CADRE
GEOGRAPHIQUE ET EVOLUTION DU TERRITOIRE DE CLAIX AU COURS DES AGES
En
1223, époque de la plus ancienne pièce d’archives connue, le mandement de Claix
couvrait un très important territoire : outre celui des actuelles communes
de Claix et de Pont de Claix (créée par démembrement en 1873), il comprenait
une partie d’Echirolles, de Champagnier, de Varces (château d’Allières) et
probablement de Seyssins.
Il
est alors sommairement décrit comme suit : « de la Pissarde jusqu’à la fontaine nommée la Palud (lieudit non
situé) allant par les lieux accoutumés dessus le Peu de Claix (le Peuil) divisant le mandement de Sassenage et celui de
Claix ».
On
sait par un document de 1226 que les limites communales de Grenoble étaient
alors situées au sud vers la commanderie des templiers d’Echirolles (lieudit
actuel le Temple) et qu’au-delà commençait le mandement de Claix. Ces limites
sont confirmées en 1313.
Par
ailleurs, l’enquête delphinale de 1339 situe la
maison forte de Boson de Porte Traine (actuel château
d’Allières) sur le mandement de Claix.
En
1405, ces limites historiques sont contestées devant le conseil delphinal par le châtelain de Vizille. Les officiers de la
communauté de Claix soutiennent alors que leur mandement « s’étend jusqu’à
la montagne de Marcelline et jusque vers Saint Jacques d’Echirolles, tendant
vers la rivière du Drac et le Loge du Colombier ».
En
1746, ces mêmes limites sont déterminées par le ruisseau dit « des lavières de Champagnier » :
« au levant la terre de Champagnier et au couchant
le très considérable domaine de M. Aubert de la Bâtie s’étendant jusqu’au pont
du Drac ».
Le
parcellaire de 1784 fixe les limites de Claix comme suit : « au nord
le chemin de la draye au-delà du ruisseau de la Combe Olagnier,
la borne limite au nord de Penateyres (aujourd’hui Pénatières), le ruisseau du Fallot, la borne limite de la
propriété Gorge, le mas de la Fotaleyvy sur Comboire, au nord des Balmes puis
une perpendiculaire coupant le Drac au nord des 20 toises réservées au
Roi ; à l’est le chemin de Gringalet (aujourd’hui sur Pont de Claix) et
une diagonale de l’alignement des Trois Troux du Roc
du Mollard dessus Rochefort filant droit au « Fort Colombier » (vers
le Saut du Moine) ; au sud le Rif de la Pissarde.
Quatre
bornes limites sont alors mentionnées, toutes sur les limites nord séparant de
Seyssins : la première sur les hauteurs, la seconde au nord d’un chemin de
Draye, la troisième à Pénatières au bord d’un chemin
de Draye et la quatrième au nord ouest de Cossey.
En
1828, le conseil municipal de Claix émet un avis défavorable à l’érection en
commune de la paroisse d’Echirolles : Claix y perdrait 26 habitations et
126 âmes.
Mais
en 1833 est quand même formée la commune d’Echirolles sont jusqu’alors partie
des habitants étaient sur Jarrrie, partie sur Bresson
et partie sur Claix : la limite communale arrivait alors en ligne droite
du rocher de Comboire à Villancourt
et, de là, repartait par une autre ligne droite vers la combe de Champagnier y arrivant en même temps que le chemin de Gringallet.
En
1846, après moult discussions, la limite exacte des communes de Claix et de Champagnier est officiellement fixée au Saut du Moine. A
cette époque, le territoire de Claix couvrait donc encore, pour l’essentiel,
ses limites médiévales et couvrait
Depuis
l’érection de Pont de Claix en commune et diverses rectifications, ce
territoire a été ramené à
Depuis
lors, les limites communales sont ainsi définies : du pic Saint Michel
(dont le point culminant sépare les communes de Claix, de Varces
et de Lans) une ligne imaginaire suit le ruisseau de
la Pissarde jusqu’au pont de la Pissarde
entre Savoyères et Chardeyres ;
c’est le cours de ce torrent qui forme limite méridionale jusqu’à la cascade d’Allières et, au-delà, jusqu’au château d’Allières et, plus bas, à Risset.
C’est ensuite l’axe de la Suze qui forme limite
jusqu’à la nationale 75. De là, une transversale orientée sud est coupe le
rocher du Grand Rochefort à peu près en son centre et se poursuit jusqu’au
Champ des Sources. C’est le milieu du cours du Drac qui fait ensuite limite
avec Pont de Claix et, au-delà, jusqu’à Comboire. De
là, une ligne brisée imaginaire tend jusqu’au pont sur le ruisseau de Cossey, passe au nord de Pénatières
puis au nord du rocher du Châtelard, à l’altitude