00 ATLAS
DES THERMES DE LA GAULE ROMAINE (fiches synthétiques)
Le
présent atlas détaille pour chaque département les principaux thermes de la
Gaule.
Les
fiches qui constituent cet atlas ont été établies à compter de 1989 et depuis
lors régulièrement mises à jour au fil des découvertes archéologiques.
Elles
sont numérotées par département à compter de l’Ain (01) et suivies des numéros
des fiches de site dans l’ordre alphabétique des communes du département
concerné. Les illustrations, quant elles existent, sont intégrées dans un
dossier « documents » par département.
Les
thermes sont à l’origine une idée grecque mais les romains l’ont
considérablement améliorée. Les thermes publics se généralisent dans les villes
à compter du 1er siècle de notre ère.
Les
romains se rendaient aux thermes pour l’hygiène corporelle et les soins du
corps mais ceux-ci avaient aussi une fonction sociale importante : sport,
bibliothèque, jeux, rencontres diverses, restauration…
Les
villas des classes aisées possédaient également des thermes privés.
Les
thermes sont généralement composés :
-
d’un
apodyterium (vestiaire),
-
du
sudatorium (salle de transpiration)
-
du
caldarium (bain chaud)
-
du
tépidarium (bain tiède)
-
du
frigidarium (bain froid)
Ils
comportent généralement une ou plusieurs natatio
(piscines), une palestre pour l’exercice physique et des latrines.
Le
sol était recouvert de mosaïques et chauffé par un système de chauffage par le
sol et de réservoirs : l’hypocauste, alimenté par un foyer attenant le praefurnium. Les fumées du foyer étaient évacuées par des
conduits situés dans l’épaisseur des murs (les tubuli)
qui les chauffent par la même occasion.
A
de très rares exceptions, les thermes n’étaient pas mixtes. Certaines
installations étaient doubles (hommes d’un coté, femmes de l’autre) mais la
plupart pratiquaient des horaires alternés : généralement le matin pour
les femmes et l’après midi et le début de la soirée pour les hommes
PRESENTATION
Chaque
site est présenté sous la forme de fiche. Chacune des fiches comporte les
rubriques suivantes :
Date :
c’est la date de rédaction de la fiche avec, le cas échéant, les dates
postérieures de mise à jour.
La
commune dans le département avec le nom antique connu.
Le
lieudit de l’édifice étudié.
La
province antique concernée.
La
nature du site : chef lieu de civitas,
agglomération secondaire, site isolé, sanctuaire…
Le
type d’édifice : thermes publics, thermes doubles, thermes
de villa, thermes militaires…
Les
dimensions de l’édifice (lorsqu’elles sont connues)
La
ou les dates de visite du site par l’auteur
L’état
du monument : conservé, partiel, détection aérienne, connu par
inscription, conjecture…
La
protection éventuelle : monument historique, inventaire supplémentaire des
monuments historiques, site classé ou inscrit
La
bibliographie principale (et non exhaustive) du monument
Les
documents l’illustrant : plan, dessin, photographie