Conférence
également présentée à Vif le 22 septembre 1984 et le 6 octobre 1985
Mesdames et Messieurs,
De
quelque endroit que l’on arrive, ce rocher caractéristique est visible et se
découpe parfaitement de la montagne d’Uriol. Il ne pouvait donc pas manquer
d’attirer l’attention des premiers occupants de la région. A défaut de
témoignages archéologiques plus anciens, il faut fixer l’arrivée de ces
premiers habitants il y a de cela 4300 ans soit, approximativement, vers 2300
avant notre ère.
Qui
étaient ils ? Probablement des immigrants venus du midi, répartis en
petites peuplades, qui se fixèrent dans divers points facilement protégeables
tels que grottes, abris sous roches ou mamelons élevés facilement défendables.
Ces premiers défricheurs de territoires libres, qui introduisirent dans notre
contrée l'élevage et l'agriculture, se rattachent à la tradition dite chasséenne :
on nomme ainsi cette civilisation particulière du néolithique qui tire son nom
de la station éponyme de Chassey le Camp, en Saône et Loire, et qui s’identifie
par une technique particulière de taille du silex et par une production
céramique tout à fait spécifique.
Si
l’accès à Saint Loup est maintenant facilité par un large chemin qui serpente
en grandes boucles à moyenne déclivité, presque une route, il n’en était
vraisemblablement pas de même à l’époque préhistorique et le seul chemin
possible était alors celui qui monte droit, au travers des taillis puis de la
forêt, que nous allons maintenant emprunter.
Ce
chemin part en ligne droite dans le prolongement du mur du clos des
Visitandines et il est encore relativement bien tracé. Il est en forte pente
car il faut passer de l’altitude de
Le
paysage n’a vraisemblablement pas changé au cours des millénaires et les
premiers occupants du rocher virent sans doute, à peu de choses près, le même
paysage que celui qui apparaît sur les clichés que nous venons de voir.
Le
chemin parvient à un plateau très allongé, sur lequel jaillit une source,
élément indispensable à un habitat permanent. Il est dominé par le rocher Saint
Loup proprement dit .
J’ignore
depuis quand il porte le nom de Saint Loup, qui fut évêque de Troyes à l’époque
mérovingienne, car les textes médiévaux parlent essentiellement d’Uriol. Mais
le nom de Saint Loup, comme celui de Saint Michel, est fréquemment donné à des
sommets et l’on en connaît de nombreux exemples de partout en France. Il est
néanmoins unique pour notre région.
Les
premiers occupants choisirent de s’installer un peu en dessous du sommet,
vraisemblablement sur la plate forme Sud Ouest que nous voyons ici,
relativement plate, inaccessible sur ses côtés principaux et bien protégée des
vents. Inaccessible est bien le mot comme on peut en juger maintenant.
Voici
le côté Est, tel qu’il se présente, vu d’en dessous.
Ceci
est le côté Nord vers le l’éperon sommital.
Voici
le côté Sud, plongeant sur Vif
Et,
enfin, les contreforts Ouest, dominant Saint Paul de Varces.
Ces
premiers colons édifièrent alors des cabanes ou huttes circulaires d’environ
H.
Muller n’avait pas manqué, en effet, de s’intéresser à Saint Loup qui, par sa
situation, pensait-il, avait dû, à coup sur, attirer les populations
préhistoriques. Une fois de plus, grâce à son flair extraordinaire, il avait vu
juste. Il fit une quarantaine de sondages et des tranchées, surtout sur cette
plate forme d’ailleurs, remua plus de
Examinons
un peu certaines de ces pièces qui dorment maintenant dans les réserves du
Musée Dauphinois. J’ai d’ailleurs eu, peut être, plus de peine à les en faire
sortir – fut ce le temps d’une photo - que Müller n’en avait eu à les exhumer.
Voici tout d’abord des lamelles et des pointes de flèches en silex ambré, blond
ou sombre, trapézoïdales ou triangulaires. Leur largeur n’excède pas
On
voit ici un grattoir en silex blond à étranglement bilatéral. Cette pièce
mesure
Ceci
est une pointe de flèche en silex, gris sombre, dite flèche tranchante.
On
voit là un petit pot en céramique bistre à fond plat à ouverture rétrécie avec
perforation au col, typiquement chasséen. Il est haut de
En
voici un autre, identique.
Et
voici l’une des marmites. Ce vase a été découvert, presque entier, dans le fond
de cabane. Il est en céramique grise de forme subcylindrique, à fond rond et à
anse en ruban sur la carène.
Ceci
en est un autre aspect. Ce vase remarquable est attribué au chasséen mais ne
possède aucune équivalence pouvant servir de comparaison dans toute la région.
La
voici encore. Je me permets de rappeler que cette marmite est vieille de 4300
ans.
J’ai
souvent arpenté le rocher de Saint Loup et il m’est arrivé d’essayer d’imaginer
ce que pouvait être la vie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui
vivaient dans cette cabane et dans celles, identiques, que l’on n’a pas
découvert mais qui devaient nécessairement exister à proximité.
Sans
doute ces cabanes étaient elles semblable à cette reconstitution d’habitat
néolithique. Les habitants devaient, semble t-il, être surtout agriculteurs,
cultivant un blé primitif et élever des porcs et des chèvres.
Les
chèvres sont toujours présentes à Saint Loup comme on le voit ici. Peut être
fabriquaient ils du fromage ? En effet, « toma » est un mot
d’origine ligure qui désignait, et désigne encore, le fromage des Alpes.
Ils
devaient aussi être chasseurs pour les besoins de l’alimentation
quotidienne : le nombre de pointes de flèches retrouvées en témoigne. Que
mangeaient ils ? On a découvert, dans les cendres du foyer, des os
d’oiseaux, de sanglier, de chèvre, de cheval, de bœuf, de porc et même de cerf.
Enfin,
ils étaient déjà d’excellents artisans potiers : les quelques pièces que
je vous ai montrées le prouvent parfaitement. Cet artisanat était peut être, spécifiquement
féminin, comme il est d’usage chez bon nombre de peuples primitifs.
Voici
maintenant une pierre curieuse que l’on peut toujours voir dans la partie Nord
Est de l’oppidum. Ni Hippolyte Müller, ni Aimé Bocquet ne parlent de cette
pierre qui a pourtant été creusée de main d’homme. Son diamètre est de
Pour
ma part, après avoir beaucoup hésité, j’incline à penser que cette pierre est
une meule néolithique, creusée directement dans un rocher, sans séparation du
socle. On en a retrouvé de semblables notamment au site néolithique des
Baigneurs à Charavines ou en divers autres endroits,
Telle
celle ci.
Ces
meules, généralement en granit, pesant jusqu’à
Quelle
que soit la l’explication, on admettra que cette pierre n’a pas été creusée
sans raisons et l’utilisation à des fins domestiques reste, à mon sens, la plus
plausible.
Après
les néolithiques, le plateau continua à être occupé, mais de manière peut être
plus épisodique. Il y a, en effet, de grandes difficultés pour arriver à une
chronologie exhaustive du site en partant du matériel retrouvé par H. Müller
et, donc, de nombreux hiatus subsistent.
Une
étude stratigraphique n’est pas davantage envisageable car le sol a été
bouleversé à tel point par les occupants successif du rocher que l’on trouve du
silex à la surface et des tuiles romaines sur le sol primitif qui se situe à
D’autre
part, l’exploration systématique du plateau n’a pas encore été faite. Les
quarante sondages de Müller ayant livré, outre le fond de cabane, 1000
fragments de silex pour un poids total de
Il
y a bien eu, en 1967-1968, un chantier ouvert par les Scouts de France mais le
rapport de fouilles est assez laconique
et ne décrit que quelques structures de murs et un peu de matériel,
essentiellement chalcolithique.
L’époque
du Bronze a livré quelques tessons en pâte fine et des fragments de bracelets.
L’époque de l’indépendance gauloise est représentée par de la céramique grise
et par un fragment d’amphore massaliote témoignant des échanges qui existaient
alors avec la Marseille grecque.
Puis
vinrent les romains qui installèrent, semble t-il, un petit camp ou un poste
d’observation sur le rocher. Peut être ces soldats faisaient ils partie de
l’armée de Placidianus, ce quasi vice empereur sous le règne d’Aurélien qui
séjourna trois longues années à Grenoble de 272 à 274 et auquel on doit
l’inscription « aux feux éternels » encore enchâssée dans le clocher
de l’église de Vif. Hippolyte Müller disait que, dans tout le sol, on
retrouvait du mortier de chaux et de briques pillées et une énorme quantité de
graviers provenant du Drac ou de la Gresse, agglutinés dans du mortier. Cela
demeure toujours vrai.
Les
Romains fortifièrent le rocher sur sa seule partie accessible, c’est à dire le
versant Est. D’importants restes de cette muraille, construite en petit
appareil, existent encore. On peut en suivre la trace sur plus de
-
-
La
présence romaine est également traduite par la découverte de débris de
poteries, d’amphores, de tuiles en grand nombre et de quatre monnaies :
l’une de Claude II, la seconde de Constantin et les deux autres
indéchiffrables. Hippolyte Müller relate qu’on lui a montré une cinquième
monnaie, un grand bronze de Faustine mère, comme provenant de l’oppidum.
Il
reste le problème des cavités mystérieuses que l’on voit ici. Elles sont
situées sur la plate forme Sud Ouest, un peu au dessous de l’emplacement du
fond de cabane.
Il
est évident que ces cavités ne sont pas d’origine naturelle. La pierre a été
taillée de manière très régulière, vraisemblablement à la hache, comme on peut
en juger sur ce cliché.
On
a voulu y voir des tombes et, en réalité, dans le peu de terre que l’une
contenait, Hippolyte Müller a trouvé quelques os humains de vieillards et
d’enfants mêlés à des débris de mortier et de tuiles romaines. Mais la largeur
de ces cavités – plus d’un mètre – inutile pour une sépulture et le creux
insuffisant – 20 à
Toutefois,
j’ai trouvé des similitudes frappantes, la largeur exceptée, entre ces cavités
et celles que l’on trouve dans certaines nécropoles antiques ou
paléochrétiennes.
Ainsi
en va t-il, par exemple, pour la nécropole du site gréco romain de Saint Blaise
en Provence.
Je
vous en laisse juges : voici Saint Blaise
-
-
et
voici Saint Loup. La similitude est frappante, mais je pense néanmoins qu’il
faut écarter l’idée d’y voir des tombes. En effet, outre les dimensions
inappropriées, le très petit nombre de ces cavités – quatre en tout – doit
faire rejeter toute idée de nécropole. Et encore, sur ces quatre cavités,
seules deux sont probantes, les deux autres, d’orientation différente étant à
peine discernables.
Or
on a vu que la population de Saint Loup avait été importante et continue. Si
les occupants du rocher avaient voulu établir là leur nécropole il aurait été
aisé de creuser un grand nombre de sépultures sur cette partie de la plate
forme Sud Ouest où le substrat rocheux affleure.
Enfin,
j’ajouterai que Michel Colardelle, qui a recensé toutes les sépultures
antérieures au XIII° siècle pour les départements de l’Isère, de la Drome et
des Savoie, note l’indigence de tombes rupestres pour cette vaste zone. Alors
qu’elles sont si nombreuses en Provence, dans la basse vallée du Rhône et dans
les Cévennes, il n’en relève que cinq pour tous ces départements, dont certains
douteux, et ignore Saint Loup.
Alors
de quoi s’agit-il ? A défaut d’explication probante il faut, une fois de
plus, se référer à Hippolyte Müller qui y voyait des réservoirs gallo romains
qui auraient été logés à l’intérieur de bâtiments élevés à cet emplacement et
maintenant disparus.
Puisque
nous en sommes aux interrogations, je livre également à votre sagacité l’image
d’une autre pierre énigmatique située un peu au dessus du broyeur néolithique
que nous avons examiné tout à l’heure.
Cette
pierre mesure
Admettez
toutefois que, là aussi, il est difficile d’imaginer que la forme tout à fait
particulière de ce bloc de pierre puisse avoir une origine naturelle.
Après
les Romains, l’oppidum fut réoccupé par les Burgondes. Plusieurs indices en
témoignent. Tout d’abord, cers le sommet du rocher et à plus d’un mètre de
profondeur, à peu près au centre de ce cliché, l’un des sondages d’H. Müller
mit à jour un dallage composé de chaux et de brique pilée. Ce béton, de
En
outre, à l’extrémité de la plate forme Sud Ouest, subsistent les vestiges d’un
mur avec réemploi de tuiles à crochets et d’un mortier de chaux très grossier
indiquant une érection postérieure à la période gallo romaine.
J’ai
rassemblé, le temps d’un cliché, quelques fragments de grande tuile romaine qui
étaient mêlés aux vestiges de ce mur.
Et
puis, toujours à l’extrémité de la plate forme Sud Ouest, ces restes de
construction qui ressemblent assez vaguement à des substructions de tour, que
je serais, pour ma part, tenté de rapprocher du mur Burgonde, en proposant une
datation similaire.
En
voici d’autres aspects
-
Il
reste encore quelques autres vestiges, assez difficiles à expliquer. Tout
d’abord ce mur, au pied de l’oppidum, qui me semble d’origine romaine, eu égard
au liant de très bonne qualité qui unit les pierres.
Ce
rocher vaguement taillé ensuite, à l’entrée de l’oppidum, qui semble avoir
servi de point fortifié défendant le seul accès possible du plateau. Telle est
toujours sa destination semble t-il.
Et,
enfin, ce vague escalier, toujours vers l’entrée de l’oppidum.
On
en voit ici un autre aspect. Ces esquisses de marches n’aboutissent à rien
d’autre que l’abrupt des pentes du contrefort Sud Est du rocher. Y eut-il à cet
emplacement un lieu de culte de haute origine ? On peut le penser.
Venons
en maintenant au moyen âge qui vit la construction d’un château et d’une
chapelle dont il ne reste plus rien, pas même la localisation précise. Il
semble toutefois qu’il devait s’élever à peu près au centre du plateau vers la
base du rocher à moins qu’il n’ait occupé l’emplacement de la grande
construction existant actuellement que l’on voit maintenant. Je suis enclin à
penser que si cette construction n’a pas fait partie du château, elle en a du
moins utilisé les matériaux, car les fondations de l’édifice et la porte
cintrée à l’Est, paraissent construits en matériaux de remploi.
Je
ne pense pas personnellement que le château se soit élevé sur le rocher
proprement dit car, hormis la plate forme Sud Ouest, il n’y a aucun endroit
plat ; d’autre part, la source se situe en dessous du rocher et, enfin, et
c’est peut être là le point décisif, le rapport de fouilles d’Hippolyte Müller
ne fait état d’aucun vestige médiéval sur le rocher.
On
possède néanmoins une assez bonne connaissance de ce château par la description
qui en est faite dans l’enquête delphinale de 1339. Cette enquête nous apprend,
en effet, que « le château d’Uriol est situé sur un large rocher fortifié
ayant au sommet un donjon bien fermé de murs crénelés. Ces murs ont 67 toises
de long sur 21 toises de large » (
Puis
on voit que ce donjon, qui suivait les sinuosités du rocher, présentait des
pans de murs qui, sur plusieurs points, se terminaient aux angles. On y entrait
par une grande porte ou portail en belles pierres de taille. Près de ce portail
était une écurie de 5 toises de long sur 2 de large et 4 de haut, dont la
muraille avait
Dans
le donjon à un seul étage était une salle avec une cheminée en pierres. En
contrebas du donjon il y avait une tour carrée, haute forte, à deux étages,
défendue par des créneaux et avec un toit couvert en petites planches minces.
Elle avait
Le
plus ancien texte qui mentionne ce château est un document de 1070. Le plus
récent, un acte de 1683 qui constate que le château est en ruines depuis
longtemps et qu’il n’y a plus, dans cet endroit, que de vieilles masures.
Si
plus rien ne demeure du château delphinal de Vif, on peut néanmoins se faire
une bonne idée de ce qu’il devait être, par comparaison avec celui de Claix, de
même époque,
ou
encore de celui, plus proche, de Saint Géraud. Mais on ne peut manquer de
s’interroger à cet égard, sur la relativité des choses et du temps qui a permis
que les plus anciens vestiges du rocher soient conservés par delà les
millénaires alors qu’il ne reste pas une pierre de ce château considérable
pourtant intégralement conservé il y a moins de cinq siècles de cela !
Il
en est de même de la chapelle Saint Michel. L’enquête de 1339 la décrit comme
étant située à l’entrée du donjon. Elle était d’origine très ancienne car la
cartulaire de St Hugues de la fin du 11ème siècle la mentionne déjà.
Sa disparition est davantage explicable que celle du château. En effet, on sait
que Mgr le Camus autorisa sa démolition en 1673, pierre par pierre, pour que
les habitants du hameau d’Uriol, situé à ½ lieue, puissent la reconstruire au
milieu de leur hameau.
Le
compte rendu de la visite pastorale est d’ailleurs intéressant car il indique
que l’église est alors « située près du rocher ». « Près »
et non « sur » le rocher. Comme l’enquête de 1339 place l’édifice à
l’entrée du donjon, il y a là des arguments de nature à étayer l’idée que j’ai
développée tout à l’heure.
Il
reste, de nos jours, à l’ancien village d’Uriol, quelques traces de la chapelle
Saint Michel, reconstruite pierre à pierre et que le temps semble avoir,
jusqu’alors, épargnées.
Saint
Loup n’a pas livré, tant s’en faut, tous ses secrets. Ce site incomparable mériterait
que soient un jour entreprises des fouilles méthodiques destinées à retrouver
l’emplacement des autres cabanes, à préciser la chronologie d’occupation, à
vérifier s’il existe ou non un hiatus entre la fin du néolithique et l’époque
du bronze et, surtout, pour tenter de découvrir l’emplacement de la nécropole
qui serait de nature à lever bien des zones d’ombre.
Les
hommes qui vécurent ici il y a 4000 ans de cela nous ont laissé quelques
modestes témoignages : beaux dans leur émouvante simplicité et vénérables
par l’antiquité qu’ils évoquent. Sans doute d’autres vestiges comparables
dorment encore sur ce rocher et restent à découvrir pour nous aider à mieux
connaître ce que fut la vie de ces tous premiers vifois.
Mesdames
et Messieurs,
Le
terme d’acropole que j’ai proposé comme titre à cette communication a pu vous
paraître, tout à l’heure, quelque peu emphatique. Si tel était le cas, je
souhaite avoir réussi à vous convaincre qu’il était, en fait, relativement
approprié ; de même que j’espère vivement vous avoir communiqué mon
attachement pour ce rocher historique.
Nous
venons de faire un survol d’histoire de plus de quatre millénaires, par la
pensée et par la suggestion. Il s’agit là d’un peu banal voyage ! Mais,
disait Descartes, « c’est quasi le même de converser avec ceux des autres
siècles que de voyager ».
Cette
constatation pourra, si vous le voulez bien, tenir lieu, pour l’heure, de
conclusion.
1
– rocher Saint Loup
2
– Mont Saint Loup
3
– hommes préhistoriques
4
– Mont Saint Loup
5-
«
6
– rocher Saint Loup
7
– plate forme
8
– rocher Saint Loup
9
– plate forme vers les fosses
10
– falaises Est
11
– sommet Nord
12
– Vif vu du Mont Saint Loup
13
– Saint Paul de Varces vu du Mont Saint Loup
14
– emplacement de cabane
15
– rocher Saint Loup
16
– grattoir et pointes
17
– grattoir frontal
18
– pointe de flèche
19
– gobelet
20
– petit pot
21
– marmite
22
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23-
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24
– emplacement de cabane
25
– reconstitution d’une maison néolithique
26
– chèvres de Saint Loup
27
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28
– pierre creusée
29
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30
– mortier de Saint Blaise
31
– pierre creusée
32
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33
– plate forme vers les fosses
34
– amas
35
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36
- «
37
- «
38 – Ermine Street Guard
cliché n° 3
39
– mur romain
40
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41
- «
42
- «
43
– fosses
44-
«
45-
«
46-
«
47
– site de Saint Blaise
48
– tombes de Saint Blaise
49
- «
50
- «
51
– fosses
52
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53
- «
54
– pierre creusée
55
- «
56
- «
57
– plate forme
58
– amas
59
– tegulae
60
– « tour »
61
- «
62
- «
63
– mur romain
64
– entrée
65
– escalier
66
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67
– rocher Saint Loup
68
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69
– plate forme
70
– château delphinal de Claix
71
– château de Saint Géraud
72
– mont Saint Loup
73
– chapelle d’Uriol ?
74
– chèvres de Saint Loup
75
– objets préhistoriques
76
– mont Saint Loup