PRE
INVENTAIRE DES MONUMENTS ET RICHESSES ARTISTIQUES DE CLAIX
Un
service du pré inventaire des monuments et richesses artistiques de l’Isère a
été créé par le département en mai 1983. Ce service s’est assuré très
rapidement de correspondants dans diverses communes, dont celle de Claix que
j’ai représentée.
Entre
1983 et 1985 j’ai ainsi établi plusieurs centaines de fiches normalisées,
réparties en quatre domaines : édifice, petit monument, église ou
chapelle, objet.
En
voici l’essentiel.
EGLISE SAINT PIERRE DE CLAIX
En
ce qui concerne l’historique, se reporter à la rubrique Claix dans le présent
site Internet ou encore à l’histoire de Claix éditée en 2002.
L’intérieur
renferme les monuments et objets suivants :
-
des
fonts baptismaux en marbre du milieu du 19ème siècle de
-
Un
bénitier du milieu du 19ème siècle, à droite en entrant, en marbre
(pied refait en ciment) de
-
Une
chaire à prêcher en bois du 19ème siècle avec une cuve hexagonale
comportant un dorsal la liant à l’abat voix.
-
Un
christ en croix du 17ème siècle de
-
Deux
confessionnaux en noyer, un à gauche du transept, l’autre à droite, du 19ème
siècle de
-
Un
grand tapis en fibre naturelle de
-
Un
tableau de la fin du 18ème siècle ou du début du 19ème
siècle représentant Saint Bruno et ses compagnons au Désert de
-
Une
grande toile de
-
Dans
le clocher, deux cloches :
Ø
une
grosse cloche « Séraphine Louise » fondue en 1853 par les ateliers
Burdin Fils à Lyon pour un coût de
Ø
une
petite cloche « Marie Aurélie », fondue en 1855 par les mêmes
ateliers. « Cette cloche a été entièrement payée par M. le Curé de Claix
et de ses deniers » (lettre du 5 février 1860 en réponse à la délibération
du conseil de fabrique de la paroisse d’Echirolles du 20 novembre 1859).
L’inscription est la suivante : « parrain M. Félix Bougault,
capitaine d’artillerie, Marraine Mme C. Royer née De Cros. Curé M. Henri. M.
Liotard, maire. M. A. Mure, secrétaire. 1855. Burdin Fils Aîné fondeur à
Lyon ».
La
sacristie renferme le « trésor » de l’église, composé des objets
suivants :
-
un porte cierge en fer forgé du 15ème siècle, haut de
-
un reliquaire dit de la vraie croix, en bois doré, de
-
un reliquaire dit des saints innocents, en bois doré, de
-
une paire de chandeliers en métal du 19ème siècle, de
-
un reliquaire en cuivre de
-
un autre reliquaire en cuivre de
-
un reliquaire en bois doré, métal doré et verre datant approximativement de
1868, de
-
un ostensoir en métal doré, sans poinçon, de
-
un tableau reliquaire se présentant sous la forme d’un cadre en bois sculpté et
doré de
-
un christ en ivoire de
-
une statue de la Vierge en bois doré, de
-
un christ en bois sculpté de
-
un autre christ en bois sculpté de
-
un autre christ en bois sculpté et peint de
-
un tableau de la Nativité, de
-
une grande chape de procession en tissu brodé rehaussé de fils d’or, de la
seconde moitié du 19ème siècle avec inscription « I H S »
en motif central.
-
une chasuble dorée pour les fêtes avec inscription « Agnus Dei » en
fil doré, 19ème siècle.
-
une chasuble en tissu noir et violet pour les cérémonies funèbres avec deux
inscriptions « I H S », devant et derrière, 19ème siècle.
-
une chasuble en tissu rouge décoré de fil doré pour la fête des martyrs et la
Pentecôte avec inscription « I H S » dans le dos, 19ème
siècle.
-
une chasuble en tissu blanc décoré de fil doré pour les fêtes de Noël et de
Pâques avec inscription « I H S » dans le dos, 19ème
siècle.
-
une seconde chasuble identique à la précédente.
-
une chasuble en tissu violet décoré de fil d’or pour les cérémonies de carême
et de l’avant avec deux inscriptions « I H S » devant et derrière, 19ème
siècle.
-
une chasuble en tissu rouge avec décors de fil doré pour la fête des martyrs et
la Pentecôte, 19ème siècle.
-
une seconde et une troisième chasuble identiques à la précédente.
-
une chasuble en tissu vert décoré de bandes de fil doré, pour les cérémonies
d’après l’épiphanie et d’après la Pentecôte, 19ème siècle.
-
peinture sur toile : l’Adoration du cœur enflammé par deux anges :
-
peinture sut toile : Nativité :
-
peinture sur bois : la Vierge Marie :
-
2 peintures sur bois de facture identique (
L’ancienne
maison curiale, en face de l’église, appartenait au début du 17ème
siècle à messire Giroud, lieutenant du duc de Lesdiguières. Elle conserve un
arc gothique de cette époque et trois petites fenêtres grillagées. En 1784, la
demeure était la propriété du sieur Clapier, docteur en médecine.
A
l’extérieur de l’ancienne maison curiale :
-
bassin
de 190 x 130 x
-
Trois
fragments en pierre de l’ancien autel de l’église commandé en 1827 au marbrier
Guedy de Grenoble. Recensés en décembre 1984 ces éléments ne sont plus visibles
aujourd’hui.
Le
presbytère de 1784, qui conserve quelques voûtes évasées, réparé notamment en
1860, abrite aujourd’hui la MJC de Claix.
COSSEY
Ancienne église Saint Jean
En
ce qui concerne l’historique, se reporter à la rubrique Claix dans le présent
site Internet ou encore à l’histoire de Claix éditée en 2002.
Croix
du clocher : croix en fer forgé de
Cloche
de 1647 de
Fenêtre
latérale (façade nord) : la fenêtre a dû supporter une grille plus
avancée que la grille actuelle dont les trous d’ancrage sont encore visibles.
Son élargissement date de 1636 ainsi qu’en témoigne un contrat (ADI 3 E
1011-17). Au dessus d’elle, restes d’un blason très fortement martelé et donc,
non identifiable. Il pourrait s’agir de celui d’Ennemond de Servien.
A
droite de l’entrée, bénitier très frustre qui semble avoir été ajouté à une
époque indéterminée par creusement de la façade orientale de la chapelle.
Au
centre de la place, face à l’entrée de la chapelle, existait vers 1960 une
croix médiévale avec un écusson portant une brève inscription ou un nom. Il
s’agissait d’une croix du cimetière qui entourait l’église.
Dans
l’église :
-
fonts
baptismaux ( ?) : grande cuve en pierre 110 x 80 x 57 cm ;
petite cuve en pierre : 75 x 28 x 20 cm ; avant d’être fixés sur un
socle en béton, ces fonts se présentaient peut être sous la forme de deux cuves
en pierre réunies simplement par le soubassement tels ceux que l’on peut voir
encore dans l’église de Varces. Le conservateur du patrimoine a proposé comme
datation le 16ème siècle. Il pourrait aussi s’agir de mesures à
grain réemployées.
-
Bénitier :
à droite dans la nef, à coté de la porte latérale, bénitier en pierre de
-
Croisée
d’ogives du chœur : à la retombée de chaque ogive, quatre culots
sculptés. Leur caractère très poupin et joufflu et l’utilisation de la tête de
mort inclinent à proposer une datation
très tardive (fin du 16ème siècle).
-
Les
peintures de la même voûte pourraient être contemporaines de la croisée
d’ogives eu égard aux motifs de cartouches en cuirs découpés, caractéristiques
de la fin du 16ème ou du début du 17ème siècles.
-
Blason
de congrégation : initialement en clé pendante du chœur, cet ornement a
été ensuite déposé par mesure de précaution et ramené à la mairie. Il s’agit
d’une pierre de 54 x 46 x
-
Meuble
en noyer de
-
Série
de quatre chandeliers en laiton identiques de
-
Autel
en pierre dans le chœur. Vers 1960, le devant de l’autel était dissimulé par un
antipendium en cuir de Cordoue, orné de fleurs et de corbeilles peintes. Cette
garniture a été achetée dans des circonstances non connues par le Dr Gondrand
pour son musée de Tullins.
-
Derrière
l’autel il y avait également un retable en bois sculpté du 17ème ou
du 18ème siècles ; le tabernacle était orné de colonnettes
torsadées soutenant un entablement portant quatre statuettes d’anges tenant les
instruments de la passion. Le dôme central abritait une statue de Vierge à
l’enfant (15ème siècle). Tout cela a également été cédé au Dr
Gondrand.
-
Vers
1960 il y avait également derrière le tabernacle un tableau représentant la
crucifixion, le Christ entouré de la Vierge et de Saint Jean et deux autres
petits tableaux également disparus.
Bassin
fontaine
Au
nord de la place de la chapelle, perpendiculaire à l’ancien chemin de Cossey à
Seyssins, bassin en pierre de
Chemin
de Cossey à Seyssins
Entre
la place de la chapelle et le ruisseau de Cossey qui forme limite communale,
chemin ancien, partiellement pavé, qui pourrait être la voie romaine de
Seyssins à Claix. Sa situation protégée, son aspect, son bordage par des murets
très anciens et enfin l’emplacement de la chapelle sont autant d’éléments qui
plaident pour cette hypothèse.
Sur
le ruisseau de Cossey, ancien pont en partie effondré, d’époque indéterminée.
Dans le lit du ruisseau on a découvert en mars 2009 une pierre moulurée.
Bâtiments
anciens de la place
Face
à l’église, série d’habitations mitoyennes séparées par des murs de refend
proéminents. Il s’agit d’une forme de groupement inédit dans la région mais,
par contre, très provençale. Celle du sud comporte un décor en accolade au
dessus de sa porte qui serait, selon l’architecte en chef des monuments
historiques un décor en place datable grossièrement du 16ème siècle
et non du remploi.
En
1784 ces demeures appartenaient à la veuve de Claude David, aux héritiers de
Pierre Roux et à Jean Roudier, vigneron.
Ancienne
maison Fournier
Profondément
remaniée en 1985-1986, la demeure présentait antérieurement quelques éléments du
15ème ou du 16ème siècles : soubassement, caves,
portes. En 1784 elle appartenait à Jean Louis Fournier, officier en la maîtrise
des eaux et forêts du département de l’Isère. De cette demeure dépendaient des
dépendances (maison du fermier).
Château
de Cossey
L’origine
du château n’est pas connue. Mais il est trop bien situé et dans le voisinage
immédiat d’un monument très ancien, l’église, pour ne pas être également de
haute origine. Il s’agit peut être de l’une des maisons fortes citées dans
l’enquête delphinale de 1339 et non localisées.
Les
éléments architecturaux conservés évoquent le 16ème, le 17ème
et le 18ème siècles : fenêtres à meneaux, escalier à rampe
droite, plafonds et boiseries.
Les
archives les plus anciennes, notamment le parcellaire de 1693, montrent que le
château appartenait à cette époque à la famille Servien avec
C’est
ensuite la propriété de madame d’Eybens. Le parcellaire de 1784 montre très
précisément l’existence d’un chemin d’accès bordé d’arbres, totalement disparu
aujourd’hui et de vastes jardins et pièces d’eau. En fait, on distingue le
château avec son allée, ses communs, son par cet sa ferme au dessus.
Les
anciennes dépendances ont été dissociées du château par suite d’une vente
intervenue en 1838. Une fenêtre avec arc gothique pourrait traduire le 16ème
siècle.
Rue du
Pré Riacoud
Bassin
rectangulaire en pierre qui n’est plus alimenté en eau.
Four en pierre et briques, déjà mentionné sur le
parcellaire de 1784.
Enfin,
le Musée Dauphinois conserve un plat rond en sapin tourné de
FURONNIERES
Ancienne
maison Beyle ou maison des champs
La
propriété de Furonnières fut acquise en 1712 par la famille Beyle. Chérubin
Beyle, père de Stendhal reçut Furonnières de sa mère, née Jeanne Duperon, en
1771. Aliénée à sa mort par suite d’une situation financière obérée, la maison
avec son clos d’un hectare environ a toujours été depuis lors propriété
privée ; Elle a appartenu notamment à M. Réal, président de la cour
d’appel, au général Durand et au baron Bougault.
De
plan rectangulaire, presque cubique, typiquement dauphinoise, la demeure ne
possède ni balcon, ni terrasse sur aucune façade. Le rez de chaussée donne de
plein pied sur le jardin par une douzaine de portes fenêtres. Le deuxième
étage, percé d’ouvertures plus petites, était à l’origine destiné aux
domestiques.
Un
poutrage à la française dans plusieurs chambres atteste l’existence d’une
construction plus ancienne, complètement remaniée au 18ème siècle.
Le
portail principal est contemporain du domaine. C’est un portail en pierre,
ferronnerie à doubles vantaux et deux chasses roues au pied. Une inscription
commémorant le bicentenaire de la naissance de Stendhal a été apposée sur le
pilier gauche du portail le 4 décembre 1983 : « ici à Furonnières,
Henri Beyle passa les jours les plus heureux de son enfance ».
Un
portail secondaire, non figuré au parcellaire de 1784, semble avoir été ouvert
en 1806 pour permettre l’accès aux bergeries.
Face
à l’entrée de la demeure, beau bassin en pierre de la seconde moitié du 18ème
siècle, de
Remise
de deux niveaux avec les restes d’une fenêtre bien appareillée, déjà mentionnée
sous la même destination dans le parcellaire de 1784.
Les
anciennes bergeries modèles, construites en 1806 par Chérubin Beyle pour
l’élevage de mérinos, n’offrent plus que quelques traces.
La rue de Furonnières est constituée d’une
très belle allée, bordée d’un coté par l’ancienne propriété Beyle et de l’autre
coté par la propriété de Cacqueray.
Ces
deux domaines remontant au moins au 18ème siècle, les murs bordant
la rue, de construction tout à fait identique, pourraient dater de cette
époque.
Sur
le mur est de la propriété de Caqueray, croix en fer forgé de
Ancienne
propriété de l’abbé de Bayle
Rue
de Furonnières, demeure ancienne sans grand caractère qui appartenait en 1784 à
l’abbé de Bayle, curé à Champier.
Ancien
four communal
Ce
four, en pierres et briques, est déjà mentionné sur le parcellaire de 1784. Il
est cité dans une délibération municipale de novembre 1817 sous l’appellation
de « four communal ». Vers 1950, il était encore utilisé par les
cultivateurs du hameau. Tombant ensuite en ruines, il a été refait au cours du
second semestre 1983 par les habitants du hameau.
Fontaine
publique
Grand
bassin de
Ancienne
propriété André
Elle
semble remonter à 1620, date portée sur une plaque de cheminée. C’était alors
une propriété de l’hôpital de Grenoble. Le sieur Pierre André, marchand à
Grenoble en fit l’acquisition en 1675. En 1784 elle était toujours dans cette
même famille.
Le
bâtiment comporte trois niveaux d’élévation sur la façade principale (est) et
comporte des éléments architecturaux anciens : une porte surmontée d’un
arc gothique avec une tête moulée en ciment en 1930 et une fenêtre à meneaux.
Anciennes
dépendances bordant la rue de Furonnières, déjà mentionnées sur le parcellaire
de 1784. Un conduit extérieur donnant directement sur la chaussée peut laisser
penser à l’emplacement d’un four.
Ancienne
propriété Fournier
A
l’angle de la rue de Furonnières et du chemin de la Fontanette, demeure
ancienne de plan rectangulaire déjà mentionnée au parcellaire de 1613 comme
appartenant à la famille Fournier, ce qu’elle était encore en 1784. Son
élévation est de deux niveaux. Sur la façade est et sur la façade sud, portes
surmontées d’un linteau avec arc gothique.
Château
de Furonnières
Son
origine n’est pas connue. Le plus ancien document connu est le parcellaire de
1784, époque où le château appartenait à Charles Coste, avocat et adjoint
au maire de Claix. A son décès le château fut racheté par le chevalier Jean
François d’Hugues qui épousa Marie Boissieu de Furonnières. Au décès de cette
dernière, en 1842, le château passa à Séraphin Blanc de Molinès, intendant
militaire à Grenoble et légataire universel de Mme d’Hugues. A sa mort, la
propriété passa par alliance à leur neveu, le lieutenant de vaisseau Aubert
François Gaud Couraye du Parc né en
Selon
des indications qui m’ont été données par le comte en septembre 1995, certaines
structures du château remonteraient bien au-delà du 18ème
siècle : bases de murs, disposition de certaines pièces, infrastructures…
Mais
la grande homogénéité du château montre le 18ème siècle : porte
d’entrée et son imposte, régularité du plan, toit à la Mansard. On peut noter
sur la façade est, 5 portes fenêtres, 6 fenêtres et 4 chiens assis, sur la
façade nord, 3 fenêtres, une porte d’accès aux caves et 2 chiens assis, sur la
façade ouest, 10 fenêtres et la porte d’accès principale et sur la façade sud 6
fenêtres et 2 chiens assis.
Le
château possédait une orangerie, de plan rectangulaire et d’un seul niveau,
postérieure à 1811. Depuis mon recensement elle a été convertie en habitation.
Il
possédait également un pigeonnier, postérieur à 1811 avec un bâtiment central
auquel sont accolées deux tours carrées. Son aspect général est de type
méditerranéen ou provençal.
Les
anciens communs sont déjà mentionnés au parcellaire de 1784. Les dépendances
sont postérieures à 1811.
Le
portail principal semble contemporain de celui de la Ronzy.
Le
domaine comporte une chapelle, construite vraisemblablement par le chevalier
d’Hugues. C’est un petit édifice de plan rectangulaire avec une abside en demi
cercle. Il y a également une fontaine d’agrément de
Ancienne
propriété Breton
Elle
est citée dès 1784, époque où elle appartenait aux frères Breton, marchands
apothicaires à Grenoble. Elle comporte un portail principal identique à celui
de la Maison des Champs de Beyle.
Ancienne
propriété Bonnet Dumolard
Elle
est déjà signalée par le parcellaire de 1784. Mais on connaît dès 1728 un
membre de cette famille, propriétaire à Furonnières. Au décès de Jean Bonnet
Dumolard en 1829, sa propriété est rachetée par le capitaine en retraite
Philibert Comte. Elle passe ensuite aux familles Mallein et Ruby. En juin 1923,
le domaine est racheté par Louis Bourayne, avocat général à la cour d’appel
d’Hanoi (1868-1937).
Le
cimetière de Claix conserve les sépultures de
Ø
Joséphine
Pauline Bonnet Dumolard (1806-1871)
Ø
Jean
Bonnet Dumolard, capitaine, mort à Furonnières en 1829 à l’âge de 65 ans
Ø
Françoise
Bonnet Dumolard, née Bret, morte à Furonnières le 19 juillet 1860 à l’âge de 93
ans
Ø
Marie
Sophie Dumolard, née en 1793 et morte à Furonnières le 18 juin 1874.
Le
portail principal, aujourd’hui condamné, semble dater du 18ème ou du
19ème siècles.
Dans
la propriété, bassin en pierre remontant sans doute au 18ème siècle.
Ancienne
maison Serres
Aimé
Serres, auteur d’un poème sur Furonnières, possédait à la fin du 19ème
siècle une demeure comparable à celle de Stendhal qu’il nommait
« cottage ». Elle possède une élévation de 2 niveaux. Aimé Serres
repose au cimetière de Claix.
LA BALME
En
ce qui concerne l’historique, se reporter à la rubrique Claix dans le présent
site Internet ou encore à l’histoire de Claix éditée en 2002.
Château
Noyau
central du hameau, le château pourrait être situé à l’emplacement de la maison
forte citée en 1339 dans l’enquête delphinale d’Humbert II. Elle semble
toutefois avoir été reconstruite au milieu du 17ème siècle par
Ennemond de Servien, alors seigneur de la Balme et de Cossey. Mais les
embellissements et l’aménagement général que nous voyons aujourd’hui sont
vraisemblablement l’œuvre d’Antoine Raby et de son fils, Louis, possesseurs de
la demeure entre 1713 et 1780.
Sur
la façade est, le bâtiment comporte 7 travées sur 3 niveaux, 7 travées et 2
niveaux sur la façade ouest. Celle-ci parait avoir été conservée dans sa
disposition initiale.
La
porte principale ouest est en bois à deux vantaux, rehaussés par un encadrement
en pierre. La ferronnerie du sommet est surmontée du blason en pierre, non
martelé, des Raby.
La
porte est également à deux vantaux avec ferronnerie monogrammée aux initiales
« L R » c'est-à-dire Louis Raby ; seigneur de la Balme en 1722.
Un
escalier intérieur, à jour central sur rampe, dessert les étages. Il présente
de grandes analogies avec celui du château de Sassenage.
Au
1er niveau, grille en fer forgé de
Lors
du recensement de 1984 le rez de chaussée présentait un évier en pierre et
marbre de
Les
jardins à la française qui entouraient un bassin ont été reconstitués tels qu’à
l’origine.
En
1985, dans le bureau du directeur de l’institution, figurait un fragment d’une
inscription contenant des portées de musique, griffonnées à l’origine sur le
mur de l’ancienne chapelle intra muros. Ce fragment de
Portails
Le
portail extérieur est constitué de montants en pierre et portail en fer. Il ne
semble pas antérieur au 19ème siècle.
Le
portail intérieur parait plus ancien (18ème siècle ?)
Allée
d’accès
Elle
est remarquablement dessinée sur le parcellaire de
Ancienne
chapelle Sainte Marie Madeleine
En
ce qui concerne l’historique, se reporter à la rubrique Claix dans le présent
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Sur
le parcellaire de 1784 elle est encore figurée avec une abside à l’est.
Celle-ci a depuis lors disparu ou est enclavée dans des constructions
postérieures.
Sur
son mur sud subsistent des traces de fenêtres murées avec des matériaux
composites dont des tuiles romanes.
Chapelle
du repos de l’ouvrière
Dans
un bâtiment déjà figuré sur le parcellaire de 1784 qui à l’origine faisait sans
doute partie des possessions du chapitre Notre Dame, chapelle fondée au début
du 19ème siècle dans le style néo gothique.
Glacière
Elle
semble avoir été construite vers 1659-1661 dans la partie du domaine de la
Balme appartenant alors à M. de Servien.
L’installateur
exploitant, dont le nom n’a pu être retrouvé, agissait pour le compte de noble
Abel de Sautereau, conseiller au parlement du Dauphiné, qui avait obtenu du roi
l’exploitation des glacières dans les élections de Grenoble, Vienne, Valence,
Romans et Montélimar pour une durée de 20 ans. La glace stockée à la Balme
provenait, semble t-il, des glacières naturelles du Vercors.
D’un
diamètre de
Anciens
bâtiments du chapitre
Ces
bâtiments sont enclavés dans une cour intérieure qui était vraisemblablement
fermée à l’origine par un portail d’accès dont on voit encore partiellement le
pilier ouest. En 1784, ils appartenaient à Mme d’Agoult, veuve de noble Antoine
Raby de la Ponte.
Sur
le premier bâtiment on voit encore une accolade de porte de style gothique.
Bassin
de l’avant cour
Bassin
en pierre de 103 x 70 x
Ancienne
maison de Blanc Lagoutte
Au
départ du chemin de la Balme à Seyssins, sur la gauche demeure du 17ème
siècle, jadis propriété du marquis de Plunivel, conseiller au parlement puis
acquise en 1711 par François Blanc dit La Goutte, poète patoisant, auteur du
célèbre « Gernoblo malherou ». En 1740, Blanc la revendra à Jacques
Brunaud. En 1784, son fils Joseph en était possesseur. La propriété comportait
alors : maison, grange, jardin, four, colombier, basse cour, pré, verger
et vigne pour 4325 toises.
L’élévation
de la demeure est de deux niveaux de hauteur inégale. La toiture présente
quatre pans. La façade principale présente une porte principale en arc de
cercle et une porte secondaire ainsi qu’une fenêtre, toutes deux surmontées
d’un arc gothique. Au premier étage subsistent deux fenêtres à meneaux ainsi
que trois autres sur la façade est.
Fontaine
du chemin de la Balme
C’est
sans doute celle qui fut créée en 1903 à la demande des habitants de la Balme
Rue
de la Balme, à coté d’un cidex, bassin en pierre de 180 x 40 x
Bassins
chemin des cimentiers
Au
nord des anciens bâtiments du chapitre, bassin de 120 x 50 x
A
peu de distance, second bassin en pierre et en ciment de 75 x 40 x
A la
Sureta
A
la prolongation du chemin des Martyrs, traces de constructions indéfinies dont
une grange et un portail d’entrée.
LA CROIX BLANCHE
Croix
de jubilé
A
la montée de la Croix Blanche, à l’angle de l’avenue de la Balme, croix de
jubilé de 1870 de
Cabane
de vigne
Rue
de la Balme, à droite de la croix de jubilé en venant de la Balme, cabane de
BOZANCIEU
Le
lieu est cité pour la première fois en 1374 dans les comptes de Grésivaudan
sous la forme « Bonsanciaco ». Le nom de Bozancieu apparaît peu après
dans un albergement du conseil delphinal du 26 novembre 1404.
Fort
Un
fort fut édifié par Lesdiguières en 1588 pour servir à la création d’un point
d’appui face à Grenoble, sur la rive gauche du Drac. Ce fort ne servit pas et
il fut rasé au début de 1589 par Lesdiguières contre compensation financière de
8000 écus obtenue d’Alphonse d’Ornano, lieutenant général. Il s’agissait sans
doute d’une simple redoute en terre battues et pierres sèches. Il est toutefois
encore mentionné en 1784.
Son
emplacement supposé est situé à l’ouest et à mi chemin de la clinique du coteau
et du hameau de la Balme.
LA BALMETTE
Demeure
avec tour carrée et toiture quadrangulaire. Elle semble d’origine récente
puisqu’elle n’est pas figurée sur le parcellaire de 1784.
Routoir
déjà mentionné en 1801 puisque cette année là une contestation s’éleva pour son
alignement sur le chemin de la Balme au Pont de Claix.
SAVOYERES
En
ce qui concerne l’historique, se reporter à la rubrique Claix dans le présent
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Ancienne
école primaire
Elle
fut construite en 1886 pour un coût total de
Complètement
banalisé pour des raisons de sécurité, le bâtiment conserve toujours le
« logement de l’instituteur ».
Grange
chemin de Savoyères
Un
peu en dessous du hameau, construction de plan rectangulaire qui possède un
pignon de type verclusien. Cette construction est assez unique sur Claix.
Ancienne
maison Giraud
Selon
la tradition que j’ai recueillie en 1985 cette demeure aurait eu « au
moins340 ans » mais aucune date gravée ou aucun document écrit ne le
confirme. En 1784, la demeure appartenait à François Revol. La maison semble
avoir toujours été une ferme refaite ou agrandie en plusieurs occasions. La
partie la plus ancienne est celle qui est située entre les deux pignons.
L’élévation
est sur deux niveaux avec trois pignons, répliques des constructions du
Vercors. La maçonnerie est de blocage avec des pierres appareillées aux angles
et à l’encadrement des portes et des fenêtres du rez de chaussée. La toiture
est à deux pans.
Un
bassin en pierre de 120 x 55 x
Maisons
anciennes
Chemin
de Savoyères, demeures antérieures au 18ème siècle qui appartenaient
alors à Jean Verne et à Hugues Vial.
Four à
pain
Il
est mentionné sur le parcellaire de 1784 comme appartenant alors à Hugues Vial.
Il
est aujourd’hui inclus dans une construction à peu près carrée au sol dont
l’élévation est coiffée d’un toit à double pente est ouest.
Bassin
de l’ancienne maison Vial
Chemin
de Savoyères bassin en pierre antérieur à 1784.
Grange
de Mure
A
mi distance entre Savoyères et le Peuil et en contre haut du chemin maison en
pierre avec pignon à redent.
Ancienne
propriété de M. de Fontbelle
Dans
la forêt de Savoyères, ruines d’une construction sans doute importante et
soignée si l’on en juge par la qualité des pierres appareillées qui subsistent
encore. La forêt a aujourd’hui absorbé l’emplacement de l’édifice. Il y avait
une source à proximité, maintenant tarie par suite d’une captation en amont.
De
ces ruines, subsiste l’encadrement inférieur de la porte principale, fait de
pierres très bien appareillées. Un habitant de Savoyères m’a indiqué que la
demeure avait, avant sa ruine, des fenêtres à meneaux.
Mur
cyclopéen
Entre
Savoyères et le Peuil, au bord du chemin, mur cyclopéen d’époque indéterminée.
LE PEUIL
En
ce qui concerne l’historique, se reporter à la rubrique Claix dans le présent
site Internet ou encore à l’histoire de Claix éditée en 2002.
Ferme
du Peuil
Le
parcellaire de 1693 décrit « maison, grange, pré, terre, marais,
herme » appartenant alors à l’hôpital de la Providence de Grenoble.
En
1784, ces bâtiments appartenaient à Pierre Arnaud Saturnin et Pierre Revol,
albergataires du même hôpital. En 1791 ils seront vendus comme biens nationaux
du clergé pour
L’élévation
est d’un seul niveau. La demeure comportait trois portes dont une est
partiellement bouchée à l’est. La couverture est à deux pans.
La
partie nord des dépendances présente une élévation sur deux niveaux avec cinq
ouvertures. La toiture est à deux pans avec un pignon en pierre à sept dents.
Maison
de Chap Jail dite « maison du curé »
Située
à l’angle de l’ancien chemin du Peuil et du chemin de Grand Bois, cette
construction n’a pas d’origine connue bien que son apparence paraisse ancienne.
Elle est constituée de pierres et de torchis. Son appellation usuelle de
« maison du curé » vient du fait que le père Carrier, curé de Claix
dans les années soixante dix, l’utilisait fréquemment pour des réunions ou des
retraites avec des jeunes de Claix.
Ancien
hameau du Puy
Ancienne
maison Brun : elle est antérieure à 1784 car le parcellaire de cette
époque la décrit ainsi : « maison d’habitation, grange, écurie, cour
et pré confinant au comte de Morges ». L’élévation est de deux niveaux
avec une porte centrale orientée à l’est. Les pierres de construction,
maintenant crépies, sont très appareillées notamment aux encadrements de la
porte et de certaines fenêtres.
Ancienne
grange Brun : elle est également antérieure à 1784 car le parcellaire la
décrit ainsi : »grange située au Puy, confinant la terre de Jean
David et au levant le chemin public ». Elle comporte une porte principale
à l’ouest et une porte secondaire au sud. Elevée en pierres et terre elle
comporte une toiture à deux pans irréguliers.
Ancienne
propriété du comte de Morges : les bâtiments sont déjà mentionnés dans le
parcellaire noble de 1693. Ils appartenaient alors au président de Périssol
Alleman qui résidait au château d’Allières. Dans le parcellaire de 784 la propriété
est ainsi décrite : « M. le comte de Morges, seigneur d’Allières,
bâtiment pour le fermier situé au Peuil ou au Pu confinant la grange de Félix
Brun n° 392 au nord, Jean David pour le n° 390. Au levant et au nord, le chemin
public. Au levant Félix Brun pour le n° 391. Chemin ou passage commun entre
deux au midy et couchant ». La demeure présente deux élévations au sud et
à l’est et un seul à l’ouest.
Ancienne
maison David : de plan quadrangulaire, elle s’élève sur deux niveaux
avec des portes à l’est et au sud. Un
bassin est accolé à cette dernière façade. En 1784 les bâtiments sont ainsi
décrits : « maison d’habitation, grange, cour, terre et herme
confinant au seigneur de Morges… appartenant à Jean David, laboureur, habitant
Bouveyres ».
Bassin
du Puy : fontaine de 120 x 65 x
Ancien
chemin du Peuil : très ancien chemin, grossièrement pavé et bordé de murets.
Au sud, il rejoint la route du Peuil à Savoyères. Au nord, il se prolonge
jusqu’au chemin du Grand Bois. Un embranchement de c chemin existait à l’est de
l’ancienne propriété du comte de Morges, allait au Gampas et de là, par les
Clos, rejoignait Bouveyres.
Fermes
anciennes : au bord du chemin du Peuil à Savoyères, emplacement de trois
fermes en pierre, dont l’une avec pignon à redent.
En
1986, on a découvert fortuitement, au bord du chemin de la Vie, un poignard
avec pommeau du 15ème ou du 16ème siècles.
LE GAMPAS
Ancienne
demeure Perron Bally
En
contre haut de l’actuelle route du Peuil, deux bâtiments accolés de plan
rectangulaire, élevés sur deux niveaux avec une toiture à deux versants
réguliers.
Le
parcellaire de 1784 indique déjà cette demeure avec la mention suivante :
« maison de Guillaume Perron Bally habitant à Jaumetière.
Ancien
hameau du Gampas : il conserve diverses ruines de demeures, la trace d’un
chemin ancien et d’un bassin.
LA FORET DE CLAIX
Suivant
la tradition, ces bois auraient été donné à la communauté de Claix par Humbert
II vers 1330.
La
forêt est désignée sous trois noms distincts, correspondant à 3 cantons :
Ø
Pré
Vacher :
Ø
Les
Chaumes :
Ø
La
Pissarde :
Le
cadastre de1811 indique une contenance globale de
La
base minéralogique de la forêt communale de Claix s’est constituée par l’étage
géologique du néocomien. Les à pics qui dominent à l’ouest la forêt communale
appartiennent aux calcaires du néocomien supérieur ; très sensibles à
l’action des gelées, ces roches se débitent facilement.
Les
terrains boisés qui se trouvent en dessous de cette muraille rocheuse font
partie des marnes du néocomien inférieur. Le sol y est tantôt léger, pierreux,
tantôt argileux et même compact.
Le
hêtre est l’essence dominante de la forêt et y concourt pour 50 %
L’érable
plane se retrouve de partout (15 %), le chêne rouvre pour 8 %, le frêne pour 7
%, le tremble, le caudrier, le bouleau, l’alisier terminal, l’alisier blanc, le
sorbier des oiseleurs et l’orme de montagne pour 13 % et enfin le sapin,
l’épicéa et le pin sylvestre pour 7 %
Une
ordonnance royale du 23 septembre 1837 prescrit l’aménagement de la forêt de
Claix ; la révolution du taillis était fixée à 25 ans et la superficie
partagée en 4 séries d’exploitation. Mais les prescriptions de cette ordonnance
ne furent pas suivies d’exécution.
Un
décret du 23 septembre 1853 confirma l’ordonnance mais porta la révolution des
taillis de 25 ans à 30 ans.
Gisements
préhistoriques de la falaise du Vercors
Ils
sont largement détaillés dans le présent site Internet (rubrique : carte
archéologique de Claix). Ils ne sont rappelés ici que pour mémoire.
Ø
oppidum
de Château Bouvier
Ø
grotte
sous Château Bouvier
Ø
abri
de Balme sous le Moucherotte
Ø
grotte
de l’Olla
Ø
grotte
de la Poterie
Ø
grotte
des Lucarnes
Ø
abris
sous roches innommés
LA
CROIX ET ALLIERES
Ancienne
maison Gueripel
Elle
est déjà mentionnée au parcellaire de 1784 : « maison, cour, four,
terre et jardin… à Allières, au Mas de la Croix, appartenant à Jean Guéripel,
journalier au lieu d’Allières ».
Ancienne
maison Joubert
Chemin
de Garretière. Elle est également citée au parcellaire de 1784. Une fenêtre
présente un arc gothique et il y a un blason non déchiffré au dessus de la
porte. L’élévation est de 2 niveaux et la toiture est à 2 versants.
Fontaine
double
Route
du château, sur le coté gauche en direction d’Allières, fontaine double avec
bassin de
Croix
Elle
a sans doute succédé à une croix beaucoup plus ancienne puisque le parcellaire
de 1784 nomme déjà le hameau « A la Croix ».
De
Ancien
château Borel
Ancienne
propriété de Barthélemy Borel dit de la Minière, châtelain de Claix pour le
vicomte de Montchenu de 1780 à la révolution. En 1808 il décède dans cette
demeure à l’âge de 80 ans. Vieux célibataire et sans enfant, il avait renoncé à
se faire appeler de la Minière. L’origine de cette demeure n’est pas connue
mais on trouve en 1566 un Noël Borel, châtelain de Claix. Le parcellaire noble
de 1784 en donne la description suivante : « demeure de maître et
jardin situé au mas d’Allières, jadis des Mercières ».
La
demeure est de plan rectangulaire peu prononcé, avec 3 niveaux. Un portail
monumental en pierres avec grilles en fer forgé ouvrait sur la demeure.
L’ancienne
orangerie a été transformée en maison d’habitation. Le bâtiment existait déjà
en 1784 ; il est alors signalé comme grange.
Dalle
gravée du Pont de Claix
Une
pierre gravée de 134 x 70 x
Elle
est ainsi rédigée :
LES DIX
COMMISSAIRES DE LA FABRIQUE
NOBLES
PIEERE
DE BOZOSEL CHANOINE DE L’EGLISE DE GRENOBLE PRIEVR ET
COSEIG
DE VIF
IEAN
LOYS LE MAISTRE IEAN FIQVEL DANIEL
ARMAND CONSEILLERS
DU
ROY AV PARLEMENT
ALEXANDRE
ALLEMANT PASQUIERS
CONSDV ROY
BAILLY
DE VIENNOIS
FRANCOIS
DE GRATET IEAN BAPTISTE DE FRANC CONS DV DO
ET
THERS GENERAUX DE FANCE EN CE PAIS
GASPARD
PERRINET CONS DU ROY ET MAISTRE DES COMPTES
ANTHOINE
SEVIENT CY DEVANT PROCVDUREUVR ET MINISTRE DES COMPTES
ANTHOINE
SERVIENT CY DEVANT PROCUREUT DES ESTATZ DE CE PAIS
LOUIS
DE CALIGNON SERGENT MAIOR DE GRENOBLE
LES
MAISTRES OUVRIERS
IAN
ALBERT ET PIERRE SALOMON NATIFZ DE L
MVRE
IACOB
RICHER SCULPTEUR
Ce
dernier mot laisse à penser que l’auteur de cette inscription était Jacob
Richier. On lui doit sans doute aussi les inscriptions de la porte du pont.
Maison
Borel, allée des Perthuis
Demeure
avec une tour carrée élevée sur 3 niveaux. La demeure est mentionnée en 1784
comme appartenant à Borel. Devant la tour, bassin en pierre paraissant ancien.
C’est peut être celui qui est cité dans une délibération de 1815.
Ancienne
maison Charbonnier, rue du château
Maison
de 3 niveaux sur la façade est et de 2 niveaux sur les autres façades et
toiture à 2 pans. La demeure existait déjà en 1784.
Ancienne
maison Robert, rue du château
Ensemble
de bâtiments en appareil irrégulier. En 1784, c’était la demeure de Pierre
Robert.
Ancienne
maison Buisson, chemin d’Allières
Elle
existait déjà en 1784 et appartenait alors à Barthélemy Buisson, vigneron à
Allières. Derrière les bâtiments existait également un four aujourd’hui disparu.
Ancienne
maison Gorgy, allée du moulin des Fagots
De
plan rectangulaire, elle est accolée à d’autres maisons anciennes. En 1784,
elle appartenait à André Gorgy, vigneron. Sur la façade est, porte ancienne
avec arc de style gothique (16ème, 17ème siècles ?).
Bassin
allée du moulin des Fagots
Au
bord droit de l’allée, contre une maison ancienne, bassin en pierre de
Four
allée du moulin des Fagots
Il
est déjà mentionné en 1784 comme appartenant à André Gorgy.
Pont
sur la Pissarde, route du château
Pont
en pierre appareillée à une arche avec maçonnerie de blocage pour la voûte. Il
semble être d’origine ancienne avec des parapets datant de 1839 selon une
délibération du conseil municipal. Il a été refait peu après 1984.
Aqueduc
d’Allières
Les
étangs du château d’Allières (sur la commune de Varces) se déversaient par un
aqueduc situé sous la route conduisant du château à Risset. Il est encore
partiellement visible.
GARRETIERE
Ancienne
propriété d’Eymard
L’origine
de la propriété n’est pas connue. En 1784, elle appartenait à la demoiselle
Clémence d’Eymard, veuve du sieur Pillon et se composait de « bâtiments,
basse cour, jardin, plaçage, pré, verger, vigne, terre et herme ».
Le
bâtiment principal est élevé sur trois niveaux.
Lavoir
Ce
lavoir, refait en 1983, est intéressant car il reproduit très exactement le
lavoir antérieur d’origine indéterminée. Il est d’un modèle unique à Claix.
Aqueduc
de Garretières
Sur
le ruisseau de la Robine, au bord du chemin de Garretières, aqueduc en pierre
et en brique de
Chapelle
du sieur Bérard
Elle
est connue par un seul texte : la visite pastorale de Mgr Le Camus du 18
mai 1673 : « la chapelle qui est chez le sieur Bérard, apothicaire,
tient à un pilier ». Son existence semble avoir été de courte durée car
les autres visites du prélat n’en font pas état. Le parcellaire de 1655 qui est
le seul texte d’archives à être à peu près contemporain de la relation fait
état d’un Gabriel Bérard à Garretière.
JAYERES
Bassin
Au
centre du hameau, contre une maison, bassin en pierre semi enterré.
Bassin
de Barletière
Contre
la façade est d’une maison, bassin en pierre de
LA BATIE
Château
Aujourd’hui
disparu, il est remplacé par une résidence d’habitation.
La
façade nord comportait l’entrée principale, 13 fenêtres et 3 chiens assis.
La
façade sud avait 2 portes fenêtres, 12 fenêtres et 3 chiens assis. La façade
ouest, 6 fenêtres et la façade est 1 porte latérale et 4 fenêtres.
C’est
sans aucun fondement que l’on a indiqué que la Bâtie aurait été vers 1341
« un pavillon de chasse delphinal ». En fait, l’origine de la
construction de la Bâtie coïncide avec la vnue à Claix de noble Jacques de
Saint Germain, avocat général au Parlement du Dauphiné, issu d’une vieille
famille noble du Gapançais citée en 1385 comme possédant les seigneuries de
Jarjayes, Valgaudemar et la Villette. Cette famille conservera d’ailleurs ce
dernier titre jusqu’au 17ème siècle.
M.
de Saint Germain semble avoir acquis la terre de la Bâtie « le dernier
aoust 1592).
En
1612, on trouve mention d’une « maison avec grange ». Lors des
guerres de religion, aucun château ou maison forte ne sont signalés à la
Bâtie ; or, il parait invraisemblable que les combattant eussent négligé
une telle place forte si celle-ci avait existé. La construction parait donc
avoir été édifiée postérieurement aux guerres de religion, vers la fin du règne
d’Henri IV.
Vers
1630, la Bâtie est occupée par Jacques de Saint Germain, seigneur de Villette. Celui-ci,
marié à Hélène de Gauteron, n’ayant eu de cette union que deux filles, le
domaine passe vers 1676 à son neveu, Louis, seigneur de Villette, lequel
décèdera à son tour sans postérité mâle. Par héritage ou par vente, la Bâtie
passe alors (1690 ou 1694) entre les mains de la famille de Jean Baptiste de Ponat,
époux de Laurence du Molard et parent de Christophe de Ponat, seigneur de
Seyssins. A cette époque, la Bâtie semble n’avoir été qu’une résidence
secondaire. En 1700, Jean Baptiste de Ponat est appelé seigneur de Beauregard
et de la Bâtie.
Vers
1704, Pierre Aubert, conseiller du roi, trésorier général du Dauphiné,
lieutenant général de police, contrôleur général des gabelles succède à la
famille de Ponat comme propriétaire du domaine. Il se fait appeler dès lors
Aubert de la Bâtie. Grâce à une importante fortune, il entreprend des
transformations et des embellissements. En 1737, il agrandit le domaine en
rachetant d’importantes terres au maréchal de Villeroy. En 1747, son fils
Charles Aubert, chevalier, premier avocat général au parlement lui succède comme
seigneur de la Bâtie mais aussi de Claix. Il poursuit l’œuvre d’embellissement
engagée par son père. Il habite la Bâtie de manière permanente à compter de
1754. Il décède le 25 janvier 1763. Le domaine passe alors à son neveu, Pierre
Louis Joseph de Lemps, conseiller au parlement. Celui-ci devient seigneur de
Claix et de la Bâtie jusqu’au 12 octobre 1764, date de sa mort prématurée à
l’âge de 38 ans.
C’est
par sa tante paternelle, Louise de Lemps, épouse de Louis de Montchenu que les
seigneuries de Claix et de la Bâtie passent au fils cadet de ceux-ci, Abel,
marquis de Montchenu, maréchal de camp. A sa mort le 12 octobre 1769, faute
d’héritier la Bâtie et la seigneurie de Claix passent à l’un de ses trois
neveux, le baron Victor François dit le vicomte de Montchenu, officier au
régiment du roi. Celui-ci, célibataire, ne réside que rarement à Claix.
Vendu
comme bien national à la révolution, le domaine est acquis par Louis Belluard.
En 1816, il passe en dot à sa fille Elisabeth lors de son mariage avec François
Tardivy de la Caille, lieutenant colonel du génie en retraite. En 1844, la
propriété passe à leur fille aînée Antoinette et à leur gendre, le capitaine
d’artillerie Gabriel Colomb de la Tour de Beauzac. Bien que légèrement amputé
depuis la révolution, l’ancien domaine seigneurial était alors très important
encore avec
Gabriel
de Colomb de la Tour de Beauzac meurt en 1868. La Bâtie passe alors en diverses
mains, notamment dans celles de Joseph Torchon puis de sa fille, épouse Audras,
qui en hérite vers
Descriptif du château
(Selon
l’acte de vente et le rapport du service des Domaines)
Superficie
globale de
Rez
de chaussée : entrée, cuisine, WC, couloirs, office, chapelle, salle à
manger, salon, débarras, 2 chambres ………………………………………………
1er
étage : hall, WC, salle d’eau, salle de billard, huit chambres…………
Caves
…………………………………………………………………………..
Description
extérieure
Surface
couverte :
Murs
en pierres et tout venant avec enduit de façade en ciment lissé
Encadrement
des fenêtres et des portes fenêtres en pierre de taille
Porte
d’entrée en bois de chêne avec vitrage et fer forgé
Garde
corps du balcon en fer forgé
Sur
la façade est, encadrement de la porte d’entrée de service en pierres de taille
avec fronton en pierres
Entrée
principale sur la façade nord, parvis et escalier en pierres de taille.
Toiture
à quatre pentes en ardoises taillées sur charpente bois à poinçons et
contrefiches, liteaux bois et voliges.
Description
intérieure
Sous
sol : terre battue et chape de ciment. Escalier d’accès en pierres de
taille. Une porte bois chêne à barreaux, 4 portes bois à panneaux à la
française avec peinture.
Rez
de chaussée : au sol, dalle reposant sur voûtes en pierres du sous sol
composé de marin, chevrons bois
Couloir
des caves : sol revêtement carrelage grès à dessin. Porte bois en noyer
sur entrée du hall
Hall
d’entrée : plafond plâtre avec moulure staff
Couloir
de l’office : porte bois à panneaux peints à la française
Cuisine :
au sol, carrelage en terre cuite
Salon :
au sol, parquet en chêne à lames droites. Plafond enduit plâtre avec moulure
staff. Cheminée, habillage en bois sculpté.
Salle
à manger : au sol, parquet en noyer à grosses lames. Plafond comme au
salon. Cheminée, habillage en marbre. Trois portes double vantail en noyer
Bibliothèque :
au sol, parquet chêne verni lames droites. Cheminée habillage en marbre.
Chambre :
parquet chêne, lames droites. Cheminée, habillage en bois sculpté.
Escalier
d’accès à l’étage : marches en pierres avec palier en pierres de taille.
Garde corps en fer forgé.
1er
étage : plancher de l’étage en voûtains, pierres avec marin et tout
venant, poutres bois et solives.
Hall,
sas d’accès aux combles, WC, 8 chambres, toilettes, antichambres.
Cheminées
à feu de bois, salle de billard avec cheminée, chambre mezzanine, salles de
bains, chambre mansardée.
Escalier
d’accès aux combles en bois tournant. Combles plancher voutains en pierres avec
remplissage marin tout venant, poutres bois et solives.
Escalier
d’honneur :
l’entrée et le balcon pourraient être de la première moitié du 18ème
siècle. Les vantaux et l’imposte sont plus tardifs. L’escalier droit comporte
treize marches en pierre
Porte
principale :
Face
à l’escalier d’honneur, porte rectangulaire à deux vantaux en bois, fer forgé
et verre.
Balcon : en fer forgé, orné de
vaguelettes, sans monogramme.
Porte
latérale est d’accès au château :
porte de style Louis XIII en pierre de molasse surmontée d’un fronton. Fin du
17ème siècle ?
Parc
et entrée principale :
les avenues bordées d’arbre et le rond point d’honneur figurés au parcellaire
de 1784 sont encore marqués au sol mais les arbres ont disparu. Le petit étang
est postérieur à 1784. Le portail principal ouvrant sur le chemin de la Bâtie a
été refait à une époque récente.
Chapelle : elle était située au rez de
chaussée entre l’office et la salle à manger.
Anciens
communs :
écuries, granges et dépendances du château, aujourd’hui convertis en habitations.
La cour est encore pavée de petits galets.
Pont
sur la Pissarde
Pont
refait en 1883-1884, par suite du mauvais état d’un pont plus ancien établi au
même emplacement. Il sert de limite aux communes de Claix et de Varces.
RISSET
Tourelle
A
Prieuré
de Risset
Pour
l’histoire détaillée de ce prieuré voir « Histoire de Claix » et
article dans le présent site Internet, rubrique « Etudes
historiques ».
Si
le prieuré est situé sur Varces, l’ancienne sacristie est sur Claix. Elle fut
vendue au titre des biens nationaux en 1791. Elle subsiste toujours sous la
forme d’une maison d’habitation. A coté d’elle, bâtiments qui devaient être les
dépendances agricoles du prieuré.
BOUVEYRES
Agnus
Dei
Au
bord de la route du Peuil, sur un ancien bassin de 1833 sculpture d’un agnus
dei de provenance et de datation inconnues (Cossey ?). A dessus de cette
sculpture, croix métallique de 1865.
Maison
Perron
Maison
en pierre en élévation sur deux niveaux avec toiture à deux pans, déjà figurée
sur le parcellaire de 1784. Elle appartenait alors à Claude Perron Bailly.
Maisons
anciennes
Au
fond d’un chemin partant de la route du Peuil, maisons anciennes déjà figurées
sur le parcellaire de 1784. Elles appartenaient alors à Pierre Brun, journalier
et à Pierre Saliquet, tailleur d’habits.
Bassin
route du Peuil
Bassin
de 185 x 105 x
PENATIERES
Maison
ancienne
Construction
en pierre sous enduit moderne avec trois niveaux d’élévation sur la façade
ouest et deux sur les façades sud et nord. L’origine et l’histoire de cette
demeure n’ont pu être précisées. Toutefois, la structure de la porte principale
et le détail des fenêtres grillagées de la façade ouest peuvent faire penser au
16ème ou au 17ème siècles.
COMBOIRE
Grotte
du Trou du Renard
Cavité
située dans le flanc du rocher de Comboire et dominant le Drac d’une
centaine de mètres. La grotte, fouillée
en 1984-
Fort de
Comboire
Edifié
de 1882 à 1884 comme en témoignent encore les inscriptions gravées de part et
d’autre de son entrée principale, c’est le dernier des forts des environs de
Grenoble. Il reproduit un plan assez courant : des casemates voûtées,
couvertes de terre, entourent une cour centrale ; ces bâtiments sont
protégés par une enceinte très fortifiée limitée par un fossé. La défense
rapprochée était assurée par un système complexe de chemins de rondes.
Au
dessus du fort, sur la crête supérieure sud du rocher de Comboire, des
batteries hautes, protégées par des levées ou des couvertures de terre
assuraient la sécurité rapprochée.
Abris
sous roches et diaclase
En
surplomb du chemin des cimentiers et à la base sud du rocher de Comboire,
apparences d’abris sous roches. A certains endroits le rocher donne
l’impression d’avoir été aménagé. Non loin, diaclase explorée l’hiver 1987-1988
qui a livrédivers éclats de silex.
LA RONZY
Maison
ancienne
Avenue
de Belledonne, demeure ancienne avec une remarquable porte ancienne, condamnée
par suite d’exhaussement de la chaussée. L’encadrement est constitué de neuf
pierres taillées. Vantaux doubles en bois clouté.
Maison
ancienne
27
rue de la République avec pierres d’appareillage aux angles et aux
encadrements. Petit appareil pour le reste et toiture à deux pans.
Borne à
eau
En
face du n° 21 de la rue de la République. Elle date de 1903.
Domaine
de la Ronzy
Il
se composait au début du 18ème siècle d’une maison de maître, d’une
ferme et de terres assez importantes. La maison s’encadrait de deux carrés de
jardins à la française correspondant aux deux murs bas existant à droite et à
gauche et l’accès se faisait par le devant au moyen d’une allée qui traversait
les terrains de ferme. Le parc actuel fut dessiné par Corneille en 1830.
Casimir Royer agrandit légèrement la cour à coté de la maison du jardinier au
moyen d’un échange. Puis, par diverses acquisitions, Louis Royer agrandit le
fond du parc. L’allée de marronniers remonte à la fin du 18ème
siècle.
Le
château est connu dès le 17ème siècle, comme possession de la
famille de Dorne. Depuis 1709 il est propriété, sans discontinuité, de la
famille Royer.
La
maison initiale, assez basse, se composait d’un rez de chaussée où se
trouvaient les pièces principales qui s’ouvraient sur le devant par des portes
fenêtres et d’un premier étage où étaient les chambres. La demeure subit en
1829-1830 de radicales transformations par Casimir Royer. Il créa le perron qui
changea tout l’aspect de la façade : les pièces du rez de chaussée
perdirent leur emploi. Le premier étage devint aménagé pour les pièces de
réception et le grenier surélevé forma les chambres d’un deuxième étage.
La
demeure est de plan trapézoïdal avec les dimensions suivantes :
-
coté
ouest :
-
coté
est :
-
coté
nord :
-
coté
sud :
Sous
le perron, trois arcades en plein cintre abritent trois fontaines. Celle du
milieu est un bassin surmonté d’une vasque à deux étages d’où s’échappe un jet
d’eau. Sous les deux autres arcades, se trouvent deux vasques fontaines en
pierre.
Le
portail monumental a été construit en 1763 comme l’indique l’inscription :
17 sur le pilier gauche, 63 sur le pilier droit. Ces deux piliers de pierres
blanches appareillées sont encadrés de deux murs en hémicycle et surmontés de
deux flammes. La grille en fer forgé parait être de même époque.
Le
petit portail donnant sur la rue de la République semble être de même époque.
Contre
le mur ouest du domaine, grande citerne bassin servant de captation aux eaux
dites de la Ronzy provenant du bourg. L’écoulement se fait au moyen d’un canal
servant à l’irrigation du parc.
L’orangerie
est un bâtiment d’époque indéterminé acheté en 1762 par Etienne Royer. Il
s’agit peut être du bâtiment mentionné comme pigeonnier dans le parcellaire
noble de Claix de 1693.
Les
dépendances (ferme, remises, grange, pressoir…) existaient déjà à la fin du 18ème
siècle.
Deux
fontaines sont encore en service : l’une contre le mur de la ferme (130 x
60 x
L’allée
de marronniers, qui conduit à la citerne, remonte à la fin du 18ème
siècle.
La
ferme des grands champs pourrait remonter à la fin du 16ème ou au
début du 17ème siècles. Elle a été achetée par la famille Royer en
1919 avec
LA CHIEZE
Le
nom de ce hameau semble provenir d’une famille noble de Claix. Jean de la
Cheizas possédait en effet à cet endroit en 1410 une maison forte, ancien fief
de la terre de Claix.
La
ferme qui en occupe le centre a livré, lors de travaux récents une pierre ornée
d’un blason indéchiffré, qui était peut être celui de la famille de Cheizas.
PONT ROUGE
Epée en
bronze :
Epée
de
Elle
est conservée au musée départemental des Hautes Alpes à Gap.
Pont de
Claix :
Pour
une étude détaillée de ce monument, se reporter au présent site Internet
(rubrique : conférences) et à « Histoire de Claix ».
Pont
« Rouge » :
Pont
sur la Suze construit (ou reconstruit) en 1791, probablement en partie en bois
et teinté, selon les prescriptions de l’administration des Ponts et Chaussées
de l’époque révolutionnaire, à l’huile de noix bouillante avec une dernière
couche à l’ocre rouge.
Depuis
le détournement du cours de la Suze, le pont n’est plus visible. Une route l’a
remplacé.
Four à
chaux, 7 montée Georges Tord :
Ancien
four à chaux datant probablement de la construction du pont de Claix, figuré
sur la carte de Cassini et sur le parcellaire de 1784 qui indique « vieux
four à chaux ». Il est partiellement conservé dans une demeure
particulière.
Chapelle
de Pont Rouge :
Edifiée
en 1960 sous le vocable de Notre Dame de Lourdes. Elle ne sert plus au culte
depuis de nombreuses années et a été transformée en salle municipale.
LE BOURG
Kiosque
à musique :
Construit
en 1934 sur l’emplacement des anciennes écuries du baron Bougault, au centre de
ce qui est aujourd’hui la place Hector Berlioz. Avec sa toiture hexagonale et
ses ferronneries il est typique des constructions de ce type à cette époque.
« Beffroi »
de la place des Alpes :
Construction
atypique dite « la Lanterne » dont l’origine et la destination ne
sont pas connues mais qui existait déjà semble t-il en 1784.
Elle
présente trois niveaux d’élévation dont le dernier forme une loggia avec
balustrade de pierre sur les quatre cotés.
Cimetière de
la rue du 11 novembre :
Tombeau
de Mme d’Hugues :
Marie Boissieu (et non de Boissieu), originaire de Furonnières, fille d’un
officier de gendarmerie, avait épousé en janvier 1811, Jean François d’Hugues,
chevalier de Malte et ex capitaine d’infanterie, qui deviendra maire de Claix
en 1826. Au moment de sa mort, Mme d’Hugues résidait au château de Furonnières.
Sa
pierre tombale porte l’inscription suivante :
ICI
REPOSE
MADAME
MARIE JOSEPHINE EUGENIE D’HUGUES
NEE
DE BOISSIEU
NEE A GRENOBLE LA 14
MARS 1800
DECEDEE
A FURONNIERES LA 11 JANVIER 1842
PRIEZ POUR
ELLE
Le
sépulcre est orné d’un blason et surmonté d’une croix en fer forgé.
Sépulture
de la famille Lafont :
Dalle
funéraire portant l’inscription :
SEPULTURE
DE LA FAMILLE
LAFONT
De Profundis
1850
Jean
Baptiste Lafont, propriétaire à Claix, vendit à la commune par acte du 21
septembre 1848, le terrain nécessaire à l’agrandissement du cimetière. Marié à
Marguerite Victoire Charvin, il devait décéder le 23 octobre 1850.
La
pierre sépulcrale est surmontée d’une croix en fer forgé.
Sépulture
de Marie Lavauden, Pierre Brun et Marie Vivarat Perrin :
Il
s’agit de la plus ancienne tombe avec inscription du cimetière de Claix.
Marie
Lavauden était la fille d’un claixois qui joua un certain rôle local à la
période révolutionnaire. Son époux, pierre Brun, était originaire du Peuil où
le ménage résidait semble t’il.
L’inscription,
assez difficile à déchiffrer, est la suivante :
ICI
REPOSENT
MARIE
LAVAUDEN EPOUSE
DE
BRUN PIERRE
NEE
LE 15 JUIN 1799
DECEDEE A
CLAIX LE 22 OCTOBRE 1822
BRUN
PIERRE
DECEDE A
CLAIX LE 12 9bre 1865
A L’AGE DE 83
ANS
MARIE VIVARAT
PERRIN 2ème EPOUSE
NEE LE 6
FRIMAIRE
AN 7 DE LA
REPUBLIQUE FRANCAISE
DECEDEE A
CLAIX LE 12 MARS 1866
PRIEZ
POUR EUX
Dalle
mortuaire :
Dans
la travée est de la terrasse supérieure du cimetière, dalle anépigraphe ornée
seulement d’un croix en relief. Cette tombe pourrait être très antérieure à la
Révolution. L’absence de finition de taille de la dalle est à remarquer.
Monuments
funéraires des Mogniat Duclos :
Tombe
(non ouvragée) de Ferdinand Mogniat Duclos, proviseur de l’université (1823 –
1892).
A
proximité, sépulture ouvragée de son fils avec inscription :
ICI
REPOSE
GEORGES
PIERRE MARIE JOSEPH
MOGNIAT
DUCLOS
OFFICIER
DE CAVALERIE
ENDORMI
DANS LA PAIX DU
SEIGNEUR
LE 24 SEPTEMBRE
Monument
aux morts :
Erigé
en 1919. « Le conseil décide de faire élever au cimetière un monument
commémoratif pour perpétuer le souvenir des enfants de Claix morts pour la
France » (délibération du CM du 10 avril 1919).
La
construction fut financée en partie par un reliquat de fonds provenant de la
liquidation de l’hôpital militaire complémentaire installé à Claix durant la
guerre de 1914 – 1918.
Lavoir
public place du champ de foire :
Construit
en 1887 sur un terrain acquis en 1886 par la municipalité de Claix.
« Dans
un angle de cette parcelle coule un ruisseau ; ses eaux claires et rapides
ont engagé le conseil municipal à y installer un lavoir public, le reste du
terrain ayant été consacré à l’étendage des lessives » (délibération du
conseil municipal des 24 octobre 1886 et 21 août 1887).
Anciennes
écoles publiques, rue Beyle Stendhal :
Elles
ont fait place, depuis novembre 1987 à un centre commercial. Elles avaient été
construites entre 1834 et 1836 au lieudit « la Grande Pièce » sur un
terrain appartenant à M. Durand Pierre Marie, maréchal de camp en retraite,
acheté par la commune le 13 juillet 1834.
Les
écoles étaient situées dans un long bâtiment, construit selon les plans établis
par M. Péronnet, architecte à Grenoble, pour un devis initial de
Elles
furent agrandies en 1915.
Mairie :
Bâtiment
réédifié en 1860 sur une construction déjà figurée au parcellaire de 1784. Les
caves anciennes en sous sol pourraient remonter à cette première construction.
Au début du 20ème c’était un hôtel (hôtel Michel).
Elle
renferme des archives importantes et notamment :
Un
parcellaire de 1592 à 1603 :
celui-ci est incomplet (commence à la page 573 et s’arrête à la page 1197. Les
périodes concernées vont du 16 mars 1592 à février 1603.
Le
cadastre napoléonien :
Il
date en fait de 1811 et a été établi en application de la loi du 15 septembre
1807.
Il
est composé de 17 feuilles de carton très fort, en couleurs, de format 100 x 68
et à l’échelle 1/2500ème.
Ces
feuilles sont assemblées comme suite :
1
– assemblage
2
- section A : Cossey
3
– section A : Cossey
4
– section B : le Peuil
5
– section C : Malhivert
6
– section D : les Balmes
7
– section E : les Balmes
8
– section F : les marais de Claix
9
– section F : les marais de Claix
10
– section G : le Bourg
11
- section G : le Bourg
12
- section H : les Côtes et Jayères
13
– section H : les Côtes et Jayères
14
– section J : Griffey et le Peuil
15
– section J : Griffey et le Peuil
16
– section K : Savoyères
17
– section K : Savoyères
Le
parcellaire de 1784 :
C’est
un document exceptionnel. Il se présente sous forme d’un volume de
1
– limite du territoire de Seyssins : au Châtelard, la Côte Chevillarde,
aux Replats, Mas de la Giraude, aux Blâches
2
– Cossey : à Chandillioneyres, Pré Balmet, Pré Biacoud, la Planta, à
Chemineyres, aux Claudis, à la Pouya
3
– (sans nom) : Comboire, à Blancheteyres, au dessus de Cossey, au mas de
la Fontalevy, au Grand Champ, en Vaujala, en Pierre Plate
4
– (sans nom) : le Drac
5
– (sans nom) : au Mas du Château, le Mollard Chandillon, le Mas du Mollard
6
– Bouveyres : en pré Biacoud, aux Cloîtres, aux Blannières, à Fimateyres,
à la croix du Fournel
7
– la Balme
8
– le Drac, aux Balmes dessous la chapelle de la Magdelaine
9
– (sans nom) : grand chemin du Pont de Claix à Grenoble
10
– le Gampas : dessus Malhivert, Combe du Gampas, à Pierre Aigue
11
– Malhivert : Balmeteyre, à Pierre Paris, aux Giroudes, à la Maysonnassy,
en Barmeyres, à la croix du Fournel
12
- aux Balmes : mas des Pérouses
13
- Bozancieu : mas de la Cloche, mas de la Croix à l’Eypina, en Font Ratel,
à la Clochette, au Grand Champ
14
- en dessous du Pont de Claix
15
– Gringalet : à la Charpina
16
– le Peuil : au Puy, au Peuil, au Pinay, au Champ de Fas, au Grand Pré
17
– la Coste : au Goutail, à Mottateyres
18
– Furonnières : au Molard Girin
19
– (sans nom) : Charmetières, aux Plantées, à al Planta, à la Teyssary, aux
Rochettes, Champ de la Croix, Charmetières
20
– la Ronzy : au Grand Champ, au mas du Guaz du Vingtain, en Font Ratel, au
Colombier, dessous la Chapelle, la Chieza
21
– (sans nom) : la Ridelet, à la Belledonne
22
– (sans nom) : au dessous de Marcelline
23
– au Pinay : au Crêt de Lachal
24
– à Mattateyres
25
– (sans nom) : la Grande Pièce, à Duatière
26
– le Bourg
27
– (sans nom) : dessous la Ronzy, aux Grandes Bauches
28
– (sans nom) : aux Charrières
29
– aux Grandes Iles, au Champ de la Pierre, à Marcelline
30
– au Crey de la Chalm : à Savoyes, Savoyères
31
– (sans nom) : au dessus de Jayères
32
– Jayères, Garretière
33
– mas d’Allières : à la Tonviry, au Grand Champ, au mas d’Alières, au mas
de la Croix
34 :
- la Bâtie : Champ du Moulin
35
– aux Molles près Rochefort : au mas des Charrières, Mollard de Rochefort,
la Cure
36
– le Drac
37
– le Drac : Fort Colombier
38
– au Crey de Griffey
39
– aux Rivoires : mas des Grandes Revoires
40
– Allières à Risset : aux Mercières, aux Ralluts, au terroir d’Allières
appelé à la Chevalery, au Moulin des Fallots
41
– Savoyères
42
– (sans nom) : à Champallin
Parcellaire
(répertoire) de 1784 :
Papier
parchemin avec grosse reliure cartonnée avec mention : « parcellaire
général de la communauté de Claix fait par Verdier et terminé le 12 mai
1784 ». Il comporte 182 folios avec un sommaire de 51 pages en sus.
Reconnaissance
parcellaire :
Parchemin
de
Etat
des propriétés :
Papier
parchemin du 30 juin 1612 comprenant 11 folios intitulé « état des
propriétaires nobles habitant et possédant biens et autres forains ».
Reconnaissance
de 1608 :
Parchemin
de
Parcellaire
roturier de 1635 :
Parcellaire
roturier de la communauté de Claix établi à la suite de l’arrêt du 31 mai 1634.
Arrêté le 23 avril 1635. Format
La
couverture est formée d’un parchemin du 14ème siècle concernant des
reconnaissances de Saint Etienne de Jarrie.
Déclarations
de propriétés :
Ensemble
de parchemins de deux formats (
Péréquaire
de 1655 :
Péréquaire
de la communauté de Claix de 81 folio dont la couverture date de 1778, date
d’établissement du répertoire alphabétique.
Bureau
de poste :
Il
a été construit en 1929 – 1930.
LE BOURG MEDIEVAL
Ponceaux
sur la Robine
Il
subsiste entre le Bourg et la Bâtie plusieurs ponts de pierre qui permettaient
et permettent toujours d’accéder à des propriétés. D’origine sans doute
médiévale, ces ponceaux sont déjà mentionnés sur le parcellaire de 1784. Dans
tous les cas, les pierres sont assemblées en demi cercle.
Château
de Montolivet dit aussi Château Robert
Il
a été construit sur l’ancien champ de foire de Claix sur lequel, depuis au
moins l’an 1600, se tenaient les foires à bestiaux, en 1900 par Joseph Robert
Breton, ingénieur des Ponts et Chaussées à Périgueux dans un style original
inspiré d’un château de la région de Nüremberg auquel il donna le nom de
« Montolivet » du nom du coteau appelé « Mont Olivet »
depuis le moyen âge.
Le
champ de foire
La
foire de Claix semble prendre son origine au moyen âge (première mention dans
un acte de 1302). Elle se tenait sur l’emplacement situé au sud du château
delphinal à l’emplacement actuel du château de Montolivet.
En
1827, l’ex maire Fantin, possesseur de ce champ, s’oppose à la tenue annuelle
de deux foires à bestiaux, les 3 mai et 14 septembre. Le conseil municipal lui
rétorque que ces foires sont établies « sur une possession de près de deux
siècles rappelée sur les titres de propriété de ses prédécesseurs.
En
1861, la foire du 14 septembre « qui se tient à Claix chaque année depuis
un temps immémorial… » est déplacée au 16 septembre pour qu’elle n’ait pas
lieu en même temps que celles de Champ et de Beaucroissant.
Le
31 octobre
En
juin 1903, cette servitude est levée moyennant
L’enceinte
de Claix
Elle
est connue dès 1266 où un acte fait mention d’une vigne « près des
fossés ».
Elle
est bien attestée par l’enquête delphinale de 1339 : « … Suit le
burgus et le village de ce château, clos et entouré de murs et de remparts
d’une contenance en longueur jusqu’à l’angle de l’église de 140 toises (
Escaliers
de faïence
Ils
remontent sans doute au moyen âge si l’on en juge par l’ancienneté des murs qui
les bordent. L’origine du nom n’est pas connue. Le parcellaire de 1784 se borne
à indiquer « jardin… confinant les escaliers qu’on appelle vulgairement de
Fayence ou rue publique ». On sait seulement qu’ils furent reconstruits en
1842-1843. On notera une appellation identique d’escaliers à Varces.
Contre
ces escaliers, porte ancienne, aujourd’hui murée, enclavée dans le mur d’une
habitation. La partie inférieure de la porte et son seuil originel ont disparu
par suite de l’élévation du niveau ancien du sol, vraisemblablement au moment
de la création des escaliers qui semblent avoir succédé à une ruelle en forte
pente.
En
haut des escaliers, porte de maison conservant un linteau avec arc gothique et
blason martelé. Ce linteau qui parait assez ancien pourrait avoir été placé en
réemploi car les montants en pierre qui le supportent semblent avoir été
rajoutés.
Anciens
moulins delphinaux
En
contrebas et à l’est du château delphinal, emplacement de trois anciens moulins
delphinaux mentionnés en 1339 qui étaient situés en bordure du canal de la
Robine. Selon le même texte il y avait également à cet emplacement un jardin,
une grange et des prés.
Ancienne
propriété Bardonnanche
Rue
du Onze Novembre. En 1784, les bâtiments appartenaient au Vicomte de
Bardonnanche et formaient un ensemble comprenant maison, moulin, fouloir,
battoir, grange, jardin
Ancienne
grange aux Dames
L’origine
exacte de cette belle construction n’est pas connue. Une tradition orale en
fait une dépendance du château delphinal mais il s’agit plus probablement de
l’une des maisons fortes citées aux 14ème et 15ème
siècles et non situées avec certitude.
Toutefois,
les traces d’archives probantes ne sont pas antérieures au 17ème
siècle, époque où la demeure appartenait à la famille Chappe. Cette famille
était une famille de maîtres tailleurs enrichis, installés depuis longtemps à
Claix : on trouve par exemple Hugues Chappe en 1534, Claude Chappe,
notaire à Claix en 1632 puis châtelain delphinal de 1655 à 1660, Jacques
Chappe, notaire royal en 1770 ; Ce dernier, également conseiller du roi
meurt à Claix le 2 novembre 1771 et il est enterré à la chapelle de la Croix,
dotée par sa famille. En 1777, sa veuve fait alors donation de la grande
demeure et de ses dépendances jusqu’à la Chièze aux Carmélites de Grenoble.
Celles-ci
avaient été installées à Grenoble en 1649 par Julie Borel, carmélite de Lyon
qui avait consacré l’essentiel de sa fortune à cette installation. Très
rapidement, les carmélites s’étaient implantées à Claix, au moins dès avant
1693 puisque le parcellaire de cette époque fait état de leurs diverses
possessions.
Le
nom de « grange aux Dames » parait avoir été donné à l’ancienne
demeure peu après la donation Chappe. En effet, celles-ci étaient aussi
appelées « les Dames Carmélites » ou tout simplement « les
Dames » et la maison a pu alors être utilisée comme grange. On notera que
l’enclos faisait partie d’un tènement plus vaste appelé « Clos des
Carmélites ». Cependant d’autres explications sont possibles. On a aussi
évoqué la « grange aux dîmes » en allusion aux impôts religieux…
Les
carmélites restèrent en possession de la construction jusqu’à la révolution.
L’état des biens du clergé établi lors de la vente des biens nationaux de
1791/1792 indique qu’elles possédaient alors « maison, grange et terres
proche le Bourg… estimées