ANCIENNES COMMUNES DE L’ISERE :
communes rattachées au Rhône le 24 mars 1852 et cantons de MEYZIEU et de SAINT SYMPHORIEN d’OZON) rattachés au
département du Rhône le 29 décembre 1967
BRON : compris dans l’Isère
jusqu’en mars 1852, puis commune du Rhône, ex commune du Grand-Lyon et inclus
dans la Métropole de Lyon depuis le 1er janvier 2015
Préhistoire : au lieudit le Rafour, on
a découvert en 1999, un site occupé dès le néolithique.
Au
fort de Bron on a découvert, près d’un tumulus (infra) un squelette d’époque
néolithique.
Protohistoire : avant 1836, près du village, on
a découvert dans un vase en terre un trésor de monnaies gauloises.
A
l’emplacement du fort de Bron, on a découvert un tumulus protohistorique.
Au
lieudit le Rafour, on a découvert en 1999, 200 structures fossoyées de
l’époque de la Tène.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Lyon à l’Italie traversait Bron.
Une
voie vicinale secondaire, dite via Guerse, reliait le centre urbain de
la Villa Urbana de Villeurbanne à la voie romaine Lyon-Bourgoin.
L’église
Saint Denis et son cimetière occupent l’emplacement d’une villa gallo-romaine.
On
a supposé à Bron, sans preuves, en bordure du cimetière, un temple à Dionysos.
En
1967, lors de l’agrandissement du cimetière, on a découvert un four de tuilier,
une sépulture, des tesselles de mosaïque et des tuiles).
En
1999, on a repéré deux aménagements rectilignes du Haut-Empire.
Pour
P. H. BILLY, le nom de Bron viendrait du patronyme germanique Bero (domaine
de). On y a aussi vu celui de Beron.
Le
site du Rafour a livré, en 1999, des fossés et des fosses et de la
céramique du haut-empire.
En
2000, on a repéré un site à tegulae en bordure de l’hippodrome.
Haut
Moyen Âge :
Une
épitaphe de 537 (non publiée) a été découverte à Bron.
L’église
Saint Denis pourrait avoir une origine mérovingienne.
Bibliographie :
- J. F. Arthaud : Lyon souterrain,
1846, page 116
- A. STEYERT : Histoire de Lyon et
des provinces du Lyonnais, 1897, page 227
- U. CHEVALIER : Regeste Dauphinois,
1913, n° 352
- A. MONTFOUILLOUX : le plat pays
lyonnais et dauphinois de la rive gauche du Rhône, 1929, page 51
- A. PELLETIER (direction) : Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1983, page 69
- P. H. BILLY : origine des noms des
villes et des villages de France,1981, page 60
- N. SIMONITTO (direction) : regards
sur l’histoire de Bron, 1984
- X. LORIOT et B. REMY : corpus des
trésors monétaires antiques de la France, T V, 1987, page 51 n° 2
- M. FOREST : Histoire de Bron, 1987
- L. CHARBONNIER : Histoire de Saint-Priest,
1990, pages 31 et 32
- E. VIAL : les noms des villes et de
villages, 1995, page 189
- M. FOREST : Bron au fil des ans,
1997
- C. VERMEULEN : Bron, ZAC du Fort,
rapport d’étude archéologique préalable, 1998
- SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique
1998, page 155
- C. RAMPONI : préhistoire et
protohistoire dans le Velin, 1999, page 67
- SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique
1999, page 150
- E. FAURE BOURCHALAT : vivre à la
campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve au XIIe siècle d’après les données
archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
- CAG 69/1, 2006, pages 170 et 171
CHAPONNAY (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Préhistoire : selon CHANTRE, « une
vingtaine de pièces néolithiques auraient été trouvées par des
cultivateurs ».
On
a découvert à Flassieux une hache en pierre polie sur le toit d’une
maison où elle était placée comme paratonnerre (aujourd’hui au Musée de Lyon).
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
au
lieudit Gravier-d’Aillon, une occupation du Bronze final au Hallstatt a
été observée et deux fosses ont été étudiées : la première a livré des
charbons de bois, des galets, de la céramique, de l’argile et des bois de
cerfs. La seconde contenait de la céramique peu abondante contemporaine de la
première fosse
Ø
une
hache à ailerons médians est signalée (aujourd’hui au musée Saint Raymond de
Toulouse)
Ø
aux lieudits Saint-Meunier et les
Gardes, emplacements de sites protohistoriques
Ø
sur la butte de Chassieu, on a ramassé
de la céramique protohistorique lors de prospections pédestres
Ø
en
1991, lors des travaux du contournement sud de Meyrieu, on a découvert
un site occupé du Bronze final à l’époque de Hallstatt
Ø
Au
lieudit l’Epine, emplacement d’un habitat du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine : selon
P. H. BILLY, le nom de Chaponnay viendrait du patronyme Cappo (domaine
de). De nombreux vestiges sont connus :
Ø
on
aurait découvert au XVIIe siècle une urne contenant 700 monnaies romaines
Ø
sur le Mont Cessieu, la topographie du
plateau évoque un aménagement humain. Des tegulae, des fragments
d’amphores et des clous ont été trouvés dans l’angle nord-ouest du plateau et
des tegulae dans l’angle sud-est.
Ø
le
lieudit le Termat conserverait le souvenir d’une ancienne limite entre Vélin
et Viennois
Ø
au lieudit Bourdonnes, des tegulae
ont été observées au sol en 1988
Ø
les traces d’une centuriation ont été repérées
sur la commune. Ce réseau reste très net entre Chassieu et Genas, au sud de la
route de Lyon, avec notamment une centurie individualisée
Ø
au Mas
de Beauregard, des tegulae ont été signalées
Ø
au
lieudit les Regates, habitat gallo-romain attesté par des tegulae,
de la céramique sigillée, une lèvre d’amphore, des céramiques communes…
Ø
au
lieudit le Rafour, présence de tegulae et d’imbrices
Ø
au lieudit les Charpennes, on a
découvert des tegulae et de la céramique commune.
Ø
à
la limite des lieudits Châtenay et les Charpennes, en bordure
d’un chemin de desserte, on a trouvé des tegulae et le manche d’une marmite en terre
cuite en forme de phallus
Ø
en
1989-1991, au lieudit Sous Trillet on a découvert un site du haut-empire (1er
siècle)
Ø
en
1991, lors du contournement sud de Meyrieu, on a découvert un site gallo-
romain
Ø
au
lieudit l’Epine, emplacement d’un habitat gallo-romain. Les fouilles de
1992 ont révélé une activité métallurgique (four, fosses, fossés)
Ø
au
lieudit Chatenoy, emplacement d’un habitat gallo-romain
Ø
à Brigneux, emplacement d’un site gallo-romain.
Ø
On
notera deux toponymes pouvant être significatifs : la Grande-Borne
et la Grande-Terre.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
au lieudit
Sous-Tillet, emplacement d’habitat du Haut Moyen Âge
Ø
Chaponnay
est-il, au lieudit Baleysieu, le Blaciaco du testament
d’Abbon ?
Ø
le
21 avril 900, un acte est daté de in campo Caponiacense in valle Caponiaca
Ø
au Xe
siècle on trouve mention d’un Guillaume de Chaponnay installé dans la localité.
Gouverneur d’Austrasie sous le règne de Charles le Simple, il mourut le 7 des
calendes de juillet (25 juin) 938
Ø
en
945, l’archevêque de Vienne, Sobon, échange avec Ricard des biens situés à
Chaponnay
Ø
la
localité est mentionnée en 954 : in Valle Camponiaco
Ø
une
église, située au lieudit Subtus Vineis (aujourd’hui lieudit Sous
Vignes) est mentionnée en 994 dans la charte de dénombrement des
possessions de l’église métropole de Lyon.
Ø
Le
lieudit Leyrieu est également mentionné au Xe siècle : Jariacum
villa in agro Candietensi
Bibliographie :
-
J.
SPON : recherches des antiquités et curiosités de la ville de Lyon, 1673,
pages 40 et 41
-
E.
CHANTRE : haches en bronze du nord du Dauphiné, Matériaux, 1867
-
Abbé
NAQUIN : les rives de l’Ozon, 1867, page 39
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, Charte XXII A page 37
-
Dictionnaire
archéologique de la Gaule, 1875, page 265
-
E.
CHANTRE : le Dauphiné préhistorique, AFAS, 1885, pages 482 sq
-
U.
CHEVALIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 933 et 1189
-
J.
SAUNIER : Evocations, 13ème série, janvier février 1958, page
1872
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 225
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, T 2, Lyon et l’est lyonnais,
1981, page 504
-
M.
P. FEUILLET et O. GUILHOT : rapport de fouilles, SRA, 1985, page 78
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 47
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voie antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 77
-
C.
ARLAUD et alii : rapport, SRA, 1988, page 92
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, page 52
-
J.
MONNIER : la Dent, site gallo romain à Meyzieu, contexte archéologique et
historique, 1990, page 163
-
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 1992, page 110
-
C.
RAMPONI : préhistoire et protohistoire dans le Velin, 1999, n° 3, page 67
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, page 176
-
H.
CHARLAIN : le pays de Velin, 1999, page 11
-
G.
GODARD et O. FRANC, DFS, 2000, pages 8 et 9
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, page 169
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 182 à 188
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
CHASSIEU (Grand-Lyon)
Préhistoire : les travaux de l’échangeur de
desserte Grand Stade ont révélé en 2012 un site du paléolithique
supérieur.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
on
a découvert en 1979 un fragment de hache à ailerons médians (aujourd’hui au musée
Saint Raymond de Toulouse)
Ø
la butte de Chassieu passe pour avoir été un
oppidum gaulois
Ø
au
lieudit l’Epine, présence d’un habitat du Bronze final à l’époque de la
Tène avec des fours à pierres chauffantes
Ø
à Brigneux,
en 1991, on a découvert un site des époques du Bronze final et de Hallstatt
Ø
au
lieudit l’ Epine, une occupation laténienne a été découverte en 2006
Ø
les
travaux de l’échangeur Grand-Stade ont également livré en 2012, des
vestiges du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
passage du compendium d’Aoste.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Cassius
(domaine de).
Le
carrefour des Sept Chemins, sur les limites communales de Chassieu,
Décines, Vaulx-en-Velin et Bron est vraisemblablement un carrefour de voies
antiques.
De
nombreux vestiges sont connus :
Ø
sur
la butte de Chassieu, dite aussi Mont Saint Paul, des travaux ont mis au
jour des dalles sous les chemins de Brigneux et de la Grand Vie.
Ce réseau routier encerclant Chassieu évoque les restes d’un castellum
antique
Ø
les vestiges d’une centuriation ont été
repérés sur la commune.
Ø
au Mas
de Beauregard, des tegulae ont été signalées
Ø
aux
lieudits les Régates, le
Rafour et les Charpennes, traces d’occupation gallo-romaine
Ø
à Brigneux
emplacement d’un habitat gallo-romain
Ø
au
lieudit Sous-Trillet, lors des travaux de liaison de la rocade Est de
Lyon en 1989-1991, on a mis au jour un site occupé du Ier siècle avant notre
ère au haut moyen-âge
Ø
au lieudit l’Epine, emplacement d’un site
gallo-romain occupé du Ier siècle avant notre ère au Ier siècle de notre
ère : four, forge, fosses (zone d’activité d’une villa ?)
Ø
au
même endroit, présence d’un réseau parcellaire correspondant à certaines des
centuriations du Velin
Ø
au
lieudit Chatenoy, présence de nombreuses tegulae
Ø
on
notera le lieudit les Constantins au nord-est de la commune.
Haut
Moyen Âge : le castellum
est cité dans la bulle du pape Sergis III à l’archevêque de Lyon de mai 910.
On
a découvert des sépultures du haut moyen-âge de style indéterminé.
Au
lieudit Sous-Trillet, en 1992, le site antique a livré du mobilier des Ve
au VIIe siècles.
Bibliographie :
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais, 1890
-
U.
CHEVALLIER : Regeste dauphinois, 1913, n° 1007
-
M.
C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas
Dauphiné, VIe au XIe siècle, 1974
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, T 2, Lyon et l’est lyonnais,
1981, page 449
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1991, pages 93 et 94 et 1992, pages 93 et 94
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 2003, page 176
-
C.
CHOUQUER : parcellaires, cadastres et paysages, revue archéologique du
Centre de la France, 32, 1993, page 211
-
Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 122
-
J.
MONNIER : la Dent, site gallo-romain à Meyzieu, contexte archéologique et
historique, 1990, page 163
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1991, pages 93 et 94
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1992, page 110
-
Le
Progrès du 12 avril 1992
-
RAN,
1999, n° 32
-
C.
RAMPONI : préhistoire et protohistoire dans le Velin, 2001, pages 67 à 86
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au moyen-âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 182 à 188
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 152
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines,
2009, page 16
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2012, pages 162 et 163
COLOMBIER-SAUGNIEU (canton de Genas)
Préhistoire : au lieudit Champ-Vallet,
on a mis au jour en 2001 un site néolithique.
Près
d’une borne géodésique, bloc pyramidal avec 31 cupules, enfoui sous un gros tas
de pierres et au lieudit les Contamines, pierre avec 14 cupules et une
espèce rare de bassin ovoïde. En bordure d’un chemin une pierre avec 4 cupules
certaines et un signe en arceau (?) est également signalée.
En
2021, des fouilles de l’INRAP au lieudit le Rousset ont livré un outil
du néolithique final.
Protohistoire à Champ Vallet, emplacement de
fosses protohistoriques.
En
2010, les travaux du contournement routier ont livré 6 structures
protohistoriques.
En
2014 au lieudit Grand-Arasieux, on a découvert un bûcher en fosse de
l’époque de Hallstatt.
Epoque
gallo-romaine : divers
vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit les Engrives de Planaise, au bord d’un chemin de terre, borne
carrée d’environ 1 mètre de hauteur sur 50 centimètres de coté dite la
Pierre qui sonne. Son socle, en partie enterré, supporte un tronc de
pyramide presque droit terminé par un bandeau carré. Elle est assez bien
conservée bien que son inscription ait presque totalement disparu. Seules deux
lettres majuscules sont reconnaissables : « L » et
« N » et sont très ressemblantes aux lettres romaines. Cette pierre
est peut être une ancienne borne milliaire. Sa dénomination résulterait,
dit-on, du martelage effectué pour effacer l’inscription initiale, lequel
aurait fait ‘résonner » la pierre. Toutefois, selon E. GIANOLA, la borne
serait beaucoup plus récente.
Ø
entre
Colombier et Saint-Laurent-de-Mure, emplacement d’une voie antique
Ø
à Champ Vallet, présence d’un
aménagement gallo-romain
Ø
au
lieudit Etang des Portions on a découvert, en prospection, un site gallo-
romain : tegulae, sigillée, morceau de verre fondu bleu cobalt…
Ø
au
lieudit Sablonière, présence d’un site gallo-romain qui a livré de la
céramique et des tegulae
Ø
à
la Ferme de Serve, occupation gallo-romaine avec des tegulae sur
50 m2
Ø
au
lieudit Plambois, des tegulae ont été observées sur 200 m2
Ø
au
lieudit le Terrier, présence de tegulae et de céramique commune
grise sur 200 m2
Ø
au
lieudit la Bouverie, on a repéré en 1992 un site gallo-romain
Ø
en
2010, les travaux du contournement routier ont révélé un bûcher gallo-romain
Ø
on
notera un lieudit Grand-Champ.
Ø
En
2021, les fouilles du lieudit le Rousset ont également livré un dépôt de
crémation du IIe siècle avec de la céramique, des clous et une fibule.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Bois Thuilier, on a découvert en 1954 trois sépultures
mérovingiennes.
La
Villa Columberio est citée dans un acte de 928.
Un
acte du Xe siècle mentionne Saugnieu : Spancione in agro Estrabyacense.
La
tour de Colombier semble assise sur une motte castrale.
Les
travaux du contournement routier ont livré en 2010 une sépulture en coffre de
dalles.
En
2013, chemin de Bonce, des fouilles préventives ont livré 15 sépultures
et 75 autres structures fossoyées du Haut Moyen Âge.
La
même année au lieudit Raverolle on a découvert un habitat rural des VIIe
et VIIIe siècles.
L’église
Saint Martin d’Arceu pouvait être une fondation d’époque mérovingienne.
Bibliographie :
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1094
-
J.
CHAUFFIN et C. REVELLIN : des sépultures sous dalles, Evocations, 1954,
page 1204
-
H.
CABURET : une énigme à Saugnieu, la pierre qui sonne, Evocations, mars
avril 1967
-
M.
C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné, Ve au XIe siècle, 1974, pages 32 et 33
-
H.
CHATAIN : nouvelles pierres à cupules du département de l’Isère,
Evocations, nouvelle série, 35ème année, 1979, n° 1, pages 3 et 4
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, II, 1981, page 454
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 2003, page 177
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays du Velin des origines à nos jours,
1984, page 46
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 77
-
E.
GIANOLA : carte archéologique de Colombier-Saugnieu, Pusignan, Janneyrias,
de la protohistoire au moyen âge, 1991, pages 6 et 9 à 12
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 185 à 187
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, pages 142 et 143
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 195 et 196
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2010, page 142
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, pages 170 et 171
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, page 156
-
Inventaire
des pierres à cupules de la France, Wikipédia
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2021
COMMUNAY (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Protohistoire : au lieudit la Raze de la Dame,
un site d’habitat des époques de Hallstatt et de la Tène a été découvert en
1991.
Au
lieudit Fonchapy, présence possible d’un oppidum protohistorique.
Au
lieudit la Raze, un site protohistorique a été découvert en 1988 :
trous de poteaux, fosses, de l’époque de Hallstatt.
En
1999, au lieudit le Plan, on a repéré une occupation du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
Communay était situé sur le tracé de la voie de Lyon à Vienne, à l’emplacement
du 6ème milliaire de Vienne. Sur l’un des chemins qui vont de Cour à
Sérézin-du-Rhône et à la limite de cette commune, subsistait un bloc
cylindrique de calcaire de 1,50 mètre de hauteur et de 0,43 mètre de diamètre
ayant l’aspect d’un rouleau de culture autant que d’une borne anépigraphe.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune pourrait provenir du patronyme Comminius
(domaine de), ce que semblent confirmer les plus anciennes sources
écrites : Comminiaco au Xe siècle.
Divers
vestiges sont connus :
Ø
un
dé de piédestal, avec inscription à un questeur, a été tiré de l’ancienne
église où il servait de base à un pilier et transporté à Vienne : « Q(uinto)
VALERIO F(ilio) / VOLT(inia tribu) LVPERC(o) / IVLIO FRONTINO / QUAESTER (ori)
VRBAN(o) / TRIBVNO PLEB(is) / PRAETOR(i) DESIGN(apo) / Q(uintus) PVLLIVS
SECVNDVS / CVM VXORE FLAVIA TERTIA / ET FILLIS PVLLIVS / SECVND ET PRISCO ET /
FILIA PVLLIA PRISCA… / PVLIIVS GALLVS CVM VXORE… » : « à Quintus
Valerius Lupercus, Iulis Frontinus, fils de Quintus de la tribu Voltinia,
questeur de Rome, tribun du peuple, prêteur désigné, Quintus Pullius Secundus
avec sa femme Flavia Tertia et ses fils… (ont élevé cette statue) ». Le
personnage ainsi honoré est peut être un parent de l’écrivain Sextius Iulius
Frontinus, consul pour la troisième fois en 100. Ce personnage est connu par
une autre inscription (ILN Vienne 52), qui indique sa carrière (ILN 288) (IIe siècle
après J. C.) (aujourd’hui musée lapidaire de Vienne)
Ø
au
lieudit Saint Lazare, d’abondants fragments de tuiles, briques et
poteries ont été observés dans un champ au sud du village (villa ?)
Ø
un
tesson de sigillée estampillé RASN (RASNVS) a été trouvé sur ce
site,
Ø
la
vasque octogonale en marbre qui se trouve à l’oratoire de la Vierge, dans la
montée de l’église et une autre semblable dans une ferme, chemin des Mines,
proviendraient de Saint Lazare,
Ø
au
carrefour des Chères, des tegulae et de la céramique commune et
allobroge ont été ramassées,
Ø
emplacement
de villa gallo-romaine au lieudit Charvas
Ø
au
lieudit le Plan, un atelier de tuilier a été fouillé en 1991,
Ø
au
lieudit la Troupillière, site gallo-romain fouillé en 1991 : il a
livré un bâtiment des Ier et IIe siècles, réutilisé postérieurement
(villa avec thermes), un chemin antique et une monnaie de Maximianus,
Ø
au
lieudit la Raze, emplacement de nécropole,
Ø
au
lieudit Salla des tegulae et un tesson de céramique grise ont été
découverts en prospection de surface en 1988,
Ø
au
lieudit le Plan, des tessons de céramique grise ont été ramassés. Des
vestiges de fours de tuiliers, une amphore et des tegulae ont été mis au
jour dans le cadre des travaux du TGV Sud-Est en 1991
Ø
au
lieudit Fonchapy, une
construction gallo-romaine a été découverte ; elle pourrait correspondre à
un fanum
Ø
à
la Ferme Charvas, présence de nombreuses tegulae
Ø
au
lieudit le Mazet, 5 ou 6 sarcophages en molasse ont été découverts avec
une monnaie de Constantin
Ø
l’église
Saint Lazare a livré des céramiques gallo-romaines et des monnaies antiques. En
1991, lors de la surveillance archéologique des travaux de l’A 46, une villa
gallo-romaine a été reconnue. Elle a livré des tubulli, des marbres et
des monnaies et une nécropole tardive,
Ø
dans
le vallon de Saint Lazare, emplacement d’un site gallo romain découvert
en 1988 (tuiles, briques, monnaies) à vocation thermale. En 2004, on a
découvert sur le site un bassin antique et une vasque octogonale en marbre
(conservée à l’Oratoire de la Vierge),
Ø
au
lieudit Raze de la Dame, on a découvert, sur 4000 m2, un site gallo-romain
Ø
au
lieudit le Plan, vestiges de voie et site des Ier et IIe siècles avec un
atelier de tuilier repéré en 1991,
Ø
au
lieudit le Croisier, carrefour de voies antiques,
Ø
en
2004 on a découvert un bassin antique et une vasque octogonale en marbre à Saint
Lazare,
Ø
l’église
Saint Pierre suggère l’emplacement d’un bâtiment antérieur à l’ère chrétienne,
Ø
au
lieudit la Raze, site d’époque gallo-romaine,
Ø
faut-il
voir à Charvas dans l’orientation particulière du réseau parcellaire les
souvenirs de la centuriation antique du Velin, dite Velin C, de la cité de
Vienne ou de Lyon dont l’une des orientations est similaire ?
Haut
Moyen Âge : de
nombreux vestiges sont également connus :
Ø
au
lieudit la Garde, site d’habitat du VIe au Xe siècles fouillé en 1991
Ø
entre
les lieudits Fontchapy et la Trousième, un cimetière mérovingien
a été reconnu lors de prospections au sol
Ø le lieudit Balit est cité au VIIIe
siècle : pago Bataliaco
Ø
la Villa
Marcia (actuel lieudit Ferme de Mars, au sud-ouest du village, est
citée en 892 dans une charte de Cluny
Ø
emplacement
de nécropole au lieudit la Garde
Ø
Comminiaco est cité en 910 dans une donation à
Cluny
Ø
en
927, on mentionne Cominiacum, Cominiacus et Comminiaco
Ø
au lieudit Charvas, site d’habitat du Haut
Moyen Âge (VIIe au XIe siècles) fouillé en 1991. La villa de Charvas est
mentionnée au Xe siècle. Une ferme de ce nom se trouve encore à quelques
centaines de mètres de l’habitat fouillé en 1991 dans le cadre des travaux du
TGV Sud-Est. L’habitat a fait apparaître 120 structures en creux, des trous de
poteaux et des fosses. Une zone funéraire (Ve au VIIIe siècles) peut être
associée à l’habitat
Ø
entre
les Brosses et le Télégraphe, présence d’un habitat du Haut Moyen
Âge
Ø
au
lieudit la Garde, un site du Haut Moyen Âge du VIe au IXe siècles a été
repéré en 1992
Ø
en
952, un acte de donation de Constantin, petit fils de Boson, roi de Bourgogne,
fait mention de deux édifices religieux à Communacus : Saint Lazare
et Saint Pierre. S’il ne reste rien de Saint Lazare, hormis un lieudit, Saint
Pierre domine toujours, avec ses voûtes romanes le village actuel
Ø
en
2011, à la ZAC de Charvas, on a découvert une sépulture dans une fosse
silo datée au C 14 de 889-979.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 64, pages 230 à 232
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SANLOZ, F. THIERROT, J. V. VIDAL : le site protohistorique de la Raze de
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-
SRA
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2011, pages 146 et 149
CORBAS (Grand-Lyon)
Préhistoire : Au lieudit les Portes de
Corbas, on a découvert une hache herminette en roche verte néolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
dans
une propriété privée, tumulus non fouillé qui est le point culminant de la
commune
Ø
en
1966, au lieudit le Grand-Champ, on a découvert un site du Bronze final
et de Hallstatt : fosses, aire de combustion, céramique, fusaïoles et
meules
Ø
en
1997, au lieudit les Condamines, on a découvert un site du Bronze final
avec des fours à pierres chauffantes
Ø
en
1999, au lieudit les Romanettes-Nord, lors du creusement d’un gazoduc,
on a découvert une fosse du Hallstatt final
Ø
au
lieudit les Portes de Corbas, on a découvert un four domestique de
l’époque du Bronze
Ø
entre
les lieudits les Condamines et Layes, au nord-ouest du village,
emplacement d’un tumulus protohistorique
Ø
entre la route de Lyon, la route du Fort et la
rue du Dauphiné, on a découvert un site protohistorique
Ø
au
boulevard urbain sud, présence d’un site protohistorique
Ø
aux
Verchères, en 2006 on a découvert une fosse du premier âge du Fer
Ø
en
2020, des fouilles de l’INRAP aux Grandes-Verchères ont livré un site du
Bronze final qui a révélé six foyers de pierres chauffantes et de la céramique.
Epoque
gallo romaine :
Corbas était situé à la limite des civitates Lugdunense et Viennensis.
De nombreux vestiges sont également connus :
Ø
au
lieudit les Grandes Verchères, un sarcophage gallo-romain, aujourd’hui
disparu, tombeau d’un personnage lyonnais du IIe siècle était conservé dans une
propriété où il avait été transformé en bassin : « D(is) M(anibus) /
L(ucii) VALER(i) IVLLIANI DECVRIONIS / COLONIAE LVGDVDESIVM… / … / …IVLIANA OC… MA / KARISSIMO F(ilio) D(edicavit) » :
« aux dieux manes de Lucius Valerius Julianus, décurion de la colonie de
Lyon, Juliana Oc… sa mère a dédié (ce monument) à son fils très cher »
Ø
au
lieudit Ferme Pitiot, un sarcophage monolithe a été exhumé en 1831 à
proximité de 5 ou 6 amphores rondes et allongées. Le sarcophage, cédé en 1983,
à la commune a disparu
Ø
au
lieudit les Condamines, on a découvert un site gallo-romain comprenant
un habitat et des fours
Ø
au
lieudit le Grand-Champ, on aurait découvert une sépulture à incinération
et les restes d’un parcellaire antique
Ø
entre
la route de Lyon, la route du Fort et la rue du Dauphiné, en 1996, on a
découvert dix fosses d’époque gallo-romaine et deux fours domestiques du Ier siècle
Ø
en
1996 et 1997 on a découvert un site
gallo-romain (sépultures à incinération)
Ø
aux
Grandes-Verchères, on aurait découvert des monnaies antiques
Ø
au
lieudit les Pierres-Blanches, on a découvert un foyer gallo-romain.
Ø
au
lieudit Champ-Blanc, emplacement d’un site à tegulae
Ø
au
boulevard urbain sud, emplacement d’un probable site gallo-romain
Ø
à Pierre-Blanche,
emplacement d’un site gallo-romain.
.
Haut
Moyen Âge : Corbas
est-il l’Ager Corbatis du testament d’Abbon ?
A
l’emplacement de l’aéroport de Lyon Corbas, en 1987, lors de la construction du
vol à voile, on a découvert deux tombes du Haut Moyen Âge.
Une
charte de 83 mentionne la Petra Curba.
Des
textes du Xe siècle mentionnent l’Ager Corbatis et la Villa Corbatis
(937) et Corbatis in agro ville urbane, notamment une donation
considérable de biens à Saint Maurice de Vienne fait le 12 novembre 1937 par
Rofredus Rotsoin.
En
1987, lors des travaux de constriction du centre de vol à voile, au nord du
terrain d’aviation, on a découvert deux tombes haut médiévales ou
médiévales.
Bibliographie :
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A.
de BOISSIEU : inscriptions antiques de Lyon, 1846-1854, page 148
-
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M.
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janvier février 1970, page 89
-
Grande
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F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
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SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, pages 139 et 140
-
SRA
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-
SRA
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RAMPONI : préhistoire et protohistoire dans le Vélin, 1999, page 73
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S.
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Chaponnay à Feyzin
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-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
DECINES-CHARPIEU (Grand-Lyon)
Préhistoire : le menhir de Montaberlet,
dit Pierre Frite, qui se trouvait jadis dans un champ, a été transporté
au XIXe siècle par mesure de sauvegarde au parc municipal (monument historique,
liste de 1887).
Au
lieudit le Sablon, on a découvert en 1990 un site néolithique et
chalcolithique : outillage lithique, silex, galets, nucleus à
lamelles, grosse lame, céramique érodée…
En
1882, on a remarqué un bloc erratique à cupules dépassant du sol de 1,25 mètre.
En
2011, au lieudit le Montout, on a découvert des fosses néolithiques.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
on
a découvert un trésor de douze bracelets en bronze de l’époque du Bronze final
Ø
le
site du Sablon a également livré des vestiges de l’âge du Bronze final
(vases)
Ø
à Montaberlet,
existait jadis un tumulus de l’époque de Hallstatt qui aurait livré « des
ossements humains, un sabre en acier, un fer à cheval en argent et des
monnaies »,
Ø
le Mollard
a longtemps été considéré comme préhistorique ou protohistorique mais il s’agit
en fait d’une butte témoin de 120 mètres de diamètre et 30 mètres de hauteur
Ø
en
1993, dans le Parc des Ruffinières, on a découvert un site du Bronze
final à l’époque de Hallstatt
Ø
en
2011, au lieudit le Montout, les fouilles ont livré des vases silos du
Bronze et du mobilier céramique de la Tène.
Epoque
gallo-romaine : Décines
était placé sur la voie de Lyon à Genève et ce serait la borne indiquant le
dixième mille qui aurait donné son nom au village. Des témoignages attestent la
présence de ce milliaire dans le village au début du XIXe siècle. Mais P. H.
BILLY préfère voir dans le nom de la commune le patronyme Dissinius (domaine
de). Au lieudit les Sables présence de la voie romaine de Lyon à
Chambéry par Bourgoin.
De
nombreux vestiges sont connus :
Ø
vers
la Ferme de Pierrefitte on aurait trouvé en 1847 une statuette
d’Abondance ou de Fortune (aujourd’hui au Musée de la Civilisation gallo-
romaine de Lyon),
Ø
au
lieudit le Ratier, en 1853, on a découvert une villa avec des thermes,
Ø
en
1887, à Charpieu, on a exhumé une casserole en bronze signée DRVCCIVS
F(ecit) (au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon),
Ø
vers
la fin du XIXe siècle, au lieudit le Mollard, on a mis au jour un
morceau de voie romaine, des monnaies et des statuettes en bronze, notamment un
coq, un bouc et Bacchus enfant, aujourd’hui conservés à Lyon au Musée de la Civilisation
gallo-romaine,
Ø
à Pierre-Frite,
on a découvert un tesson de céramique signé EVTICVS,
Ø
d’autres
tessons, avec les marques CLARIANA, S VENECRIVS ET EVTICHES L(ugduni)
F(ecurunt), C(aius) AVREL(ius) MARIN(us) ET Q(uintus) MERCATOR
L(ugduni) F(ecerunt) sont également
signalés,
Ø
un
tuyau, aujourd’hui perdu, portait le cartouche de deux plombiers associés S
VENECRIVS ET EVTYCHES L(ugduni) F(ecerunt),
Ø
en
un lieu non précisé on aurait trouvé un tesson avec inscription SACIRO
F(ecit),
Ø
au lieudit
Praisset, on aurait trouvé un sarcophage anépigraphe,
Ø
vers
1959, avenue Jean Jaurès, on a découvert une tombe rudimentaire,
Ø
la
même année, 21 et 34 avenue Léon Blum ont a exhumé des sépultures en coffres de
dalles,
Ø
au Rattier
ou Raty, emplacement de grande villa ou d’une agglomération secondaire
qui a livré une statuette de Bacchus enfant, une clochette en bronze, des clous
décoratifs et une plaque galbée (aujourd’hui au Musée de la Civilisation gallo-romaine
de Lyon),
Ø
un
atelier de bronzier est conjecturé sur la commune,
Ø
sur
le chemin est du Moleron, on a découvert un as de Gordien III
Ø
des
traces de cadastration auraient été découvertes,
Ø
au
lieudit les Sables du Mollard, emplacement d’une voie romaine (de
Crémieu à Pusignan ?) et d’habitations rurales ayant livré de la céramique
commune
Ø
sur
le Moulin d’Amont, site à tegulae sur 200 m2
Ø
au
lieudit Petit Montout, emplacement d’un site gallo-romain (tuiles,
moellons…)
Ø
au Pontet,
un site gallo-romain a livré des tuiles et de la céramique,
Ø
au
lieudit les Bruyères, on a ramassé de la céramique sigillée,
Ø
au
lieudit la Ripe, site à tegulae
Ø
en
2011, le site du Montout a livré une petite aire funéraire du Haut-Empire
et un site du Bas-Empire avec de nombreux objets dont une phalère en
bronze à tête de lion et une applique de Jupiter Ammon.
Ø
En
2012, ce même site a révélé un fanum et deux chapelles (peut-être un
sanctuaire de frontière) qui ont livré une soixantaine de monnaies.
Haut
Moyen Âge : deux
tombes, appartenant vraisemblablement à une nécropole, ont été découvertes
fortuitement en 1959.
Au
lieudit les Moulières, on a exhumé en 1981 une nécropole mérovingienne.
Au
lieudit les Ruffinières, emplacement d’un site du Haut Moyen Âge
localisé en 2000
Au
lieudit le Moleron, motte castrale fouillée de 1982 à 1988 qui se
présentait sous la forme d’un tertre circulaire de 37 mètres de diamètre et de
10 mètres de hauteur entouré de fossés.
En
2011 au Montout, les fouilles ont révélé 5 bâtiments des Xe, XIe siècles,
dont un atelier métallurgique.
Au
lieudit les Houlières, on a découvert des tombes en pleine terre datées
au C 14 de la période 426-970.
La
villa de Carpeiaco est citée au VIIe siècle.
La
localité est mentionnée au Xe siècle sous la forme Decinis et Dessinis
avec une église à Sainte Marie.
En
2020, des fouilles préventives 14 rue Marceau ont révélé une fosse du Haut Moyen
Âge (VIe, VIIe siècles).
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : âge de la pierre dans le nord du Dauphiné, 1867, page 65
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DAG,
1875
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CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, 1875-1876
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Vienne, 1876, n° 652, 838 et 867
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BAZIN : Vienne et Lyon gallo-romains, 1891, page 371
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BLETON : aux environs de Lyon, 1892, pages 334 et 335
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GABUT : les villas, mas et villages gallo-romains disparus de la région
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S.
BOUCHER et S. TASSINARI : bronzes antiques du musée de la civilisation
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S.
BOUCHER, G. PERDU et M. FEUGERE : bronzes antiques de la civilisation
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P.
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A.
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A.
COCHET : l’industrie gallo-romaine du plomb dans les collections
lyonnaises, 1986, pages 37 et 38
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Isère
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MONNIER : la Dent, site gallo-romain à Meyzieu, 1990, pages 24, 149 et 157
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BOUVIER et alii : la motte castrale de Décines Charpieu, 1992, pages 231 à
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-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
FEYZIN (Grand-Lyon)
Préhistoire : au lieudit Champ Plantier,
emplacement d’un site néolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
on
a découvert une hache à douille de l’époque du Bronze final (MD 69.49.2)
Ø
le
site de Champ-Plantier a également livré un site de l’Age du Bronze à l’Age
du Fer
Ø
au
lieudit la Chaîne, on a trouvé de la céramique de l’âge du Fer
Ø
au
lieudit Charieton et Petite-Neuve, on a ramassé des tessons
protohistoriques
Ø
au
lieudit Chareyton, emplacement d’un site occupé à l’âge du Bronze et à
l’âge du Fer
Ø
au
lieudit le Rosier, on a découvert en 2002 une carrière d’extraction de l’âge du
Fer.
Epoque
gallo romaine : Feyzin
était situé sur le tracé de la voie romaine de Lyon à Vienne. P. H. BILLY voit
dans le nom de la commune le patronyme Fasius (domaine de). De nombreux
vestiges sont connus :
Ø
en
1851, au lieudit la Charrière, on a découvert les vestiges d’une villa
gallo- romaine avec thermes. L’inventeur du site mentionne « un
hypocauste, des salles de bains avec baignoires et piscines en marbre, des
chambres aux murs enduits de fresques, des sols pavés de mosaïques, une colonne
et divers objets… ». Le site est aujourd’hui détruit. On connaît également
une tuile estampillée CLARIANANVMADA et un carreau marqué MARCELLVS,
Ø
dans
le hall de la mairie est exposé un masque funéraire monumental de 0,80 mètre de
hauteur, trouvé en 1960 au lieudit la Tour et datant du IIe siècle.
Ce masque était un masque de larve, c'est-à-dire de spectre, et il devait orner
un monument funéraire de type mausolée,
Ø
ALLMER
signale trois cippes (aujourd’hui au Musée de la Civilisation gallo- romaine à
Lyon ?) servant de support à des piliers d’un hangar dans la cour d’une
ferme située à un kilomètre au nord du village, entre la route et le
Rhône :
-
Le
premier :« D(is) M(anibus) / ET MEMORIAE / L(ucius) IVL(ii) ACCEPTI
QVI / VIXIT ANN(os) XX / DIES DVOS / M IVL(ius) EVPLEVS ET / EOR IVLA / ACCEPTA
PARENTES / FIL VNICO KARISSIM(o) / ET SIBI VIVI / POSVERNVNT (ascia) » :
« aux dieux manes et à la mémoire de Lucius Iulius Acceptus qui a vécu 15
ans, 10 mois et 2 jours. Marcus Iulius Eupleus et Iulia Accepta ses parents à
leur unique fils chéri et à eux-mêmes ont élevé ce tombeau et l’ont dédié sous
l’ascia) » ;
-
Le
second : « D(is) M(anibus) / D(ecimus) GALLI LASCIVI / D(ecimus)
GALLIVS SACER / PATRI / ET SIBI VIVUS FECIT » : « aux dieux
manes de Décimus Gallius Lascivus, Décimus Gallius Sacer à son père et à
lui-même de son vivant a élevé ce tombeau » ;
Ø
Le
troisième : « D(is) M(anibus) / M(arci) MODESTI(i) / MODES / TINI
OPTATIO SIORA / MARITO OPTIMO / ET D(iis) M(anibus) M(arcus) MODESTI OPTATI /
OPTATIO SIORA FILIO / KARISSIMO » : « aux dieux manes et à
Marcus Modestius Modestinus, Optatia Siora à son excellent mari et aux dieux
manes de Marcus Modestius Optetius, Optatia Siora à son fils chéri »
Ø
selon
PILOT de THOREY, il y aurait eu des « bains romains » à Feyzin ;
sans doute s’agit-il des thermes de la villa de la Charrière,
Ø
au
lieudit Carré Brûlé, on a découvert au XIXe siècle dans une couche de
terre calcinée des débris incinérés, de grosses tegulae et du béton de
tuileau,
Ø
au
lieudit la Pierre, emplacement d’une villa gallo-romaine de 60 mètres de
longueur sur 40 mètres de largeur,
Ø
au
lieudit Sous-le-Pin, des tuiles romaines et de la sigillée du IIe
siècle ont été découverts dans un champ,
Ø
au
lieudit Pré-Blanc, des monnaies romaines, non décrites, ont été
découvertes en 1960 dans un champ,
Ø
au
lieudit les Limites, un site gallo-romain a livré, en 2002, une fosse, un fossé,
plusieurs mètres cubes de tuiles et de céramique sigillée et des restes
de murs,
Ø
au
lieudit le Rosier, on a découvert des fosses, un four et une aire de
stockage des IIe au IVe siècles,
Ø
au
lieudit Champ-Plantier, emplacement d’un site gallo-romain,
Ø
au
lieudit la Chaîne, emplacement d’une nécropole ayant livré un autel
funéraire avec un socle de colonne, des fondations de murs, un plomb estampillé
ILM et des amphores,
Ø
au
lieudit la Tour, une fosse avec remblais gallo-romains a livré des tegulae,
du mortier, des galets et des scories,
Ø
au
lieudit Chareyton, on signale un site gallo-romain (enclos, fosses),
Ø
au
lieudit Petite-Neuve, un site gallo-romain a livré des fragments
d’amphores et des fragments de mortier en lave,
Ø
au
lieudit le Carré, emplacement d’un site gallo-romain,
Ø
dans
le Rhône, en période de basses eaux, on voit un cippe brisé en deux morceaux
Ø
en 2006,
à Champ-Plantier III on a découvert un ensemble à vocation
pastorale du IIe siècle
Ø
on
notera un lieudit Grande Terre.
Haut
Moyen Âge : le
territoire de Feyzin constituait à l’époque mérovingienne les terres
patrimoniales de Saint Didier, évêque martyr, assassiné sur ordre de Brunehaut
en 611. Il avait testé de sorte que ses terres reviennent à sa mort aux saints
Macchabées et à Saint Maurice, les subsides que l’église de Vienne en tirerait
devant servir à l’entretien des pauvres. Feyzin est alors désigné comme Ager
Fascium.
La
Villa Fasiana est citée dans un diplôme de Louis le Pieux du 19 janvier
815.
La Poype
de Feyzin se trouvait au-dessus de la gare, au sud de l’église. Dominant le
Rhône, elle avait vraisemblablement un rôle de surveillance de la route qui
avait remplacé la voie romaine ainsi que du fleuve. Plutôt qu’un tumulus
protohistorique, il faut y voir une motte castrale. Depuis 1901, son
emplacement est surmonté par une croix de mission.
Bibliographie :
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-
Fonds
PILOT de THOREY : monuments et antiquités, BMG, manuscrit R 7906-50
GENAS (canton de Meyzieu)
Préhistoire : à Azieu, présence d’un site
néolithique, rue des Etangs.
Au
lieudit Sous-Genas, on a découvert en 1991-1992 un gisement chalcolithique
(fragments lithiques).
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
le
dictionnaire archéologique de la Gaule signale que de nombreux tumuli contenant
de la céramique et un collier de bronze ont été découverts en 1866
Ø
on
a pensé que le nom de Genas venait du patronyme gaulois Gaunas ou Gaunos,
qui a donné Jauna, Jonas puis Genas
Ø
en
1895, on a mis au jour dans une gravière sept sépultures de la Tène avec un
mobilier très important : plusieurs épées, une lance de fer, une fibule à
ressort double et trois vases
Ø
vers
l’ancien fort, où l’on supposait un oppidum gaulois, on a découvert des tessons
de poteries de l’époque de la Tène
Ø
à Azieu,
on a trouvé une fosse de l’époque de la Tène
Ø
à Surjoux,
on a découvert un site du Bronze final
Ø
au
lieudit Sous-Genas, on a repéré en 1991-1992 des traces de l’âge du Bronze
(céramiques et 5 fosses)
Ø
en
2000, rue des Etangs à Azieu, on a découvert une fosse du
Hallstatt et de la Tène
Ø
en
2001, rue Jean Jaurès, on a localisé un site protohistorique
Ø
en
2012 à la ZAC du Sud on a repéré un site du Bronze ancien (trous de
poteaux)
Ø
en
2022, rue Jean Jaurès, on a mis au jour un site protohistorique présentant des
vestiges en cercle.
Epoque
gallo-romaine :
Genas était situé sur le tracé de la voie romaine dite compendium d’Aoste.
Selon P. H. BILLY son nom viendrait du patronyme Junius (domaine de). Divers vestiges sont également connus :
Ø
en
1826, on a trouvé dans une carrière de pisé plusieurs milliers de monnaies
d’argent essentiellement à l’effigie de Clodius Albinus. Ce trésor a été enfoui
peu de temps avant la bataille qui devait assurer à Septime Sévère le contrôle
des Gaules. La présence d’une troupe armée dans la région en 197 a sans doute
motivé l’enfouissement de ce trésor,
Ø
près
de l’ancien fort, on a trouvé des tessons de vases vinaires,
Ø
à
proximité de Côte-Bernard, vers le lieudit Sur Joux (ou Surjou)
(de Jovis ?) des villae auraient été repérées sur l’emplacement de
ce que la tradition appelait Ville-de-Joux. De nombreuses monnaies y
auraient été trouvées. On peut penser à un sanctuaire à Jupiter,
Ø
en
1942, sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine, on a découvert des
sépultures antiques et deux vases,
Ø
un
chemin, aujourd’hui disparu, était nommé Via de Lestra,
Ø
à Azieu
on a fouillé partiellement un site gallo-romain, peut-être une agglomération
secondaire,
Ø
des
traces importantes de cadastration antique auraient été repérées au sud ouest
de Genas. De nombreuses parcelles actuelles sont alignées sur les grandes
directions de ce cadastre et les travaux de déviation du CD 147, à l’est
d’Azieu, auraient recoupé cinq limites de la centuriation antique,
Ø
provenant
de Genas, une casserole en bronze, estampillée LVCIVS ANSIVS EPAPRHODISTVS
(dont la manufacture était active au Ier siècle de notre ère) est conservée au Musée
de la Civilisation gallo-romaine de Lyon,
Ø
au
lieudit Dessus-les-Vignes, on a trouvé de la céramique allobroge,
Ø
à Azieu,
on a trouvé des céramiques gallo romaines,
Ø
au
lieudit Sous-Genas, présence d’un colluvium gallo-romain
(fosses),
Ø
au
lieudit les Garennes, on a exhumé des tombes sous dalles de calcaire,
Ø
entre
les lieudits «’Epine et Sous Genas, présence d’un site à tegulae,
Ø
à
la Ferme Masson, on a découvert des fondations de murs, des tegulae
et un tesson de sigillée estampillé COCCIL M (Ier siècle),
Ø
sur
le tracé de la déviation du CD 147, on a exhumé un fond de cabane, quelques
tessons de céramique et des clous,
Ø
en
face du cimetière d’Azieu, un site a livré de la céramique commune et
des tegulae,
Ø
au
lieudit les Verchères, emplacement d’un site à tegulae,
Ø
en
2001, rue Jean Jaurès, on a mis au jour un site gallo-romain,
Ø
la
même année, au lieudit la Seiglière II, on a découvert une villa gallo-
romaine occupée du Ier au IVe siècles
Ø
en
2011, au lieudit les Grandes-Terres on a découvert un bâtiment domanial
des IIe et IVe siècles avec dépendances
Ø
en
2012 les fouilles de la ZAC Sud ont livré un bâtiment gallo-romain de 17
m x 15 m sur cour centrale et 45 structures funéraires
Ø
le
SRA retient l’existence dans le secteur comprenant les Garennes, Bardieu, le
Grand-Mathan et Bois de la Garenne d’un vicus
Ø
en
2020, des fouilles à la ZAC G Sud ont révélé une ferme gallo-romaine,
des fosses et trois bûchers funéraires
Ø
en
2021, rue Joseph Salengro, on a découvert un site occupé du Haut-Empire à
l’antiquité tardive qui a livré un peu de mobilier céramique.
Haut
Moyen Âge : une
nécropole mérovingienne et carolingienne a livré, en 1982, trois sépultures
dont une en coffres de dalle avec couvercle.
A
Surjoux, emplacement d’un site du Haut Moyen Âge.
Une
charte du 20 juin 889 mention la villa Egenam.
Dans
une lettre du 12 septembre 978, Louis le Bègue confirme à l’église de Lyon de
la possession de la terre d’Egena.
A
Azieu, au lieudit la Motte, emplacement d’une motte castrale.
Un
burgus est attesté à Genas vers l’an 1000.
Bibliographie :
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J.
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-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2021
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2022
JONAGE (Grand-Lyon)
Protohistoire ? : un tumulus (non fouillé)
aurait servi de limite entre les mandements de Vaulx en Velin et de Miribel en
Bresse.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont signalés :
Ø
le compendium
d’Aoste à Lyon traversait la commune. Il est encore mentionné sous le nom
de Strata Lugduni au Moyen Âge
Ø
selon
P. H. BILLY le nom viendrait du patronyme Johannes (domaine de)
Ø
au
lieudit Vieux-Château, des vestiges gallo-romains auraient été mis au
jour selon le propriétaire des lieux
Ø
à
l’est du Rontay, en 1986, on a découvert un site d’habitat (murs,
céramique commune claire et grise, deux pointes d’amphores, laitier de
fonderie…)
Ø
derrière
la Ferme Tropel, sur une petite butte, des sarcophages auraient été
découverts.
Haut
Moyen Âge : le tumulus
(supra) pourrait n’être qu’une motte castrale.
L’église
Saint Jean Baptiste pourrait avoir été fondée à l’époque mérovingienne.
Bibliographie :
-
P.
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page 155
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 124
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-
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au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
JONS (canton de Meyzieu)
Protohistoire : en 1990, au lieudit Sur les
Paisses, on a mis au jour un site de l’âge du Fer.
En
1995, au lieudit les Batailles, on a découvert en 1995 un site du
Hallstatt ancien qui a livré des céramiques et un outil en bronze.
Au
lieudit les Mures, emplacement de site protohistorique.
Le
site de Bianne passe pour avoir été un oppidum gaulois.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
le
site de Bianne, important semble-t-il à l’époque gallo-romaine, aurait
été évangélisé dès le IIe siècle par Andioche, disciple de Saint Irénée
Ø
des traces de cadastration antique
subsisteraient
Ø
aux
Batailles sur le site protohistorique, emplacement d’un site gallo-romain
du Ier siècle de notre ère
Ø
au
lieudit Sur les Paisses, occupation gallo-romaine
Ø
au
lieudit les Balmes, site du Haut-Empire
Ø
au
lieudit Pissole, emplacement d’un habitat gallo-romain
Ø
au
lieudit Farnouzet on a découvert un site à tegulae et une meule à
bras en lave intacte
Ø
des
fossés gallo-romains ont été découverts en 1995.
Ø
au
lieudit Sur-les-Côtes, emplacement d’habitat gallo-romain sur 400 m2
Haut
Moyen Âge : Bianne
était le chef d’une circonscription électorale, l’Ager Strabiencensis.
Près
d’une ancienne carrière on a découvert une sépulture burgonde.
Au
lieudit les Mures, emplacement d’un habitat de la fin du Haut Moyen Âge.
Emplacement
d’une motte castrale.
L’église
Saint Ferréol pourrait être une fondation mérovingienne.
Au
lieudit les Mures, on a identifié 37 silos des Xe, XIe siècles.
Bibliographie :
-
J.
SAUNIER : la fondation de Lugdunum et le caractère lyonnais de l’ancien
pays de Vélin, Evocations, janvier février 1958, page 1879
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Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 169
-
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FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 250 et 251
-
Grand
Cartulaire d’Ainay, charte 1411
MARENNES (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Protohistoire : en 1991-1992, au lieudit Saint
Ferjus, on a découvert un niveau d’habitat de l’âge du Bronze.
Epoque
gallo-romaine :
selon PH. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Materius
(domaine de). Divers vestiges sont connus :
Ø
un
bloc romain avec fragment d’inscription pouvant provenir d’une frise a été
utilisé comme tombeau au Moyen Âge. Il sert aujourd’hui d’abreuvoir dans une
ferme. La seconde partie de cette frise a été exhumée à Vienne (aujourd’hui au
musée lapidaire). L’extrait de Marennes est le suivant : « … FILIVS /
… (…ii vir a)ERARII TR(ibuno) (milit)VM LEG(io) XX / … GRATINAE FLAMINI ».
La restitution complète de l’inscription est « … (Crescens ?), fils
de … de la tribu Voltinia… duumvir du trésor, tribun de la légion XXème Valeria
Victrix, patron de la colonie, a élevé ce tombeau pour lui-même et son épouse…
fille de… flaminique ».
Ø
au
lieudit le Villard, emplacement possible d’habitat antique,
Ø
au
lieudit Saint-Ferjus, en 1991, on a découvert une villa gallo-romaine de
1,5 hectare avec portiques et thermes et des édifices funéraires,
Ø
au Pillon,
on a découvert sur plus d’un hectare les restes d’une ferme gallo- romaine du Ier
siècle, réoccupée tardivement aux IVe et Ve siècles. Des monnaies de Constantin
ont été retrouvées sur le site.
Ø Des sites à tegulae ont été
observés aux lieudits en Béron, Donchais, la Donnière et Saint-Martin
Ø
On
notera un lieudit la Grande Terre.
Haut
Moyen Âge : sur le
site du Pillon, on a découvert une nécropole du Haut Moyen Âge
comprenant 15 sépultures en coffres de planches avec 27 vases, des clous de
chaussures et 2 lampes en fer. Le site a également livré un bâtiment de 10,2 m
sur 2,2 m à nef rectangulaire
Sur
le site de Saint-Ferjus, nécropole mérovingienne qui a livré 125 tombes.
La
Villa Madriacum est citée au Xe siècle dans le cartulaire de Saint
Maurice de Vienne.
En
2014, une opération de diagnostic archéologique dans le centre du village a
livré une fosse du VIIe siècle.
L’ancienne
église Saint Julien pouvait être une fondation mérovingienne.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 124
-
CIL
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-
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Grande
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-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 149
-
SRA,
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, pages 101 et 102
-
GALLIA,
58, 2001, pages 271 à 361
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 264 à 268
-
SRA
Rhône-Alpes 2006-2, page 149
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, pages 179 et 180
MEYZIEU (Grand-Lyon)
Préhistoire : on a découvert une hache polie,
un poinçon à crans, une faucille et une hache à rebord provenant d’un dépôt
néolithique.
Pierre
à cupules au Bois du Raucou.
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
au
lieudit la Chapelle, emplacement d’un site du Bronze final et de
l’époque de Hallstatt avec un ou plusieurs habitats et 3 fours
« polynésiens »
Ø
au
lieudit Sur Genas, on a découvert des foyers à pierres chauffantes et
des fosses protohistoriques
Ø
sur
un lieu non précisé, on a découvert une faucille à bouton et à deux nervures du
Bronze moyen
Ø
en 1896, on a trouvé un petit poinçon
quadrangulaire et un petit couteau du 1er âge du Fer
Ø
en 1994,
au lieudit les Grandes-Taches, on découvert un habitat du Bronze final
avec fond de cabane, foyers et traces de pieux
Ø
au
lieudit le Lac, emplacement d’un site protohistorique du Bronze ou de
l’époque de Hallstatt
Ø
au
lieudit les Hermières, un site protohistorique a été découvert lors des
travaux de contournement de Meyzieu
Ø
A.
DEVAUX voit dans le nom de la localité le patronyme gaulois Masius.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Crémieu à Lyon par Décines et Pusignan. Selon P.
H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Messacius ou Messacus
(domaine de). Meyzieu a livré
d’importants vestiges gallo- romains :
Ø
en
1826, on aurait mis au jour un trésor monétaire de 5000 pièces d’Albinus. Il
s’agit peut être du même trésor que celui qui est signalé pour GENAS (supra),
Ø
vers
1832, on a découvert un petit bronze et quelques monnaies,
Ø
en
1835, on a découvert lors de la construction d’une maison des fragments de
voûte et d’autres constructions avec de nombreuses amphores et des monnaies
d’Auguste, Tibère, Hadrien, Commode, Septime Sévère, Albinus, Constance Chlore,
Constantin
Ø
en
1836, on a exhumé des substructions contenant un vase et quelques monnaies de
Gratien,
Ø
en
1840, on a découvert une statuette en bronze de 30 à 40 centimètres de hauteur
représentant Mercure enfant ainsi que divers objets en bronze, des tuiles, des
sarcophages et des monnaies d’Auguste, Tibère, Hadrien, Commode, Maximin,
Gordien, Constantin…
Ø
avant
1861, au lieudit Saint-Eynard, on a trouvé des monnaies d’Auguste et de
Livie,
Ø
vers
1875, lors de la construction d’un immeuble, on aurait mis au jour une
mosaïque,
Ø
à
la même époque on a trouvé une autre statuette en bronze portant l’inscription GENIO
AERAR DIARENSIVM : « au Génie des bronziers de Diara »
(perdue). Cette localité est totalement inconnue mais la statuette ayant été
découverte dans les ruines d’une demeure à la Dent on peut penser que
son propriétaire avait fait partie de la corporation des Aerarii Diarenses,
dont le site pouvait être fort éloigné du lieu de l’habitation. Toutefois,
cette hypothèse a quelque peu évolué avec les fouilles contemporaines faites
sur le site de la découverte,
Ø
au
lieudit les Marais, on a trouvé encore une statuette en bronze de 30
centimètres de hauteur, un lacrymatoire en bronze, un socle de lion en relief
et « quantité de monnaies romaines »
Ø
à
peu de distance du Rhône, on a découvert un petit bronze et quelques
autres monnaies,
Ø
entre la
Combe au Loup et le Lion des Carreaux, emplacement d’un site
à tegulae,
Ø
le
domaine des Petits Carreaux occuperait l’emplacement d’un habitat gallo-
romain,
Ø
depuis
1865 puis en 1969 et surtout en 1979, au lieudit la Dent, on a découvert
une vaste villa de plusieurs centaines de mètres de longueur et une nécropole
de quarante sept tombes dont l’une a livré un crâne déformé d’époque burgonde.
Certains indices fournissent une fourchette de datation : une estampille
sur sigillée de la Graufesenque OF L COS VIR (Ier siècle), une autre
estampille ALBVSIVS, une céramique estampillée PRISCVS FE(cit), des monnaies dont les plus récentes dataient
du IVe siècle, une hipposandale, un flacon en verre, une clochette, une clé à
tête de cheval (au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon), une clé en
« T », une clé bague, de la verrerie, 2 médaillons en bois de cerf, 8
épingles, 2 fragments de statuettes de déesses mères, des fragments de meules…
Il s’agissait sans doute d’une villa rustica de grandes dimensions,
occupée du Ier au IVe siècles. A proximité, on a exhumé une fosse pouvant
appartenir à une cabane, annexe de la villa, ayant pu servir d’atelier
métallurgique eu égard aux très nombreux déchets de métal, bronze et plomb
qu’elle contenait : 18 kg de fragments de plomb, une grande quantité de
tôles de bronze et 150 kg de laitier de fonderie. Peut être faut-il situer en
cet endroit l’atelier des bronziers de DIARA ?
Ø
au
lieudit Bourban (qui pourrait dériver de Borus, déesse
guérisseuse des eaux) ou les Sources de Bardieu, emplacement probable
d’un sanctuaire de source qui a longtemps servi de lieu de pèlerinage. Les
photographies aériennes ont révélé la présence de diverses substructions dont
celles d’un possible petit théâtre rural, ou théâtre amphithéâtre, de 70 mètres
de diamètre. Il pourrait s’agir du centre d’une agglomération secondaire.
L’ensemble est aujourd’hui détruit,
Ø
au
lieudit la Chapelle une sépulture à incinération de la fin du Ier siècle
a été ouverte,
Ø
rue
de Rambion, on a découvert un site funéraire (haut-empire ?) et les
vestiges d’une villa,
Ø
une
carrière d’extraction de gravier semble avoir fonctionné aux IIe et IIIe
siècles,
Ø
au
lieudit les Hermières, emplacement d’un bâtiment gallo-romain avec 5
sépultures à incinération,
Ø
au
lieudit Brognieu, présence d’un site à tegulae,
Ø
au
lieudit Bardieu, on a ramassé en 1982 des tuiles antiques,
Ø
au
lieudit le Lac, on a découvert, en 1994, un habitat gallo-romain avec 5
sépultures à incinération et 6 vases en céramique,
Ø
au
lieudit Sur Genas, présence de quelques éléments de parcellaire gallo-
romain,
Ø
au
lieudit Trilliet, lors des travaux autoroutiers, on a découvert en 1999
un site d’habitat (5 cabanes) occupé du haut empire au Bas-Empire et un
ensemble funéraire de 32 sépultures à incinération avec des monnaies de Marc
Aurèle, Gallien, Philippe 1er, Julia Domna et Elagabale
Ø
des
traces de cadastration auraient été découvertes,
Ø
en
1995, au lieudit la Chapelle on a découvert une sépulture à incinération
du Ier siècle et un site de l’antiquité tardive
Ø
en
2005, au lieudit Peyssilieu on a découvert un site funéraire
Ø
enfin,
on notera deux toponymes significatifs : Lestra et les Grandes
Terres.
Haut
Moyen Âge : sur le
site de la Dent, les fouilles de 1969 ont livré des céramiques DSP et
une nécropole des VIe au VIIIe siècles comprenant 47 tombes dont une a livré un
crâne déformé d’époque burgonde. Il s’agissait d’une femme de 50 à 60 ans dont
le crâne avait été déformé par l’application de bandages très serrés, empruntée
aux huns, qui pourrait être l’un des témoins de l’avancée extrême des burgondes
vers l’ouest.
En
1991, on a découvert un habitat tardif (Ve, VIe siècles) avec quelques fosses
quadrangulaires et deux ensembles de bâtiments sur petits poteaux avec un petit
four.
Au
lieudit le Rambion, site du Haut Moyen Âge.
La
Villa Masiano est citée dans un acte de mai 927 par lequel Engelbert
donne à l’église de Vienne tout ce qu’il possède en ce lieu.
Au
lieudit la Motte, emplacement d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
QUINON :
notice sur le canton de Meyzieu, BSSI, T 2, 1841
-
Statistique
historique de la commune de Meyzieu, manuscrit, 1861
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 2056
-
A.
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-
A.
RAVERAT : de Lyon à Crémieu, Morestel et Saint-Genix-d’Aoste, guide, 1881,
page 21
-
CIL
XII, 1888, n° 2370 et n° 5686-718
-
A.
ALLMER : 2ème supplément aux inscriptions antiques et du Moyen Âge
de Vienne, 1888
-
F.
GABUT : les villas, mas et villages gallo romains disparus de la région
lyonnaise, 1899, pages 25 et 26
-
F.
GABUT : archéologie romaine, revue du Lyonnais, 1899, pages 25 et 26
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1959-1960
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J.
COMBIER et J. LAURENT : corpus pré et protohistorique de la région
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A.
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J.
SAUNIER : l’archiprêtré lyonnais du Vélin et la vieille poype de Meyzieu,
Evocations, août 1964
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MONNIER : fouilles gallo-romaines à Meyzieu, Evocations, avril 1980
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C. BEAL : les ateliers gallo-romains de tabletterie à Lyon et Vienne,
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septembre 1983
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CHARVET : aspects historiques du Vélin, 1ère partie,
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Des
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103 à 114, 130 à 131 et 170
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GUYON et C. ROSSIGNOL : rapport SRA, 1993,
-
C.
COQUIDE et C. VERMEULEN, DFS, 1994, pages 7 à 14
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Rhône-Alpes, bilan scientifique 1994, pages 162 et 164
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W.
VAN ANDRIGA : les sanctuaires de la cité des Séquanes de la colonie de
Lyon, 1999
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, page 26
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M.
LENOBLE : la prise en compte du patrimoine archéologique de l’est
lyonnais, 1999, page 25
-
H.
LAVAGNE : recueil général des mosaïques de la Gaule, III, Narbonnaise, 3,
2000, page 65
-
F.
BLAIZOT et alii : trois cimetières antiques tardifs dans la moyenne vallée
du Rhône, 2001, pages 277, 279 et 296 à 297
-
ILNG,
2, Vienne, 2004, n° 551, page 223
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2005, page 171
-
CAG
69/1, 2006, pages 268 à 284
-
SRA
Rhône-Alpes 2006-2, pages 145 et 152
MIONS (Grand-Lyon)
Protohistoire : au lieudit Mont-Cessieu
on a découvert plusieurs tessons protohistoriques.
Selon
A. BOCQUET, au lieudit le Village, emplacement d’un oppidum de la Tène,
justifié par la toponymie et la disposition du site.
A
la ZAC du Centre, traces d’occupation de l’âge du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
selon DAUZAT, le nom de la commune viendrait du patronyme Mediana
(domaine de). Divers vestiges sont connus :
Ø
des
traces de centuriation appartenant au cadastre viennois apparaîtraient
nettement au nord de l’Ozon entre Feyzin et Mions
Ø
au
lieudit Zac du Centre, traces d’occupation gallo-romaine (tuiles, sigillées,
monnaies et amphore)
Ø
au
lieudit Pesselière un site à tegulae a été repéré entre 1988 et
1990
Ø il
en va de même aux lieudits les Buissonières Etachères, les Brosses et les
Ronces
Ø
au
lieudit le Plan, emplacement d’un site gallo-romain avec un fossé, une
fosse, des fragments de meules et de tegulae.
Haut
Moyen Âge : à la ZAC
du centre, on a découvert une fosse silo du Haut Moyen Âge.
En
963, présence d’une église dédiée à Saint Michel (ecclésia S. Michaelis).
La
Villa Metrono ou Medono est mentionnée en 944.
La
terre de Medone est citée au Xe siècle.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALLIER, 1921, page 220
-
A.
DAUZAT : dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 1963
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays de Vélin des origines à nos jours,
1984, page 33
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1981, page 524
-
Isère
gallo romaine, 2, 1987, page 149
-
C.
ARLAUD et alii : contournement est de Lyon, rapport de prospection et d’inventaire
1988, pages 97 et 100
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, page 151
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, page 177
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, page 177
-
A.
BOCQUET : une nouvelle approche des Allobroges et leur territoire,
archéologie et toponymie, bulletin d’études préhistoriques et d’archéologie
alpines, T 15, 2004, numéro spécial pages 207 à 228
-
SRA,
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, pages 166 et 167
-
CAG
69/1, 2006, page 285
PUSIGNAN (canton de Meyzieu)
Protohistoire : un habitat de l’âge du Fer a été
découvert au lieudit Mont Roux en décembre 1990.
En
2006, les travaux de contournement routier ont livré un site protohistorique.
En
2012, à la Zac Syntex Parc on a découvert des fosses et des trous de
poteaux alignés (habitat ?) de l’âge du Bronze.
Epoque
gallo-romaine :
passage du compendium d’Aoste vers Moisfond.
Le
nom de la localité vient-il du patronyme Pusinius (domaine de) ?
On
situe traditionnellement l’emplacement d’un « camp romain » au
lieudit le Pavillon.
Près
de l’ancien chemin de Saint-Ours, des travaux d’aménagement de
l’aéroport de Satolas, en 1972, ont amené la découverte d’un site gallo-romain.
En
1992, au lieudit Mont-Roux, on a découvert un site gallo-romain (fosses,
tegulae, céramiques).
Haut
Moyen Âge : de
nombreuses tombes de tradition burgonde auraient été découvertes.
Dans
l’église paroissiale est conservée une inscription paléochrétienne du Ve ou du VIe
siècle : « ici reposent les membres de Berte de bonne mémoire
protégés par l’autel des saints, qui a vécu en paix 25 ans. Il est mort le 4
des calendes de septembre » (monument historique au titre des objets
mobiliers, 1983).
Présence
d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
le
Dauphiné Libéré du 27 septembre 1972
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 235
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 2, 1981, page 480
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 201
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays du Vélin des origines à nos jours,
1984, page 46
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 124 et 125
-
GALLIA
Informations Rhône-Alpes, 1996, page 198
-
CAG
69/1, 2006, page 302
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, page 160
-
Base
Mérimée, 2007
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2012, page 185
SAINT-BONNET-DE-MURE (canton de Meyzieu)
Protohistoire ? en 2015, au lieudit Foussieux,
on a repéré une cinquantaine de fosses.
En
2020, chemin de la Grange-Haute, on a exhumé un fragment de céramique
protohistorique non tournée
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine des Provinces Alpines à la capitale des Gaules dont
le tracé a été rigoureusement repris par la Voie Royale construite sous
Louis XV puis par la nationale 6. La voie a été localisée à Mure où elle était
rejointe semble t-il par le tronçon de voie reliant Vienne à Bourgoin. Divers
vestiges sont connus :
Ø
Des
tegulae sont signalées à la Planta et des tombes gallo-romaines
sur la colline
Ø
en
1927, au lieudit le Gay, on a découvert en sarcophage en pierre
Ø
au
lieudit les Rampeaux, on a exhumé un sarcophage en lauzes équarries
Ø
des
traces de parcellaire antique existeraient au nord ouest et au sud de la
commune
Ø
en
1984, à la ZAC du Château, on a découvert un bassin d’époque gallo-
romaine dont les vestiges ont été transférés dans la cour de la mairie.
Haut
Moyen Âge :
emplacement de motte castrale.
En
2020, des fouilles chemin de la Grange-Haute ont livré 4 structures du Haut
Moyen Âge (Xe, XIe siècles).
Bibliographie :
-
M.
C. GUIGUES : les voies antiques du Lyonnais déterminées par les hôpitaux
du Moyen Âge, 1877
-
Le
Petit Dauphinois du 19 mai 1927
-
J.
GERMAIN : les routes du Rhône à travers les âges, 1936, page 127
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 2, 1981, page 485
-
J.
CHAUFFIN : archéologie gallo-romaine, 20 ans après un premier inventaire
de nos sites gallo-romains, Evocations, n° 3, 1981, page 6
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays du Vélin des origines à nos jours,
1984, pages 45 et 46
-
H.
CHARLIN : fouille de sauvetage d’un bassin gallo-romain à Saint-Bonnet-de-Mure,
1984, 5 pages dactylographiées
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 116
-
H.
CHARLAIN : le pays de Vélin, 1999, page 11
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 50
-
CAG
69/1, 2006, page 306
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 179
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
SAINT-FONS
(rattachée
au département du Rhône en 1852, aujourd’hui Grand-Lyon)
Préhistoire : présence de fosses néolithiques.
Epoque
gallo-romaine :
Ø
selon
la tradition, la bataille de 197 opposant Claudius Albinus à Septime Sévère se
serait déroulée sur le site actuel de Saint-Fons
Ø
passage
de la voie romaine de Lyon à Vienne par la rive gauche du Rhône, aujourd’hui RN
7
Ø
avant
1846, on aurait découvert entre le château de la Motte et Saint-Fons des tombes
et des monnaies du Bas-Empire
Ø
en
1922, on a découvert un millaire XIII de Constance Galle de la voie de Vienne
(conservé au Musée de la Civilisation gallo-romaine)
Ø
on
a découvert en 1926, au lieudit Pont-de-Bourgoin, une nécropole de 200
squelettes et des sarcophages en terre cuite avec quelques monnaies de Septime
Sévère
Ø
la
croix de Saint-Fons, à l’angle de la rue Gabriel Péri et de la rue Carnot, est
un cippe converti en piédestal. L’inscription est la suivante : D(is)
M(anibus) / … / … CO… / EYRICE SOCERINURI / P(ientissime) P(onendum)
C(uraverunt) ET / SVB ASCIA DEDICAVER / VNT NON MERENS HIC / IACES SECVNDVM /
AETATEM : « aux dieux manes… ses beaux parents pour Eyrice, leur
belle-fille très affectionnée, ont pris soin d’élever (ce monument) et l’ont
dédié sous l’ascia. Tu reposes ici ce que ne mérite pas ton jeune âge »
Ø
au
lieudit les Clochettes en limite avec Vénissieux, deux chapiteaux
seraient utilisés en remploi dans une façade de maison. Ce lieudit pourrait
correspondre à l’emplacement originel du millaire découvert en 1922 (supra).
Bibliographie :
-
J.
F. ARTAUD : Lyon souterrain, 1846, page 116
-
A.
ALLMER : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, III, 1875, n°
435, pages 98 et 99
-
J.
GERMAIN : les routes du Rhône à travers les âges, 1936, page 124
-
M.
H. CLERMONT : notes pour une carte archéologique du département du Rhône,
1958, page 84
-
P.
WUILLERMIER : ILTG, 1963, n° 461
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, Evocations, janvier-mars 1972, pages 46
sq
-
R.
MOYROUD : la croix de Saint-Fons, Evocations, avril-juin 1979, pages 41 à
47
-
A.
PERNISSON : si Saint Fons m’était conté, 1988
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois Occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 94
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 19
-
ILN,
2004, n° 282
-
CAG
69/1, 2006, pages 364 et 365
SAINT-LAURENT-DE-MURE (canton de Meyzieu)
Préhistoire : pierre à cupules du Bois du
Recou.
Epoque
gallo-romaine :
Saint Laurent, qui aurait trouvé son origine dans un camp romain (encore nom
d’un lieudit), était situé sur le tracé de la voie romaine de Lyon à l’Italie.
Il subsiste d’ailleurs encore un hameau dit le Pavé. Divers vestiges
sont connus :
Ø
à Saint-Romain,
emplacement d’un grand site gallo-romain, peut-être une agglomération
secondaire
Ø
une
villa, un castrum et un temple sont signalés
Ø
au
lieudit la Ville, emplacement probable d’une villa gallo-romaine
Ø
en
un lieu non précisé on a découvert une monnaie romaine non décrite
Ø
emplacement
supposé de temple ayant précédé l’ancienne église
Ø
un
soubassement ou entablement d’un édifice gallo-romain est conservé dans la cour
intérieure du château
Ø
l’église
conserve dans la nef une pierre moulurée de 49 centimètres sur 46 avec une
inscription dans un cartouche en creux de 4 lignes dont seule la dernière est
partiellement visible : « … / … IMO / M… TO / (liberto)
TPI … ». H. CHARLAIN et J. MONTCHAL proposent de lire :
« Zosimo / Marcus …O / liberto testamento pioni iussit » :
« à l’affranchi Zosime, Marcus … en exécution de son testament »
Ø
à
l’extérieur, à hauteur de la 3ème travée, une stèle qui serait
aujourd’hui illisible, est signalée
Ø
en
2011, au lieudit la Petite-Craze, on a découvert un enclos gallo-romain
qui a livré de la céramique domestique
Ø
des
traces de ce qui pourrait être un cadastre antique apparaissent
particulièrement dans la région de Saint Laurent ; en effet, la structure
du parcellaire apparait en réseaux orthogonaux maillés sur les photographies
aériennes. Deux orientations principales coexistent et ce type de structures
cadastrales est généralement attribué à l’époque romaine
Ø
on
notera un lieudit la Grande-Terre au sud de Saint-Laurent.
Haut
Moyen Âge : en
1852, lors de la démolition de l’ancienne église, sans doute d’origine
paléochrétienne, on a mis au jour plusieurs inscriptions funéraires qui ont été
replacées dans l’abside de la nouvelle église. Selon ALLMER, d’autres épitaphes
auraient été découvertes mais non conservées. Lorsque l’abside a été restaurée,
quatre d’entre elles ont disparu :
Ø
« … / (bonae) MEMOR(iae) / … A
RELIGI(osa) / (quae vix) IT ANNO(s)... / (obbit…) F(ibruarias) FELI(ce) V(iro)
(clarissimo) C(onsule) » : « de bonne mémoire, religieuse, qui
vécut … ans. Elle est morte le… février sous le consulat de Félix
clarissime » (janvier ou février 511),
Ø
« …
/ …MPIA / … I P(ost) C(onsulatum) IVST(ini) INDICT(ione) XIX » :
« ile le mort le … ans après le consulat de Justin, la 19ème année de l’indiction » (entre 547 et
630),
Ø
« IN
(h)OC TOMO / LO REQVIESCIT / BONE MEMO / RIAE VILLARIC / PATER PAVPERO / RVM
QVI VIXIT ANNVS LXXXV OBI / IT IN PACE X C(a)L(enda)S / FEB(ruaria)S
IND(ictione) OC(ta)VA” : “ dans ce tombeau repose Villaric de bonne mémoire,
père des pauvres, qui vécut 85 ans. Il est mort en paix le 10 des calendes de
février, la huitième année de l’indiction » (fin du VIe ou VIIe siècle),
(seule inscription conservée à l’intérieur de l’église),
Ø
« HIC
MAGNIS MERITOR MI ( ? cans) / (cuit ?) / HIC PRIMA IOVENTVS Q(u)EM
D(om)IN(u)S V(o) / CANS SINCIR(u)M A CARDINE MVNDI / ARCADI(u)S QVONDA(m) D(?e ?omin)O
PVRVS QVI / MENISTER BENIGN(u)S HAC MITIS / ADQ(ue) DESTI… / CIS II … /
… » : « Ici ? brillant par ses ? grands mérites ? ici,
prime jeunesse que le Seigneur ? a appelé, sans tache, depuis le faîte du
monde, feu Arcadius ? pur devant le Seigneur… serviteur plein de bonté et
de douceur et… » (VIIe siècle),
Ø
« …
CEPS … / … SA VITIIS TENER… / … SISTANT IGITVR ELER… / … EC NON ET FAMVLI FIDA…
/ … ECMELIS IN TENEBRIS … / … VI KAL(endas) … / … » : sans
restitution possible (VIe siècle ?)
L’église
S. Laurentii ultra Rodanum est citée en 884 dans la charte du
dénombrement des possessions de l’église métropole de Lyon. Selon B. BLIGNY
elle aurait existé avant la fin de l’époque burgonde.
Le
lieudit Chapulay est cité au IXe siècle : Caponerias in agro
Baonense.
Emplacement
d’un habitat du Haut Moyen Âge au lieudit les Guillemortières.
Emplacement
de mottes castrales à Saint-Laurent et à Paolleu (ou Poulieu).
Bibliographie :
-
E.
LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle,
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-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2011, page 156
SAINT-PIERRE-DE-CHANDIEU (canton de Genas)
Préhistoire : une hache polie en serpentine a
été découverte avant 1867.
Protohistoire : on aurait trouvé quelques traces
du Bronze moyen.
On
a pensé qu’une voie protohistorique reliait Vienne au port de Chandieu.
Les
mamelons de Chandieu, dominant la plaine du Vélin, ont été jadis considérés
comme des tumuli celtiques. On y voit aujourd’hui des mottes castrales
(infra) mais l’un d’entre eux semble remonter à l’âge du Fer.
Une
hache à bords droits du Bronze final a été découverte sur la commune ainsi
qu’une hache à ailerons sub terminaux de même époque.
19
perles de l’époque de la Tène sont conservées au Musée d’Art et d’Histoire de
Genève.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
La
voie de Lugdunum à Cularo devait se situer à l’emplacement de
l’actuelle D 518 ou dans un tracé parallèle proche
Ø
l’éminence
de Cudon, ou Châtonday a livré quelques tessons d’apparence gallo
romaine et des tegulae
Ø
au
château de Chandieu, que la tradition indique avoir été édifié sur
l’emplacement d’un fortin antique (ou d’un temple), des tegulae sont
remployées dans des murs
Ø
au Bourg,
emplacement présumé d’une villa qui a livré une canalisation en terre cuite
Ø
selon
DAUZAT, le domaine de Candiacus ou de Caudius aurait été à
l’origine de la commune
Ø
la
croix de l’ancien prieuré de Saint Pierre aurait été érigée sur un autel
taurobolique
Ø
au Rajat,
deux amphores contenant 5 à 6000 monnaies romaines ont été mises au jour avant
1959, lors de labours
Ø
en
2002, au lieudit Savoye, on a découvert en 2002 un site gallo-romain
Ø
la
même année, au lieudit la Madone, on a exhumé un site gallo-romain
(tranchée, tegulae, trous de calages de poteaux, monnaie du Ier
siècle)
Ø
des
traces d’un parcellaire antique auraient été repérées au nord de la commune.
Ø
On
notera un lieudit les Grandes-Terres au nord-est de la commune
Haut
Moyen Âge : au
lieudit les Chapelles, dans le cimetière de la chapelle dédiée aux
10 000 martyrs d’Agaune, on a découvert des sépultures de tradition
burgonde avec des poteries du Ve siècle. Il existe une tradition locale d’un
massacre de burgondes convertis à la religion chrétienne.
L’église
Saint-Pierre-aux-Liens pourrait avoir eu une origine mérovingienne.
Au
Xe siècle, mention de l’Ager Cardiencensis in pago Lugduneuse.
Trois
mamelons artificiels, dans le même alignement, culminent à 380 mètres
d’altitude. L’un est occupé par le château de Chandieu, le second, dénommé Culon
est probablement d’origine antique et le troisième est une motte castrale.
Dès
l’époque carolingienne un bourg fortifié semble s’être développé près du
château où on érigea une chapelle dédiée à Saint Clair. Une famille de Chandieu
est connue dès l’an 900 avec Berlion, membre de la cour du royaume de
Bourgogne.
Bibliographie :
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E.
CHANTRE : haches en bronze du nord du Dauphiné, Matériaux, 3ème
année, 1867
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C. GUIGUES : les voies antiques du Lyonnais déterminées par les hôpitaux
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CAG
69/1, 2006, page 394
SAINT-PRIEST (Grand-Lyon)
Préhistoire : en 1879 on a trouvé une hache en
pierre polie d’époque néolithique.
La
construction de la ZAC du Feuilly a amené, entre 1997 et 1999, la
découverte d’un site paléolithique ou épipaléolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
au
lieudit le Réservoir, on a découvert en 1988 une structure de l’Age du Bronze
Ø
au
lieudit Champ-du-Pont, on a repéré en 1975 plusieurs sites du Bronze
final sur 30 hectares
Ø
lors
de l’aménagement de la ZAC des Perches, on a découvert en 1995 un site
protohistorique (trous et calages de poteaux, fossés)
Ø
rue
du Dauphiné, on a découvert en 1998 un site du Bronze final
Ø
à
la ZAC-du-Feuilly, on a exhumé en
1999 un site du Bronze final et de l’époque de Hallstatt
Ø
à Manissieux,
en 2002, on a découvert douze structures des âges du Bronze et du Fer (silos,
fosses, puits d’extraction) et une activité métallurgique (four)
Ø
sur
le tracé du boulevard urbain est, présence d’un site protohistorique
Ø
au
dépôt du tramway, on a découvert un site protohistorique
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Lyon à Milan, au lieudit Manissieu. Cette
voie était appelée en 1240 Chemin qui tend à Rome. De nombreux vestiges
sont connus :
Ø
au
nord de Saint-Priest, vers Saint Martin d’Alô, passage de la voie de
Lyon à Crémieu, Strata Lugduni du Moyen Âge,
Ø
en
1965, on a exhumé un trésor d’environ 200 pièces de Posthume, Tétricus,
Gallien, Claude II, Tacite, Probus et Salonine de 258 à 262
Ø
au
lieudit Bel-Air, entre les numéros 14 et 18 de la rue Mansard on a mis
au jour, en 1971, des substructions et des poteries,
Ø
au
lieudit Champ-Dolin, on a découvert des tegulae, des morceaux
d’amphores et de la céramique allobroge,
Ø
aux
lieudits Saint Martin et la Garenne, emplacement de sites à tegulae,
Ø
au
lieudit le Carré, on a mis au jour une petite construction en galets
avec une toiture en tegulae,
Ø
au
lieudit la Rage, plusieurs sépultures ont été signalées,
Ø
au
lieudit le Mollard, présence de tegulae des IIe et IIIe siècles
et d’une nécropole de même époque,
Ø
au
lieudit le Grisard, on a exhumé en 1981 un tronçon de voie romaine (de Mions
à Genas ?). Dans le revêtement de la voie il y avait ½ as de Nîmes
du Ier siècle avant notre ère,
Ø
au
lieudit le Réservoir, on a repéré des fossés et un habitat gallo-romains,
Ø
au
lieudit les Bruyères, un site gallo-romain a livré des tegulae,
des céramiques, des amphores et de la sigillée,
Ø
des
traces de la centuriation du Vélin auraient été repérées,
Ø
à
la ZAC des Perches, on a découvert quelques traces d’occupation gallo
romaine,
Ø
en
1995, dans le château de Saint-Priest, on a mis au jour une épitaphe :
« D(is) M(anibus) / ET ME(mo)RIAE AETER / NAE / IVLI VICTORIS PVERI / QVI
VITA ABLATA EST / QVI VIXIT ANN(is) X M(ensibus) VIIII / D(iebus) XXVIII QVI
STVDI(i)S E / DOCATVEST IVLIA SA / TVRNINA ET VITRELLIVS / MALV TINVS SIGNO LV
/ CERNIO PARENTES IN / FELICISSIMI FILIO DE / SIDERANTISSIMO FE / CERVNT ET
SIBI VIVI / PVSVERVNT ET SVB ASCI(a) DEDICAVER(unt) » : « aux
dieux manes et à la mémoire éternelle de Iulius Victor, petit garçon à qui la
vie a été enlevée qui a vécu 10 ans, 8 mois et 28 jours et qui avait fait des
études. Iulia Saturnina et Virellius Matutinus surnommé Lucernio, ses parents
très malheureux ont fait ‘ce monument) à leur fils très regretté et l’ont dédié
sous l’ascia » (IIe ou IIIe siècles). La mention des études suivies par le
jeune défunt est inhabituelle,
Ø
entre
1997 et 1999, à l’occasion de l’aménagement de la ZAC de Feuilly, on a
exhumé un petit établissement rural du Ier siècle avec 8 sépultures du Haut- Empire,
Ø
au
même endroit, rue de Minerve, on a découvert en 2000 un établissement des IIIe et
IVe siècles,
Ø
16
rue J. Berlioz on a découvert du mobilier gallo-romain du Ier au IIIe siècles :
fibule, boucle de ceinturon, bague, 2 boucles d’oreille, urne, vase en
sigillée, 2 vinaires, 2 coupes, un vase, un bol, une fiole en verre et une
monnaie,
Ø
au
lieudit le Carré, on a exhumé des fondations de murs en galets, des
trous de poteaux et de nombreux débris de tegulae,
Ø
sur
un site non précisé on a découvert des monnaies de Constantin et des lampes en
fer du IVe siècle,
Ø
au
lieudit Champ-Dollin, emplacement d’un site gallo-romain de 200 mètres
sur 200 qui a livré un petit bâtiment du Ier siècle, des tessons allobroges, de
la sigillée et 67 fosses à galets,
Ø
à
la ZAC de Feuilly, emplacement d’un petit établissement rural gallo-romain,
avec des cabanes semi enterrées,
Ø
au
parc technologique de la Porte des Alpes, présence d’un site gallo-romain,
Ø
sur
le tracé du boulevard urbain est, présence d’un site gallo-romain,
Ø
au
lieudit les Garennes, emplacement d’un site gallo-romain,
Ø
en
1999, 12 Grande Rue, on a découvert une fosse gallo-romaine,
Ø
22
à 24 rue du Grisard, présence d’un site gallo-romain,
Ø
en
2000, dans le parc technologique de la Porte des Alpes, on a découvert
un site du Bas-Empire (69 monnaies d’époque constantinienne et une construction
sur poteaux des IVe ou Ve siècles
Ø
emplacement
d’un parcellaire antique.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
le
nom de la commune dérive peut être de Saint Praejectus, évêque
d’Auvergne au VIIe siècle sous le patronage duquel fut placée la localité
Ø
au
lieudit le Mollard, on a découvert des sépultures de tradition burgonde
Ø
au
lieudit la Rage, emplacement d’une nécropole de datation indéterminée mais
peut être du Haut Moyen Âge
Ø
au
lieudit Revaison, on a découvert en 1984 un fond de cabane mérovingien
Ø
Saint
Martin d’Alo pouvait
être une fondation mérovingienne
Ø
la rénovation du château de Saint-Priest,
entreprise à compter de 1994, a révélé les fondations d’une église à nef unique
avec abside semi circulaire, antérieure au XIe siècle
Ø
emplacement
d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332
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L.
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-
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bilan scientifique, 1995, pages 168 et 170
-
F.
BERARD : écoliers et étudiants, à propos d’une nouvelle inscription
découverte à Saint-Priest, actes de la 9ème rencontre franco
italienne sur l’épigraphie du monde romain, 1995, page 221
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SRA
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Rhône-Alpes, bilan scientifique 1997, pages 160 et 161
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Rhône-Alpes, bilan scientifique 1998, pages 170 et 171
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F.
BLAIROT et alii : 3 cimetières ruraux de l’antiquité tardive dans la
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-
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-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
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-
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69/1, 2006, pages 395 à 403
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 152
SAINT-SYMPHORIEN-D’OZON (canton de Saint- Symphorien-d’Ozon)
Epoque
gallo-romaine :
Saint-Symphorien pourrait être une agglomération secondaire au huitième
milliaire de la voie de Vienne à Lyon (probablement le Vicus Octavum mentionné
au VIe siècle). Mais, selon G. CHAPOTAT, cette agglomération peut aussi bien
désigner Sérézin-du-Rhône que Saint-Symphorien-d’Ozon, les deux localités étant
situées aux confins de deux pagi : Lugdunensis et Viennensis.
Divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit Margontier des substructions sont visibles par photographie
aérienne (fanum ?). Au sol on a recueilli des tessons de céramiques
des Ier et IIe siècles,
Ø
au
nord-est du bourg, dans un rayon de 2 kilomètres, traces de la centuriation de
Vienne repérées par détection aérienne,
Ø
au
lieudit les Gallandières on a découvert en décembre 1992 un site gallo-
romain (tegulae et briques),
Ø
au
lieudit le Grand-Chantoire, on a repéré des traces de murs, 2 fosses
gallo- romaines, 4 fossés et de la céramique commune et sigillée,
Ø
au
lieudit le Carton et au Petit et au Grand-Chantoire, traces de
cadastration antique,
Ø
au
lieudit les Gagères, emplacement d’un site gallo-romain (tessons de sigillée),
Ø
au
lieudit Sous-Lamiat, un site à tegulae a livré des fragments d’amphores,
Ø
dans
la cour de l’Auberge de la Croix-Blanche, bassin en marbre blanc muni de
poignées décorées
Ø
en
2020, des fouilles préventives 21 rue du Plâtre on livré de la céramique
gallo-romaine et un dépôt d’incinération.
Haut
Moyen Âge : au
nord-est de la commune, tumulus artificiel, dit de Saint Mamert qui
passe pour avoir été élevé au Ve siècle.
Au
lieudit Razatu on a exhumé un four domestique du Haut Moyen Âge.
Dans
son « Histoire des Francs », GREGOIRE de TOURS rapporte que la peste
ayant éclaté à Marseille s’est propagée jusqu’à un vicus de la province
lyonnaise du nom d’Octavum.
L’église
pourrait être une fondation mérovingienne.
Le
clocher de l’église pourrait remonter au IXe siècle et passe pour avoir servi,
à l’origine, de tour de guet.
Au
Xe siècle, le cartulaire de Cluny mentionne un ager Octaviensis.
Bibliographie :
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du lyonnais, 1877, pages 212 et 213
-
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LONGNON : géographie de la Gaule au Ve siècle, 1878, pages 199 à 201
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CHEVALIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 447
-
Grégoire
de TOURS : Historum Francorum, IX, 21, traduction GUILLOT, 1861
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930, page 220
-
C.
BROUCHOUD : le tumulus de Solaise et l’Ager Octaviensis, 1879, pages 185 à
187 et 189 à 190
-
J.
SAUNIER : simples notes historiques sur Saint-Symphorien-d’Ozon,
Evocations, novembre 1970
-
G.
CHOUQUER et F. FAVORY : contribution à l’étude des cadastres antiques,
1980, pages 53 et 54
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 2, 1981, page 499
-
M.
BORDEL : la petite histoire de Sérézin, 1982, page 3
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays de Vélin des origines à nos jours,
1984, pages 45 et 46
-
C.
SABATIER et alii : rapport, 1984, pages 1 et 2
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 147
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, pages 80 et 81
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 231
-
Le
Progrès du 25 août 1993
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, page 176
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 509 et 510
-
Saint-Symphorien-d’Ozon,
diagnostic 2017, page 13
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
SEREZIN-DU-RHONE (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Préhistoire : une hache en pierre polie a été
exhumée chemin de la gare.
Dans
les carrières de graviers on a mis au jour une sépulture néolithique avec un
vase caliciforme.
Un
abri chalcolithique a été découvert en mars 1959 dans une carrière au nord du
village (tessons, jattes, vases caliciforme, éclats néolithiques et petits
récipients).
En
2020, des fouilles de l’INRAP 34 rue Claude Brosse ont livré de la céramique
néolithique.
Protohistoire : on a exhumé en 1929 et en 1958,
à 500 mètres du Rhône, des fonds de cabanes datant au moins du Bronze final
avec de nombreux tessons céramiques (coupelles, rebords, fragments de jattes...).
L’abri
chalcolithique a également livré une couche d’occupation de l’époque de
Hallstatt.
Aux
Lardières, un site protohistorique a livré une hache et des outils.
Epoque
gallo-romaine : à
l’est du bourg, passage du compendium de Lyon à Vienne avec un passage à gué
sur l’Ozon. De nombreux vestiges sont connus :
Ø
selon
les recherches de G. CHAPOTAT, la huitième borne milliaire pouvait se situer au
gué de l’Ozon et Sérézin-du-Rhône pourrait ainsi être l’ancien Vicus Octavum,
traditionnellement placé à Saint-Symphorien-d’Ozon,
Ø
en
1853, au lieudit la Sarrazinière, on a mis au jour une villa avec des
mosaïques, une urne cinéraire et un cippe « DIIS MANIBVS / P(ublii)
POMPVLLI / CARPI » : « aux dieux manes et à Publius Pompillius
Carpus ». Ce cippe est aujourd’hui au Musée de la Civilisation gallo-romaine,
n° 483. Cette villa (peut être s’agissait-il d’un ensemble de villae ?)
passe pour avoir été détruite vers le IXe siècle par les sarrasins,
Ø
près
de l’entrée nord du château de la Sarrazinière, on a découvert des
socles de piédestaux provenant de thermes repérés au sud est du petit étang,
dans le parc face à la gare. La galerie d’alimentation de l’ancien paraît être
un ancien aqueduc. Des fragments de colonnes, à demi enterrées, étaient jadis
visibles dans le parc du château,
Ø
un
aqueduc (est-ce le même ?) est mentionné par PILOT,
Ø
au Pain
de Sucre ou Grand-Mercuer emplacement possible d’un temple à
Mercure,
Ø
des
monnaies sont signalées sur une site non précisé,
Ø
à
proximité de la gare, on aurait découvert vers 1930 une statuette en bronze,
Ø
en
1971, un habitat du Ier siècle a été mis au jour au lieudit Hameau de Sérézin ;
la mosaïque de cet habitat (9 mètres sur 4,80 mètres) est aujourd’hui exposée
au Musée de Saint-Romain-en-Gal
Ø
en
1973, à l’est de la gare, on a découvert les restes d’une villa avec portique,
mosaïques et enduits peints,
Ø
au
lieudit la Grande-Borne, à la limite des communes de Sérézin et de
Ternay, subsiste un bloc calcaire cylindrique, haut de 1,50 mètre, ayant autant
l’aspect d’un rouleau de culture que d’une borne anépigraphe à proximité d’une
pierre informe de moindre importance (est-ce le 8ème
milliaire ?),
Ø
le
mur des fondations de la Ferme Michaud, rue de Ternay, est en béton de
tuileau,
Ø
en
2002, rue de la Grande-Borne et au lieudit les Lardières on a
découvert un site gallo-romain avec des canalisations,
Ø
en
2004, au sud de la commune en limite avec Ternay, on a repéré un aqueduc
vraisemblablement destiné à alimenter la villa de Sérézin
Ø
en
2017, 13 rue de la Sarrazinière, des fouilles ont livré un habitat avec mur
en enduits et des tessons de céramique du IIIe siècle
Ø
en
2020, les fouilles du 34 rue Claude Brosse ont livré un site gallo-romain des Ier
et IIe siècles avec des résidus d’activité de forge. Il s’agit
vraisemblablement d’une dépendance de villa.
Haut
Moyen Âge : dans
son « Histoire des Francs », Grégoire de Tours rapporte que la peste
ayant éclaté à Marseille s’est propagée rapidement jusqu’au Vicus Octavum.
A
l’est du hameau de Crapon des tombes mérovingiennes ont été découvertes
avant la seconde guerre mondiale.
En
924, la Villa Cisirianum est citée dans un diplôme de Louis l’Aveugle
donnant à son féal Bonus un héritage,
Un
acte de donation de 969 mentionne les appellations Cisarino, Cistarino,
Cisirino, Cizanianus et Sisirino.
Une
chapelle située in Ciserium est également mentionnée en 994 dans la
charte de dénombrement des possessions de l’église métropolitaine de Lyon.
Les
fouilles de 2020 du 34 rue Claude Brosse ont également livré des tessons du Haut
Moyen Âge.
Bibliographie :
-
Journal
de Vienne du 11 octobre 1853,
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 431
-
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187
-
CIL
XII, 1888, n° 1993
-
A.
ALLMER et P. DISSARD : inscriptions antiques du Musée de Lyon, IV, 1892,
page 189, n° 483
-
F.
GABUT : les villas, mas et villages gallo-romains disparus dans la région
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-
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CHEVALIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1054 et 1082
-
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Préhistoire, T 2, 1959, pages 197 et 198
-
J.
COMBIER, J. P. THEVENOT et R. VILAIN : un abri chalcolithique et
Hallstatt, Cahiers Rhodaniens, n° 6, 1959, pages 27 à 29
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GALLIA
Préhistoire, T 4, 1961, pages 315 à 319
-
GALLIA
Préhistoire, T 6, 1963, page 284
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 341 à 344
-
La
Vie Sérézinoise, bulletin municipal, 1971
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GALLIA,
31, 1973, pages 528 et 529
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répertoire d’archéologie antique du TCF, n° 29, Rhône, 1973, page 28
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-
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-
Archéologie
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A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays du Vélin des origines à nos jours,
1984, pages 41 à 45
-
G.
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1987, pages 164 à 172
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gallo-romaine, 2, 1987, page 150
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PELLETIER, A. BLANC, P. BROISE, J. PRIEUR : histoire et archéologie de la
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époque gallo-romaine, 1988, pages 81 à 84
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F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
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CAG
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-
SRA
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-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes 2017, bilan scientifique page 340
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
SIMANDRES (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Préhistoire : au lieudit la Plaine 1 on
a découvert en 1991 une hache néolithique et une fosse de même époque.
Le
lieudit les Estournelles a livré une fosse néolithique.
Protohistoire : en 1991, le site des Estournelles,
a également livré des fosses sépulcrales du Bronze final (fosses sépulcrales).
Au
lieudit la Plaine 2, la même année, on a exhumé une structure de l’Age
du Bronze.
Toujours
la même année on a découvert deux autres sites de l’âge du Bronze, au lieudit Mont-Moraud
(sépultures) et au lieudit la Plaine 1 (silo).
Au
lieudit les Pachottes, des prospections ont révélé une occupation de l’âge
du Fer.
Epoque
gallo-romaine :
Simandres était situé à proximité de la voie romaine de Lyon à Vienne. Divers
vestiges sont connus :
Ø
à
la chapelle Notre-Dame-de-Limon est encastré un autel à Mercure, offert par un
desservant du culte impérial : « (me)RCVRIO / SACRVM / L(ucius)
TAIETIVS / CHRESIMVS / IIIIII VIR AVG(ustalis) / EX VOTO » : « à
Mercure, Lucius Taietius Chresimus, sévir augustal, en accomplissement de son
vœu »
Ø
vers
le lieudit Fontaine, emplacement d’une villa,
Ø
au
lieudit Mont-Moraud on a découvert en 1991, 1500 tessons de céramiques
et un fragment de colonne romaine,
Ø
la
même année, au lieudit la Plaine 1 on a exhumé des puits et une fosse d’époque
gallo-romaine,
Ø
en
1992, au lieudit les Trenassets on a découvert une tombe gallo-romaine à
incinération,
Ø
au
lieudit Bonnetière, on a trouvé de la céramique sigillée et des tegulae,
Ø
au
lieudit Simonetière, des fragments de tegulae, d’amphores et des
céramiques ont été découverts,
Ø
aux
lieudits Grange-Basse et Châtenay, présence de sites à tegulae.
Haut
Moyen Âge :
l’origine du nom de la commune pourrait venir du grec mandra qui, chez
les historiens de l’église d’Orient, désignait un ermitage. Il y aurait eu
ainsi six ermitages (sex mandres) dont on a essayé de localiser
l’emplacement en fonction de la topographie, de la tradition ou de la présence
de vestiges anciens : à Limon, à Saint Jean, aux Galandières,
à Grange-Basse, à Rancollière et aux Fachottes.
Quoiqu’il
en soit, la chapelle Notre-Dame-de-Limon est une très ancienne fondation
monastique du Ve siècle, établie en bordure d’une via strata selon les
Vies de Saint Clair et de Saint Maxime. Selon la tradition, Saint Maxime aurait
été le premier abbé connu de Limon. Après sa destruction au VIIIe siècle
par les sarrasins, le monastère fut relevé et sa chapelle dédiée à Notre Dame.
Une croix pattée de 1008 subsiste au dessus d’une porte de l’ancien jardin.
L’église
d’Archiacum (Saint-Jean-d’Arche) est mentionnée en 994 dans la charte de
dénombrement des possessions de l’église métropolitaine de Lyon. Elle pouvait
être de fondation mérovingienne. Il n’en subsiste plus rien.
Au
lieudit la Plaine 1 on a mis au jour, en 1991, des fosses du Haut Moyen
Âge (VIe au Xe siècles) et des fours domestiques du Xe siècle.
La
même année, au lieudit Fontaine, on a exhumé des structures d’habitat du
Haut Moyen Âge (IXe et Xe siècles).
La
localité est citée au Xe siècle : fines de mandratis in agro
Commennacensi.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 196
-
CIL
XII, 1888, n° 1828
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A.
GAIRAL de SERZIN : le prieuré de Notre-Dame-de-Limon en Dauphiné, 1924,
pages 10 à 12
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J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 40
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 2, 1981, page 546
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 150
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SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1991, pages 103 et 104
-
A.
BOUVIER : pages d’archéologie médiévale en Rhône Alpes, 1994, pages 26 et
27
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GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, pages 213 à 216
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, pages 213 et 214
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A.
BOUVIER : le peuplement du Vélin, archéologie et autres sources, DARA, 21,
2001
-
ILN,
V, 1, Vienne, 2004, n° 287, pages 337 et 338
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
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CAG
69/1, 2006, pages 516 à 518
-
B.
REMY : les sévirs augustaux dans la colonie de Vienne, la Pierre et
l’Ecrit, n° 18, 2007, pages 22, 27, 32 et 34
SOLAIZE (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Préhistoire : un abri sous roche a livré des
fragments de céramiques chalcolithiques.
En
un lieu non précisé on a découvert de nombreux tessons de céramiques de même
époque pouvant correspondre à une trentaine de vases.
Protohistoire : le Pain-de-Sucre ou Tumulus
de Solaize était une énorme butte artificielle dont le sommet se situait à
230 mètres d’altitude. Il a disparu totalement en 1963, époque de sa
transformation en carrière pour le remblaiement de la raffinerie de Feyzin. Il
a livré des vestiges du Bronze moyen, de l’époque de Hallstatt (foyers, vases)
et du Moyen Âge.
Selon
C. JULLIAN et J. MAYOUD, le tumulus aurait pu marquer l’emplacement d’une
limite frontalière entre les Ségusiaves et les Allobroges.
Antonin
MACE, pour sa part, y voyait l’emplacement possible de l’oppidum allobroge de SOLONIVM,
dernier foyer de la rébellion de 61 avant notre ère, que l’on a aussi situé en
maints autres lieux
Un
autre tumulus a disparu à la même époque.
Au
lieudit les Figuières on a trouvé de la céramique protohistorique.
Au
lieudit Saint-André, présence de céramique protohistorique.
Epoque
gallo-romaine :
Solaize était situé sur le tracé de la voie de Lyon à Vienne, à la limite de
l’ancien territoire des Allobroges. Divers vestiges sont connus :
Ø
la
toponymie du tumulus de Solaize (Mons Merquet dérivé de Mons
Mercurius (charte 246 du cartulaire de Cluny, 924) ou Mons Anticus
(charte 623 du cartulaire de Cluny, 943), sa situation géographique (carrefour
de voies fluviales et terrestres) et la présence de tuiles, de briques et de
béton de tuileau incitent à y localiser un sanctuaire ou un édicule à Mercure,
Ø
une
borne milliaire a été anciennement découverte sur la route de Vernaison. Elle a
été déplacée et est maintenant située au lieudit Pied de l’Ecole. Elle
porte l’inscription : « TI(berius) CLAVDIVS DRVSI F(ilius) / CAESAR
AVGVS(tus) / GERMANICVS / PONT(ifex) MAX(imus) TR(ibunicia) POT(estate) III /
IMP(erator) CO(n)S(uli) III P(ater) P(atriae) / VII » : « Tibère
Claude, fils de Drusus, César, Auguste, Germanicus, grand pontife, dans sa 3ème
puissance tribunicienne, empereur pour la 3ème fois, consul pour la
3ème fois, père de la patrie, 7000 pas (de Vienne) » (43 après
J. C.) (classée monument historique en 1910),
Ø
sur
le coteau de Solaize, les restes d’un aqueduc sont encore visibles. Une brique
estampillée CLARIANA a été découverte sur le site,
Ø
à
600 mètres au sud de là, au lieudit Source de Rieux, deux galeries gallo-
romaines sont encore visibles,
Ø
au
lieudit Machuret, tradition d’un « camp de César » qui aurait
livré des monnaies,
Ø
au
lieudit les Figuières, on a trouvé des tegulae et des céramiques
gallo- romaines,
Ø
au
lieudit Saint-André, on a exhumé les fondations d’un mur et des tegulae,
Ø
en
2000, rues du Pilon et du Repos, on a découvert des
fosses-dépotoirs du IVe siècle,
Ø
à
la ZAC du Clos des Eparviers, en 2002, on a découvert les vestiges d’un
bâtiment gallo-romain sur 5000 m2 avec des foyers, des fosses et de nombreux
pesons en plomb (villa ?),
Ø
l’église
de Solaize semble avoir été bâtie avec des matériaux antiques.
Haut
Moyen Âge : au Pain-de-Sucre,
on a découvert des vestiges d’époque mérovingienne (tuiles creuses en terre
grise). Celui-ci est mentionné au Xe siècle sous la forme : Mons
Mercurius in villa Cisariano.
L’église
pourrait avoir été une fondation mérovingienne.
Emplacement
d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : Histoire de Dauphiné, I, 1661, 233
-
M.
LE BŒUF : observations sur deux colonnes milliaires, l’une à Solaize,
manuscrit BMG, 1731
-
A.
de BOISSIEU : inscriptions antiques de Lyon, 1846-1854, pages 365 à 368
-
A.
BERNARD : de l’étendue de la colonie de Lugdunum, 1858, page 159
-
A.
MACE : mémoire sur quelques points controversés de la géographie des pays
qui ont constitué le Dauphiné et la Savoie avant et pendant la domination
romaine, 1863
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 8
-
C.
BROUCHOUD : les voies de communication entre Vienne et Lyon dans
l’antiquité, CAF 46ème année, 1899, pages 30 et 31
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CIL
XII, 1888, n° 5542
-
JOSSE :
aux environs de Lyon, 1892, page 328
-
A.
STEYERT : histoire de Lyon et des provinces du lyonnais, 1897, page 228
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F.
GABUT : les villas, mas et villages gallo-romains disparus de la région
lyonnaise, 1899, pages 30 et 31
-
A.
BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA,
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C.
JULLIAN : histoire de la Gaule, 6, 1920-1926 (réédition 1983)
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 220 et 221
-
J.
SAUNIER : une vieille poype du Vélin, le tumulus de Solaize, Evocations,
mars 1950, pages 588 à 592
-
J.
SAUNIER : la fondation de Lugdunum, Evocations, 13ème série,
janvier février 1958, pages 1873 à 1878
-
GALLIA
Préhistoire, 1959, pages 197 et 198
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GALLIA
Préhistoire, 1961, pages 315 à 318
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 341 à 344
-
B.
REMY : les limites de la cité des Allobroges, cahiers d’histoire, 15, 3,
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-
I.
KONIG : Itinera romana, 3, 1970, n° 110, pages 191 et 192
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, Evocations, janvier mars 1972, page 53
-
Guide
répertoire d’archéologie antique du TCF, n° 29, Rhône, 1973, page 28
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J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, pages 39 et 40
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 2, 1981, pages 549 et 550
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays de Vélin des origines à nos jours,
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-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 150 et 151
-
G.
CHAPOTAT, J. EVIN et E. SAMUEL : archéologie, datation radiocarbone et
paléobotanique à l’ancien gué de Sérézin-du-Rhône, bulletin mensuel de la
société linnéenne de Lyon, 56, 1987, pages 169 et 170
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F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, pages 95 à 97
-
F.
DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne, bulletin de la
société des amis de Vienne, 3, 1989
-
P.
MOIRAT : histoire de Solaize, le pain de sucre, 1997, 6 pages
-
A.
LENOBLE : premières journées d’histoire en Vélin, 1999, page 19
-
L’Echo
de Solaize, n° 5, 1999, sp
-
H.
CHARLAIN : le pays de Vélin, 1999, page 12
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 185 à 188
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier de la cité de Vienne sous
l’empire romain, 2001, pages 58 et 59
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, pages 185 à 188
-
E.
FAURE-BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
CAG
69/1, 2006, pages 518 à 522
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 149
TERNAY (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
Préhistoire : dans des circonstances non
précisées, on aurait découvert trois haches à bord droit d’époque néolithique
(MD 69.3.8 à 10).
Protohistoire : en 1873, au lieudit Grange-Martin,
on a découvert un dépôt de 58 haches apparentées au type dit de Neymuz,
brutes de fonderie, de l’époque du bronze ancien (certaines d’entre elles sont
exposées au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon).
En
1875, à 10 ou 15 mètres du gisement de 1873, on a exhumé 16 kg de pièces de
bronze (22 haches et fragments de haches, pointe à douille, scories, pointe de
lance, ciseau...).
A
la Grange-Martin, présence d’une nécropole gauloise.
Au
lieudit les Sarrazinières, on a découvert de la céramique de la Tène
finale.
Un
gué protohistorique reliant Grigny à Ternay permettait de traverser le Rhône.
Epoque
gallo-romaine :
selon G. ALLARD et GARREL c’est à Ternay qu’Albinus, général romain qui avait
été proclamé empereur en Bretagne et en Gaule, aurait été défait et tué par
Septime Sévère. Divers vestiges sont connus :
Ø
un
sarcophage monolithique servait anciennement de réservoir dans une groote. Il provenait
sans doute de Lyon, du monastère des Jacobins, d’où il aurait été transporté
sans doute au XIXe siècle : « D(iis) M(anibus) / ET MEMORIAE AETERNAE
/ C(aii) VLATTI(i) MELEAGRI IIIIII VIR(i) AUG(ustalis) / C(oloniae) C(opiae) C(laudiae)
AVG(ustae) L(ugduni) PATRONO EIVSDEM
CORPOR(is) LVG(duni) LICITE COEVNTIVM / MEMMIA CASSIANA CONIVNX / SARCOFAGO
CONDIDIT ET S(ub) A(scai) D(edicavit) » : « aux dieux manes et à
la mémoire éternelle de Caius Ulattius Meleagus, sévir augustal de la colonie
Copia Claudia Augusta de Lyon, patron de la colonie et de toutes les
corporations associées légalement de Lyon, Memmia Cassiana, sa femme, l’a
enseveli dans ce sarcophage et l’a dédié sous l’ascia »,
Ø
au
lieudit Bruyat, vers 1860, on a mis au jour la partie ouest d’une villa
dont ne subsistaient que de modestes plans de murs en mortier de tuileau,
Ø
plus
récemment, on a découvert à proximité de ce site des canalisations, des
céramiques allobroges et sigillées, des tegulae et des ossements,
Ø
en
1873, au lieudit la Grange Martin, on a exhumé les restes d’une voie
romaine,
Ø
dans
des circonstances non précisées, on aurait trouvé une monnaie d’Antonin et des
canalisations gallo-romaines,
Ø
au
bourg, 32 Montée Saint Mayol, on a trouvé des céramiques allobroges,
Ø
au
lieudit Montrecul, présence de tegulae et de sigillées
dans le pré d’une ferme,
Ø
au
lieudit la Sarrazinière, présence d’une nécropole gallo-romaine et d’une
fosse de même époque,
Ø
le
long du RD 612, on a découvert des canalisations et des monnaies,
Ø
au
pied de la Montée Saint Mayol, on a découvert en 2005 des tegulae,
Ø
en
2017, des fouilles 1 Chemin de Buyat ont livré une fosse à galets avec
des tessons de céramique.
Ø
L’abbé
LANFREY voyait dans le nom de Ternay, une taberna romaine, le mot Taberniacum
conservé au Xe siècle lui paraissant significatif mais P. H. BILLY y voit
plutôt le patronyme Tarinus (domaine de),
Ø
On
notera également la présence du toponyme la Ville.
Haut
Moyen Âge : selon
l’abbé BARNAUD, les moines de Grigny auraient édifié à Ternay, vers le Ve siècle,
un monastère. Celui-ci dit d’Agaune pouvait se situer à l’emplacement de
l’actuelle place publique. Certains chapiteaux du cloître, qui paraissent
antérieurs au Xe siècle, pourraient provenir de ce monastère.
Au
lieudit la Sarrazinière, la nécropole gallo-romaine a également livré
des sépultures mérovingiennes.
La
villa gallo-romaine aurait perduré jusqu’au Haut Moyen Âge (VIIIe, IXe siècles).
La
Villa Tadernaco est citée en 901 et 923. Cette dernière année, Louis
l’Aveugle donne Tadernacus à Imbert et à sa femme Norma.
La
tradition locale dit que Saint Mayol aurait fait jaillir une source d’eau en
983, à l’emplacement actuel de la fontaine actuelle.
En
2017, 62 route de Sérézin-du-Rhône des fouilles ont livré un petit ensemble
funéraire avec une dizaine de sépultures en coffrages mixtes du VIIIe siècle au
début du Xe siècle.
Au
IXe siècle, on trouve mention de Turnacoin pago Vellans.
Une
ecclesia Sancte Marie Ternaco est citée au Xe siècle. A la même époque,
on trouve les mentions suivantes : Taberniacus villa, monasterium qui
voc. Taberniacum.
Bibliographie :
-
L.
BOITEL (direction) : album du Lyonnais, 1843-1844, T 2, pages 27 à 32
-
A.
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-
Abbé
NAQUIN : les rives de l’Ozon (Isère), notice historique, 1867, page 72
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volume, 2ème série, T 4, 1873
-
Dictionnaire
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E.
CHANTRE : Age du Bronze, T 2, 1875-1876, pages 99 et 100
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A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
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U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1052
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CIL
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-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370
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L.
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BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 350 à 352
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A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
musée Dauphinois, 1970, page 45
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L.
MOREL : Histoire de Ternay, 1979
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Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, T 2, 1981, page 553
-
M.
BORDEL : la petite histoire de Sérézin, 1982, page 3
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 151
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 232
-
A.
BOCQUET : l’Allobrogie avant Hannibal, 2004, page 51
-
CAG
69/1, 2006, pages 535 et 536
-
CAG
69/2, 2007, pages 362 et 363
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 96
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2012, pages 193 et 194
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017, page 333
TOUSSIEU (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)
sPréhistoire : selon CHANTRE, on aurait mis au
jour du matériel solutréen avec deux crânes de type Cro-Magnon.
Protohistoire : emplacement supposé d’oppidum
gaulois.
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Tuscios
(domaine de).
La
route d’Heyrieux correspond à l’ancien chemin de Lyon à Grenoble, voie romaine
à l’origine. Une autre voie, secondaire, reliant Vienne à Meyzieu traversait la
commune.
Au
lieudit Sous-la-Mâtre, on a découvert au cours de l’hiver 1956-1957 une
tombe à incinération du Ier ou du IIe siècle avec une poterie allobroge et un
bol en sigillée estampillée OF COTOI, atelier qui a fonctionné
dans le midi de la Gaule à l’époque des Flaviens.
Haut
Moyen Âge : la Villa
Tusciano (ou Tosciano) est mentionnée au Xe siècle.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : les faunes mammalogiques tertiaires et quaternaires du bassin du
Rhône, 1873, page 23
-
Dictionnaire
archéologique de la Gaule, 1875, page 695
-
E.
CHANTRE : l’homme quaternaire dans le bassin du Rhône, AFAS, 1901, pages
133 à 135
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALLIER, 1921, page 353
-
J.
SAUNIER : à propos d’une tombe à incinération gallo-romaine découvert à
Toussieu, Evocations, mai 1958, page 1936
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 291
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 2, 1981, page 558
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays de Vélin des origines à nos jours,
1984, pages 46 et 47
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 118
-
CAG
69/1, 2006, page 538
VAULX-EN-VELIN (rattachée au Rhône en 1852,
aujourd’hui Grand- Lyon)
Protohistoire : à hauteur du Pont de la
Sucrerie on a découvert de la céramique protohistorique du Bronze final au
premier âge du Fer avec un habitat sur 3 hectares.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Lyon à Crémieu traversait la commune.
Au
lieudit le Ratier, à proximité de la ZI, des vestiges de constructions
antiques sont signalés
Bibliographie :
-
A.
MONTFOUILLOUX : le plat pays lyonnais dauphinois de la rive gauche du
Rhône, 1929, pages 63 et 64
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, page 156
-
C.
RAMPONI : préhistoire et protohistoire dans le Velin, 1999, page 72
-
C.
RAMPONI : l’occupation du sol dans l’est lyonnais à la protohistoire, 2004
-
CAG
69/1, 2006, page 543
VENISSIEUX (rattachée au Rhône en
1852, aujourd’hui Grand- Lyon)
Préhistoire :
En
2000, on a localisé rue Marcel Paul un site avec silex et foyer.
En
2002 et 2003, on a découvert Place de la Paix un site néolithique.
En
2014 et 2015, 31 avenue Jean Jaurès, on a localisé un autre site néolithique qui
a livré de la céramique campaniforme.
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
sur
le plateau des Minguettes on a découvert, à une date non connue, une
épée du type de Möringen de l’époque du Bronze final
Ø
depuis
1986, les travaux de restructuration du Vieux Bourg ont mis en évidence
une occupation protohistorique du Bronze final à la Tène moyenne qui a livré un
foyer, une fosse silo et des amphores massaliètes
Ø
en
1987, rue Gambetta on a exhumé un site important de la Tène : c’est du
reste le seul village complet qu’on ait trouvé, pour cette époque, dans la
partie dauphinoise
Ø
en
1993 au lieudit Vieux-Bourg, des fouilles ont livré un habitat du Bronze
final avec des fosse silos,
Ø
la
place de la Paix a livré en 1993 et 1999 une occupation de l’époque de
Hallstatt (une dizaine de fosses et une structure artisanale) et de la Tène
(céramiques, bâtiment avec grenier à grains)
Ø
en
1998, à l’extrémité sud de rue Marcel Paul on a découvert un site du Hallstatt
final à la Tène finale (dollium, monnaie au taureau)
Ø
boulevard
Lieutenant Gerin et place Sublet on a trouvé une occupation de l’époque de
Hallstatt (fosse, céramiques)
Ø
en
1999, au nord de la place Sublet on a exhumé des fosses de l’époque de la Tène
Ø
14
rue du Château on a découvert des tessons de céramiques protohistoriques
Ø
au Vieux-Bourg,
on a exhumé en 2000 des sépultures des XVe au XIIIe siècles avant J. C. en
fosse avec un silo et une carrière ainsi que 8 fosses de l’époque de Hallstatt
et une fosse de l’époque de la Tène
Ø
la
même année, rues Jules Ferry-Macé, on a découvert un fossé du Bronze final,
Ø
les
vestiges d’un oppidum protohistorique sont signalés au XIXe siècle sans plus de
précisions
Ø
en
2006 à l’Ilot Paul Bert on a localisé un site des âges du Bronze et du
Fer,
Ø
en
2007, rue Jules Ferry, on a repéré des niveaux protohistoriques
Ø
en
2014, au lieudit la Puisaz on a découvert une fosse de crémation de l’âge
du Fer
Ø
La
même année 31 avenue Jean Jaurès on a découvert de la céramique de l’époque du
Bronze et trois fosses silos de l’époque de Hallstatt.
Ø
En
2016, rue Paul Bert, on a découvert des vestiges des âges du Bronze et du Fer
Ø
en
2020, les fouilles de l’îlot Houët Ferry ont révélé un trou de poteau
protohistorique.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
passage
de la Via Agrippa Lyon-Arles
Ø
on
a vu dans le nom de Vénissieux une villa romaine de Vinicius
Ø
avant
1846, près de l’ancien château de Champagneux (aujourd’hui hôpital Saint
Jean de Dieu) on a exhumé des débris de mosaïques, des monnaies et des tombes
Ø
en
août 1858, on a découvert plusieurs fragments sculptés : colonnette en
marbre richement ornée avec chapiteau, fragment de pilastre en marbre, 3
fragments de demi colonnettes et fragment de colonne torse (au Musée lapidaire
de Lyon, Inventaire n° 878 à 883)
Ø
la
même année, lors de la construction du chemin de fer on a mis au jour des
éléments de construction antique avec mosaïque et fragments sculptés
Ø
au Mas
de la Pierre, une villa gallo-romaine est signalée au XIXe siècle
Ø
les
restructurations du Vieux Bourg ont livré une occupation gallo-romaine du Ier au
VIe siècle (fosses, fossés, habitat)
Ø
à
la Place de le Paix on a exhumé en 1963 un habitat du Haut-Empire avec
plusieurs fosses
Ø
à
l’angle des rues Jules Ferry et Jean Macé un sondage effectué en 1999 a mis en
évidence un fossé d’époque gallo-romaine
Ø
à
l’ouest du Trève de la Femme Morte, emplacements de retranchements dits
de César ou Fossés des Sarrasins. A proximité on a découvert des
vestiges de constructions, des tegulae et des monnaies
Ø
2
et 4 rue du Château on a trouvé des fragments de céramique sigillée
Ø
En
2014 le lieudit Puisoz a également livré une fosse du Haut-Empire
Ø
En
2015, 31 avenue Jean Jaurès on a recueilli de la céramique du Haut-Empire et
une monnaie, non décrite
Ø
En
2016, les fouilles de la rue Paul Bert ont également révélé des fossés antiques
du Ier au Ve siècles.
Haut
Moyen Âge : rue
Marcel Paul on a découvert en 1998 des fosses et des silos.
AU
Vieux Bourg, on a trouvé des structures fossoyées des Ve et VIe siècles.
En
1999, des fouilles rues Ferry-Macé ont montré 10 fosses du Xe siècle.
La
localité serait mentionnée en 656 (Villa Venicies) dans le testament
d’Ennemond.
En
1997, place Léon Sublet on a découvert un site qui a livré du mobilier des Xe et
XIe siècles.
L’église
Saint Germain passe pour être d’origine mérovingienne.
Bibliographie :
-
J.
F. ARTAUD : Lyon souterrain ou observations archéologiques et géologiques
faites dans cette région depuis 1794 jusqu’en 1836, 1846, page 117
-
A.
STEYERT : le mandement de Bechevelin, ses limites et ses paroisses, 1897,
1, pages 227 à 229
-
F.
GABUT : villas, mas et villages gallo-romains disparus de la région
lyonnaise, 1899, pages 27 à 29
-
A.
JOUANNE : géographie du Rhône, 1904
-
A.
MONTFOUILLOUX : le plat pays lyonnais dauphinois de la rive gauche du
Rhône, 1929, page 213
-
A.
SAUNIER : la fondation de Lugdunum et le caractère lyonnais de l’ancien
pays du Velin, Evocations, janvier février 1958, pages 1872 à 1880
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 299
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 100
-
SR
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1993, page 157
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1997, page 163
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1998, page 174
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SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, pages 178 et 179
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000 pages 197 à 199
-
J.
JOLY : premières journées d’histoire en Velin au château de Saint-Priest,
20 et 21 novembre 1999, 2001, pages 123 à 129
-
E.
FAURE BOURCHALAT : vivre à la campagne au Moyen Âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, page 165
-
CAG
69/1, 2006, pages 544 à 551
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 176
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2008, pages 154 et 155
-
Gallia
informations, 2008, page 532
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, page 196
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, pages 187 et 188
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, pages 182 et 183
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, page 317
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
VILLEURBANNE (rattachée au Rhône en 1852, aujourd’hui
Grand- Lyon)
Protohistoire : à Cusset, près de
l’église, vestiges d’un tertre interprété comme tumulus (il s’agit peut-être
d’une motte castrale).
Au
Clos de la Ferrandière, on signale deux tumuli qui auraient été
détruits au début du XXe siècle.
Epoque
gallo-romaine : la
vieille route de Lyon à Villeurbanne, qualifiée en 1405 de viam publica veterem
est sans doute une ancienne voie romaine.
De
nombreux vestiges sont connus :
Ø
la Villa
Urbana, qui a donné son nom à Villeurbanne, aurait été située au quartier
de Cusset
Ø
P.
H. BILLY y voit plutôt un « domaine d’Urbanus »
Ø
sur
le site on aurait découvert une tête de Moïse en marbre (« envoyée à
Paris »), des inscriptions, des fragments de statues et d’architecture et
de nombreux vestiges en marbre ainsi qu’une lampe en terre, une clé en fer et
des fragments de bas-relief
Ø
toujours
sur le même site on a découvert une nécropole qui a livré des tombes, des vases
funéraires et des monnaies d’Antonin le Pieux, Commode, Sévère Alexandre et
Maximin
Ø
avant
1836, aux Charpennes on a découvert des mosaïques, des débris de verre,
deux boucles en or, des monnaies de Claude II et de Tétricus et une inscription
(détruite) : PVGNA MAGNA PROBVS DEBELLANS
Ø
en
1843, à proximité du Mollard de Cusset on a exhumé une nécropole à
incinération avec quelques monnaies
Ø
au Clos
de la Ferrandière un second « mollard » est signalé
Ø
en
1852 on a découvert sur la commune une casserole en bronze avec
inscription : FRACCIVS F(ecit) aujourd’hui au MAN (Inventaire n°
13690)
Ø
avant
1905, sur un site non connu, on aurait trouvé des monuments funéraires et des
monnaies
Ø
en
1936, en remblayant un champ, on aurait mis au jour un trésor d’auréi de
Néron, Vespasien, Titus et Trajan
Ø
sur
le terrain de la Doua on a trouvé en 1958 une paire d’entraves antiques
(au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon)
Ø
rue
Racine on a découvert des tegulae, des imbrices et des tessons de
céramiques
Ø
la
présence de fonds de cabanes est également signalée au même lieu
Huat
Moyen Âge : en
858, le droit de justice sur Villeurbanne est accordé à l’église de Lyon par
Charles, roi de Bourgogne.
Les
églises Sainte Marie et Saint Julien pouvaient être des fondations d’époque
mérovingienne.
Bibliographie :
-
N.
F. COCHARD : statistique de Sainte Foy les Lyon, archéologie, histoire et
statistique du département du Rhône, 1824, page 2
-
J. F.
ARTAUD : Lyon souterrain ou observations archéologiques et géologiques
faites dans cette ville depuis 1794 jusqu’en 1836, 1846, pages 106 et 107
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R.
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France, bulletin épigraphique, 1883, page 275
-
A.
ALLMER et P. DISSARD : inscriptions antiques du Musée de Lyon, T 2, 1889,
page 326
-
A.
BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques
en Gaule, 1900, n° 197, page 152
-
J.
PERRIER : Villeurbanne, histoire et biographie, 1905, pages 21 et 22
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A.
BLANCHET : inventaire des mosaïques de la Gaule, II, 1909, n° 752, page 13
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P.
FABIA : recherches sur les mosaïques romaines de Lyon, 1924, page 146
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A.
MONTFOUILLOUX : le plat pays lyonnais dauphinois de la rive gauche du
Rhône, 1929, pages 49 à 51, 64 et 90, 91
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A.
AUDIN et L. ARMAND CALLIAT : entraves antiques trouvées en Bourgogne et
dans le Lyonnais, RAE, 8, 1962, page 14
-
C.
HERNU : Villeurbanne, cité bimillénaire, 50 ans avant J.C à 1945, 1972,
page 16
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 309
-
Grande
encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, T 2, 1981
-
B.
REMY : un trésor d’auréi à Villeurbanne, BSFN, 39, 1984, n° 10, pages 564
à 566
-
A.
CHARVET : de Lyon à Satolas, le pays du Velin des origines à nos jours,
1984, page 31
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, T
V, Rhône Alpes, 1987, n° 37, page 64
-
Lyon
matin du 1er avril 1988
-
F.
PLANET : le trésor de Lentilly dans bulletin des musées et monuments de
Lyon, 2, 1992, page 20
-
C.
RAMPONI : préhistoire et protohistoire dans le Velin, 1999, pages 73 et 75
-
Le
Progrès de Lyon du 27 juin 1999
-
E.
FAURE-BOURCHALAT : vivre à la campagne au moyen-âge, l’habitat rural du Ve
au XIIe siècle d’après les données archéologiques, DARA 21, 2004, page 41
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2005, page 198
-
CAG
69/1, 2006, pages 551 à 553