GRENOBLE ANTIQUE (suite)
Troisième
partie :
INVENTAIRE
DES OBJETS MOBILIERS DECOUVERTS OU ATTRIBUES A GRENOBLE
MUSEOLOGIE
La
plupart des objets antiques découverts à Grenoble sont conservés au Musée
Dauphinois qu’H. Müller avait en partie créé à cet effet et doté du produit de
ses très nombreuses fouilles. Ainsi en va-t-il de l’essentiel de ses
trouvailles et des inscriptions lapidaires mais aussi du produit des fouilles
ultérieures (prolongement de la rue de la République, parking Lafayette, Saint
Laurent, site cathédral…).
Chaque
fois que cela s’est avéré possible, les objets sont mentionnés avec leur
référence muséologique même si, dans certains cas, celle-ci n’a pu être
vérifiée et confirmée.
Néanmoins,
peu de ces vestiges archéologiques restent aujourd’hui visibles : de
l’importante collection d’inscriptions lapidaires, seules sept sont aujourd’hui
visibles (quatre dans le cloître du Musée Dauphinois, deux à l’Ancien Evêché et
une au Musée site de Saint Laurent, toutes les autres étant conservées dans des
réserves non accessibles au public.
Le
récent et très remarquable musée de site de l’Ancien Evêché permet néanmoins
d’accéder à la visualisation d’éléments récupérés sur le site cathédral
proprement dit (céramiques, monnaies, objets en bronze…) mais aussi d’objets
faisant partie du patrimoine culturel et historique de Grenoble :
statuettes (Vénus, Jupiter, Mercure, Vulcain) éléments provenant des fouilles
de l’ancienne halle et du parking Lafayette (objets en bois, en bronze, en
céramique).
Au-delà
de ces deux musées majeurs, le musée du site archéologique de Saint Laurent,
bien que ne présentant aucun objet mobilier – hormis une inscription
paléochrétienne – a l’avantage, considérable, de permettre l’évocation in situ d’une stratigraphie portant sur
près de dix siècles.
En
outre, et dans une moindre mesure, d’autres musées ou réserves conservent
certaines des pièces décrites dans cette troisième partie :
-
le
Musée d’Art de Genève (haches préhistoriques de Grenoble, Apollon et Vulcain
d’Uriage…),
-
le
Musée d’Histoire Naturelle de Lyon (haches préhistoriques),
-
l’Institut
Dolomieu de Grenoble (objets préhistoriques de Grenoble, la Tronche et Saint
Martin le Vinoux),
-
le
Musée de l’Armée à Paris (cuirasse protohistorique dite de Grenoble),
-
le
Musée des Antiquités Nationales de Saint Germain en Laye (statuette de
Vénus ?),
-
le
Musée des Beaux Arts et d’Archéologie de Vienne (couronne de statuette),
-
le
Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Centrale de Grenoble (monnaies antiques).
CHAPITRE
I – OBJETS PREHISTORIQUES ET PROTOHISTORIQUES
1 –
Haches :
Six
haches conservées au Musée Dauphinois sont inscrites comme provenant de
Grenoble ou des environs proches.
En
l’absence d’étude typologique complète, la datation des haches en pierre, hors
contexte archéologique connu, reste difficile voire aléatoire. On peut
seulement rappeler que ce type de haches a été utilisé du néolithique au bronze
ancien. Les haches en bronze, par contre, sont relativement bien datées.
-
hache
polie en roche verte de forme oblongue, de section ovale à tranchant bien
marqué (Musée Dauphinois, n° D 67.3.21),
-
hache
polie en roche sombre de forme triangulaire et de section rectangulaire (M. D.
n° D 67.3.28),
-
hache
à talon découverte en 1912 « dans les décombres sur le bord de l’Isère, en
aval du cimetière ». En bronze, courte, à large lame évasée, décorée d’une
cavité ogivale sous le talon (M. D. n° 67.12.191),
-
hache
à talon en bronze à anneau latéral et tranchant peu élargi (M. D. 67.3.54),
-
hache
à ailerons médians, en bronze, de forme rectangulaire avec encoche au talon (M.
D. n° 67.3.52),
-
herminette
polie à tranchant dissymétrique en roche verte, de forme oblongue et de section
ovale (M. D. n° 67.3.20).
Enfin,
une hache polie « trouvée dans les fossés du Fort Rabot sur la route de Clémencières » est à rapprocher des découvertes
décrites ci avant. En roche verte piquetée, de forme oblongue et section ovale,
au tranchant seul poli (M. D. n° 34-115).
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : études paléo ethnologiques et géologico
archéologiques sur l’industrie et les mœurs de l’homme des temps
antéhistoriques dans le nord du Dauphiné et les environs de Lyon, 1867,
planches 9, n° 2, 3 et 4
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, GALLIA Préhistoire, T
12, 1969, figures 64, n° 2, 3, et 4, figure 70, n° 18, figure 80, n° 1, figure
66, n° 3 et 4. Catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1969, n° 50, page 17 et planche 17, n° 52, page 28 et planche
16, n° 218, page 50 et planche 28, n° 219, page 50 et planche 28, n° 225, page
52 et planche 29, n° 51, page 28 et planche 19, n° 61, page 30 et planche 19
Trois
autres haches sont conservées au Musée d’Histoire Naturelle de Lyon avec comme
seule indication de provenance « Grenoble » :
-
une
hache à talon, allongée à lame étroite du type « Haguenau » (n° P
611),
-
une
hache à ailerons médians de forme subrectangulaire
plate avec lame s’évasant très légèrement vers le tranchant (n° P 609),
-
une
hache à douille à anneau latéral à douille carrée, de forme rectangulaire et de
genre armoricain (n° P 610)
Enfin,
le Musée d’Art et d’Histoire de Genève conserverait également une hache ou
percuteur de forme vaguement triangulaire en roche dure (granite ?)
(collection n° A 2978).
2 –
Ensembles d’objets (bronze, ambre, fer) pouvant provenir d’une nécropole
protohistorique :
Le
Musée Dauphinois conserve un ensemble d’objets autrefois déposés à la
Bibliothèque de Grenoble avec une étiquette « la Tronche ».
L’homogénéité typologique du matériel incline fortement à penser qu’il
provient, soit d’une nécropole, soit d’une tombe isolée.
-
8
bracelets ou fragments de bracelets en bronze, tous décorés de plages de traits
profonds obliques (M. D. n° 67.3.112 à 119),
-
2
boutons en bronze, coniques, creux, montés sur une ligne de section carrée (M.
D. n° 67.3.123 et 124),
-
1
plaquette en bronze, de forme hexagonale allongée, légèrement bombée et percée
de deux trous aux extrémités (M. D. n° 67.3.121),
-
1
perle d’ambre en forme de galet aplati, perforée d’un trou ovalaire et excentré
(M. D. n° 67.3.122),
-
1
pointe de lance en fer, à douille allongée et à nervure médiane (M. D. n°
67.3.120).
L’ensemble
de ce matériel, à l’exception de la pointe de lance qui ne faisait peut être
pas partie du même dépôt, est daté par A. Bocquet du Hallstatt final.
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. figure 103 page 353 et catalogue… op. cit. n°
810 à 821, pages 160 et 162. Archéologie et histoire en Grésivaudan, n° 3,
1984, notices 7 à 19, pages 6 et 7
-
CAG
38/1 : pages 169 et 170
Enfin,
des pointes de flèches en silex ont été découvertes dans la grotte de
l’Ermitage et à Saint Martin le Vinoux
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 326
3 –
Bracelets en bronze :
Un
bracelet provenant « des environs de Grenoble », vendu pour du cuivre
en 1905. D’un lot d’une dizaine de bracelets identiques, un seul a été
conservé : il s’agit d’un fragment de bracelet caréné en bronze, large, de
section triangulaire, décoré de traits fins, incisés, formant chevrons et
lignes transversaux (bronze final) (M. D. n° 67.12.160)
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. figure 67, n° 11 et Catalogue… op. cit. n°
275, page 69 et planche 36
Autre
bracelet provenant « de la région grenobloise » (la Tronche). En
bronze, rond, fermé, de section subrectangulaire,
décoré de plages de quatre gorges transversales limitant des motifs obliques
hachurés, imitant une torsade (Hallstatt final) (M. D. n° 67.3.71)
-
A.
BOCQUET : catalogue… op. cit. n° 287, page 72
Anneau
en bronze découvert dans la grotte de l’Ermitage à Saint Martin le Vinoux
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 326
4 –
Epées et poignards :
Fragment
d’épée en bronze « provenant des environs de Grenoble » et récupéré
en 1917 « chez un chiffonnier ». De section losangique, il manque la
moitié distale. On peut y voir les restes d’une épée à lame taillante
et à soie à crochet. Elle est d’un type semblable à celle découverte au Saut du
Moine dans un gué du Drac (14ème siècle avant notre ère) (M. D. n°
67.12.153)
-
H.
MULLER et A. BOUCHAYER : BSDEA T XXXI, pages 21 à 25
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. figure 112 n° 3 et Catalogue… op. cit. planche
33 et pages 61 et 62
-
Patrimoine
en Isère, pays de Vizille, 1994, page 10
Poignée
d’épée à antennes attribuée à Grenoble mais sans indication de lieu ni de date
de découverte. Perdue ?
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 45
-
CAG
38/1 : pages 67 et 92
Poignard
italique à deux rivets d’époque hallstattienne découvert sur le site du
« Pré Marguin » à la Tronche. Perdu.
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 353
-
CAG
38/1 : page 169
5 –
Cuirasse protohistorique dite « de Grenoble » :
La
localisation exacte et la date de cette découverte sont ignorées mais tous les
auteurs l’attribuent à Grenoble, hormis F. Vallentin
qui dit qu’elle provenait de tourbières de la région de Bourgoin et J. P. Millotte qui l’identifie à la trouvaille de Véria (Jura).
Les
cuirasses dites « italiques » sont fort rares en France : Saint
Germain du Plain en Saône et Loire, Véria dans le Jura,
Fillinges en Haute Savoie, Marmesse
en Haute Marne et, peut être, Grenoble.
Celle
dite de Grenoble – beaucoup moins complète que les cuirasses de Fillinges – présente une forme cylindrique qui ne s’adapte pas
exactement à la cage thoracique : incomplète, elle ne conserve que les
parties pectorales et dorsale d’une cuirasse en bronze martelée. Elle est datée
du 8ème siècle avant notre ère et pourrait confirmer – si elle
provient bien de Grenoble – la présence de guerriers hallstattiens dans le
carrefour grenoblois à cette période.
Elle
est conservée au Musée de l’Armée à Paris selon A. Bocquet.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : études paléo ethnologiques dans le bassin du Rhône, âge du
bronze, 1875-1876, T 1, page 150 e planche 16 ter
-
F.
VALLENTIN : ancienneté de l’homme dans la province du Dauphiné, Bulletin
de l’Académie Delphinale, 3ème série, TXV,
1876, pages 211 et ss
-
J.
DECHELETTE : Manuel d’archéologie celtique ou protohistorique, T 2, 1910,
pages 234 à 237 avec dessins
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 44
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 98 n°
-
Collectif :
les premiers princes celtes (2000 à 750 avant J. C.), catalogue de
l’exposition, 1990, page 100
-
CAG
38/1 : pages 67 et 92
6 –
Objets indéterminés et divers :
« Objet
isolé du premier âge du fer, Grenoble », slnd
-
A.
BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, op. cit. page 148
« Des
éclats de silex trouvés en 1914 sur la plate forme supérieure de la
Bastille »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 4 et 5
-
R.
P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 99
« Des
objets du milieu du 5ème siècle avant J. C. sur l’emplacement du
Palais de Justice »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 5.1
-
V.
CHOMEL (direction) : Histoire de Grenoble, 1976, page 25
« Des
fibules de la Tène finale », slnd
-
A.
BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, op. cit. page 125
S’agit-il
des fibules qu’H. Müller avait datées du 3ème siècle avant notre
ère ? (infra, chapitre III, 4).
« Des
fragments de silex » sur le sommet du Mont Rachais
-
H.
MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs
de Grenoble, AFAS, 33ème session, 1904, page 1005
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 354
«
des silex taillés » dont un petit nucleus et un grattoir à encoche
provenant du gisement « Chez Ginet » de
Saint Martin le Vinoux
-
A. BOCQUET : l’Isère… op. cit. pages 169, 325 et 326
7 – La
pierre à cupules de Clémencières :
Remarquée
par H. Müller en 1908 dans un mur de soutènement sur les limites communales de
Saint Martin le Vinoux et Quaix,
cette fort belle pierre à cupules, la seule connue à ce jour dans les proches
environs de Grenoble, fut transportée peu après au Musée Dauphinois où elle est
toujours conservée (M. D. n° 34-6343).
Il
s’agit d’un bloc en schiste noir, pesant environ 1,4 tonne et caractérisé par
la présence d’une vingtaine de cupules à fond plat, surcreusées
pour certaines en leur centre d’une nouvelle cupule réalisant ainsi une sorte
de décor ocellé et par la présence de canaux joignant les cupules entre elles
comme sur certaines pierres similaires de Savoie.
Le
fait que ce bloc, réutilisé en soutènement, n’occupait manifestement pas son
emplacement originel a dissuadé H. Müller d’entreprendre une quelconque fouille
du site. Dès lors, toute tentative de datation se révèle donc extrêmement
aléatoire. Par analogie avec des pierres similaires, on proposera donc une très
large période : du néolithique au bronze moyen, voire même au-delà.
-
H.
MULLER : note sur une pierre à cupules découverte aux environs de
Grenoble, 1908, pages 519 à 523
-
A.
BOCQUET : catalogue… op. cit. n° 412, page 99
-
G.
NELH : pierres à cupules et roches gravées en Savoie, Histoire en Savoie,
n° 71, 1989
-
H.
CHATAIN : blocs erratiques et pierres à cupules, Archéologie chez vous n°
10, 1992, pages 20 et 21
CHAPITRE
II – STATUES ET STATUETTES
1 –
Objets attestés :
Fragment(s) de
statue(s) :
Découverts
en 1895, 1 rue J. F. Hache ; il s’agit d’un buste d’enfant avec un
fragment de jambe en marbre de carrare. Ces fragments d’une, voire de deux
statues, étaient accompagnés d’une dédicace à Jupiter (supra, inscription n°
3). Datation probable : 1er siècle de notre ère.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 27
-
A.
de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 16
-
CAG
38/1 : pages 78 et 79
Fragment de
statue :
Sous
la cathédrale, en 1863, on a mis au jour un fragment de torse en marbre blanc.
-
J.
J. A. PILOT : autel gallo romain trouvé dans les fondations de la
cathédrale de Grenoble, BSSI, 1864, pages 424 à 427
-
CAG
38/1 : page 92
Vénus dite de
Grenoble :
Cette
belle statuette (hauteur
-
P.
V. dans Gazette archéologique, 1876, pages 110 à 112 et 1880, pages 187 et 188
-
H.
LAVAGNE : les dieux de la Gaule romaine, Archéologia
n° 246, mai 1989, pages 48 à 56
-
CAG
38/1 : page 92
-
Grenoble,
traces d’histoire, 1997, page 6
Statuette de
Vénus :
« Découverte
à Grenoble », slnd. Elle serait conservée au
Musée des Antiquités Nationales (*)
(*)
Information non confirmée sauf à considérer que la statuette figure parmi les
diverses Vénus exposées avec la mention « provenance inconnue ».
-
S.
REINACH : catalogue illustré du Musée des Antiquités Nationales au château
de Saint Germain en Laye, 1921, page 178
-
CAG
38/1 : page 92
Statuette de
Jupiter :
Statuette
en bronze du 1er siècle découverte à l’angle de la rue Vicat et de
la place du Lycée (ex place Jean Achard) en 1890.
Conservée au Musée Dauphinois (M. D. n° 38.11) et actuellement au Musée de
l’Ancien Evêché (salle d’accès au baptistère).
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 21
-
A.
de MONTJOYE : op. cit. page 17
-
CAG
38/1 : page 92
Statuette de
Mercure :
Petite
statuette de Mercure (
Inédit.
Renseignements M. J. P. JOSPIN, Conservateur au Musée Dauphinois, 18 mars 1999
Statuettes de Sucellus :
Sucellus, le « dieu au maillet » fut
très prisé en Gaule comme l’attestent les très nombreuses statuettes en bronze
le représentant qu’on y a découvert. C’était le patron des artisans ou le dieu
des enfers selon les cas.
A
Grenoble, deux statuettes de Sucellus auraient été
découvertes sans aucune précision ni de lieu ni de date.
-
S.
REINACH : répertoire des reliefs grecs et romains, 1910, n° 5, page 13 et
n° 1, page 15
-
S.
DEYTS : images des dieux de la Gaule, 1992, pages 85 à 94
-
CAG
38/1 : page 92
2 –
Statues supposées :
Statue de Mars à
l’emplacement de la Tour Rabot :
Selon
Allmer, l’inscription découverte à cet endroit
(supra, 1ère partie, chapitre V, inscription n° 6) présentait dans
sa partie supérieure quatre trous plombés ainsi qu’un cinquième plus profond au
centre, semblant indiquer que la pierre avait servi de piédestal à une statue.
-
A.
ALLMER : inscriptions… T 3, n° 454, pages 124 et 125
Statue de Mars et Statue
de Saturne :
Elles
auraient été élevées par D. Decmanius Caper (supra,
inscriptions n° 7, 10 et 19). Selon Allmer, des trous
de scellement se remarqueraient sur le couronnement des deux inscriptions,
lesquels auraient pu servir de piédestal à des statues.
-
A.
ALLMER : inscriptions… T 3, n° 452 et 453, pages 122 et 123
Statue d’Antonin ?
Supra,
inscriptions, n° 13
Statue à Claude
II ?
Supra,
inscriptions, n° 14
Statue équestre de Decmanius Caper ?
Supra,
inscriptions, n° 19
Statues représentant les
divinités du panthéon romain ?
H.
G. Pflaum suppose que D. Decmanius
Caper avait pu élever des statues à toutes les divinités du panthéon romain et
que seules celles de Mars et de Saturene nous
resteraient connues par leurs inscriptions.
-
H.
G. PFLAUM : les Fastes de la province de Narbonnaise, XIXe supplément à
GALLIA, 1978, page 235
CHAPITRE
III – BIJOUX ET BIJOUTERIE
1 –
Objets en or :
Bagues :
Deux
bagues auraient été découvertes dont l’une Grande Rue sans autres précisions.
Une troisième bague de même nature est également évoquée.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 26 et 28
-
CAG
38/1 : pages 92 et 93
Collier :
Un
collier en or avec des pierres précieuses aurait été découvert place Sainte
Claire sans autres précisions.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26
-
CAG
38/1 : page 92
Fil d’or et
épingle :
Un
fragment de fil d’or et une épingle en os recouverte d’une feuille d’or
auraient été découverts place Sainte Claire. On ignore si ces objets ont été
découverts avec le collier mentionné ci avant.
L’épingle
est présentée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage).
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26
-
CAG
38/1 : page 92
2 –
Objets en argent :
Une
bague en argent aurait été découverte place Sainte Claire dans des
circonstances non précisées (peut être
avec le collier en or évoqué supra ?).
La
bague portait, gravées en creux sur le chaton, les lettres « NTI ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 28
-
CAG
38/1 : page 92
3 –
Perles :
Une
perle en émeraude d’Egypte a été découverte, à une date non précisée, 2 rue
Pierre Duclos.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 28
-
M.
RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5
-
CAG
38/1 : pages 92 et 93
Une
perle en lignite a également été découverte à une date non précisée place
Sainte Claire.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 28
-
CAG
38/1 : page 92
Une
boucle d’oreille (perle ou bronze) du 3ème siècle a été découverte à
la nécropole Saint Laurent avec une perle en pâte verte (bas empire ?).
-
R.
COLARDELLE : Grenoble aux premiers temps chrétiens, GAF n° 9, 1986, page
30
Des
« perles en schiste ( ?) sont attribuées à la grotte de l’Ermitage de
Saint Martin le Vinoux.
De
la même commune proviendraient 14 perles d’ambre façonnées grossièrement,
mentionnées par H. Müller et appartenant vraisemblablement aujourd’hui à une
collection privée.
-
H.
MULLER : exposition d’anthropologie préhistorique, BSDEA XI, pages 59 et ss
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. pages 326 et 327
4 –
Objets en bronze :
Une
boucle d’oreille en bronze a été recueillie en 1909, 26 rue Raoul Blanchard à
l’occasion de la démolition du quartier des anciennes halles, peut être à
l’emplacement d’un atelier de fondeur. Elle est conservée au Musée Dauphinois
(M. D. n° 34, 5496)
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 30
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles
après J. C dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 214
-
A.
de MONTJOYE : op. cit. page 19
Un
anneau en bronze du 1er siècle, une agrafe en bronze de même époque
et plusieurs dizaines de clous en bronze d’époque tardive (5ème, 6ème
siècles) ont été découverts dans les fouilles du groupe épiscopal.
-
F.
BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de
Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, pages 34 et 101
Un
pied de vase en bronze en forme de patte de lion, stylisé, une clé de coffret
en bronze et une boucle d’oreille en bronze (dont manque l’attache) ont été
trouvés lors des fouilles du groupe épiscopal (inédit).
Ces
trois pièces sont exposées au Musée de l’Ancien Evêché (1ère salle
d’accès au baptistère).
Une
grande louche en bronze provenant de la rue Président Carnot (fouilles Müller
1895) est également exposée au même musée (salles du 1er étage).
5 –
Couronne de statuette :
« Trouvée
à Grenoble » sans précision de lieu ou de date. Elle est conservée au
Musée des Beaux Arts de Vienne.
Il
s’agit d’une petite couronne ouverte à l’arrière qui semble avoir été aplatie
accidentellement. Elle porte trois fleurons à sommet trilobé et incisions. Elle
devait être destinée à compléter une statuette. Elle se présente en vert patiné
vert olive.
-
Inventaire
des collections publiques françaises, 17, Vienne, bronzes antiques, 1971, page
113, n° 91
-
CAG
38/1 : page 92
6 –
Bijouterie :
H.
Müller signale un certain nombre de découvertes dont il ne précise ni le lie ni
la date.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26
-
CAG
38/1 : page 92
CHAPITRE
IV – VERRERIE
1 –
Coupes en verre :
Petite
coupe en verre découverte en 1906 « sous une voûte en pierre de taille
sans doute romaine » en un lieu toutefois mal précisé : 4 rue
Lafayette ou 11 rue des Clercs.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 22 et 29 avec figure 6,4
-
CAG
38/1 : pages 79 et 83
Dans
les fouilles de l’ancien palais épiscopal (campagne 1989-1990) :
« des fragments de coupe en verre »
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1991, page 235
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique 1992, pages 66 et 67
-
GALLIA
Informations, 1996, page 106
A
une date non précisée, rue Lafayette : « une coupe en verre ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
2 – Balsamaires, vases, bols :
Balsamaire en verre bleu trouvé place Sainte
Claire à une date non précisée.
Petit
vase en verre blanc trouvé rue de la République à une date non précisée.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figures 6-5 et 6-7
-
CAG
38/1 : page 93
Fond
de bol en verre en grosses cotes trouvé vers 1950 lors d’un sondage dans une
cave de l’ancien hôtel de la Monnaie (1 rue Jean Jacques Rousseau)
-
R.
GIRARD : les remparts gallo romains de Grenoble et le prolongement de la
rue de la République, BSDEA, 38ème année, 1962, page 177
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 :
.
un bord de vase à col étranglé (au Musée Dauphinois n° 75.28.769)
.
un bord de vase à lèvre horizontale (au Musée Dauphinois n° 75.28.772)
.
un bord de vase à lèvre arrondie (au Musée Dauphinois n° 75.28.773)
.
un fond de balsamaire (au Musée Dauphinois n°
75.28.776)
-
B.
DANGREAUX : recherches sur les origines de Grenoble d’après l’étude du
mobilier archéologique, la fouille du parking Lafayette. GALLIA T 46, 1989,
pages 82, 99 et 100
-
CAG
38/1 : page 93
A
la Tronche, dans les fouilles de la Villa Belledonne, en 1947 : « les
fragments de deux petits vases en verre… ».
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947, page 6
3 –
Calices, flacons, bouteilles, phiales :
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 :
« des
fonds de bouteilles dont une de forme hexagonale, des fragments de verre à
cotes, des flacons de verre ».
-
R.
GIRARD : les remparts… op. cit. page 76
-
Collectif :
le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1968, page 257
-
Actes
du 89ème congrès des sociétés savantes, 1964, page 111
-
GALLIA
1964-2, page 525
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 :
« un
calice en verre ou carchésium (1er
siècle) » (au Musée Dauphinois n° 75.28.754).
« 6
phiales côtelées, deux fragments de phiales côtelées et deux autres fragments
de phiale (1er siècle) » (au Musée Dauphinois n° 75.28.755 et
75.28.758 à 765)
« un
fond de flacon » (au Musée Dauphinois n° 75.28.777)
« trois
fragments de fonds de bouteilles à panse prismatique (au Musée Dauphinois n°
75.28.778 à 780)
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 82, 86, 98, 99 et 100
-
CAG
38/1 : page 93
4 –
Fragments divers de verrerie :
« Des
fragments de verrerie… un peu partout ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 :
« quelques morceaux de verre… des fragments de verre ».
-
R.
GIRARD : les remparts… op. cit. page 176
-
A.
BOCQUET : de Cularo à Gratianopolis
dans le Vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1968, page 256
Dans
la zone funéraire de Saint Laurent : « des fragments de
verrerie ».
-
GALLIA
T XXII, 1964-2, page 526
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : trois fragments de verre
incolore, deux fragments non décrits et un fragment de verre de couleur
verdâtre (non conservés).
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 82 et 98
-
CAG
38/1 : page 93
Dans
les fouilles de l’ancien évêché en 1992 : « des fragments de verre
dans des sépultures de 5ème et 6ème siècles ».
-
la
Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 209
CHAPITRE
V – OBJETS EN FER
1 – Hipposandale ?
En
contrebas de l’ancienne maison de Guy Pape, au bord de la voie romaine de
Grenoble à Vienne, on aurait trouvé, dans des circonstances non précisées une hipposandale.
La
découverte d’hipposandales (semelles de chevaux) aux
abords des routes romaines fournit de précieuses données sur le ferrage
antique. Presque tous les auteurs s’accordent en effet à reconnaître que les
gallo romains ont ignoré (ou rejeté) la ferrure à clous pour les équidés, qui
ne semble du reste faire son apparition en Europe qu’avec les carolingiens pour
se généraliser ensuite au 11ème siècle.
Pour
préserver le sabot – la plante des excoriations et la corne d’une excessive
usure – on avait recours à la solea aujourd’hui
dénommée « hipposandale ». Celle-ci était
maintenue par des rabats sur l’avant, l’arrière et les cotés du sabot et
assujettie par une lanière souple, sans doute en cuir.
Le
nombre relativement élevé des hipposandales
retrouvées montre qu’elles étaient d’usage courant et que les chevaux les
recevaient sans doute à la fois à titre préventif comme à titre curatif.
Dans
la proche région grenobloise, une hipposandale a été
découverte en 1902 sur le coteau de Paviot à Voiron
(conservée au Musée Dauphinois, n° 34-29-28).
-
L.
JACQUOT : le fer de solipède du Mont Rachais à
Grenoble, bulletin de la société préhistorique française, 6, 1909, pages 265 et
266
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 44
-
G.
COULOMB : les gallo romains, 1985, page 195
-
CAG
38/1 : page 171
2 –
Objets divers en fer :
Dans
les fouilles de la rue de la République en 1962 : « des clous forgés,
une paire de ciseaux de force, un sabot de pieu en fer remonté d’une profondeur
de
-
A.
BOCQUET : de Cularo à Gratianopolis,
le Vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1968, page 258
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « deux fragments de
faucille (au Musée Dauphinois, n° 75.28.792 et 793), deux anneaux (au Musée
Dauphinois, n° 75.28.795 et 796), quatorze clous (au Musée Dauphinois, n°
75.28.800), une serpette d’élagueur (au Musée Dauphinois, n° 75.28.791).
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 86, 98 et 100
-
CAG
38/1 : page 92
Dans
les fouilles de l’ancien palais épiscopal (campagne 1989-1990) : « un
fer de hache (5ème ou 6ème siècles) ».
-
la
Pierre et l’Ecrit, 1991, page 235
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique 1991, page 66
-
GALLIA
Informations, 1996, page 106
Dans
les fouilles du baptistère : « des clous en fer à tête concave ayant
pu recevoir des pierres ou des émaux de couleur ».
3 –
Objets indéterminés en fer :
« Avant
1880… 3 rue Montorge… un morceau de fer forgé ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
-
CAG
38/1 : page 92
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « deux objets
indéterminés en fer » (au Musée Dauphinois, n° 75.28.798 et 799)
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. page 98
-
CAG
38/1 : page 92
CHAPITRE
VI – OBJETS EN PIERRE
1 –
Cadran solaire :
Trouvé
lors de la démolition de la Porte Viennoise, ce cadran, monté sur un socle
cubique, est un volume composé de deux demi cylindres dont la section
longitudinale du premier est accolée à la section transversale du second. Ce
dernier demi cylindre repose sur un socle par une génératrice et se trouve
creusé d’un quartier de sphère qui porte les graduations et dans lequel était
fixé un style disparu. Il est en très bon état de conservation (au Musée
Dauphinois, n° 34-6410, visible dans le cloître).
-
J.
J. A. PILOT : inscriptions gallo romaines de Grenoble, 1860, page 330
-
Collectif :
trésors du Musée Dauphinois, 1968, n° 28, page 32
-
CAG
38/1 : page 92
Renseignements
particuliers recueillis au Musée Dauphinois le 18 mars 1999.
2 –
Autres objets en pierre :
Dans
les fouilles de la rue de la République en 1962 on a découvert la moitié d’une
meule dormante en pierre, d’un diamètre supérieur à
-
A.
BOCQUET : de Cularo… op. cit. page 258
« Des
fragments de vases en pierre ollaire (serpentine)… en de nombreux
points ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23
-
CAG
38/1 : page 92
« Remployé
dans l’enceinte… une meule de moulin à bras ».
-
A.
BLANCHET : les enceintes romaines de la Gaule, 1907, page 148
-
A.
PRUDHOMME : Histoire de Grenoble, 1888, page 23
« Cippe
gallo romain apparu en réemploi dans les fondations de l’aile ouest de l’ancien
palais épiscopal lors des fouilles de 1991-1992 »
-
la
Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 210
« Une
meule dormante dans les sépultures vers le fossé de l’enceinte, place Notre
Dame ».
-
F.
BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de
Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, page 117
Visibles
en réemploi de l’enceinte romaine place Notre Dame (salle du baptistère du
Musée de l’ancien évêché) : blocs taillés, bases de colonnes, grande
colonne en cinq fragments, fragments de chapiteau carré (référencés sur site
89.53.10, 89.55.5, 89.55.11,1 à 11,4).
CHAPITRE
VII – OBJETS EN MARBRE
Inscription
à Quintus Citius Mansuetus sur plaque de marbre (supra, 1ère
partie, chapitre V, inscription n° 81).
Inscription
à Jupiter sur marbre blanc découverte en 1895, 1 rue Hache (supra, 1ère
partie, chapitre V, inscription n° 3)
4
inscriptions paléochrétiennes sur marbre (supra, 1ère partie,
chapitre V, inscriptions n° 2, 4, 6 et 8).
Buste
d’enfant et fragment de jambe en marbre blanc découverts en 1895, 1 rue Hache
(supra, chapitre II).
Fragment
de torse en marbre blanc découvert en 1863 sous la cathédrale Notre Dame
(supra, chapitre II).
Dans
l’îlot de l’ancienne halle lors des fouilles d’H. Müller de 1909 à 1913 :
« des fragments de marbre polychrome » (supra, 2ème
partie, chapitre XVI).
Sous
un immeuble de la rue du Lycée en 1909 : « des fragments de corniche
en marbre blanc » (au Musée Dauphinois, n° 34.27.87)
- J.
P. JOSPIN :
Remployé
dans l’enceinte du bas empire : « un bloc de marbre poli ».
-
A.
PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, page 23
-
A.
BLANCHET : les enceintes romaines de la Gaule, 1907, page 148
Dans
la nécropole du chemin de la Viotte à la
Tronche : « une urne et un tombeau en marbre blanc » (supra, 2ème
partie, chapitre XIX).
En
un lieu non précisé : « quatre fragments de marbre vert »/
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26
Dans
les fouilles du baptistère : « une cuve octogonale plaquée de marbre
blanc ».
-
la
Pierre et l’Ecrit, 1993-1994, page 211
CHAPITRE
VIII – OBJETS EN BOIS
En
1962, lors des fouilles du prolongement de la rue de la République on a
découvert en certains points à la base de l’enceinte des pieux en bois espacés
de 40 à
-
GALLIA,
T XXII-2, 1964, page 522
En
1974, lors des fouilles du parking de la République, on a découvert dans un
puits :
Ø
un
petit bol tourné en buis (au Musée Dauphinois, n° 75.28.785),
Ø
un
peigne à deux rangées de dents (au Musée Dauphinois, n° 75.28.786),
Ø
un
axe de bobine de fil tourné (au Musée Dauphinois, n° 75.28.787),
Ø
une
baratte ( ?) à cinq branches rayonnantes (au Musée Dauphinois, n° 75.28.789),
Ø
un
grain d’enfilage (au Musée Dauphinois, n° 75.28.788),
Ø
un
tonnelet présentant un graphite illisible (au Musée Dauphinois, n° 75.28.790)
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. page 86
-
CAG
38/1 : page 92
Dans
les fouilles du baptistère : « un objet en bois (reliquaire ?
coffret ?) revêtu de plaques sculptées en ivoire et en os.
-
la
Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 212
A
la base de l’enceinte du bas empire vers la cathédrale : « 43 pieux
de chêne de 4 à
La
dendrochronologie et le radiocarbone indiquent un abattage des arbres vers 146
de notre ère, ce qui est incohérent avec la datation de l’enceinte (supra, 2ème
partie).
-
GALLIA
Informations, 1996, page 105
-
F.
BAUCHERON et alii, op. cit. page 54
Trois
de ces pieux sont exposés au Musée de l’ancien évêché (2ème salle
d’accès au baptistère).
CHAPITRE
IX – OBJETS EN CUIVRE
Un
simpulum découvert rue Carnot à une date non
précisée.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 27
-
CAG
38/1 : pages 70 et 92
Dans
les fouilles du groupe épiscopal, un fragment en cuivre de polycandelon (5ème
siècle ?), lustre portant plusieurs unités d’éclairage. Visible au Musée
de l’ancien évêché (salle du baptistère).
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. page 102
CHAPITRE
X – TABLETTERIE
Dans
l’îlot de l’ancienne halle, du coté de la rue de la République et dans des
circonstances non précisées, on a découvert « des aiguilles et des
épingles en os ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
-
M.
RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5
-
CAG
38/1 : pages 80 et 92
Place
Sainte Claire en 1895, on a découvert un os gravé (aiguille à chas de
couture) : exposé au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er
étage).
Dans
les fouilles du groupe épiscopal, place Notre Dame : « plusieurs
épingles ou aiguilles en os du 1er siècle), élément de tabletterie
en ivoire dont le décor représente une corbeille d’où s’échappe une grappe de
raisin (3ème, 4ème siècles) et « une soixantaine
d’éléments en os, ivoire en andouiller… tous présentant des décors d’ocelles et
de scènes figurées notamment bibliques… ayant pu appartenir à un objet lié à la
liturgie du baptême : plat de reliure, coffret, reliquaire ( ?) (4ème,
5ème siècles). Visibles au Musée de l’ancien évêché (salle du
baptistère).
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1992, page 82
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, page 212 et 1993-1994, page 210
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. pages 34 et 127
Dans
les fouilles des 4, 6 et 8 rue Saint Laurent en 1983 : « un peigne
décoré en os » (fin du 4ème siècle). Au Musée Dauphinois, n°
88.12.150.
Des
peignes semblables sont connus en Aquitaine, notamment dans les fouilles de
Saint Servin à Bordeaux.
-
GALLIA,
T 29, 1971-1972, pages 333 et 336
-
R.
COLARDELLE : Grenoble aux premiers temps chrétiens , GAF n° 9, 1986, pages
27 et 30
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier, archéologie
funéraire dans les Alpes, du paganisme gallo romain au christianisme médiéval,
1995, n° 22
CHAPITRE
XI – OBJETS EN BRONZE
1 –
Fibules :
Rue
du Président Carnot on a découvert en 1895 un bouton conique et cinq fibules en
bronze qu’H. Müller avait datés du 3ème siècle avant notre ère, datation
ramenée par B. Dangréaux pour la plus ancienne
(fibule n° 6 de la classification de Müller) au 1er siècle avant
notre ère, pour la fibule n° 2 de la même classification à l’époque augustéenne
et pour les fibules 3, 4 et 5 du 1er siècle de notre ère.
Ces
fibules (Musée Dauphinois n° 34-5609 à 5612, dont l’une semble perdue) sont
exposées au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er étage).
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 8 et 22 et figures n° 2 à 6
-
Collectif :
trésors du Musée Dauphinois, 1968, n° 29, pages 32 et 33
-
M.
RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5
-
V.
CHOMEL (direction) : Histoire de Grenoble, 1986, page 25
-
B.
DANGREAUX : les origines… op. cit. page 10
-
CAG
38/1 : page 92
A
la Tronche, dans les fouilles de ka Villa Belledonne : « un fragment
de fibule en bronze des 3ème, 4ème siècles.
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947, pages 6 et 11
2 –
Statues et statuettes :
Statue
en bronze de Mars et de Saturne (supra, chapitre II)
Statuette
de Jupiter découverte place Jean Achard (supra,
chapitre II)
Statuette
de Mercure découverte dans les fouilles du groupe épiscopal (supra, chapitre
II).
3 –
Autres objets en bronze :
En
1906, 15 et 17 Grande Rue : « un style et un petit bracelet en
bronze »
-
H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930 ,
pages 12 et 29
-
CAG 38/1 : pages 78 et 92
Dans
l’îlot de l’ancienne halle à une date non précisée : « des dés en
bronze, des styles en bronze, des aiguilles et des épingles en bronze ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
-
M.
RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 19169, page 5
-
CAG
38/1 : pages 80 et 92
En
1906, « sous une voûte en pierre de taille, sans doute romaine » et
en un lieu mal précisé (4 rue Lafayette ou 11 rue des Clercs) : « une
clochette en bronze ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 29
-
CAG
38/1 : pages 78 et 92
A
une date non précisée « sous le palais de Justice » : « un
bouton en bronze » dans lequel H. Müller voyait « en raison de son
allure tellement ancienne… un vestige des 5ème ou 6ème
siècles avant notre ère », datation reprise fautivement dans V. Chomel (Histoire de Grenoble) (supra, objets indéterminés
d’époque protohistorique). Plus raisonnablement, cet objet doit être attribué à
la période gallo romaine.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 5.1
-
B.
DANGREAUX : les origines… op. cit. page 10
-
CAG
38/1 : page 92
A
une date non précisée, 2 rue Président Carnot : « un style en
bronze ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 31
-
CAG
38/1 : pages 79 et 92
A
une date non précisée, rue du Président Carnot : « une lampe en
bronze ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 6.2
-
CAG
38/1 : page 92
Dans
les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche en 1947 : « cinq
bracelets en bronze… dont quatre ouverts et un fermés », datés des 3ème
et 4ème siècles.
« Une
bague en bronze… qui tenait encore à la phalange qui la portait ; le
chaton en bronze représente une lièvre ou un lapin en action de course,
surmonté d’un rameau à quatre feuilles ».
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947, pages 6 et 9 à 11
Dans
l’îlot de l’ancienne halle (fouilles de 1909 à 1913) : « un anneau en
bronze dont le chaton est gravé d’un décor figurant un lapin, encore accompagné
de la phalange qu’il ornait » (M. D. n° 34-2830, 1 et 2).
La
cuirasse protohistorique en bronze et poignée d’épée à antennes également en
bronze (supra, chapitre I).
La
plaque en bronze avec inscription à Maïa (supra, 1ère partie,
chapitre V, inscription n° 5).
Le
« toit en tuiles de bronze » du sanctuaire à Mars et à Saturne offert
par D. Decmanius Caper (supra, 2ème
partie, chapitre X).
Agrafe
de linceul, à double crochet (4ème, 7ème siècles)
découverte dans la nécropole Saint Laurent.
-
R.
COLARDELLE : Grenoble aux premiers temps chrétiens, GAF n° 9, 1986, page
30
Deux
spatules à fard, en bronze moulé, vraisemblablement utilisées pour préparer des
fards de maquillage, provenant de la place Sainte Claire et de rue Président
Carnot.
Ces
deux spatules (collection Musée Dauphinois) sont aujourd’hui exposées au Musée
de l’ancien évêché (salles du 1er étage).
CHAPITRE
XII – OBJETS EN CERAMIQUE
1 –
Céramique protohistorique :
Selon
H. Müller, les nombreux terrassements effectués durant la guerre de 1914 – 1918
sur la plate forme de la Bastille en vue d’exercer les mobilisés, lui auraient
permis de recueillir « de rares débris céramiques de l’âge du Fer ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 4 et 5
-
R.
P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25
-
A.
BOCQUET : l’Isère pré et protohistorique, 1969, page 99
A
la Tronche, au lieudit « Pré Marguin », en
mars 1911, on a découvert avec un trésor de monnaies d’argent, des céramiques
hallstattiennes et laténiennes (et selon A. Bocquet,
du chalcolithique et de l’âge du bronze).
-
H.
MULLER : un petit trésor de monnaies gauloises associées à quelques oboles
marseillaises de la Tronche, BSDEA, 20, 1919, pages 144 à 152 et les monnaies
de la Tronche, Rhodania, 1920, page 94
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. page 151
-
CAG
38/1 : page 169
-
A.
BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, op. cit. page 125
Sur
l’îlot de l’ancienne halle, entre 1909 et 1913, « des céramiques de la Tène finale ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
-
J.
P. JOSPIN : Grenoble gallo romain, nouvelles données de topographie
historique, les fouilles de H. Müller sur l’îlot de l’ancienne halle, Art et
Archéologie en Rhône Alpes, 5, 1989, pages 3 et ss
-
CAG
38/1 : page 80
« A
Grenoble », sans date ni lieu précis, « de la céramique d’Italie et
du Midi de la France du second âge du Fer».
-
A.
BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer… op. cit. pages 100 et 151
-
CAG
38/1 : page 94
Toujours
à Grenoble, sans lieu ni date, « des débris céramiques du 3ème
siècle avant J. C. ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 8
Dans
les fondations de la banque Charpenay, 26 rue du
Lycée, à une date non précisée, « des débris céramiques gaulois ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 21
Sur
le sommet du Mont Rachais, de la poterie grossière
dont un rebord de très grand vase en pâte grossière rougeâtre avec amorce de
marli, décoré d’impressions digitales, du bronze final.
-
A.
BOCQUET : l’Isère… op. cit. pages 324 et 325
A
la Buisserate (station de surface de « Chez Ginet » : un fragment de fusaïole en céramique,
des fragments de trois coupelles en pâte fine, cannelées, un fragment d’un
grand plat à l’intérieur lissé, une assiette à énorme marli éversé, décoré
extérieurement au doigt (cette ornementation digitale en nappe est d’une
originalité jamais retrouvée dans la région, à part une grande urne des Vouillants), les parties supérieures de trois panses
cannelées horizontalement en pâte fine, un tesson de coupe à pâte anguleuse, un
grand plat à l’extérieur facetté et lustré dont l’intérieur est décoré
d’impressions digitales, un tesson de coupe lustrée noire, des fragments d’un
grand plat et un tesson de coupe à bord droit facetté (dépôt à l’Institut
Dolomieu de Grenoble).
2 – la
céramique commune :
La
plus grande partie de la céramique gallo romaine est constituée de productions
tournées, réalisées dans des pâtes bien cuites de couleur noire, grise, jaune,
blanche et rouge.
La
couleur de la pâte et sa texture sont souvent fonction des formes, comme en
témoignent par exemple les cruches et les mortiers essentiellement réalisés
dans une gamme claire (blanche à jaune).
On
examinera successivement :
-
la
céramique commune claire,
-
la
céramique commune sombre.
a) la
céramique commune claire :
Dans
l’îlot de l’ancienne halle : « de la céramique claire ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22
-
CAG
38/1 : page 81
Dans
les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche, en 1947 : « des
vases dont deux en bon état et deux écuelles ».
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947, pages 6 à 8
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République, en 1962 (dans les
fossés extérieurs des remparts) : « un fragment de vase en poterie
rose ».
-
R.
GIRARD : les remparts gallo romains de Grenoble et le prolongement de la
rue de la République, SDEA, 38ème année, 1962, page 176
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 :
Ø
11
cruches (M. D. n° 75.28.449 à 452, 454 à 456, 459, 460, 462 et 463),
Ø
6
pichets (M. D. n° 75.28.443 à 448),
Ø
6
pots ovoïdes (M. D. n° 75.28.435, 436, 439 à 442),
Ø
4
assiettes (M. D. n° 75.28.424, 464 à 466),
Ø
1
bord d’assiette (M. D. n° 75.28.469),
Ø
7
fonds d’assiettes (M. D. n° 75.28.652 à 656),
Ø
2
coupelles (M. D. n° 75.28.468 et 470)
Et
1124 tessons en trois lots (266 tessons dont 2 bords, 10 anses, 13 fonds), 9
tessons particuliers, 849 tessons divers).
-
B.
DANGREAUX : recherches sur les origines de Grenoble d’après l’étude du
mobilier archéologique : la fouille du parking Lafayette, GALLIA, T 46,
1989, pages 98 à 100
Dans
les fouilles du site funéraire Saint Laurent en 1968 : « un case
funéraire du 5ème siècle… » (M. D. n° 88.12.497).
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier… 1995, n° 27
b) la
céramique commune sombre :
Dans
les fondations du Palais de Justice, sans précision de lieu ou de date,
« un petit vase en céramique sombre ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 6 et figure 9
-
CAG
38/1 : page 95
Rue
de la République, sans autres précisions, « un gobelet et un vase ovoïde
en céramique commune sombre ».
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 6 et figures 8 et 10
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 (dépotoir vers
la « Tour A ») : « des coupelles en pâte tendre de couleur
bistre… des fragments de céramique et des fonds de céramique à pâte
grise ».
-
Actes
du 89ème congrès national des sociétés savantes, 1964, Lyon, page
111
-
GALLIA
XII, fascicule 2, 1964, page 525
Dans
les fossés extérieurs des remparts : « un bord de vase en poterie
grise ».
-
R.
GIRARD : les remparts gallo romains de Grenoble et le prolongement de la
rue de la République, BSDEA, 38ème année, 1962, page 176
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 :
Ø
17
pots ovoïdes (M. D. n° 75.28.214, 215, 217, 219, 220, 225, 228 et 231 à 239
Ø
23
assiettes (dont 15 au M. D. n° 75.28.255, 256, 257, 259, 260 à 266, 268, 271 et
273
Ø
1
bord d’assiette à paroi oblique (M. D. n° 75.28.469)
Ø
3
pichets (M. D. n° 75.28.277 à 279)
Ø
2
cruches (M. D. n° 75.28.275 et 276)
Ø
5
couvercles (M. D. n° 75.28.280 à 282, 286 et 298) et 6 fragments de couvercles
Ø
4
fragments de vases (M. D. n° 75.28.323 à 325 et 328)
Ø
1
bouton de couvercle (M. D. n° 75.28.299)
Ø
2
coupes à lèvres débordantes (M. D. n° 75.28.247 et 248)
Ø
2
fragments de panse (M. D. n° 75.28.326 et 327)
Ø
580
divers (et non 552 comme mentionnés dans la CAG) dont 53 tessons de céramique
non tournée.
-
B.
DANGREAUX : recherches sur les origines de Grenoble d’après l’étude du
mobilier archéologique, la fouille du parking Lafayette, GALLIA T 46, 1989,
pages 98 à 100
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles du groupe épiscopal : « 5 vases modèles réduits… de la
céramique commune sombre, noie ou rouge de tradition tardive, 3ème
et 4ème siècles »
-
F.
BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de
Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, pages 32, 36 et 54
3 –
Céramique à vernis noir :
A
deux reprises, H. Müller signale des fragments de céramique à vernis noir dont
l’un a été découvert en 1926 dans les travaux de l’hôtel de ville (jardin de
ville) et qui pouvait être d’origine campanienne.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23
-
CAG
38/1 : page 94
Dans
les fouilles du prolongement de la République en 1962 : « des
fragments de panses et fonds de plat en poterie noire ».
-
R.
GIRARD : les remparts… op. cit. page 176
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « un tesson de céramique
à vernis noir »
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. page 99
-
CAG
38/1 : page 94
4 –
Céramique à parois fines :
Cette
dénomination recouvre une catégorie de céramiques dont les limites ne sont pas
toujours bien nettes car elle s’apparente tantôt à de la céramique commune et
tantôt à de la sigillée.
Il
s’agit d’un ensemble de céramiques, bols ou gobelets, de petite taille, lisses
ou décorées, à paroi mince, recouverte ou non d’un engobe de couleur orange le
plus souvent et plus ou moins brillantes.
Les
assiettes et les plats sont absents de cette gamme typologique. L’essentiel de
cette production date du 1er siècle de notre ère et provient du sud
de la Gaule (Graufesenque, Montans…) mais une
production locale est également connue à Aoste (Isère).
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « un fragment de bol
hémisphérique sablé (M. D. n° 75.28.663) et « sept tessons.
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 98 et 99
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles du palais épiscopal : « trois fragments de coupe à paroi
fine, décorée, du milieu du 1er siècle et un fond de céramique
orangée avec estampille SEVERIANI
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. pages 32 et 65
Ces
fragments sont actuellement exposés au Musée de l’Ancien Evêché (salle du
baptistère).
5 –
Céramique peinte :
Elle
est présente sous des formes multiples durant toute la période gallo romaine.
Une grande production est connue à Lezoux à l’époque Tibérienne
mais également à Roanne.
Dans
les fouilles du parking Lafayette, en 1974 : « trois bols de type
Roanne » (M. D. n° 75.28.657, 658 et 659) et un fond en céramique peinte
(M. D. n° 75.28.661).
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. page 98
-
CAG
38/1 : pages 94 et 95
Dans
les fouilles du groupe épiscopal : « de la céramique peinte à décor
d’échelles rouge et blanc du 1er siècle de notre ère ».
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. page 29
6 –
Céramique Allobroge :
Il
s’agit d’une céramique commune d’usage domestique, de couleur grise ou noire.
Sa
fabrication régionale lui a valu son appellation mais sa grande originalité est
d’avoir toujours une marque de fabrique de forme exclusivement circulaire,
toujours située à l’extérieur du fond.
C’est
en 1879 que cette appellation éponyme fut proposée par Gabriel de Mortillet,
préhistorien et archéologue grenoblois, après qu’il ait constaté que ce type de
céramique n’était pratiquement trouvé que sur le territoire de l’ancienne civitas des Allobroges.
Une
centaine de fabricants de céramique allobroge sont aujourd’hui connus, les centres
principaux de production étant vraisemblablement situés à Vienne, à Aoste et à
Bourgoin.
Sur
ce point, voir notamment :
-
G.
de MORTILLET : les potiers allobroges ou les méthodes des sciences
naturelles appliquées à l’archéologie, 1879, pages 22 à 37
-
J.
ROUGIER : Aoste la Romaine, 1988, pages 231 à 257 et 346
-
A.
PELLETIER et alii : Histoire et Archéologie de
la France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 41
-
B.
DANGREAUX et J. P. JOSPIN : la céramique allobroge du Musée Dauphinois de
Grenoble, actes du congrès de la SFECAG, Toulouse, 1986, pages 145 à 156
H.
Müller indique avoir trouvé ce type de céramique « en de nombreux points
de la ville », notamment « un fond de vase avec estampille
GPPF », « un fond de vase estampillé SECTVS » (marque connue à
Aoste), « un fragment estampillé PRISCVS » (estampilles similaires à
Bourgoin et à Meyzieu).
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 21 et 22
-
CAG
38/1 : page 94
Dans
les fouilles du prolongement de la République en 1962, selon A. Bocquet
« le dégagement des superstructures a permis de récupérer… quelques
tessons estampillés SEVVO ».
Sans
doute s’agit-il des fragments conservés au Musée Dauphinois : un fond de
plat marqué SEVVO (M. D. n° 63.13.5), un fond de plat marqué SEVV(O) (F)IT (M.
D. n° 63.13.6), un fond de vase marqué … VVVO (M. D. n° 63.13.7), un autre fond
de vase marqué SEV… (M. D. n° 63.13.8).
SEVVO
est le plus important des potiers allobroges. Si l’on en juge par le nombre
d’estampilles retrouvées, son officine était peut être située à Vienne comme le
pense A. Pelletier.
-
A.
BOCQUET : de Cularo à Gratianopolis,
4 siècles d’histoire, le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, 1968, T 2, page
257
-
A.
PELLETIER : Vienne antique, 1982, pages 316 et 317
Des
mêmes fouilles et entrés dans les collections du Musée Dauphinois : un
vase marqué (CATV)LUS (M. D. n° 63.13.1), un fond de plat marqué LVCI(VS)
FEC(IT) (M. D. n° 63.13.2), un autre fond de plat marqué (LV)CIV(S) (M. D. n°
63.13.3), un vase marqué M…. (F)ECIT (M. D. n° 63.13.4), encore un autre fond
de plat marqué … VS (M. D. n° 63.13.9), un vase marqué … SC… (M. n° 63.13.11),
un fond de plat avec deux lettres fragmentaires (M. D. n° 63.13.12), un fond de
vase avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 63.13.13), un fond de plat avec une
lettre fragmentaire (M. D. n° 63.13.14), un plat avec une lettre fragmentaire
(M. D. n° 64.9.1), un fond de vase avec une lettre fragmentaire (M. D. n°
6.13.16).
-
B.
DANGREAUX et J. P. JOSPIN : op. cit
-
CAG
38/1 : pages 79 et 94
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : un vase caréné signé LVCIVS
(M. D. n° 75.28.431), un vase ovoïde signé NOSTER F(ECIT) (M. D. n° 75.28.432),
un fond de vase signé SVARAD OF(FICINA) ou SVARO F(ECIT) (M. D. n° 75.28.433),
un fond de plat avec une lettre fragmentaire (M. D. n° 75.28.434), trois fonds
de vases allobroges (M. D. n° 75.28.431 à 433).
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 86 et 98
-
CAG
38/1 : page 94
Si
la marque NOSTER est particulièrement bien connue (notamment à Aoste où était
sans doute installée l’officine), les deux autres marques sont plus difficiles
à appréhender.
Dans
les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche en 1947 : des vases et
des fragments de vase de type allobroge »
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit,
1947, pages 6 à 8
Dans
les fouilles du groupe épiscopal : « de la céramique allobroge »
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. page 64
7 –
Céramique sigillée :
Le
terme vient de sigillum
le sceau, car le potier utilisait des poinçons pour orner et pour signer ce
type de céramique.
C’est
avant tout une vaisselle de table : assiettes, gobelets, coupelles,
grandes coupes…
La
typologie, véritable langage descriptif, est particulièrement bien adaptée à la
sigillée en raison de la standardisation de celle-ci.
Dès
1895, Hans Dragendroff publie dans les « Bonner Jahrbücher », 55
formes de sigillées arétines et provinciales dont les numéros sont toujours
utilisés aujourd’hui (Drag….).
Joseph
Déchelette compléta la liste de quelques formes décorées (56 à 78) et Walters de trois formes lisses (79 à 81).
D’autres
chercheurs, notamment Ritterling, proposèrent des
typologies avec une numérotation différente (RITT…) mais l’usage n’a conservé
que les formes nouvelles par rapport à la classification de Dragendorff.
Dans
les fouilles de 1889 au Palais de Justice : « une coupe en
sigillée »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure n° 6.6
-
CAG
38/1 : page 94
Place
d’Agier, à une date non précisée, « plusieurs
fragments de sigillée »
-
A.
de MONTJOYE : documents… op. cit. page 16
A
une date non précisée, « dans les fondations de la pharmacie 1 rue Sainte
Claire » (aujourd’hui rue Pierre Duclot), H.
Müller a observé « des débris d’assiette en pesudosamien
ornés de palmettes imprimées en creux » qu’il datait « du 2ème
au 4ème siècle de notre ère ». Eu égard à la description, on
aurait tendance à y voir de la sigillée arétine.
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 8
-
M.
RIVIERE SESTIER : Grenoble secret, 1969, page 5
-
CAG
38/1 : page 78
Place
de Gordes, en avril 1914, à l’occasion du creusement d’une tranchée du tout à
l’égout, avaient été trouvés « quelques fragments céramiques ». En
1936, au même endroit ( ?), J. Flandrin découvrait un tesson de sigillée
estampillé PACAT, sans doute PACATIVS de Lezoux (1ère moitié du 2ème
siècle).
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 30
-
J.
FLANDRIN : découvertes archéologiques place de Gordes à Grenoble, BSDEA,
29, 1936, pages 55 et 56
-
CAG
38/1 : page 78
D’un
lieu et à une date non précisés, un fond de céramique estampillé O PASSIEN
attribuable à l’officine PASSIENVS connue à la Graufesenque durant la période
Néron – Vespasien (M. D. n° 34.23.23).
-
B.
DANGREAUX : les origines… op. cit. page 14
Provenant
de l’îlot de l’ancienne halle : « de la sigillée tardive »
-
CAG
38/1 : page 81
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 :
« des fragments et tessons de sigillée dont certains avec graffiti et
marque CRVCV »
-
Actes
de 89ème congrès… op. cit. page 111
-
GALLIA,
1964-2, page 525
-
A.
BOCQUET : de Cularo à …. Op. cit. pages 256 et
257
-
R.
GIRARD : les remparts… op. cit. page 176
-
CAG
38/1 : pages 79 et 94
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : 4 Drag 4/22 (M. D. n° 75.28.67
à 70), 2 Drag 15 (M. D. n° 75.28.26 et 28), 7 Drag 15/17 (M. D. n° 75.28.44 à
50), 5 Drag 18/31 (M. D. n° 75.28.57 à 61), 2 Drag 24/25 (M. D. n° 75.28.24 et
25), 5 Drag 27 en sic fragments (M. D. n° 75.28.124 à 130, 132 et 133) et 1
Drag 29 avec estampille MELVVS FECIT (perdu), 3 Drag 30 (M. D. n° 75.28.143,
144 et 145), 6 Drag 33 (M. D. n° 75.28.36 à 40 et 43), 8 Drag 35 (M. D. n°
75.28.82 à 89), 3 Drag 35 (M. D. n° 75.28.102 à 104), 4 Drag 35 (M. D. n°
75.28.96 à 99), 2 Drag 36 (M. D. n° 75.28.100 et 101), 1 Drag 36 (M. D. n°
75.28.95), 15 Drag 37 en 30 fragments (M. D. n° 75.28.148 à 177), 1 Drag 38
estampillé LOLLI.M (LOLLIVS, potier de Lezoux), (M. D. n° 75.28.123), 3 Ritt 9 (M. D. n° 75.28.30 à 32), 1 Ritt
9 (ou Drag 4/22) (M. D. n° 75.28.204), 2 Ritt 12 (M.
D. n° 75.28.77 et 78), 1 Ritt 14a (M. D. n°
75.28.80), 1 Ritt 14b (M. D. n° 75.28.81), divers
fragments de typologie spéciales (Curle, Hermet, Goudineau) (M. D. n°
75.28.116 à 120 et 75.28.1), 3 fonds de grands plats (M. D. n° 75.28.206 à
208), 1 fond estampillé JPR (M. D. n° 75.28.202), 1 fond en céramique (M. D. n°
7.28.194) ainsi que deux formes indéterminées (M. D. n° 75.28.198 et 199), 2
tessons italiques et 75 tessons des ateliers de Gaule du sud.
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 98 à 100
-
CAG
38/1 : page 94
Dans
les informations archéologiques du GALLIA, 33, 1975 (page 539), S. Lancel mentionne en outre « 2 fonds de vases Drag 29
dont l’un portant l’estampille MELVS FECI(T).
Enfin,
le Musée Dauphinois conserve deux autres fragments de sigillée estampillés,
entrés lointainement dans les collections : « MARTIALIS
F(ECIT) » (non identifié lors du contrôle effectué en 1999) et
« COBNERTI M (M. D. n° D 67.3.546) et une estampille « FES »
serait dans une collection particulière.
-
CIL
XII, n° 5686-549
-
CAG
38/1 : page 94
A
la Tronche, dans les fouilles de la Villa Belledonne en 1947 : « de
la céramique en terre rougeâtre très fine »
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947, pages 6 et 7
Dans
l’îlot de l’ancienne halle (fouilles 1909-1913) : « un dépotoir de
sigillées »
- J.
P. JOSPIN :
Sur
le site funéraire de Saint Laurent, lors de campagne de fouilles 1994 :
« dans une tombe en coffrage de bois… quelques tessons de céramique
sigillée ».
-
La
Pierre et l’Ecrit , chronique des fouilles, 1994-1995, page 241
Lors
des fouilles du groupe épiscopal :
-
des
imitations de sigillée d’Italie du Nord, antérieures à 40 de notre ère,
-
des
fragments d’assiette en sigillée (Drag 15/17) et des fragments de bols en
sigillée (Drag 35 et 37),
-
une
assiette en sigillée (Drag 18/31),
-
de
nombreux fragments, notamment de type Drag 24 et 29 et Ritterling
9
-
150
tessons de sigillée de Gaule du sud
Quelques
uns de ces fragments céramiques sont exposés au Musée de l’Ancien Evêché.
F.
BAUCHERON, F. GABAYET, A. de MONTJOYE : autour du groupe épiscopal de
Grenoble, deux millénaires d’histoire, 1998, pages 29, 31, 32 et 33
Provenant
de la place Saint André, une tasse à deux anses avec décor de feuilles d’eau,
céramique sigillée de couleur rouge brique (inédit). Exposée au Musée de
l’ancien évêché (salles du 1er étage).
8 –
céramique dite paléochrétienne ou « DSP » (dérivée des sigillées
paléochrétiennes)
Ce
type de céramique est très peu rencontré à Grenoble comme d’ailleurs dans la
région grenobloise où seules quelques céramiques de ce type ont été découvertes
à Voiron (Sermorens) et à Claix (Val d’Allières)
Il
s’agit de sigillée de couleur grise.
Sur
le site funéraire de Saint Laurent : « des céramiques
paléochrétiennes (5ème, 7ème siècles)
-
La
Pierre et l’Ecrit, chronique des fouilles, 1991, page 238
Sur
le site du groupe cathédral « plusieurs tessons de DSP »
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique 1991, pages 66 et 67 et 1992, page 80
-
GALLIA
Informations, 1996, page 106
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. pages 65 et 117
9 –
Céramiques indéterminées
En
raison de l’absence de précision suffisante d’un certain nombre de découvertes
mentionnant des céramiques, celles-ci n’ont pu être classées en fonction de la
typologie très générale retenue ci avant. Il importe néanmoins de les
mentionner.
A
l’angle des rues Expilly et Vicat, dans d’importantes substructions :
« une grande quantité de céramiques romaines »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 21
-
CAG
38/1 : page 80
En
1906, dans la cour des immeubles 15 et 17 Grande Rue : de nombreux
fragments céramiques »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 12
A
des dates non précisées : rue Philis de la Charce et rue Barnave : « des fragments de
poteries » ; sous le monument du Centenaire place Notre Dame :
« de nombreux débris céramiques ».
-
H.
MULLER : op. cit. pages 21 et 28
A
l’extérieur de l’enceinte romaine, rue de la République (fouilles de
1962) : « de la céramique indigène »
-
Actes
du 89ème congrès des sociétés savantes, 1964, page 110
-
GALLIA,
XXII-2, 1964, page 525
Dans
la zone funéraire de Saint Laurent : « des tessons de poterie gallo
romaine »
-
GALLIA :
op. cit. page 526
15
Grande Rue, à l’occasion de travaux dans le sous sol d’un magasin et lors d’une
fouille de sauvetage en 1977 : « un abondant matériel
céramique » (non répertorié)
-
A.
de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 78
10 –
Médaillons d’applique
Cette
catégorie concerne des vases de formes variées (sept types ont été recensés)
sur les flancs desquels on plaquait un médaillon moulé séparément et portant un
décor.
L’idée
d’orner des vases en terre cuite avec des médaillons d’applique avant cuisson
sur leur panse encore fraîche procède certainement du dessein d’obtenir, à
dépense réduite, une décoration de choix.
Même
si d’autres centres ont existé dans le Centre et dans l’est de la Gaule, la
principale zone de production de ces vases est à situer en moyenne vallée du
Rhône du 2ème au 4ème siècles : régions de Lyon et
de Vienne.
Les
informations sur la vie antique dans ces deux cités que procurent ces œuvres,
notamment en matière de spectacles publics, sont la principale source de
l’intérêt qu’il faut leur porter (sur les médaillons d’applique, voir notamment
A. Audin et H. Vertet, les
médaillons d’applique, les dossiers de l’archéologie n° 9, mars avril 1975,
pages 104 à 110).
Un
seul de ces médaillons semble avoir été découvert à Grenoble en un lieu et à
une date non précisés. Il est brisé en deux fragments, en terre rose,
entièrement érodés (M. D. n° 67.3.570 et 571).
Le
médaillon figure trois personnages, de face, dans lesquels ont peut voir un
aurige, un acteur et un gladiateur. Mais A. Audin a
une autre interprétation et y voit, au centre, un togatus le bras droit abandonné le long du corps, le gauche tenant haut un
objet de forme peu distincte. Il tourne le visage vers le personnage de gauche
qui le regarde également. Le troisième personnage, à droite, est un gladiateur
portant épée et bouclier. L’acteur essentiel est celui de gauche : il
n’est pas douteux, selon A. Audin, qu’il s’agisse
d’un gladiateur et très probablement même d’un rétiaire.
Bien
qu’il s’agisse très vraisemblablement de scènes se rapportant aux spectacles de
Vienne ou de Lyon, on peut néanmoins s’interroger sur l’éventualité qu’elles
aient pu concerner Grenoble (supra, 2ème partie, chapitre IX).
Sur
le coté du médaillon, on peut lire l’inscription : « SCORPIANVS
LAVS/V » : « gloire à Scorpianus, cinq
victoires » ?
Est-ce
le nom de l’aurige ou du gladiateur ?
Pour
sa part, A. Desbat voit dans cette figuration un
aurige, un gladiateur et un acteur associés dans leur triomphe. Selon lui, le
nom est celui de l’aurige.
On
notera qu’un médaillon identique est connu à Martigues.
-
A.
AUDIN : Revue archéologique de l’est et du centre est, T 24, 1973, pages
145 à 147
-
L’année
épigraphique, 1973, n° 330
-
A.
DESBAT et alii : vases à médaillons inédits de
Lyon et de Martigues, RAN, T 16, 1983, pages 395 et ss
-
A.
DESBAT : les représentations du cirque dans les céramiques, le cirque et
les courses de chars, Lattes, 1990, page 78
-
CAG
38/1 : page 233
11 –
Amphores et dolia
En
1809, rue Bayard, lors de la construction d’une maison : « une
amphore… »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 31
-
A.
de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 16
-
CAG
38/1 : page 95
En
1889, à l’angle de la rue Guy Pape et du quai Stéphane Jay : « une
grande quantité d’amphores brisées » (sur l’hypothèse d’un port antique
dans les parages, infra 2ème partie, chapitre IV)
-
H.
MULLER : op. cit. page 12
Entre
1914 et 1918 sur la plate forme de la Bastille : « quelques morceaux
d’amphores »
-
H.
MULLER : op. cit. page 5
-
R.
P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25
Entre
1909 et 1913 dans les fouilles de l’ancienne halle : « des fragments
d’amphores… ayant servi de vide sanitaire à une construction », « des
amphores de type Dressel 1 A », « un lit
d’amphores posé à plat »
De
ce site, sont conservées au Musée Dauphinois quatre amphores (dont deux
enterrées) : n° 34-376, 34-384, 1 et 2 et n° 87.62.2 (donnée par les
descendants du Dr Flandrin)
-
H.
MULLER : op. cit. pages 22, 27 et 29 et figure 8
-
J.
P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. pages 8, 10 et 11
-
CAG
38/1 : page 80
« De
nombreux fragments tout au long de la Grande Rue »
-
H.
MULLER : op. cit. page 29
-
CAG
38/1 : pages 78 et 95
« Dans
les fondations de l’hôpital (à la Tronche), à
-
H.
MULLER : op. cit. page 32
-
CAG
38/1 : page 170
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 (dans le
dépotoir de la « Tour A ») : « des fragments d’amphores,
fonds, panses, cols et anses… dont 2 signés VIO et Los »
-
Actes
du 89ème congrès, op. cit. page 111
-
GALLIA,
XXII-2, 1964, page 525
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 :
-
8
dolia (M. D. n° 75.28.666 à 673)
-
2
fragments de col d’amphores (M. D. n° 75.28.676 et 686)
-
1
fragment d’anse d’amphore de type Dressel 20 (M. D.
n° 75.28.691)
-
1
amphore de type Beltran IIa
(M. D. n° 75.28.675)
-
1
anse d’amphore de type Dressel 20 estampillée PIR PO
(M. D. n° 75.28.690)
-
2
aphoristiques (M. D. n° 75.28.693 et 694)
-
9
amphorettes à pâte bistre (découvertes dans le puits)
(M. D. n° 75.28.677 à 685)
-
2
amphores à saumure (1er, 2ème siècles) dont une est
exposée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage)
-
19
fragments de panses d’amphores
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 98 et 99
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles du site funéraire de Saint Laurent en 1988 : « une
amphore funéraire du 4ème siècle » (M. D. n° 88.12.430)
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier… op. cit. n°
23, 1995
Estampilles d’amphores
et de dolia :
Sur
une anse d’amphore « Q CR » (M. D.)
« TRICI »
(M. D.)
« M(A)JOR
(M. D.)
« O
ALBVCIANI » (Officina Albuciani ?)
-
Revue
épigraphique du Midi, III, n° 1032 à 1035
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles du groupe épiscopal :
-
un
fragment d’amphore du type « Gauloise 5 »
-
un
fragment d’amphore orientale du 3ème siècle
-
une
amphore de type Dressel 20, du milieu du 1er
siècle
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. pages 28 et 29
Dans
les fouilles de la place Sainte Claire (1989 à 1991) : « six tessons
d’amphores africaine » (3ème et 4ème siècles)
-
GALLIA
Informations, 1996, page 102
12 –
Lampes en céramique
A
une date non précisée, sur le site du Palais de Justice : « une lampe
en terre rouge »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 22 et figure 6.3
-
CAG
38/1 : pages 92 et 95
Sur
la commune de la Tronche, à une date et en un lieu non précisés :
« deux lampes en terre cuite estampillées APRIO et APRIO F(ECIT)
La
seconde est exposée au Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er
étage)
-
ALLMER :
inscriptions, T 4, n° 1474
-
CIL
XII : n° 5682-6
-
Isère
gallo romaine, I, 1984, page 73
-
CAG
38/1 : page 170
De
provenance non indiquée : « un fragment de lampe avec estampille
« BVDARRVS F(ECIT) ». Peut être aujourd’hui dans une collection
particulière.
-
CI
XII : n° 5682-14
-
CAG
38/1 : page 95
Un
fragment de lampe avec estampille « CENETI M » (au Musée
Dauphinois ?)
-
ALLMER :
Inscriptions, T 4, n° 1478
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962
(dépotoir) : « des fragments de lampes dont un signé FORTIS »
-
Actes
du 89ème congrès… op. cit. page 111
-
GALLIA
Informations, T XXII, 1964-2, page 525
-
CAG :
38/1 : pages 79 et 85
L.
Aemilius Fortis est l’un
des plus importants fabricants de lampes céramiques. Sa production a été très
importante et les trouvailles de cette marque sont très nombreuses dans le
monde romain. Son officine était située à Savignano,
près de Modène mais l’on pense qu’il a pu avoir un certain nombre de
succursales dont l’une, peut être, à Aoste (Isère).
En
Narbonnaise, le CIL XII relève plus de 400 signatures de ce potier.
Place
Saint André, à une date non précisée, on a découvert une lampe à huile (2ème,
3ème siècles). Aujourd’hui exposé au Musée de l’ancien évêché
(salles du 1er étage).
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « une lampe à volutes du
1er siècle » (M. D. n° 75.28.696), « trois fragments de
lampes dont un fond signé (FORTI)S » « M. D. n° 75.28.697, 699 et
703), « un fond de lampe » (M. D. n° 75.28.702), « un fragment
de lampe » (M. D. n° 75.28.705).
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. pages 80 et 98
Dans
les fouilles du palais épisopal : « un
fragment de lampe tournée »
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. page 117
14 –
Mortiers
Les
pelvis ou mortiers sont des bassins ouverts dans toute leur circonférence,
destinés à recevoir de l’eau, soit pour laver des personnes, soit des objets.
Généralement en terre cuite, ils peuvent aussi, plus rarement, être en pierre.
A
une date et dans un lieu non précisés (mais antérieurement à 1930) :
« un fragment de mortier avec inscription L ATISIVS SECVNDVS »
(actuellement exposé au Musée de l’ancien évêché, salles du 1er
étage)
La
famille des Atisii, fabricants de mortiers à Aoste,
est bien connue, leurs marques ayant été retrouvées dans tout l’occident
romain. Celles-ci sont usuellement mises de chaque coté du bec verseur. La
marque L ATISIVS SECVNDVS, l’une des trois marques principales des atisii apparaît 39 fois à Aoste mais une seule fois à
Grenoble.
-
H.
MULLER : les origines… op. cit. page 22 et figure n° 6.1
-
CAG
38/1 : page 98
-
J.
ROUGIER : Aoste la Romaine, 1988, pages 115 à 117
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974, un grand nombre de mortiers en
céramique commune claire ont été découverts :
-
1
mortier à grande lèvre formant collerette (M. D. n° 75.28.517)
-
3
mortiers à lèvre en bandeau (M. D. n° 478 à 495)
-
19
mortiers à lèvre pendante (M. D. n° 75.28.478 à 495)
-
7
fonds de mortiers
-
B.
DANGREAUX : recherches…op. cit. pages 98 et 100
Dans
les fouilles du groupe épiscopal : « un fragment de mortier »
(exposé u Musée de l’Ancien Evêché, 1ère salle d’accès au
baptistère)
14 –
Pesons en terre cuite
En
1809, rue Bayard : « un poids marqué III »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 31
-
A.
de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 16
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
l’îlot de l’ancienne halle : « sept pesons en terre cuite dont quatre
au moins identiques »
-
H.
MULLER : le origines de Grenoble, 1930, page 21
-
CAG
38/1 : page 80
-
J.
P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. pages 11 et 12
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « 44 poids de suspension
dont 3 marqués ER » (M. D. n° 75.28.706 à 745 et 75.28.748 à 751)
L’un
de pesons de l’ancienne halle et six des pesons du parking Lafayette sont
actuellement exposés au Musée de l’ancien évêché (salles du 1er
étage)
-
B.
DANGREAUX : les origines de Grenoble… op. cit. pages 80, 98 et 99
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles de la place Notre Dame de 1989 à 1992, « deux poids en
céramique » (inédits), actuellement exposés au musée de l’ancien évêché.
15 –
Autres objets en céramique
En
1889, dans les travaux de fondation du Palais de Justice, à l’angle de la rue
Guy Pape et du quai Stéphane Jay H. Müller a recueilli : « deux
fragments de chenets en terre cuite, d’un type gaulois très rare » (M. D.
n° 34-5633 et 5634). Des chenets céramiques du même type sont connus à Vienne
et à Saint Georges de Reneins (Rhône).
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 14
-
G.
CHAPOTAT : contribution à l’étude de la préhistoire et de la protohistoire
dans la région viennoise, II, la croisée de Vienne, 1959, pages 26, 28 et 45
-
CAG
38/1 : page 80
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962, dans le
dépotoir vers la « tour A » : « deux morceaux d’un objet en
céramique (représentant un bœuf ou un taureau) qui devait comporter deux
morceaux joints à la barbotine… Ces deux fragments appartiennent à une seule
moitié… A coté, des fragments d’ailes ». Ces fragments sont exposés au
Musée de l’Ancien Evêché (1ère salle d’accès au baptistère).
-
Actes
du 89ème congrès… op. cit. page 111
-
GALLIA,
XXII, 1964-2, page 525
-
Archéologia
n° 335, juin 1997, page 23
-
CAG
38/1 : page 79
Dans
l’îlot de l’ancienne halle : « quelques fragments de canalisation en
terre cuite »
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. pages 11 et 12
Dans
les fouilles du groupe épiscopal : « un masque de théâtre miniature (
CHAPITRE
XIII : TUILES, BRIQUES ET TUBULII
1 – Tuiles romaines (tegulae,
imbrices, antéfixes)
Tous
les sites gallo romains, ou presque, livrent généralement de la tuile romaine.
On
notera essentiellement, sans que ceci ait bien évidemment le moindre caractère
d’une quelconque exhaustivité, quelques découvertes mentionnant
particulièrement ce type de céramique.
En
1886, à l’angle des rues Expilly et Vicat : « avec d’importantes
substructions… de nombreuses tuiles romaines »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 12
-
CAG
38/1 : page 80
En
1889 lors des travaux d’agrandissement du palais de justice : « une
grande quantité de tuiles »
-
H.
MULLER : op. cit. page 12
-
CAG
38/1 : page 80
En
1895, rue du Président Carnot : « un canal d’évacuation des eaux en tegulae »
-
H.
MULLER : op. cit. page 27
Sur
le site de l’habitat gallo romain du Rabot : « de nombreux fragments
de tegulae qui, au 19ème siècle,
affleuraient le sol »
-
H.
MULLER : op. cit. page 19
-
A.
de MONTJOYE : documents d’évaluation… op. cit. page 19
« Tout
au long de la Grande Rue » :
-
H.
MULLER : op. cit. page 29
-
CAG
38/1 : page 78
En
1909, 26 rue du Lycée : « une grande tuile »
-
H.
MULLER : op. cit. page 21
En
1909-1910 sur la rive droite de l’Isère, près de la passerelle Saint
Laurent : « des tegulae »
-
H.
MULLER : op. cit. page 20
Place
de la Cymaise, en 1910 : « des fragments de tegulae »
-
H.
MULLER : op. cit. page 20
-
B.
DANGREAUX : les origines de Grenoble… op. cit. page 11
Dans
les fondations de l’hôpital (à la Tronche) : « à
-
H.
MULLER : op. cit. page 20
-
B.
DANGREAUX : les origines de Grenoble… op. cit. page 170
Pendant
la guerre de 1914-1918 sur la plate forme de la Bastille : « quelques
morceaux de tuiles »
-
H.
MULLER : op. cit. pages 4 et 5
-
R.
P. HOSTACHY : les vraies origines de Grenoble, 1962, page 25
En
1936 dans le sous sol d’un bâtiment municipal place de Gordes : « des
tuiles romaines »
-
J.
FLANDRIN : découvertes archéologiques place de Gordes à Grenoble, BSDEA
29, 1936, pages 55 et 56
-
CAG
38/1 : page 78
Lors
des fouilles de la rue de la République en 1962 : « des débris de tegulae et d’imbrices »
-
Actes
du 89ème congrès… op. cit. page 110
-
GALLIA
XXII, 1964-2, page 525
Dans
la zone funéraire de Saint Laurent : « des tuiles romaines »
(utilisées pour des sépultures)
-
GALLIA
XXII, 1964-2, page 526
On
notera que de nombreuses teguale sont conservées in
situ.
A
la Tronche, lors de la construction de la chapelle du cimetière en 1876 :
« des tuiles romaines »
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947 (BMG R 90.773), page 1
Egalement
à la Tronche au cimetière en avril 1900 : « de nombreux fragments de
tuiles à crochets »
-
H.
MULLER : tombes champdoliennes… op. cit.
-
P.
THEVENON : op. cit.
Dans
les fouilles de l’îlot de l’ancienne halle (1909-1913) : « un
alignement de tegulae posées à plat et à l’envers…
Cette disposition curieuse, qui n’est pas inconnue pour l’époque gallo romaine,
correspondait probablement au niveau de calage d’une structure légère »
- J.
P. JOSPIN :
Sous
l’immeuble de la banque Charpenay rue du Lycée :
« deux murs parallèles environnés de tegulae »
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 12
Dans
l’îlot de l’ancienne halle en 1909 : « sous un immeuble, un haut
d’antéfixe » (M. D. n° 34.5636)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 12
Lors
des fouilles de la rue de la République en 1962 : « des débris de tegulae et d’imbrices »
-
GALLIA
XXII, 1964-2, page 525
En
1970, place Saint Laurent lors de travaux de terrassement de l’école :
« des fragments de tegulae »
-
M.
et R. COLARDELLE : la nécropole de Saint Sixte… op. cit. page 138
Dans
les fouilles du parking Lafayette en 1974 : « de nombreuses tegulae et imbrices »
-
B.
DANGREAUX : recherches… op. cit. page 80
Dans
les fouilles du palais épiscopal : « de nombreux fragments de tegulae et d’imbrices et un
pavement de tegulae posées à plat »
-
F.
BAUCHERON et alii : op. cit. pages 32 et 33
2 –
Briques
Provenant
de Grenoble ou des environs : « un fragment de brique avec estampille
circulaire CLVDIANIA suivie d’une feuille cordiforme » avec au centre le
monogramme du Christ
-
A.
ALLMER : Revue épigraphique du Midi, IV, n° 1302
-
CAG
38/1 : page 95
Dans
les fouilles du prolongement de la rue de la République en 1962 : « à
l’extérieur de l’enceinte… des briques »
-
Actes
du 89ème congrès… op. cit. page 110
-
GALLIA
XXII, 1964-2, page 525
-
Le
vieux Grenoble, ses pierres, son âme, 1968, T 2, page 256
Dans
les fouilles de l’îlot de l’ancienne halle « une brique de
caldarium »
-
J.
P. JOSPIN : Grenoble gallo romain… op. cit. page 11 et note 17
3 – Tubulli
Dans
les fouilles de l’îlot de l’ancienne halle : « des tubulures en terre
cuite »
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 14
CHAPITRE
XVI : MONNAIES
L’étude
des monnaies est présentée en trois parties :
a)
monnaies
grecques et gauloises
b)
monnaies
républicaines
c)
empire
romain : trésors de monnaies et monnaies isolées
Les
sources bibliographiques les plus fréquemment utilisées seront présentées selon
une formule conventionnelle abrégée. Ainsi :
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, T
V, Rhône Alpes, 2ème partie, Drôme, Isère, Savoie, Haute Savoie,
1988, conformément au propre souhait des auteurs, TAF V, avec indication de la
page et du numéro d’ordre
-
A. BLANCHET : les trésors de monnaies
romaines et les invasions germaniques en Gaule, 1900 et Traité des monnaies
gauloises, 1905
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930
- J.
P. JOSPIN :
-
The
roman imperial coinage, 9
vol. de 1923 à 1981 : RIC avec numéro de volume et de référence
Selon
H. MULLER, 110 monnaies antérieures au 6ème siècle auraient été
découvertes à Grenoble
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23
Hormis
les monnaies faisant partie de « trésors » et celles relatives à la
Tronche, près de 400 sont relatées ci après dont une large partie provenant de
l’îlot de l’ancienne halle fouillé de 1909 à 1913 et dont J. P. JOSPIN a
repris, en 1989, l’étude complète et très récemment des fouilles du groupe
épiscopal (190 monnaies) étudiées exhaustivement par Georges B. Rogers en
annexe de l’ouvrage collectif « autour du groupe épiscopal de Grenoble…
1998, référencées ci après G. B. Rogers.
a) monnaies grecques et gauloises :
1 – Monnaies
grecques :
« Monnaies
de Marseille antérieures à la conquête »
-
A.
BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer dans les Alpes Occidentales, les
Alpes à l’âge du Fer, 1991, page 125
-
CAG
38/1 : page 93
A
la Tronche, à la fin de mars 1911, au lieudit « Pré Marguin »
au cours de travaux, dans un petit vase de terre grise avec des monnaies
gauloises (infra), 7 oboles de Marseille avec MA au revers. Exposées au Musée
de l’ancien évêché (1ère salle d’accès au baptistère)
-
H.
MULLER ; un petit trésor de monnaies gauloises associées avec quelques
oboles marseillaises de la Tronche, BSDEA T 20, 1919, pages 144 à 152 et les
monnaies de la Tronche, Rhodiana, 1920, page 94
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 353 et
figure page 112
-
Isère
gallo romaine, I, 1984, page 73
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France (TAF)
T V, Rhône Alpes, 2ème partie, 1988 n° 42, page 56
-
Archéologie
chez vous n° 3, page 9, n° 35 et 36
-
CAG
38/1 : page 169
2 – Monnaies
gauloises :
Denier
celtibérien en argent frappé à Osca en Tarraconaise
au début du 1er siècle avant notre ère
-
H.
MULLER : op. cit. pages 9 et 23
-
V.
CHOMEL (direction) : Histoire de Grenoble, 1976, page 25
-
CAG
38/1 : page 93
Un
quinaire gaulois (slnd, perdu)
-
H.
MULLER : op. cit. page 23
A
la Tronche à la fin de mars 1911, au lieudit « Pré Marguin »
dans un petit vase de terre grise avec des oboles marseillaises (supra), 41
pièces de monnaies gauloises se décomposant actuellement ainsi :
-
32
pièces au type du buste de cheval attribuées aux Cavares
dont 12 avec IALKOVESI / IALIKOVESI et 20 avec KASIOS
-
2
pièces au type du cerf ou bouquetin appartenant au monnaye allobroge.
Certaines
de ces pièces sont conservées au Musée Dauphinois (exposées actuellement au
Musée de l’Ancien Evêché (salles du 1er étage) et les autres sont
perdues.
-
H.
MULLER : un petit trésor… op. cit. pages 144 à 152
-
A.
BOCQET : l’Isère… op. cit. page 353
-
A.
DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du
Rhône, Cahiers numismatiques, 8, 1971, page 79
-
A.
AYMOZ : le Grésivaudan à travers les siècles, 1987, page 10
-
TAF
V, op. cit. n° 42, page 56
-
Isère
gallo romaine, I, 1984, page 73
-
Archéologie
chez vous, n° 3, pages 8 et 9
-
CAG
38/1 : page 169
En
un lieu et à une date non précisés : « des monnaies allobroges en
argent »
-
A.
BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer… op. cit. page 150
Sur
le site du groupe épiscopal : « un quinaire gaulois du type au
cavalier avec à l’avers DVRANOCO(S) » (environ 75 avant notre ère).
b)
monnaies
républicaines :
On
rappellera qu’avant le 1er siècle de notre ère les principales
monnaies utilisées étaient les suivantes :
-
l’as
en bronze,
-
le
triens (1/3 d’as),
-
le
quadrans (1/4 d’as),
-
le
sextans (1/6 d’as)
-
le
quinaire en argent (4 as)
Sur
le site du palais de justice et rue du Président Carnot, à une date non
précisée, respectivement : « un sextans de
Rome… de la seconde moitié du 3ème siècle avant J. C. » et
« un as de Rome du monétaire P. Cornelius Blasio du 2ème siècle avant J. C. »
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 23
-
CAG
38/1 : page 93
Egalement
sur le site du palais de justice à une date non précisée : « deux as
probablement du début du 2ème siècle avant J. C. »
-
H.
MULLER : op. cit. page 23
-
V.
CHOMEL (direction) : histoire de Grenoble, 1976, page 25
-
CAG
38/1 : page 93
Sur
l’îlot de l’ancienne halle : « un as imité de Marseille, d’un atelier
de Narbonnaise… 1er siècle avant J. C. » (M. D. n°
34.2462) :mêmes sources que ci avant, ainsi que « des monnaies de
Rome… antérieures à la conquête »
-
A.
BOCQUET : l’archéologie de l’âge du fer dans les Alpes Occidentales, 1991,
page 111 et 125
Slnd, « un denier consulaire en
argent » (100 avant notre ère ?)
-
H.
MULLER : op. cit. page 23
c) monnaies impériales
Les
divisions du système monétaire sont, pour l’essentiel, restées constantes
jusqu’au bas empire. A cet égard, on rappellera que les principales monnaies
utilisées ont été les suivantes :
Aux
1er et 2ème siècles de notre ère :
-
as
en cuivre,
-
quadrans
en cuivre (1/4 d’as),
-
sesterce
ou nummus en laiton (4 as),
-
dupondius
en laiton (2 as),
-
denier
en argent (4 sesterces),
-
aureus
en or (25 deniers)
Aux
3ème et 4ème siècles, avec la multiplication des
émissions de monnaies et les dévaluations constantes qui s’ensuivent,
-
as
en bronze et ses multiples : dupondius (2 as), tripondius ou tressis (3 as), qadrussis (4 as), decussis (10
as),
-
as
en bronze et ses divisions : decunx (10/12
d’as), terruncius (1/40 de denier), triens (4/12 d’as), quadrans
(3/12 d’as), sextans (2/12 d’as), uncia
(1/12 d’as),
-
sermunicia
ou denier en argent
(qui contient du reste de moins en moins d’argent et disparaît peu à peu),
-
antoninianus
(2 deniers), créé par Caracalla en 215, à l’origine en argent puis en cuivre
dès le milieu du 3ème siècle
-
aureus
en or qui perdure mais en diminuant sans cesse son poids (
-
solidus,
monnaie d’or créée par Constantin 1er
Archéologia n° 169, août 1982, page 60
P.
M. DUVAL : la Gaule pendant la paix romaine, 2ème édition,
1991, page 186
1 – Trésors de
monnaies :
A
l’angle de la Grande Rue et de la Place Saint André, en creusant les fondations
d’une maison avant 1859, on découvrit un vase en terre contenant « un
grand nombre de pièces des empereurs Gallien, Posthume, Claude II le
Gothique… ». Il s’agissait dans doute d’antoninianii.
-
J.
J. A. PILOT : la Revue des Alpes, 3ème année, n° 118 du 1er
octobre 1859, page 109
-
BSSI,
5, 1861, page 393
-
H.
MULLER : op. cit. page 24
-
TAF
V, op. cit. n° 12, page 44
-
CAG
38/1 : pages 93 et 94
En
1895, rue de l’Ecu (actuelle rue du Président Carnot), découverte probable d’un
trésor de bronzes d’époque impériale n’ayant pas donné lieu à une description précise.
-
H.
MULLER : op. cit. page 26
Avant
1838, à la Tronche, en un lieu mal déterminé, on aurait découvert, selon Pilot
« plusieurs monnaies en argent des 2ème et 3ème
siècles pour un poids d’environ 15 livres ».
-
J.
J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de
l’Académie Delphinale, 1, 1842-1845, page 66 et
précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843,
page 123
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du
département de l’Isère, III, 1846, page 198
-
J.
G. H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales
de la Gaule, 1846, page 252
-
H.
BLANCHET : trésors, n° 188
-
TAF
V, op. cit. n° 41, page 56
Trésor
douteux qui aurait été découvert « à Grenoble », dans des
circonstances non précisées avant 1981. Ce trésor se serait composé d’environ
800 monnaies d’époque constantinienne se terminant après 330.
X.
Loriot et B. Rémy, qui disent tout ignorer de cette découverte, pensent qu’elle
se confond avec celle de Saint Chef de 1973.
-
J.
P. CALLU : inventaire des trésors de bronze constantiniens, Collection
Numismatique Romaine, XII, 1981, page 34, n° 11
-
TAF
V, op. cit. page 61 n° 28 et pages 51 et 52
2 – Monnaies
isolées :
On
examinera tout d’abord les monnaies chronologiquement bien datées puis les
monnaies imprécises ou indéterminées.
a)
monnaies
chronologiquement bien datées :
as
de Nîmes (fin du 1er siècle avant notre ère) : 1 as au palais
de justice et un as, vers 1910, dans le sous sol, 11 place Grenette
-
H.
MULLER : op. cit. page 23
-
CAG
38/1 : page 93
As
au crocodile à l’effigie d’Auguste et d’Agrippa, sur l’îlot de l’ancienne halle
(M. D. n° 34-2460)
-
H.
MULLER : op. cit. page 23
-
RIC
1, page 43
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
As
de la colonie de Lyon « COL COPIA » trouvé en 1909, 26 rue Raoul
Blanchard, à l’effigie de César et Octave (30-28 avant J. C.) (M. D. n°
34-2641)
-
H.
MULLER : op. cit. pages 9, 21 et 23
-
J.
B. GIARD : le monnayage de l’atelier de Lyon des origines au règne de
Caligula (43 avant J. C. – 41 après J. C.)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. pages 14 et 18
-
CAG
38/1 : page 93
As
d’Auguste à l’autel de Lyon, trouvé sur le site du palais épiscopal (15-10
avant notre ère)
-
G.
B. ROGERS : catalogue des monnaies antiques dans F. Baucheron
et alii : autour du groupe épiscopal de
Grenoble, 1988, page 296
2
as d’Auguste à l’autel de Lyon, trouvés l’un rue du Président Carnot et l’autre
place Sainte Claire (fin du 1er siècle avant notre ère) (M. D. n°
34-5567 et 34-2624)
-
H.
MULLER : op. cit. page 23
-
RIC
1, page 91, n° 365 et 366
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
Aureus
en or de Tibère, frappé à Lyon (10, 11 de notre ère) trouvé en 1859 Grande Rue.
A l’avers : « TI CAESAR DIVI AVG F AVGUSTVS » et au
revers : « PONTIF MAXIM » (M. D. n° 34-2596)
-
J.
J. A. PILOT : Revue des Alpes, 3, n° 118, 1er octobre 1859,
page 109, et découvertes archéologiques à Grenoble, BSSI, 2ème
série, 5, 1861, page 393
-
H.
MULLER, op.cit. page 24
-
RIC,
1, page 91,
-
TAF n° 3, op. cit n° 3,
page 62
- J.
P. JOSPIN : op. cit.page18
- CA
38/1, page 93
As
de Drusus (14-21 après J. C.) sur l’îlot de
l’ancienne halle (M. D. n° 34-2600)
-
RIC
n° 1, n° 27, page 107
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
5
as de Tibère (22-23 Après J. C.) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 296 et302
Dupondius d’Antonia la Jeune (époque tibérienne) trouvé
sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2829)
-
RIC
1, page 131, n° 81
-
J.
P. JOSPIN, op. cit page 18
-
CAG
38/1 : page 93
As
de Claude (41-54 après J. C ) sur le site du groupe épiscopal
-
G.B.ROGERS :
op. ct. page 296
2
as de Néron (54- 58 après J. C.) trouvés sur l’îlot de l’ancienne halle (M.
D. n° 34-2627 et 34-5670)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
1
As « Victorius Navalis »
de 71-78 sur le site du palais épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op.cit. page 296
3
dupondii de Titus (80-81 après J. C.) trouvés sur
l’îlot de l’ancienne halle, de trois types différents : la Concorde, Cérès
et Minerve (M.D. n° 34-2662, 34-2650 et 34-5568)
-
RIC,
n° 192, 240 et 245
-
J.
P. JOSPIN, op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
Un
as de Vespasien (73-74 après J. C.) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 296
Un
as de Domitien (80-86 après J. C.) trouvé sur l’îlot de l’ancienne halle) (M.
D. n° 34-2597)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CA
38/1 : page 93
2
as de Domitien (82 et 88-89 après J. C.) sur le site du palais épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 296 et 303
2
as de Trajan (98-117) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 296
1
as d’Hadrien (119-121), 1 dupondius d’Hadrien
(125-128) sur le site du palais
épiscopal et 2 as tardifs d’Hadrien (125-128 et 134-138)
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 296 et 303
1
sesterce d’Antonin le Pieux frappé à Rome (138-161) sur l’îlot de l’ancienne
halle) (M. D. n° 34-2827)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
1
dupondius d’Antonin le Pieux et un as de même époque
(1386-181) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op.cit. pages 296 et 303
1
as de Lucius Verus (161-164) sur l’îlot de l’ancienne halle, (M. D.n° 34-5569)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit; page 18
-
CAG
38/1 : page 93
1
sesterce de Marc Aurèle (164-180) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 296
1
dupondius de Marc Aurèle (177) sur l’îlot de
l’ancienne halle (M. D. n° 34-2568)
-
RIC
III, page 242
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 18
-
CAG
38/1 : page 93
1
« monnaie » à l’effigie de Faustine II dite
la Jeune (161-175) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2643)
-
A.
BOCQUET : le vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2,page 256
1
as de Commode (180-183) sur le sire épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 296
2
sesterces de Commode, l’un (180-183) sur le site épiscopal l’autre (188-192)
sur îlot d l’ancienne halle, ce dernier au¨Musée Dauphinois (n° 34-2570)
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 297
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
1
dupondius de Commode (vers 183) sur l’îlot de
l’ancienne halle (M. D. n° 34.2567)
-
RIC
III, page 272 n° 60
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
1
sesterce de Septime Sévère (193-196) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 297
1
as de Septime Sévère frappé à Rome (193-200) sur l’îlot de l’ancienne halle (M.
D. n° 34-2569)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
1
denier de Geta (200-202) et 1 sesterce de Caracalla (211-217) sur le site
épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 297
3
sesterces de Maximin, le premier frappé à Rome, découvert sur l’îlot de
l’ancienne halle (M. D. n° 34-2828), le second daté de 236 (Maximus
Caesar Germanicus) découvert en septembre 1948 dans
les fouilles de la Villa Belledonne à la Tronche et le troisième découvert sur
le site épiscopal
-
RIC
IV, II, page 156 n° 13
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo romain à la Tronche, manuscrit
1947
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : pages 93 et 170
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 170
11
antoniniani de Gallien (262-268) sur le site
épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 297 et 303
1
antoninianus de Posthume frappé à Lyon (268) sur
l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2644)
-
RIC
V, II, page 368 n° 346
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
2
antoniniani de Claude II, l’un frappé à Rome, l’autre
en contrefaçon possible sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2566 et
34-2626)
-
RIC
V, II, page 215, n° 53
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
1
« monnaie » de Claude II dans une tranchée vers le poste romain du
Néron
-
H.
MULLER : encore le Neyron, Revue des Alpes
Dauphinoises n° 3, septembre 1907, page 207
-
Archéologie
chez vous, n° 10, 1992, notice n° 127 page 33
-
CAG
38/1 : page 171
27
antoniniani de Claude II (dot un faux) sur le site
épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 297, 298 et 303
1
antoninianus de Victorinus
sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 298
1
aureus de Victorinus en or (270 ?) découvert
avant 1892 dans des circonstances non précisées
-
Revue
de Numismatique, 1895, page 155, n° 18
-
TAF
V, II, op. cit. page 62, n° 5
18
antoniniani de Tetricus (270-273) sur le site
épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 298, 299 et 303
5
antoniniani indéfinis (268-273) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 299 et 303
1
antoninianus de Probus (276-282), 1 antoninianus de Dioclétien (285) (exposé au Musée de
l’ancien évêché), 4 antoniniani de Maximien (287, 289
et 294) (exposés au Musée de l’ancien évêché), 2 néo antoniniani
de Dioclétien (269) (exposé au Musée de l’ancien évêché)
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 299 et 303
1
nummus d’Hélène, frappé à Thesalonique
(326-328) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2640)
-
RIC
VIII, page 520, n° 159
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
1
nummus de Constantin le Grand sur l’îlot de
l’ancienne halle (M. D. n° 36-2640)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
55
folis de Constantin le Grand (307-337) frappés à
Lyon, Rome, Trêves… sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 299 à 301 et 303
1
folis de Licinius (308-324) sur le site épiscopal
(exposé au Musée de l’ancien évêché)
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 303
1
as de Constantinople (330-341) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n°
34-2642)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
11
folis de Constantin II, Constant et Constance
(347-383) et 1 silique de même époque sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 301, 302 et 303
1
nummus de Magnence frappé à Lyon (350-353) sur l’îlot
de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2593)
-
RIC
VIII, page 136
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
1
nummus « FEL TEMPO REPARATIO » (353-358)
sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2593)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
3
nummi de Valentinien (364-367) sur le site épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 302
1
nummus de Valentinien et Valens, frappé à Lyon
(364-367) sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D. n° 34-2553)
-
RIC
IX, page 44 n° 10b
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
2
nummi, l’un « SECVRITAS REPVBLICAE »,
l’autre « GLORIA ROMANORVM » sur l’îlot de l’ancienne halle (vers
364-378) (M. D. n° 34-2577 et 34-5572)
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
4
nummi de Valentinien III (387-388) sur le site
épiscopal
-
G.
B. ROGERS : op. cit. page 302
2
trémises d’or de Valentinien III émises vers 430 à
Rome et à Arles, sur le site funéraire de Saint Laurent (M. D. n° 88-12-1260 et
1261)
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1993, page 99
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1993-1994, page 213
-
CAG
38/1 : page 94
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : en attendant le jugement dernier, 1993, n° 28
1
solidus de Zénon frappé à Constantinople (perdu) sur l’îlot de l’ancienne halle
-
H.
MULLER : op. cit. page 16
-
TAF
V,II, n° 4, page 62
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
b)
monnaies
imprécises ou indéterminées :
Une
monnaie romaine rue de l’Ecu
-
H.
MULLER : op. cit. page 27
« Sept
ou huit monnaies romaines » place Notre Dame « sous le monument du
Centenaire »
-
H.
MULLER : op. cit. pages 28 et 30
-
CAG
38/1 : pages 79 et 83
« Quelques
monnaies romaines » place de la Cymaise en 1910
-
H.
MULLER : op. cit. page 20
-
B.
DANGREAUX : les origines de Grenoble, l’état des connaissances, 1986, page
11
« Une
petite pièce en or rue du Président Carnot » à une date non connue
-
H.
MULLER : op. cit. page 26
« Des
monnaies romaines « rive droite près du pont Saint Laurent en 1909-1910
-
H.
MULLER : op. cit. pages 19 et 20
-
CAG
38/ : pages 82 et 93
2
as indéterminés du 4ème siècle sur l’îlot de l’ancienne halle (M. D.
n° 34-2636 et 34-2628
-
J.
P. JOSPIN : op. cit. page 19
-
CAG
38/1 : page 93
« Un
grand nombre de monnaies romaines recueillies un peu partout à la
Tronche »
-
P.
THEVENON : op. cit.
Sur
le site funéraire de Saint Laurent « de nombreuses monnaies du bas empire
au haut moyen âge… dont une à effigie impériale de la première moitié du 4ème
siècle »
-
GALLIA,
XII-2, 1964, page 526
-
CAG
38/1 : page 94
« Quinze
monnaies du bas empire ou postérieures »
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1991, page 238
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1991, page 64
« Un
nombre impressionnant de monnaies (presque une centaine) qu’un premier examen a
incité à dater de la première moitié du 4ème siècle… dans une
quinzaine de fosses relativement profondes » et « une grande quantité
de monnaies du 4ème siècle… aux abords du mausolée » lors de la
campagne de fouilles de 1992
-
DRAC
Rhône Alpes, SRA, bilan scientifique, 1992, page 83
« Dans
une tombe en coffrage de bois… trois petits bronzes des 4ème et 5ème
siècles » lors de la campagne de fouilles de 1994
-
DRAC
Rhône Alpes, op. cit. page 110
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1994-1995, page 241
Sur
le site de la crypte archéologique, place Notre Dame, « une monnaie
découverte dans la tranchée de fondation du mur ouest… datée de 330 (non
décrite)
-
DRAC
Rhône Alpes, op. cit. page 97
Sur
le site épiscopal « 4 monnaies imprécises (vers 388-402), 1 denarius non identifiable, 1 as non identifiable, 11 petits
bronzes non identifiables, 3 monnaies non identifiables, 2 monnaies illisibles
(388-402) »
-
G.
B. ROGERS : op. cit. pages 302 et 303
c) monnaies mérovingiennes
On
aurait découvert à Grenoble « un nombre important de tiers de sols en or
de type différents sur lesquels figure à l’avers un buste légèrement barbu et diadémé tourné à droite et au revers une croix carrée dans
un cercle perlé avec le nom de « GRATIANOPOLIS » et portant presque
tous celui des monétaires Domnitius et Falvinus »
-
Le
vieux Grenoble, ses pierres, son âme, T 2, 1988, page 145
En
fait, seules sont connues avec certitude quatre monnaies mérovingiennes :
deux tiers de sols en or portant au revers la légende « FLAVINIVS »,
un tiers de sol trouvé par G. Vallier au Musée
monétaire de Marseille avec la légende « GRATIANOPOLIS » à l’avers et
« FLAVINIVS MNT » au revers, et un tiers de sol marqué
« GRATIANOPOLI et DOMNICIVS » qui serait conservé à Bourges dans une
collection particulière.
-
G.
VALLIER : deux tiers de sols mérovingiens au nom de Gratianopolis,
bulletin de l’Académie Delphinale, 1868, pages 135 à
137
-
E.
CARTIER : Revue Numismatique, 1836, pages 405 et 406
-
G.
VALLIER : tiers de sou de Grenoble, Revue numismatique française, 1863,
pages 120 à 123
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 26
-
R.
GIRARD : la monnaie de Grenoble, le vieux Grenoble, op. cit. pages 137 à
140
-
CAG
38/1 : pages 93 et 94
CHAPITRE
XVII – FAUNE ET ALIMENTATION
Aucune
étude spécifique n’a jamais été entreprise sur l’alimentation des habitants du
Grenoble antique. Celle-ci se laisse néanmoins deviner par les ossements
retrouvés dans les dépotoirs gallo romains : fortement carnée, elle était
à base de bœuf, de cheval, de mouton, de chèvre et de porc mais faisait aussi
sa place aux produits de la chasse comme le lièvre, le cerf et le sanglier.
Des
os de gallinacés et de petits oiseaux ont également été trouvés.
Plus
surprenants sont des fragments de carapaces de tortues et de nombreuses
coquilles d’huîtres en plusieurs points et, notamment, rue du Président Carnot.
Il semble donc qu’elles aient déjà été appréciées nonobstant les difficultés
que devaient engendrer un tel approvisionnement. Enfin, le site funéraire de
Saint Laurent a, pour sa part, révélé des restes d’ossements d’animaux de
nature non précisée.
Si
l’alimentation fortement carnée des gaulois reposait essentiellement sur les
produits de l’élevage (bœuf, porc, mouton et, dans une moindre proportion,
cheval et chien), celle de la période gallo romanisée montre quelques
indications usuelles sur les nouvelles habitudes alimentaires. La cuisine est
faite à la graisse de porc ou – pour les classes aisées – à l’huile d’olive. Le
sel, obtenu à partir de l’eau de mer ou par captation des sources d’eau salée,
était fort prisé. Le sucre, inconnu dans l’antiquité, était trouvé dans le miel
et les condiments étaient à peu les mêmes que de nos jours : câpres,
cumin, coriandre, fenouil, basilic, menthe, thym, persil…
Le
pain, préparé à la levure de bière, était léger et savoureux, croit-on. Les
plantes potagères étaient fort nombreuses ; la plupart sont encore
consommées : carotte, rave, chou, asperge, salade, bettes, pois,
lentilles, fèves… D’autres beaucoup moins : lupin, panais, muscari ou
crithme… Les œufs, comme aujourd’hui, étaient consommés frits, durs ou à la
coque.
Tous
les témoignages attestent de l’engouement des gallo romains pour les fruits de
mer, les escargots et les tortues. Les poissons des rivières n’étaient pas
ignorés : truites, saumons, tanches, barbeaux… On appréciait également la
volaille et tout aussi recherchés étaient les boudins et les quenelles, modelés
à partir de chair pilée dans des mortiers.
Trop
peu d’éléments permettent néanmoins d’envisager ici une reconstitution fiable
de l’alimentation usuelle des Cularonenses :
on rappellera seulement, à titre illustratif, quelques « classiques »
de différentes périodes :
-
ainsi,
L. Munatius Plancus, tout
comme Cicéron, était sans doute souvent séduit par un gros poisson salé,
mélangé de cervelles cuites, de foies de volailles, d’œufs durs et de fromage,
le tout mijoté à feux doux avec une sauce poivrée, miellée et huilée.
-
Au
haut empire, les huîtres étaient appréciées (y compris à Grenoble comme on l’a
vu) en prélude à des poulardes aux asperges, à des côtelettes de chevreuil et
de sanglier ou à des tétines de truies.
-
Enfin,
au bas empire, difficultés des temps obligeant, on se nourrissait pour
l’essentiel de légumes en bouillie épaisse (puls),
ancêtre de la polenta italienne, de porc, de chèvre… sans omettre le vin servi
à la céna, le principal repas du jour, pris
généralement avant la tombée de la nuit.
Bibliographie
indicative :
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 22, 31 et 33
-
Actes
du 8çème congrès des sociétés savantes, 1964, page 111
-
V.
CHOMEL (direction) : histoire de Grenoble, 1976, page 27
-
G.
COULON : les gallo romains au carrefour de deux civilisations, 1985, pages
142 et ss
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1991, page 238 et 1993-1994 page 213
-
Collectif :
les plus beaux sites archéologiques de la France, 1993, pages 25 et 73
-
CAG
38/1 : pages 79 et 95
-
.
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