CARTE ARCHEOLOGIQUE
DE CLAIX
Nota : cette carte archéologique
n’est pas totalement exhaustive. En effet, elle ne comporte pas certains
repérages pédestres effectués en 2008 et 2009, notamment dans la falaise du
Vercors qui ont révélé des sites inédits.
Elle
sera nécessairement complétée périodiquement tant Claix recèle encore de sites
non étudiés jusqu’alors.
Balme sous le Moucherotte :
Un
vieux chemin, dénommé le sentier de la Vie (cf. infra) serpente au pied de la
falaise urgonienne du Moucherotte
entre Saint Nizier et le col de l’Arc. A
Rapport
de fouille de M. GAUTIER du 3 juillet 1962 (rapport manuscrit adressé au Directeur des Antiquités
Préhistoriques pour les circonscriptions de Lyon et de Grenoble, dont M.
GAUTIER m’a remis une copie en 1987) : en voici le texte intégral :
« Rapport
préliminaire concernant le gisement de l’âge du Bronze situé dans l’abri dit
« Balme sous le Moucherotte », gisement
ayant fait l’objet de l’autorisation DOM n° 299/61 en date du 28 juin 1961
ainsi que l’oppidum dit « Château Bouvier ».
« Ci-joint
un croquis au 1/200ème comportant une vue horizontale de la
« Balme sous le Moucherotte » ainsi que 4 coupes
de travers. La position géographique a été précisée sur la carte d’état major
jointe à la demande d’autorisation de fouilles.
Le
gisement se situe dans une « balme », ou
abri sous roche, qui fut utilisée pendant deux millénaires comme abri à
moutons, comme lieu de repli et comme lieu d’habitation. Ce fut peut être
aussi, suivant Hippolyte Müller, un relais sur les pistes de long parcours qui
reliaient autrefois les zones habitées par les peuples des « Champs
d’Urnes » : Bourget, lacs Suisses, etc.… à la mer.
H.
Müller croyait, et il eut assez d’intuitions exactes pour qu’on le suive, que
les voies antiques, ou protohistoriques, suivaient le flanc des vallées plutôt
que le bord des rivières (souvent marécageux et impraticables en périodes de
crues). Le tracé de la voie romaine de l’Oisans, soit à Rochetaillée,
soit à Bons et Mont de Lans, soit à Clavans, Besse et Emparis peut
être considéré comme une démonstration de cette hypothèse.
Dans
le cas présent, la voie considérée pourrait être le Sentier de la Vie, ou de la
Via, qui doit avoir son origine à Fontaine (« Coup de sabre », hameau
de la Poya) pour passer à Pariset
(Tour sans Venin). Au droit de Château Bouvier, il est à la cote
Deux
jalons possibles, en sus de la « Balme » : le sciallet de Vouillant, découvert
par Claude Gautier en janvier 1957. Sondages effectués par moi-même en
septembre 1957 : vases de la fin de l’âge du Bronze et du début de l’âge
de Fer avec engobe noire ou rouge lissée et présentant des cannelures
verticales ou circulaires ou bien les deux sortes de cannelures. Ces vases
reconstitués ainsi que les ossements humains et animaux qui y étaient joints
ont été présentés au Congrès Rhône – Rhin de Tournon (19 septembre 1957). Un
second sondage effectué en mars 1958 donna quelques vases supplémentaires
présentés à l’assemblée annuelle de l’Institut International d’Etudes Ligures
(section Valentinoise), tenue à Valence en mars 1958. Ce matériel a été légué à
l’exposition H. Müller à Grenoble).
J’ai
également trouvé à la Jasse du Playe,
au nord du bachasson situé à 1000 m S. E. de la
cabane, commune de Gresse, des débris de poterie du
premier âge du Fer dont la pâte était identique à celle de la Balme ou de Vouillant (les tessons étaient en mauvais état).
Etat
du gisement lors des premiers sondages :
La
« Balme » en question a du servir d’abri à moutons depuis l’époque
protohistorique jusqu’au milieu du 19ème siècle, époque à laquelle
le régime forestier fut appliqué sur toutes les forêts situées au dessus du
Sentier de la Vie. Il a servi depuis d’abri ou de bivouac aux chasseurs.
L’épaisse couche de cendres et le tas de foin qui y subsistait encore le mois
dernier en témoignent. Une murette en pierres sèches de
Au
dessous des cendres, du gazon, des orties et des épinards sauvages, une épaisse
couche de fumier de mouton en voie de fossilisation était mêlée aux débris de
rocher. L’empreinte de plusieurs pieux, garnie d’humus, se voyait dans cette
couche. Le sol de la « balme » a subi au
cours des âges de nombreux nivellements pour en augmenter la surface utile. Le
bouleversement qui en est résulté empêche toute reconstitution de
stratifications. Un débris de poterie pseudo Samienne ainsi que des fragments
de vases du bel âge du Bronze étaient dans les cendres d’un foyer récent et
c’est en dispersant les cendres avec le pied que j’ai détecté le gisement,
d’autre part, des débris de vases en terre vernissée, 18ème ou 19ème
siècles, des débris de marmite en fonte, 2 pelles en fer, que M. Müller datait
du 18ème siècle (d’après la forme de la douille) étaient dispersés
sur une profondeur de 0,50 m. Par contre au point 1 des fragments importants de
vases du bel âge du Bronze, notamment celui qui comporte des gorges circulaires
en maintenant une épaisseur constante (c'est-à-dire que les tores se présentent
en creux à l’extérieur du vase et en saillie à l’intérieur). Ce même vase
présentait une belle engobe noire lissée, le noir étant obtenu certainement par
combustion d’une mèche grasse car des fragments du même vase, trouvés à 2 m de
distance dans un foyer de surface, présentaient une couleur rouge d’argile
cuite (ces fragments ci ont été recollés aux parties citées plus haut).
Au
point 2, des morceaux d’un vase godronné à pâte sableuse friable avec un fond
ombiliqué présentant des traces d’usure par frottement. L’engobe noire de ce
vase, d’un noir intense, parait avoir été coloré par un minerai de manganèse.
Au
point 3, une moitié d’un petit vase en terre mince à engobe noire et cannelure
très semblable à ceux des lacs suisses ainsi qu’à ceux du sciallet
de Vouillants.
Au
point 4, des morceaux d’une coupe en terre à engobe lissée jaune présentant un
léger rebord sur la face intérieure ainsi que trois gorges larges et peu
profondes sur la face intérieure.
Au
point 5, des fragments d’un beau vase à engobe lisse noire avec cannelures
circulaires sur la partie supérieure et une série de points triangulaires sur
la panse.
Au
point 8, des fragments de vases en terre rougeâtre très cuite, paraissant
poreuse.
Tous
les vases ci-dessus sont à bord tronconique évasé et à profil caréné.
Un
peu partout, entre les points 1, 7 et 8, des tessons de poteries à grains de
calcite présentant soit une couche rouge à l’extérieur, une couche noire au
milieu et une couche rouge à l’intérieur, soit une couche extérieure rouge et
une couche médiane et intérieur noire suivant le mode de cuisson ; ces
vases, grossiers, ont un rebord tronconique évasé et, souvent, un fond plat.
Des éléments de décoration rapportés constitués par un cordon avec empreinte de
l’extrémité des doigts sont fréquents.
Un
fragment comporte une anse en oreille de marmite en terre, deux autres des
tétons de préhension pincés.
D’autres
fragments présentent un échantillonnage de rebords, de formes très variées et
de pâtes diverses.
Contre
la paroi rocheuse, près des points 1 et 3, des fragments de poteries
Allobroges, tournés ou tournassés en terre grise avec décor sinueux, une moitié
d’un vase sphérique tourné en terre grise avec rebord classique à bourrelet. Ce
vase a reçu un enduit noir appliqué au pinceau. H. Müller estimait que ce
dernier vase était une pièce importée. Entre les points 2 et 3 un fragment de
vase en pierre ollaire et une fusaïole en terre à engobe lustrée noire. Enfin,
un peu partout, des tessons de vases gallo romains, soit en terre grise ou
brune, soit en pseudo Samien.
Os : ossements humains vers le point
5 : une vertèbre et le pole d’une calotte crânienne. Un peu partout, des
os d’animaux avec des dents, les os cassés longitudinalement pour en extraire
la moelle. Espèces : ovidés, bovidés, léporides, sangliers ou porcs.
Objets
divers : dans la
région comprise entre les points 1, 2, 3, 4, 5 et 6 : un os court
(métatarse d’animal) présentant un trou obtenu par grattage, un fragment de
bracelet en lignite (ou jais), une pierre à affûter légèrement cintrée, un
fragment de poinçon en os (formé par raclage), un andouiller de corne de cerf
(peut être utilisé comme poinçon).
Matériel
lithique : une
lame en silex neuve (point 1), assez tranchante pour raser le dos de la main),
un objet dont l’usage est à définir (au point 1). H. Müller y voyait peut être
une molette à moudre le grain ou bien un instrument pour l’écharnage des peaux
de bêtes. Les professeurs Kimmig et Doehn des universités de Tübingen et de Marburg sur Lahn y voyaient un instrument de percussion soit avec
emmanchure soit avec tenue manuelle. Cet objet est un galet de granit ou
minéral similaire presque sphérique ou plutôt en « goutte d’eau »,
présentant à chaque pole une facette plane de diamètre différent, chaque
facette piquetée (comme bouchardée). Une gorge circulaire est placée un peu
plus près de la facette, de plus grand diamètre, en sorte que si l’on applique
la main sur la facette de petit diamètre le bout de chacun des cinq doigts
s’applique dans la gorge.
MM.
Kimmig et Doehn voyaient
dans cette cannelure un moyen de fixation d’un lien pour un manche en bois. Ces
deux objets, partiellement recouverts d’un dépôt calcaire, reposaient au point
1 dans les cailloutis humides imbibés d’une boue blanchâtre formant une couche
de quelque 10 cm au dessus du soubassement rocheux.
Métal : au point 7, une monnaie de Trajan le
Grand ; au point 4 une monnaie de Gordien le Pieux, au point 5, une
monnaie de Volusien.
En
de nombreux points, des clous en fer, en mauvais état, des fragments de marmite
en fonte et deux pelles très oxydées. Ces objets non datables avec précision.
Climat
et logeabilité de l’abri : la ligne générale de la falaise
regarde à peu près le SSE ce qui est, dans cette région, l’exposition idéale
pour un habitat (exposition abritée du vent pluvieux de NO, partiellement
abritée du vent du sud d’automne, très bonne insolation le matin). En fait, en
plein hiver, la neige séjourne très peu de temps sur les pentes situées au
dessous et autour de la « Balme » et, par temps ensoleillé et sans
vent de sud, la température est très élevée sur la plate forme jusqu’à midi.
L’après midi, la partie concave de la paroi de la Balme restitue la chaleur
emmagasinée le matin.
L’approvisionnement
en eau peut se faire à 30 m au dessus de l’abri à la « grotte de l’Olla » (utilisée par les bergers) où un vase en terre
vernissée jaune (18ème ou 19ème siècles) brisé
recueillait l’eau tombant du plafond goutte à goutte. Une autre source plus
abondante existe sur le Sentier de la Vie, au droit de Château Bouvier. Une
troisième source est à 350 m environ vers le sud ; elle sourd dans une
ravine à quelques dizaines de mètres au dessous du niveau de la balme.
Les
chutes de pierre sont à craindre au printemps, à l’approche de la Balme mais
non lorsqu’on a atteint le point de la coupe D D’
figurée sur le croquis.
Voies
d’accès : pour
les gens d’il y a 2 ou 3 millénaires, l’érosion ayant moins dénudé la base des
falaises (voir à Seyssins, la couche d’argile de 0,50 m recouvrant l’humus noir
contenant les débris de tuiles et de briques creuses striées gallo romaines)
l’accès devait être assez facile en courbe de niveau depuis Château Bouvier et
même depuis la « Grotte Vallier » ; la
montée à travers bois depuis le Sentier de la Vie reliant Saint Nizier et le Peuil de Claix
n’offrait aucune difficulté.
Actuellement,
pour un homme de 60 ans, chargé de matériel et d’approvisionnement, le mode
d’accès le moins pénible passe par Saint Nizier du Moucherotte (car ou voiture), le téléphérique du Moucherotte culminant vers la cote 1870 m et le sommet du Moucherotte (cote 1906 m). De ce dernier point un sentier
assez facile quand il est déneigé, mais quelque peu vertigineux, conduit en 30
minutes au Collet de Château Bouvier.
Les
clichés 1, 2 et 3, ci joints, donnent une idée de la pente générale et du
paysage.
Vue
n° 1 : prise du
sommet du Moucherotte en direction du sud, à 800 m le
roc Deindé (1873 m). Au second plan, le plateau du Peuil de Claix remontant jusqu’au plateau Saint Ange et à
la prairie de Saint Imbert (au second plan, dans la
brume, une crête comportant à gauche l’oppidum de Saint Loup (Müller).
Vue
n° 2 : prise du
sommet du Moucherotte en direction de l’est. Au
premier plan inférieur, le piton de Château Bouvier, au second plan le mamelon
et le fort de Comboire, en arrière le Drac.
Vue
n° 3 : prise au
cours de la descente vers la cote 1750 m en regardant le NNE. Le sentier passe
sous la roche surplombante située à gauche du cliché.
Vues
n° 4, 5, 6 et 7 :
Château Bouvier pris au cours de la descente sous différents angles et
différents éclairages.
Vue
n° 8 : la plate
forme de l’oppidum de Château Bouvier, vue en regardant l’ouest. A peu près au
milieu de la longueur utile de cette plate forme, un hêtre buissonneux
d’environ 4 m de hauteur.
Vue
n° 9 : prise de
l’extrémité de la plate forme de Château Bouvier en regardant vers le SSO. La
Balme est au milieu du cliché, à la hauteur du bord de la plate forme.
Vue
n° 10 : prise au
départ de la piste conduisant à la Balme, en regardant vers le sud.
Vue
n° 11 : arrivée
à l’origine de la Balme en regardant vers le sud.
Vue
n° 12 : vue
prise en regardant le sud de l’endroit marqué D D’
sur le croquis ci-joint.
Vue
n° 13 : vue prise
de l’extrémité sud de l’abri en regardant vers la partie la plus profonde de
l’abri (et la plus riche en matériel). Un sac de montagne volumineux donne
l’échelle.
Vue
n° 14 : prise de
l’endroit le plus abrité en regardant le NNE. A l’horizon, Château Bouvier ;
vers la fin de l’abri utile, un mannequin comportant une veste de montagne
donne l’échelle humaine.
Vue
n° 15 : prise de
l’extrémité sud de l’abri en regardant vers le SE : au premier plan, le Peuil de Claix, ensuite le pont de Claix sur le Drac et
l’oppidum de Rochefort (Müller). Plus loin, le confluent du Drac et de la
Romanche et l’étroit du Saut du Moine (Auguste Bouchayer :
épée en bronze trouvée près d’un chemin guéable constitué de tronc de chênes).
Vers le milieu du cliché le village de Claix et, à l’extrême droite, les
villages d’Allières et de Risset
sur la commune de Varces.
La
descente peut s’effectuer par le collet de Château Bouvier (câble sur un
sentier glissant). On rejoint le sentier de la Grotte Vallier
puis le sentier de la Vie. A la fin de l’hiver en période de dégel, il y a des
chutes de pierres possibles. Descendre alors à travers bois et, en suivant les
éboulis instables, pour rejoindre le Sentier de la Vie. Quand on emprunte ces
deux voies le matin en été, on est exposé au soleil sur presque tout le
parcours.
Si
on utilisait cet itinéraire à la montée, il faut compter 2 heures depuis la
route de Saint Nizier pour un marcheur moyen entraîné
(on quitte le car à la station des Trois Pucelles).
Un
orage ne m’a pas permis d’effectuer le relevé topographique de Château Bouvier.
Cette lacune sera comblée dans la semaine qui suivra mon retour à Seyssinet (14 juillet 1962). (Nota : il semble que ce
relevé n’ait pas eu lieu ou, du moins, M. Gautier ne me l’a pas remis). M.
Raymond Girard, architecte départemental des bâtiments de France visitera ces
deux stations avec moi si ses fouilles gallo romaines, consécutives au
percement de la Rue de la République à Grenoble lui en laissent le loisir
(Nota : rien dans les archives Girard).
Enfin,
la description, avec photographies ou dessins du matériel recueilli suivra dans
les prochains mois.
Remarque : des traces de sondages récents sont
visibles à la Balme. Ces sondages auraient été exécutés par le Dr Florence de
Grenoble. Je n’ai pas su s’ils avaient donné un résultat positif.
Les
objets recueillis à la Balme et à Château Bouvier l’ont été au cours des années
1931 à 1939, la majeure partie entre 1931 et 1933. Ces pièces ont été classées
et identifiées par H. Müller (avec l’aide d’un professeur de l’université de Harburg sur Lahn pour les
poteries de l’âge du Bronze). Ces objets sont actuellement déposés à mon
domicile.
Au
cours des prochains mois, des tranchées seront creusées dans les points
paraissant vierges d’habitat et vous serez informé des résultats
possibles ». (F. Gautier).
Bibliographie :
H.
MULLER et F. GAUTIER : fouilles à la Balme et à Château Bouvier, BSDEA, T
XXIX, 1932, pages 39 et 40
GALLIA
préhistoire, 1961, T 4, page 328 et 1963, T 6, pages 289-290.
F.
GAUTIER : rapport de fouille de l’abri de Balme sous le Moucherotte, manuscrit du 3 juillet 1962 (ci avant)
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 81 et 82
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
décembre 1981, page 16
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine, T 1, 1985, page 231
J.
C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20, décembre 1987, page
30
B.
GELY : les pratiques funéraires préhistoriques ; inventaire et
analyse de sépultures de la région Rhône Alpes, thèse, école pratique des
hautes études, 1993
J.
C. MICHEL : carte archéologique de la Gaule, Isère 38/1, 1994, page 153
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, page 11
J.
C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse,
bulletin des AVG n° 50, octobre 2002, page 110
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, pages 23, 24 et 39
Site
internet A. BOCQUET
Grotte de l’Olla :
Très
difficile d’accès, cette petite grotte est située à une trentaine de mètres de
la Balme sous le Moucherotte. Elle renferme une
petite source. Fernand GAUTIER y a découvert un vase en terre vernissée jaune
du 18ème siècle.
Château Bouvier :
Ce
site remarquable, visible de fort loin, situé à
Près
de l’ « oppidum » sont également signalés une pointe de flèche
foliacée de la fin du néolithique final – chalcolithique et un galet (peut être
un broyeur) avec deux facettes et une gorge amulaire
(maillet à rainure ?).
Bibliographie :
H.
MULLER et F. GAUTIER : fouilles à la Balme et à Château Bouvier, BSDEA, T
XXIX, 1932, pages 39 et 40
GALLIA
préhistoire, 1961, tome 4, page 328)
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
décembre 1981, page 16
J.
C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20, décembre 1987, page
30
J.
C. MICHEL : carte archéologique de la Gaule, Isère 38/1, 1994, page 153
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, page 11
J.
C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse,
bulletin des AVG n° 50, octobre 2002, page 111
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, pages 23, 24 et 39
Site
Internet A. BOCQUET
Grotte de Château
Bouvier :
Sous
le flanc ouest du rocher de Château Bouvier, petite grotte qui a du servir de
refuge temporaire. Le maillet à rainure cité ci avant en provient peut être.
Bibliographie :
J.
C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20, décembre 1987, page
30
Grotte sous Château Bouvier :
Elle est située sous le flanc sud de Château
Bouvier, dans un site difficilement accessible.
Une exploration inédite du 13 août 2008 avec R.
KELLER et C. VARAFRIN a permis d’en relever les dimensions :
longueur : 5,
Dans les éboulis sous la grotte, 11 fragments très
érodés de tuile ou de brique d’époque gallo romaine ont été découverts. Ils
pourraient provenir de Château Bouvier ou plus probablement de la Grotte Vallier.
Sous le collet de Château Bouvier :
En décembre 2007, R. KELLER a recueilli dans un
éboulis un fragment net de tegula sous une petite
grotte. Y avait-il un abri ou est-ce une tegula
provenant par glissement de la Grotte Vallier ?
Grotte des Lucarnes :
Découverte
en 1973 par B. Lismonde qui y a trouvé une hache à ailerons subterminaux
de type alpin (bronze final) au talon étroit marqué d’une nette échancrure aux
appendices légèrement martelés. Elle était recouverte d’une très épaisse patine
granuleuse avec 2 ergots latéraux assez marqués à la base des ailerons (dépôt
CDPA). Dimensions : L :
En
1989, E. Champelovier effectua une prospection de la
grotte et ramassa des tessons en surface les fragments d’une échelle en pin,
datée postérieurement par la dendrochronologie de l’an 860 environ avec un
écart type de 40 ans. Cette datation est surprenante, sauf à y voir une
réutilisation temporaire de la grotte à cette époque ce que le contexte de
l’époque n’explique pas.
Bibliographie :
Ministère de la Culture, base Joconde
(site Internet)
Site Internet A. BOCQUET
Grotte de la poterie :
Vers
1990, un vase entier du 10ème siècle avant notre ère (culture des
champs d’urnes) a été découvert. La poterie a été malencontreusement brisée
lors de sa descente (fragments au Musée Dauphinois).
Bibliographie :
B.
LISMONDE et A. DABURON : grotte des lucarnes, 2001
Chemin de la Vie :
H.
MULLER pensait que ce très ancien chemin, qui semble partir de la Poya à Fontaine, pouvait être jadis un passage pédestre
assez commode pour aller de Cularo à Die. Ce nom de
« Vie » dérive bien évidemment de « via », la voie, même
si, en l’occurrence, celle-ci est très antérieure à l’époque romaine comme en
témoignent les sites préhistoriques et protohistoriques qui la jalonnent sur
Seyssins et sur Claix : grotte Vallier, Château
Bouvier, Balme sous le Moucherotte, tous réutilisés à
l’époque gallo romaine.
Son
appellation n’est conservée que sur les communes de Seyssins et de Claix ;
au-delà, on en a fait le « sentier du périmètre ».
Bibliographie :
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
décembre 1981, page 15
J.
C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20, décembre 1987, page
29
J.
C. MICHEL : histoire de Claix, 2002, page 41
Cossey :
Hache : une hache en bronze avec ailerons
terminaux à anneau latéral, au corps très étroit et au tranchant rectiligne a
été trouvée le 8 octobre 1914 par un militaire dans un champ. La pièce n’a
jamais servi, les ailerons n’ayant pas été rabattus. Culture des Champs
d’urnes. Bronze final phase récente. Dimensions : longueur :
Selon A. BOCQUET cette hache illustre
l’inspiration technique italique de la phase moyenne du bronze final alpin.
M.
VALLIER de Seyssins (fils de l’inventeur de la grotte éponyme sur Seyssins) m’a
indiqué, à l’occasion d’un entretien le 12 octobre 1987, que la hache avait été
découverte vers l’usine à ciment de Comboire
(aujourd’hui détruite) à l’occasion de tranchées creusées par les soldats
cantonnés au fort. Selon lui, H. Müller aurait pensé qu’il y avait peut être
eu, en cet endroit, un atelier de fondeurs de bronze expliquant l’état de la
pièce.
Bibliographie :
Archéologie chez vous, n° 4, la vallée
de la Gresse, 1985, notice 55, page 10
J. C. MICHEL : fiche n° 2 du pré
inventaire des monuments et richesses artistiques de l’Isère (Claix), mai 1984
A. VERNEY : étude de la composition
élémentaire d’un corpus d’objets base cuivre de l’âge du bronze final des Alpes
françaises, mémoire DEA, Paris 1, 1994
J. C. MICHEL : carte archéologique de
la Gaule, Isère 38/1, 1994, page 153
J. C. MICHEL : Grenoble antique, 1999,
page 13
J. C. MICHEL : Histoire de Claix,
2002, pages 21 et 22
Site Internet A. BOCQUET
Voie romaine ? : La chapelle de Cossey semble être située sur l’emplacement d’une ancienne
voie (romaine ?) venant de Seyssins et encore matérialisée.
Cette
voie a été suggérée à la fin du 19ème siècle par F. de VILLENOISY.
Elle est jalonnée d’indices : sépultures gallo romaines de Saint Martin de
Seyssins et au sud du village, monnaies romaines, mentions orales d’anciens
pavages… Entre Seyssins et Cossey, cette voie est
encore bien marquée sous la forme d’un très vieux cheminement de faible pente,
bordé de murets anciens aboutissant à l’ouest du château de Cossey
puis à la chapelle. De là, son tracé se perd mais l’on peut penser que par Furonnières, le Bourg, la Croix, Allières,
Risset et Pontcharra elle pouvait gagner l’Achard sur Varces où elle a été
exhumée sur cent mètres de longueur à l’occasion des travaux préalables à la
construction de l’A 51. D’une largeur de cinq à huit mètres, elle était
constituée de blocs de calcaire et de graviers.
De
plus, il existe en faveur de cette hypothèse une série de coïncidences
métriques répétées pouvant laisser penser à un tracé antique. En effet, on
pense que dans notre région les voies avaient été très tôt jalonnées de
milliaires, ces ancêtres des bornes kilométriques qui, en Narbonnaise, étaient
implantées tous les milles pas (le pasus ou double
pas romain, soit
Bibliographie :
F.
de VILLENOISY : Seyssins et la voie romaine de la rive gauche de l’Isère,
Le Dauphiné du 2 octobre 1892
J.
C. MICHEL : fiche n° 18 du pré inventaire des monuments et richesses
artistiques de l’Isère (Claix), mai 1984
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine, T 1, 1985, page 223
J.
C. MICHEL dans Carte archéologique de la Gaule, Isère, 38/1, 1994, page 153
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves,
bulletin des AVG n° 43, 1999, pages 19 et ss
J.
C. MICHEL ; Grenoble antique, 1999, page 153
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, pages 39 à 41
J.
C. MICHEL : la voie principale du Trièves de Cularo à Forum Julli, bulletin
des AVG n° 49, juin 2002, pages 7 et 8
Enclos ? : Sur une vue aérienne de « Google Map » d’octobre 2006
on distingue à l’ouest du col de Cossey, entre la
route et le ruisseau formant limite avec la commune de Seyssins, une trentaine
de traces concentriques de traces variables mais trop grands pour être des
enclos. Les labours profonds remontent quantité de pierres brutes dans ce
secteur jamais fouillé.
Chapelle de Cossey :
Cette
ancienne église citée dès 1085 pourrait occuper l’emplacement d’un site paléochrétien.
L. ROYER y voyait un possible baptistère.
Bibliographie :
L.
ROYER : dossier manuscrit sur Claix, BMG R 10 319 (vers 1930)
J.
C. MICHEL : églises et chapelles de Claix, bulletin des AVG n° 31, 1993,
pages 31 et 32
J.
C. MICHEL : de l’origine de nos paroisses, bulletin des AVG n° 53, 2004,
page 22
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Forum Julii et Forum Vocontii, site
Internet de l’auteur
Rocher de Comboire :
H.
MULLER pensait qu’il y avait eu, sur le rocher, un refuge gallo romain du type
de celui du Néron, fortifié au 3ème siècle.
Bibliographie :
H.
MULLER : le poste et le refuge gallo romains du Néron, Revue montagnarde,
24, 1991, pages 369 et ss
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
décembre 1981, page 16
J.
C. MICHEL : Comboire sur les traces de l’histoire,
Claix magazine n° 1, décembre 1989
J.
C. MICHEL : le rocher de Comboire de la
préhistoire à aujourd’hui, bulletin des AVG n° 39, juin 1997, pages 9 à 12
Trou des Renards, à Comboire :
Découvert
en 1978 par E. BLANC TRANCHANT et J. de THIERSANT. Le nom de « Trou des
Renards » est une appellation locale. M. Joseph BLANC TRANCHANT,
agriculteur à Claix et ancien propriétaire du terrain sur lequel se trouvait
l’entrée de la cavité, venait régulièrement y chasser le renard depuis la vire
située à flanc de falaise permettant de voir l’entrée de la diaclase. Fouille de R. PICAVET en 1984. La cavité est
située en pleine paroi sud est du massif
calcaire (longueur :
Bronze
moyen – bronze final : 1 épingle à tête globuleuse (bronze ancien), 1
pointe de flèche de type « le Bourget (bronze final), 1 bracelet en fil, 1
petit anneau et 1 perle en tonnelet. Céramique du bronze final dont un gobelet
à épaulement.
Dépôt :
Centre de Recherches Préhistoriques du Vercors, aujourd’hui au musée de Vassieux (Drôme).
Bibliographie :
GALLIA
préhistoire, 1982, t. 25, fascicule 2, page 498 et 1985, t. 28, fascicule 2,
page 406
R. PICAVET : la sépulture collective de Comboire, bulletin d’études préhistoriques et
archéologiques alpines, t. 2, numéro spécial, 1984 ; fouille de sauvetage
de la sépulture collective de Comboire, Centre de
recherches préhistoriques du Vercors, cahier n°1, pages 20 à 28, 1984 et
bulletin n° 4, 1989
Archéologie chez vous n° 4, la vallée de la Gresse, 1985, notices 6 à 22 pages 6 et 8
J.
C. MICHEL : fiche du pré inventaire des monuments et richesses artistiques
de l’Isère, septembre 1985
La sépulture collective de Comboire,
CRDV bulletin n° 4, novembre 1989
GELY :
les pratiques funéraires et préhistoriques. Inventaire et analyse de sépulture
de la région Rhône Alpes, thèse Ecole pratique des hautes études, 1993
J.
C. MICHEL : carte archéologique de la Gaule, Isère, 38/1, 1994, page 153
J.
C. MICHEL : le rocher de Comboire de la
préhistoire à aujourd’hui, bulletin des AVG n° 39, juin 1997, pages 9 à 12
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, page 12
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, pages 25 et 26
Vassieux, ouvrage collectif sd, pages 44, 47 et 65
Site
Internet A. BOCQUET
Rocher de Comboire :
H.
MULLER y présentait un oppidum bouleversé lors de la construction du fort du
même nom.
Bibliographie :
H.
MULLER : le poste et le refuge gallo romains du Néron, Revue montagnarde,
24, 1911, pages 369 et ss
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine, T 1, 1985, page 223
J.
C. MICHEL : le rocher de Comboire de la préhistoire
à aujourd’hui, bulletin des AVG n° 39, juin 1997, pages 9 à 12
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, page 117
Base sud du rocher de Comboire :
Abris sous roche possibles (un aménagement humain
n’est pas exclu) et diaclase ayant livré des éléments de silex (nucléus,
grattoir…) dans une fouille superficielle (non répertoriée) effectuée par P. Arthaud
en décembre 1987 et janvier 1988.
Bibliographie :
J. C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, pages 26 et 27
Saut du Moine (aujourd’hui sur la commune de Pont de
Claix).
Epée
(L 55,5 cm, l 2,85 cm, épaisseur 0,85 cm) de section grossièrement convexe à
courte languette portant 4 rivets disposés en trapèze d’un type à rapprocher de
celui de « Rixheim Monza » (14ème siècle avant notre ère),
trouvée à 4 m de profondeur le 19 octobre 1919, lors de la construction d’un
canal d’évacuation des eaux du Drac. Elle gisait avec des troncs d’arbres pris
dans un conglomérat calcifié. Les troncs d’arbres avaient peut être été placés
intentionnellement pour un gué.
Dépôt :
Musée départemental des Hautes Alpes de Gap.
Bibliographie :
H.
MULLER, Rhodania, congrès de Grenoble, 1920, page
15
H. MULLER et A. BOUCHAYER, une épée en bronze
trouvée dans les dragages du Saut du Moine près de Pont de Claix, BSDEA t. 21 n° 14, 1921, pages 21 à 25
A.
BOCQUET, l’Isère préhistorique et protohistorique,1969, page 301
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1969, page 370
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
décembre 1981, page 17
Archéologie
chez vous n° 4, la vallée de la Gresse, 1985, notice n° 54, page 10
Patrimoine
en Isère, pays de Vizille, 1994, page 11
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, page 23
Site de plein air :
Site
du Hallstatt et de la Tène signalé par B. GELY en prospection
en 1995 sur l’A 51. Le Lieu n’est pas précisé. S’agit-il de Claix ou de Varces ?
Bibliographie :
Site
Internet A. BOCQUET
Les Charrières :
Le
1er décembre 1997, à l’extrémité de la ZI des Bauches,
sur la limite communale avec Varces, j’ai recueilli,
en prospection de surface, un fragment de tegula.
Rochefort :
L’oppidum
éponyme a livré de très nombreux vestiges du néolithique au moyen âge,
essentiellement sur l’actuelle commune de Varces.
Dans la partie nord, sur la commune de Claix, de nombreuses tegulae
ont été observées lors de l’établissement du gazoduc.
Bibliographie :
J.
C. MICHEL dans Carte archéologique de la Gaule, Isère, 38/1, 1994, page 153
J.
C. MICHEL : le Grand Rochefort, bulletin des AVG n° 32, 1993
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, page 153
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, page 39
Plaine de Claix en
face de Rochefort :
H.
MULLER indique avoir trouvé de nombreux fragments de tegulae
et des débris de briques. Il pensait à l’emplacement de villa(e).
Voie romaine de
plaine :
Tite
Live, selon un récit emprunté à un géographe du 3ème siècle avant
notre ère dit que, dès au moins cette époque, une piste traversait de part en
part le territoire des Tricorii. Venant de Cularo elle se dirigeait vers le sud. C’est elle que, de
toute évidence, L. Munatius Plancus
emprunte avec ses légions en mai 43 avant notre ère lorsqu’il quitte Cularo pour tenter de rejoindre Lépide campé à Forum Vocontii. Nécessairement cette voie, qui venait de Cularo et qui a été exhumée à l’Achard
sur Varces, traversait le territoire de Claix. On
peut penser qu’elle traversait le Drac à l’emplacement de ce qui deviendra au
moyen âge le port et le pont de Claix. Un gué étant peu envisageable à cet
emplacement, on peut penser qu’un pont en bois ou en maçonnerie existait dès
l’époque romaine. Au-delà, son tracé est celui de ce qui deviendra ensuite
jusqu’à la création de la « Voie Royale » sous l’administration de
Lesdiguières, le chemin de Claix à Varces et au-delà.
Bibliographie :
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, page 40
J.
C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves,
bulletin des AVG n° 49, juin 2002, pages 7 et 8
La Balme :
Des
tegulae semblent avoir été remployées dans l’ancienne
chapelle Sainte Marie Madeleine.
Bibliographie :
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine, T 1, 1985, page 223
J.
C. MICHEL : Carte archéologique de la Gaule, l’Isère, 38/1, 1994, page 153
Taconnière :
Un
beau fragment de tegula a été découvert en surface en
novembre 2008 par R. KELLER et C. VARANFRIN à l’est du hameau de la Balme.
La Chieze :
Un
fragment de tegula a été découvert en novembre 2008,
en prospection de surface, par R. KELLER et C. VARANFRIN
Château delphinal :
On
aurait découvert sur le site au 19ème siècle des « pièces de
monnaies romaines fort bien conservées » (mais non décrites).
Bibliographie :
H.
ROCHAT : une tour mystérieuse, bulletin BSDEA, 1924, page 70
L.
D. BEZEGHER : Claix et Pont de Claix à travers les siècles, 1968, page 36
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine T 1, 1985, page 223
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, page 153
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, page 39
Site protohistorique,
gallo romain et paléochrétien du Val d’Allières :
Ø
ce
site est décrit dans un chapitre spécifique du présent site Internet.
Abris sous roches du
versant est du pic Saint Michel :
Ces
abris, non fouillés à ce jour, ont pu être fréquentés par l’homme et/ou par
l’ours.
Grotte Vallier :
Presque
sur la limite communale de Claix et de Seyssins mais géographiquement sur cette
dernière commune, à
Quelques
tessons de poterie gallo romaines du 3ème ou du 4ème
siècles et des entailles creusées dans la paroi de la grotte pour y loger des
poutres montrent, avec les tuiles, que cette grotte a été aménagée et
fréquentées pendant les 3ème et 4èmer siècles.
Quand
la grotte a été découverte, l’accès était déjà difficile mais depuis lors les
intempéries et les glissements de terrain en ont encore aggravé l’accès. Avant
1913, le CAF a fait un sentier d’accès depuis le Chemin de la Vie et un câble a
été scellé par les Vallier, père et fils. Il est
vraisemblable de penser que cette grotte était en rapport avec le site de
Château Bouvier.
Bibliographie :
H.
MULLER : la grotte du Moucherotte, Revue des
Alpes dauphinoises n° 4, avril 1911, pages 62 à 64
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine, T 1, 1985, pages 180 et 181
Interview
de M. VALLIER du 12 octobre 1987
J.
C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20 décembre 1987, pages
29 et 30
J.
C. MICHEL dans Carte archéologique de l’Isère, 1994, page 193
J.
C. MICHEL : Histoire de Claix, 2002, pages 41 et 42