PREHISTOIRE ET PROTOHISTOIRE DE L’ANCIEN CANTON DE
Monestier-de-Clermont
La préhistoire
C’est une période qui s’étend approximativement de –
800 000 ans à – 1800 avant notre ère et on la subdivise comme suit :
- Le
paléolithique inférieur ou ancien (- 800 000 à – 80 000) : il
n’y a pas, à ce jour de découvertes dans le Trièves mais seulement dans le
Vercors (site des Mourets à Villard-de-Lans et sites du Val de Lans,
notamment).
- Le
paléolithique moyen ou moustérien (- 80 000 à – 35 000) :
plusieurs sites sont connus dans le Vercors et la Chartreuse, mais aucun en
Trièves.
- Le
paléolithique supérieur (- 35 000 à – 12 000), découvertes faites à
Gresse-en-Vercors
- L’épipaléolithique
ou mésolithique (- 12 000 à – 3500) : plusieurs découvertes connues.
- Le
néolithique ou chasséen (- 3500 à – 2300) : également plusieurs sites
étudiés.
- Le
chalcolithique (ou âge du Cuivre) (- 2300 à – 1800), époque charnière
conventionnelle entre la préhistoire et la protohistoire. C’est l’époque où
l’homme découvre les métaux, notamment le cuivre ou l’airain, mais pas encore
le bronze ou le fer.
Sites du paléolithique supérieur et de l’épipaléolithique
C’est une période marquée par le passage des populations
préhistoriques aux industries lithiques, en développant de nouvelles techniques
de taille des lamelles, lames, outils et armes.
Celle-ci concerne notamment le site de la grotte de
Campagnol, commune de Gresse- en-Vercors, qui a livré quelques témoins de cette
époque.
A Saint-Andéol, la grotte Charbonnière a livré, en 1963 et
en 1968, un racloir en silex, un nucleus et trois éclats du paléolithique
supérieur.
Sites mésolithiques et néolithiques
Au mésolithique proprement dite (ou âge moyen de la
pierre), des groupes humains nomades perpétuent un mode de subsistance basé sur
la chasse et la cueillette sous un climat plus tempéré, sans doute proche du
climat actuel.
En 1982, la grotte du Campagnol à Gresse-en-Vercors,
s’ouvrant sur le flanc ouest de la montagne de Roche-Rousse, a livré des restes
osseux d’ours des cavernes et des squelettes de bouquetin. Fréquentée par
l’homme au paléolithique supérieur et au mésolithique, elle a livré 3 silex
taillés et des restes de torches de pins à crochets datés de – 8000 au C 14.
Également à Gresse-en Vercors, Le site dit de Preyperet
I : cette station, située non loin du Pas de Chabrinel et située sur un
ilot promontoire à 1620 m d’altitude, a été découverte en 1998 et fouillée
l’année suivante. Des micro sondages ont permis de mettre au jour 407 objets
lithiques du premier et du second mésolithique (triangles scalènes, fragments
de cercles, pointes de type sauveterrien…). De rares indices (lamelles
régulières) indiquent la présence de chasseurs du mésolithique récent. Dans le
périmètre de la butte, R. Picavet a repéré sur 20 m2 près de 14 000 objets
lithiques.
Une trentaine d’autres sondages sur environ 4 hectares ont
tous été positifs, montrant une occupation sporadique du paléolithique supérieur
au néolithique final. Les objets recueillis consistent en des nucleus de
petite taille ayant servi au débitage de petites lamelles étroites et de
lamelles allongées.
Reprises en 2007-2008, les fouilles ont livré plus de 4100
silex taillés (pointes de flèches, lames, lamelles, armatures, grattoirs,
éclats).
Il est possible d’envisager que, comme au Pas de l’Aiguille
à environ deux heures de marche, le site de Preyperet ait été le lieu de
rassemblement saisonnier de chasseurs mésolithiques venus du Diois par le Pas
de Chabrinel et qu’il ait été fréquenté de – 9200 à – 5800 avant notre ère.
A 1500 m de cette station (dite PP 1), une autre station
(dite PP 2) a également révélé une occupation allant du mésolithique
sauveterrien au mésolithique de type castelnovien à industrie sur lamelles
régulières et trapèze de Montclus.
A 100 m de PP 1, une autre petite barre rocheuse, dite PP 7
a livré deux éclats de calcédoine et un éclat de silex.
Enfin, à la station dite Preyperet 3, on a repéré un site
mésolithique en haut de la butte.
Par ailleurs, le site du Pas des Bachassons à 1930 m
d’altitude, connu depuis 1991 a livré 93 silex taillés du mésolithique.
Les opérations archéologiques préventives menées par
l’INRAP motivées par la construction de la section Coynelle – Col du Fau de l’A
51 ont révélé sur la commune de Sinard des sites préhistoriques majeurs,
totalement inédits.
Ces fouilles ont eu lieu de l’automne 2001 à décembre 2003.
L’importance des découvertes a nécessité des équipes de fouilleurs de 5 à 35
personnes, avec des pointes à 50 personnes.
Site mésolithique et néolithique de la
Blachette nord à Sinard
Unique dans le Trièves, le gisement fouillé sur une surface
de 10 000 m2 était implanté à 830 mètres d’altitude, au pied de Pinjallas
et sur le grand entablement quaternaire de Sinard. Les traces d’occupation
mésolithiques étaient enfouies à près de 3 mètres de profondeur sous le sol
brun superficiel, dans des alluvions fines sablo-argileuses à argileuses. Cet
enfouissement rapide du site vers 10 000 avant notre ère a permis la bonne
conservation des vestiges et des structures, donnant ainsi une image assez
fidèle des campements après leur abandon par les groupes préhistoriques. Les
occupations mésolithiques proprement dites se développaient sur une surface de
130 m2 et était composées :
- De
structures caractérisées par un épandage à plat, plus ou moins lâche, de blocs
et de galets chauffés, essentiellement cristallins et provenant de vidanges de
foyers.
- De
concentrations quasiment exclusives de silex taillés sur une superficie de 25
m2 environ.
Elles livrent ainsi deux horizons archéologiques distincts,
attribuables au mésolithique moyen alpin au mésolithique récent.
L’étude des matières premières lithiques suggère un
approvisionnement préférentiel dans les gîtes du Vercors (plateau de Vassieux
et Val de Lans) et secondaire dans ceux du Diois. Les gîtes se trouvaient ainsi
dans un rayon minimal de 30 km depuis les Blachettes mais l’acquisition
de ces matériaux impliquait des contraintes avec un accès difficile dû au
relief et supposait des trajets de deux ou trois jours au minimum.
Cette découverte montre donc que cette occupation du
piémont triévois s’intégrait dans l’exploitation des hauts plateaux du Vercors
et qu’elle apporte la preuve d’un parcours entre vallée et secteur d’altitude à
l’époque préhistorique dans le cadre d’une exploitation raisonnée des
différents étages alpins.
A 100 m au nord de ce site, les sondages préliminaires de
1995 avaient révélé une sépulture du néolithique.
Site mésolithique de Blachette sud à Sinard
Les fouilles de 2002 et 2003 ont livré les traces d’un
campement de plein air composé d’importantes séries lithiques (triangles
isocèles, triangles scalènes courts et segments avec un troisième côté
fréquemment retouché et pointes sauveterriennes).
L’étude de ces matières premières (plusieurs centaines
d’armatures mésolithiques) a permis de mettre en évidence un approvisionnement
en silex privilégié depuis les gîtes du Vercors et du Diois mais également de
Belledonne et du Taillefer (quartz hyalin débité).
Le site exploré, montrait une structure de l’habitat
comprenant trois concentrations d’artefacts et une structure foyère répartis
sur environ 3500 m2.
Ce site de plein air relance l’appréciation des territoires
de circulation et d’exploitation des derniers groupes de chasseurs de la
préhistoire.
On notera que le site a également livré des céramiques du
néolithique ancien attestant d’une réoccupation du site à des périodes
postérieures à l’implantation primitive.
Site néolithique des Emménées
Fouillé en 2002 ce site, situé sur un replat entre 832 et
840 m d’altitude a révélé, dans sa partie nord, une fosse isolée contenant des
tessons de vases en céramique nu néolithique moyen. Au nord-est, ce sont les
traces d’une demi-douzaine de fosses de même époque qui ont été repérées dont
l’une contenait les restes d’un jeune bovin.
Site néolithique de Pinjallas
Il a livré des vases du néolithique moyen, les premiers de
cette période bien caractérisée, pour le Trièves.
Site néolithique des Condamines à Monestier-de-Clermont
et Saint-Paul-les Monestier
Les fouilles préalables de l’A 51 ont révélé au cours de
l’hiver 1995-1996 un site de col occupé sans discontinuité du néolithique au
Bronze final.
En ce qui concerne la période néolithique, le site a livré
de nombreux éclats de débitage et des soles de foyer témoignant d’un axe de
circulation préhistorique avec des sites de campements temporaires. Une petite
fosse en cuvette contenait de la céramique et du silex.
La station dite de Gerland, à 1520 m d’altitude sur la
commune de Gresse-en-Vercors, découverte n 1997 est constituée d’un petit
plateau de 60 m sur 30 m, surplombant un plateau plus vaste avec une belle
source régulière, distante de 200 m. Elle a livré quelques rares éléments
sauveterriens mais surtout plus de 1500 pièces (lames, lamelles, grattoirs,
armatures…) du néolithique ancien à débitage laminaire et armatures
triangulaires.
Également à Gresse, le sommet du Grand-Veymont à 2341 m
d’altitude a livré un biface néolithique.
Au Pas Morta (Saint-Andéol), à 1889 m d’altitude, on a
découvert un biface du néolithique final.
La présence de ces pièces isolées semble témoigner de
parcours de chasse en marge des territoires habituellement occupés.
Enfin, on indiquera qu’H. Müller, en un lieu et à une date
non précisés, aurait découvert à Saint-Guillaume une station néolithique.
Site chalcolithique des Hauches à Roissard
En 1921, à l’occasion de travaux d’adduction d’eau dans une
prairie en cuvette, on a découvert une station chalcolithique dont la couche
archéologique, atteinte entre 5 et 6 m de profondeur a livré 10 silex (nucléus,
racloir, lame dentelée…), deux fragments céramiques et des débris osseux. Ce
matériel est proche de celui de la station des Sées à Saint-Martin-de-Clelles
qui lui est proche.
Des mégalithes ?
Le faux cromlech du col du Fau
En 1994, au début des fouilles, on pensait avoir découvert
au col même un possible site cultuel mégalithique de type cromlech, ce que semblaient
accréditer de grandes dalles couchées associées à des épandages de silex.
Toutefois, la poursuite des fouilles, lors de l’hiver
1995-1996, a montré que les dalles couchées avaient vraisemblablement une
origine naturelle et qu’elles avaient dû être charriées par des glissements de
terrain.
Le faux cromlech de la Blachette nord à Sinard
Il semblait également aux archéologues qu’un cromlech avait
existé sur un lambeau de site néolithique avec des lames en silex sur tout le
pourtour. Ce cromlech paraissait double : un grand cercle de pierres de 12
m de diamètre composé de cinq blocs d’origine morainique inclus sans aucun
doute dans le niveau néolithique contenant, au centre, une concentration de
pierres, de céramiques, de silex taillés et de galets (signes possibles d’une
sépulture en coffre) et un second cercle de moindres dimensions de 8 m de
diamètre. Ces pseudos cromlechs, en pierre locale, érigés vers 3500 ans avant
notre ère, semblaient avoir été détruits à l’époque gallo-romaine.
Il s’agissait là d’une découverte considérable, le seul
cromlech connu jusqu’alors avec certitude dans les Alpes étant celui du
Petit-Saint-Bernard, toujours visible.
Mais, les recherches ultérieures ont montré que, comme pour
le col du Fau, il ne s’agissait vraisemblablement que de blocs charriés par des
ravinements.
A Treffort, certains auteurs indiquent que le bassin du
parc du château d’Herbelon aurait été taillé dans un ancien mégalithe.
La Pierre du Prêtre du col du Fau
A une vingtaine de mètres du col du Fau, sur le côté est du
chemin qui va de Saint-Paul-les-Monestier au col, subsiste un gros bloc de
calcaire, en forme de parallépipède rectangle mesurant 2,8 m sur 2,4 m,
dépassant du sol de 80 cm en moyenne. Sa masse est estimée à 10 tonnes et sa
face supérieure présente une légère inclinaison en direction du nord.
Située sur un lieu de passage antique, cette roche est-elle
un mégalithe placé là par les hommes à des fins cultuelles ou un simple bloc
erratique déposé par le glacier du Trièves.
Sa forme d’autel, assez suggestive, lui a sans doute valu ce
nom, auréolé de mystère. La tradition locale prétend qu’elle fut, à une période
indéterminée, une pierre à sacrifice. Autre énigme, la parfaite orientation
nord-sud de sa diagonale.
Lors de l’établissement de l’autoroute, des fouilles
préventives avaient été envisagées de même qu’un soulèvement de la pierre.
Mais, malheureusement rien de tel n’eut lieu.
La protohistoire
Cette période s’étend de – 1800 avant notre ère jusqu’à la
conquête romaine (début du IIe siècle avant notre ère). Elle est également
subdivisée en plusieurs périodes :
- Le
Bronze ancien ou Campaniforme final (- 1800 à – 1500)
- Le
Bronze moyen ou civilisation des tumulus (- 1500 à – 1200)
- Le
Bronze final ou civilisation des champs d’urnes (- 1200 à – 800)
- L’époque
de Hallstatt (du nom de la localité autrichienne qui a livré plus de 1000
tombes avec un mobilier caractéristique) ou premier âge du Fer (- 800 à – 500)
- L’époque
de la Tène (du nom du site archéologique découvert sur les bords du lac de
Neuchâtel) ou deuxième âge du Fer (- 500 à – 121).
Epoque du Bronze
Le site des Condamines (Monestier et Saint-Paul) a
également livré quelques morceaux de céramiques du Bronze final, montrant une perdurance
d’occupation de ce site de passage de haute origine.
A Sinard, le site de Blachette nord a révélé un alignement
de huit fours de type polynésiens sur une soixante de mètres de longueur. Les
fours possédaient une longueur d’environ 1,90 m de long sur 1 m de largeur et
leur alignement suivait parfaitement la moraine glaciaire. La séparation des
fours entre eux était régulière (de 3 m à 3050 m). La destination de cet
ensemble, peut-être cultuelle, reste à peu près inconnue.
Ce type de fours, répandu en Polynésie, consiste en un trou
creusé dans le sol sur lequel sont disposés des branchages et des roches qui
vont être chauffées par la combustion du bois. Quand les pierres sont
brûlantes, on pose dessus les aliments pour les faire cuire.
A l’est de l’axe des fours, on a trouvé une vingtaine de
structures interprétées comme des fosses de rejet (limon argileux de couleur
brune, modules rubéfiés, charbons de bois).
A Blachette sud, le site a livré, entre 1,50 m et 2 m de
profondeur, sur environ un hectare des traces du Bronze moyen et final avec 300
trous de poteaux et de piquets correspondant à l’emprise d’au moins six
maisons. Il y avait donc là un village occupé au deuxième millénaire avant
notre ère.
Toujours à Sinard, le site des Emménées a livré, lors de la
rectification d’un virage du CD 110, des fragments de céramiques du Bronze
moyen bien conservés, dont certains avec des graines fossilisées, de gros
fragments de charbon de bois et des traces de construction traduisant la
présence d’un groupe d’habitations domestiques.
En 2002, ce même site a révélé un profond silo,
parfaitement circulaire, qui pouvait être un puits dont le chemisage aurait
disparu et un niveau de cendres et de charbons de bois du début du Bronze
final.
En 2003, ce site a également livré, sur une surface de 3500
m2, un lieu de prélèvements de sédiments à des fins de construction en terre
avec édification sur place. Ce constat a été renforcé par la présence de
nombreux témoins archéologiques : 12 fosses de rejet, une longue fosse de
drainage, 18 creusements de limon fin à dimension et profondeur variables, 2
fosses de recreusement, 22 trous de poteaux, 2 foyers et un puits cuvelé.
Ces données ont permis d’étudier un petit ensemble d’une
quinzaine de structures d’habitat plus ou moins complètes en raison de
l’érosion. Deux orientations des infrastructures attestent deux niveaux
d’occupation distincts. L’ensemble serait daté du début du Bronze final et
constitue un jalon important dans la connaissance de la protohistoire alpine.
Toujours à Sinard, le site de Pied Taillé avait livré dès
1994 un niveau d’occupation du Bronze final avec dépôt de crémation.
Encore à Sinard, fut découverte, avant 1914, une hache du
type de Neyruz (du nom d’une commune suisse du canton de Vaud ayant livré des
haches très caractéristiques du Bronze ancien) possédant un talon légèrement
martelé et un tranchant peu arrondi. Cette hache en cuivre, aujourd’hui
conservée au Musée Dauphinois (N° 67.12.84) est longue de 16,3 cm pour une
largeur de 6,5 cm et une épaisseur de 1,2 cm.
A Gresse-en-Vercors, à la Jasse du Play, à l’ouest du Pas
de Berrièves, F. Gautier a découvert vers 1935, à côté d’une source, des
tessons de céramique du Bronze final qu’il compare à ceux du sciallet des
Vouillants (Fontaine) et à ceux de Balme sous le Moucherotte (Claix).
Également à Gresse, sur la station PP 7 de Preyperet, un
charbon de bois a été daté au C 14 de 1313 à 1127 avant notre ère.
Epoque de Hallstatt
A Pied Taillé sur Sinard, un paléosol fouillé en 2002,
s’est révélé être le site hallstatien le mieux conservé et le plus étendu du
nord Trièves. Il comprenait deux structures de combustion, un calage et une
fosse.
A Saint-Guillaume, H. Müller aurait découvert des débris de
céramique de cette époque (renseignement oral de F. Gautier à l’auteur).
Au Pas des Bachassons (Gresse), on a découvert fortuitement
un bracelet (au Musée Dauphinois sans numéro d’inventaire).
Epoque de la Tène
A Treffort, au lieudit Pré du Priou, vers l’embouchure de
la Mira, une variation des eaux du Drac a révélé le 7 juillet 1996 une
sépulture vraisemblablement gauloise comportant un squelette d’adulte et deux
squelettes d’enfants avec un riche mobilier (bijoux, perles, collier).
Malheureusement, cette sépulture a été pillée avant même d’avoir pu être
étudiée.
A Sinard, une sépulture de même époque a été exhumée sur le
site de Blachette sud.
A Monestier-de-Clermont, aux Carlaires, les sondages faits
à l’occasion du tracé de la déviation routière ont révélé, sur une surface de
1500 m2, deux zones d’occupation de la Tène finale.
A l’Etaudey, sur le site gallo-romain, de la céramique
campanienne atteste une occupation au IIe ou au Ier siècle avant notre ère.
Bibliographie chronologique pour la préhistoire
et la protohistoire
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Roissard, BSDEA 1921, pages 28 et 29
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et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1969, n° 197, pages 43 et 44
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