GRENOBLE ANTIQUE (suite)

 

 

 

 

Troisième partie :

 

INVENTAIRE DES OBJETS MOBILIERS DECOUVERTS OU ATTRIBUES A GRENOBLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                               MUSEOLOGIE

 

 

 

 

La plupart des objets antiques découverts à Grenoble sont conservés au Musée Dauphinois qu’H. Müller avait en partie créé à cet effet et doté du produit de ses très nombreuses fouilles. Ainsi en va-t-il de l’essentiel de ses trouvailles et des inscriptions lapidaires mais aussi du produit des fouilles ultérieures (prolongement de la rue de la République, parking Lafayette, Saint Laurent, site cathédral…).

 

Chaque fois que cela s’est avéré possible, les objets sont mentionnés avec leur référence muséologique même si, dans certains cas, celle-ci n’a pu être vérifiée et confirmée.

 

Néanmoins, peu de ces vestiges archéologiques restent aujourd’hui visibles : de l’importante collection d’inscriptions lapidaires, seules sept sont aujourd’hui visibles (quatre dans le cloître du Musée Dauphinois, deux à l’Ancien Evêché et une au Musée site de Saint Laurent, toutes les autres étant conservées dans des réserves non accessibles au public.

 

Le récent et très remarquable musée de site de l’Ancien Evêché permet néanmoins d’accéder à la visualisation d’éléments récupérés sur le site cathédral proprement dit (céramiques, monnaies, objets en bronze…) mais aussi d’objets faisant partie du patrimoine culturel et historique de Grenoble : statuettes (Vénus, Jupiter, Mercure, Vulcain) éléments provenant des fouilles de l’ancienne halle et du parking Lafayette (objets en bois, en bronze, en céramique).

 

Au-delà de ces deux musées majeurs, le musée du site archéologique de Saint Laurent, bien que ne présentant aucun objet mobilier – hormis une inscription paléochrétienne – a l’avantage, considérable, de permettre l’évocation in situ d’une stratigraphie portant sur près de dix siècles.

 

En outre, et dans une moindre mesure, d’autres musées ou réserves conservent certaines des pièces décrites dans cette troisième partie :

 

-       le Musée d’Art de Genève (haches préhistoriques de Grenoble, Apollon et Vulcain d’Uriage…),

-       le Musée d’Histoire Naturelle de Lyon (haches préhistoriques),

-       l’Institut Dolomieu de Grenoble (objets préhistoriques de Grenoble, la Tronche et Saint Martin le Vinoux),

-       le Musée de l’Armée à Paris (cuirasse protohistorique dite de Grenoble),

-       le Musée des Antiquités Nationales de Saint Germain en Laye (statuette de Vénus ?),

-       le Musée des Beaux Arts et d’Archéologie de Vienne (couronne de statuette),

-       le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Centrale de Grenoble (monnaies antiques).

 

CHAPITRE I – OBJETS PREHISTORIQUES ET PROTOHISTORIQUES

 

1 – Haches :

 

Six haches conservées au Musée Dauphinois sont inscrites comme provenant de Grenoble ou des environs proches.

 

En l’absence d’étude typologique complète, la datation des haches en pierre, hors contexte archéologique connu, reste difficile voire aléatoire. On peut seulement rappeler que ce type de haches a été utilisé du néolithique au bronze ancien. Les haches en bronze, par contre, sont relativement bien datées.

 

-       hache polie en roche verte de forme oblongue, de section ovale à tranchant bien marqué (Musée Dauphinois, n° D 67.3.21),

-       hache polie en roche sombre de forme triangulaire et de section rectangulaire (M. D. n° D 67.3.28),

-       hache à talon découverte en 1912 « dans les décombres sur le bord de l’Isère, en aval du cimetière ». En bronze, courte, à large lame évasée, décorée d’une cavité ogivale sous le talon (M. D. n° 67.12.191),

-       hache à talon en bronze à anneau latéral et tranchant peu élargi (M. D. 67.3.54),

-       hache à ailerons médians, en bronze, de forme rectangulaire avec encoche au talon (M. D. n° 67.3.52),

-       herminette polie à tranchant dissymétrique en roche verte, de forme oblongue et de section ovale (M. D. n° 67.3.20).

 

Enfin, une hache polie « trouvée dans les fossés du Fort Rabot sur la route de Clémencières » est à rapprocher des découvertes décrites ci avant. En roche verte piquetée, de forme oblongue et section ovale, au tranchant seul poli (M. D. n° 34-115).

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANTRE : études paléo ethnologiques et géologico archéologiques sur l’industrie et les mœurs de l’homme des temps antéhistoriques dans le nord du Dauphiné et les environs de Lyon, 1867, planches 9, n° 2, 3 et 4

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, GALLIA Préhistoire, T 12, 1969, figures 64, n° 2, 3, et 4, figure 70, n° 18, figure 80, n° 1, figure 66, n° 3 et 4. Catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1969, n° 50, page 17 et planche 17, n° 52, page 28 et planche 16, n° 218, page 50 et planche 28, n° 219, page 50 et planche 28, n° 225, page 52 et planche 29, n° 51, page 28 et planche 19, n° 61, page 30 et planche 19

 

Trois autres haches sont conservées au Musée d’Histoire Naturelle de Lyon avec comme seule indication de provenance « Grenoble » :

 

-       une hache à talon, allongée à lame étroite du type « Haguenau » (n° P 611),

-       une hache à ailerons médians de forme subrectangulaire plate avec lame s’évasant très légèrement vers le tranchant (n° P 609),

-       une hache à douille à anneau latéral à douille carrée, de forme rectangulaire et de genre armoricain (n° P 610)

 

  1. BOCQUET : l’Isère, op. cit. page 99

 

Enfin, le Musée d’Art et d’Histoire de Genève conserverait également une hache ou percuteur de forme vaguement triangulaire en roche dure (granite ?) (collection n° A 2978).

 

2 – Ensembles d’objets (bronze, ambre, fer) pouvant provenir d’une nécropole protohistorique :

 

Le Musée Dauphinois conserve un ensemble d’objets autrefois déposés à la Bibliothèque de Grenoble avec une étiquette « la Tronche ». L’homogénéité typologique du matériel incline fortement à penser qu’il provient, soit d’une nécropole, soit d’une tombe isolée.

 

-       8 bracelets ou fragments de bracelets en bronze, tous décorés de plages de traits profonds obliques (M. D. n° 67.3.112 à 119),

-       2 boutons en bronze, coniques, creux, montés sur une ligne de section carrée (M. D. n° 67.3.123 et 124),

-       1 plaquette en bronze, de forme hexagonale allongée, légèrement bombée et percée de deux trous aux extrémités (M. D. n° 67.3.121),

-       1 perle d’ambre en forme de galet aplati, perforée d’un trou ovalaire et excentré (M. D. n° 67.3.122),

-       1 pointe de lance en fer, à douille allongée et à nervure médiane (M. D. n° 67.3.120).

 

L’ensemble de ce matériel, à l’exception de la pointe de lance qui ne faisait peut être pas partie du même dépôt, est daté par A. Bocquet du Hallstatt final.

 

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. figure 103 page 353 et catalogue… op. cit. n° 810 à 821, pages 160 et 162. Archéologie et histoire en Grésivaudan, n° 3, 1984, notices 7 à 19, pages 6 et 7

-       CAG 38/1 : pages 169 et 170

 

Enfin, des pointes de flèches en silex ont été découvertes dans la grotte de l’Ermitage et à Saint Martin le Vinoux

 

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 326

 

3 – Bracelets en bronze :

 

Un bracelet provenant « des environs de Grenoble », vendu pour du cuivre en 1905. D’un lot d’une dizaine de bracelets identiques, un seul a été conservé : il s’agit d’un fragment de bracelet caréné en bronze, large, de section triangulaire, décoré de traits fins, incisés, formant chevrons et lignes transversaux (bronze final) (M. D. n° 67.12.160)

 

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. figure 67, n° 11 et Catalogue… op. cit. n° 275, page 69 et planche 36

 

Autre bracelet provenant « de la région grenobloise » (la Tronche). En bronze, rond, fermé, de section subrectangulaire, décoré de plages de quatre gorges transversales limitant des motifs obliques hachurés, imitant une torsade (Hallstatt final) (M. D. n° 67.3.71)

 

-       A. BOCQUET : catalogue… op. cit. n° 287, page 72

 

Anneau en bronze découvert dans la grotte de l’Ermitage à Saint Martin le Vinoux

 

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 326

 

4 – Epées et poignards :

 

Fragment d’épée en bronze « provenant des environs de Grenoble » et récupéré en 1917 « chez un chiffonnier ». De section losangique, il manque la moitié distale. On peut y voir les restes d’une épée à lame taillante et à soie à crochet. Elle est d’un type semblable à celle découverte au Saut du Moine dans un gué du Drac (14ème siècle avant notre ère) (M. D. n° 67.12.153)

 

-       H. MULLER et A. BOUCHAYER : BSDEA T XXXI, pages 21 à 25

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. figure 112 n° 3 et Catalogue… op. cit. planche 33 et pages 61 et 62

-       Patrimoine en Isère, pays de Vizille, 1994, page 10

 

Poignée d’épée à antennes attribuée à Grenoble mais sans indication de lieu ni de date de découverte. Perdue ?

 

-       G. CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 45

-       CAG 38/1 : pages 67 et 92

 

Poignard italique à deux rivets d’époque hallstattienne découvert sur le site du « Pré Marguin » à la Tronche. Perdu.

 

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 353

-       CAG 38/1 : page 169

 

5 – Cuirasse protohistorique dite « de Grenoble » :

 

La localisation exacte et la date de cette découverte sont ignorées mais tous les auteurs l’attribuent à Grenoble, hormis F. Vallentin qui dit qu’elle provenait de tourbières de la région de Bourgoin et J. P. Millotte qui l’identifie à la trouvaille de Véria (Jura).

 

Les cuirasses dites « italiques » sont fort rares en France : Saint Germain du Plain en Saône et Loire, Véria dans le Jura, Fillinges en Haute Savoie, Marmesse en Haute Marne et, peut être, Grenoble.

 

Celle dite de Grenoble – beaucoup moins complète que les cuirasses de Fillinges – présente une forme cylindrique qui ne s’adapte pas exactement à la cage thoracique : incomplète, elle ne conserve que les parties pectorales et dorsale d’une cuirasse en bronze martelée. Elle est datée du 8ème siècle avant notre ère et pourrait confirmer – si elle provient bien de Grenoble – la présence de guerriers hallstattiens dans le carrefour grenoblois à cette période.

 

Elle est conservée au Musée de l’Armée à Paris selon A. Bocquet.

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANTRE : études paléo ethnologiques dans le bassin du Rhône, âge du bronze, 1875-1876, T 1, page 150 e planche 16 ter

-       F. VALLENTIN : ancienneté de l’homme dans la province du Dauphiné, Bulletin de l’Académie Delphinale, 3ème série, TXV, 1876, pages 211 et ss

-       J. DECHELETTE : Manuel d’archéologie celtique ou protohistorique, T 2, 1910, pages 234 à 237 avec dessins

-       G. CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 44

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 98 n° 46 A. Les Alpes à l’âge du Fer, Revue Archéologique de Narbonnaise, supplément 22, 1991, pages 100, 123 et 151

-       Collectif : les premiers princes celtes (2000 à 750 avant J. C.), catalogue de l’exposition, 1990, page 100

-       CAG 38/1 : pages 67 et 92

 

6 – Objets indéterminés et divers :

 

« Objet isolé du premier âge du fer, Grenoble », slnd 

 

-       A. BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, op. cit. page 148

 

« Des éclats de silex trouvés en 1914 sur la plate forme supérieure de la Bastille »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 4 et 5

-       R. P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 99

 

« Des objets du milieu du 5ème siècle avant J. C. sur l’emplacement du Palais de Justice »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 5.1

-       V. CHOMEL (direction) : Histoire de Grenoble, 1976, page 25

 

« Des fibules de la Tène finale », slnd

 

-       A. BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, op. cit. page 125

 

S’agit-il des fibules qu’H. Müller avait datées du 3ème siècle avant notre ère ? (infra, chapitre III, 4).

 

« Des fragments de silex » sur le sommet du Mont Rachais

 

-       H. MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs de Grenoble, AFAS, 33ème session, 1904, page 1005

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 354

 

«  des silex taillés » dont un petit nucleus et un grattoir à encoche provenant du gisement « Chez Ginet » de Saint Martin le Vinoux

 

- A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. pages 169, 325 et 326

 

7 – La pierre à cupules de Clémencières :

 

Remarquée par H. Müller en 1908 dans un mur de soutènement sur les limites communales de Saint Martin le Vinoux et Quaix, cette fort belle pierre à cupules, la seule connue à ce jour dans les proches environs de Grenoble, fut transportée peu après au Musée Dauphinois où elle est toujours conservée (M. D. n° 34-6343).

Il s’agit d’un bloc en schiste noir, pesant environ 1,4 tonne et caractérisé par la présence d’une vingtaine de cupules à fond plat, surcreusées pour certaines en leur centre d’une nouvelle cupule réalisant ainsi une sorte de décor ocellé et par la présence de canaux joignant les cupules entre elles comme sur certaines pierres similaires de Savoie.

Le fait que ce bloc, réutilisé en soutènement, n’occupait manifestement pas son emplacement originel a dissuadé H. Müller d’entreprendre une quelconque fouille du site. Dès lors, toute tentative de datation se révèle donc extrêmement aléatoire. Par analogie avec des pierres similaires, on proposera donc une très large période : du néolithique au bronze moyen, voire même au-delà.

 

-       H. MULLER : note sur une pierre à cupules découverte aux environs de Grenoble, 1908, pages 519 à 523

-       A. BOCQUET : catalogue… op. cit. n° 412, page 99

-       G. NELH : pierres à cupules et roches gravées en Savoie, Histoire en Savoie, n° 71, 1989

-       H. CHATAIN : blocs erratiques et pierres à cupules, Archéologie chez vous n° 10, 1992, pages 20 et 21

 

 

CHAPITRE II – STATUES ET STATUETTES

 

1 – Objets attestés :

 

Fragment(s) de statue(s) :

 

Découverts en 1895, 1 rue J. F. Hache ; il s’agit d’un buste d’enfant avec un fragment de jambe en marbre de carrare. Ces fragments d’une, voire de deux statues, étaient accompagnés d’une dédicace à Jupiter (supra, inscription n° 3). Datation probable : 1er siècle de notre ère.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 27

-       A. de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 16

-       CAG 38/1 : pages 78 et 79

 

Fragment de statue :

 

Sous la cathédrale, en 1863, on a mis au jour un fragment de torse en marbre blanc.

 

-       J. J. A. PILOT : autel gallo romain trouvé dans les fondations de la cathédrale de Grenoble, BSSI, 1864, pages 424 à 427

-       CAG 38/1 : page 92

 

Vénus dite de Grenoble :

 

Cette belle statuette (hauteur 20 cm), initialement dans les collections de Saint Antoine l’Abbaye puis dans celles de la Bibliothèque de Grenoble, actuellement présentée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage) était jadis considérée comme un original grec du 4ème siècle avant J. C. rapporté d’Athènes à la fin 18ème siècle. On incline à penser aujourd’hui qu’il s’agit plutôt d’une sculpture gallo romaine nantie d’une très forte influence grecque. Au demeurant, l’assimilation à Vénus n’est pas totalement certaine : la couronne que porte la déesse pourrait également rappeler Junon. Sa provenance exacte reste inconnue.

 

-       P. V. dans Gazette archéologique, 1876, pages 110 à 112 et 1880, pages 187 et 188

-       H. LAVAGNE : les dieux de la Gaule romaine, Archéologia n° 246, mai 1989, pages 48 à 56

-       CAG 38/1 : page 92

-       Grenoble, traces d’histoire, 1997, page 6

 

Statuette de Vénus :

 

« Découverte à Grenoble », slnd. Elle serait conservée au Musée des Antiquités Nationales (*)

 

(*) Information non confirmée sauf à considérer que la statuette figure parmi les diverses Vénus exposées avec la mention « provenance inconnue ».

 

-       S. REINACH : catalogue illustré du Musée des Antiquités Nationales au château de Saint Germain en Laye, 1921, page 178

-       CAG 38/1 : page 92

 

Statuette de Jupiter :

 

Statuette en bronze du 1er siècle découverte à l’angle de la rue Vicat et de la place du Lycée (ex place Jean Achard) en 1890. Conservée au Musée Dauphinois (M. D. n° 38.11) et actuellement au Musée de l’Ancien Evêché (salle d’accès au baptistère).

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 21

-       A. de MONTJOYE : op. cit. page 17

-       CAG 38/1 : page 92

 

Statuette de Mercure :

 

Petite statuette de Mercure (10 cm environ), de représentation classique, trouvée lors des fouilles du baptistère. Elle est visible au Musée de l’Ancien Evêché (1ère salle d’accès au baptistère).

 

Inédit. Renseignements M. J. P. JOSPIN, Conservateur au Musée Dauphinois, 18 mars 1999

 

Statuettes de Sucellus :

 

Sucellus, le « dieu au maillet » fut très prisé en Gaule comme l’attestent les très nombreuses statuettes en bronze le représentant qu’on y a découvert. C’était le patron des artisans ou le dieu des enfers selon les cas.

A Grenoble, deux statuettes de Sucellus auraient été découvertes sans aucune précision ni de lieu ni de date.

 

-       S. REINACH : répertoire des reliefs grecs et romains, 1910, n° 5, page 13 et n° 1, page 15

-       S. DEYTS : images des dieux de la Gaule, 1992, pages 85 à 94

-       CAG 38/1 : page 92

 

2 – Statues supposées :

 

Statue de Mars à l’emplacement de la Tour Rabot :

 

Selon Allmer, l’inscription découverte à cet endroit (supra, 1ère partie, chapitre V, inscription n° 6) présentait dans sa partie supérieure quatre trous plombés ainsi qu’un cinquième plus profond au centre, semblant indiquer que la pierre avait servi de piédestal à une statue.

 

-       A. ALLMER : inscriptions… T 3, n° 454, pages 124 et 125

 

Statue de Mars et Statue de Saturne :

 

Elles auraient été élevées par D. Decmanius Caper (supra, inscriptions n° 7, 10 et 19). Selon Allmer, des trous de scellement se remarqueraient sur le couronnement des deux inscriptions, lesquels auraient pu servir de piédestal à des statues.

 

-       A. ALLMER : inscriptions… T 3, n° 452 et 453, pages 122 et 123

 

Statue d’Antonin ?

 

Supra, inscriptions, n° 13

 

Statue à Claude II ?

 

Supra, inscriptions, n° 14

 

Statue équestre de Decmanius Caper ?

 

Supra, inscriptions, n° 19

 

Statues représentant les divinités du panthéon romain ?

 

H. G. Pflaum suppose que D. Decmanius Caper avait pu élever des statues à toutes les divinités du panthéon romain et que seules celles de Mars et de Saturene nous resteraient connues par leurs inscriptions.

 

-       H. G. PFLAUM : les Fastes de la province de Narbonnaise, XIXe supplément à GALLIA, 1978, page 235

 

 

CHAPITRE III – BIJOUX ET BIJOUTERIE

 

1 – Objets en or :

 

Bagues :

 

Deux bagues auraient été découvertes dont l’une Grande Rue sans autres précisions. Une troisième bague de même nature est également évoquée.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 26 et 28

-       CAG 38/1 : pages 92 et 93

 

Collier :

 

Un collier en or avec des pierres précieuses aurait été découvert place Sainte Claire sans autres précisions.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26

-       CAG 38/1 : page 92

 

Fil d’or et épingle :

 

Un fragment de fil d’or et une épingle en os recouverte d’une feuille d’or auraient été découverts place Sainte Claire. On ignore si ces objets ont été découverts avec le collier mentionné ci avant.

L’épingle est présentée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage).

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26

-       CAG 38/1 : page 92

 

2 – Objets en argent :

 

Une bague en argent aurait été découverte place Sainte Claire dans des circonstances non  précisées (peut être avec le collier en or évoqué supra ?).

La bague portait, gravées en creux sur le chaton, les lettres « NTI ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 28

-       CAG 38/1 : page 92

 

3 – Perles :

 

Une perle en émeraude d’Egypte a été découverte, à une date non précisée, 2 rue Pierre Duclos.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 28

-       M. RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5

-       CAG 38/1 : pages 92 et 93

 

Une perle en lignite a également été découverte à une date non précisée place Sainte Claire.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 28

-       CAG 38/1 : page 92

 

Une boucle d’oreille (perle ou bronze) du 3ème siècle a été découverte à la nécropole Saint Laurent avec une perle en pâte verte (bas empire ?).

 

-       R. COLARDELLE : Grenoble aux premiers temps chrétiens, GAF n° 9, 1986, page 30

 

Des « perles en schiste ( ?) sont attribuées à la grotte de l’Ermitage de Saint Martin le Vinoux.

De la même commune proviendraient 14 perles d’ambre façonnées grossièrement, mentionnées par H. Müller et appartenant vraisemblablement aujourd’hui à une collection privée.

 

-       H. MULLER : exposition d’anthropologie préhistorique, BSDEA XI, pages 59 et ss

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. pages 326 et 327

 

4 – Objets en bronze :

 

Une boucle d’oreille en bronze a été recueillie en 1909, 26 rue Raoul Blanchard à l’occasion de la démolition du quartier des anciennes halles, peut être à l’emplacement d’un atelier de fondeur. Elle est conservée au Musée Dauphinois (M. D. n° 34, 5496)

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 30

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles après J. C dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 214

-       A. de MONTJOYE : op. cit. page 19

 

Un anneau en bronze du 1er siècle, une agrafe en bronze de même époque et plusieurs dizaines de clous en bronze d’époque tardive (5ème, 6ème siècles) ont été découverts dans les fouilles du groupe épiscopal.

 

-       F. BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, pages 34 et 101

 

Un pied de vase en bronze en forme de patte de lion, stylisé, une clé de coffret en bronze et une boucle d’oreille en bronze (dont manque l’attache) ont été trouvés lors des fouilles du groupe épiscopal (inédit).

Ces trois pièces sont exposées au Musée de l’Ancien Evêché (1ère salle d’accès au baptistère).

 

Une grande louche en bronze provenant de la rue Président Carnot (fouilles Müller 1895) est également exposée au même musée (salles du 1er étage).

 

5 – Couronne de statuette :

 

« Trouvée à Grenoble » sans précision de lieu ou de date. Elle est conservée au Musée des Beaux Arts de Vienne.

Il s’agit d’une petite couronne ouverte à l’arrière qui semble avoir été aplatie accidentellement. Elle porte trois fleurons à sommet trilobé et incisions. Elle devait être destinée à compléter une statuette. Elle se présente en vert patiné vert olive.

 

-       Inventaire des collections publiques françaises, 17, Vienne, bronzes antiques, 1971, page 113, n° 91

-       CAG 38/1 : page 92

 

6 – Bijouterie :

 

H. Müller signale un certain nombre de découvertes dont il ne précise ni le lie ni la date.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26

-       CAG 38/1 : page 92

 

 

CHAPITRE IV – VERRERIE

 

1 – Coupes en verre :

 

Petite coupe en verre découverte en 1906 « sous une voûte en pierre de taille sans doute romaine » en un lieu toutefois mal précisé : 4 rue Lafayette ou 11 rue des Clercs.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 22 et 29 avec figure 6,4

-       CAG 38/1 : pages 79 et 83

 

Dans les fouilles de l’ancien palais épiscopal (campagne 1989-1990) : « des fragments de coupe en verre »

 

-       La Pierre et l’Ecrit, 1991, page 235

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique 1992, pages 66 et 67

-       GALLIA Informations, 1996, page 106

 

A une date non précisée, rue Lafayette : « une coupe en verre ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

 

2 – Balsamaires, vases, bols :

 

Balsamaire en verre bleu trouvé place Sainte Claire à une date non précisée.

Petit vase en verre blanc trouvé rue de la République à une date non précisée.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figures 6-5 et 6-7

-       CAG 38/1 : page 93

 

Fond de bol en verre en grosses cotes trouvé vers 1950 lors d’un sondage dans une cave de l’ancien hôtel de la Monnaie (1 rue Jean Jacques Rousseau)

 

-       R. GIRARD : les remparts gallo romains de Grenoble et le prolongement de la rue de la République, BSDEA, 38ème année, 1962, page 177

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 :

 

. un bord de vase à col étranglé (au Musée Dauphinois n° 75.28.769)

. un bord de vase à lèvre horizontale (au Musée Dauphinois n° 75.28.772)

. un bord de vase à lèvre arrondie (au Musée Dauphinois n° 75.28.773)

. un fond de balsamaire (au Musée Dauphinois n° 75.28.776)

 

-       B. DANGREAUX : recherches sur les origines de Grenoble d’après l’étude du mobilier archéologique, la fouille du parking Lafayette. GALLIA T 46, 1989, pages 82, 99 et 100

-       CAG 38/1 : page 93

 

A la Tronche, dans les fouilles de la Villa Belledonne, en 1947 : « les fragments de deux petits vases en verre… ».

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947, page 6

 

3 – Calices, flacons, bouteilles, phiales :

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 :

 

« des fonds de bouteilles dont une de forme hexagonale, des fragments de verre à cotes, des flacons de verre ».

 

-       R. GIRARD : les remparts… op. cit. page 76

-       Collectif : le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1968, page 257

-       Actes du 89ème congrès des sociétés savantes, 1964, page 111

-       GALLIA 1964-2, page 525

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 :

 

« un calice en verre ou carchésium (1er siècle) » (au Musée Dauphinois n° 75.28.754).

« 6 phiales côtelées, deux fragments de phiales côtelées et deux autres fragments de phiale (1er siècle) » (au Musée Dauphinois n° 75.28.755 et 75.28.758 à 765)

« un fond de flacon » (au Musée Dauphinois n° 75.28.777)

« trois fragments de fonds de bouteilles à panse prismatique (au Musée Dauphinois n° 75.28.778 à 780)

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 82, 86, 98, 99 et 100

-       CAG 38/1 : page 93

 

4 – Fragments divers de verrerie :

 

« Des fragments de verrerie… un peu partout ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 : « quelques morceaux de verre… des fragments de verre ».

 

-       R. GIRARD : les remparts… op. cit. page 176

-       A. BOCQUET : de Cularo à Gratianopolis dans le Vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1968, page 256

 

Dans la zone funéraire de Saint Laurent : « des fragments de verrerie ».

 

-       GALLIA T XXII, 1964-2, page 526

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : trois fragments de verre incolore, deux fragments non décrits et un fragment de verre de couleur verdâtre (non conservés).

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 82 et 98

-       CAG 38/1 : page 93

 

Dans les fouilles de l’ancien évêché en 1992 : « des fragments de verre dans des sépultures de 5ème et 6ème siècles ».

 

-       la Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 209

 

 

CHAPITRE V – OBJETS EN FER

 

1 – Hipposandale ?

 

En contrebas de l’ancienne maison de Guy Pape, au bord de la voie romaine de Grenoble à Vienne, on aurait trouvé, dans des circonstances non précisées une hipposandale.

La découverte d’hipposandales (semelles de chevaux) aux abords des routes romaines fournit de précieuses données sur le ferrage antique. Presque tous les auteurs s’accordent en effet à reconnaître que les gallo romains ont ignoré (ou rejeté) la ferrure à clous pour les équidés, qui ne semble du reste faire son apparition en Europe qu’avec les carolingiens pour se généraliser ensuite au 11ème siècle.

Pour préserver le sabot – la plante des excoriations et la corne d’une excessive usure – on avait recours à la solea aujourd’hui dénommée « hipposandale ». Celle-ci était maintenue par des rabats sur l’avant, l’arrière et les cotés du sabot et assujettie par une lanière souple, sans doute en cuir.

Le nombre relativement élevé des hipposandales retrouvées montre qu’elles étaient d’usage courant et que les chevaux les recevaient sans doute à la fois à titre préventif comme à titre curatif.

Dans la proche région grenobloise, une hipposandale a été découverte en 1902 sur le coteau de Paviot à Voiron (conservée au Musée Dauphinois, n° 34-29-28).

 

-       L. JACQUOT : le fer de solipède du Mont Rachais à Grenoble, bulletin de la société préhistorique française, 6, 1909, pages 265 et 266

-       G. CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 44

-       G. COULOMB : les gallo romains, 1985, page 195

-       CAG 38/1 : page 171

 

2 – Objets divers en fer :

 

Dans les fouilles de la rue de la République en 1962 : « des clous forgés, une paire de ciseaux de force, un sabot de pieu en fer remonté d’une profondeur de 10 m à l’extérieur du rempart (trace d’emplacement d’un pont en bois ?) »  

 

-       A. BOCQUET : de Cularo à Gratianopolis, le Vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1968, page 258

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « deux fragments de faucille (au Musée Dauphinois, n° 75.28.792 et 793), deux anneaux (au Musée Dauphinois, n° 75.28.795 et 796), quatorze clous (au Musée Dauphinois, n° 75.28.800), une serpette d’élagueur (au Musée Dauphinois, n° 75.28.791).

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 86, 98 et 100

-       CAG 38/1 : page 92

 

Dans les fouilles de l’ancien palais épiscopal (campagne 1989-1990) : « un fer de hache (5ème ou 6ème siècles) ».

 

-       la Pierre et l’Ecrit, 1991, page 235

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique 1991, page 66

-       GALLIA Informations, 1996, page 106

 

Dans les fouilles du baptistère : « des clous en fer à tête concave ayant pu recevoir des pierres ou des émaux de couleur ».

 

3 – Objets indéterminés en fer :

 

« Avant 1880… 3 rue Montorge… un morceau de fer forgé ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

-       CAG 38/1 : page 92

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « deux objets indéterminés en fer » (au Musée Dauphinois, n° 75.28.798 et 799)

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. page 98

-       CAG 38/1 : page 92

 

CHAPITRE VI – OBJETS EN PIERRE

 

1 – Cadran solaire :

 

Trouvé lors de la démolition de la Porte Viennoise, ce cadran, monté sur un socle cubique, est un volume composé de deux demi cylindres dont la section longitudinale du premier est accolée à la section transversale du second. Ce dernier demi cylindre repose sur un socle par une génératrice et se trouve creusé d’un quartier de sphère qui porte les graduations et dans lequel était fixé un style disparu. Il est en très bon état de conservation (au Musée Dauphinois, n° 34-6410, visible dans le cloître).

 

-       J. J. A. PILOT : inscriptions gallo romaines de Grenoble, 1860, page 330

-       Collectif : trésors du Musée Dauphinois, 1968, n° 28, page 32

-       CAG 38/1 : page 92

 

Renseignements particuliers recueillis au Musée Dauphinois le 18 mars 1999.

 

2 – Autres objets en pierre :

 

Dans les fouilles de la rue de la République en 1962 on a découvert la moitié d’une meule dormante en pierre, d’un diamètre supérieur à 1 m dont l’usure attestait une longue utilisation.

 

-       A. BOCQUET : de Cularo… op. cit. page 258

 

« Des fragments de vases en pierre ollaire (serpentine)… en de nombreux points ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23

-       CAG 38/1 : page 92

 

« Remployé dans l’enceinte… une meule de moulin à bras ».

 

-       A. BLANCHET : les enceintes romaines de la Gaule, 1907, page 148

-       A. PRUDHOMME : Histoire de Grenoble, 1888, page 23

 

« Cippe gallo romain apparu en réemploi dans les fondations de l’aile ouest de l’ancien palais épiscopal lors des fouilles de 1991-1992 »

 

-       la Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 210

 

« Une meule dormante dans les sépultures vers le fossé de l’enceinte, place Notre Dame ».

 

-       F. BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, page 117

 

Visibles en réemploi de l’enceinte romaine place Notre Dame (salle du baptistère du Musée de l’ancien évêché) : blocs taillés, bases de colonnes, grande colonne en cinq fragments, fragments de chapiteau carré (référencés sur site 89.53.10, 89.55.5, 89.55.11,1 à 11,4).

 

CHAPITRE VII – OBJETS EN MARBRE

 

Inscription à Quintus Citius Mansuetus sur plaque de marbre (supra, 1ère partie, chapitre V, inscription n° 81).

 

Inscription à Jupiter sur marbre blanc découverte en 1895, 1 rue Hache (supra, 1ère partie, chapitre V, inscription n° 3)

 

4 inscriptions paléochrétiennes sur marbre (supra, 1ère partie, chapitre V, inscriptions n° 2, 4, 6 et 8).

 

Buste d’enfant et fragment de jambe en marbre blanc découverts en 1895, 1 rue Hache (supra, chapitre II).

 

Fragment de torse en marbre blanc découvert en 1863 sous la cathédrale Notre Dame (supra, chapitre II).

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle lors des fouilles d’H. Müller de 1909 à 1913 : « des fragments de marbre polychrome » (supra, 2ème partie, chapitre XVI).

 

Sous un immeuble de la rue du Lycée en 1909 : « des fragments de corniche en marbre blanc » (au Musée Dauphinois, n° 34.27.87)

 

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. page 11

 

Remployé dans l’enceinte du bas empire : « un bloc de marbre poli ».

 

-       A. PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, page 23

-       A. BLANCHET : les enceintes romaines de la Gaule, 1907, page 148

 

Dans la nécropole du chemin de la Viotte à la Tronche : « une urne et un tombeau en marbre blanc » (supra, 2ème partie, chapitre XIX).

 

En un lieu non précisé : « quatre fragments de marbre vert »/

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26

 

Dans les fouilles du baptistère : « une cuve octogonale plaquée de marbre blanc ».

 

-       la Pierre et l’Ecrit, 1993-1994, page 211

 

CHAPITRE VIII – OBJETS EN BOIS

 

En 1962, lors des fouilles du prolongement de la rue de la République on a découvert en certains points à la base de l’enceinte des pieux en bois espacés de 40 à 50 cm, longs de 40 à 70 cm pour un diamètre de 12 à 18 cm ayant servi de fondation. En d’autres points, des longrines reposaient sur des pieux.

 

-       GALLIA, T XXII-2, 1964, page 522

 

En 1974, lors des fouilles du parking de la République, on a découvert dans un puits :

 

Ø  un petit bol tourné en buis (au Musée Dauphinois, n° 75.28.785),

Ø  un peigne à deux rangées de dents (au Musée Dauphinois, n° 75.28.786),

Ø  un axe de bobine de fil tourné (au Musée Dauphinois, n° 75.28.787),

Ø  une baratte ( ?) à cinq branches rayonnantes (au Musée Dauphinois, n° 75.28.789),

Ø  un grain d’enfilage (au Musée Dauphinois, n° 75.28.788),

Ø  un tonnelet présentant un graphite illisible (au Musée Dauphinois, n° 75.28.790)

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. page 86

-       CAG 38/1 : page 92

 

Dans les fouilles du baptistère : « un objet en bois (reliquaire ? coffret ?) revêtu de plaques sculptées en ivoire et en os.

 

-       la Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 212

 

A la base de l’enceinte du bas empire vers la cathédrale : « 43 pieux de chêne de 4 à 12 cm de diamètre et 4 pieux de 20 cm de diamètre ».

 

La dendrochronologie et le radiocarbone indiquent un abattage des arbres vers 146 de notre ère, ce qui est incohérent avec la datation de l’enceinte (supra, 2ème partie).

 

-       GALLIA Informations, 1996, page 105

-       F. BAUCHERON et alii, op. cit. page 54

 

Trois de ces pieux sont exposés au Musée de l’ancien évêché (2ème salle d’accès au baptistère).

 

CHAPITRE IX – OBJETS EN CUIVRE

 

Un simpulum découvert rue Carnot à une date non précisée.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 27

-       CAG 38/1 : pages 70 et 92

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal, un fragment en cuivre de polycandelon (5ème siècle ?), lustre portant plusieurs unités d’éclairage. Visible au Musée de l’ancien évêché (salle du baptistère).

 

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. page 102

 

CHAPITRE X – TABLETTERIE

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle, du coté de la rue de la République et dans des circonstances non précisées, on a découvert « des aiguilles et des épingles en os ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

-       M. RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5

-       CAG 38/1 : pages 80 et 92

 

Place Sainte Claire en 1895, on a découvert un os gravé (aiguille à chas de couture) : exposé au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage).

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal, place Notre Dame : « plusieurs épingles ou aiguilles en os du 1er siècle), élément de tabletterie en ivoire dont le décor représente une corbeille d’où s’échappe une grappe de raisin (3ème, 4ème siècles) et « une soixantaine d’éléments en os, ivoire en andouiller… tous présentant des décors d’ocelles et de scènes figurées notamment bibliques… ayant pu appartenir à un objet lié à la liturgie du baptême : plat de reliure, coffret, reliquaire ( ?) (4ème, 5ème siècles). Visibles au Musée de l’ancien évêché (salle du baptistère).

 

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1992, page 82

-       La Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 212 et 1993-1994, page 210

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. pages 34 et 127

 

Dans les fouilles des 4, 6 et 8 rue Saint Laurent en 1983 : « un peigne décoré en os » (fin du 4ème siècle). Au Musée Dauphinois, n° 88.12.150.

 

Des peignes semblables sont connus en Aquitaine, notamment dans les fouilles de Saint Servin à Bordeaux.

 

-       GALLIA, T 29, 1971-1972, pages 333 et 336

-       R. COLARDELLE : Grenoble aux premiers temps chrétiens , GAF n° 9, 1986, pages 27 et 30

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier, archéologie funéraire dans les Alpes, du paganisme gallo romain au christianisme médiéval, 1995, n° 22

 

CHAPITRE XI – OBJETS EN BRONZE

 

1 – Fibules :

 

Rue du Président Carnot on a découvert en 1895 un bouton conique et cinq fibules en bronze qu’H. Müller avait datés du 3ème siècle avant notre ère, datation ramenée par B. Dangréaux pour la plus ancienne (fibule n° 6 de la classification de Müller) au 1er siècle avant notre ère, pour la fibule n° 2 de la même classification à l’époque augustéenne et pour les fibules 3, 4 et 5 du 1er siècle de notre ère.

Ces fibules (Musée Dauphinois n° 34-5609 à 5612, dont l’une semble perdue) sont exposées au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage).

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 8 et 22 et figures n° 2 à 6

-       Collectif : trésors du Musée Dauphinois, 1968, n° 29, pages 32 et 33

-       M. RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5

-       V. CHOMEL (direction) : Histoire de Grenoble, 1986, page 25

-       B. DANGREAUX : les origines… op. cit. page 10

-       CAG 38/1 : page 92

 

A la Tronche, dans les fouilles de ka Villa Belledonne : « un fragment de fibule en bronze des 3ème, 4ème siècles.

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947, pages 6 et 11

 

2 – Statues et statuettes :

 

Statue en bronze de Mars et de Saturne (supra, chapitre II)

Statuette de Jupiter découverte place Jean Achard (supra, chapitre II)

Statuette de Mercure découverte dans les fouilles du groupe épiscopal (supra, chapitre II).

 

3 – Autres objets en bronze :

 

En 1906, 15 et 17 Grande Rue : « un style et un petit bracelet en bronze »

 

- H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930 , pages 12 et 29

- CAG 38/1 : pages 78 et 92

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle à une date non précisée : « des dés en bronze, des styles en bronze, des aiguilles et des épingles en bronze ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

-       M. RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 19169, page 5

-       CAG 38/1 : pages 80 et 92

 

En 1906, « sous une voûte en pierre de taille, sans doute romaine » et en un lieu mal précisé (4 rue Lafayette ou 11 rue des Clercs) : « une clochette en bronze ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 29

-       CAG 38/1 : pages 78 et 92

 

A une date non précisée « sous le palais de Justice » : « un bouton en bronze » dans lequel H. Müller voyait « en raison de son allure tellement ancienne… un vestige des 5ème ou 6ème siècles avant notre ère », datation reprise fautivement dans V. Chomel (Histoire de Grenoble) (supra, objets indéterminés d’époque protohistorique). Plus raisonnablement, cet objet doit être attribué à la période gallo romaine.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 5.1

-       B. DANGREAUX : les origines… op. cit. page 10

-       CAG 38/1 : page 92

 

A une date non précisée, 2 rue Président Carnot : « un style en bronze ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 31

-       CAG 38/1 : pages 79 et 92

 

A une date non précisée, rue du Président Carnot : « une lampe en bronze ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 6.2

-       CAG 38/1 : page 92

 

Dans les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche en 1947 : « cinq bracelets en bronze… dont quatre ouverts et un fermés », datés des 3ème et 4ème siècles.

 

« Une bague en bronze… qui tenait encore à la phalange qui la portait ; le chaton en bronze représente une lièvre ou un lapin en action de course, surmonté d’un rameau à quatre feuilles ».

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947, pages 6 et 9 à 11

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle (fouilles de 1909 à 1913) : « un anneau en bronze dont le chaton est gravé d’un décor figurant un lapin, encore accompagné de la phalange qu’il ornait » (M. D. n° 34-2830, 1 et 2).

 

La cuirasse protohistorique en bronze et poignée d’épée à antennes également en bronze (supra, chapitre I).

 

La plaque en bronze avec inscription à Maïa (supra, 1ère partie, chapitre V, inscription n° 5).

Le « toit en tuiles de bronze » du sanctuaire à Mars et à Saturne offert par D. Decmanius Caper (supra, 2ème partie, chapitre X).

 

Agrafe de linceul, à double crochet (4ème, 7ème siècles) découverte dans la nécropole Saint Laurent.

 

-       R. COLARDELLE : Grenoble aux premiers temps chrétiens, GAF n° 9, 1986, page 30

 

Deux spatules à fard, en bronze moulé, vraisemblablement utilisées pour préparer des fards de maquillage, provenant de la place Sainte Claire et de rue Président Carnot.

Ces deux spatules (collection Musée Dauphinois) sont aujourd’hui exposées au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage).

 

CHAPITRE XII – OBJETS EN CERAMIQUE

 

1 – Céramique protohistorique :

 

Selon H. Müller, les nombreux terrassements effectués durant la guerre de 1914 – 1918 sur la plate forme de la Bastille en vue d’exercer les mobilisés, lui auraient permis de recueillir « de rares débris céramiques de l’âge du Fer ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 4 et 5

-       R. P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25

-       A. BOCQUET : l’Isère pré et protohistorique, 1969, page 99

 

A la Tronche, au lieudit « Pré Marguin », en mars 1911, on a découvert avec un trésor de monnaies d’argent, des céramiques hallstattiennes et laténiennes (et selon A. Bocquet, du chalcolithique et de l’âge du bronze).

 

-       H. MULLER : un petit trésor de monnaies gauloises associées à quelques oboles marseillaises de la Tronche, BSDEA, 20, 1919, pages 144 à 152 et les monnaies de la Tronche, Rhodania, 1920, page 94

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 151

-       CAG 38/1 : page 169

-       A. BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, op. cit. page 125

 

Sur l’îlot de l’ancienne halle, entre 1909 et 1913, « des céramiques de la Tène finale ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain, nouvelles données de topographie historique, les fouilles de H. Müller sur l’îlot de l’ancienne halle, Art et Archéologie en Rhône Alpes, 5, 1989, pages 3 et ss

-       CAG 38/1 : page 80

 

« A Grenoble », sans date ni lieu précis, « de la céramique d’Italie et du Midi de la France du second âge du Fer».

 

-       A. BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer… op. cit. pages 100 et 151

-       CAG 38/1 : page 94

 

Toujours à Grenoble, sans lieu ni date, « des débris céramiques du 3ème siècle avant J. C. ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 8

 

Dans les fondations de la banque Charpenay, 26 rue du Lycée, à une date non précisée, « des débris céramiques gaulois ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 21

 

Sur le sommet du Mont Rachais, de la poterie grossière dont un rebord de très grand vase en pâte grossière rougeâtre avec amorce de marli, décoré d’impressions digitales, du bronze final.

 

-       A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. pages 324 et 325

 

A la Buisserate (station de surface de « Chez Ginet » : un fragment de fusaïole en céramique, des fragments de trois coupelles en pâte fine, cannelées, un fragment d’un grand plat à l’intérieur lissé, une assiette à énorme marli éversé, décoré extérieurement au doigt (cette ornementation digitale en nappe est d’une originalité jamais retrouvée dans la région, à part une grande urne des Vouillants), les parties supérieures de trois panses cannelées horizontalement en pâte fine, un tesson de coupe à pâte anguleuse, un grand plat à l’extérieur facetté et lustré dont l’intérieur est décoré d’impressions digitales, un tesson de coupe lustrée noire, des fragments d’un grand plat et un tesson de coupe à bord droit facetté (dépôt à l’Institut Dolomieu de Grenoble).

 

2 – la céramique commune :

 

La plus grande partie de la céramique gallo romaine est constituée de productions tournées, réalisées dans des pâtes bien cuites de couleur noire, grise, jaune, blanche et rouge.

 

La couleur de la pâte et sa texture sont souvent fonction des formes, comme en témoignent par exemple les cruches et les mortiers essentiellement réalisés dans une gamme claire (blanche à jaune).

 

On examinera successivement :

 

-       la céramique commune claire,

-       la céramique commune sombre. 

 

a)    la céramique commune claire :

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle : « de la céramique claire ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22

-       CAG 38/1 : page 81

 

Dans les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche, en 1947 : « des vases dont deux en bon état et deux écuelles ».

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947, pages 6 à 8

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République, en 1962 (dans les fossés extérieurs des remparts) : « un fragment de vase en poterie rose ».

 

-       R. GIRARD : les remparts gallo romains de Grenoble et le prolongement de la rue de la République, SDEA, 38ème année, 1962, page 176

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 :

 

Ø  11 cruches (M. D. n° 75.28.449 à 452, 454 à 456, 459, 460, 462 et 463),

Ø  6 pichets (M. D. n° 75.28.443 à 448),

Ø  6 pots ovoïdes (M. D. n° 75.28.435, 436, 439 à 442),

Ø  4 assiettes (M. D. n° 75.28.424, 464 à 466),

Ø  1 bord d’assiette (M. D. n° 75.28.469),

Ø  7 fonds d’assiettes (M. D. n° 75.28.652 à 656),

Ø  2 coupelles (M. D. n° 75.28.468 et 470)

Et 1124 tessons en trois lots (266 tessons dont 2 bords, 10 anses, 13 fonds), 9 tessons particuliers, 849 tessons divers).

 

-       B. DANGREAUX : recherches sur les origines de Grenoble d’après l’étude du mobilier archéologique : la fouille du parking Lafayette, GALLIA, T 46, 1989, pages 98 à 100

 

Dans les fouilles du site funéraire Saint Laurent en 1968 : « un case funéraire du 5ème siècle… » (M. D. n° 88.12.497).

 

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier… 1995, n° 27

 

b)   la céramique commune sombre :

 

Dans les fondations du Palais de Justice, sans précision de lieu ou de date, « un petit vase en céramique sombre ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 6 et figure 9

-       CAG 38/1 : page 95

 

Rue de la République, sans autres précisions, « un gobelet et un vase ovoïde en céramique commune sombre ».

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 6 et figures 8 et 10

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 (dépotoir vers la « Tour A ») : « des coupelles en pâte tendre de couleur bistre… des fragments de céramique et des fonds de céramique à pâte grise ».

 

-       Actes du 89ème congrès national des sociétés savantes, 1964, Lyon, page 111

-       GALLIA XII, fascicule 2, 1964, page 525

 

Dans les fossés extérieurs des remparts : « un bord de vase en poterie grise ».

 

-       R. GIRARD : les remparts gallo romains de Grenoble et le prolongement de la rue de la République, BSDEA, 38ème année, 1962, page 176

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 :

 

Ø  17 pots ovoïdes (M. D. n° 75.28.214, 215, 217, 219, 220, 225, 228 et 231 à 239

Ø  23 assiettes (dont 15 au M. D. n° 75.28.255, 256, 257, 259, 260 à 266, 268, 271 et 273

Ø  1 bord d’assiette à paroi oblique (M. D. n° 75.28.469)

Ø  3 pichets (M. D. n° 75.28.277 à 279)

Ø  2 cruches (M. D. n° 75.28.275 et 276)

Ø  5 couvercles (M. D. n° 75.28.280 à 282, 286 et 298) et 6 fragments de couvercles

Ø  4 fragments de vases (M. D. n° 75.28.323 à 325 et 328)

Ø  1 bouton de couvercle (M. D. n° 75.28.299)

Ø  2 coupes à lèvres débordantes (M. D. n° 75.28.247 et 248)

Ø  2 fragments de panse (M. D. n° 75.28.326 et 327)

Ø  580 divers (et non 552 comme mentionnés dans la CAG) dont 53 tessons de céramique non tournée.

 

-       B. DANGREAUX : recherches sur les origines de Grenoble d’après l’étude du mobilier archéologique, la fouille du parking Lafayette, GALLIA T 46, 1989, pages 98 à 100

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal : « 5 vases modèles réduits… de la céramique commune sombre, noie ou rouge de tradition tardive, 3ème et 4ème siècles »

 

-       F. BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, pages 32, 36 et 54

 

3 – Céramique à vernis noir :

 

A deux reprises, H. Müller signale des fragments de céramique à vernis noir dont l’un a été découvert en 1926 dans les travaux de l’hôtel de ville (jardin de ville) et qui pouvait être d’origine campanienne.  

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23

-       CAG 38/1 : page 94

Dans les fouilles du prolongement de la République en 1962 : « des fragments de panses et fonds de plat en poterie noire ».

 

-       R. GIRARD : les remparts… op. cit. page 176

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « un tesson de céramique à vernis noir »

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. page 99

-       CAG 38/1 : page 94

 

4 – Céramique à parois fines :

 

Cette dénomination recouvre une catégorie de céramiques dont les limites ne sont pas toujours bien nettes car elle s’apparente tantôt à de la céramique commune et tantôt à de la sigillée.

 

Il s’agit d’un ensemble de céramiques, bols ou gobelets, de petite taille, lisses ou décorées, à paroi mince, recouverte ou non d’un engobe de couleur orange le plus souvent et plus ou moins brillantes.

 

Les assiettes et les plats sont absents de cette gamme typologique. L’essentiel de cette production date du 1er siècle de notre ère et provient du sud de la Gaule (Graufesenque, Montans…) mais une production locale est également connue à Aoste (Isère).

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « un fragment de bol hémisphérique sablé (M. D. n° 75.28.663) et « sept tessons.

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 98 et 99

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles du palais épiscopal : « trois fragments de coupe à paroi fine, décorée, du milieu du 1er siècle et un fond de céramique orangée avec estampille SEVERIANI

 

F. BAUCHERON et alii : op. cit. pages 32 et 65

 

Ces fragments sont actuellement exposés au Musée de l’Ancien Evêché (salle du baptistère).

 

5 – Céramique peinte :

 

Elle est présente sous des formes multiples durant toute la période gallo romaine. Une grande production est connue à Lezoux à l’époque Tibérienne mais également à Roanne. 

 

Dans les fouilles du parking Lafayette, en 1974 : « trois bols de type Roanne » (M. D. n° 75.28.657, 658 et 659) et un fond en céramique peinte (M. D. n° 75.28.661).

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. page 98

-       CAG 38/1 : pages 94 et 95

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal : « de la céramique peinte à décor d’échelles rouge et blanc du 1er siècle de notre ère ».

 

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. page 29

 

6 – Céramique Allobroge :

 

Il s’agit d’une céramique commune d’usage domestique, de couleur grise ou noire.

Sa fabrication régionale lui a valu son appellation mais sa grande originalité est d’avoir toujours une marque de fabrique de forme exclusivement circulaire, toujours située à l’extérieur du fond.

C’est en 1879 que cette appellation éponyme fut proposée par Gabriel de Mortillet, préhistorien et archéologue grenoblois, après qu’il ait constaté que ce type de céramique n’était pratiquement trouvé que sur le territoire de l’ancienne civitas des Allobroges.

Une centaine de fabricants de céramique allobroge sont aujourd’hui connus, les centres principaux de production étant vraisemblablement situés à Vienne, à Aoste et à Bourgoin.

 

Sur ce point, voir notamment :

 

-       G. de MORTILLET : les potiers allobroges ou les méthodes des sciences naturelles appliquées à l’archéologie, 1879, pages 22 à 37

-       J. ROUGIER : Aoste la Romaine, 1988, pages 231 à 257 et 346

-       A. PELLETIER et alii : Histoire et Archéologie de la France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 41

 

  1. Dangréaux et J. P. Jospin ont recensé, il y a quelques années, la céramique allobroge du Musée Dauphinois.

 

-       B. DANGREAUX et J. P. JOSPIN : la céramique allobroge du Musée Dauphinois de Grenoble, actes du congrès de la SFECAG, Toulouse, 1986, pages 145 à 156

 

H. Müller indique avoir trouvé ce type de céramique « en de nombreux points de la ville », notamment « un fond de vase avec estampille GPPF », « un fond de vase estampillé SECTVS » (marque connue à Aoste), « un fragment estampillé PRISCVS » (estampilles similaires à Bourgoin et à Meyzieu).

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 21 et 22

-       CAG 38/1 : page 94

 

Dans les fouilles du prolongement de la République en 1962, selon A. Bocquet « le dégagement des superstructures a permis de récupérer… quelques tessons estampillés SEVVO ».

Sans doute s’agit-il des fragments conservés au Musée Dauphinois : un fond de plat marqué SEVVO (M. D. n° 63.13.5), un fond de plat marqué SEVV(O) (F)IT (M. D. n° 63.13.6), un fond de vase marqué … VVVO (M. D. n° 63.13.7), un autre fond de vase marqué SEV… (M. D. n° 63.13.8).

 

SEVVO est le plus important des potiers allobroges. Si l’on en juge par le nombre d’estampilles retrouvées, son officine était peut être située à Vienne comme le pense A. Pelletier.

 

-       A. BOCQUET : de Cularo à Gratianopolis, 4 siècles d’histoire, le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, 1968, T 2, page 257

-       A. PELLETIER : Vienne antique, 1982, pages 316 et 317

 

Des mêmes fouilles et entrés dans les collections du Musée Dauphinois : un vase marqué (CATV)LUS (M. D. n° 63.13.1), un fond de plat marqué LVCI(VS) FEC(IT) (M. D. n° 63.13.2), un autre fond de plat marqué (LV)CIV(S) (M. D. n° 63.13.3), un vase marqué M…. (F)ECIT (M. D. n° 63.13.4), encore un autre fond de plat marqué … VS (M. D. n° 63.13.9), un vase marqué … SC… (M. n° 63.13.11), un fond de plat avec deux lettres fragmentaires (M. D. n° 63.13.12), un fond de vase avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 63.13.13), un fond de plat avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 63.13.14), un plat avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 64.9.1), un fond de vase avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 6.13.16).

 

-       B. DANGREAUX et J. P. JOSPIN : op. cit

-       CAG 38/1 : pages 79 et 94

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : un vase caréné signé LVCIVS (M. D. n° 75.28.431), un vase ovoïde signé NOSTER F(ECIT) (M. D. n° 75.28.432), un fond de vase signé SVARAD OF(FICINA) ou SVARO F(ECIT) (M. D. n° 75.28.433), un fond de plat avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 75.28.434), trois fonds de vases allobroges (M. D. n° 75.28.431 à 433).

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 86 et 98

-       CAG 38/1 : page 94

 

Si la marque NOSTER est particulièrement bien connue (notamment à Aoste où était sans doute installée l’officine), les deux autres marques sont plus difficiles à appréhender.

 

Dans les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche en 1947 : des vases et des fragments de vase de type allobroge »

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit, 1947, pages 6 à 8

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal : « de la céramique allobroge »

 

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. page 64

 

7 – Céramique sigillée :

 

Le terme vient de sigillum le sceau, car le potier utilisait des poinçons pour orner et pour signer ce type de céramique.

C’est avant tout une vaisselle de table : assiettes, gobelets, coupelles, grandes coupes…

La typologie, véritable langage descriptif, est particulièrement bien adaptée à la sigillée en raison de la standardisation de celle-ci.

 

Dès 1895, Hans Dragendroff publie dans les « Bonner Jahrbücher », 55 formes de sigillées arétines et provinciales dont les numéros sont toujours utilisés aujourd’hui (Drag….).

Joseph Déchelette compléta la liste de quelques formes décorées (56 à 78) et Walters de trois formes lisses (79 à 81).

D’autres chercheurs, notamment Ritterling, proposèrent des typologies avec une numérotation différente (RITT…) mais l’usage n’a conservé que les formes nouvelles par rapport à la classification de Dragendorff.

 

Dans les fouilles de 1889 au Palais de Justice : « une coupe en sigillée »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure n° 6.6

-       CAG 38/1 : page 94

 

Place d’Agier, à une date non précisée, « plusieurs fragments de sigillée »

 

-       A. de MONTJOYE : documents… op. cit. page 16

 

A une date non précisée, « dans les fondations de la pharmacie 1 rue Sainte Claire » (aujourd’hui rue Pierre Duclot), H. Müller a observé « des débris d’assiette en pesudosamien ornés de palmettes imprimées en creux » qu’il datait « du 2ème au 4ème siècle de notre ère ». Eu égard à la description, on aurait tendance à y voir de la sigillée arétine.

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 8

-       M. RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5

-       CAG 38/1 : page 78

 

Place de Gordes, en avril 1914, à l’occasion du creusement d’une tranchée du tout à l’égout, avaient été trouvés « quelques fragments céramiques ». En 1936, au même endroit ( ?), J. Flandrin découvrait un tesson de sigillée estampillé PACAT, sans doute PACATIVS de Lezoux (1ère moitié du 2ème siècle).

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 30

-       J. FLANDRIN : découvertes archéologiques place de Gordes à Grenoble, BSDEA, 29, 1936, pages 55 et 56

-       CAG 38/1 : page 78

 

D’un lieu et à une date non précisés, un fond de céramique estampillé O PASSIEN attribuable à l’officine PASSIENVS connue à la Graufesenque durant la période Néron – Vespasien (M. D. n° 34.23.23).

 

-       B. DANGREAUX : les origines… op. cit. page 14

Provenant de l’îlot de l’ancienne halle : « de la sigillée tardive »

 

-       CAG 38/1 : page 81

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 : « des fragments et tessons de sigillée dont certains avec graffiti et marque CRVCV »

 

-       Actes de 89ème congrès… op. cit. page 111

-       GALLIA, 1964-2, page 525

-       A. BOCQUET : de Cularo à …. Op. cit. pages 256 et 257

-       R. GIRARD : les remparts… op. cit. page 176

-       CAG 38/1 : pages 79 et 94

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : 4 Drag 4/22 (M. D. n° 75.28.67 à 70), 2 Drag 15 (M. D. n° 75.28.26 et 28), 7 Drag 15/17 (M. D. n° 75.28.44 à 50), 5 Drag 18/31 (M. D. n° 75.28.57 à 61), 2 Drag 24/25 (M. D. n° 75.28.24 et 25), 5 Drag 27 en sic fragments (M. D. n° 75.28.124 à 130, 132 et 133) et 1 Drag 29 avec estampille MELVVS FECIT (perdu), 3 Drag 30 (M. D. n° 75.28.143, 144 et 145), 6 Drag 33 (M. D. n° 75.28.36 à 40 et 43), 8 Drag 35 (M. D. n° 75.28.82 à 89), 3 Drag 35 (M. D. n° 75.28.102 à 104), 4 Drag 35 (M. D. n° 75.28.96 à 99), 2 Drag 36 (M. D. n° 75.28.100 et 101), 1 Drag 36 (M. D. n° 75.28.95), 15 Drag 37 en 30 fragments (M. D. n° 75.28.148 à 177), 1 Drag 38 estampillé LOLLI.M (LOLLIVS, potier de Lezoux), (M. D. n° 75.28.123), 3 Ritt 9 (M. D. n° 75.28.30 à 32), 1 Ritt 9 (ou Drag 4/22) (M. D. n° 75.28.204), 2 Ritt 12 (M. D. n° 75.28.77 et 78), 1 Ritt 14a (M. D. n° 75.28.80), 1 Ritt 14b (M. D. n° 75.28.81), divers fragments de typologie spéciales (Curle, Hermet, Goudineau) (M. D. n° 75.28.116 à 120 et 75.28.1), 3 fonds de grands plats (M. D. n° 75.28.206 à 208), 1 fond estampillé JPR (M. D. n° 75.28.202), 1 fond en céramique (M. D. n° 7.28.194) ainsi que deux formes indéterminées (M. D. n° 75.28.198 et 199), 2 tessons italiques et 75 tessons des ateliers de Gaule du sud.

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 98 à 100

-       CAG 38/1 : page 94

 

Dans les informations archéologiques du GALLIA, 33, 1975 (page 539), S. Lancel mentionne en outre « 2 fonds de vases Drag 29 dont l’un portant l’estampille MELVS FECI(T).

 

Enfin, le Musée Dauphinois conserve deux autres fragments de sigillée estampillés, entrés lointainement dans les collections : « MARTIALIS F(ECIT) » (non identifié lors du contrôle effectué en 1999) et « COBNERTI M (M. D. n° D 67.3.546) et une estampille « FES » serait dans une collection particulière.

 

-       CIL XII, n° 5686-549

-       CAG 38/1 : page 94

 

A la Tronche, dans les fouilles de la Villa Belledonne en 1947 : « de la céramique en terre rougeâtre très fine »

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947, pages 6 et 7

Dans l’îlot de l’ancienne halle (fouilles 1909-1913) : « un dépotoir de sigillées »

 

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. page 12

 

Sur le site funéraire de Saint Laurent, lors de campagne de fouilles 1994 : « dans une tombe en coffrage de bois… quelques tessons de céramique sigillée ».

 

-       La Pierre et l’Ecrit , chronique des fouilles, 1994-1995, page 241

 

Lors des fouilles du groupe épiscopal :

 

-       des imitations de sigillée d’Italie du Nord, antérieures à 40 de notre ère,

-       des fragments d’assiette en sigillée (Drag 15/17) et des fragments de bols en sigillée (Drag 35 et 37),

-       une assiette en sigillée (Drag 18/31),

-       de nombreux fragments, notamment de type Drag 24 et 29 et Ritterling 9

-       150 tessons de sigillée de Gaule du sud

 

Quelques uns de ces fragments céramiques sont exposés au Musée de l’Ancien Evêché.

 

F. BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, pages 29, 31, 32 et 33

 

Provenant de la place Saint André, une tasse à deux anses avec décor de feuilles d’eau, céramique sigillée de couleur rouge brique (inédit). Exposée au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage).

 

8 – céramique dite paléochrétienne ou « DSP » (dérivée des sigillées paléochrétiennes)

 

Ce type de céramique est très peu rencontré à Grenoble comme d’ailleurs dans la région grenobloise où seules quelques céramiques de ce type ont été découvertes à Voiron (Sermorens) et à Claix (Val d’Allières)

 

Il s’agit de sigillée de couleur grise.

 

Sur le site funéraire de Saint Laurent : « des céramiques paléochrétiennes (5ème, 7ème siècles)

 

-       La Pierre et l’Ecrit, chronique des fouilles, 1991, page 238

 

Sur le site du groupe cathédral « plusieurs tessons de DSP »

 

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique 1991, pages 66 et 67 et 1992, page 80

-       GALLIA Informations, 1996, page 106

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. pages 65 et 117

 

9 – Céramiques indéterminées

 

En raison de l’absence de précision suffisante d’un certain nombre de découvertes mentionnant des céramiques, celles-ci n’ont pu être classées en fonction de la typologie très générale retenue ci avant. Il importe néanmoins de les mentionner.

 

A l’angle des rues Expilly et Vicat, dans d’importantes substructions : « une grande quantité de céramiques romaines »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 21

-       CAG 38/1 : page 80

 

En 1906, dans la cour des immeubles 15 et 17 Grande Rue : de nombreux fragments céramiques »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 12

 

A des dates non précisées : rue Philis de la Charce et rue Barnave : « des fragments de poteries » ; sous le monument du Centenaire place Notre Dame : « de nombreux débris céramiques ».

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 21 et 28

 

A l’extérieur de l’enceinte romaine, rue de la République (fouilles de 1962) : « de la céramique indigène »

 

-       Actes du 89ème congrès des sociétés savantes, 1964, page 110

-       GALLIA, XXII-2, 1964, page 525

 

Dans la zone funéraire de Saint Laurent : « des tessons de poterie gallo romaine »

 

-       GALLIA : op. cit. page 526

 

15 Grande Rue, à l’occasion de travaux dans le sous sol d’un magasin et lors d’une fouille de sauvetage en 1977 : « un abondant matériel céramique » (non répertorié)

 

-       A. de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 78

 

10 – Médaillons d’applique

 

Cette catégorie concerne des vases de formes variées (sept types ont été recensés) sur les flancs desquels on plaquait un médaillon moulé séparément et portant un décor.

L’idée d’orner des vases en terre cuite avec des médaillons d’applique avant cuisson sur leur panse encore fraîche procède certainement du dessein d’obtenir, à dépense réduite, une décoration de choix.

Même si d’autres centres ont existé dans le Centre et dans l’est de la Gaule, la principale zone de production de ces vases est à situer en moyenne vallée du Rhône du 2ème au 4ème siècles : régions de Lyon et de Vienne.

Les informations sur la vie antique dans ces deux cités que procurent ces œuvres, notamment en matière de spectacles publics, sont la principale source de l’intérêt qu’il faut leur porter (sur les médaillons d’applique, voir notamment A. Audin et H. Vertet, les médaillons d’applique, les dossiers de l’archéologie n° 9, mars avril 1975, pages 104 à 110).

 

Un seul de ces médaillons semble avoir été découvert à Grenoble en un lieu et à une date non précisés. Il est brisé en deux fragments, en terre rose, entièrement érodés (M. D. n° 67.3.570 et 571).

 

Le médaillon figure trois personnages, de face, dans lesquels ont peut voir un aurige, un acteur et un gladiateur. Mais A. Audin a une autre interprétation et y voit, au centre, un togatus le bras droit abandonné le long du corps, le gauche tenant haut un objet de forme peu distincte. Il tourne le visage vers le personnage de gauche qui le regarde également. Le troisième personnage, à droite, est un gladiateur portant épée et bouclier. L’acteur essentiel est celui de gauche : il n’est pas douteux, selon A. Audin, qu’il s’agisse d’un gladiateur et très probablement même d’un rétiaire.

 

Bien qu’il s’agisse très vraisemblablement de scènes se rapportant aux spectacles de Vienne ou de Lyon, on peut néanmoins s’interroger sur l’éventualité qu’elles aient pu concerner Grenoble (supra, 2ème partie, chapitre IX).

 

Sur le coté du médaillon, on peut lire l’inscription : « SCORPIANVS LAVS/V » : « gloire à Scorpianus, cinq victoires » ?

 

Est-ce le nom de l’aurige ou du gladiateur ?

 

Pour sa part, A. Desbat voit dans cette figuration un aurige, un gladiateur et un acteur associés dans leur triomphe. Selon lui, le nom est celui de l’aurige.

 

On notera qu’un médaillon identique est connu à Martigues.

 

-       A. AUDIN : Revue archéologique de l’est et du centre est, T 24, 1973, pages 145 à 147

-       L’année épigraphique, 1973, n° 330

-       A. DESBAT et alii : vases à médaillons inédits de Lyon et de Martigues, RAN, T 16, 1983, pages 395 et ss

-       A. DESBAT : les représentations du cirque dans les céramiques, le cirque et les courses de chars, Lattes, 1990, page 78

-       CAG 38/1 : page 233

 

11 – Amphores et dolia

 

En 1809, rue Bayard, lors de la construction d’une maison : « une amphore… »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 31

-       A. de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 16

-       CAG 38/1 : page 95

 

En 1889, à l’angle de la rue Guy Pape et du quai Stéphane Jay : « une grande quantité d’amphores brisées » (sur l’hypothèse d’un port antique dans les parages, infra 2ème partie, chapitre IV)

 

-       H. MULLER : op. cit. page 12

 

Entre 1914 et 1918 sur la plate forme de la Bastille : « quelques morceaux d’amphores »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 5

-       R. P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25

 

Entre 1909 et 1913 dans les fouilles de l’ancienne halle : « des fragments d’amphores… ayant servi de vide sanitaire à une construction », « des amphores de type Dressel 1 A », « un lit d’amphores posé à plat »

 

De ce site, sont conservées au Musée Dauphinois quatre amphores (dont deux enterrées) : n° 34-376, 34-384, 1 et 2 et n° 87.62.2 (donnée par les descendants du Dr Flandrin)

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 22, 27 et 29 et figure 8

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. pages 8, 10 et 11

-       CAG 38/1 : page 80

 

« De nombreux fragments tout au long de la Grande Rue »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 29

-       CAG 38/1 : pages 78 et 95

 

« Dans les fondations de l’hôpital (à la Tronche), à 3,50 m de profondeur… des débris d’amphores »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 32

-       CAG 38/1 : page 170

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 (dans le dépotoir de la « Tour A ») : « des fragments d’amphores, fonds, panses, cols et anses… dont 2 signés VIO et Los »

 

-       Actes du 89ème congrès, op. cit. page 111

-       GALLIA, XXII-2, 1964, page 525

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 :

 

-       8 dolia (M. D. n° 75.28.666 à 673)

-       2 fragments de col d’amphores (M. D. n° 75.28.676 et 686)

-       1 fragment d’anse d’amphore de type Dressel 20 (M. D. n° 75.28.691)

-       1 amphore de type Beltran IIa (M. D. n° 75.28.675)

-       1 anse d’amphore de type Dressel 20 estampillée PIR PO (M. D. n° 75.28.690)

-       2 aphoristiques (M. D. n° 75.28.693 et 694)

-       9 amphorettes à pâte bistre (découvertes dans le puits) (M. D. n° 75.28.677 à 685)

-       2 amphores à saumure (1er, 2ème siècles) dont une est exposée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage)

-       19 fragments de panses d’amphores

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 98 et 99

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles du site funéraire de Saint Laurent en 1988 : « une amphore funéraire du 4ème siècle » (M. D. n° 88.12.430)

 

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier… op. cit. n° 23, 1995

 

Estampilles d’amphores et de dolia :

 

Sur une anse d’amphore « Q CR » (M. D.)

« TRICI » (M. D.)

« M(A)JOR (M. D.)

« O ALBVCIANI » (Officina Albuciani ?)

 

-       Revue épigraphique du Midi, III, n° 1032 à 1035

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal :

 

-       un fragment d’amphore du type « Gauloise 5 »

-       un fragment d’amphore orientale du 3ème siècle

-       une amphore de type Dressel 20, du milieu du 1er siècle

 

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. pages 28 et 29

 

Dans les fouilles de la place Sainte Claire (1989 à 1991) : « six tessons d’amphores africaine » (3ème et 4ème siècles)

 

-       GALLIA Informations, 1996, page 102

 

12 – Lampes en céramique

 

A une date non précisée, sur le site du Palais de Justice : « une lampe en terre rouge »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 6.3

-       CAG 38/1 : pages 92 et 95

 

Sur la commune de la Tronche, à une date et en un lieu non précisés : « deux lampes en terre cuite estampillées APRIO et APRIO F(ECIT)

 

La seconde est exposée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage)

 

-       ALLMER : inscriptions, T 4, n° 1474

-       CIL XII : n° 5682-6

-       Isère gallo romaine, I, 1984, page 73

-       CAG 38/1 : page 170

 

De provenance non indiquée : « un fragment de lampe avec estampille « BVDARRVS F(ECIT) ». Peut être aujourd’hui dans une collection particulière.

 

-       CI XII : n° 5682-14

-       CAG 38/1 : page 95

 

Un fragment de lampe avec estampille « CENETI M » (au Musée Dauphinois ?)

 

-       ALLMER : Inscriptions, T 4, n° 1478

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 (dépotoir) : « des fragments de lampes dont un signé FORTIS »

 

-       Actes du 89ème congrès… op. cit. page 111

-       GALLIA Informations, T XXII, 1964-2, page 525

-       CAG : 38/1 : pages 79 et 85

 

L. Aemilius Fortis est l’un des plus importants fabricants de lampes céramiques. Sa production a été très importante et les trouvailles de cette marque sont très nombreuses dans le monde romain. Son officine était située à Savignano, près de Modène mais l’on pense qu’il a pu avoir un certain nombre de succursales dont l’une, peut être, à Aoste (Isère).

 

En Narbonnaise, le CIL XII relève plus de 400 signatures de ce potier.

 

Place Saint André, à une date non précisée, on a découvert une lampe à huile (2ème, 3ème siècles). Aujourd’hui exposé au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage).

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « une lampe à volutes du 1er siècle » (M. D. n° 75.28.696), « trois fragments de lampes dont un fond signé (FORTI)S » « M. D. n° 75.28.697, 699 et 703), « un fond de lampe » (M. D. n° 75.28.702), « un fragment de lampe » (M. D. n° 75.28.705).

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 80 et 98

 

Dans les fouilles du palais épisopal : « un fragment de lampe tournée »

 

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. page 117

 

14 – Mortiers

 

Les pelvis ou mortiers sont des bassins ouverts dans toute leur circonférence, destinés à recevoir de l’eau, soit pour laver des personnes, soit des objets. Généralement en terre cuite, ils peuvent aussi, plus rarement, être en pierre.

 

A une date et dans un lieu non précisés (mais antérieurement à 1930) : « un fragment de mortier avec inscription L ATISIVS SECVNDVS » (actuellement exposé au Musée de l’ancien évêché, salles du 1er étage)

 

La famille des Atisii, fabricants de mortiers à Aoste, est bien connue, leurs marques ayant été retrouvées dans tout l’occident romain. Celles-ci sont usuellement mises de chaque coté du bec verseur. La marque L ATISIVS SECVNDVS, l’une des trois marques principales des atisii apparaît 39 fois à Aoste mais une seule fois à Grenoble.

 

-       H. MULLER : les origines… op. cit. page 22 et figure n° 6.1

-       CAG 38/1 : page 98

-       J. ROUGIER : Aoste la Romaine, 1988, pages 115 à 117

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974, un grand nombre de mortiers en céramique commune claire ont été découverts :

 

-       1 mortier à grande lèvre formant collerette (M. D. n° 75.28.517)

-       3 mortiers à lèvre en bandeau (M. D. n° 478 à 495)

-       19 mortiers à lèvre pendante (M. D. n° 75.28.478 à 495)

-       7 fonds de mortiers

 

-       B. DANGREAUX : recherches…op. cit. pages 98 et 100

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal : « un fragment de mortier » (exposé u Musée de l’Ancien Evêché, 1ère salle d’accès au baptistère) 

 

14 – Pesons en terre cuite

 

En 1809, rue Bayard : « un poids marqué III »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 31

-       A. de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 16

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle : « sept pesons en terre cuite dont quatre au moins identiques »

 

-       H. MULLER : le origines de Grenoble, 1930, page 21

-       CAG 38/1 : page 80

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. pages 11 et 12

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « 44 poids de suspension dont 3 marqués ER » (M. D. n° 75.28.706 à 745 et 75.28.748 à 751)

 

L’un de pesons de l’ancienne halle et six des pesons du parking Lafayette sont actuellement exposés au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage)

 

-       B. DANGREAUX : les origines de Grenoble… op. cit. pages 80, 98 et 99

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles de la place Notre Dame de 1989 à 1992, « deux poids en céramique » (inédits), actuellement exposés au musée de l’ancien évêché.

 

15 – Autres objets en céramique

 

En 1889, dans les travaux de fondation du Palais de Justice, à l’angle de la rue Guy Pape et du quai Stéphane Jay H. Müller a recueilli  : « deux fragments de chenets en terre cuite, d’un type gaulois très rare » (M. D. n° 34-5633 et 5634). Des chenets céramiques du même type sont connus à Vienne et à Saint Georges de Reneins (Rhône).

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 14

-       G. CHAPOTAT : contribution à l’étude de la préhistoire et de la protohistoire dans la région viennoise, II, la croisée de Vienne, 1959, pages 26, 28 et 45

-       CAG 38/1 : page 80

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962, dans le dépotoir vers la « tour A » : « deux morceaux d’un objet en céramique (représentant un bœuf ou un taureau) qui devait comporter deux morceaux joints à la barbotine… Ces deux fragments appartiennent à une seule moitié… A coté, des fragments d’ailes ». Ces fragments sont exposés au Musée de l’Ancien Evêché (1ère salle d’accès au baptistère).

 

-       Actes du 89ème congrès… op. cit. page 111

-       GALLIA, XXII, 1964-2, page 525

-       Archéologia n° 335, juin 1997, page 23

-       CAG 38/1 : page 79

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle : « quelques fragments de canalisation en terre cuite »

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. pages 11 et 12

 

Dans les fouilles du groupe épiscopal : « un masque de théâtre miniature (5 cm) pouvant provenir d’un médaillon de lampe à huile », visible au Musée de l’Ancien évêché (1ère salle d’accès au baptistère). Inédit.

 

 

CHAPITRE XIII : TUILES, BRIQUES ET TUBULII

 

1 – Tuiles romaines (tegulae, imbrices, antéfixes)

 

Tous les sites gallo romains, ou presque, livrent généralement de la tuile romaine.

On notera essentiellement, sans que ceci ait bien évidemment le moindre caractère d’une quelconque exhaustivité, quelques découvertes mentionnant particulièrement ce type de céramique.

 

En 1886, à l’angle des rues Expilly et Vicat : « avec d’importantes substructions… de nombreuses tuiles romaines »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 12

-       CAG 38/1 : page 80

 

En 1889 lors des travaux d’agrandissement du palais de justice : « une grande quantité de tuiles »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 12

-       CAG 38/1 : page 80

 

En 1895, rue du Président Carnot : « un canal d’évacuation des eaux en tegulae »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 27

 

Sur le site de l’habitat gallo romain du Rabot : «  de nombreux fragments de tegulae qui, au 19ème siècle, affleuraient le sol »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 19

-       A. de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 19

 

« Tout au long de la Grande Rue » :

 

-       H. MULLER : op. cit. page 29

-       CAG 38/1 : page 78

 

En 1909, 26 rue du Lycée : « une grande tuile »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 21

 

En 1909-1910 sur la rive droite de l’Isère, près de la passerelle Saint Laurent : « des tegulae »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 20

 

Place de la Cymaise, en 1910 : « des fragments de tegulae »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 20

-       B. DANGREAUX : les origines de Grenoble… op. cit. page 11

 

Dans les fondations de l’hôpital (à la Tronche) : « à 3,50 m de profondeur… de nombreuses tuiles romaines »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 20

-       B. DANGREAUX : les origines de Grenoble… op. cit. page 170

Pendant la guerre de 1914-1918 sur la plate forme de la Bastille : « quelques morceaux de tuiles »

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 4 et 5

-       R. P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25

 

En 1936 dans le sous sol d’un bâtiment municipal place de Gordes : « des tuiles romaines »

 

-       J. FLANDRIN : découvertes archéologiques place de Gordes à Grenoble, BSDEA 29, 1936, pages 55 et 56

-       CAG 38/1 : page 78

 

Lors des fouilles de la rue de la République en 1962 : « des débris de tegulae et d’imbrices »

 

-       Actes du 89ème congrès… op. cit. page 110

-       GALLIA XXII, 1964-2, page 525

 

Dans la zone funéraire de Saint Laurent : « des tuiles romaines » (utilisées pour des sépultures)

 

-       GALLIA XXII, 1964-2, page 526

 

On notera que de nombreuses teguale sont conservées in situ.

 

A la Tronche, lors de la construction de la chapelle du cimetière en 1876 : « des tuiles romaines »

 

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947 (BMG R 90.773), page 1

 

Egalement à la Tronche au cimetière en avril 1900 : « de nombreux fragments de tuiles à crochets »

 

-       H. MULLER : tombes champdoliennes… op. cit.

-       P. THEVENON : op. cit.

 

Dans les fouilles de l’îlot de l’ancienne halle (1909-1913) : « un alignement de tegulae posées à plat et à l’envers… Cette disposition curieuse, qui n’est pas inconnue pour l’époque gallo romaine, correspondait probablement au niveau de calage d’une structure légère »

 

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. page 8

 

Sous l’immeuble de la banque Charpenay rue du Lycée : « deux murs parallèles environnés de tegulae »

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 12

 

Dans l’îlot de l’ancienne halle en 1909 : « sous un immeuble, un haut d’antéfixe »  (M. D. n° 34.5636)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 12

 

Lors des fouilles de la rue de la République en 1962 : « des débris de tegulae et d’imbrices »

 

-       GALLIA XXII, 1964-2, page 525

 

En 1970, place Saint Laurent lors de travaux de terrassement de l’école : « des fragments de tegulae »

 

-       M. et R. COLARDELLE : la nécropole de Saint Sixte… op. cit. page 138

 

Dans les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « de nombreuses tegulae et imbrices »

 

-       B. DANGREAUX : recherches… op. cit. page 80

 

Dans les fouilles du palais épiscopal : « de nombreux fragments de tegulae et d’imbrices et un pavement de tegulae posées à plat »

 

-       F. BAUCHERON et alii : op. cit. pages 32 et 33

 

2 – Briques

 

Provenant de Grenoble ou des environs : « un fragment de brique avec estampille circulaire CLVDIANIA suivie d’une feuille cordiforme » avec au centre le monogramme du Christ

 

-       A. ALLMER : Revue épigraphique du Midi, IV, n° 1302

-       CAG 38/1 : page 95

 

Dans les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 : « à l’extérieur de l’enceinte… des briques »

 

-       Actes du 89ème congrès… op. cit. page 110

-       GALLIA XXII, 1964-2, page 525

-       Le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, 1968, T 2, page 256

 

Dans les fouilles de l’îlot de l’ancienne halle « une brique de caldarium »

 

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. page 11 et note 17

 

3 – Tubulli

 

Dans les fouilles de l’îlot de l’ancienne halle : « des tubulures en terre cuite »

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 14

 

CHAPITRE XVI : MONNAIES

 

L’étude des monnaies est présentée en trois parties :

 

a)    monnaies grecques et gauloises

b)    monnaies républicaines

c)    empire romain : trésors de monnaies et monnaies isolées

 

Les sources bibliographiques les plus fréquemment utilisées seront présentées selon une formule conventionnelle abrégée. Ainsi :

 

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, T V, Rhône Alpes, 2ème partie, Drôme, Isère, Savoie, Haute Savoie, 1988, conformément au propre souhait des auteurs, TAF V, avec indication de la page et du numéro d’ordre

-        A. BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques en Gaule, 1900 et Traité des monnaies gauloises, 1905

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930

-       J. P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit.

-       The roman imperial coinage, 9 vol. de 1923 à 1981 : RIC avec numéro de volume et de référence

 

Selon H. MULLER, 110 monnaies antérieures au 6ème siècle auraient été découvertes à Grenoble

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23

 

Hormis les monnaies faisant partie de « trésors » et celles relatives à la Tronche, près de 400 sont relatées ci après dont une large partie provenant de l’îlot de l’ancienne halle fouillé de 1909 à 1913 et dont J. P. JOSPIN a repris, en 1989, l’étude complète et très récemment des fouilles du groupe épiscopal (190 monnaies) étudiées exhaustivement par Georges B. Rogers en annexe de l’ouvrage collectif « autour du groupe épiscopal de Grenoble… 1998, référencées ci après G. B. Rogers.

 

a)   monnaies grecques et gauloises :

 

1 – Monnaies grecques :

 

« Monnaies de Marseille antérieures à la conquête »

 

-       A. BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer dans les Alpes Occidentales, les Alpes à l’âge du Fer, 1991, page 125

-       CAG 38/1 : page 93

 

A la Tronche, à la fin de mars 1911, au lieudit « Pré Marguin » au cours de travaux, dans un petit vase de terre grise avec des monnaies gauloises (infra), 7 oboles de Marseille avec MA au revers. Exposées au Musée de l’ancien évêché (1ère salle d’accès au baptistère)

 

-       H. MULLER ; un petit trésor de monnaies gauloises associées avec quelques oboles marseillaises de la Tronche, BSDEA T 20, 1919, pages 144 à 152 et les monnaies de la Tronche, Rhodiana, 1920, page 94

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 353 et figure page 112

-       Isère gallo romaine, I, 1984, page 73

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France (TAF) T V, Rhône Alpes, 2ème partie, 1988 n° 42, page 56

-       Archéologie chez vous n° 3, page 9, n° 35 et 36

-       CAG 38/1 : page 169

 

2 – Monnaies gauloises :

 

Denier celtibérien en argent frappé à Osca en Tarraconaise au début du 1er siècle avant notre ère

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 9 et 23

-       V. CHOMEL (direction) : Histoire de Grenoble, 1976, page 25

-       CAG 38/1 : page 93

 

Un quinaire gaulois (slnd, perdu)

 

-       H. MULLER : op. cit. page 23

 

A la Tronche à la fin de mars 1911, au lieudit « Pré Marguin » dans un petit vase de terre grise avec des oboles marseillaises (supra), 41 pièces de monnaies gauloises se décomposant actuellement ainsi :

 

-       32 pièces au type du buste de cheval attribuées aux Cavares dont 12 avec IALKOVESI / IALIKOVESI et 20 avec KASIOS

-       2 pièces au type du cerf ou bouquetin appartenant au monnaye allobroge.

 

Certaines de ces pièces sont conservées au Musée Dauphinois (exposées actuellement au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage) et les autres sont perdues.

 

-       H. MULLER : un petit trésor… op. cit. pages 144 à 152

-       A. BOCQET : l’Isère… op. cit. page 353

-       A. DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Cahiers numismatiques, 8, 1971, page 79

-       A. AYMOZ : le Grésivaudan à travers les siècles, 1987, page 10

-       TAF V, op. cit. n° 42, page 56

-       Isère gallo romaine, I, 1984, page 73

-       Archéologie chez vous, n° 3, pages 8 et 9

-       CAG 38/1 : page 169

 

En un lieu et à une date non précisés : « des monnaies allobroges en argent »

 

-       A. BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer… op. cit. page 150

 

Sur le site du groupe épiscopal : « un quinaire gaulois du type au cavalier avec à l’avers DVRANOCO(S) » (environ 75 avant notre ère).

 

b)   monnaies républicaines :

 

On rappellera qu’avant le 1er siècle de notre ère les principales monnaies utilisées étaient les suivantes :

 

-       l’as en bronze,

-       le triens (1/3 d’as),

-       le quadrans (1/4 d’as),

-       le sextans (1/6 d’as)

-       le quinaire en argent (4 as)

 

Sur le site du palais de justice et rue du Président Carnot, à une date non précisée, respectivement : « un sextans de Rome… de la seconde moitié du 3ème siècle avant J. C. » et « un as de Rome du monétaire P. Cornelius Blasio du 2ème siècle avant J. C. »

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23

-       CAG 38/1 : page 93

 

Egalement sur le site du palais de justice à une date non précisée : « deux as probablement du début du 2ème siècle avant J. C. »

 

-       H. MULLER : op. cit. page 23

-       V. CHOMEL (direction) : histoire de Grenoble, 1976, page 25

-       CAG 38/1 : page 93

 

Sur l’îlot de l’ancienne halle : « un as imité de Marseille, d’un atelier de Narbonnaise… 1er siècle avant J. C. » (M. D. n° 34.2462) :mêmes sources que ci avant, ainsi que « des monnaies de Rome… antérieures à la conquête »

 

-       A. BOCQUET : l’archéologie de l’âge du fer dans les Alpes Occidentales, 1991, page 111 et 125

 

Slnd, « un denier consulaire en argent » (100 avant notre ère ?)

 

-       H. MULLER : op. cit. page 23

 

c)   monnaies impériales

 

Les divisions du système monétaire sont, pour l’essentiel, restées constantes jusqu’au bas empire. A cet égard, on rappellera que les principales monnaies utilisées ont été les suivantes :

 

Aux 1er et 2ème siècles de notre ère :

 

-       as en cuivre,

-       quadrans en cuivre (1/4 d’as),

-       sesterce ou nummus en laiton (4 as),

-       dupondius en laiton (2 as),

-       denier en argent (4 sesterces),

-       aureus en or (25 deniers)

 

Aux 3ème et 4ème siècles, avec la multiplication des émissions de monnaies et les dévaluations constantes qui s’ensuivent,

 

-       as en bronze et ses multiples : dupondius (2 as), tripondius ou tressis (3 as), qadrussis (4 as), decussis (10 as),

-       as en bronze et ses divisions : decunx (10/12 d’as), terruncius (1/40 de denier), triens (4/12 d’as), quadrans (3/12 d’as), sextans (2/12 d’as), uncia (1/12 d’as),

-       sermunicia ou denier en argent (qui contient du reste de moins en moins d’argent et disparaît peu à peu),

-       antoninianus (2 deniers), créé par Caracalla en 215, à l’origine en argent puis en cuivre dès le milieu du 3ème siècle

-       aureus en or qui perdure mais en diminuant sans cesse son poids (7,79 g sous Auguste, 7,30 g sous Marc Aurèle, 6,54 g sous Caracalla, 5,67 g sous Dioclétien en 294,

-       solidus, monnaie d’or créée par Constantin 1er

 

Archéologia n° 169, août 1982, page 60

P. M. DUVAL : la Gaule pendant la paix romaine, 2ème édition, 1991, page 186

 

1 – Trésors de monnaies :

 

A l’angle de la Grande Rue et de la Place Saint André, en creusant les fondations d’une maison avant 1859, on découvrit un vase en terre contenant « un grand nombre de pièces des empereurs Gallien, Posthume, Claude II le Gothique… ». Il s’agissait dans doute d’antoninianii.

 

-       J. J. A. PILOT : la Revue des Alpes, 3ème année, n° 118 du 1er octobre 1859, page 109

-       BSSI, 5, 1861, page 393

-       H. MULLER : op. cit. page 24

-       TAF V, op. cit. n° 12, page 44

-       CAG 38/1 : pages 93 et 94

 

En 1895, rue de l’Ecu (actuelle rue du Président Carnot), découverte probable d’un trésor de bronzes d’époque impériale n’ayant pas donné lieu à une description précise.

 

-       H. MULLER : op. cit. page 26

 

Avant 1838, à la Tronche, en un lieu mal déterminé, on aurait découvert, selon Pilot « plusieurs monnaies en argent des 2ème et 3ème siècles pour un poids d’environ 15 livres ».

 

-       J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, 1, 1842-1845, page 66 et précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843, page 123

-       E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III, 1846, page 198

-       J. G. H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales de la Gaule, 1846, page 252

-       H. BLANCHET : trésors, n° 188

-       TAF V, op. cit. n° 41, page 56

 

Trésor douteux qui aurait été découvert « à Grenoble », dans des circonstances non précisées avant 1981. Ce trésor se serait composé d’environ 800 monnaies d’époque constantinienne se terminant après 330.

X. Loriot et B. Rémy, qui disent tout ignorer de cette découverte, pensent qu’elle se confond avec celle de Saint Chef de 1973.

 

-       J. P. CALLU : inventaire des trésors de bronze constantiniens, Collection Numismatique Romaine, XII, 1981, page 34, n° 11

-       TAF V, op. cit. page 61 n° 28 et pages 51 et 52

 

2 – Monnaies isolées :

 

On examinera tout d’abord les monnaies chronologiquement bien datées puis les monnaies imprécises ou indéterminées.

 

a)    monnaies chronologiquement bien datées :

 

as de Nîmes (fin du 1er siècle avant notre ère) : 1 as au palais de justice et un as, vers 1910, dans le sous sol, 11 place Grenette

 

-       H. MULLER : op. cit. page 23

-       CAG 38/1 : page 93

 

As au crocodile à l’effigie d’Auguste et d’Agrippa, sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2460)

 

-       H. MULLER : op. cit. page 23

-       RIC 1, page 43

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

As de la colonie de Lyon « COL COPIA » trouvé en 1909, 26 rue Raoul Blanchard, à l’effigie de César et Octave (30-28 avant J. C.) (M. D. n° 34-2641)

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 9, 21 et 23

-       J. B. GIARD : le monnayage de l’atelier de Lyon des origines au règne de Caligula (43 avant J. C. – 41 après J. C.)

-       J. P. JOSPIN : op. cit. pages 14 et 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

As d’Auguste à l’autel de Lyon, trouvé sur le site du palais épiscopal (15-10 avant notre ère)

 

-       G. B. ROGERS : catalogue des monnaies antiques dans F. Baucheron et alii : autour du groupe épiscopal de Grenoble, 1988,  page 296

 

2 as d’Auguste à l’autel de Lyon, trouvés l’un rue du Président Carnot et l’autre place Sainte Claire (fin du 1er siècle avant notre ère) (M. D. n° 34-5567 et 34-2624)

 

-       H. MULLER : op. cit. page 23

-       RIC 1, page 91, n° 365 et 366

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

Aureus en or de Tibère, frappé à Lyon (10, 11 de notre ère) trouvé en 1859 Grande Rue. A l’avers : « TI CAESAR DIVI AVG F AVGUSTVS » et au revers : « PONTIF MAXIM » (M. D. n° 34-2596)

 

-       J. J. A. PILOT : Revue des Alpes, 3, n° 118, 1er octobre 1859, page 109, et découvertes archéologiques à Grenoble, BSSI, 2ème série, 5, 1861, page 393

-       H. MULLER, op.cit. page 24

-       RIC, 1, page 91,

-       TAF  n° 3, op. cit n° 3, page 62

-       J. P. JOSPIN : op. cit.page18

-       CA 38/1, page 93

 

As de Drusus (14-21 après J. C.) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2600)

 

-       RIC n° 1, n° 27, page  107

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

5 as de Tibère (22-23 Après J. C.) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 296 et302

 

Dupondius d’Antonia la Jeune (époque tibérienne) trouvé  sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2829)

 

-       RIC 1, page 131, n° 81

-       J. P. JOSPIN, op. cit page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

As de Claude (41-54 après J. C ) sur le site du groupe épiscopal

 

-       G.B.ROGERS : op. ct. page 296

 

2 as de Néron (54- 58 après J. C.) trouvés sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D.  n° 34-2627 et 34-5670)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 As « Victorius Navalis » de 71-78 sur le site du palais épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op.cit. page 296

 

3 dupondii de Titus (80-81 après J. C.) trouvés sur l’îlot de l’ancienne halle, de trois types différents : la Concorde, Cérès et Minerve (M.D. n° 34-2662, 34-2650 et 34-5568)

 

-       RIC, n° 192, 240 et 245

-       J. P. JOSPIN, op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

Un as de Vespasien (73-74 après J. C.) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 296

 

Un as de Domitien (80-86 après J. C.) trouvé sur l’îlot de l’ancienne halle) (M. D. n° 34-2597)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CA 38/1 : page 93

 

2 as de Domitien (82 et 88-89 après J. C.) sur le site du palais épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 296 et 303

 

2 as de Trajan (98-117) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 296 

 

1 as d’Hadrien (119-121), 1 dupondius d’Hadrien (125-128)  sur le site du palais épiscopal et 2 as tardifs d’Hadrien (125-128 et 134-138) 

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 296 et 303

 

1 sesterce d’Antonin le Pieux frappé à Rome (138-161) sur l’îlot de l’ancienne halle) (M. D. n° 34-2827)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 dupondius d’Antonin le Pieux et un as de même époque (1386-181) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op.cit. pages 296 et 303

 

1 as de Lucius Verus (161-164) sur l’îlot de l’ancienne halle, (M. D.n° 34-5569)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit; page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 sesterce de Marc Aurèle (164-180) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 296

 

1 dupondius de Marc Aurèle (177) sur l’îlot de l’ancienne halle  (M. D. n° 34-2568)

 

-       RIC III, page 242

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 18

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 « monnaie » à l’effigie de Faustine II dite la Jeune (161-175) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2643)

 

-       A. BOCQUET : le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2,page 256

 

1 as de Commode (180-183) sur le sire épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 296

 

2 sesterces de Commode, l’un (180-183) sur le site épiscopal l’autre (188-192) sur îlot d l’ancienne halle, ce dernier au¨Musée Dauphinois (n° 34-2570)

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 297

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 dupondius de Commode (vers 183) sur l’îlot de l’ancienne halle  (M. D. n° 34.2567)

 

-       RIC III, page 272 n° 60

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 sesterce de Septime Sévère (193-196) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 297

 

1 as de Septime Sévère frappé à Rome (193-200) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2569)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 denier de Geta (200-202) et 1 sesterce de Caracalla (211-217) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 297

 

3 sesterces de Maximin, le premier frappé à Rome, découvert sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2828), le second daté de 236 (Maximus Caesar Germanicus) découvert en septembre 1948 dans les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche et le troisième découvert sur le site  épiscopal

 

-       RIC IV, II, page 156 n° 13

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit 1947

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : pages 93 et 170

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 170

 

11 antoniniani de Gallien (262-268) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 297 et 303

 

1 antoninianus de Posthume frappé à Lyon (268) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2644)

 

-       RIC V, II, page 368 n° 346

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

2 antoniniani de Claude II, l’un frappé à Rome, l’autre en contrefaçon possible sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2566 et 34-2626)

 

-       RIC V, II, page 215, n° 53

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 « monnaie » de Claude II dans une tranchée vers le poste romain du Néron

 

-       H. MULLER : encore le Neyron, Revue des Alpes Dauphinoises n° 3, septembre 1907, page 207

-       Archéologie chez vous, n° 10, 1992, notice n° 127 page 33

-       CAG 38/1 : page 171

 

27 antoniniani de Claude II (dot un faux) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 297, 298 et 303

 

1 antoninianus de Victorinus sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 298

 

1 aureus de Victorinus en or (270 ?) découvert avant 1892 dans des circonstances non précisées

 

-       Revue de Numismatique, 1895, page 155, n° 18

-       TAF V, II, op. cit. page 62, n° 5

 

18 antoniniani de Tetricus (270-273) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 298, 299 et 303

 

5 antoniniani indéfinis (268-273) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 299 et 303

 

1 antoninianus de Probus (276-282), 1 antoninianus de Dioclétien (285) (exposé au Musée de l’ancien évêché), 4 antoniniani de Maximien (287, 289 et 294) (exposés au Musée de l’ancien évêché), 2 néo antoniniani de Dioclétien (269) (exposé au Musée de l’ancien évêché)

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 299 et 303

 

1 nummus d’Hélène, frappé à Thesalonique (326-328) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2640)

 

-       RIC VIII, page 520, n° 159

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 nummus de Constantin le Grand sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 36-2640)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

55 folis de Constantin le Grand (307-337) frappés à Lyon, Rome, Trêves… sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 299 à 301 et 303

 

1 folis de Licinius (308-324) sur le site épiscopal (exposé au Musée de l’ancien évêché)

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 303

 

1 as de Constantinople (330-341) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2642)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

11 folis de Constantin II, Constant et Constance (347-383) et 1 silique de même époque sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 301, 302 et 303

 

1 nummus de Magnence frappé à Lyon (350-353) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2593)

 

-       RIC VIII, page 136

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

1 nummus « FEL TEMPO REPARATIO » (353-358) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2593)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

3 nummi de Valentinien (364-367) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 302

 

1 nummus de Valentinien et Valens, frappé à Lyon (364-367) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2553)

 

-       RIC IX, page 44 n° 10b

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

2 nummi, l’un « SECVRITAS REPVBLICAE », l’autre « GLORIA ROMANORVM » sur l’îlot de l’ancienne halle (vers 364-378) (M. D. n° 34-2577 et 34-5572)

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

 

4 nummi de Valentinien III (387-388) sur le site épiscopal

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. page 302

 

2 trémises d’or de Valentinien III émises vers 430 à Rome et à Arles, sur le site funéraire de Saint Laurent (M. D. n° 88-12-1260 et 1261)

 

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1993, page 99

-       La Pierre et l’Ecrit, 1993-1994, page 213

-       CAG 38/1 : page 94

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier, 1993, n° 28

 

1 solidus de Zénon frappé à Constantinople (perdu) sur l’îlot de l’ancienne halle

 

-       H. MULLER : op. cit. page 16

-       TAF V,II, n° 4, page 62

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

b)    monnaies imprécises ou indéterminées :

 

Une monnaie romaine rue de l’Ecu

 

-       H. MULLER : op. cit. page 27

 

« Sept ou huit monnaies romaines » place Notre Dame « sous le monument du Centenaire »

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 28 et 30

-       CAG 38/1 : pages 79 et 83

 

« Quelques monnaies romaines » place de la Cymaise en 1910

 

-       H. MULLER : op. cit. page 20

-       B. DANGREAUX : les origines de Grenoble, l’état des connaissances, 1986, page 11

 

« Une petite pièce en or rue du Président Carnot » à une date non connue

 

-       H. MULLER : op. cit. page 26

 

« Des monnaies romaines «  rive droite près du pont Saint Laurent en 1909-1910

 

-       H. MULLER : op. cit. pages 19 et 20

-       CAG 38/ : pages 82 et 93

 

2 as indéterminés du 4ème siècle sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2636 et 34-2628

 

-       J. P. JOSPIN : op. cit. page 19

-       CAG 38/1 : page 93

 

« Un grand nombre de monnaies romaines recueillies un peu partout à la Tronche »

 

-       P. THEVENON : op. cit.

 

Sur le site funéraire de Saint Laurent « de nombreuses monnaies du bas empire au haut moyen âge… dont une à effigie impériale de la première moitié du 4ème siècle »

 

-       GALLIA, XII-2, 1964, page 526

-       CAG 38/1 : page 94

 

« Quinze monnaies du bas empire ou postérieures »

 

-       La Pierre et l’Ecrit, 1991, page 238

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1991, page 64

 

« Un nombre impressionnant de monnaies (presque une centaine) qu’un premier examen a incité à dater de la première moitié du 4ème siècle… dans une quinzaine de fosses relativement profondes » et « une grande quantité de monnaies du 4ème siècle… aux abords du mausolée » lors de la campagne de fouilles de 1992

 

-       DRAC Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1992, page 83

 

« Dans une tombe en coffrage de bois… trois petits bronzes des 4ème et 5ème siècles » lors de la campagne de fouilles de 1994

 

-       DRAC Rhône Alpes, op. cit. page 110

-       La Pierre et l’Ecrit, 1994-1995, page 241

 

Sur le site de la crypte archéologique, place Notre Dame, « une monnaie découverte dans la tranchée de fondation du mur ouest… datée de 330 (non décrite)

 

-       DRAC Rhône Alpes, op. cit. page 97

 

Sur le site épiscopal « 4 monnaies imprécises (vers 388-402), 1 denarius non identifiable, 1 as non identifiable, 11 petits bronzes non identifiables, 3 monnaies non identifiables, 2 monnaies illisibles (388-402) »

 

-       G. B. ROGERS : op. cit. pages 302 et 303

 

c)   monnaies mérovingiennes

 

On aurait découvert à Grenoble « un nombre important de tiers de sols en or de type différents sur lesquels figure à l’avers un buste légèrement barbu et diadémé tourné à droite et au revers une croix carrée dans un cercle perlé avec le nom de « GRATIANOPOLIS » et portant presque tous celui des monétaires Domnitius et Falvinus »

 

-       Le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1988, page 145

 

En fait, seules sont connues avec certitude quatre monnaies mérovingiennes : deux tiers de sols en or portant au revers la légende « FLAVINIVS », un tiers de sol trouvé par G. Vallier au Musée monétaire de Marseille avec la légende « GRATIANOPOLIS » à l’avers et « FLAVINIVS MNT » au revers, et un tiers de sol marqué « GRATIANOPOLI et DOMNICIVS » qui serait conservé à Bourges dans une collection particulière.

 

-       G. VALLIER : deux tiers de sols mérovingiens au nom de Gratianopolis, bulletin de l’Académie Delphinale, 1868, pages 135 à 137

-       E. CARTIER : Revue Numismatique, 1836, pages 405 et 406

-       G. VALLIER : tiers de sou de Grenoble, Revue numismatique française, 1863, pages 120 à 123

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26

-       R. GIRARD : la monnaie de Grenoble, le vieux Grenoble, op. cit. pages 137 à 140

-       CAG 38/1 : pages 93 et 94

 

CHAPITRE XVII – FAUNE ET ALIMENTATION

 

Aucune étude spécifique n’a jamais été entreprise sur l’alimentation des habitants du Grenoble antique. Celle-ci se laisse néanmoins deviner par les ossements retrouvés dans les dépotoirs gallo romains : fortement carnée, elle était à base de bœuf, de cheval, de mouton, de chèvre et de porc mais faisait aussi sa place aux produits de la chasse comme le lièvre, le cerf et le sanglier.

 

Des os de gallinacés et de petits oiseaux ont également été trouvés.

 

Plus surprenants sont des fragments de carapaces de tortues et de nombreuses coquilles d’huîtres en plusieurs points et, notamment, rue du Président Carnot. Il semble donc qu’elles aient déjà été appréciées nonobstant les difficultés que devaient engendrer un tel approvisionnement. Enfin, le site funéraire de Saint Laurent a, pour sa part, révélé des restes d’ossements d’animaux de nature non précisée.

 

Si l’alimentation fortement carnée des gaulois reposait essentiellement sur les produits de l’élevage (bœuf, porc, mouton et, dans une moindre proportion, cheval et chien), celle de la période gallo romanisée montre quelques indications usuelles sur les nouvelles habitudes alimentaires. La cuisine est faite à la graisse de porc ou – pour les classes aisées – à l’huile d’olive. Le sel, obtenu à partir de l’eau de mer ou par captation des sources d’eau salée, était fort prisé. Le sucre, inconnu dans l’antiquité, était trouvé dans le miel et les condiments étaient à peu les mêmes que de nos jours : câpres, cumin, coriandre, fenouil, basilic, menthe, thym, persil…

Le pain, préparé à la levure de bière, était léger et savoureux, croit-on. Les plantes potagères étaient fort nombreuses ; la plupart sont encore consommées : carotte, rave, chou, asperge, salade, bettes, pois, lentilles, fèves… D’autres beaucoup moins : lupin, panais, muscari ou crithme… Les œufs, comme aujourd’hui, étaient consommés frits, durs ou à la coque.

 

Tous les témoignages attestent de l’engouement des gallo romains pour les fruits de mer, les escargots et les tortues. Les poissons des rivières n’étaient pas ignorés : truites, saumons, tanches, barbeaux… On appréciait également la volaille et tout aussi recherchés étaient les boudins et les quenelles, modelés à partir de chair pilée dans des mortiers.

 

Trop peu d’éléments permettent néanmoins d’envisager ici une reconstitution fiable de l’alimentation usuelle des Cularonenses : on rappellera seulement, à titre illustratif, quelques « classiques » de différentes périodes :

 

-       ainsi, L. Munatius Plancus, tout comme Cicéron, était sans doute souvent séduit par un gros poisson salé, mélangé de cervelles cuites, de foies de volailles, d’œufs durs et de fromage, le tout mijoté à feux doux avec une sauce poivrée, miellée et huilée.

-       Au haut empire, les huîtres étaient appréciées (y compris à Grenoble comme on l’a vu) en prélude à des poulardes aux asperges, à des côtelettes de chevreuil et de sanglier ou à des tétines de truies.

-       Enfin, au bas empire, difficultés des temps obligeant, on se nourrissait pour l’essentiel de légumes en bouillie épaisse (puls), ancêtre de la polenta italienne, de porc, de chèvre… sans omettre le vin servi à la céna, le principal repas du jour, pris généralement avant la tombée de la nuit.

 

Bibliographie indicative :

 

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 22, 31 et 33

-       Actes du 8çème congrès des sociétés savantes, 1964, page 111

-       V. CHOMEL (direction) : histoire de Grenoble, 1976, page 27

-       G. COULON : les gallo romains au carrefour de deux civilisations, 1985, pages 142 et ss

-       La Pierre et l’Ecrit, 1991, page 238 et 1993-1994 page 213

-       Collectif : les plus beaux sites archéologiques de la France, 1993, pages 25 et 73

-       CAG 38/1 : pages 79 et 95

 

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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