LE PONT
Ce
hameau est de haute origine car il a toujours été étroitement lié au
fonctionnement du port de Claix puis à celui du pont.
Aujourd’hui
limité sur Claix aux maisons qui bordent la montée Georges Tord, il s’étendait
jadis de part et d’autre du pont.
En
1693, le conseiller de Baume y a maison et bâtiments près du port et le duc de
Lesdiguières, seigneur de Claix, une maison et des bâtiments « sur le
coteau joignant le pont de Claix ».
Un
plan de 1747 apporte d’utiles précisions sur l’état du hameau à cette
époque ; il y a alors huit maisons, notamment celles de Charles Aubert de
la Bâtie, seigneur de Claix, du sieur Amar, et les
coteaux sont plantés de vigne. Le hameau s’étendait alors jusqu’à l’église
d’Echirolles.
En
1784, le marquis de Périer, seigneur de Vizille, y
possède une maison avec dépendances attenantes au pont de Claix sur la rive sud
du Drac. Cette demeure, aujourd’hui disparue, figure sur tous les plans et
dessins représentant le pont de Claix.
M.
de Montchenu, seigneur de Claix, possède alors un
ensemble comprenant maisons, terres, le coteau du Molard
et la carrière qui est dans ses flancs ainsi qu’un four à chaux qualifié de
« vieux » sur le parcellaire de cette époque. Ce four figure
également sur la « carte de Cassini » de la seconde moitié du 18ème
siècle. L’origine de ce four et de la carrière est certainement à rapporter à
la construction du pont de Claix au début du 17ème siècle. Incorporé
ultérieurement dans la maison du n° 7 de la montée Georges Tord, ce four a récemment
été dégagé par son propriétaire actuel.