SAINT-LATTIER (canton du sud-Grésivaudan)

 

Préhistoire : un site mésolithique est signalé.

 

Protohistoire : au lieudit Combe-de-Nant, A. BOCQUET voit un oppidum gaulois en raison de la toponymie et de la disposition du site. Quelques tessons de l’âge du bronze ont été découverts sur le site.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence.

Divers vestiges sont signalés :

 

Ø  en un lieu non précisé, H. MULLER signale des « tuiles à crochet » (tegulae)

Ø  au lieudit les Fauries, emplacement d’une voie dite Chemin du Pavé, avec dallage et traces d’ornières avec un entraxe de 1,40 mètre

Ø  en 1956, à la Ferme de Vallin, on a découvert une tombe gallo-romaine sous tuiles

Ø  au lieudit Gamond, les prospections de l’autoroute A 49 ont livré un site à tegulae.

 

Haut moyen-âge : motte castrale dite Pain-de-Sucre.

 

Bibliographie :

 

-       M. VIGNARD : la voie romaine des Fauries, Cahiers Rhodaniens, IV, 1957, pages 85 et 86

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 207

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 164

-       G. VICHERD et H. de KLINJ : A 49, prospection archéologique, DRAH, 1988

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 68 et 71

-       CAG 38/1, 1994, page 130

-       Patrimoine en Isère, Chambaran, 1999, pages 26 à 32

-       A. BOCQUET : une nouvelle approche des Allobroges et de leur territoire : archéologie et toponymie, bulletin d’études préhistoriques et archéologiques alpines, T 15, n° spécial, 2004

-       Fiche H. MULLER, sd, Musée Dauphinois

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Valentia (inédit)

 

SAINT-LAURENT-DU-PONT (canton de Chartreuse-Guiers)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la Grotte des Eugles a livré, en 1992-1993, de très nombreux ossements d’ursus speleus et des silex taillés d’époque moustérienne (galets de quartzite, rognons de silex, éclats, racloirs, pointe Levallois…) (- 80 000 à – 50 000 ans avant notre ère), c'est-à-dire à une période où les glaciers occupaient la plaine de Saint-Laurent. Mais, l’homme préhistorique aurait profité d’une période de réchauffement climatique inter glaciaire pour s’installer provisoirement dans les montagnes : pourquoi ne pas imaginer des tribus établies sur les hauteurs allant chasser jusque sur le glacier comme le font aujourd’hui encore des esquimaux au Groenland ?

Ø  en 1856, lors de travaux de dessèchement des marais, on a découvert des pilotis près de Villette. Il est possible qu’une station ait existé à cet endroit, au bord d’un ancien lac

Ø  F. VALLENTIN a signalé, en 1879, la découverte d’objets de pierre et de bronze dans les tourbières de la plaine de Saint-Laurent

Ø   en 1921, près du hameau du Sappey on a trouvé un éclat ovalaire d’époque néolithique

Ø  à Bovinant, on a repéré un site néolithique

Ø  la grotte dite de la Tanière a livré un peu de matériel néolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  sur un site non précisé, on a découvert une faucille à rivet du Bronze final (MD 67.12.148)

Ø  une hache à rebord du Bronze moyen a été trouvée dans des déblais

Ø  près de Villette, on a découvert des pilotis interprétés par J. MOLLIN comme un habitat indigène palustre

Ø  la Grotte des Eugles a livré une hache gauloise en fer

Ø  en octobre 1919, dans un champ du hameau de Villette, au lieudit le Moteau, on a mis au jour un vase renfermant un trésor de 1850 pièces dont 344 deniers consulaires, 20 quinaires et 976 pièces gauloises du début du IIe siècle avant notre ère allant jusqu’au Ier siècle avant notre ère, toutes du type au cavalier, la plupart portant la légende DVRNACOS / AVSCRO(CVS) ou DVRNACVS / DONNVS, noms des chefs locaux qui patronnaient ces émissions. Le terminus post quem indique un enfouissement vers 45 avant notre ère.

 

Epoque gallo-romaine : au lieudit le Pavé, emplacement d’une voie romaine secondaire. La commune a livré de nombreux et riches vestiges :

 

Ø  dans les restes de l’ancienne église de Villette, on a découvert en 1867, dans les ruines possibles d’un temple à Quirinus, des fragments de colonnes, deux statues en marbre, une petite statuette émaillée, un autel votif avec le buste d’une divinité (MD 34.5795) et deux dédicaces à Quirinus, uniques en Gaule et dans toutes les provinces romaines. Seules Rome et quelques très rares villes d’Italie ont livré, jusqu’alors, des dédicaces à cette très ancienne divinité

Ø  la première dédicace porte : « QVIRINO AVG(usto) / SACRVM » : « consacré à Quirinus Auguste » (MD 34.5683) et la seconde : « QVIRINO AVG / COIVS MODES / TVS ET IVL(ius) MA / CRINVS EX R(eponso) P(osureunt) » (MD 34.5683) : « à Quirinus Auguste, Coïus Modestus et Iulis Macrinus à la suite d’une réponse (de la divinité) ont posé (cet autel) ». Coïus porte un gentilice celtique qui se retrouve à Genève (CIL XII, 2636)

Ø  au hameau des Fagots, on a découvert, dans des substructions d’une probable villa romaine, encore nommée Château de Néron au début du XIXe siècle, des éléments de parure (boucles d’or, fibule en bronze…), des tuyaux en plomb, des plats en argent, des pesons de métier à tisser, des monnaies (dont des auréi), de nombreuses tuiles, de la céramique Allobroge dont un fond de vase estampillé NOSTER, des éléments de parure ainsi qu’un « autel avec un buste attribué à Mercure ». Il s’agit, en fait, d’un autel votif d’époque pré Claudienne

Ø  la grotte des Eugles a livré quelques monnaies romaines (non décrites)

Ø  sur la commune, en un lieu et à une date non précisés, on a trouvé des monnaies de Lucius Verus, Constance Chlore et Constantin

Ø  en août 1929, au pied du mur du cimetière, on a découvert un cippe avec une dédicace à Sylvain : « Q(uintus) TA… (dius ?) (Ca ?) RVS / SILVANO DAT » : « Quintus Ta… (dius) (ca) RVS a fait don (de cet autel) à Sylvain » (MD 34.5685)

Ø  au lieudit Maison Fayolle, emplacement de site à tegulae

Ø  au lieudit la Julia, un site gallo-romain est signalé  

Ø  le site de Pont-de-Demay est traité à SAINT-JOSEPH-DE-RIVIERE (supra)

Ø  en juin 2010, sur la place de Villette, on a découvert un fragment de fût de colonne en brèche rouge avec chapiteau (conservé chez un particulier)

Ø  la même année, lors de l’aménagement de cette place, on a observé de grosses pierres, peut-être du temple antique ayant précédé l’église.  

 

Bibliographie :

 

-       le Courrier de l’Isère du 26 septembre 1867 : découverte d’un temple romain et de deux tombes gallo romaines à Villette (Isère)

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1869, n° 448 et 449

-       R. GERY : antiquités trouvées à Villette, bulletin de l’Académie Delphinale, 5ème série, T 14, 1878

-       F. VALLENTIN : ancienneté de l’homme dans la province de Dauphiné, 1879

-       CIL XII, 1888, n° 630, 2201 et 2202

-       J. JACQUET : un coin de Dauphiné, 1892

-       E. ESPERANDIEU : recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, III, 1910, n° 2640

-       H. FERRAND : autel à mercure trouvé à Villette, RAE, T XII, n° 1, 1910

-       H. MULLER : BSDEA 21, 1920-1921, page 15

-       F. de VILLENOISY : RN 1921, pages 31 et 32

-       H. MULLER : le trésor de deniers consulaires et de quinaires de Villette, bulletin de l’Académie Delphinale, 1922

-       A. BLANCHET : RN 1924, page 251

-       H. MULLER : une station azilienne dans le massif de Chartreuse : la grotte des Eugles, BSDEA T 24, 1924, pages 79 à 85

-       ILGN, 1929, n° 664

-       M. DUBOIS : un cippe votif découvert à Saint-Laurent-du-Pont, BSDEA n° 26, 1929

-       L’année épigraphique, 1930, n° 129

-       F. BOURDIER : pliocène quaternaire dans le bassin du Rhône, 1953

-       H. ROLLAND : monnaies de la république romaine trouvées en Gaule, 1957, page 43  

-       J. MOLLIN : Saint-Laurent-du-Pont, 1966, pages 34 et 35

-       S. SCHEERS : les monnaies de la Gaule inspirées de celles de la république romaine, 1969, n° 30, page 80

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 319 à 323

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques, 1970, page 67 

-       A. DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, CN 8, 1971, page 79

-       J. B. COLBERT de BEAULIEU : traité de numismatique celtique, 1, 1973, page 313

-       M. H. CRAWFORD : RRCH, 1974, page 117

-       A. DEROC : les monnaies gauloises d’argent, études numismatiques celtiques, 2, 1983, page 39

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 151 à 153 et 157

-       Archéologie chez vous, n° 10, 1992, pages 10, 14, 24, 25, 26 et 28 à 31

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de France, Rhône Alpes, V, 2, 1988, pages 53 et 54

-       CAG 38/1, 1994, page 127

-       Grenoble antique, 1999, pages 10, 145 et 147

-       S. BERNARD GRUELLE : les paléoalpins, 2000, page 113

-       S. BRUNELLI : deux dédicaces au dieu Quirinus à Saint-Laurent-du-Pont, la Pierre et l’Ecrit, n° 14, 2003  

-       ILN V, 2, Vienne, 2004, n° 347, 348 et 349, pages 52 à 54

-       J. P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les patrimoines, 2009, page 43

-       CAG 38/4, 2017, pages 306 à 308

-       E. CAILLEMER : notes pour servir à l’archéologie du département de l’Isère, sd

 

SAINT-LAURENT-EN-BEAUMONT (canton de Matheysine-Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Gap.

 

Bibliographie :

 

-       Patrimoine en Isère, 2006, page 24

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019, pages 15 et 21

 

SAINTE-LUCE (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : on a découvert une hache polie néolithique en 1884 (M. D. 49.1.1)

 

Bibliographie :

 

-       V. PIRAUD : présentation d’une hache néolithique en serpentine, BSDEA, T 31, n° 139, 1944

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 323

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 29

-       Patrimoine en Isère, 2006, page 20

 

SAINT-MARCEL-BEL-ACCUEIL (canton de Bourgoin- Jallieu)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la grotte de Messenas a livré des restes d’époques paléolithique et néolithique : nucleus, lamelles, microlithes, bois de cerfs travaillés…

Ø  sur le chemin d’accès à la grotte, on a découvert une hache d’époque néolithique

Ø  une autre hache de même époque est signalée par H. CHATAIN

Ø   la grotte de la Garenne a fourni quelques éléments lithiques d’époque azilienne

Ø  dans les bois des Manges, grotte qui semble avoir été occupée de l’époque néolithique jusqu’au Moyen Âge si l’on en juge par la variété des vestiges découverts

Ø  bloc erratique du Gros de Levan avec dix cupules assez érodées

Ø  à la Ferme des Crouillières, bloc erratique avec treize cupules

Ø  au sud du Bois des Gorges, au bord d’un sentier, gros bloc erratique de forme pyramidale avec une cupule sommitale très nette.

 

Protohistoire : au lieudit Bois-des-Manges, dans une grotte, on a découvert une sépulture protohistorique.

La grotte de Messenas a livré des restes de l’âge du Fer.

 

Epoque gallo-romaine : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  station gallo-romaine dite de Messenas

Ø  au sud-est du village, quatre murs parallèles, échelonnés à flanc de pente, semblent avoir délimité des terrasses antiques : quelques tegulae et des traces de foyers les accompagnaient

Ø  des stèles figurées auraient été anciennement décrites

Ø  aux Sétives de Charpier, emplacement probable de cabane gallo-romaine de marais

Ø  aux Roberts, à l’ouest du château de Loras, parcelle parsemée de tegulae

Ø   une zone funéraire en tegulae maçonnées a été découverte non loin de l’église

Ø  à Villieu, on a exhumé une sépulture en pleine terre

Ø  traces d’habitat à Chanille, Saunieu et Chaudenou

Ø  à Pan-Perdu, près de la Croix des Perrières, on a découvert isolément un as de Nîmes de l’époque républicaine

Ø  à la grotte de Manges, on a trouvé une monnaie d’Antonin le Pieux

Ø  au lieudit les Croisées, on a identifié un bâtiment agricole antique

Ø  en 1959, on a découvert au lieudit les Alexandres, à 100 m au sud de l’église, une villa gallo-romaine

Ø  en 1997, au lieudit Sous-le-Vernay on a découvert un site d’habitat ; ce même site aurait livré un petit trésor monétaire de 56 antoniniani de Dioclétien

Ø  au lieudit la Herse, en 1997 et 1999 on a découvert l’annexe agricole d’une villa non identifiée

Ø  au lieudit Gauchey de l’Ile en 1999, on a repéré en prospection une ferme gallo-romaine

Ø  en 2003, au lieudit Lavan, on a découvert un site à tegulae

Ø  la même année, au lieudit Maison-Noire, une prospection a révélé un site d’habitat,

Ø  en 2014, des fouilles ont livré des vestiges de la pars urbana de la Villa des Alexandres.

 

Haut Moyen Âge : en 1958, à gauche de la route qui va de la place de l’église à celle de la Mairie, on a mis au jour une sépulture du Ve siècle.

L’ancienne église de Messenas est connue depuis 890.

En 2014, sur le site des Alexandres, on a découvert une tombe mérovingienne.

 

Bibliographie :

 

-       H. CUCHERAT : une curieuse sépulture découverte à Saint marcel Bel Accueil, Evocations, novembre 1958

-       J. CHAUFFIN : les pierres à cupules en Bas Dauphiné, Evocations, 1959, n° 105 et 106 pages 1519 sq

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février1960, page 94

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 323  

-       M. C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, pages 53 à 55

-       J. COMBIER : livret guide, excursion 1976, page 28

-       H. CHATAIN : les haches en pierre polie du Bas Dauphiné, Evocations, 35ème année, n° 2, 1979, pages 41 et 42

-       H. CHATAIN : nouvelles pierres à cupules de l’Isère, Evocations, 35ème année, n° 2, 1979, pages 82 et 83

-       GALLIA Préhistoire, T 23, 2, 1980, page 507 

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 99

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 99

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 10

-       CAG 38/2, 2011, pages 298 à 302

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, pages 108 et 109

-       Promenade avec l’APPAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, sd

 

SAINT-MARCELLIN (canton du Sud-Grésivaudan)

 

Préhistoire : quelques auteurs se sont fait l’écho de la découverte d’une gravure de mammouth sur un os. H. MULLER précise à cet égard qu’un humérus de petit cheval a été trouvé par un enfant qui prétendait avoir suivi, avec un clou, un dessin primitif sans laisser de traces de l’ancien dessin.

 

Protohistoire : on a découvert une hache à ailerons médians du Bronze moyen. F. DORY y situe un possible emplacement de SOLONION, oppidum principal des Allobroges jusqu’en 61 avant J. C.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  passage de la voie romaine de la voie de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère

Ø  des tombes gallo-romaines comprenant des objets en verre sont signalées par H. MULLER

Ø  en 1885, dans des circonstances inconnues, on a découvert un multiple d’or de Gallien

Ø   à la fin du XIXe siècle, on a trouvé au Coteau des Ronchives un dépôt monétaire non décrit

Ø  en un lieu non précisé, on aurait trouvé des objets en verre provenant de sépultures

Ø  le plateau de Joud pourrait devoir son nom à Jovis (Jupiter). On y aurait trouvé une monnaie de Constantin et une pointe d’amphore

Ø  on signale également une tombe gallo-romaine ayant livré un récipient en verre du IIe ou du IVe siècles. Cette découverte pourrait en fait se rapporter à CHATTE (supra).

 

Haut moyen-âge : en 1989, au lieudit les Brasses-Plantées, on a exhumé, sur le tracé de l’A 49, les restes d’une habitation agricole de la seconde moitié du Xe siècle, sur une surface de 60 mètres sur 35 mètres.

Selon B. BLIGNY, une église aurait pu exister à Saint-Marcellin dès l’époque mérovingienne.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : exposition d’anthropologie préhistorique au congrès de l’AFAS, BSDEA T XI, 1904, n° 3 et 4, page 11

-       H. MULLER : examen d’un os représentant un mammouth trouvé à Saint- Marcellin, AFAS, 35ème session, 1906, page 149

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 323

-       B. BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18

-       J. SORREL : Histoire de Saint-Marcellin, 1981, page 14

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 159

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône Alpes, V, 2, 1988, page 63

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 115

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 69 et 70

-       CAG 38/1, 1994, page 130

-       GALLIA Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 124

-       Patrimoine en Isère, Chambaran, 1999, pages 32 et 45

 

SAINTE-MARIE-D’ALLOIX (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Protohistoire : en un lieu et à une date non précisés, on aurait découvert une hache à douille du Bronze final.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Chambéry dite Chemin de l’Empereur.

 

Ø  des découvertes anciennes ont révélé des vestiges de bains romains, notamment un caldarium, des colonnettes, des parois de marbre et le seuil d’un temple ainsi que des vestiges d’aqueduc, le long du chemin de Sainte- Marie-du-Mont. Ces thermes, appartenant peut être à une grande villa, ont été retrouvés en 1981,

Ø  une autre villa romaine semble avoir existé dans la partie basse de la commune, le long de la voie romaine,

Ø  dans une niche d’une maison d’époque renaissance située « près du ruisseau de l’Alloy », à proximité de structures antiques, J. SESTIER possédait un buste de marbre représentant une impératrice romaine et une autre petite tête en pierre d’une jeune femme à cheveux ondulés,

Ø  dans l’ancienne Maison Pelloux, on a vu autrefois une canalisation gallo- romaine,

Ø  au lieudit Villette et Roua, on a découvert en mai 1979 un coffre en tegulae contenant des antoniniani,

Ø  dans la cour d’une ferme, en contrebas du lieu de la trouvaille, on aurait trouvé une mosaïque,

Ø  en plusieurs endroits du village on aurait vu ou exhumé des vestiges antiques : sépulture, vases funéraires, monnaies…

Ø  en 2021, des fouilles de l’INRAP au lieudit Maison Sainte Marie ont permis de retrouver une partie de la pars urbana de la villa découverte en 2021et ont livré de la céramique des IVe et Ve siècles et des fragments d’enduits peints,

Ø  on notera la présence d’un lieudit le Villard.  

 

Bibliographie :

 

-       J. SESTIER : le tramway Grenoble-Chapareillan et la vallée du Grésivaudan, rive droite de l’Isère, 1900, page 95

-       Découverte d’un balneum gallo-romain à Sainte-Marie-d’Alloix, BSDEA, 1913

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 370

-       P. de la MAGDELEINE : Sainte-Marie-d’Alloix, histoire et préhistoire, 1952, pages 12, 13, 41 et 44

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 324

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, page 323

-       GALLIA, Informations archéologiques, 40, 2, 1982, page 403

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 210

-       Archéologie chez vous, n° 3, 1984, pages 15 à 17

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 195

-       CAG 38/1, 1994, pages 135 et 136

-       SRA 2006-2, page 145

-       ADLFI Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2021

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Lemencun (inédit)

 

SAINTE-MARIE-DU-MONT (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Préhistoire : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  la Grotte de la Rousse a livré, à la fin du XIXe siècle, des outils de silex, une hache polie néolithique et des fragments de céramique chalcolithique

Ø   sur le sentier qui surplombe la grotte, vers 1700 mètres d’altitude, H. MULLER a trouvé, dans le petit abri dit du Col de l’Alpe, des éclats de silex taillé

Ø  à Nerival, on a découvert des fragments de céramique chalcolithique

Ø  au lieudit le Châtelard, bloc ovoïde qui semble avoir été taillé et dressé (mégalithe ?)

Ø  au lieudit la Villa, pierre taillée comportant une cupule

Ø  en 2003, sur l’alpage de l’Alpe, on a trouvé des silex taillés du mésolithique

Ø  en 2004, à l’occasion de travaux de captage d’eau, on a découvert un site mésolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  la grotte de la Rousse a également livré sept urnes du Bronze final, remarquablement intactes, sur lesquelles figurent des caractères jusqu’alors inconnus dans les Alpes du nord

Ø  en 1878, à l’occasion de la construction de la route de Sainte-Marie-d’Alloix, on a découvert trois herminettes à douilles de l’époque de Hallstatt (M. D. 67.12.170 et 171, 72.23.1)

Ø  en 1917, dans un champ, H. MULLER a trouvé des pendeloques à bélières de l’âge du Bronze

Ø  entre le tunnel et le village, dans les bois, au lieudit l’Antique, de gros blocs formant des murs imitant des terrasses, laissent à penser qu’il y a pu y avoir, en cet endroit, une enceinte pré celtique ou un éperon barré. Profondément enfouie dans l’épaisseur de la forêt, cette construction s’allonge sur une centaine de mètres en montant légèrement vers le sud. Après s’être renflée vers son extrémité supérieure comme pour former la base d’une tour, elle se confond ensuite avec le rocher. Les découvertes faites sur ce site, nommé barreria antiqua au XIVe siècle, n’ont pas permis jusqu’alors de la dater

Ø  en 1987, vers le lieudit la Touvière, on a découvert une épingle de l’âge du Bronze

Ø  le site mésolithique découvert en 2004 a également livré quelques éléments céramiques de l’âge du Bronze ou du Fer.

 

Epoque gallo-romaine : emplacement supposé de villa gallo-romaine dont le centre pouvait se situer au lieudit la Ville.

 

Haut moyen âge : motte castrale de Saint-Georges.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : considérations sur le préhistorique de la région grenobloise, Recueil des travaux historiques, Géographie Alpine, V, 1917, pages 385 sq

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 370

-       H. MULLER : trois haches à douille de Sainte-Marie-du-Mont, BSDEA, T 28, 1931, pages 6 et 7

-       H. MULLER : présentation de 4 haches en bronze, BSDEA XXIX, 1932, page 28

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 324

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 54

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 319 et 323

-       B. GUIRIMAND : Petites-Roches, sentiers d’histoire, 1978, pages 103, 106 et 107

-       Archéologie chez vous, n° 3, 1984, page 6

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 195

-       CAG 38/1, 1994, page 136

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 20 et 21

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2005, pages 112 et 113

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 529

-       La Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 225 et 226  

 

SAINT-MARTIN-DE-CLELLES (canton de Matheysine- Trièves)

 

Préhistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  on a découvert des haches néolithiques (dont une au M. D. 67.12.303) et des pointes de flèches de tradition azilienne dans un champ de Trezannes

Ø  au lieudit les Sées, H. MULLER a identifié une station chalcolithique. Elle a livré 25 haches polies en roche verte ou noire, des pointes de flèches en silex, des lames et des grattoirs. Un poignard poli est conservé au Musée Dauphinois (MD 67.12.303)

Ø  un biface chalcolithique a été récolté en surface.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus.

Des vestiges gallo-romains sont signalés à la station des Sées, notamment une voie et une sépulture à crémation du Ier siècle.

En un point non précisé, des tegulae sont signalées. 

 

Haut moyen-âge : aux Sées, on a également découvert des vases d’époque mérovingienne.

Motte castrale de Darne.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs de Grenoble, AFAS, 1904, page 1004

-       H. MULLER : un poignard en pierre polie, station de Sées, l’Homme Préhistorique, 1926, pages 164 à 166

-       L. TERRAS : la Vicomté de Trièves en vallée chevaleureuse, 1970, page 13

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 27 et 28

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 324 et 325

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 42

-       Patrimoine en Isère, Trièves, 1996, pages 30, 31, 34 et 36 

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, 1, bulletin des AVG n° 43, 1999, page 23

-        J. C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Fréjus, bulletin des AVG n° 49, 2002, page 11

-       J. C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 8

 

SAINT-MARTIN-DE-LA-CLUZE (canton de Matheysine- Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : passage vraisemblable d’une voie romaine.

PILOT indique que l’on y a trouvé, au XIXe siècle, un trésor contenant notamment des monnaies des Antonins et une rare statuette de Luperque. Celle-ci ne figure dans aucune collection connue.

A Paquier, au bord du chemin conduisant à la chapelle, très ancienne borne qui passe pour être d’origine antique.

Le socle sur lequel repose le bénitier de l’église de Paquier pourrait évoquer une colonne antique.

 

Haut Moyen Âge : emplacement supposé de motte castrale à Paquier.

Autre motte castrale dans un sous-bois au sud du village, à la cote 902 m.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, I, 1842-1845

-       BSSI, III, 1843, page 122

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, 1844-1852, III, page 196

-       L. TERRAS : la Vicomté de Trièves et la baronnie de Gresse en vallée chevaleureuse, 1970

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 83

-       CAG 38/1, 1994, page 101

-       J. C. MICHEL : à propos d’une découverte ancienne à Paquier, bulletin des AVG n° 36, 1995, pages 37 à 43

-       J. C. MICHEL : le château des Alleman de Paquier, bulletin des AVG n° 36, 1995, page 46

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 43, 1999, page 22

-       Grenoble antique, 1999, pages 147 et 193

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, III, bulletin des AVG n° 46, 2000, pages 30 à 32

-        J. C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse, bulletin des AVG n° 50, octobre 2002, page 110

-       J. C. MICHEL et L. RIONDET : Histoire de Château-Bernard… Saint-Martin-de-la-Cluse, 2022, pages 39, 40 et 51

 

SAINT-MARTIN-DE-VAULSERRE (canton de Chartreuse- Guiers)

 

Epoque gallo-romaine : tradition de voie romaine qui, venant de Voissant, aurait traversé Saint-Martin-de-Vaulserre avant de tendre sur Paladru. Cette voie aurait été localisée au lieudit le Sauge.

 

Bibliographie :

 

-       Abbé CHAPELLE : notice historique sur Merlas près de Saint-Geoire, 1890

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 57

 

SAINT-MARTIN-D’HERES (canton de Saint-Martin-d’Hères)

 

Préhistoire : au Bigot, bloc erratique de 2 mètres de longueur, sur 1,50 mètre de largeur et 1,50 m de hauteur avec 46 cupules.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan, dont le souvenir subsiste dans le Chemin du Pavé.

Des monnaies romaines auraient été découvertes par CHAPER au XIXe siècle.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : note sur une pierre à cupules découverte aux environs de Grenoble, Congrès Préhistorique de France, Chambéry, 1909, pages 519 et ss

-       H. MULLER : découverte d’une pierre à cupules dans l’Isère, bulletin de la société préhistorique de France, T 8, 1911, page 196

-       H. MULLER : la pierre à cupules du Bigot, Rhodiana, 1928, pages 105 à 107

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 171

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 164

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan (inédit).

 

SAINT-MARTIN-D’URIAGE (canton d’Oisans-Romanche)

 

Préhistoire : près de la maison forestière du Marais, on a découvert, en 1892, une lame en silex de section trapézoïdale irrégulière de l’époque du paléolithique moyen (M. D. 60.11.1).

Au lieudit Lac Blanc de Belledonne, on a découvert une lame en silex gris d’époque néolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  soutenant la plate forme de la maison forte de Pinet, mur en très grosses pierres, jadis assimilé à une « construction druidique »

Ø   dans des circonstances indéterminées, on aurait découvert une monnaie gauloise

Ø  une hache à douille faisait partie des collections du château d’Uriage et provenait des travaux de construction de l’édifice

Ø  une monnaie gauloise a été trouvée sur le site thermal.

 

Epoque gallo-romaine : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  avec une quinzaine de bassins et de piscines mis au jour à l’occasion de plusieurs campagnes de fouilles, la station thermale d’Uriage apparaît comme la plus importante connue en Gaule. Elle s’étendait sur près d’un kilomètre de longueur et devait comporter des ensembles cultuels, des boutiques et, éventuellement, un théâtre

Ø  plusieurs tronçons de colonnes de module identique, taillés dans un même calcaire, proviennent sans doute d’une colonnade de palestre

Ø  de nombreux débris de moulure et des revêtements de marbre blanc ont été signalés. Parmi les nombreux objets de site mis au jour, on peut mentionner de nombreux ex-voto de « M(arcus) RVF(ius) MARCIAN(us) V… F(ecit », sans doute plombier ayant eu son atelier à Uriage, une série de marteaux en plomb, une plaque dite « aux griffons » avec bas relief en plomb portant l’inscription « L(ucius SCRI(bonnius) MARTINVS A C » :  « Lucius Scribonius Martinus acqueductum (fecit) » (s’agit-il de la construction d’un aqueduc aqueductum fecit ou d’une provenance aquensis fecit ?) »,  des statuettes de Vulcain d’un Amour, d’un Génie et d’Apollon (statues au Musée d’art et d’histoire de Genève, moulages au Musée Dauphinois (37.5.25, 37.5.26 et 37.5.27)  trois amphores complètes, un col d’amphore marqué VERSO indiquant la consommation à Uriage d’un vin venu de Campanie au Ier siècle avant J. C. , 48 monnaies d’un as de Nîmes à une monnaie de Valens, en passant par Auguste, Vespasien, Hadrien, Commode, Galien et Constance, des hypocaustes, des aqueducs, des pilettes rondes dont une estampillée L VIR I, des briques CLARIANA et A(ula) DECI(ma) ALPINA, un fond de céramique allobroge marqué Q VER AQVILLA F et de nombreux fragments de mosaïques de pavage (M. D. 34-5887), une base et sept fragments de colonnes (M. D. 37.5.23, 1 à 7) et une casserole (au MAN)

Ø  PILOT pense que ce Scribonius Martinus était de la famille Scribonia qui a donné à Rome des consuls, des tribuns et un médecin distingué qui vivait sous Auguste et Tibère. Ce qui semblerait le prouver et expliquerait en même temps la cause d’une cinquantaine de plaques de plomb, représentant chacune d’elles un marteau, trouvées parmi les vestiges, ce serait à la fois le surnom de MARTINVS et ces mêmes marteaux dont on n’a pas trouvé ni l’usage ni le motif. Le marteau était l’emblème des SCRIBONIA que l’on voit sur la plupart de leurs médailles et qu’ils adoptèrent à cause d’un des leurs qui, étant prêteur, avait fait clore le forum d’une charpente. BERRIAT de SAINT PRIX, pour sa part, considérait que, d’après la forme des lettres, cette inscription était du siècle d’Auguste. Un atelier de plombier parait probable sur le site

Ø  l’origine de l’exploitation de la source d’Uriage par les romains n’est pas connue avec certitude. Sur ce problème, deux éléments sont versés ici aux débats possibles :

-       il semblerait qu’un chercheur Italien ait découvert, lors de recherches effectuées en 1950 à la bibliothèque de Vérone, la lettre d’un lieutenant de César, adressée à un ami de cette ville, lui expliquant que ses graves blessures avaient été cicatrisées presque miraculeusement par les eaux d’Uriage (en ce cas, les thermes remonteraient au milieu du Ier siècle avant J. C. mais ceci ne parait guère vraisemblable),

-       plus sure est la position de PILOT qui, se fondant sur l’une des inscriptions trouvées à Uriage, considère que le fondateur des bains serait SCRIBONIVS MARTINVS qui parait avoir vécu dans le premier siècle de notre ère

Ø  en 1821, on a découvert dans un gobelet à compression en céramique, caché dans l’exèdre d’une piscine, un petit trésor enfoui en 285, comprenant huit monnaies de Vespasien, Hadrien, Commode, Gallien, Claude II, Tetricus et Maximien César

Ø   les thermes d’Uriage étaient desservis par une voie venant soit de Vizille, par la vallée de Vaulnaveys, soit de Grenoble par Herbeys et Villeneuve d’Uriage

Ø   bien qu’abandonnées, les sources semblent encore fréquentées durant le moyen âge. Le seigneur Alleman, possesseur du château et des terres environnantes, lassé des visites que les malades effectuaient aux eaux d’Uriage, aurait fait détruire ce qui restait des thermes romains

Ø  en 1874, en construisant le fort des Quatre Seigneurs, on découvrit un trésor d’antoniniani du IIIe siècle

Ø  deux zones de fermes gallo-romaines ont été localisées : une partie autour de Saint Nizier avec le Villard et la Ravoire, l’autre partie plus au sud avec la Ville, vers Saint Martin. Au Suquet, emplacement supposé d’un bois sacré.

 

Haut Moyen Âge : selon G. de MANTEYER, l’ancienne église Saint Sauveur aurait fait partie d’un groupe d’églises (Saint Pierre de Brié, Saint Jean-Baptiste de Murianette, Notre Dame de Revel), remontant à la période 432-440.

Le château d’Uriage est bâti sur une probable motte castrale fossoyée.

 

Bibliographie :

 

-       Le Journal de Grenoble du 23 juin 1821

-       BERRIAT de SAINT PRIX : rapport sur les antiquités et les bains d’Uriage près de Grenoble, 1829, pages 291 à 296

-       Album du Dauphiné, 1, 1835, page 140

-       J. GERDY : recherches sur les eaux minérales d’Uriage, 1838, pages 4 à 10

-       J. J. A. PILOT : séance du 3 mai 1841, BSSI, II, page 207  

-       Dr BERNARD : mémoire sur les eaux minérales d’Uriage, BSSI, 1842, pages 339 à 376

-       J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, 1, 1842-1845, page 66  

-       De SAINT FERREOL : note sur un chauffoir romain découvert à Uriage en 1844, BSSI, 1844

-       J. H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales de la Gaule à l’époque romaine, 1846, page 262

-       Le Courrier de l’Isère du 2 mai 1847  

-       A. MICHAL LADICHERE : Uriage et ses environs, guide pittoresque et descriptif, 1850, pages 33 à 36

-       A. BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, pages 264, 265 et 271

-       H. PALLIAS : souvenirs des Alpes, Uriage, 1866, pages 12 sq

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869-1870, 1, pages 12 et 13

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 872 et 1985

-       H. GAIDOZ : Taranis à propos des marteaux en plomb d’Uriage, Revue Celtique, 6, 1883-1885, pages 457 à 459  

-       CIL XII, 1888, n° 2251a, 2251b, 5679-20 et 5679-22

-       A. PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, page 16

-       A. BLANCHET : les trésors des monnaies romaines et les invasions germaniques en gaule, 1900, page 150

-       J. FLANDRIN : la tranchée et les tranchées archéologiques d’Uriage, 1914-1915, manuscrit M. D.

-       G. de MANTEYER : les origines de la IIe Narbonnaise, 1924, page 292

-       W. DEONA : l’Apollon citharède d’Uriage, les Musées de Genève n° 6, 1949, page 2  

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 326

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 25

-       A. PELLETIER : Vienne gallo-romaine au Bas-Empire, 1974, page 328

-       S. TASSINARI : la vaisselle en bronze romaine et provinciale au Musée des Antiquités Nationales, XXIXème supplément à GALLIA, 1975, pages 29 et 31

-       S. BOUCHER : recherches sur les bronzes figurés de la Gaule près romaine et romaine, 1976, pages 146 à 148  

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 296 et 321

-       J. BRUNO et M. COLARDELLE : les thermes gallo-romains d’Uriage, rapport de sondages, 1977, DAH Rhône Alpes

-       L. VIVARAT : Uriage les Bains et ses environs, 1979, pages 41, 53, 143 à 145

-       J. BRUNO : les thermes gallo-romains d’Uriage, bulletin de liaison de la DAH Rhône Alpes, 1979-1980, n° 9, page 38

-       F. PERAZZA : les thermes gallo-romains d’Uriage, rapports de fouilles, 1979, 1980, 1981 et 1982, DAH Rhône Alpes

-       L. VIVARAT : Uriage les bains et ses environs, 1979

-       Correspondance avec L. VIVARAT des 15 février et 29 mars 1984

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 39 à 41 et 47  

-       A. PELLETIER, A. BLANC, P. BROISE, J. PRIEUR : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 204

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône Alpes, V, 2, 1988, n° 34, page 34

-       Les dossiers de l’archéologie, n° 174, l’eau en Gaule, septembre 1992, pages 32 et 38

-       F. PERAZZA : les thermes gallo-romains d’Uriage, la Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, pages 73 à 88

-       CAG 38/1, 1994, pages 63 à 65

-       Patrimoine en Isère, pays de Domène, 1995, pages 12 à 19

-       Archéologia n° 335, juin 1997, page 23

-       Grenoble antique, 1999, pages 136, 138, 139, 145, 146, 147, 148 et 193   

-       Les Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, page 151

-       ILN V, 2, Vienne, 2004, n° 449 et 450, pages 146 et 147

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 480

-       Le château d’Uriage, 1000 ans d’histoire, 2006, page 17

-       CAG 38/4, 2017, pages 310 à 314   

-       H. MULLER : antiquités trouvées à Uriage, sd, manuscrit MD

 

SAINT-MARTIN-LE-VINOUX (canton de Grenoble 2)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la Grotte de l’Ermitage, immense porche ouvert au pied de la falaise méridionale du Néron, au dessus de la Buisserate, a livré des restes de l’époque chalcolithique

Ø  une hache en pierre polie a été découverte en 1930 dans les fossés au bord de la route de Clémencières. Elle est en roche verte piquetée, de forme oblongue et de section ovale, au tranchant poli et remonte à l’époque néolithique (M. D. 34.115)

Ø  une petite prairie sur la montagne du Néron, au dessus de la falaise qui domine le quartier de la Buisseratte a livré un silex

Ø   la pierre à cupules trouvée par H. MULLER sur les limites des communes de Saint-Martin-le-Vinoux et de Quaix est traitée avec cette dernière commune (supra).

 

Protohistoire : divers vestiges sont également signalés :

 

Ø  la Grotte de l’Ermitage, a livré des restes du Bronze ancien et de la Tène

Ø  sur le rocher du Néron, on a découvert de la céramique grossière du Bronze final. Le matériel de ce gisement est absolument unique par l’usage inhabituel du décor à impressions digitales sur de la céramique fine

Ø  au Mont Rachais, vers l’altitude 1000 mètres, levée de terre disposée en équerre qui semble être un refuge de l’époque de la Tène. De la poterie du Bronze final semble avoir été découverte sur le site

Ø  en construisant une canalisation, au début du XXe siècle, on a trouvé un lot de 14 perles d’ambre. Il est à présumer que celles-ci appartenaient à une nécropole gauloise détruite par les travaux.

 

Epoque gallo-romaine : la voie romaine de Grenoble à Vienne sortait par l’actuelle Montée Chalemont, passait au niveau supérieur du Jardin des Dauphins et traversait ensuite le territoire de Saint-Martin avant de longer la base du Néron. Voie de passage allobroge puis romaine, elle fut également utilisée durant tout le moyen âge : c’était, en effet, la seule route possible en direction de Vienne et de Lyon, l’Isère venant affleurer la base de la colline, à l’emplacement de l’actuel Quai de France. Le tracé est encore très visible dans certaines sections où il reste connu sous le nom de Voie Romaine. Il a été retrouvé, vers la route de Clémencières, en 2008, à l’occasion d’un débroussaillage. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  le chemin du poste romain du Néron part de Narbonne, où il a été reconnu dès 1891. Il est assez praticable sauf en un point où H. MULLER pensait qu’une porte ou un petit abri en bois avaient été édifiés de manière à y loger un garde

Ø  au-dessus de la paroi, on distingue encore des traces de taille sur le rocher avec encastrement prévu pur une grande poutre de 0,35 m de section et de 8,80 mètres de longueur qui devait supporter un pont

Ø   ce chemin (semblable à celui de Rochetaillée (> BOURG-D’OISANS) aboutit à un poste où refuge, situé sur une petite prairie au débouché d’une cheminée herbeuse

Ø  il subsiste une citerne de 14 mètres sur 7 mètres avec 2 mètres à 3,50 mètres de creux et la taille de deux entailles transversales soutenant jadis la charpente d’un toit. Deux emplacements de constructions ont été sondés à l’est et près de la citerne. A une centaine de mètres de ce point, H. MULLER a également trouvé un fond d’habitat de type gallo-romain. Il pensait que cet endroit avait été fortifié à la fin du IIIe siècle.

Ø  sur le site, on a également découvert un marteau, une enclume, un petit bronze de Claude II, des débris de verres, de poteries, des clous et des tuiles

Ø  au lieudit Premier Pré-Néron, on a découvert de nombreux fragments de tegulae et au Deuxième Pré-Néron, des fragments de céramiques. Le lieudit Clapier du Dromadaire a livré des débris de céramiques et de tuiles

Ø  sur le Sentier d’Aiguebelle, on a trouvé de nombreux fragments de tuiles

Ø  la Grotte de l’Hermitage a livré des céramiques gallo romaines et des tegulae en grand nombre

Ø  en contrebas de la maison dite de « Guy Pape », au bord de la voie romaine, sur les limites de Grenoble et de Saint-Martin-le-Vinoux, on a anciennement découvert, dans des circonstances non précisées, une hipposandale

Ø  au XIXe siècle, sur un site non précisé, on a découvert des tombes gallo- romaines

Ø  sous la villa dite La Casamaure, emplacement de structures antiques

Ø  dans les années 1970, vers la maison de Guy Pape, au dessous des éboulis, on a trouvé un fragment en marbre de cuisse de femme de 35 cm de longueur, ayant pu appartenir à une grande statue (conservé chez M. F. PASCAL).

 

Haut moyen-âge : en 1902, à la base de l’escarpement du Néron, H. MULLER a recueilli de la céramique burgonde.

 

Bibliographie :

 

-       F. VALLENTIN : ancienneté de l’homme en Dauphiné, bulletin de l’Académie Delphinale, T V, 1880

-       H. MULLER : BSDEA, 1904

-       H. MULLER : encore le Neyron, revue des Alpes Dauphinoises, 10ème année, n° 3, 1907, pages 257 à 261

-       H. MULLER : comment furent édifiés le refuge et poste gallo-romain du Neyron, revue montagnarde n° 24, 15 décembre 1911, pages 339 à 375

-       H. MULLER : note sur le chemin et le poste gallo-romain du Neyron, 1912

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 326 et 327

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 30

-       R. TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n° 16, 1974

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 134 et 135

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 276

-       Archéologie chez vous, n° 10, 1992, pages 21 et 33 à 35

-       CAG 38/1, 1994, page 171

-       J. P. JOSPIN : la vallée de l’Isère à l’époque romaine, Archéologia n° 385, juin 1997, page 30  

-       Grenoble antique, 1999, pages 12, 13, 117 à 120, 169, 186, 187, 202, 204, 206, 210, 213 et 220

-       Renseignements de Mme H. PERRIN du 14 juin 2000   

-       B. REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, pages 108 et 109

-       Renseignements de Mme H. PERRIN du 7 mars 2008

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)

 

SAINT-MAURICE-EN-TRIEVES (canton de Matheysine- Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus. Cette voie a été localisée au Col Turdot, à 855 mètres d’altitude, d’où elle gagnait Lalley qui, jusqu’en 1730, n’était qu’un hameau de Saint-Maurice.

Au bas du ruisseau Bonson, on a trouvé un sarcophage de petites dimensions.

Des découvertes de tegulae sont signalées sans lieu ni date.

 

Bibliographie :

 

-       A. BEAUP : histoire du Trièves, 1977, page 22

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 28

-       CAG 38/1, 1994, page 58

-       Patrimoine en Isère, Trièves, 1996, pages 34 et 36

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 43, 1999, page 24

-       J. C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Forum Iulii, bulletin des AVG n° 49, 2002, page 13

-       J. C. MICHEL : Saint Maurice en Trièves, revue des AVG n° 80, 2017, pages 24 ss

 

SAINT-MAURICE-L’EXIL (canton de Vienne 2)

 

Protohistoire : quelques tessons de l’époque de la Tène ont été trouvés dans les niveaux gallo-romains.

A Sangenay emplacement d’habitat (infra).

 

Epoque gallo-romaine : passage de la Via Agrippa, dont un segment a été mis au jour au lieudit les Blaches. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit le Lioure, on a découvert au XIXe siècle un sarcophage en plomb du bas empire,

Ø  au lieudit Givray, on a trouvé deux fours à chaux d’époque gallo-romaine et un sarcophage en molasse,

Ø  au lieudit le Cercle, on a découvert en 1956 des sépultures du Haut-Empire,

Ø  au lieudit Sangenay, en 1978, lors des fouilles préalables à la construction de la centrale nucléaire de Saint-Alban Saint-Maurice, on a mis au jour plusieurs dizaines de fonds de cabanes de la Tène finale au haut moyen âge, sur plus de 10 hectares. Ces cabanes étaient groupées par cinq ou six et ont livré un important matériel : tegulae (dont une avec la marque CLARIANVS, des céramiques en nombre, un peson pyramidal, un médaillon d’applique à décor de gladiateurs, une amphore vinaire de Tarragone signée IVLI(us) THEOPHIL(us). Certaines tombes remontaient au haut empire et étaient couvertes en tegulae. L’activité de ce village a dû être l’extraction de l’argile et sa transformation avec écoulement par voie fluviale comme en témoigne la découverte d’un quai antique. Les vestiges provenant de ce site sont aujourd’hui exposés dans le hall d’accueil de la centrale nucléaire,

Ø  habitat gallo-romain du Colombier,

Ø  au lieudit les Varilles, traces d’aqueduc.

 

Haut Moyen Âge : le prieuré du Bosc, dédié à Saint Martin, remonte peut être au IXe siècle, époque où il aurait pu être édifié par les Bénédictins de Saint-André-le-Bas de Vienne.

 

Bibliographie :

 

-       Saint Alban, Saint Maurice, Informations n° 6 du 25 octobre 1982

-       L. DUGAS : notice historique sur Saint-Maurice-l’Exil au canton de Roussillon, 1924, page 38

-       P. de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe siècle, 1977, page 61  

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 208

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 365

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 135

-       F. DORY : archéologie et voie antiques du Viennois occidental, époque gallo- romaine, 1988, pages 41 et 124

-       F. DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 229 

-       Le Dauphiné Libéré du 20 octobre 1993

-       CAG 38/1, 1994, pages 117 et 118

-       Patrimoine en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 26 et 27

 

SAINT-MAXIMIN (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Protohistoire : A. BOCQUET voit à l’emplacement de la Tour d’Avallon, un oppidum gaulois.

 

Epoque gallo-romaine : le Chemin du Pavé pourrait être une ancienne voie romaine.

 

Haut moyen-âge : sous la Tour d’Avallon, emplacement de motte castrale.

 

Bibliographie :

 

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 58

-       A. BOCQUET : une nouvelle approche des Allobroges et de leur territoire : archéologie et toponymie, bulletin d’études préhistoriques et archéologiques alpines, T 15, n° spécial, 2004

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 488 et 491  

 

SAINT-MICHEL-DE-SAINT-GEOIRS (canton de Bièvre)

 

Protohistoire ? : des prospections aériennes de 1967 et 1972 ont montré aux lieudits le Petit-Moulin et Sachet des cercles simples et concentriques.

 

Il n’y a pas de vestiges archéologiques connus. Toutefois, on notera la présence d’un lieudit Villaret.

 

Bibliographie :

 

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370

-       GALLIA Préhistoire, 20, 2, 1977, page 642

 

 

SAINT-MICHEL-EN-BEAUMONT (canton de Matheysine- Trièves)

 

Il n’y a pas de vestiges archéologiques connus.

 

SAINT-MICHEL-LES-PORTES (canton de Matheysine- Trièves)

 

Préhistoire : sur le chemin menant au Serre de l’Eglise, pierre curieuse qui est peut être un ancien mégalithe.

 

Protohistoire : des bracelets en bronze ronds et fermés de section ovale (du type dit de Rochefort, prouvant l’existence d’une piste nord sud au sud de la France dès l’époque protohistorique), de l’époque de Hallstatt, ont été découverts dans une tombe ouverte le 20 février 1905, au lieudit le Gerbon (ou Jerbon), près de la gare (M. D. 67.12. 64 et 94).

Des tessons de céramiques du Bronze final de grandes dimensions ont été découverts sur les berges du ruisseau du Piot.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus. Divers indices sont à signaler :

 

Ø  sur le territoire de la commune, on aurait découvert des tegulae

Ø  dans la chapelle Saint Michel, colonne paraissant antique, sciée en deux morceaux dans le sens de la hauteur (milliaire ?)

Ø  le lieudit Vicaire (Vicarius) indique-t-il un ancien vicus ?

Ø  au bord de l’actuelle route départementale, ancienne voie romaine, borne indiquant « 40 km (de Grenoble) » qui correspond parfaitement aux 27 milles estimés de la voie antique (39,980 km).

 

Haut moyen-âge : au hameau de Chauplane, au lieudit Saint Sulpice, emplacement traditionnel d’une ancienne chapelle qui, selon TERRAS, aurait été édifiée à l’époque d’Abbon.

L. RIONDET a émis l’hypothèse que l’Ambilis in Taraone du testament d’Abbon de 739 se soit situé à ce qui deviendra la Bâtie-d’Ambel à Thoranne.

Motte castrale de Thorame d’où le comte de Die passe en acte en 1040.

Motte castrale de Darne avec terrasses.  

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : une nouvelle sépulture de l’âge du Fer à Saint Michel les Portes, AFAS, 35ème session, 1906, pages 697 à 699

-       U. CHEVALIER : Regeste dauphinois, 1913-1926, n° 1898

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 33

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois 1970, pages 71 et 72 

-       L. TERRAS : la Vicomté de Trièves en vallée chevaleureuse, 1970, page 14

-       N. SALOMON : sépulture de l’âge du fer à mobilier alpin, les âges des métaux dans les Alpes, 1976

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 28

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 146 et 147

-       CAG 38/1, 1994, page 58

-       Patrimoine en Isère, Trièves, 1999, page 33

-       J. C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Forum Iulii, bulletin des AVG n° 49, 2002, pages 111 et 112

-       J. C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, pages 8 et 9

-       J. C. MICHEL : un village du Trièves, Saint-Michel-les-Portes, revue des AVG n° 64, pages 47 sq

-       L. RIONDET : Ambilis in Taraone, revue des AVG n° 77, 2016, page 57

 

SAINT-MURY-MONTEYMOND (canton du Moyen- Grésivaudan)

 

Préhistoire : une pointe de flèche foliacée losangique, d’époque néolithique, a été découverte un peu au-dessus du Lac Blanc.

 

Epoque gallo-romaine : emplacement supposé de ferme gallo-romaine au Villard.

 

Bibliographie :

 

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, page 321

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 42

-       A. BOCQUET : site Internet

 

SAINT-NAZAIRE-LES-EYMES (canton du Moyen- Graisivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Chambéry, peut être au lieudit la Vie (via).

En 2013, près de l’église, on a trouvé une ébauche de lampe à huile en terre cuite datée du second quart du Ier siècle.

 

Haut moyen âge : selon B. BLIGNY, une église aurait pu être fondée dès l’époque mérovingienne.

 

Bibliographie :

 

-       B. BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 72

-       CAG 38/4, 2017, page 316

 

SAINT-NICOLAS-DE-MACHERIN (canton de Voiron)

 

Epoque gallo-romaine : en 1837, l’élargissement du chemin de Saint-Sixte à Voiron a révélé au Mas du Plan, sur 150 mètres, « le pavé noirci d’une ancienne route », sans doute la voie romaine des Echelles à Voiron.

Le lieudit Grand Chemin, témoigne également de cette voie.

Dans les années 1980 un site à tegulae est signalé au sud-est du village.

On peut aussi noter la présence d’une lieudit la Grande-Pièce.

 

Haut moyen-âge : en 1840, on aurait découvert des sépultures du Ve siècle, le long d’un mur ayant pu constituer les fondations d’une église primitive.

 

Bibliographie :

 

-       G. FAUCHON : le pays voironnais, 1968

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 263 et 264

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 499  

 

SAINT-NIZIER-DU-MOUCHEROTTE (canton de Fontaine-Vercors)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  gisement de plein air des Guillets, attestant une pénétration de l’époque de l’interstade Wurm II et III (moustérien)

Ø  en 1969, on a mis au jour, au même endroit, un site lavelloisien (- 30 000 ans) ayant livré des éclats de silex. Le site a révélé cinq indices du paléolithique moyen, de l’épipaléolithique et du chalcolithique

Ø  au lieudit Aire de Rochetière, emplacement d’un atelier de débitage de silex en plein air, d’époque néolithique

Ø  à l’entrée du village de Saint-Nizier, à droite du dernier hameau, on a découvert quelques éclats d’époque néolithique

Ø  au lieudit la Tour, on a trouvé quelques racloirs du paléolithique inférieur.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : coup d’œil sur le préhistorique des environs de Grenoble, 1906

-       H. MULLER : la préhistoire et la protohistoire des environs de Grenoble, AFAS, 1925, pages 67 sq

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 327

-       A. MALENFANT : découverte d’une industrie moustérienne de surface sur le plateau des Guillets, compte rendu de l’Académie des Sciences, T 268, 1969 pages 2403 à 2405

-       La préhistoire en Vercors, courrier du parc, n° 22, 1979, pages 12 à 15 et 20 à 21

-       Grenoble antique, 1999, page 10

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, page 87

-       P. BINTZ et J. MILLET : Vercors, terre de préhistoire, 2013, page 36

-       Vassieux, sd, page 37

 

SAINT-ONDRAS (canton du Grand-Lemps)

 

Protohistoire : A. BOCQUET voit dans le lieudit Brénier le patronyme gaulois Brennos et dans le lieudit Barriaux un somment fortifié gaulois.

 

Epoque gallo-romaine : au hameau de Brénier on a localisé vers 1930 des vestiges d’un habitat antique.

 

Haut moyen-âge : sur la commune s’étend une partie du hameau de Collonges (Colonica en 739) : > CHASSIGNIEU (supra).

 

Bibliographie :

 

-       Isère gallo-romaine, II, 1987, page 89

-       A. BOCQUET : l’Allobrogie avant Hannibal, 2004, pages 60 et 62

 

SAINT-PANCRASSE (Plateau-des-Petites-Roches (canton du Moyen-Grésivaudan)

 

Préhistoire : 8 ou 9 éclats de silex d’époque mésolithique ont été trouvés au Col du Coq, près du habert.

Près d’une maison, bloc erratique partiellement enterré avec 8 cupules.

A l’extrémité du village du Baure, pierre avec 7 cupules certaines.

 

Epoque gallo-romaine : selon J. BRUNO, emplacement possible de petite ferme gallo- romaine sur le plateau.

Au lieudit les Bellets, on a trouvé dans une carrière, en 1977, les vestiges de plusieurs fours à chaux. Un échantillon de bois, daté au C 14, a donné une fourchette 210-470 après J. C.

On notera la présence d’un lieudit Grand-Pré.

 

Haut Moyen Âge : au lieudit Château-Nardent, emplacement possible de motte castrale.

 

Bibliographie :

 

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 319 et 326

-       B. GUIRIMAND : Petites-Roches, sentiers d’histoire, 1978, pages 25, 31 et 32

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 136

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 195

-       F. BALLET et P. RAFFAELLI : rupestres, 1990

-       CAG 38/1, 1994, page 136

 

SAINT-PAUL-DE-VARCES (canton de Pont-de-Claix)

 

Préhistoire : une importante nécropole comportant plusieurs gisements du chalcolithique à l’âge du Bronze, a été découverte en 1960, au lieudit les Racles.

Trois groupes sépulcraux ont été identifiés :

 

- groupe sépulcral n° 1 (époque chalcolithique) : il a livré 28 corps sur deux étages, dont l’étage inférieur du chalcolithique avec :

Ø  un gobelet caliciforme en céramique bistre (M. D. 69.2.7)

Ø  un ciseau poli en roche verte (M. D. 69.2.7 et 8)

Ø  9 perles en os (M. D. 69.2.9, 10, 11,12, 13, 14, 15, 16 et 17)

Ø  un éclat de silex (M. D. 69.2.19)

-  groupe sépulcral n° 2 :

> des restes concassés de deux enfants et d’un corps en position allongée avec quelques céramiques indéterminables,

> groupe sépulcral n° 3 (époque chalcolithique) : il a livré les restes broyés de 27 individus, dans un coffre de pierre avec du matériel chalcolithique :

Ø  6 lames en silex (M. D. 69.246, 247, 248, 249, 250, 251

Ø  une pioche en bois de cerf (M. D. 69.2.44)

Ø  un poinçon en os (M. D. 69.2.45)

-       à 400 mètres de la nécropole, une petite grotte funéraire a livré des corps sans mobilier mais la position des corps correspondant aux inhumations du chalcolithique.

 

Au Vallon de l’Echaillon, au bord du chemin de Saint-Paul au Gua, pierre légèrement creusée (mégalithe ?).

Au Pas de Dieu, un bloc de pierre porterait l’empreinte d’un pied géant de 80 cm de longueur. S’agit-il d’une gravure rupestre ?

 

Protohistoire :

 

Le groupe sépulcral n° 1 a livré des vestiges du Bronze moyen :

 

Ø  2 coupes en céramique bistre (M. D. 67.4.12 et 69.2.18),

Ø  1 épingle en bronze à tête conique (M. D. 67.4.8),

Ø  9 bracelets ouverts (M. D. 69.2.20, 21, 22,23, 24, 25, 27 et 28),

Ø   7 anneaux avec spirales (M. D. 69.2.29 et ss),

Ø   8 tubes spirales (MD 69.2.35 à 42)

Ø  des corps inhumés du Bronze final et des inhumations en position naturelle de la fin du Bronze moyen.

 

En 1960, avant la découverte de la nécropole, on a trouvé, aux Racles, une hache à douille, un bracelet de lignite (M. D. 67.415) et une rouelle du Bronze final ou de l’époque de Hallstatt, à quatre rayons émanant d’un cercle central (M. D. 69.2.43).

Sans lien avec la nécropole, on a également découvert un anneau de schiste noirâtre (M. D. 1.40.436).

 

Epoque gallo-romaine : sur un site non précisé, on a découvert une monnaie en or de Valentinien III.

Sur le versant est du Col Vert, H. MULLER a trouvé, en 1914, une monnaie romaine du IIe siècle.

 

Bibliographie :

 

-       GALLIA Préhistoire, T IV, 1961, pages 322 à 328

-       J. COMBIER : les enseignements de la découverte de Saint-Paul-de-Varces, SPF T 59, n° 3, 4, 1962, pages 164 à 167

-       A. BOCQUET : la nécropole protohistorique de Saint-Paul-de-Varces, 1963

-       Trésors du Musée Dauphinois, 1968, pages 19, 21 à 23 et 25

-       A. BOQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 327 à 331

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 68, 69 et 129 à 137, n° 129 à 137

-       J. C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8, 1981, pages 11 à 13

-       F. GAUTIER : le Col Vert, bulletin des AVG n° 14, 1984, page 66

-       Archéologie chez vous n° 4, 1985, notices 24 à 51

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 225

-       J. C. MICHEL : à propos de quelques objets préhistoriques de Saint-Paul-de- Varces, bulletin des AVG n° 17, 1986, pages 21 et 22

-       X. LORIOT : corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône Alpes, 1988, V, 2, n° 8, page 63

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 395  

-       J. P. CALLU et X. LORIOT : l’or monnayé, dispersion des aurei en Gaule sous l’empire, 1990, page 179

-       J. C. MICHEL : Saint-Paul-de-Varces à l’aube de l’histoire, bulletin des AVG n° 26, 1990, pages 52 à 54

-       J. HEINRICH : Saint-Paul et son histoire à travers les âges, bulletin des AVG n° 27, 1991, pages 37 à 39 et n° 28, 1991, pages 60 à 65

-       CAG 38/1, 1994, page 154

-       Grenoble antique, 1999, pages 12 et 13

-       J. C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse, bulletin des AVG n° 50, 2002, page 111

-       J. C. MICHEL : promenade au Gua, bulletin des AVG n° 52, 2003, page 67

-       J. C. MICHEL : Histoire de Varces-Allières-et-Risset, 2019, pages 17 à 20, 43 et 54

 

SAINT-PAUL-D’IZEAUX (canton de Bièvre)

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  on a tiré des ruines de l’abbaye de Bonnecombe un milliaire de l’époque de Constantin qui sert maintenant de support de bénitier de l’église. L’inscription est partiellement conservée : « IMP(eratori) CAES(ari) / FL(avio) VAL(erio) / CONSTANTINO / P(io) F(elici) / AVG(usto) / … / … / … » : « à l’empereur César Flavius Valerius Constantin, pieux, heureux, Auguste… ». Les quatre dernières lignes ont été martelées. Ce martelage aurait pu intervenir à la suite de la lutte qui opposa Maximien à Constance III. ALLMER y a vu « M(arci) AVR(eli) / VAL(eri) MAXI / (miami AUG(usti) (nepoti) » : « petit fils de Marcus Aurelius Maximien Auguste »

Ø  ce milliaire, dont la distance n’est plus lisible, devait initialement être situé dans la plaine d’Izeaux, au bord de la voie romaine de Grenoble à Vienne. C’est le seul milliaire conservé de cette voie : « à l’empereur César, Flavien, Valerius, Constantinus, pieux, heureux, auguste… » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975)

Ø  des monnaies romaines auraient été découvertes sur le site de l’abbaye de Bonnecombe

Ø  en un lieu non précisé, J. CHAUFFIN indique que l’on aurait trouvé des tegulae.

 

Bibliographie :

 

-       G. VALLIER : dissertation sur une colonne milliaire au nom de Constantin découverte récemment à Saint-Paul-d’Izeaux, BAD, 12, 1865, pages 349 à 365

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 43

-       CIL XII, 1888, n° 5508

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, janvier février 1960, page 94

-       I. KONNIG : Itinera Romana, III, 1970, n° 98, pages 183 et 184

-       A. PELLETIER : Vienne gallo-romaine au Bas-Empire, 1974, page 132

-       R. TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n0 16, 1974

-        Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 207

-       Archéologie chez vous n° 5, 1986, page 12

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 272 

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 81

-       CAG 38/1, 1994, pages 139 et 140

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63

-       Grenoble antique, 1999, page 188

-       F. BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne sous l’empire romain, 2001, pages 88 et 89

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)

 

SAINT-PAUL-LES-MONESTIER (canton de Matheysine- Trièves)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  au Col du fau, au lieudit les Condamines, les fouilles de l’autoroute A 51 ont révélé un site de col occupé, sans discontinuité, du néolithique au Bronze final. Celui-ci a livré de nombreux éclats de débitage

Ø  au début des fouilles, en 1994, on avait pensé à un possible site cultuel qui semblait accrédité par la présence de grandes dalles couchées associées à des épandages de silex. On avait alors cru à la présence d’un petit ensemble mégalithique de type cromlech mais les fouilles de l’hiver 1995-1996 ont montré que les dalles couchées avaient vraisemblablement une origine naturelle. Selon F. THIERIOT, responsable de la fouille, ces dalles auraient été charriées par des glissements de terrain. Par contre, la présence de mobilier néolithique et de soles de foyer témoigne bien d’un axe de circulation préhistorique et d’un site de campement temporaire

Ø  le 30 juin 1996, une pointe de flèche en silex a été trouvée fortuitement sur le site par Mme C. VENOT

Ø  la Pierre du Prêtre située au bord d’un ancien chemin, vers la Grange du Fau a toujours été considérée comme étant un mégalithe bien qu’aucune cupule n’ait jamais été décelée.

 

Protohistoire : les fouilles des Condamines ont livré les traces d’un foyer remontant environ à 3000 ans (datation au C 14) et quelques morceaux de céramique du Bronze final. 

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus.

A Chabotte, subsiste dans le mur d’une maison une tête sculptée dite « romaine ». Non loin de là, on aurait trouvé, gisant à même le sol, des colonnes supposées antiques. Celles-ci ne sont plus visibles mais un tronçon de colonne, à l’entrée de la maison à la tête, pourrait être la base d’un milliaire.

A Rivoiranche, au bord du tracé de la voie romaine, on a exhumé en 2002 un possible fragment de milliaire.

 

Bibliographie :

 

-       L. TERRAS : la Vicomté de Trièves, 1970, page 85

-       Archéologie chez vous n° 4, 1985, n° 216 et 217, page 59

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 83 et 84

-       J. C. MICHEL : en remontant le cours de la vallée de la Gresse, bulletin des AVG n° 22, 1988, page 20

-       R. REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989

-       La Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, page 229

-       Entretien du 19 août 1996 avec F. THIEROT

-       La lettre des AVG n° 1, 1996, page 2

-       Patrimoine en Trièves, le Trièves, 1996, pages 30 et 31

-       J. C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 38, 1996, page 23

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, pages 95 et 96

-       J. C. MICHEL : une tête romaine à Chabotte de Saint-Paul-les-Monestier, bulletin des AVG n° 41, 1998, pages 50 et 51

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 43, 1999, page 23

-       Grenoble antique, 1999, pages 12, 135, 168 et 191

-       J. C. MICHEL : à propos de la voie de Munatius Plancus, bulletin des AVG n° 45, 2000, page 51

-       Correspondance de J. L. JOUTY des 4 mars 2000 et 23 novembre 2000

-       Lettre de Y. JOLLY, 22 août 2001

-       Les nouvelles du pays, n° 181, septembre 2001

-       J. C. MICHEL : à Saint-Paul-les-Monestier, la voie romaine principale du Trièves, les nouvelles du pays n° 188, 2002

-       J. C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Fréjus, bulletin des AVG n° 49, 2002, page 9

-       Sciences et avenir, janvier 2003, pages 88 à 91

-       J. C. MICHEL : un milliaire à Rivoiranche ? revue des AVG n° 53, 2004, pages51 et 52

-       J. C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 10

-       J. C. MICHEL : de quelques têtes sculptées, bulletin des AVG n° 60, 2007, page 18

-       J. C. MICHEL et L. RIONDET : Sagnebattu, revue des AVG n° 84, 2019, pages 31 et 32

-       L. RIONDET et J. C. MICHEL : Histoire de Monestier-de-Clermont… Saint-Paul-les Monestier, 2020, pages 11, 18, 19, 23, 24

 

SAINT-PIERRE-D’ALLEVARD (Crêts-en Belledonne (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de DETRIER (Savoie).

Une colonne gallo-romaine est en remploi dans le clocher de l’église (face nord).

 

Haut Moyen Âge : le lieudit Charpieux est-il le Crispiacum du testament d’Abbon de 739 ?

Motte castrale du Châtelard.

Motte castrale sous la Tour d’Aquin.

 

Bibliographie :

 

-       J. MARION : le testament d’Abbon dans les cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 44

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, page 310

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 9

-       Archéologie chez vous n° 9, 1991, pages 16 et 66

-       CAG 38/1, 1994, page 46

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 505 et 508

-       J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)

 

 

SAINT-PIERRE-DE-BRESSIEUX (canton de Bièvre)

 

Protohistoire : la motte médiévale de Boule Billon, qui passait pour être un ancien tumulus, a livré des bois de cerfs, des ossements d’animaux et du matériel du Bronze moyen.

En 1967 et 1972, des prospections aériennes ont révélé un enclos quadrangulaire.

 

Epoque gallo-romaine : passage supposé d’une voie romaine de Vienne à Die dite Estrat du Faital.

En 2013, on a observé au lieudit Fourneyre et Feuges une concentration de tegulae.

En 2016, au lieudit Bois Favet, des travaux de drainage ont livré des tegulae.

 

Haut moyen-âge : la motte castrale de Boule-Billon a livré de la céramique grise et des tessons de poterie du Xe siècle.

Motte castrale dite du Chatelard de 45 mètres sur 35 mètres avec une élévation de 10 mètres. Elle n’a pas livré de matériel.

 

Bibliographie :

 

-       A. FAURE : détails antéhistoriques sur la Buisse et Saint-Pierre-de-Bressieux, Matériaux, 1865-1866, pages 44 et 45

-       Dictionnaire archéologique de la Gaule, 1875, page 571

-       C. FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, 1920

-       G. CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, 1962

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 331

-       GALLIA Préhistoire, 20, 2, 1977, page 642

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 145 et 146

-       CAG 38/4, 2017, page 317

 

SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE (canton de Chartreuse-Guiers)

 

Préhistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  en 1921, au col de Bovinant, H. MULLER a découvert, à 1640 mètres d’altitude, des vestiges d’époque néolithique indiquant que le col était déjà un lieu de passage de chasseurs

Ø  dans un champ touchant au mur ouest du monastère, on a trouvé au printemps 1969 des éclats et des lames néolithiques. La même année, on a découvert des éclats de même époque au pied de la télécabine

Ø  au col du Coq, on a trouvé des vestiges mésolithiques (lamelles, burins, grattoirs). Au même endroit, emplacement de station néolithique qui a livré 80 pièces lithiques.

 

Protohistoire : au col de Bovinant, traces d’un habitat gaulois.

 

Epoque gallo-romaine : A. de VALOIS situait la station de CATORISSIUM à la Grande-Chartreuse (?).

 

Bibliographie :

 

-       E. CHABRAND : la porte et la voie romaine de Mont-de-Lans, 1906, page 6

-       GALLIA Préhistoire, T 20, 2, 1977, page 638

-       A. BOCQUET : site Internet

 

SAINT-PIERRE-DE-CHERENNES (canton du Sud- Grésivaudan)

 

Préhistoire : la Grotte de Marinat a livré, en 1981, 3 silex moustériens du paléolithique moyen.

Un bloc mégalithique avec 2 cupules certaines est signalé par A. BOCQUET.

 

Protohistoire : la Grotte de la Bête a livré, en 1988 et 1999 de la céramique protohistorique (99 tessons) (aujourd’hui à la mairie de la commune)

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  H. MULLER a rapporté la découverte « d’une grotte sous les ruines de l’abbaye » (prieuré de Nacon) qui a livré des « objets » gallo-romains, notamment une inscription aujourd’hui encastrée dans la façade de l’église moderne (il s’agit, selon toute vraisemblance de l’une des inscriptions paléochrétiennes, infra)

Ø  Dans les ruines du prieuré W. MEYER a observé des fragments épars de tegulae

Ø   dans la Grotte de la Bête, on a trouvé un antoninianus de Tetricus

Ø  au lieudit Pater, on a découvert des tegulae et des tessons de céramique claire et sigillée sur 0,5 hectare marquant l’emplacement d’un habitat gallo- romain important

Ø  lieudit le Fa se prolongeant sur PRESLES. Ce toponyme, très rare en France, est unique dans l’Isère. Il peut être issu de fanum et rappeler l’emplacement d’un site cultuel.

 

Haut Moyen Âge : au XIXe siècle, dans les ruines du prieuré de Nacon, on a découvert deux fragments d’inscriptions paléochrétiennes, aujourd’hui encastrées dans la façade de l’église (classées monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1992) :

 

Ø  «  + IN HOC TVMOLVM / REQVIESCIT IN PACEM / BONE MEMORIA VR / BICIVS ABBA NOBE / LIS NATALEBVS SED / BEATVS EX OPERE / BVS CASTVS SV / BRIVS / BENIGNVS » : « dans ce tombeau repose en paix Urbicius de bonne mémoire, abbé noble par sa naissance mais bienheureux par ses œuvres, pur, sobre, bienveillant » (VIe ou VIIe siècles)

Ø  « … / QVI (vixit annos/us plus minus ?) / LXV (obiit in pace) / VIII K(alendas)… P(ost) C(onsulatum) / BASIL(i) V(iri) C(larissimi) C(onsulis)“ : « ... qui vécut 65 ans (plus ou moins ?). Il est mort le 8 des calendes de l’année (ou du consulat de la Nième année) du consulat de Basile » (VIe siècle)

Ø  Selon B. BLIGNY, une église existait en cet endroit dès l’époque mérovingienne.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 1843, pages 155 et 156

-       E. LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle, 1856-1865, II, n° 471

-       CIL XII, 1888, n° 1553

-       A. FAVOT : notes historiques et archéologiques sur Beauvoir-en-Royans, BSDEA T 17, 1910, page 87   

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 96, page 19

-       C. FILHOL : le prieuré de Nacon, BSDEA n° 15, 1926  

-       ILGN, 1931, n° 336, pages 103 et 104

-       B. BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18  

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 206

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 104

-       F. DESCOMBES : recueil des inscriptions de la Gaule, XV, Viennoise du Nord, n° 228 et 229, 1985, pages 612 à 615

-       E. ROUSSET : rapports de sondages, CDPA, 1989-1990

-       W. MEYER : l’ancien canton de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine, 1992, pages 17 à 19 

-       CAG 38/1, 1994, page 107

-       GALLIA Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 125

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, page 75  

 

SAINT-PIERRE-DE-MEAROTZ (canton de Matheysine- Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Gap.

 

Haut Moyen Âge : motte castrale présumée.

 

Bibliographie :

 

-       V. MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 39

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 33

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, page 701

-       Patrimoine en Isère, 2006, page 24

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des VG n° 84, 2019, pages 15 et 21

 

SAINT-PIERRE-D’ENTREMONT (canton de Chartreuse- Guiers)

 

Protohistoire et époque gallo-romaine : au Col de Bovinant, H. MULLER a trouvé à 1643 mètres d’altitude, en 1908, des céramiques du 2ème âge du Fer et du matériel gallo-romain.

On notera la présence de deux toponymes généralement significatifs : le Villard et les Grands Prés.

 

Haut moyen âge : au Villard, motte castrale du Châtelard.

A Saint Même, motte castrale présumée.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : une station estivale préhistorique et gallo-romaine au Col de Bovinant, Revue de géographie alpine, IX, 4, 1921, pages 641 à 644

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332

-       Archéologie chez vous, n° 10, 1992, page 10

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 509 et 510  

 

SAINT-PIERRE-DE-MESAGE (canton d’Oisans-Romanche)

 

Préhistoire : au lieudit les Favets, monolithe entaillé connu sous le nom de Pierre Cerise.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine. Vers l’église, un tronçon probable de cette voie est encore nommé Chemin Romain.

Au lieudit les Hébreux, on aurait découvert des monnaies romaines.

 

Haut Moyen Âge : selon G. de MANTEYER, l’église aurait fait partie d’un groupe d’édifices cultuels édifiés vers 461-468.

Au lieudit le Palais, des ruines, aujourd’hui peu visibles, forment une vague enceinte. Le toponyme pourrait être de haute époque et rappeler l’emplacement d’un édifice mérovingien ou carolingien. Celui-ci a été détruit par un lotissement.

Au lieudit la Chavance, emplacement d’une motte castrale.

 

Bibliographie :

 

-       G. de MANTEYER : les origines chrétiennes de la IIe Narbonnaise, 1924

-       A. BOURNE : Vizille et ses environs, 1925

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 251

-       CAG 38/1, 1994, page 161

-       Patrimoine en Isère, pays de Vizille, 1994, pages 20 et 21

-       E. PILOT de THOREY : Pont-de-Champ et chapelle de Sainte Madeleine, sd

-       J. C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019, pages 12 et 13

-       J. C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, Mémoire n° 63, 2022, pages 7 et 8

 

SAINT-PRIM (canton de Vienne 2)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la Via Agrippa. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au nord de Toissieu, des travaux agricoles auraient mis au jour, au XIe siècle, un foyer, des chenets et une « louve en marbre blanc » (S’agit-il de la levrette dite de CHONAS comme le pense F. DORY ? > CHONAS-L’AMBALLAN supra). Des substructions existaient sur environ un hectare

Ø  au lieudit les Alamandières, on a exhumé, en 1900, une nécropole avec quelques monnaies romaines non décrites

Ø  Emplacement d’une villa romaine en limite de CHONAS-L’AMBALLAN

Ø  aux lieudits Champ-du-Poirier et le Chanet, emplacements de sites à tegulae.

 

Haut Moyen Âge : traces d’une basilique élevée en 430 par le prêtre Sévère.

Au lieudit Toisy ou Toisieu était situé, croit-on, le château mérovingien de Tauriacum del Tausiacum, villa d’où est datée une charte du roi Boson de l’an 881. Des sarcophages y ont été trouvés.

L’église de Saint Prim est mentionnée dès le 30 avril 863, époque où elle est cédée à Saint Pierre de Vienne. Elle conserve, contre le mur du chœur, une inscription du Xe siècle.

 

Bibliographie :

 

-       P. de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe siècle, 1977, page 63

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 209

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 369 et 370

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 135

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 42

-       F. DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne, bulletin de la société des amis de Vienne, n° 84, 3, 1989, page 115

-       F. DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 230

-       CAG 38/1, 1994, page 118

 

SAINT-QUENTIN-FALLAVIER (canton de la Verpillière)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1975, à l’occasion de travaux, on a mis au jour, au milieu d’une accumulation de bois fossiles et de belles ammonites, des squelettes d’ichtyosaures, solidement enchâssés dans du calcaire Toarcien. Ces reptiles gigantesques, du secondaire, qui tenaient à la fois du poisson et du lézard, atteignaient 10 mètres de longueur. Ils sont révélateurs d’un rivage proche, vieux de 200 millions d’années

Ø  des sépultures néolithiques ont été découvertes en 1919 sous un bloc erratique à cupules, transporté à la VERPILLIERE (infra). Les sépultures étaient accompagnées d’un important mobilier : outils en silex, armes emmanchées sur bois de cerf, colliers en pierre…

Ø  à hauteur de l’étang de la Fuly, au bord de la route de Bonnefamille, bloc rocheux avec 5 cupules

Ø  au Mas-Millet, en 1919, on a découvert un bloc erratique avec une centaine de cupules

Ø  une hache polie néolithique est signalée

Ø  en 1967, on a découvert, au nord est de l’étang de Fallavier, un silex taillé de technique Levallois.

 

Protohistoire : des fonds de cabanes ont été repérés, au début du XXe siècle, au sommet de la Colline de Rolland. Cette colline aurait pu être un oppidum gaulois.

Un enclos de l’âge du fer a été repéré par détection aérienne.

Au lieudit Campanoz, les travaux de déviation de la RD 1006 en 2001, ont livré deux fosses à céramiques et à pierre chauffante du Bronze final.

En 2017, au lieudit le Blanc-Coulon, on a fouillé deux structures de combustion protohistoriques.

 

Epoque gallo-romaine : le lieudit les Quatre-Routes rappelle un carrefour de la voie romaine de Lyon à Milan avec celle de Vienne à Pont-de-Chéruy, dite Via de Saint Claude. Le lieudit l’Estrat rappelle également l’une de ces voies.

Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit la Sarrazinière, à mi-chemin de l’église et du cimetière, au pied de la colline de Monthon, à demi enterrée, une construction gallo-romaine est aujourd’hui aménagée en resserre de jardin. C’est un bâtiment rectangulaire, mesurant intérieurement 7,20 mètres sur 4,80 mètres pour une hauteur de 8 mètres, recouvert d’une voûte en plein cintre, en partie détruite. Cette voûte semble reposer sur deux rangées de briques qui la délimitent à la base. Elle est pourvue de grandes niches sous arcs en cintre et de murs enduits de tuileau. Il s’agit manifestement des restes d’une grande villa gallo-romaine (monument historique, 1950)

Ø  à diverses époques on a découvert des vestiges de cette villa : en 1825, un morceau de corniche, en 1825-1830, des grandes mosaïques (détruites peu après), une canalisation venant de Fallavier, divers éléments de décor et d’architecture et en 1976, lors de la construction du pipe line de Feyzin, diverses substructions

Ø  un trésor de deux kilos de pièces en bronze aurait été découvert, à proximité de la villa, dans des circonstances non précisées

Ø  un tronçon d’aqueduc descendant du vallon dit Combe de la Lieuse a été exhumé en 1863

Ø  au pied du Donjon de Relon, emplacement d’un site à tegulae

Ø  à la Grande Fessy, emplacement possible d’une nécropole ayant livré des sarcophages avec des monnaies tardives

Ø  les restes d’une vaste installation ont été repérées dans le talus est de la route de Saint Quentin à Bonnefamille

Ø  à Campanoz, les fouilles de 2001 ont également livré de la céramique commune et sigillée.

 

Haut Moyen Âge : au lieudit Tortue, des coffres de dalles auraient été découverts anciennement.

A l’est du château de Fallavier, monticule couronné d’une motte castrale fossoyée.

Le château de Fallavier passait pour être d’origine carolingienne.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : pierre à cupules découverte à Saint-Quentin-Fallavier, BSDEA, T 20, n° 4, 1919, page 20

-       H. MULLER : recherches faites auprès du bloc erratique de Saint-Quentin- Fallavier, congrès de Rhodiana, 2ème session, 1920

-       J. SAUNIER : sur la présence de ruines romaines à Saint-Quentin-Fallavier, Rhodiana, 1930, pages 111 à 114

-       R. CHARMILLON : ruines gallo-romaines de Saint-Quentin-Fallavier, Evocations, janvier février 1951, pages 701 à 711

-       J. CHAUFFIN : le four à chaux de la Fuly, Evocations, mars 1956, pages 1604 à 1606

-       J. CHAUFFIN et D. RUTLER : vers une extension du problème des pierres à cupules, Evocations, n° 105 et 106, 1956, pages 1519 sq

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, janvier février 1960, page 95 

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332

-       P. de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIIe siècle, 1977, pages 63 et 64

-       J. BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 41

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars 1981

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 209

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 451 et 452

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, pages 80 et 81

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 125

-       H. LAVAGNE : recueil général des mosaïques de la Gaule, III Narbonnaise, 3, 2000, page 95

-       CAG 38/2, 2001, pages 302 et 303

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 699

-       SRA Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017, page 169

-       Promenade avec l’APPAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, sd

 

SAINT-QUENTIN-SUR-ISERE (canton de Tullins)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  on a découvert au Bec-de-l’Echaillon, des inhumations collectives d’époque chalcolithique, avec des éclats de silex et des tessons céramiques

Ø  en 1969, au lieudit le Replat face à la Cabane Bambou, on a trouvé des éclats néolithiques

Ø  en 1970, au lieudit le Martinet on a trouvé des nucleus, des grattoirs et des lamelles d’époque néolithique

Ø  en 1971, au lieudit la Rivière, on a trouvé des éclats néolithiques.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la Grotte de l’Echaillon, fouillée en 1870, contenait huit corps inhumés avec des fragments de céramique du Bronze final (MD 67.3.17, 1 à 9) et un grain d’enfilage en bois de cerf (MD 67.3.26)

Ø  au lieudit le Replat, P. DALLOZ signale un chemin pré romain montant à la crête, à quelque distance de la chapelle Saint Ours

Ø  au hameau du Git, chemin préromain franchissant une dénivellation de 400 mètres conduisant de la Ferme de Lespinasse sur Veurey à la Combe et les Maîtres. Est-ce la voie qu’aurait suivie Hannibal au début du IIIe siècle avant notre ère ?

Ø  au lieudit la Regonfle, on a découvert, vers 1874, deux pièces gauloises en argent, du type au cheval galopant, avec la légende DVBNO.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1837, en un lieu non précisé, on a découvert un dépôt monétaire de plusieurs milliers de pièces du bas empire, antérieur à l’époque de Gallien

Ø  en 1843, PILOT signale des vestiges d’aqueduc gallo-romain

Ø  au lieudit Bec-de-l’Echaillon, une petite grotte fouillée par H. MULLER en 1903 a livré des fragments de deux vases en sigillée, des tegulae et deux monnaies d’Aurélien et de Numérien

Ø  en 1971, au lieudit Ferrouillère, un habitat gallo-romain et des sépultures de même époque ont été fouillés en sauvetage.

 

Bibliographie :

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, T 3, 1843, page 125

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846, page 125

-       E. LACOUR : Ventia et Solonion, RA, 2, 1860, pages 396 sq

-       Anonyme : le trésor de Moirans dans l’Impartial des Alpes, 1879, page 2

-       F. VALLENTIN : découvertes archéologiques faites en Dauphiné pendant l’année 1879, page 47

-       H. MULLER et G. FLUSIN : fouille d’une petite grotte sépulcrale à l’Echaillon, AFAS, 1906 pages 644 à 652

-       H. MULLER une grotte sépulcrale préjugée de l’âge du renne à l’Echaillon, AFAS, 1906, pages 140 et 141

-       J. LAVIGNE et D. LEQUATRE : grotte de l’Echaillon, bulletin SGCAF, 5, 1958

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 90 et 93

-       P. DALLOZ : réseau d’antiques chemins au nord du Vercors, bulletin de l’Acédémie delphinale, janvier 1978, n° 1, pages 17 à 25

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 209

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 208

-       Archéologie chez vous, n° 5, 1986, pages 7 et 10

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 273

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 82 et 83

-       CAG 38/1, 1994, page 140

-       Grenoble antique, 1999, pages 12, 135, 168 et 191

-       Fiche H. MULLER au Musée Dauphinois (sd)

 

SAINT-ROMAIN-DE-JALIONAS (canton de Charvieu- Chavagneux)

 

Préhistoire : des pilotis d’époque néolithique auraient été retrouvés dans les marais.

En 1999, au bord du ruisseau Girondan, on a découvert un niveau d’occupation néolithique.

En 2002, au sud des Marais de la Besseye, on a trouvé un site néolithique qui a livré une hache en dolérique et du matériel lithique.

 

Protohistoire : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  en 1987, on a découvert sous un tumulus dit Géraud, le fastueux tombeau d’un prince Celte du VIIIe ou du IXe siècles avant notre ère. Le monument funéraire se présentait sous la forme d’une masse de sable circulaire de 45 mètres de diamètre et de 25 mètres de hauteur. Sous le tertre se trouvaient les restes du plancher et du plafond d’une petite chambre funéraire. Dans la tombe, plusieurs objets témoignaient du rang du défunt, notamment une épée de bronze, un poignard, un plat en bronze, une pendeloque, de nombreux petits anneaux, un grand chaudron en bronze à deux anses, un bracelet et un collier en or ainsi que d’autres parures également en or et de la vaisselle domestique. Au pied de la dépouille, des ossements de bovidés pouvaient correspondre à des bêtes sacrifiées rituellement. La vaisselle de bronze indique le caractère ostentatoire du pouvoir en même temps qu’elle témoigne du contrôle exercé par l’aristocratie sur les échanges à longue distance : une situle est probablement originaire de l’est de la Hongrie et les autres récipients possèdent de fortes analogies avec des produits fabriqués en Toscane.

Ø   plusieurs autres tumuli sont connus dont le tumulus dit Nicole. En 1990, trois tertres ont été explorés au lieudit Trois Mollards : ils étaient entourés de fossés circulaires. Au centre de l’un d’eux, une tombe à incinération de l’âge du bronze a été découverte dans un vase en céramique. Aux lieudits les Tâches et les Mollards, cinq autres tertres funéraires, non encore fouillés, paraissent être de même époque

Ø  tumulus dit des Tilleuls ou du Peillard, fouillé en 1974

Ø  tumulus dit Roger, fouillé en 1987

Ø  tumulus dit Abel, localisé en 1987 mais non fouillé

Ø  tumulus dit Stéphane, découvert en 1987 et étudié en 1990

Ø   au nord des marais, traces d’une construction en bois et en torchis du IXe  siècle avant notre ère

Ø  au pied de l’église, on a découvert des niveaux d’occupation de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer

Ø   sur la commune, des traces d’occupation gauloise sont signalées en plusieurs points

Ø  au lieudit le Port, on a repéré en 2001 des traces d’occupation de âge du Fer et une voie protohistorique

Ø  au Vernai, des traces d’occupation de l’âge du Bronze et de l’âge du Fer ont été repérées en 2010.

 

Epoque gallo-romaine : passage du compendium d’Aoste à Lyon. Une voie privée pouvait relier cette voie à la grande villa. De riches vestiges sont connus :

 

Ø  vers l’église, emplacement de l’une des plus vastes villae du sud de la France, mi ferme, mi palais qui, selon les dernières estimations, aurait pu couvrir une superficie de 13 hectares et posséder un domaine de 24 km2. Celle-ci est connue depuis longtemps mais elle a seulement été fouillée à compter de 1970. La partie résidentielle s’étend sur 2 hectares et comprend plusieurs dizaines de pièces. Un mur d’enceinte a été dégagé ou repéré sur plus de 300 mètres de longueur. Il semble qu’une poterne de 2 mètres environ ait existé dans un coin de cette enceinte. Au nord et à proximité de la route actuelle, bordant le canal du marais, une natatio de 60 mètres de longueur sur 20 mètres de largeur et 2 mètres de hauteur et une palestre appartenant à des thermes domestiques ont été dégagées (elles sont aujourd’hui comblées mais marquées au sol).

Ø  de l’autre côté de la route, grand portique avec colonnade. D’autres bâtiments ont été repérés dans l’angle déterminé par le jardin de la cure et le chevet de l’église. Un grand corps de bâtiment rectangulaire de 17,6 mètres sur 7,80 mètres est inscrit dans des murs qui semblent délimiter une cour de 39 mètres sur 18 mètres.

Ø  les fouilles de 1978-1979, ont permis de retrouver un niveau d’incendie avec de nombreux fragments de poterie dont l’un portait une estampille de SEXTVS ANNIVS, ce qui situe sa fabrication entre 20 avant notre ère et 5 après notre ère

Ø  le premier état de la villa est daté de 40 avant notre ère, l’hypothèse étant émise que son installation serait à mettre en relation avec la récente création (- 43) de Lugdunum. Très précoce pour la région, la villa se distingue, de plus, par l’utilisation de techniques de construction de type méditerranéen (colonnes en briques, sols en mortier…) et non par l’adaptation de techniques gauloises plus ou moins romanisées. Cet état primitif sera totalement arasé au début de notre ère pour laisser la place à une nouvelle villa palais datée d’environ 40 après J. C. Ce deuxième état connaîtra son apogée au IIe siècle. Le domaine semble ensuite avoir été occupé jusqu’au Ve siècle de notre ère, époque où un établissement aristocratique comparable à celui de Larina succède à la villa. Au-delà de la pars urbana et de la zone thermale, emplacement d’une zone artisanale, à l’activité basée sur la métallurgie (des loupes de fer y ont notamment été découvertes). La production de cet atelier de forgeron reste inconnue, comme c’est le cas pour un atelier de tabletterie situé à proximité.

Le site est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1984.

Ø  au sud de la RN 117, dans les marais, on aurait aperçu des blocs de pierre taillés, provenant vraisemblablement de la villa

Ø   on a également découvert, dans des circonstances non précisées, un casque en cuivre et un sigilum portant, sur l’un de ses cotés, une tête de Mercure

Ø  contre un mur de l’église, bloc taillé avec inscription « V »

Ø  au bord de la route départementale, peu avant le site de la villa, un cippe apparemment anépigraphe est remployé comme piédestal d’une croix

Ø  au lieudit le Terreau, on a découvert, en 1970, une tuilerie gallo-romaine comprenant deux puits, cinq fosses à argile et l’emplacement d’un bâtiment à trois fours de cuisson

Ø  au carrefour de Burens, vestiges d’un aqueduc et d’un réservoir

Ø  au Grand Plan, on a découvert un sarcophage

Ø  en 1997, au lieudit le Périer, un site d’habitat a été localisé sur 7000 m2

Ø  la même année au lieudit Sadou, on a repéré une ferme gallo-romaine

Ø  en 1999, au lieudit Forêt-de-Jalionas, on a localisé les vestiges d’un habitat ou d’un atelier sur 8500 m2

Ø  au lieudit le Port, on a vu en 2001 des fossés antiques

Ø  une bague gallo-romaine est conservée au Musée de la Civilisation gallo- romaine de Lyon

Ø  en 2014, la palestre de la grande villa a été en partie fouillée

Ø  en 2020 et en 2021, des fouilles ont livré deux bâtiments semi-enterrés de destination inconnue.  

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  outre la réoccupation de la villa à l’époque mérovingienne, les fouilles ont exhumé les restes d’une chapelle paléochrétienne du Ve siècle, ancêtre de l’actuelle église (visibles sur le site)

Ø  un chapiteau en marbre blanc, d’époque burgonde, a été trouvé sur le site

Ø  l’église réutilise des maçonneries gallo-romaines et mérovingiennes et le clocher porche pourrait remonter au Xe siècle

Ø  non loin de l’église, des traces d’occupation mérovingienne et un bâtiment du Haut Moyen Âge ont été découverts

Ø  au lieudit Pont-Romain, traces d’aménagement de berge (VIIe au IXe siècles)

Ø  sur le site du Vernai, emplacement d’une grande nécropole (190 tombes) du VIe au XIIIe siècles.

 

Bibliographie :

 

-       F. COCHARD : note sur le camp de Dessines, 1823

-       Abbé LACROIX : histoire de Saint-Romain, 1884

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février 1960, page 95

-       GALLIA, Informations archéologiques, 2, 1968, pages 588 et 589

-       R. PINET : découverte de la villa de Saint-Romain-de-Jalionas, Evocations, mars avril 1968

-       A. DUFOURG : notes à propos d’une prospection phytopographique sur le site de la villa de Saint-Romain-de-Jalionas, Evocations, mars avril 1970

-       GALLIA, Informations archéologiques, 2, 1971, pages 428 et 429

-       R. PINET : Saint-Romain-de-Jalionas, gisement archéologique d’une huilerie antique au lieudit le Terreau, Evocations, janvier 1972

-       M. C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas Dauphiné, VIe au XIe siècle, 1972, page 55

-       A. DUFOURG : le portique de la villa de Saint-Romain-de-Jalionas, Evocations, novembre décembre 1972

-       GALLIA, Informations archéologiques, 2, 1973, page 530

-       GALLIA, Informations archéologiques, 2, 1975, page 539

-       A. DUFOURG et J. L. ANTOINE : à propos du passé protohistorique de Saint- Romain-de-Jalionas, Evocations, janvier 1978

-       A. DUFOURG : nouvelle prospection phytotopographique à Saint-Romain-de- Jalionas, Evocations, janvier à mars 1979

-       A. DUFOURG : un nouveau départ pour les fouilles de Saint-Romain-de- Jalionas, Evocations, avril à juin 1980

-       A. DUFOURG : le site de Saint-Romain-de-Jalionas dans son contexte archéologique, bulletin de liaison de la DRAH Rhône-Alpes, 9, 1980, pages 10 à 27

-       R. PINET : gisement archéologique d’une tuilerie antique au lieudit le Terreau, Evocations, janvier février 1982 

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 209

-       Des Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge, 1984,

-       Le Dauphiné Libéré du 14 août 1987

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 179 à 181

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 23

-       A. PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 203  

-       Les premiers princes celtes, Musée Dauphinois, 1990, pages 53 à 62

-       La Pierre et l’Ecrit, 1990, page 254

-       Archéologie en Isère, 1991, page 6

-       De Lascaux au Grand Louvre, archéologie et histoire en France, 1991, page 404

-       Les plus beaux sites archéologiques de la France, 1993, page 191    

-       La Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, pages 222 et 223

-       GALLIA Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 125

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, page 105

-       La Pierre et l’Ecrit, 1996-1997, pages 212 et 213

-       L’archéologue, n° 35, avril mai 1998, pages 79 et 80

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 31, 33 et 55

-       Inventaire général du canton de Crémieu, 1998, pages 19 et 20   

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, page 106

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 105 et 106

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, pages 91 à 99

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, page 110

-       Les Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 24 et 25 et 82 à 85

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, page 106

-       Atlas culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du Moyen Âge, 2004, page 155

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2005, page 112

-       La Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 233 et 234

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, page 106

-       SRA Rhône-Alpes, 2006 -2, page 147

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 111

-       J. P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines, 2009, page

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2010, pages 85 et 86

-       CAG 38/1, 2011, pages 303 à 331

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 110

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, page 178

-       ADLFI Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020 et 2021

-       R. POYET : le Vernai à Saint-Romain-de-Jalionas, rapports de fouilles 2020 à 2023

-       ADLFI Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022

 

 

SAINT-ROMAIN-DE-SURIEU (canton de Roussillon)

 

Protohistoire : tradition d’oppidum gaulois sur le plateau de Surieu.

 

Epoque gallo-romaine : près du château et au château même, on a découvert des tegulae.

P. H. BILLY voit dans le nom de Surieu le patronyme Surius ou Serius (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  on a découvert des silos, des fosses et un foyer du Haut Moyen Âge

Ø  à proximité du château, emplacement de motte castrale

Ø  dans la façade d’une maison du village, fragment de sculpture pré romane remployé (Xe siècle ?)

Ø  la chapelle Notre Dame fut consacrée en 908 et plusieurs fois remaniée au cours des siècles. C’est là que les reliques de Saint Lazare auraient séjourné quand on les transporta d’Autun lors des invasions sarrasines.

 

Bibliographie :

 

-       Collectif : Roussillon et son canton, 1949, page 57

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de l’Isère, 1981

-       M. JEANNET VALLAT : Surieu, rapport de fouilles, 1983

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 373

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 135

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 42

-       CAG 38/1, 1994, page 118

-       Patrimoine en Isère, pays de Roussillon, 2003, page 53

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 701 et 702

-       P. CAVARD : notice sur Saint-Romain-de-Surieu, manuscrit 402, BM de Vienne (sd)

 

SAINT-ROMANS (canton du Sud-Graisivaudan)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  de 1919 à 1923, le creusement d’une série de caveaux au cimetière a permis de mettre au jour des silex taillés, des ossements, des pierres de foyer et des déchets alimentaires du paléolithique supérieur

Ø  A l’abri du Calvaire, on a découvert une pointe de flèche en silex blond à retouches bifaces d’époque magdalénienne (MD 69.1.27)

Ø  en 1971, un gisement néolithique (sur un site non précisé) a livré des silex et des pointes de flèches

Ø  au lieudit les Caules, on a découvert de nombreux éclats et des pointes de flèches à pédoncule et aileron d’époque néolithique.

 

Protohistoire : au barrage des Dragonnières, on a découvert en avril 1960 un trésor monétaire de l’époque de la Tène constitué de plus de 6000 oboles de Marseille du IIe siècle avant notre ère, dont la plupart présentaient au droit la tête d’Apollon et, au revers, la roue à quatre rayons cantonnée des lettres MA.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère. De nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  dans la façade nord ouest de l’église, inscription gallo romaine remployée : « MEMORIAE / T(iti) AELLI LVCONIANI / T(itus) AELIVS NORBANVS / FILIO PIISIMO / POSTERISQ(ue) SVIS » : « à la mémoire de Titus Aelius Luconianus, Titus Aelius Norbanus à son excellent fils et à ses descendants »

Ø  dans les murs de soutènement du parvis de l’église, des blocs antiques sont remployés,

Ø  au-delà de l’église, une base de colonne en calcaire est visible au pied d’une maison,

Ø  entre l’église et le calvaire, au lieudit Champ-Brun, emplacement d’un riche habitat qui a livré, au début du XXe siècle, des monnaies, de la céramique sigillée, des tesselles de mosaïques, du marbre, des briques de dallage, des tubuli d’hypocauste (une partie de ce matériel est aujourd’hui conservée au musée de Beauvoir en Royans),

Ø  en 1854, dans des circonstances non précisées, on aurait découvert un trésor monétaire du IIIe siècle (les pièces les plus récentes étaient de l’époque de Gallien).

Ø  au hameau des Dragonnières, des remplois antiques sont visibles dans les murs de certaines constructions,

Ø  au lieudit Férié, vestiges d’un habitat antique (tegulae, céramiques),

Ø  au lieudit les Chirouses, des vestiges gallo-romains sont signalés,

Ø  au lieudit les Cantes-Ouest, vers 1960, on a mis au jour des tegulae, des tessons de céramique et un fragment de dolium. Sur cette parcelle des tuiles antiques demeurent visibles,

Ø  au lieudit Aris, emplacement d’un site à tegulae

Ø  au Village en 2003, des tegulae ont été exhumées.

 

Haut Moyen Âge : des poteries de type burgonde ont été trouvées au début du XXe siècle près du calvaire.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, T 3, 1843, page 155

-       E. LACOUR : Ventia et Solonion, RA, 1860, page 406  

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 781

-       CIL XII, 1888, n° 2205

-       A. BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques, 1900, n° 200, page 152

-       A. FAVOT : notes historiques et archéologiques sur Beauvoir-en-Royans, BSDEA, T 17, 1910, page 88

-       A. FAVOT : étude historique, archéologique et ethnographique sur Saint- Romans-en-Royans, 1919, page 8

-       H. MULLER : découverte d’un gisement magdalénien à Saint-Romans, Rhodiana, 1924, pages 61 et 62

-       C. GAILLARD : note sur la faune du magdalénien de Saint-Romans, bulletin de la société naturaliste et archéologique de l’Ain, n° 52, 1938, pages 264 à 273

-       F. BOURDIER et M. MILLIAT : 1941 : nouvelles fouilles du gisement préhistorique du cimetière de Saint-Romans, BSSI n° 158, 1941  

-       GALLIA, Informations archéologiques, T 20, 2, 1962, page 646

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 333 à 335

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 23

-       C. BRENOT : trésor d’oboles massaliètes de Saint-Romans, BSFN, 31, 1976, pages 62 et 63

-       X. LORIOT et H. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le département de l’Isère, BSFN, 1976, page 69  

-       H. DESAYE : l’épigraphie romaine du Royans, Revue Drômoise, T 82, n° 420, 1981, pages 334 à 346

-       A. DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes de numismatique celtique, 2, 1983, pages 38 et 59, 60

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 104

-       A. PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 206

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 23  

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, V, 2, Rhône-Alpes, 1988, n° 35 et 36, page 54   

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 19 à 21

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63

-       Patrimoine en Isère, Chambaran, 1999, page 30

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 106 et 107

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 97

-       A. BOCQUET : site Internet

 

SAINT-SAUVEUR (canton du Sud-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence.

Selon J. SORREL, le nom de la rivière et du château de Cumane pourrait venir du latin decumane ou decumale.

Au lieudit le Perron, en 1988, les fouilles de l’autoroute A 49 ont mis au jour un petit établissement rural du début du Ier siècle de notre ère, remplacé pendant la seconde moitié du même siècle par un grand bâtiment rectangulaire qui perdurera jusqu’au milieu du IIIe siècle.

Au lieudit Tourne-Bride, emplacement d’un site à tegulae.

Provenant de Saint Sauveur, sont conservés au Musée Dauphinois 2 sesterces de Gordien et de Marc Aurèle, un as et un sesterce de Gordien, un sesterce de Sévère Alexandre et un antoninanus de Salonine.

 

Bibliographie :

 

-       J. SORREL : histoire de Saint-Marcellin, 1981

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 164

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 70 et 71

-       CAG 38/1, 1994, page 130

-       GALLIA Informations, Rhône-Alpes, 1996, pages 125 et 126 

-       Patrimoine en Isère, 1999, pages 32 et 37

-       SRA Rhône-Alpes, 2006-2, page

-       CAG 38/4, 2017, pages 319 à 321

 

SAINT-SAVIN (canton de Bourgoin-Jallieu)

 

Préhistoire : dans le village même, fontaine recouverte d’un dôme fait de blocs erratiques. Dans le pilier arrière droit de cet édifice se trouve encastrée une belle pierre à cupules. Deux d’entre elles, les plus importantes, présentent un poli de façonnage tout à fait remarquable.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  dans les murs de l’église, fragments de trois blocs jointifs de calcaire d’une inscription gallo romaine « … / I RVFI L(uci) RVFI CATONIS (fragment A) SENTINI RVF (fragments B et C », haute de 0,45 mètre et longue de 3,85 mètres qui parait avoir fait partie d’une frise d’un temple monumental. Les fragments « A » sont en remploi dans le mur extérieur nord de l’église et les fragments « B » et « C » dans le mur extérieur nord. Le texte mentionne sans doute 3 citoyens romains dont les noms sont au génitif : « RUFI », L RVFI CATONIS  et SENTINI RVF. Un seul personnage est connu par son nom complet : LVCIVS RUFIVS CATO : son gentilice est connu aux thermes d’Uriage (MARCVS RVFIVS MARCINVS) mais son cognomen « CATO » est relativement rare. Le second gentilice « SENTINIVS » apparaît dans une inscription des Avenières (supra) : « TITVS SENTINIVS »

Ø  à l’est du Moulin de Laval, on a découvert des fragments antiques : tubuli, hypocaustes, éléments de mosaïque…

Ø  sur le terrain de football, à 40 mètres de l’église, on a mis au jour deux hourdis de béton paraissant antiques

Ø  à la Butte des Sarlines, emplacement d’un site à tegulae

Ø  la maison forte de la Ville passe pour avoir été élevée sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine

Ø  au lieudit les Grandes-Marques, des tegulae ont été observées en 2007

Ø  la même année un site identique a été remarqué dans le Marais des Charbonniers

Ø  toujours en 2007, un site a tegulae a été noté au Plateau de Charpèze

 

Haut moyen âge :

 

On a pu y situer parfois le lieudit Sevorio du testament d’Abbon de 739

Demptézieu est cité sous la forme, Dentasiacum dans une bulle du pape Sergius III adressée à l’archevêque de Lyon en mai 910).

Au Xe siècle mention de Saviniatico.

Emplacement d’une motte castrale.

En 1956, une sépulture a été découverte à proximité.

 

Bibliographie :

 

-       le testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble, 1869, page 37

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 516

-       CIL XII, 1888, n° 2359

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1007

-       F. MANCIPOZ : la maison forte de Ville à Saint-Savin, Evocations n° 77 et 78, mars 1953

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février 1960, page 95

-       M.C. BAILLY-MAITRE et M. CERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, pages 55 et 56

-       H. CHATAIN : nouvelles pierres à cupules du département de l’Isère, Evocations, n° 1, 1978, pages 5 et ss

-       GALLIA Préhistoire, 23, 2, 1980, page 508

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 209 et 210

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 103

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, pages 10 et 11

-       ILN V, 2, Vienne, 2004, n° 579, pages 245 et 246

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 101

-       CAG 38/2, 2011, pages 331 et 332

-       J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)

 

SAINT-SEBASTIEN (Châtel-en-Trièves (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : une hache néolithique a été découverte vers Masserange.

 

Epoque gallo-romaine : au lieudit le Villard, emplacement possible d’un site d’habitat antique.

 

Haut Moyen Âge : selon l’abbé DUSSERT, l’ancienne paroisse de Morges aurait été fondée au VIe siècle et Saint Arey, qui devait devenir évêque de Gap y serait né.

Motte castrale de Château-Vieux. La butte, tronconique, a été largement détruite par l’installation d’une tour TDF. Au nord, traces de basse cour.

 

Bibliographie :

 

-       A. DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903

-       V. MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 129

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 66

-       Patrimoine en Isère, Trièves, 1996, pages 30 et 62

-       Mémoire d’Obiou, n° 5, 2000, page 40

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 702 et 703

-       J. C. MICHEL : la préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 9

 

SAINT-SIMEON-DE-BRESSIEUX (canton de Bièvre)

 

Préhistoire : l’importante station dite de Croix-Trouva a livré des outils présentant un aspect moustérien mais, surtout, un important matériel d’époque néolithique : grattoirs, burins, perçoirs, couteaux, pointes de flèches, haches en pierre polie… représentant plus de 200 outils ou armes.

 

Protohistoire : on a découvert au lieudit le Truchet un dépôt de fondeur du bronze final. Le nombre de pièces composant cette fonderie était considérable et leur variété très riche : haches en bronze à ailerons terminaux avec anneau, haches à douilles, bracelets… Une partie du gisement est déposé au Musée des Antiquités Nationales. Le Musée Dauphinois conserve une hache (68.78.2).

Des photographies aériennes de l’IGN de 2008 et 2009 montrent des structures aux Constantinières et à Marguetière.

 

Epoque gallo-romaine : passage d’une voie romaine, encore appelée le Grand Chemin, sur la limite communale avec la Côte Saint André. Cette voie pourrait être celle, controversée, de Vienne à Die. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit le Temple, on aurait mis au jour, avant 1860, des vases, des tuyaux, des tombeaux, un fragment de sarcophage en pierre et une monnaie romaine

Ø  au lieudit Beauregard, on a trouvé des tegulae et des briques

Ø   entre Charpenay et le Fouilloud, de nombreuses tegulae ont été découvertes

Ø  au lieudit le Lacat, emplacement d’un habitat antique et d’une nécropole de même époque. Il existe, au sujet de ce site, une tradition de village, nommé Campalou, qui aurait été détruit par des « hordes sarrasines »

Ø  M. de LUZY, propriétaire du château du même nom, aurait trouvé dans une annexe du château un « bouclier romain »

Ø   dans des circonstances inconnues, on a trouvé des fragments de céramique allobroge estampillés VA(ll)O FE(cit)

Ø  En 2004, au lieudit Marguetière on a repéré un site avec des tegulae et de la sigillée

Ø  En 2007, au Raffour, on a localisé un site qui a livré de nombreux rebords de tegulae, des céramiques grises et des fragments d’amphores

Ø  En 2009, au lieudit Bizolle, une concentration de tegulae a été observée

Ø  En 2011, à la Chapelle, deux sites à tegulae ont été découverts en prospection

Ø  La même année, deux sites de Marguetière ont livré des tegulae

Ø  En 2012 au lieudit Gerfanière, un épandage a livré 172 tessons de céramiques

Ø  En 2013, au lieudit le Veau on a repéré une concentration de tegulae.

 

Haut Moyen Âge : vers la station de Croix-Trouva, l’observation du site par photos aériennes a permis de repérer plusieurs structures linéaires rondes, rectangulaires et trapézoïdales, qui pourraient correspondre à un habitat de haute époque.

 

Bibliographie :

 

-       A. MACE : guide itinéraire, III, 1860, page 44

-       F. CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons de l’Isère, 1870, page 6

-       Dictionnaire archéologique de la Gaule, T 2, 1875, page 521

-       E. CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, âge du Bronze, T 2, 1875-1876, page 94

-       G. de MORTILLET : les potiers Allobroges, 1879, page 31

-       C. FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, 1920

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février 1959, page 76

-       G. CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, GALLIA 1, 1962, page 36

-       R. LAURENT : 2 haches en bronze de la collection Gueyffier à Bressieux, Rhodiana, 3ème année, fascicule 2, 1962, pages 31 à 40  

-       GALLIA Préhistoire, T 6, 1963, page 288

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 335

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 52 et 53

-       R. MOYROUD : Bressieux en Dauphiné avant l’an Mil, Evocations, janvier à juin 1983, page 30

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 145 e 146

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 53 et 54

-       CAG 38/1, 1994, page 123

-       CAG 38/4, 2017, pages 321 à 324

 

SAINT-SORLIN-DE-MORESTEL (canton de Morestel)

 

Epoque gallo romaine :

 

-       emplacement d’un aqueduc qui allait de Vasselin à Curtin

-       au lieudit Pré de la Fontaine, on aurait vu un canal maçonné

-       en 1972-1973, des tegulae ont été observées dans des effondrements de terrain.

 

Bibliographie :

 

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février 1960, page 95

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 42

-       CAG 38/2, 2011, page 332

 

SAINT-SORLIN-DE-VIENNE (canton de Vienne 2)

 

Epoque gallo-romaine : traces d’une voie romaine (de Grenoble à Vienne ?).

En 1987, lors de l’installation d’un gazoduc, on a dégagé au lieudit Charbonnières, deux aqueducs parallèles en provenance d’EYZIN. Aux lieudits Combe des Garennes et la Rosière, des fragments de ces deux aqueducs se retrouvent.

 

Bibliographie :

 

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 155

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 165

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 64

-       F. DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 231

-       CAG 38/1, 1994, pages 152 et 153

 

SAINT-SUPLICE-DES-RIVOIRES (canton du Grand- Lemps)

 

Haut Moyen Âge : motte castrale des Rajons (rasée).

 

SAINT-THEOFFREY (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : le lac de Petichet aurait livré des « restes palafittiques ».

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine. Son tracé est encore bien marqué entre les Theneaux et les Bruneaux.

En 2015, au lieudit les Eybains on a découvert les restes d’un foyer et d’une canalisation en terre cuite vernissée.

On notera la présence du toponyme le Villard.

 

Bibliographie :

 

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 370

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 95

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 110

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019, pages 13 et 18

 

SAINT-VERAND (canton du Sud-Grésivaudan)

 

Epoque gallo romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère.

Au lieudit la Maladière, on a découvert une monnaie en bronze de Constantin.

 

Bibliographie :

 

-       J. SORREL : histoire de Saint-Marcellin, 1981, page 14

-       Isère gallo romaine, 1, 1985, page 165

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 71

-       CAG 38/1, 1994, page 130

 

SAINT-VICTOR-DE-CESSIEU (canton de la Tour-du-Pin)

 

Epoque gallo-romaine : selon le Dr DENIER, un embranchement de la voie romaine de Vienne à Chambéry passait au lieudit Mornas et, sans doute, au lieudit Trievoz.

Au lieudit la Molette on aurait découvert des céramiques, des tegulae, un contrepoids en terre et des scories.

 

Bibliographie :

 

-       A. DENIER : la Tour-du-Pin, terre des Dauphins, 1966

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 72

-       CAG 38/2, 2011, page 332

 

SAINT-VICTOR-DE-MORESTEL (canton de Morestel)

 

Protohistoire :

 

-       Au lieudit les Rochettes, au début des années 2000, on a découvert des tessons de céramique protohistorique du Bronze final, un rebord de jatte de l’Age du Fer et un rebord de pot micassé de la Tène

-       la même année, au lieudit Chevrin, une prospection a mis au jour des tessons de céramique de la Tène

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  on aurait découvert, en un lieu et à une date non précisés, des monnaies romaines

Ø  au lieudit Payerne, emplacement d’un site à tegulae

Ø  au dessous du pont de Payerne, on aurait découvert une monnaie romaine

Ø  au lieudit Nirzet, on a remarqué des substructions et des tegulae et on a découvert une faucille en fer et une monnaie

Ø  au lieudit Beauve, on a observé la présence de nombreuses tegulae

Ø  en 2000, au lieudit Chevrin on a repéré un site à tegulae

Ø  la même année un site identique a été repéré au lieudit les Rochettes

Ø  dans le même temps, des tuiles à rebord et un fond de gobelet en céramique ont été recueillis près de la Tour de Nacon

Ø  en 2007, on a repéré une carrière de meules antiques

Ø  en 2014, au lieudit la Combe-Noire, on a repérés des fossés gallo-romains.

 

Haut Moyen Âge :

-       des sépultures du Haut Moyen Âge sont signalées à la Tour de Nacon

-       aux Rochettes, en 2000, on a recueilli des fragments de pierre ollaire. Des fragments de même nature ont été trouvés aux lieudits Chevrin et les Rochettes.  

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : les antiquités du Dauphiné, 1846

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février 1960, page 95

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 298

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 42

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 128

-       CAG 38/2, 2011, pages 332 à 334

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, page 109

 

SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE (canton du Haut- Grésivaudan)

 

Protohistoire : le Musée Dauphinois conserve un bracelet en argent massif de 108 grammes (époque de la Tène ?), étiqueté comme provenant de Saint-Vincent-de- Mercuze (67.3.209).

Les autres mentions de découvertes protohistoriques de BOCQUET (site Internet) concernent en fait la Commune de SAINTE-MARIE-DU-MONT (supra), réunie de 1973 à 1984 avec celle de SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE.

Selon J. BRUNO, le lieudit Branchy, aurait été une terre de Brancus, roi des Segovallauves, qui accompagna Hannibal en 218 avant notre ère lors de sa traversée du Grésivaudan.

 

Epoque gallo-romaine : la commune était traversée par le Chemin de l’Empereur, voie romaine de Grenoble à Chambéry.

D’après PILOT, le lieu devrait son nom à un oratoire dédié à Mercure qui aurait été situé sur l’emplacement de l’ancienne église paroissiale.

Les environs de la voie romaine ont livré 3 trésors monétaires :

 

Ø  fin janvier 1869, on a découvert, au lieudit la Bellangère un trésor d’au moins 1550 monnaies de Valérien à Constance Chlore (dont 1022 antoniniani de Valérien), enfoui vers 310

Ø  le 25 janvier 1870, au Mas de la Branche, un cultivateur a exhumé un vase en poterie rouge contenant 304 pièces d’argent et de bronze frappées entre 196 et 377 et se rapportant à 33 empereurs,

Ø  en 1961, un troisième trésor de 230 monnaies, frappées entre 233 et 377 fut également découvert. Les monnaies allaient de Gallien à Constantin.

 

Vers 1930, H. MULLER a dégagé, lors d’une fouille dans une cour de ferme, un élément de ce qui lui parut être une piscine ou une grande vasque de marbre noir.

Une ferme gallo-romaine chevauchait les communes de Saint-Vincent-de-Mercuze et de Sainte-Marie-d’Alloix dans leur partie basse. L’ensemble s’appuyait sur la voie romaine.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       G. VALLIER : le trésor de Saint-Vincent-de-Mercuze, BSSI, 1870, page 325 et 336 à 350

-       H. MULLER : notes sur des monnaies romaines trouvées à Saint-Vincent-de- Mercuze, BSDEA, 6, 1899, pages 77 à 88

-       A. BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques en Gaule, 1900, n° 194 et 195, page 151

-       N. PAPET : trouvaille de monnaies romaines de Saint-Vincent-de-Mercuze, BSDEA, 1961

-       B. COLOMBAN : recherches archéologiques dans le canton du Touvet, TER 1974

-       X. LORIOT et B. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le département de l’Isère, BSFN, 6, 1976, n° 26, 27 et 28, page 69

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 21, 56, 292 et 323

-       J. P. CALLU : inventaire des trésors de bronzes constantiniens, collection de numismatique romaine, XII, 1981, n° 5, page 28

-       Archéologie chez vous, n° 3, 1984, pages 11, 18 et 19 

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 196

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, V, 2, 1988, n° 37, 38 et 39, page 55

-       A. PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 206

-       J. PRIEUR : la province romaine des Alpes Cottiennes, 1968, page 87

-       CAG 38/1, 1994, page 136

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la rive droite du Grésivaudan (inédit)

 

SALAGNON (canton de Bourgoin-Jallieu)

 

Protohistoire : dans les années 1980, on signale au lieudit Molard de Bise un possible tumulus.

 

Epoque gallo-romaine : à propos de la révolte des Allobroges, en 61 avant notre ère, Tite Live mentionne seulement : « les Allobroges s’étant révoltés, le prêteur C. Pomptinus les soumet à Solonne ». Dion Cassius donne, quant à lui, un assez long texte sur ce soulèvement mais sans autre précision géographique : « ayant dirigé ses troupes vers la ville de Ventia… arrivèrent enfin à Solonium. Ils s’emparèrent d’un château situé au-dessus, vainquirent dans un combat ceux qui restaient et brûlèrent un quartier de cette ville construite en bois… ». Selon J. PRIEUR, cette ville de Solonium aurait pu être située, non à Soyons en Ardèche où on la place traditionnellement, mais à Montmiral dans la Drôme ou à Salagnon. Mais aucun vestige archéologique ne confirme cette hypothèse.

Lors de la démolition de l’ancienne église on aurait découvert une inscription romaine (non publiée).

En 1980, on a découvert sur la digue une tegula isolée.

Selon P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme Salanius (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : il semble que dès 894 il y avait à Salagnon une église placée sous le patronage de Saint Theudère et dépendant de l’abbaye de Saint-Chef.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, BSSI, III, 1843

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 269

-       J. PRIEUR : l’occupation romaine dans la Savoie des origines à l’an Mil, 1983, page 169

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 104

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 11

-       CAG 38/2, 2011, page 334

 

SALAISE-SUR-SANNE (canton de Roussillon)

 

Préhistoire : sur des terrasses anciennes, entre les Clos et les Quinilles, on a découvert en 1961 un galet de quartzite taillé d’époque Acheuléenne (entre – 270 000 et – 200 000 avant notre ère).

 

Protohistoire : en 2009, un diagnostic archéologique aux Petites Balmes à révélé un

En 2009, au lieudit Petites-Balmes on a découvert un site de l’âge du Bronze.

Vase-silo de l’Age du Bronze.

En 2011, rue Louis Saillant, on a découvert une sépulture de la même époque.

En 2017, à la ZAC Inspira on a découvert deux sites de l’âge du Bronze qui ont livré des foyers de pierres chauffantes et des céramiques.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la Via Agrippa dont le souvenir a subsisté dans le nom du lieudit le Grand Chemin.

Le Chemin de l’Estrat semble correspondre à la voie secondaire de Salaise à revel. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit la Gare, emplacement d’un site à tegulae

Ø  au lieudit le Lac, traces d’un bâtiment antique visible par éclairage rasant

Ø  près de la Sanne, on a trouvé dans un champ des fragments d’amphores et une partie de moulin à grain

Ø   en 1982, on a repéré sur 300 mètres de longueur des structures vraisemblablement gallo-romaines

Ø  sur le site du prieuré, on a trouvé quelques tessons de céramiques antiques

Ø  pont présumé romain mais, pour A. BUISSON, le pont est médiéval.

Ø  En 2009, le site des Petites-Balmes a livré des vestiges d’époque gallo-romaine.

 

Haut Moyen Âge : un fragment de sarcophage des VIe ou VIIe siècles a été trouvé au chevet de l’église. Une nécropole paléochrétienne devait exister sur le site. Elle a livré plusieurs sépultures et un fragment d’inscription funéraire : « … NA… M NATV… / S ARTVI… / … T CAEL… / … LIV… » (VIe siècle ?).

Les fouilles effectuées de 1990 à 1993 sur le site du prieuré ont confirmé l’existence d’une cella carolingienne antérieure au prieuré médiéval et ont livré des trous de poteaux en bois, des moellons et du tuf lié au mortier du milieu du IXe siècle. On a également découvert une monnaie de Louis le Pieux.

 

Bibliographie :

 

-       V. TESTE : note sur la crypte de Salaise, BM, VI, 1859

-       Abbé GRANGIER : Roussillon et son canton, 1949

-       F. BOURDIER : le bassin du Rhône au quaternaire, géologie et préhistoire, 1961-1962

-       GALLIA Préhistoire, T 6, 1963, page 290

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 336

-       A. BUISSON : Salaise sur Sanne notre village, 1981, 1, page 11 et 2, page 59

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 377 

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, pages 135 et 136

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 43

-       Archéologie en Isère, 1991, page 4

-       J. F. REYNAUD : le prieuré de Salaise-sur-Sanne, la Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, pages 89 à 99

-       La pierre et l’Ecrit, 1993-1994, pages 216 et 217

-       CAG 38/1, 1994, page 118

-       GALLIA Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 126

-       Patrimoine en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 17, 26, 63 à 65 et 68

-       CAG 38/4, 2017, page 325

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2009, pages 84 et 85

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2011, page 107

-       SRA Auvergne-Rhône-Alpes 2017, pages 169 à 173

 

SALETTE-FALLAVAUX (la) (canton de Matheysine-Trièves)

 

Il n’y a pas de vestiges archéologiques connus.

 

SALLE-EN-BEAUMONT (la) (canton de Matheysine-Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine et le Beaumont.

 

Haut moyen-âge :

 

-       on envisage de situer à la Salle le site du Saliaris curtis du testament d’Abbon de 739.

-       motte castrale du Châtelard dite Serre de la Motte au-dessous de la gare des Egats. Il n’en subsiste plus rien.

 

Bibliographie :

 

-       J. MARION : testament d’Abbon dans les cartulaires de l’église Notre Dame de Grenoble, 1869, XXII A, page 38

-       V. MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 39

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 33

-       Mémoire d’Obiou, n° 5, 2000, page 40

-       Patrimoine en Isère, 2006, page 24

-       Mémoire d’Obiou, n° 12, 2007, pages 151 et 152

-       J. C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019, page 15

-       J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)

 

 

SAPPEY-EN-CHARTREUSE (le) (canton de Meylan)

 

Préhistoire : en 1905, sur le chemin de secours du Fort du Saint Eynard, H. MULLER a découvert une pointe de flèche d’époque néolithique (MD 67.3.68).

 

Protohistoire : au pied de la cheminée de Chamechaude, H. MULLER a également découvert une pointe de flèche à soie en bronze de l’âge du Fer.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : note sur une pointe de flèche en bronze trouvée au pied de la cheminée de Chamechaude, BSDEA, T 9, n° 1, 1902, pages 28 à 30

-       H. MULLER : description de pointes de flèches trouvées en Dauphiné, BSDEA, T 12, n° 1, pages 26 à 29

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 336

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 66

-       Archéologie chez vous, n° 3, 1984, page 8

 

SARCENAS (canton de Grenoble 2)

 

Préhistoire : divers sites sont connus :

 

Ø  au Col de Porte, H. MULLER a découvert en 1909, une station de surface ou un atelier de débitage du silex qui a révélé plus de 300 éclats de taille de silex, nucleus, fragments de lames…

Ø  le même site a livré en 1969 un vaste gisement mésolithique de plein air qui a livré 2000 pièces : grattoirs, encoches, pointes...

Ø  en 1968, au Habert de Malaville, on a trouvé des éclats mésolithiques

Ø  en 1971, au lieudit la Marinière, on a trouvé des éclats mésolithiques

Ø   en 1997, sur la ligne de crête reliant la montagne de Chamechaude à la Pinéa, on a découvert à l’abri sous roche de Canaple un gisement mésolithique qui a livré une industrie lithique bien représentative

Ø   dans un petit chemin qui monte à Chamechaude on a trouvé quelques éclats néolithiques

Ø  au printemps 1971, au lieudit Clairière du Bouchet, on a découvert un gisement mésolithique qui a livré des éclats, des lamelles et des nucleus.

 

Protohistoire : selon P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme gaulois Cersennus (domaine de).

 

Epoque gallo-romaine : à 300 mètres en contrebas de l’église se trouvent des lames de calcaire verticales sortant de la pente et utilisées comme murs d’un abri. Elles sont distantes de 3 à 4 mètres. On y voit des traces de fixation de poutres et une ouverture en forme de porte. A droite, en entrant dans cet enclos, se trouve une pierre vaguement creusée en bassin. On y a imaginé un « culte à Mithra » mais un grattage, effectué en 1972, n’a rien révélé.

 

Haut Moyen Âge : la localité de Cernenatis est citée en 858.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : Revue des Alpes Dauphinoises, 12ème année, n° 3, pages 39 et ss

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 396

-       Renseignements communiqués par M. B. RENOU, curé du Sappey, le 5 juillet 1973

-       GALLIA Préhistoire, T 20,2, 1980, page 638

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 270

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 135

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 281

-       CAG 38/1, 1994, page 171

-       Grenoble antique, 1999, page 148

-       M. MALLENFANT, C. BRESSY et D. PELLETIER : les paléoalpins, 2000, pages 179 à 189  

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, pages 93 et 94

-       A. BOCQUET : site Internet

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 106

 

SARDIEU (canton de la Bièvre)

Protohistoire :

 

-       au lieudit Blache de Chalambrier des clichés de 2009 montrent des anomalies circulaires

-       la même année, au lieudit les Lignières, une anomalie du même type a été observée

-       toujours en 2009, entre le Grand-Chemin et le Rival des photographies aériennes ont montré une grand structure de forme oblongue

-       en 2011, au nord-est du Mas des Blaches, une concentration de galets a été vue

Epoque gallo-romaine : les lieudits le Pavé, la Grande-Vie et le Grand-Chemin pourraient signaler une voie romaine.

Au centre du village, lors de la construction d’un lotissement, on a mis au jour des tegulae.

En 2009, au lieudit les Blaches, on a découvert une concentration de tegulae.

En 2012, aux Plantées-Nord on a découvert une concentration identique avec des tessons céramiques et un fragment de meule à bras.

 

Bibliographie :

 

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 173

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 109

-       CAG 38/1, 1994, page 62

-       CAG 38/4, 2017, pages 325 et 326

 

SASSENAGE (canton de Fontaine-Vercors)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1900, H. MULLER a sondé la Grotte du Doigt de Dieu qui s’ouvre au pied de la falaise dominant Sassenage, derrière une aiguille détachée de la paroi : il y a découvert des vestiges néolithiques : un percuteur, un nucleus, trois fragments de céramique,

Ø  H. MULLER a également fouillé la station de Pra-Paris qui surplombe la plaine de l’Isère entre les Engenières et Noyarey : il y a trouvé du matériel néo-chalcolithique dans la couche la plus ancienne

Ø  en 1986, au lieudit la Grande-Rivoire, on a découvert fortuitement, vers l’altitude 580 mètres, un abri sous roche qui a connu des occupations s’échelonnant du mésolithique au néolithique. Les chasseurs mésolithiques y ont laissé d’importants restes d’animaux de grande taille. Ce site, fouillé depuis lors, offre l’occasion rare d’observer le passage de l’homme chasseur à l’éleveur cultivateur ; interrompues trois années les fouilles ont repris en 2020 sur le niveau du premier mésolithique

Ø  au lieudit Balmes de Sentaire, on a trouvé de nombreux ossements humains et du matériel néolithique : lames, silex, hache polie, fragments de céramique,

Ø  aux Côtes-de-Sassenage, on a découvert un petit racloir néolithique.

 

Protohistoire : de nombreux sites sont également connus :

 

Ø  la station de Bonne-Conduite, située vers la centrale électrique, a livré en 1958 une aiguille à chas du Bronze final ou de la Tène (MD 69.2.86), un plat en céramique noire du Bronze final (MD 69.2.85) et quelques vestiges de l’époque de la Tène. Près de là, un fond de cabane du bronze final a été mis au jour en 1958. En 1964, un peu en amont de la station, on a mis au jour une sépulture avec deux bracelets en fer et bronze de l’époque de Hallstatt

Ø  à Pra Paris, on a trouvé des céramiques du Bronze final

Ø  la Grotte des Chèvres, qui s’ouvre au pied de la falaise qui domine le bourg à l’ouest, a livré en 1959 et en 1962 du matériel du bronze final et des vestiges de l’époque de Hallstatt et de la Tène ainsi que deux monnaies gauloises de Nîmes, du type au crocodile

Ø  la Grotte du Doigt de Dieu a livré, dans la couche la plus récente, du matériel de l’âge du bronze et le site de la Grande-Rivoire a aussi révélé des vestiges des âges du Bronze et du Fer : céramiques, foyer...

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence et passage de l’Avia Publica qui conduisait de Grenoble à Die. Un segment de cette voie existerait aux Côtes-de-Sassenage. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au hameau des Côtes, dans l’ancien cimetière, cippe ayant servi de piédestal à une croix. PILOT y a lu, sur la première ligne D M. L’inscription, qui devait comporter une dizaine de lignes, est aujourd’hui totalement illisible

Ø   le cippe a été employé ultérieurement mais toujours à l’époque gallo-romaine, par creusement comme sarcophage

Ø  à la station de Bonne-Conduite on a découvert des céramiques et des monnaies romaines

Ø  les carrières de pierre de Sassenage semblent avoir été utilisées dès l’époque gallo romaine, notamment pour la construction des stèles grenobloises

Ø  en 1937, on a découvert un autel avec inscription : « VIAMAE D(eae) / CRAXO V(olum) S(olvit) L(ibero) / M(erito) VOTO EXCEPT(io) » : « à la déesse Viama, Craxo s’est acquitté de son vœu de bon gré et à juste titre, sa prière ayant été exhaussée ». Cette dédicace votive, témoin de la survie des cultes indigènes en Gaule romaine, révèle la présence d’un sanctuaire rural proche (MD 38.8.81)

Ø  en 1957 on a trouvé dans le lit du Furon un as de Néron

Ø  le site de la Grande-Rivoire a également livré quelques vestiges de l’époque gallo-romaine : céramique, foyer…

Ø  en 2017, dans les jardins du château, on a découvert une villa sur cour avec des thermes organisés sur plusieurs pièces. Cette villa a été détruite au moyen-âge lors de l’installation des seigneurs de Sassenage dans un château lui-même démoli pour la construction du château actuel en 1669,

Ø  on notera également la présence du toponyme les Grands-Champs.  

 

Haut Moyen Âge : aux Cotes, en 1921, on a mis au jour des sépultures trapézoïdales en coffres de dalles.

Selon la tradition, le Château Vieux remonterait au Xe siècle, époque à laquelle Isarn, évêque de Grenoble, aurait donné la terre de Sassenage au chevalier Bérenger pour le récompenser de ses éclatants services.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       CIL XII, 1888, n° 2307

-       P. de MORTILLET : la préhistoire dans les grottes, Congrès préhistorique de France, 18 au 24 août 1912, pages 390 et ss

-       H. MULER : les origines de Grenoble, 1930, page 8

-       L. ROYER : inscription d’un autel découvert à Sassenage, BSAF, 1937, pages 198 à 201

-       L’année épigraphique, 1938, n° 58

-       F. CAMOIN : Villard-de-Lans, son histoire, 1955, page 23

-       D. JALABERT : étude sur les carrières de pierre de la Porte-de-France et autres carrières locales, 1969, page 104

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 336 à 341

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois 1970, n° 251 et 351

-       C. MULLER : Sassenage, 1971, page 3

-       N. SALOMON : sépultures de l’âge du Fer à mobilier alpin dans les Alpes des Métaux, 1976, pages 119 sq  

-       J. COMBIER : dix ans de recherches préhistoriques dans la région Rhône Alpes, GALLIA Préhistoire, 20, 2, 1977, page 638

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 210 

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 177

-       Archéologie chez vous n° 6, 1987, n° 17, 25 à 27 et 62

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 183

-       Cahiers du Centre de Préhistoire du Vercors, n° 3, 1988, page 40

-       Bulletin de la SADRAH et du CAHMGI, 1991, page 5

-       CAG 38/1, 1994, page 132

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 1994, page 120

-       La Pierre et l’Ecrit, 1994-1995, pages 236 et 237

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 1995, page 117  

-       GALLIA Informations, Rhône-Alpes, 1996, pages 127 et 128  

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 28 et 29

-       Grenoble antique, 1999, pages 11, 13, 144, 168, 191 et 195

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 107 et 108

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 95

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, pages 110 et 111

-       B. REMY : Grenoble à l’époque gallo-romaine d’après les inscriptions, 2002, pages 112 et 113

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 107 et 108

-       P. Y. NICOD et R. PICAVET : la stratigraphie de la Grande Rivoire (Isère, France) et la question de la néolithisation alpine, Cahiers d’archéologie romande, 95, 2003, pages 151 à 172  

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 97

-       ILN, V, 2, Vienne, 2004, n° 364, pages 68 et 69 et n° 434, page 137

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique, 2005, page 114

-       La Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 225 et 226

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, pages 104 à 106

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, pages 112 et 113 

-       Premiers bergers des Alpes de la préhistoire à l’antiquité, 2008, pages 45 à 51 et 74 à 79

-       J. P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les patrimoines, 2009, page 40

-       SRA Auvergne-Rhône-Alpes 2017 (2021) pages 173 à 175

-       CAG 38/4, 2017, pages 326 à 329

-       ADLFI Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020 et 2021

-       Vassieux, pages 40, 41 et 64 (sd) 

-       J. C. MICHEL : l’Avia Publica (inédit)

-       ADLFI Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022

 

 

SATOLAS (canton de la Verpillière)

 

Préhistoire : deux pierres à cupules sont connues, l’une avec 38 cupules, dite Pierre Jacques et l’autre avec 14 cupules.

Une hache en pierre polie est signalée par H. CHATAIN.

 

Protohistoire : au lieudit Croix de l’Eperon, emplacement supposé d’oppidum gaulois.

Au lieudit les Chapelles, on a envisagé l’emplacement d’un tumulus.

 

Epoque gallo romaine : au lieudit le Chaffard, passage de la voie romaine de Vienne à Pont-de-Chéruy, dite Via de Saint Claude. Non loin de là, vers la Ferme du Port, vestiges de construction ayant livré un as du IIIe siècle.

Traces de fondations d’un pont antique et traces de cadastration.

Au lieudit Mas des Iles on a découvert, dans les années 1970 des tuiles, des imbrices et des tessons d’amphore.

Selon P. H. BILLY le nom de la commune viendrait du patronyme Sintula (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : une église aurait été édifiée en 820 par Lempteus et sa femme Agiloïs dans leur Villa Sentolanus. Cette église aurait été consacrée par Audin, co-évêque de Lyon. En 837, les susnommés concèdent à leur église de Satolas leur villa que vocatur Calessianum (Saint-Just-de-Chaleyssin).

 

Bibliographie :

 

-       N. CHORIER : histoire de Dauphiné, 1, 1661, 668

-       J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, cartulaire A, n° VII, page 13

-       M. C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais, 1877

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 643 et 646

-       J. B. LANFREY : noms anciens des communes du département de l’Isère, 1937, page 124

-       R. CHARMILLON : un ancien passage sur la Bourbre, le Chaffard, Evocations, 1949

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, novembre décembre 1959, page 42

-       H. CHATAIN : nouvelles pierres à cupules de l’Isère, Evocations n° 1, 1979, pages 2 et 3

-       H. CHATAIN : les haches en pierre polie du bas Dauphiné, Evocations, avril 1980

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 272

-       A. CHARVET : aspects historiques du pays de Velin, Evocations, janvier juin 1983 

-       Histoire des communes, 1987, pages 457 et 458

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 81

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, page 35

-       CAG 38/2, 2011, page 335  

 

SAVAS-MEPIN (canton de Bièvre)

 

Epoque gallo-romaine : tradition de voie romaine.

Selon P. H. BILLY, le nom de Savas viendrait du patronyme Sapaudius et celui de Mépin du patronyme Mepius ou Mapius.

 

Haut Moyen Âge : la Villa Sabodatis est attestée par un acte de décembre 890.

 

Bibliographie :

 

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 889

-       J. B. LANFREY : noms anciens des paroisses des communes du département de l’Isère, 1937, page 124

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 144

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 106

 

SECHILIENNE (canton d’Oisans-Romanche)

 

Protohistoire : on a découvert un bracelet rond de l’époque de Hallstatt, induisant une ancienne voie de passage.

On notera un lieudit Trois Fontaines (site cultuel gaulois ?).

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Briançon par l’Oisans. Aux rochers des Lauzes et des Sagnes et au lieudit les Rivoirands, F. VALLENTIN dit avoir vu « les entailles de la voie de l’Oisans ».

Selon le chanoine LANFREY, le nom de la commune viendrait de Villa Coecilius ou Villa Caecilius selon ROUSSET, mais la plus ancienne trace écrite porte le nom de Sichilina.

 

Bibliographie :

 

-       A. BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, page 247

-       F. VALLENTIN : la voie romaine de l’Oisans, bulletin de l’Académie Delphinale, 1877, page 302

-       H. FERRAND : la voie romaine de l’Oisans, BSSI, 1913, page 129

-       L. COTES et ARMANET : contribution à l’étude de la voie romaine de l’Oisans, BSDEA, janvier 1927 

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 273

-       A. BOCQUET : quelques objets inédits du Dauphiné, bulletin d’études préhistoriques alpines, T 14, 1982 pages 7 sq

-       Isère gallo romaine, 1, 1985, pages 251 et 252

-       A. BOCQUET et F. BALLET : nouveaux témoins de la civilisation campaniforme dans les Alpes françaises du nord, bulletin d’études préhistoriques alpines, T 19, 1987, pages 9 sq

-       R. REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, page 275

-       R. REYMOND : mystères et curiosités de l’histoire, 1991, pages 394 et 395

-       P. L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1992, page 121

-       B. FRANCOIS : mémoire de Bourg-d’Oisans, 1998, page 19

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de l’Oisans, 2005, pages 20 et 21

-       J. C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille des origines à l’An Mil, revue Mémoire n° 63, 2022, pages 4, 5 et 7

 

SEMONS (Porte-de-Bonnevaux) (canton de la Bièvre)

 

Protohistoire : à la lisière de la forêt de Bonnevaux, on a découvert en 1840, dans des circonstances non précisées, un dépôt d’environ 800 monnaies gauloises du type au bouquetin, au buste de cheval et au cheval galopant.

 

Epoque gallo-romaine : passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Vienne.

Un site gallo romain a été repéré sur la limite communale avec ARZAY.

En 2005, au lieudit les Plagnes on a découvert, avec des tegulae, un tesson de sigillée, un peson de tisserand et une monnaie indéterminée.

 

Bibliographie :

 

-       le Journal de Vienne du 6 février 1841, page 1

-       T. C. DELORME : description du Musée de Vienne, 1841, n° 320, page 311

-       R. LAUXEROIS : trésors monétaires antiques de Vienne et de sa région, bulletin de la société des amis de Vienne, 84, 1, 1989, pages 15 à 18

-       CAG 38/1, 1994, page 62

-       CAG 38/4, 2017, page 328

 

SEPTEME (canton de Vienne 1)

 

Préhistoire : on a découvert en septembre 1941, au lieudit le Chapelet une hache entièrement polie d’époque néolithique.

 

Protohistoire : au Péage, tumulus protohistorique à la base du coteau dominant la D 75.

 

Epoque gallo-romaine : Septème occupe l’emplacement du 7ème milliaire depuis Vienne, sur la route de Vienne à Milan : Ad Septimun Lapidem.

De nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  au Péage de Septème, vers la rivière, subsistent des vestiges de cette voie,

Ø  non loin de là, des constructions ruinées, paraissant antiques, ont été découvertes en 1904,

Ø  le château de Septème passe pour avoir été édifié sur l’emplacement d’un castrum antique. Il est de fait que les remparts ceinturant l’ancien bourg médiéval de la Ville présentent des blocs de calcaire de choin qui passent pur être romains et qui proviendraient, selon la tradition, de la villa du Piaget,

Ø  les montants de la cheminée du château pourraient correspondre à des colonnes romaines

Ø  au lieudit Piaget, tradition de bourgade antique nommée Pagey (pagus ?), s’étendant du Péage de Septème au lieudit Bilois sur OYTIER SAINT OBLAS (supra) : divers vestiges sont signalés au XIXe siècle

Ø  de nombreuses trouvailles de tegulae et de monnaies, dont une de Vespasien, sont citées en divers points de la commune

Ø  la construction d’un groupe scolaire en 1953 a permis la mise au jour, à 2,50 mètres de profondeur, d’une grande mosaïque du Ier siècle en opus signinum, divisée en deux panneaux de 3,16 et 3,40 mètres de coté. Conservée dans le sous sol de l’école, la mosaïque, aujourd’hui très abîmée est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1954)

Ø  lors des travaux d’aménagement du lotissement le Village, on aurait aperçu le rebord d’une piscine gallo-romaine

Ø  des débris de tuileaux ont été découverts à la scierie et au cimetière de Septême.

 

Haut Moyen Âge : à Subtuer, emplacement d’une ancienne église disparue, dédiée à Saint Etienne, qui pouvait remonter au Haut Moyen Âge.

Selon la tradition locale le nom du Palais proviendrait d’un « palais qu’aurait fait construire Charlemagne avec une chapelle dédiée à Saint Blaise ».

Le Vieux Fort pourrait remonter à l’époque carolingienne.

Emplacement de motte castrale.

 

BIibliographie :

 

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       J. B. BARDIN : étude historique sur le pays de Septème depuis ses origines jusqu’à nos jours, 1912, page 8

-       GALLIA Informations, 11, 1953, pages 130 à 132

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, novembre décembre 1959, pages 43 et 44 

-       F. RUDE : sur la voie romaine : Septème, Oytier, Diémoz, Evocations, octobre 1960, page 44

-       J. SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975, pages 129 à 133

-       P. de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, 5Ve au XIIe siècle, 1977, pages 67 et 68  

-       H. CHATAIN : les haches en pierre polie du bas Dauphiné, Evocations, avril 1979

-       J. SAUNIER : découvertes récentes gallo-romaines en pays viennois : la mosaïque de Septème et la fresque d’Oytier, Evocations, n° 79, 80, 1983

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 210

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 102 et 103

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, pages 158 et 159

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois Occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 71

-       CAG 38/1, 1994, pages 143 et 144

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 133

-       H. LAVAGNE : recueil des mosaïques de la Gaule, III, Narbonnaise, 3, 2000, pages 98 à 100

-       CAG 38/4, 2017, pages 328 et 329

 

SEREZIN-DE-LA-TOUR (canton de Bourgoin-Jallieu)

 

Epoque gallo-romaine : le Chemin de l’Etrat est vraisemblablement une ancienne voie romaine. Divers vestiges sont signalés :

 

Ø  au hameau du Vernay, aqueduc souterrain en briques de proportions semblables aux aqueducs de Vienne

Ø  au lieudit Liernas, au hameau de Collomb, on a découvert en 1888 dix sépultures en coffres de dalle de molasse avec quelques fragments de poterie et une petite amphore en terre cuite estampillée S B

Ø  selon P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Caesarius (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : la localité est citée au Xe siècle sous le nom de Villa Cirisiacus avec une église dédiée à Saint Alban.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : BSSI, T III, séance du 19 décembre 1843

-       Le mois de Bourgoin du 19 février 1888

-       J. B. LANFREY : noms anciens des communes de l’Isère, 1937, page 125

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 276

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 11

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 107

 

SERMERIEU (canton de Morestel)

 

Préhistoire : plusieurs objets néolithiques auraient été signalés à CHANTRE (haches polies ?).

Vers 1960, on a découvert à la Grotte de Goulette des tessons de céramique non tournée.

En 2000, on a découvert un grand enclos néolithique.

 

Protohistoire : on a découvert deux monnaies gauloises du type au cavalier.

En 2000, on a découvert deux fours polynésiens du Bronze final.

 

Epoque gallo-romaine : la partie est de la commune était vraisemblablement traversée par le chemin d’Aoste à Lyon dit compendium d’Aoste. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1857 on a découvert une statuette en bronze de Mercure vers l’église à peu de profondeur. Au même endroit on a mis au jour un espace circulaire revêtu d’un béton formé de morceaux de tuiles concassées et entouré de briques creuses

Ø  un cippe anépigraphe a été découvert vers Olouise (perdu)

Ø  entre l’église paroissiale et Olouise, emplacement d’une villa dont quelques pièces ont été fouillées, notamment une piscina chauffée et un bassin relié à un tepidarium

Ø  au lieudit Combe-Noire, un habitat du Ier siècle a livré en 2000, divers récipients en céramique, des objets domestiques et des outils

Ø  entre Sermerieu et Morestel, emplacement d’un site à tegulae

Ø  au lieudit Combe-Noire, on a découvert en 2000 un habitat rural constitué de quelques bâtiments ou d’une exploitation agricole

Ø  selon P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme germanique Salumas (domaine de)

Ø  en 2004, au lieudit Chanoz on a découvert un enclos gallo-romain

Ø  en 2006, des thermes de villa ont été découverts.

 

Haut Moyen­ Âge : au hameau de Tirieu, on a découvert, en 2002, 10 inhumations en coffre.

 

Bibliographie :

 

-       BSSI, T IV, 1860

-       E. CHANTRE : haches en bronze du nord du Dauphiné, Matériaux, n° 9 et 10, pages 395 à 397

-       Abbé PICHOT : BM, 1866-1868

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, novembre décembre 1959, page 42

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 345

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 276

-       A. DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes numismatiques celtiques, n° 2, 1983, page 36

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 299

-       Isère gallo romaine, 2, 1987, page 42

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, page 107

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 98

-       SRA Rhône-Alpes, 2006-2, page 146

-       CAG 38/2, 2001, pages 334 à 337

 

SERPAIZE (canton de Vienne 1)

 

Protohistoire : en 2003, au lieudit Domaine de la Platrière on a observé une structure en creux du 8ème siècle avant notre ère.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Vienne à Pont de Chéruy dite Via de Saint Claude.

La tête de Junon, parfois attribuée à Serpaize, est à rapporter à VILLETTE-de- VIENNE (infra).

Au lieudit les Brosses, dans la cour d’une ferme, inscription fragmentaire retaillée à usage de bassin : « … ET / IVSTINVS DONA(ue)RVN(t)… » : « … et Justinus ont donné (ce monument) ».

Selon J. MAYOUD, plusieurs inscriptions romaines seraient mentionnées dans des actes postérieurs au XIe siècle.

 

Haut Moyen Âge : des sépultures en pleine terre ont été observées.

Dans un diplôme de Louis l’Aveugle de 920, la localité est citée sous le nom de Salpatia Superior.

 

Bibliographie :

 

-       N. CHORIER : histoire de Dauphiné, 1658, page 508

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 274

-       M. C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais, 1877

-       CIL XII, 1888, n° 1890

-       J. MAYOUD : nos villages, Villette, Serpaize, 1892, page 3

-       Bulletin de la société des amis de Vienne, 1911, page 59

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1038

-       M. FERRARO : notice historique sur la commune de Serpaize, manuscrit, 1976

-       P. de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe siècle, 1977, page 69

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 210

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 108

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 159

-       CAG 38/1, 1994, page 144

-       ILN, V, 2, Vienne, 2004, n° 292, pages 341 et 432

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 108

 

SEYSSINET-PARISET (canton de Fontaine-Seyssinet)

 

Préhistoire : au pied de la Tour-sans-Venin, on a mis au jour des outils d’époque néolithique : silex et lame.

La Grotte des Sarrasins, signalée par un immense porche, a livré depuis 1966 un important gisement s’étendant du deuxième millénaire avant notre ère à la période gallo romaine. Du très important matériel retiré à l’occasion des fouilles, il y a lieu de noter deux objets particulièrement intéressants : une cuillère en céramique, remarquable par son intégrité et un vase décoré qui est l’exemplaire comportant la plus grande variété de décors trouvé, à ce jour, dans les gisements néolithiques français (MD 67.4.6).

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la Grotte des Sarrasins a livré un peu de matériel du Bronze ancien dont une boite en céramique gravée du XVIIe siècle avant notre ère. On a également trouvé des céramiques du bronze moyen et du Bronze final dont une louche (MD 67.4.5), un gobelet à épaulement (MD 67.4.9) et une jatte (MD 67.4.13)

Ø   au lieudit le Chatelas, une nécropole a livré en 1905 avec 7 sépultures, 6 bracelets en bronze de l’époque de Hallstatt (MD 67.12.65 à 69 et 67.12.96)

Ø  aux Iles de Seyssinet, on a découvert un fragment de bracelet de la Tène

Ø  près du cimetière, en mai 1919, on a mis au jour un fragment de bracelet en ruban de l’âge du Fer.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont également signalés :

 

Ø  sur le site de la Tour-sans-Venin, on a trouvé au XVIIe siècle une inscription, aujourd’hui perdue : « ISIDI MATRI / SEX(tus) CLAVDIVS VALERIANVS / ARAM / CVM SVIS ORNAMENTIS / VT VOVERAT / D(onum) D(dedit) (ou dedit dedicavit) » : « à Isis mère, Sextus Claudius Valerianus, en accomplissement de son vœu, fait don de cet autel avec sa décoration ».

Ø  selon H. MULLER, il y aurait eu à cet endroit un refuge du Bas-Empire, comparable à ceux du Néron (> SAINT-MARTIN-LE-VINOUX), de Rochefort (> VARCES) et de Saint-Loup (VIF)

Ø  on aurait découvert, sur la commune, des monnaies romaines, des tessons de poteries, des tuiles et des « épées et autres armes »

Ø  A. de VERNISY dit avoir vu dans le mortier de la maçonnerie de la Tour-sans-Venin des morceaux de tegulae

Ø  au domaine de Beauregard, on aurait trouvé des tombes sous tegulae

Ø  la Grotte des Sarrasins a livré des fragments d’époque gallo-romaine.

 

Haut moyen âge : divers vestiges sont connus :

 

Ø  au milieu du XIXe siècle, on aurait mis au jour, près du château de Beauregard, des tombes de tradition burgonde

Ø  au cours des fouilles de la Grotte des Sarrasins, on a découvert une sépulture double, d’époque mérovingienne, identique à celle de ROISSARD (supra) mais ici entourée d’un cordon de blocs de calcaire et recouverte d’un amoncellement de même nature. Les deux individus étaient placés sur une planche de hêtre. A la tête de l’homme figuraient divers objets assez hétéroclites :  une bague dans une aumônière à fermoir en fer, une boucle d’oreille, une plaque dorsale de garniture de ceinture, une boucle de ceinture, un briquet, une bouterolle de fourreau … (MD 76.51.1 à 12)

Ø  au lieudit la Ferme, on a découvert cinq sépultures d’époque indéterminée

Ø  à la Tour-sans-Venin, emplacement vraisemblable d’une motte castrale

Ø  au Chatelas, motte castrale présumée de 30 mètres sur 15 mètres avec basse-cour en forme de demi-lune au sud.

 

Bibliographie :

 

-       N. CHORIER : histoire de Dauphiné, 1, 1661, page 239

-       J. J. CHAMPOLLION-FIGEAC : antiquités de Grenoble, 1807, n° VII, pages 53 à 57

-       BSSI, 1841

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 782

-       CIL XII, 1888, n° 2217

-       H. DESSAU, ILS, T 3, 1892-1916, n° 4363

-       H. MULLER : sondages pratiqués dans la grotte dite des Sarrasins, BSDEA, 1895, pages 27 à 30

-       A. de VERNISY : Pariset, Seyssins, Seyssinet, Saint-Nizier, bulletin de l’Académie delphinale, 1889, page 189

-       H. MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs de Grenoble, AFAS, 1904

-       H. MULLER : notes sur le chemin et le poste gallo-romain du Néron, Annales de la société des touristes du Dauphiné, 37, 1911, pages 267 à 287

-       A. SALAC : Isis, Sarepis à Seyssinet-Pariset, Rhodiana, 8, 1926, pages 61 à 65

-       H. MULLER : sépulture de la fin de Hallstatt à Pariset, Rhodiana,1926, pages 105 et 106

-       A. BOCQUET et N. PAPET : la grotte des Sarrasins, BSDEA, 1966, pages 365 à 367 

-       Trésors du Musée Dauphinois, 1968, pages 16, 17, 20, 21 et 23

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 345 à 348

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 70, 71, 85, 86 et 88

-       GALLIA Préhistoire, 1977, pages 638 et 639

-       GALLIA Préhistoire, 23,2, 1980, page 507  

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, pages 210 à 216

-       Des Burgondes à Bayard, 1984, notice 165, page 165

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 179

-       Archéologie chez vous, 6, 1987, pages 7,8, 10, 19, 20, 21 et 27  

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 192 et 193

-       Dictionnaire archéologique de la France, 1990, page 545

-       A. BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer dans les Alpes occidentales, 1991, page 151

-       L. VIDMAN et R. TURCAN : les cultes orientaux dans le monde romain, 1992, pages 100 à 104

-       CAG 38/1, 1994, page 173

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 245

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 35 et 51

-       Grenoble antique, 1999, pages 14, 28, 117, 148 et 191

-       B. REMY : Grenoble à l’époque gallo-romaine d’après les inscriptions, 2002, page 94  

-       ILN, V, 2, Vienne, 2004, n° 353, page 58

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 543 et 548  

-       B. REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, page 89

-       CAG 38/4, 2017, pages 329 à 330

 

SEYSSINS (canton de Fontaine-Seyssinet)

 

Préhistoire : on a découvert une pointe de flèche à retouches bifaces d’époque chalcolithique (MD 67.3.41).

Au pied de la partie nord du rocher de Comboire, on a découvert un gisement néolithique avec des éclats de silex, une lame et un grattoir.

 

Protohistoire : sur un site non précisé on a découvert un tesson protohistorique avec impressions digitales.

A la Grotte Vallier, on a recueilli des fragments de dolia de la Tène finale (MD 67.3.15.1 et 2).

Les fouilles de Pré-Nouvel de 2010 ont livré un paléosol du Bronze final avec quelques tessons céramique et de probables structures d’habitat de même époque.

 

Epoque gallo-romaine : passage d’une voie romaine venant de la plaine et se dirigeant sur Claix par le col de Cossey. Des traces de cette voie sont toujours visibles entre le nouveau cimetière et le château de Cossey. De nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  près de la maison forte de Colonges, qui passe pour avoir été bâtie sur une villa gallo-romaine, on a découvert des monnaies romaines dont une de Trajan

Ø  il existe une tradition de « camp romain », non loin du ruisseau descendant de la ferme des Arcelles

Ø  sur un site non précisé, on a découvert des fragments de céramiques sigillées du Ier siècle des ateliers de la Graufesenque (MD 78.6.871 et 872)

Ø  en 1892 et 1897, on a découvert au-dessous du Priou, des tombes sous tegulae

Ø  des tombes de même nature ont été trouvées en 1894 au lieudit Cholaterre

Ø  en 1900, au-dessus du village, on a exhumé des tombes du IIIe siècle

Ø  en 1910, des tombes sous tuiles ont été exhumées en face de la cure

Ø  en 1978, on a trouvé une boucle d’oreille gallo-romaine

Ø  la Grotte Vallier, creusée sur le flanc est du Moucherotte à 1650 mètres d’altitude a livré, en 1910, plus d’un mètre cube de tuiles romaines. H. MULLER pensait qu’il y avait eu en cet endroit, au Bas-Empire, un refuge naturel devant lequel on avait établi un auvent couvert en tegulae destiné à protéger les habitants contre les chutes de pierres, les rafales et les gouttières. La grotte a également livré des tessons de poteries des IIIe et IVe siècles, de la sigillée de la Graufesenque (M. D. n° 78.6.871 et 872), un sesterce illisible et des entailles creusées dans les parois pour y loger des poutres

Ø   des témoins oculaires disent avoir vu des murs antiques dans le talus de la route conduisant de Seyssins à Claix

Ø   le nom de la commune vient-il du patronyme Saxius (domaine de) ?

Ø  A Pré-Nouvel, les fouilles préalables à l’aménagement de la ZAC ont révélé en 2012 deux sites :

-       le site n° 1 : l’occupation la plus ancienne est matérialisée par les vestiges isolés de cinq tous de poteaux d’époque augustéenne. Entre la fin du Ier siècle et le IIe siècle, l’occupation principale du site est caractérisée par l’aménagement d’une voie et la construction d’un petit bâtiment adjacent. Orientée ouest-est, la voie était conservée sur près de 45 m de longueur et large de 3,50 mètres. Elle était bordée au sud par le mur de soutènement d’une terrasse et au nord par un fossé de drainage. De plan rectangulaire (4,80 m sur 3,88 m) le petit bâtiment était établi à quelques mètres au nord de la voie et offrait une architecture soignée. Les murs étaient maçonnés au mortier de chaux et mesuraient 0,52 m de large. Les angles étaient solidement chainés dès la fondation. Les élévations étaient construites en petits moellons calibrés disposés en assises régulières. Faute d’éléments significatifs, sa fonction reste mystérieuse. D’autres constructions devaient exister à proximité. A partir de la fin du IIe siècle on constate l’abandon du bâtiment. Des artéfacts traduisent l’exercice d’activités artisanales. L’aménagement d’un foyer cantonné par des pierres marque le dernier état de la réoccupation du bâtiment entre la fin du IVe siècle et le début du VIe siècle avant sa ruine complète. 13 monnaies ont été recueillies dont un dupondius de Trajan, un sesterce de Marc Aurèle, 6 antoniniani du IIIe siècle, dont un de Gallien, une maiorina de Magnence et un centenionalis de Constantinople, ainsi qu’une bague en argent, cinq pesons de tisserand, un fragment de meule et une pierre a aiguiser.

-       Le site n° 2 a également révélé des trous de poteaux et des fossés d’époque augustéenne.

-       Les deux sites ont livré 1154 fragments de céramique et 608 fragments de vases et d’amphores de – 50 à + 20,

 

Haut moyen-âge : divers vestiges sont également signalés :

 

Ø  des sépultures en coffres de dalles ont été trouvées à diverses reprises autour de l’église Saint Martin

Ø  en 1893, on a mis au jour au-dessus du Priou une nécropole de tradition burgonde

Ø  en 1971, des travaux de terrassement, rue des Charrières, ont mis au jour un foyer appartenant à un habitat du Haut Moyen Âge

Ø  de SAINT ANDEOL,  de VERNISY et le Dr ROGER faisaient remonter l’église Saint Martin au IXe siècle, sous le règne de Boson. Il semble toutefois qu’elle ne soit pas antérieure au XIe siècle

Ø  motte castrale présumée au Châtelard

Ø  l’édifice gallo-romain de Pré-Nouvel a été réoccupé du IVe au début du VIe siècle avant sa ruine complète. Une anomalie topographique du site a été interprétée comme une motte castrale de 7 m de hauteur et 40 m de diamètre.

 

Bibliographie :

 

-       F. de VILLENOISY : Seyssins et la voie romaine de la rive gauche du Dauphiné, le Dauphiné du 20 octobre 1892

-       A. de VERNISY : Pariset, Seyssins, Seyssinet, fragments d’histoire, 1899, pages 123 et 125, 126

-       H. MULLER : la grotte du Moucherotte, revue des Alpes dauphinoises, 4, 1911

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 348 et 349

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 23 et 90

-       J. ROGET : église Saint Martin de Seyssins, 1980

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 277

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du Nord, 1983, page 216

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 180 et 181

-       Archéologie chez vous, n° 6, 1986, n° 60 et 61, page 103

-       Entretien du 12 octobre 1987 avec M. Charles VALLIER, fils de l’inventeur de la grotte éponyme

-       J. C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20, 1987, pages 29 et 30  

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 198

-       CAG 38/1, 1994, page 173

-       Grenoble antique, 1999, page 193

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 553

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2010, page 88

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2012, pages 108 et 109

-       Rapport final d’opération d’archéologie préventive (Pre-Nouvel) d’octobre 2012

-       CAG 38/4, 2017, pages 331 et 332

 

SEYSSUEL (canton de Vienne 1)

 

Préhistoire : en 1970, on a découvert une hache polie allongée d’époque néolithique.

 

Epoque gallo-romaine : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit la Gelaye, tronçon de la voie romaine de Lyon à Vienne

Ø  à proximité, on a exhumé un enclos de 30 mètres sur 15 mètres avec de nombreuses tegulae

Ø  en 1829, à coté de l’église, on a découvert de nombreux fragments de briques estampillées VIRIORVM

Ø  on a trouvé une stèle en l’honneur d’un sévir du IIe siècle : « D(iis) M(anibus) / Q(uinto) CONNIO / SAVRIAE IIIIIIVIR(o) / AVG(ustali) Q(uintus) CONNIVS / RHODOCHVS / IIIIIIVIR AVG(utalis) / PATRI PIISSIMO / Q(uintus) CONNIVS / APER AVO » : « aux dieux manes, à Quintus Connius Sauria, sévir augustal, Quintus Connius Rhodochus, sévir augustal à son excellent père, Quintus Connius Aper à son grand père » (aujourd’hui au Musée Lapidaire de Vienne, n° 526),

Ø  un autel avec base et couronnement du IIe siècle, dédié à Junon reine : « IVNONI REG(inae) AVG(ustae) / SACRVM / T(itus) CASSIVS EROS ET CASSI / PRI(s)CVS / EVPHEMVS / SECVNDVS / FILI » : « consacré à Junon reine Auguste, Titus Cassius Eros et ses fils, Cassius Priscus, Cassius Euphemus et Cassius Secundus ». Il est également aujourd’hui au Musée Lapidaire de Vienne, n° 559

Ø  dans une propriété, serait conservée une inscription funéraire partielle : « … EGENTIBVS… N / QVO(d) NON CVPIVNT / (sub asc)IA DED(icavit) » : « … qu’ils ne désirent pas. Il l’a dédié sous l’ascia »,

Ø  au château de Seyssuel, on a trouvé la partie inférieure d’un autel : « … AFER / EX VOTO » : « à Afer (a élevé cet autel) » en accomplissement de son vœu ». ALLMER pense au chevalier viennois C. PASSRIVS AFER du 1Ier siècle. Il est aujourd’hui encastré dans une muraille. Ce fragment a été découvert avec plusieurs pièces de marbre provenant des décombres du château ruiné de la vallée qui, selon la tradition, aurait été édifié sur un « antique palais ».

Ø  des tessons de sigillée avec estampille OF DASVI sont signalés

Ø  aux lieudits Linda et la Gelaye, emplacements de sites à tegulae.

 

Bibliographie :

 

-       N. CHORIER : histoire de Dauphiné, 1658, page 375

-       COCHARD : archives du Rhône, 3, 1825, page 307

-       MERMET : archives du Rhône, 10, 1829, page 374

-       T. C. DELORME : description du musée de Vienne, 1841, n° 80 et 124

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 195, 248, 273, 400 et 1086

-       Baron RAVERAT : nouvelles excursions en Dauphiné, 1879, page 34

-       CIL XII, 1888, n° 1815, 1816, 1880, 1841, 2045 et 5679-76

-       GALLIA Préhistoire, T 20, 2, 1977, page 639

-       A. PELLETIER : Vienne antique, 1982, page 460

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 111

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 159

-       F. DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne (rive gauche du Rhône), bulletin de la société des amis de Vienne, n° 84, 1989, page 115

-       CAG 38/1, 1994, pages 144 et 145

-       Grenoble antique, 1999, page 45

-       B. REMY : les sévirs augustaux de la colonie de Vienne, la Pierre et l’Ecrit, n° 18, 2007, pages 34 et 41

 

SICCIEU-SAINT-JULIEN-ET-CARISIEU (Canton de Charvieu-Chavagneux)

 

Protohistoire : en 1925, on a découvert dans un champ de Carisieu, un dépôt de l’époque de Hallstatt comprenant notamment 7 pointes de flèches et 2 ciseaux.

En 2004, on a mis au jour cinq anneaux en bronze.

 

Epoque gallo-romaine : à la Rama et à Carisieu, passage présumé de la voie romaine de Lyon à Aoste dite compendium d’Aoste. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  entre Optevoz et Siccieu-Saint-Julien, emplacement d’une voie romaine encore nommée Chemin des Romains,

Ø  diverses voies secondaires ont été repérées par détection aérienne. Le nom de la chapelle des Quatre Vents pourrait se traduire par Quatre Viae,

Ø  à Carisieu, emplacement d’une importante villa gallo-romaine qui aurait livré des mosaïques,

Ø  sur la fontaine de Carisieu, lion en pierre remployé provenant de la villa,

Ø  dans l’étang de Gilieu on a trouvé une lagène en sigillée (MD 34.2337)

Ø  des monnaies romaines et une statue drapée en pierre sont évoquées,

Ø  des sépultures gallo-romaines auraient été découvertes au lieudit Grand Mollard

Ø  aux lieudits Barisieu et Champagne, en 1999, on a découvert un établissement agricole d’environ 3 ha

Ø  en 2006, le SRA signale plusieurs sites à tegulae

Ø  le nom de la commune vient-il du patronyme Siscius ?

 

Haut Moyen Âge : emplacement d’une nécropole mérovingienne au lieudit Etang de Gilieu).

L’ager Siliacensis mentionné dans un acte du 20 mars 870 pourrait se rapporter à Siccieu.

L’ancienne paroisse de Saint Didier d’Eypieu (Siliaco), qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef, est connue par un texte de 894.

 

Bibliographie :

 

-       Regeste dauphinois n° 771

-       A. DONNADIEU : la trouvaille de Carisieu, Rhodiana n° 1325, 1929, pages 162 à 168

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1960, pages 123 à 125

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349

-       D. FAUCHON : un village du plateau de Crémieu, Siccieu-Saint-Julien-et- Carisieu, Evocations, janvier 1974

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 277

-       A. BOCQUET : aperçu sur les rapports entre les Alpes françaises et l’Italie du néolithique à l’âge du Fer, 8ème congrès national des sociétés savantes, Grenoble, 1983, page 75

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle de notre ère dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 216

-       Le Progrès du 17 octobre 1985

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 184 et 185

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, pages 23 et 24

-       A. BOCQUET : un grand moment de notre histoire il y a 3300 ans, la Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, page 12

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 109

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, page 113

-       CAG 38/1, 2011, pages 337 à 339  

 

SIEVOZ (canton de Matheysine-Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : une sépulture gallo-romaine est signalée.

On notera également la présence d’un lieudit le Villard.

 

Haut Moyen Âge : au lieudit la Tour, emplacement d’une motte castrale fossoyée.

 

Bibliographie :

 

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370

-       Patrimoine en Isère, 2006, pages 24 et 44

 

SILLANS (canton de Bièvre)

 

Protohistoire ? des clichés IGN de 2013 montrent deux structures circulaires au lieudit Vaugauthier.

 

Epoque gallo-romaine : la voie romaine de Grenoble à Vienne traversait la commune et son souvenir s’est perpétué dans le Grand-Chemin.

A Vaugauthier, on aurait découvert en 1957 les traces d’une construction gallo- romaine. Une tradition locale y situe un « vieux village disparu ».

Au lieudit Treize-Fontaines, les vestiges d’une importante construction auraient été mis au jour vers 1986.

Le nom de la commune vient-il du patronyme Silus (domaine de) ?

 

Bibliographie :

 

-       G. CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 37

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mai juillet 1960, page 53

-       R. TRUC : la voie romaine entre Vienne et Grenoble, Information Régionale, 16, 1974

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 277

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 146

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 95

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 55

-       CAG 38/1, 1994, page 123

-       N. CHABAH : Sillans petite cité de grandes aventures, 2000

-       CAG 38/4, 2017, page 333

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)

 

SINARD (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : les travaux effectués à compter de 2001 entre les lieudits Pingallas et Pied Taillé pour la construction de l’autoroute A 51 ont permis de reconnaître, sur un kilomètre de longueur, un riche potentiel archéologique. Trois terrasses d’habitat, en surplomb de terrains cultivés, ont livré des vestiges du mésolithique sauveterrien. Les sites explorés sont les suivants :

 

Ø  Pingallas : des vases du néolithique moyen ont été découverts. Il s’agit du premier site de cette période bien caractérisé en Trièves,

Ø  Blachette nord : site du néolithique moyen. Un cromlech a été exhumé avec un lambeau de sol néolithique et des lames en silex sur tout le pourtour. Ce cromlech est double : un grand cercle de pierres de 12 mètres de diamètre ayant livré une concentration de céramiques et de galets (signe peut être d’une sépulture) et un second cercle, de moindres dimensions, de 8 mètres de diamètre. Ces cromlechs, en pierre locale, érigés vers 3500 avant notre ère, semblent avoir été détruits à l’époque gallo-romaine. Il s’agit là d’une découverte considérable, le seul cromlech connu jusqu’alors avec certitude dans les Alpes étant celui du col du Petit-Saint-Bernard,

Ø  Blachette sud : le site a livré des centaines d’armatures mésolithiques.

Ø  Les Emenées : site occupé à compter du néolithique final.

 

Protohistoire :

 

Ø  on a trouvé en 1914 une hache à bords droits du type de Neyruz, de l’époque du Bronze moyen (MD 67.12.184),

Ø  à Blachette-Nord, on a découvert un alignement de 11 fours de l’âge du Bronze sur 60 mètres de longueur. Sa destination, peut être cultuelle, reste à peu près inconnue,

Ø  à Blachette-Sud, le site a livré, sur un hectare, des vestiges de l’âge du Bronze moyen et final avec 300 trous de poteaux correspondant à l’emprise d’au moins six maisons. Il y avait donc là un village. On a également découvert une sépulture de la fin de l’âge du Fer,

Ø  aux Emenées, fragments de céramiques, dont certaines avec des graines fossilisées, du Bronze final,

Ø  à Pied-Taillé, site de l’âge du Bronze final avec quelques éléments de l’âge du Fer et paléosol de l’époque de Hallstatt correspondant au site le mieux conservé et le plus étendu du nord Trièves.

 

Epoque gallo-romaine :

 

Ø  à Pingallas et à Pied-Taillé, emplacement d’un collovium gallo-romain,

Ø  à Blachette-Nord, d’importantes structures ont été repérées et exhumées en partie : bâtiments, enclos, forge, entrepôt avec une grande dolia de 66 cm de diamètre. Il semblerait qu’il s’agisse d’une mansio des IIe et IVe siècles au bord d’une voie (mais laquelle ?). Le site a livré de nombreuses poteries, de la céramique sigillée et une monnaie de Magnence. Au nord de ce site (qui semble avoir été abandonné au IVe siècle), on a découvert deux sépultures à incinération du Ve siècle,

Ø  à Blachette-Sud, on a découvert deux sépultures à incinération,

Ø  à Pied Taillé, structure fossoyée gallo-romaine,

Ø  à la Grange, d’autres structures gallo-romaines ont été repérées,

Ø  au lieudit Champ-de-la-Porte, emplacement d’une structure gallo-romaine avec négatif de poteau, fosse et fragments de céramiques.

 

Haut Moyen Âge : le lieudit la Motte pourrait rappeler le souvenir d’une motte castrale.

 

Bibliographie :

 

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 43 et 44                                               

-       Archéologie chez vous, n° 4, 1985, n° 23

-       SRA, Rhône-Alpes, bilan scientifique 1994, page 111

-       La Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, page 228

-       La lettre des AVG, n° 1, mars 1996 et n° 2, septembre 1996

-       J. C. MICHEL : découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 38, décembre 1996, page 23

-       Patrimoine en Isère, Trièves, 1997, pages 26, 29 et 30

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves,1, bulletin des AVG n° 43, 1999, pages 22 et 23

-       Grenoble antique, 1999, page 11 et 193

-       H. JACOBEDE NAUZOIS : le cuivre et le bronze à l’âge du Bronze dans les Alpes, 2000-2001

-       J. C. MICHEL : Sinard, éléments d’histoire, bulletin des AVG n° 47, 2001, page 25

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 96

-       J. C. MICHEL : fouilles archéologiques de l’A 51, bulletin des AVG n° 49, 2002, page 58

-       INRAP : présentation du 17 décembre 2002 à Sinard

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, pages 113, 114 et 115   

-       J. C. MICHEL : A 51, fouilles archéologiques de Sinard, bulletin des AVG n° 52, 2003, page 51

-       Sciences et Avenir, janvier 2003 : des cercles dans la montagne, pages 88 à 91

-       CPI : le journal, n° 15, 2003, page 8

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 108 à 112

-       AREA : la vie de l’autoroute, mai 2004, page 15

-       D. PELLETIER, C. MULLER, P. ALIX et C. RICHE : le gisement mésolithique et néolithique de Blachette-Sud (Sinard, Isère), premiers résultats dans bulletin de la SPF, n° 3, 2004, pages 597 à 620

-       J. V. OZANNE et alii : découvertes archéologiques majeures sur le tracé de l’A 51 à Sinard, bulletin de la SPF n° 3, 2004, pages 601 à 603

-       J. C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, pages 10 et 11

-       Atlas culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du moyen âge, 2004, page 171

-       Patrimoine en Isère, 2006, pages 17 et 19

-       P. BINTZ et J. J. MILLET : Vercors, terre de préhistoire, 2012, pages 140 et 141

-       CAG 38/4, 2017, pages 333 à 335

-       L. RIONDET : Histoire de Monestier-de-Clermont… Sinard, 2020, pages 8 à 16, 25 et 33  

 

SOLEYMIEU (canton de Morestel)

 

Protohistoire : au lieudit Sablonnières, sur le bord des tourbières, on a découvert une épingle en bronze à tête conique du Bronze final (MD 67.3.66).

Deux haches du Bronze final auraient été trouvées par CHANTRE dans une tourbière.

 

Epoque gallo-romaine : la commune était traversée par la voie romaine d’Aoste à Lyon dite compendium d’Aoste.

Une inscription gallo-romaine du Ier siècle a été trouvée lors de la démolition de l’ancienne église. Elle est aujourd’hui enchâssée dans le mur du clocher : « … H(eres ?) T(estamento) P(oni) IUSSI(t) » : « … en exécution de son testament (a ordonné l’érection de ce monument » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975).

Deux marques sur poterie noire AGENOR FE et SEVERINV…  ont été découvertes.

En 1993, au lieudit Bargolet, une prospection a révélé un site pouvant correspondre à une dépendance agricole. Un site identique a été repéré la même année au lieudit Puiratier.

En 1994, au lieudit Fayolle, un site a été détecté et a livré des tessons de céramique et des fragments de verre.

La même année, deux épandages de tegulae ont été repérés au lieudit Roussillon.

Toujours en 1994, le lieudit Sous-Vernant a révélé une petite dépendance agricole.

 

Haut moyen âge : divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1965, au lieudit la Roche, on a découvert une nécropole burgonde

Ø  à Tirieu, une nécropole de même époque a été exhumée

Ø  deux sépultures ont été découvertes en 1965 à la Fontaine des Trois Chevaliers, sur la limite de Courtenay

Ø  Charles le Chauve aurait tenu une assemblée à Soleymieu, peut être dans un castrum situé à Sablonnières, mais il y a possibilité de confusion avec le « concile de Savonnières » tenu en 859 dans un faubourg de Toul

Ø  emplacement de motte castrale à Sablonnières. Certains auteurs voient dans son origine une « forteresse des rois burgondes »

Ø  Soleymieu est cité sous la forme Villa Solemniacus au IXe siècle.

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANTRE : haches en bronze du nord du Dauphiné, Matériaux, 3ème année, n° 9, 10, pages 395 à 397

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 517, 826 et 871

-       CIL XII, 1888, n° 2368, 5686-22 et 5686-828

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 719

-       A. CHAGNY : un pays aimé des peintres, sites et monuments de la région de Crémieu, 1929

-       G. SABATIER : châteaux anciens et modernes du centre et du sud-est, T 2, 1929

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930

-       Chanoine LANFREY : noms anciens des communes du département de l’Isère, 1937, page 130

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1960, pages 93 à 96

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 58

-       M. C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas Dauphiné, VIe au XIe siècle, 1977, pages 56 et 57  

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 2003, page 216

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 189

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 24

-       ILN, V, 2, Vienne, 2004, n° 569, page 238

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 109

-       CAG 38/4, 2017, pages338 et 339

 

SONE (la) (canton du Sud-Graisivaudan)

 

Epoque gallo romaine : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  selon les traditions locales, le village aurait été jadis une bourgade romaine nommée Sononum. Des vestiges de rues pavées, des lieux encore désignés sous le nom de « Charrières », des débris de murs, des tuiles et des fragments d’amphores attesteraient que des constructions antiques s’étendaient très au-delà des limites de l’actuel village

Ø  tradition de pont romain sur l’Isère permettant le franchissement de la rivière par la voie romaine de Vienne à Die. Selon certaines sources, ce pont aurait été détruit par les sarrasins. Selon d’autres sources, il se serait écroulé à la fin du XVIIIe siècle. L’une des culées de ce pont serait encore en place, l’autre ayant été détruite par les Ponts-et-Chaussées « parce qu’elle gênait la circulation sur l’Isère »

Ø  aux lieudits Lassertas et Basse Epinasse, les fouilles de l’autoroute A 49 ont livré l’emplacement d’un habitat antique

Ø  au lieudit Nipolière, emplacement d’un site à tegulae, au nord du cimetière actuel.

 

Haut Moyen Âge : au lieudit Saint-Ferréol, on a découvert en 1954 une nécropole avec 9 sarcophages en tuf de deux séries distinctes, l’une du début du haut moyen- âge, l’autre de l’époque carolingienne. Le vocable laisse à penser à un possible site paléochrétien.

Une église serait citée à la Sone dès 934.

Motte castrale vraisemblable à l’emplacement du château.

 

Bibliographie :

 

-       Collectif 1888 : notes de centenaire, recueil des enquêtes d’histoire locale réalisées par les instituteurs de l’Isère pour le centenaire de la révolution, manuscrit BMG R 7778-78

-       A. BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA, T 7, 1900, page 19

-       C. FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, n° 245, 1921, page 48

-       M. C. BAILLY MAITRE : les sépultures à inhumation du Bas Dauphiné au Haut Moyen Âge, Evocations, 35ème année, nouvelle série, n° 1, 1979, page 92

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 2003, page 216

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 165

-       G. VICHERD et H. de KLIJN : A 49, prospection archéologique, DRAH, 1988

-       R. MOYROUD : Bressieux en Dauphiné avant l’an mil, Evocations, janvier juin 1989, pages 21 sq

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine : inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 71 à 73

-       CAG 38/1, 1994, pages 130 et 131

-       Patrimoine en Isère, pays de Chambaran, 1999, pages 32 et 46

-       J. P. JOSPIN et Y. BONFAND : les ponts sur l’Isère à la Sone / Saint-Just-de-Claix, la Pierre et l’Ecrit 2016

 

SONNAY (canton de Roussillon)

 

Protohistoire : emplacement supposé de village gaulois au lieudit Mourgue.

 

Epoque gallo-romaine : l’ancien chemin dit de Lestrat, de Salaise à Revel, pourrait être d’origine antique de même que la Vie d’Arlot. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit Sainte-Catherine, dans l’ancien quartier d’Arcolles, la tradition mentionne l’existence de bains dédiés à Hercule (?)

Ø  en 1886, à Saint-Sulpice, on a découvert un mur antique et des monnaies de Constance Chlore

Ø   au hameau de Saint-Sulpice, près de la Vie d’Arlot, on a découvert au XIXe siècle des vases, des monnaies d’Auguste et de Constance Chlore, des poids de tisserand, le tout dans une ancienne construction dont les murs étaient larges de 2 mètres. On a proposé d’y voir un relais gallo-romain. Au même endroit, on a exhumé 15 sépultures sous tegulae

Ø  à l’oratoire Sainte Catherine, on pouvait voir avant 1941 deux statuettes dont l’une d’Hercule. Tout près on dégagea une conduite d’eau voûtée ainsi que les restes d’un mur antique

Ø  au lieudit Combe-Durand-Nord on a repéré une construction antique de 18 mètres de longueur sur 10 mètres de largeur

Ø  au lieudit Tépin, on a trouvé une monnaie d’Hadrien

Ø  au lieudit le Plan, on a découvert des tuiles romaines et une monnaie d’Hadrien

Ø  le nom de la localité pourrait provenir du patronyme Sunna (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : au lieudit Cimetière des Autrichiens, on a découvert en 1959 une nécropole carolingienne.

N. CHORIER fait état d’une « fontaine miraculeuse » (Sainte Catherine ?) connue dès le IXe siècle, qui avait la faculté de « guérir des fiebvres ».

 

Bibliographie :

 

-       N. CHORIER : Histoire de Dauphiné, I, 1661, page 36

-       G. ALLARD : dictionnaire historique, chronologique, généalogique et historique du Dauphiné, manuscrit du XVIIe siècle publié par H. GARIEL en 1864, I, page 39

-       Abbé CHAPELLE : rapport sur les fouilles archéologiques de Pact, bulletin de l’Académie Delphinale, 1885, page 397

-       P. de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe siècle, 1977, page 69

-       A. FLASSEUR : histoire de Sonnay, BM de Sonnay, 1980

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 279

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes françaises du nord, 1983, page 218

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 382 et 383

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 136

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, page 71

-       F. DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 232

-       CAG 38/1, 1994, pages 188 et 119

-       Patrimoine en Isère, canton de Roussillon, 2003, page 26

 

SOUSVILLE (canton de Matheysine-Trièves)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Gap. Au lieudit les Rampes subsiste un beau tronçon pavé de cette voie.

A Pont-Haut, emplacement d’un pont romain qui a subsisté sous le pont actuel jusqu’en 1957, époque où on l’a dynamité. Des traces de culée sont toujours visibles sur la rive droite.

A la Croix-Sousville, on a découvert des amphores, des tuiles et des poteries gallo- romaines (atelier de potier ?).

 

Haut Moyen Âge : le Pont Haut est cité en 942 (Pontald) dans une donation faite à Cluny par un nommé Rostagnus.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : notice sur Ponthaut, le Dauphiné, 2, 1866, page 68

-       A. DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903, 1903, page 38

-       V. MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, pages 37 et 38

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 95

-       R. REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, page 115

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 467

-       R. REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, pages 112 à 114

-       CAG 38/1, 1994, page 104

-       Grenoble antique, 1999, page 192

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019, page 15

 

SUCCIEU (canton de Bourgoin-Jallieu)

 

Epoque gallo-romaine : une station assez importante semble avoir occupé le carrefour de la Molette sur le chemin de Saint-Victor-de-Cessieu. P. H. BILLY voit dans le nom de la commune le patronyme Siscius (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : on cite Sieucio au VIIe siècle, Villa Siciaco au IXe siècle et l’église de Sisiaco (ou Sieucio) dans un acte du 23 mai 911

 

Bibliographie :

 

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1015

-       Dictionnaire topographique de PILOT de THOREY publié par U. CHEVALLIER, 1920, page 336

-       J. B. LANFREY : noms anciens des paroisses des communes du département de l’Isère, 1937, page 131

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier février 1960, page 96

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 281

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 110

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 11

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 110  

 

SUSVILLE (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : E. CHANTRE signale la découverte de « deux objets néolithiques ».

Une hachette en silex a été trouvée sur le site de Roche-Paviotte.

 

Protohistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  dans la commune, on a découvert un anneau en bronze du VIIe siècle avant notre ère, peut être fragment d’un bracelet (au Musée Matheysin de la Mure)

Ø  à Roche-Paviotte, on a trouvé des tessons protohistoriques

Ø  à Nantizon, emplacement d’un habitat gaulois.

 

Epoque gallo-romaine : au lieudit la Crey, on a découvert des céramiques gallo- romaines ainsi que sur le site de Roche-Paviotte.

On notera également le toponyme le Villaret.

 

Haut Moyen Âge : emplacement de mottes castrales à Roche-Paviotte et à Breydent (un Braidencus est cité dans le cartulaire de Saint Hugues comme témoin du sacre de l’évêque Isarn en 960) avec basse-cour de 80 mètres sur 25 mètres. Au Terrail, emplacement possible d’une troisième motte arasée.

 

Bibliographie :

 

J. MARION : les cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869

E. CHANTRE : le Dauphiné préhistorique, AFAS, TII, 1885, pages 482 à 502

A. DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903, page 36

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 368  

A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 470

R. REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 13

Archéologie chez vous n° 7, 1989, page 9

CAG 38/1, 1994, page 104

E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 706

Patrimoine en Isère, 2006, pages 16, 24 et 45

 

 

 

                                               TECHE (canton du Sud-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère.

A proximité d’un ancien gué (lieudit le Gua), les vestiges d’un habitat antique sont signalés.

 

Haut Moyen Âge : à l’ancien lieudit Vourey, emplacement d’une très ancienne église sous le vocable de Saint Martin, citée dans un cartulaire de Saint-André-le-Bas de Vienne en 998, époque où elle fut donnée à Saint-Maurice-de-Vienne.

 

Bibliographie :

 

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 165

-       Patrimoine en Isère, Chambaran, 1999, page 32

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Valentia (inédit)

 

TENCIN (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan.

P. H. BILLY voit dans le nom de la commune le patronyme Tincius (domaine de).

Il existe un lieudit Grand-Maison, toponyme indiquant souvent l’emplacement d’anciens relais routiers d’origine antique. Il faut également noter un lieudit Pont Rouge, situé juste en face du hameau sur la Terrasse où existait un port à l’époque gallo-romaine.

En 1902, dans l’ancienne propriété Michoud, on a découvert un sarcophage gallo- romain.

 

Bibliographie :

 

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 285

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 218

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 58 et 59

-       Fiche H. MULLER, sd au Musée Dauphinois

 

LA TERRASSE (canton du Moyen-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan, dite Chemin de l’Empereur, qui devrait son nom à l’empereur Aurélien qui la fit sinon construire, du moins réparer en divers endroits. Cette voie est encore discernable en plusieurs endroits. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  devant l’église, autel avec inscription : « MERCVRIO / AVG(usto) / L(ucius) DIVIVS RVF(us) / EX VOTO / S(olvit) L(ibens) M(erito) » : « à Mercure Auguste, Lucius Divius Rufus avec reconnaissance, en accomplissement de son vœu » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911),

Ø  au bourg, dans la propriété de la Sécurité Sociale, inscription : « POMPEIA / L(uci) FIL(ia) / SEVERA / T(estamento) P(oni) I(ussit) » : « Pompeia Severa, fille de Lucius, en exécution de son testament a fait ériger (ce monument) »

Ø  dans la propriété Chatelain, au hameau de Chonas, des vestiges de voie romaine seraient visibles par temps de sécheresse,

Ø  emplacement de grande ferme gallo-romaine qui joignait la Terrasse au Touvet,

Ø  à Chonas, on aurait également trouvé au XIXe siècle des tombeaux, des pierres tumulaires et des sarcophages. En 1981, on a découvert sur ce site un établissement rural avec du mobilier céramique du IIe siècle,

Ø  au même hameau, subsisterait la rampe d’un petit port gallo-romain sur l’Isère,

Ø  en 1863, la réfection du clocher, qui menaçait ruine, a amené la mise au jour de deux larges pierres employées dans la maçonnerie qui cachaient deux belle moulures. On aurait également trouvé dans les fondations du clocher une brique en terre cuite, très large, avec inscription (non relevée) du fabricant et deux sarcophages de deux mètres sur soixante centimètres,

Ø  face à l’ancienne église de Saint Aupré, croix ancienne dont le fût pourrait être une colonne antique.

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont connus :

 

Ø  au hameau de Chonas, on a découvert au XIXe siècle une inscription paléochrétienne : « HIC REQVIESCIT B(o)N(ae) / M(e)M(oriae) IOANNIS  ET I / DEVALENTIA (q)VI VIXIT ANNO XIIII OBIIT / IN PACE VIII ID(us) IVLI(ias) SYMMA(co) / ET / BOETIO V(iris) C(larissimis) CON(sulibus) » : « Ici repose Ionnis de Valentia, de bonne mémoire, qui vécut 14 ans. Il est mort en paix le 8 des Ides de juillet, sous le consulat de Symmaque et de Boèce, clarissimes » (inscription perdue)

Ø  Saint Aupré, originaire de Sens, aurait obtenu de l’évêque Leporius un emplacement au bord de l’Isère, sur le domaine de la Villa Miliciacum, dans le pagus de Grenoble. Il y aurait établi, au VIIe siècle, un ermitage et élevé un sanctuaire dédié à Saint Nazaire avant de mener une vie érémitique tout en assurant, dans un petit hospice, la charité

Ø  selon PILOT, l’église de la Terrasse aurait été reconstruite au Moyen Âge sur l’emplacement et avec les matériaux de l’église primitive de Saint Aupré du 7ème siècle, elle-même peut être édifiée sur un édifice gallo-romain

Ø  dans les fondations de l’église actuelle on a découvert deux sarcophages monolithes du VIIIe siècle

Ø  en 1981, l’ouverte d’une tranchée a révélé une sépulture du IXe siècle.

 

Bibliographie :

 

-       N. CHORIER : histoire de Dauphiné, 1, 1661, page 237

-       J. J. CHAMPOLLION-FIGEAC : antiquités de Grenoble, 1807, n° IV, pages 42 à 44

-       J. J. A. PILOT : recherches sur les antiquités dauphinoises, 1833, pages 196 et 197

-       J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, 1842-1845, pages 66 et 67

-       J. J. A. PILOT : BSSI, 3, 1843, pages 136 à 138

-       E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, 1844-1852, page 199

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       J. J. A. PILOT : sur un édit d’Aurélien et le Chemin de l’Empereur, BSSI, 1861, pages 437 à 442

-       PV BSSI, 1864, pages 427 et 428

-       E. LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle, 1865, n° 469, pages 169 et 170

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 507 et 508

-       CIL XII, 1888, n° 2222, 2285 et 2309

-       J. SESTIER : le tramway de Grenoble à Chapareillan et la vallée du Grésivaudan, rive droite de l’Isère, 1900, pages 62 et 63

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 320 et n° 326

-       E. DIELH : ILCV, II, 1931, page 83

-       B. COLOMBAN : recherches archéologiques dans le canton du Touvet, TER, 1974  

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, page 323

-       B. BLIGNY : histoire des diocèses de France, Grenoble, 1979, page 18

-       J. C. MICHEL : à la recherche de Placidianus, bulletin des AVG n° 10, 1982, pages 18 et 19  

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 218 et 219

-       O. ANDRU : le site gallo-romain de Chonas, 1984, page 17

-       Archéologie chez vous, n° 3, 1984, pages 11 et 14  

-       F. DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la renaissance carolingienne, T 5, Viennoise du nord, 1985, n° 243, pages 632 et 633

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 197 et 198

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 322

-       CAG 38/1, 1994, pages 136 et 137

-       Grenoble antique, 1999, pages 145 et 190

-       ILN, V, 2, Vienne, 2004, n° 454 et 455, pages 148 et 149

-       CAG 38/4, 2017, pages 336 et 337

 

THEYS (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : voie pavée dite romaine selon PILOT.

Emplacement de ferme gallo-romaine dont le centre aurait été le village actuel. Une trouvaille isolée (non décrite) y aurait été faite.

J. BRUNO voit dans le nom du hameau des Bourguignons une implantation burgonde primitive et à Herculais, l’emplacement d’un culte à Hercule.

On notera la présence de trois toponymes significatifs : le Villard, la Villette et la Ville.

 

Haut moyen-âge : emplacement de motte castrale de 18 mètres sur 12 mètres au lieudit le Château.

 

Bibliographie :

 

-       E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III, 1844-1852, pages 197 et 199

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 370

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 54, 140, 188, 321, 322, 323 et 329

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 59

-       Archéologie chez vous, n° 9, 1991, page 31

-       CAG 38/1, 1994, page 67

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 576

 

THODURE (canton de Bièvre)

 

Préhistoire : le 17 juillet 1981, au lieudit Vieroz, on a trouvé une lame en silex brun.

En 1984 on a trouvé une hache en pierre polie d’époque néolithique.

 

Protohistoire : en 1858, en arrachant un arbre, un cultivateur mit au jour seize objets de bronze reliés entre eux par un fil de bronze provenant vraisemblablement d’un dépôt de fondeur de l’âge du Bronze. Le dépôt comprenait deux lingots, un marteau, deux poinçons ou burins, deux poignards, une lance et huit haches.

Au nord de la commune, des clichés IGN de 2009 et 2015 ont montré un ensemble d’enclos pouvant correspondre à des fosses protohistoriques.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  dans le village, lors de travaux et à différentes reprises on aurait exhumé des tuiles romaines, notamment vers la Maison Veyron

Ø  de nombreux sites à tegulae ont été repérés : au lieudit Passandière, au lieudit la Bourgeat, au lieudit l’Etang, au lieudit le Verrier (sur près d’un hectare avec une forte densité) et au lieudit le Clos

Ø  au lieudit Bruyerat, on aurait exhumé en 1984 des vestiges de murs, des tegulae, des tessons de céramique commune, des clous et un peson en terre cuite estampillé (collection particulière)

Ø  au lieudit Marende un four de tuilier a été découvert et, non loin de là, une canalisation faite d’imbrices

Ø  au même endroit, un site à tegulae a livré un tesson de verre bleu décoré de deux guirlandes

Ø  dans le village, lors de travaux et à différentes reprises on aurait exhumé des tuiles romaines, notamment près de la Maison Veyron

Ø  le nom de la localité pourrait provenir du patronyme germanique Teodar (domaine de),

Ø  on notera également un lieudit la Ville.

 

Haut Moyen Âge : un acte de 892 (ou 902) porte donation de biens de Taldubrico à l’église de Saint Donat.

La Villa Taldiviro est citée dans un acte du 9 août 949.

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANTRE : Age du Bronze, T 1, 1875-1876, page 93

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 906

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 352

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 287

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 127

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 75

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 41 à 43

-       CAG 38/1, 1994, page 121

-       Patrimoine en Isère, Chambaran, 1999, pages 26, 32 et 37

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 111

 

THUELLIN : voir VEYRINS-THUELLIN

 

TIGNIEU-JAMEYZIEU (canton de Charvieu-Chavagneux)

 

Préhistoire : des découvertes de haches polies d’époque néolithique sont signalées par CHANTRE.

 

Epoque gallo-romaine : P. H. BILLY voit dans le nom de Tignieu le patronyme Tennius (domaine de).

A Jameyzieu et au Chatenay, emplacement possible de la voie romaine de Vienne à Pont de Chéruy dite Via de Saint Claude.

Une inscription romaine à PARTENOPA est signalée par J. CHAUFFIN.

En 1991, on a localisé au lieudit la Bouverie des épandages de tegulae.

En 2006, au lieudit Pan-Perdu on a découvert un site funéraire rural du Ier siècle.

On notera également la présence d’un lieudit la Ville.  

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANTRE : haches du nord du Dauphiné, Matériaux, 3ème année, 1867, n° 9 et 10, page 489

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier 1960

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 353

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 288

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 24

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, page 106

-       CAG 38/2, 2011, pages 339 à 341

 

TORCHEFELON (canton de la Tour-du-Pin)

 

Epoque gallo-romaine : à Milieu, dans les eaux de la cascade du ruisseau de Siccieu, on a découvert des tegulae.

 

Haut Moyen Âge : RIVOIRE de la BATIE mentionne un Alexandre André de Torchefelon en 850.

Vers 887, 890, Bernuinus, archevêque de Vienne, rétrocède en usufruit au Comte Theutbert la villa de Tortiliacum.

Le 8 des ides de mars 926, Tortiliacum est cédé à l’église de Vienne.

 

Bibliographie :

 

-       G. RIVOIRE de la BATIE : armorial du Dauphiné, 1867, page 733

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 869

-       J. CHAUFFIN : vingt ans après un premier inventaire de nos sites gallo- romains, Evocations, 1981, page 8

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 72

 

TOUR-DU-PIN (la) (canton de la Tour-du-Pin)

 

Préhistoire : on a découvert des haches en pierre polie d’époque néolithique.

En 1936, en creusant les égouts, avenue Victor Hugo, à 1,80 mètre de profondeur, on a découvert une statuette en grès de 20 cm de hauteur, dite l’Idole. Les yeux et le nez contenaient du plomb coulé et les orbites étaient faites d’incisions coupées pour simule une pupille. Il semble qu’il s’agisse d’une image du dieu Thot à tête cynocéphale qui proviendrait du Ghana. Une autre « idole », de même nature, provenant de Guinée a été trouvée en Bretagne et datée du néolithique.

 

Epoque gallo-romaine : la localité de la Tour-du-Pin, dont on ignore l’étendue réelle à l’époque antique, était située sur le tracé de la Via Agrippa dans sa section comprise entre BERGVSIUM et AVGVSTVM. La voie romaine traversait l’agglomération actuelle par l’ancien Chemin de l’Extra, devenu l’avenue Victor Hugo où elle a été retrouvée, avec son pavage, à 1,20 mètre de profondeur vers 1950. Son tracé, rectiligne, a également été localisé dans les limites communales formées par la RD 145 C sur environ un kilomètre.

Les travaux de voierie effectués à différentes époques à l’emplacement de la voie romaine ont amené diverses découvertes :

 

Ø  des substructions de constructions,

Ø  un poids de tisserand en terre cuite avec empreinte du potier PRISCVS,

Ø  une jarre romaine brisée avec des débris de tuiles,

Ø  une canalisation en terre cuite,

Ø  une meule en grès percée en son centre,

Ø  une pièce de monnaie de Constantin II,

Ø  des tegulae de toutes dimensions.

 

Sur le site de l’ancien château, près de l’ancien cimetière, lors de la construction de la voie ferrée de Lyon à Grenoble vers 1856, des objets de bronze ont été découverts :

 

Ø  un peson de balance représentant une tête et un buste de femme,

Ø  une tête de mulet servant d’ornement à une douille de forme rectangulaire,

Ø  les restes d’un trépied dont les montants recourbés reposent sur des griffes de panthère,

Ø  une tête de vautour munie au dessus et au dessous de tessons servant à la fixer (fragment de meuble ?),

Ø  une statuette de Mars Ultor de 15 cm de hauteur : le dieu est debout, la tête couverte d’un casque, la lance, le bouclier et la jambe gauche sont manquants (au MAN)

Ø  deux fragments de porphyre vert,

Ø  des tessons de poterie noire.

Toutes ces pièces, à l’exception de la statuette de Mars (aujourd’hui au Musée des Antiquités Nationales) ont été dispersées.

 

D’autres vestiges sont connus :

 

Ø  62 rue d’Italie, dans des circonstances non précisées, on aurait découvert des monnaies du IVe siècle,

Ø  à l’emplacement du Crédit Agricole, place de la Nation, lors de travaux dans le sous sol, des fondations d’époque gallo-romaine auraient été vues,

Ø  sous l’hôpital, lors de terrassements profonds, des empierrements attribués à une chaussée urbaine auraient été vus,

Ø  en 1840, dans une maison voisine de la place centrale, on a découvert un cippe romain, ensuite perdu puis retrouvé de manière fortuite, un siècle plus tard, dans un petit bois près du château de Tournin où il est, depuis lors, conservé : « D(is) M(anibus) / M(arci) VLPI PAVLI / ANIMAE DVLCIS / SIMAE QVI VIXIT / AN(nis) XXXII M(ensibus) V » (ascia sur le coté gauche) » : « aux dieux manes de Marcus Ulpius Paulinus, âme chérie, qui vécut 32 ans, 5 mois « ,

Ø  au lieudit Châtenay, dans une vigne, on aurait trouvé, en 1920, une grosse tête en marbre,

Ø  vers 1920, dans des circonstances non décrites, un trésor de monnaies romaines aurait été découvert,

Ø  un fragment de colonne cannelée, en marbre blanc, qui marquait la limite communale avec SAINT-JEAN-DE-SOUDAIN aurait été détruit vers 1960, lors de l’urbanisation du quartier,

Ø  au Bois-de-Passy, emplacement d’un site antique repéré par détection aérienne.

 

Haut moyen-âge : en 1967 on a découvert, à droite de l’ancien cimetière, sous un pseudo tumulus que la tradition locale nommait Tombeau de Clodomir et qui est vraisemblablement une motte castrale, une sépulture mérovingienne.

La Tour du Pin est-elle le Pinus du testament d’Abbon ?

On connaît un acte de cession au nom de Saint Pierre de Lyon de tous les honores de Turis de Pinu (653 ou 655).

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 1843, pages 137 et 138

-       E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III, 1846, page 201

-       J. MARION : testament d’Abbon dans cartulaires de la cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 43

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 515

-       CIL XII, 1888, n° 2354

-       H. de VILLEFOSSE : trouvaille d’une statue de Mars et d’objets en bronze à la Tour du Pin, BSNAF, 1907, pages 117 à 120

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 507

-       M. RIOLLET : histoire de la Tour-du-Pin et de onze villages voisins, 1930, page 7

-       A. DENIER : découvertes à la Tour-du-Pin, BSDEA, T 29, 1936, page 79

-       P. SAINT OLIVE : à propos de la voie romaine entre la Tour-du-Pin et Aoste : le chemin des Nourrices, Evocations, 1946, pages 2 à 5

-       P. WUILLERMIER : en territoire viennois, REA, 1946, page 95

-       A. DENIER : histoire des châteaux de la Tour-du-Pin, Evocations, mai 1946, pages 14 et 15  

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars avril 1960, page 123

-       A. DENIER : trouvailles d’objets romains à Panossas et à la Tour-du-Pin, bulletin de l’Académie Delphinale, 1964, pages 45 et 46

-       A. DENIER : la Tour-du-Pin, terre des Dauphins, 1966, pages 1, 45, 46, 71, 72, 124 et 125

-       A. DENIER : sur une découverte récente à la Tour-du-Pin, Evocations, octobre 1967  

-       P. BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 43

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 9

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 69

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 9

-       ILN, V, 2, Vienne, 2004, n° 585, page 250

-       J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 111

-       J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)

 

 

TOUVET (le) (canton du Haut-Grésivaudan)

 

Protohistoire : on a découvert un poinçon de cuivre de l’époque du Bronze final.

 

Epoque gallo-romaine : la commune était traversée par la voie romaine de la rive gauche de Grésivaudan. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  Selon SESTIER on aurait découvert, à diverses époques, des monnaies et des objets gallo-romains, des substructions, une colonne, des tessons de poteries ainsi qu’une grande tombe renfermant des vases funéraires

Ø  lors de la construction de la mairie on a mis au jour une grande fosse formée d’un ciment extrêmement dur. On y a vu un horreum pour le stockage du blé

Ø  emplacement d’une grande ferme gallo-romaine joignant la Terrasse au Touvet

Ø  au lieudit le Pollard, en 1898, on a exhumé deux sépultures sous tuiles avec des vases en sigillée

Ø  J. BRUNO voit dans le lieudit Mont-Mercier un culte à Mercure.

 

Haut moyen-âge : motte castrale de Beaumont.

 

Bibliographie :

 

-       H. MULLER : tombes champdoliennes au Touvet, BSDEA, 1899, pages 86 à 88

-       J. SESTIER : le tramway Grenoble-Chapareillan et la vallée du Grésivaudan, rive droite de l’Isère, 1900, pages 66 et 68

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 323, 324 et 329

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219

-       Archéologie chez vous, n° 3, 1984, pages 11 et 21

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 190

-       CAG 38/1, 1994, page 137

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 584

-       J. C. MICHEL : la voie romaine du Grésivaudan, rive droite de l’Isère (inédit)

 

TRAMOLE (canton de l’Isle-d’Abeau)

 

Préhistoire : bloc erratique dit Pierre des Rollands avec 10 cupules.

 

Epoque gallo-romaine : on aurait trouvé anciennement près d’une ferme des ossements et des monnaies non décrites.

 

Bibliographie :

 

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, mars avril 1960, page 123

-       GALLIA Préhistoire, T 23, 2, 1980, page 509

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Vde au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 144

-       CAG 38/1, 1994, page 126

 

TREFFORT (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : le bassin du parc du château d’Herbelon passe pour être taillé dans un ancien mégalithe.

 

Protohistoire : le 7 juillet 1996, vers l’embarcadère de la Mira sur le lac de Monteynard, au lieudit Pré-du-Priou, on a découvert à la suite d’une variation des eaux du lac une sépulture gauloise comportant un squelette d’adulte et deux squelettes d’enfants avec un riche mobilier (bijoux, perles, bracelets). Cette sépulture a été pillée avant d’avoir pu être étudiée.

 

Haut Moyen Âge : à Herbelon, nécropole d’époque indéterminée.

On notera un lieudit la Motte.

 

Bibliographie :

 

-       J. C. MICHEL : la lettre des AVG n° 2, septembre 1996

-       J. C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 11

-       L. RIONDET et J. C. MICHEL : Histoire de Monestier-de-Clermont… Treffort, 2020, pages 12, 16 et 33

 

TREMINIS (canton de Matheysine-Trièves)

 

Préhistoire : au Col de la Croix, à 1497 mètres d’altitude, on a découvert en 1993 un gisement mésolithique de plein air qui a livré plusieurs centaines de pièces lithiques et des pièces bicéphales du néolithique final.

 

Epoque gallo-romaine : des « objets romains » (dont une inscription ?) auraient été découverts en un lieu et dans des circonstances non précisés.

 

Bibliographie :

 

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 1993, page 105

-       Patrimoine en Isère, Trièves, 1996, pages 26, 27, 34 et 36

-       A. MORIN : première approche du néolithique final dans les massifs de la Chartreuse, du Vercors et du pays du Buech, 1985

-       J. C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 9

 

TREPT (canton de Charvieu-Chavagneux)

 

Préhistoire : on a découvert dans les tourbières, une hache à bord droit d’époque néolithique.

Au nord du village, pierre à cupules dite Pierre de Dieu, par opposition à un autre bloc erratique dit Pierre du Diable qui lui ne porte pas de cupules.

 

Protohistoire : un dépôt de deux haches du bronze moyen est signalé par Chantre ainsi qu’une hache à bords droits de la civilisation des tumulus.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  à Cozances, où aboutit un ancien chemin encore dénommé Chemin des Romains, on a découvert en août 1912 au lieudit Mas du Var un vase en cuivre rouge contenant un trésor de 2110 antoniniani de Trebonien Galle à Claude II

Ø  non loin de là on a repéré, en 2000, l’emplacement d’une villa gallo-romaine de la fin de l’antiquité s’étendant sur au moins 12 hectares

Ø   entre Montbron et Pressieu, emplacement d’un site à tegulae

Ø  en un lieu non précisé on a trouvé un peson de tisserand et une estampille AGENOR FE sur poterie grise

Ø  le chemin dit Vie de l’Estrat est sans doute une ancienne voie romaine

Ø  en 2000, on signale au hameau de Pourcieu la découverte d’une villa gallo-romaine

Ø  sous l’église actuelle, on a découvert en 2007 les substructions d’un bâtiment du bas empire

Ø  la même année, un site à tegulae est mentionné au lieudit Luminière

Ø  en 2013, on a découvert un site gallo-romain au lieudit Pourcieu.

 

Haut moyen-âge : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  lors de la démolition de l’ancienne église au XIXe siècle, on a découvert trois fragments d’une inscription paléochrétienne sur marbre, aujourd’hui perdue : «  … Q… / … NRITTORV / (f)RATIQ(u)E P… / …BS PATRONA ROC… / …S VESTRIS SOLLICITA(t) V…  / … CINIS C(um) TEMPORAL(.)S T… / …XXV P(ost) C(onsulatum) IVST(ini) INDIC(tione) XIII / … MVNIA… / …OI… ». Aucune restitution ne peut être proposée mais la datation envisagée correspond à 564 ou 565, 25ème année après le Consulat de Justinus, indiction 13

Ø   la localité est signalée sous le nom de Trequasenses en 655, dans le testament (controversé) de Saint Ennemond

Ø  entre Montbron et Pressieu, on a découvert quelques sépultures en coffres de dalles

Ø  certains auteurs attribuent à la Poype de Serrières une origine mérovingienne pensant que Guy de Habsbourg aurait épousé Alize de la Poype, dont il aurait pris les armes et le nom, vers 760.

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANTRE : haches en bronze du nord Dauphiné, Matériaux, 3ème année, n° 9 et 10, 1867, pages 395 à 397

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 825, 1715 et 1829

-       CIL XII, 1888, n° 2367, 5686-22 et 5688-10

-       E. LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions de la Gaule antérieures au VIIIe siècle, 1892, n° 101, page 120

-       H. MULLER : notes préliminaires sur un trésor de monnaies gallo-romaines découvert à Cozances de Trept, BSDEA, T 19, n° 1 et 2, 1912, pages 49 et 50

-       C. JULLIAN, REA, 14, 1912, page 408

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 408

-       A. BLANCHET, RN, 1913, n° 37, page 414  

-       Dictionnaire topographique de PILOT de THOREY publié par U. CHEVALLIER, 1920, page 350

-       E. ESPERANDIEU : ILG, 1, 1929, n° 345, page 106

-       ILCV, 1, 1931, n° 1678, page 325

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars avril 1960, pages 123 et 124

-       J. LAFAURIE : RN, 1964, n° 2, page 124 

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 353

-       M. C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 58

-       X. LORIOT et H. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le département de l’Isère, BSFN, 31, 1976, n° 8, page 68

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219

-       R. GOMOT : à la recherche du passé, le Progrès du 17 octobre 1983

-       F. DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la renaissance carolingienne, XV, Viennoise du nord, 1985, n° 255, pages 657 et 658

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, pages 24 et 25

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 195 et 196

-       X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône-Alpes, V, 2, 1988, pages 39 et 56

-       Inventaire général du canton de Crémieu, 1998, page 19

-       CAG 38/2, 2011, page 343

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, page 124

 

TRONCHE (la) (canton de Meylan)

 

Préhistoire : au lieudit Pré-Marguin, sur le flanc nord du Mont-Rachais, à 320 mètres d’altitude, un faux plat au bord de la route de Grenoble au Sappey a livré, en 1911, des couches archéologiques dont les plus anciennes ont livré des céramiques chalcolithiques.

Sur le Mont-Rachais lui-même, H. MULLER a découvert un site occupé au néolithique qui a livré des silex.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la station du Pré-Marguin a également livré des céramiques du Bronze ancien, de l’époque de Hallstatt (poignard italiote à deux rivets) et de l’époque de la Tène

Ø  au même endroit, on a mis au jour en mars 1911 un petit vase en terre grise contenant entre 50 et 52 monnaies gauloises en argent, dont 39 du buste au cheval, 2 du type au bouquetin et 7 oboles marseillaises avec MA au revers (37 sont conservées au Musée Dauphinois)

Ø  le site du Mont-Rachais a également livré des fragments de poteries du bronze final

Ø  sur un site non précisé on a découvert 7 bracelets en bronze (MD 67.3.113 et ss), 2 boutons en bronze (MD 67.3.123 et 4), une perle d’ambre (MD 67.3.122), une plaquette en bronze (MD 67.3.121) et une pointe de lance (MD 67.3.120) pouvant provenir d’une nécropole de l’époque de Hallstatt

Ø  dans les fouilles de la Villa Belledonne, on a trouvé une fibule en bronze des IVe ou IIIe siècles avant notre ère

Ø  J. BRUNO voit dans le lieudit Beldone un probable sanctuaire gaulois

Ø  En 2007, 5 route de Chartreuse, un diagnostic a permis de repérer une occupation datée du Bronze final : trous de poteau, fond de fosse et céramique.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de la rive droite du Grésivaudan. Cette voie, celle de l’Italie, après être sortie de CVLARO par un axe unique devait se séparer de la voie de Vienne à hauteur de l’actuelle Montée-Chalemont et passer derrière le centre cultuel et funéraire de Saint-Laurent où elle devait être bordée de nombreux tombeaux. La commune a livré de nombreux vestiges :

 

Ø  une grande ferme gallo-romaine, semble avoir recouvert une partie significative de la commune,

Ø  en 1808, en un lieu et dans des circonstances non établies, on aurait exhumé des fragments de mosaïques,

Ø  avant 1838, selon PILOT, on aurait trouvé, en un lieu mal déterminé, plusieurs monnaies en argent des IIe et IIIe siècles pour un poids total de 1,5 livre,

Ø  chemin de la Viotte, on a découvert au début du XIXe siècle, diverses constructions et, notamment, un bassin circulaire et les restes d’un canal en pierre : on pense qu’il pouvait s’agir de thermes ; au même endroit, on a trouvé deux urnes cinéraires en terre cuite, une urne en marbre et quelques tombeaux dont l’un en marbre blanc,

Ø  dans les fondations de l’hôpital, à 3,50 mètres de profondeur, on a découvert de nombreuses tegulae,

Ø  la station du Pré-Marguin a également livré de la céramique gallo-romaine,

Ø  2 inscriptions funéraires, aujourd’hui perdues, sont attribuées à la Tronche : « D(iis) M(anibus) / MAGIAE RVFI / NAE CN(aues) VERG(ilius ou inuis) / IOSIMVS CON / IVGI SANCTISSIMAE » : « aux dieux manes de Magia Rufina, Cnaeus Vergiosimus à sa vertueuse épouse » et « D(iis) M(anibus) / M(arco) MAGIO POTENTINO / MAGI MACRINVS / ET ATILIVS FILLI / PATRI PIENTISS(imo) » : aux dieux manes, à Marcus Magius Potentinus, Magius Macrinus et Magnus Atilius, ses fils, à leur excellent père »,

Ø  au lieudit Villa-Belledonne, on a mis au jour en 1947 une nécropole du bas empire contenant de 40 à 100 sépultures avec du mobilier céramique, des verreries, des bracelets et des bagues,

Ø  au lieudit Saint-Ferréol, une autre nécropole a été découverte. Elle a livré, en 1865, 1876 et 1900 des sarcophages et en 1920, des tombes maçonnées,

Ø  un bassin, portant la date de 1646, a été établi dans un sarcophage de forme trapézoïdale(jadis Grande Rue, il n’est plus visible aujourd’hui.

Ø  J. BRUNO voit dans le lieudit la Viennoise, l’emplacement d’un site à fonction administrative officielle inclus dans la grande ferme gallo-romaine de Meylan

Ø  En 2020, des fouilles préventives sur le site du Cadran Solaire ont livré une sépulture du Haut-Empire avec des tegulae et des clous.

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont également mentionnés :

 

Ø  autour de l’ancienne église Saint Ferjus, on a découvert à diverses époques, une nécropole composée de tombes maçonnées et de sarcophages

Ø  en 1862, dans le fond de la sacristie de la nouvelle église Saint Ferjus, on a trouvé un « cercueil en plâtre » des Ve ou VIe siècles. Sur ce site devait exister un édifice paléochrétien consacré à Saint Ferréol qui a également livré une belle inscription paléochrétienne sur marbre : « (in hoc t)OMOLO REQVI / (esci)T IN PACE BON(ae) ME(mo)RIAE FAMOLA DEI SACR(ata) / DEO PVELLA POPVLUNI / A IN SPE RESURRIEXIONIS / MISRERECORDI(a) E XR(ist)I QV(a)E VI / INDICT(ione) DVODE / CEMA » : « dans ce tombeau repose en paix, de bonne mémoire, la jeune Populonia, servante de Dieu, qui, dans l’espoir de la résurrection par la miséricorde du Christ, vécut 25 ans et mourut le jour des Ides d’octobre, douzième année de l’indiction » (fin du VIe ou début du VIIe siècles) (MD 34.5730)

Ø   une autre nécropole, de même époque, a été découverte au lieudit Saint Sixte sur les limites communales entre La Tronche et Grenoble. A cet endroit existait, dès la fin du VIe siècle, une église

Ø  Le martyr de Saint Ferjus aurait eu lieu le 12 janvier 683

Ø   la Vierge Noire de la Tronche, en bois,  aurait été découverte au IXe siècle. La statue actuelle, en pierre, date de 1733.

 

Bibliographie :

 

-       G. ALLARD : inscriptions romaines de la ville de Grenoble, manuscrit 1660, édité en 1864 et réédité en 1992, pages 32 et 39

-       G. ALLARD : dictionnaire historique, chronologique, géographique, généalogique et héraldique du Dauphiné, 1664, publié en 1884, T 2, pages 377 et 520

-       N. CHARBOT : histoire de la ville de Grenoble, manuscrit 1917, n° 19 et 31, page 26

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843, page 123

-       J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, 1, 1844-1845, page 66

-       J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846

-       E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III, 1846, page 198

-       J. G. H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales de la Gaule, 1846, page 252

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 485 et 486

-       CIL XII, 1888, n° 2281, 2282 et 5682-6

-       A. PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, pages 48 et 49  

-       H. MULLER : sarcophages et tombes champdoliennes trouvés à la Tronche, 1900

-       U. CHEVALIER : Regeste dauphinois, 1913, n° 328

-       H. MULLER : un petit trésor de monnaies gauloises associé à quelques oboles marseillaises à la Tronche, BSDEA, 20, 1919, pages 144 à 152

-       H. MULLER : sépultures et inscriptions gallo-romaines découvertes à la Tronche près de Grenoble, Rhodiana, 2, 1921, page 94

-       S. CHABERT : sépultures et inscriptions gallo-romaines découvertes à la Tronche, REA, 1921, pages 225 et 226   

-       L’Année Epigraphique, 1922, n° 114

-       S. CHABERT : catalogue des inscriptions romaines du Musée Dauphinois, 1927, pages 57 et 58  

-       ILGN, 1, 1929, n° 342

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 32

-       L. ROYER : les fouilles d’un cimetière découvert près de Saint Laurent de Grenoble, BSDEA, 29, 1936, page 3

-       Le Dauphiné Libéré du 1er septembre 1947 : découverte d’un cimetière gallo- romain à la Tronche

-       Le Travailleur Alpin du 5 novembre 1947 : un cimetière gallo-romain aux portes de Grenoble

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 353 et 354

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, n° 810 à 821, pages 160 à 162

-       A. DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, cahiers de numismatique, 8, 1979, n° 29, page 79

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, pages 43, 249 et 328

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 219 et 220

-       A. DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes de numismatique celtique, 2, 1983, page 39

-       R. et M. COLARDELLE : la nécropole paléochrétienne de Saint Sixte et la toponymie chrétienne de Grenoble, 108ème congrès national des sociétés savantes, 1983, pages 131 à 142  

-       Archéologie chez vous n° 3, 1984, pages 6 à 9 et 20 à 22

-       F. DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la renaissance carolingienne, XV, Viennois du nord, 1985, n° 237

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 73

-       X. LORIOT et B. REMY : Corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône Alpes, V, 2, 1988, pages 38 et 56

-       A. BOCQUET : les Alpes à l’Age du Fer, 1991, page 125

-       CAG 38/1, 1994, pages 169 et 170

-       En attendant le jugement dernier, archéologie funéraire dans les Alpes, 1995, page 18

-       R. GIRARD : le trésor de monnaies gauloises de la Tronche, Trésors monétaires, T XVI, 1997, pages 11 à 14   

-       Grenoble antique, 1999, pages 13, 98, 99, 173, 174 et 239

-       B. REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, pages 120 et 121 

-       Notes manuscrites du Dr FLANDRIN, sd, (Musée Dauphinois)

-       P. THEVENON : découverte d’un cimetière gallo-romain Villa Belledonne à la Tronche, dossier manuscrit BMG R 90 773

-       CAG 38/4, 2017, pages 338 à 340

-       ADLFI Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de la rive droite du Grésivaudan (inédit)

 

TULLINS (canton de Tullins)

 

Protohistoire : dans un ancien gué de la Fure, on a découvert en 1860 un poignard à longue lame triangulaire du Bronze final (MD 67.12.155).

Au hameau de Tizin, on aurait découvert une épingle du Bronze final.

Au lieudit le Paradis, tradition d’oppidum.

Selon A. BOCQUET, la Fontaine de Bourbouillon viendrait de Borbo ou Borvo, dieu des sources.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  PILOT mentionne la découverte de tombeaux, de vases funéraires, de monnaies et d’un camée à effigie de Faustine,

Ø  à Fures, avant 1933, on aurait découvert sous les bureaux de la papeterie Guelly un four gallo-romain et quelques monnaies dont une de Claude II,

Ø  à une époque et en un lieu non précisé on a trouvé un as de Nîmes (aujourd’hui dans une collection particulière),

Ø  au lieudit Paradis, on a trouvé une nécropole à incinération,

Ø  sur le front d’une carrière on aurait repéré des vestiges d’aqueduc,

Ø  en 1987 rue Victor Hugo, on a découvert un site d’habitat ayant connu au moins deux états : Ier et IIe siècles et IIIe, IVe siècles,

Ø  l’entrée de l’église paroissiale est encadrée par deux séries de colonnes antiques et des gros blocs provenant selon toute vraisemblance d’un édifice monumental (Poliénas ?),

Ø  dans la chapelle de l’hôtel Dieu, un fragment de colonne romaine sert de base au baptistère,

Ø  dans les années 2000, on a découvert a Bourbouillon des tegulae

Ø  le nom de Tullins vient-il du patronyme Tullius (domaine de) ?

Ø  on notera aussi la présence d’un lieudit Grand-Pré.

 

Haut moyen âge : dès 843, Tullins est le siège d’une villa carolingienne, Villa Tolianus et le chef-lieu d’un pagus. L’église Saint Maurice, citée pour la dernière fois en 1091, date de sa donation à Saint-Pierre-de-Vienne, remontait vraisemblablement à cette époque.

Emplacement de motte castrale avec basse-cour sur le site du château delphinal.

 

Bibliographie :

 

-       Album du Dauphiné, IV, 1839, page 130

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843, page 159

-       A. MACE : guide itinéraire de Saint-Rambert à Grenoble, T V, 1860, page 41

-       A. BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA, 7, 1900, page 19

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 674 et n° 705

-       H. MULLER : les origines de Grenoble, 1930

-       H. MULLER : cinq poignards de l’âge du Bronze des Alpes françaises, BSDEA, T 27, 1930, pages 95 à 98

-       DARIUS : histoire de Tullins, 1932

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars avril 1960, page 124

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 354

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, page 63

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 293  

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 220 

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 205

-       Archéologie chez vous n° 5, 1986, pages 7, 12 et 18

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 252 et 253 

-       W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo- romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 83 à 85

-       CAG 38/1, 1994, page 140

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 601

-       A. BOCQUET : l’Allobrogie et les Allobroges, site Internet

 

VALBONNAIS (canton de Matheysine-Trièves)

 

Protohistoire : passage de la voie dite ligure qui joignait Grenoble à l’Oisans par la Matheysine.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à l’Oisans par la Matheysine ayant succédé à la « voie ligure ».

L’inscription « GIROA / … VM / (li)BERT(ae) / (opti)M(a)E FECIT » que mentionne le CIL ne semble pas devoir être attribuée à Valbonnais.

Le carré magique est un cryptogramme connu dès la seconde moitié du IIe siècle à Doura Ouropos sur les rives de l’Euphrate, à Circenster en Angleterre, à Pompéi et, plus tardivement, à Rochemaure, à Saint-Michel-d’Aiguilhe du Puy, à Château Chinon, à Jarnac et, sans doute, à Valbonnais (XVIIIe siècle ?).

 

                                                                       SATOR

                                                                       AREPO

TENET

OPERA

ROTAS

 

L’interprétation littérale de ces cinq mots latins qu’on peut lire verticalement et horizontalement aboutit à une plate formule du genre « le semeur Arepo tient avec soin les roues ». Mais le « carré magique » va au-delà de cette stricte traduction car il s’agit d’une crux dissimulata dans un contexte d’apparence mystérieuse, par des chrétiens en butte aux persécutions sous le règne de Marc Aurèle.

Les 25 lettre du « carré » sont celles des mots « Pater Noster ». La croix est dessinée par le mot tenet deux fois répété. A chaque extrémité des branches de la croix, donc quatre fois répété, figure le Tau grec dont les premiers chrétiens avaient fait le symbole, d’eux seuls connus, de la croix. Enfin, on remarque, de part et d’autre de chacun de ces « taux » terminaux, l’alpha et l’oméga de l’Apocalypse de Saint Jean. Le développement des lettres du carré donne :

 

                                                                       A

                                                                       --

                                                                       P

                                                                       A

                                                                       T

                                                                       E

                                                                       R

                                               A / P A T ER N O S T E R / O

                                                                       O

                                                                       S

                                                                       T

                                                                       E

                                                                       R

                                                                       --

                                                                       O

 

Ce « carré magique » a été classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1934.

 

Haut moyen-âge : la tradition situe au hameau de la Chieze l’emplacement de l’église primitive qui passait pour avoir été fondée par Saint Arey en 580.

Au lieudit Champié Pré Jean Bois, on a découvert en 1980 une sépulture sous dalle de tradition carolingienne.

Au lieudit le Pigeonnier, emplacement d’une motte castrale de 2000 m2.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. CHAMPOLLION FIGEAC : mélanges historiques du Dauphiné, 1807, page 13

-       CIL XII, 1888, n° 5871

-       G. VALLIER (sous pseudonyme de Saint-Percurens) : l’inscription de Valbonnais, Petite Revue Dauphinoise, 1891-1892, pages 65 à 77

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930

-       G. le TONNELIER : note sur l’inscription de Valbonnais, 1932

-       OFFNER : encore l’inscription dite de Valbonnais, BSDEA, 1932-1936, pages 42 et 43 et 99 à 101

-       J. OHERNE : à propos de quatre pierres gravées situées dans le pays de Valbonnais, bulletin de l’Académie Delphinale, octobre 1971, janvier 1972

-       G. le TONNELIER : une interprétation du carré magique Sator Arepo, 1952

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 213 et 214

-       R. REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, pages 175, 176 et 188

-       Archéologie chez vous n° 7, 1989, page 4

-       R. REYMOND : mystères et curiosités de l’histoire, 1991, pages 186 et 187

-       Mémoire d’Obiou, n° 5, 2000, pages 38 et 39

-        J. C. MICHEL : la voie romaine de Grenoble à Bourg-d’Oisans par le Commiers et la Matheysine (inédit)

 

VALENCIN (canton de la Verpillière)

 

Epoque gallo-romaine : selon P. H. BILLY, le nom de la commune dériverait du patronyme Valens (domaine de).

Au Fayet, passage présumé de la voie romaine de Vienne à Pont-de-Chéruy dite Via de Saint Claude.

 

Bibliographie :

 

-       M. C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais déterminées par les hôpitaux du moyen-âge, 1877

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, mars avril 1960, page 124

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 118

 

VALENCOGNE (canton du Grand-Lemps)

 

Protohistoire : le site du Surand a livré un tesson de la fin de l’époque gauloise.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit Grand-Etang de Brézins-Brunelière, la découverte ancienne de tubulii avait fait penser à l’emplacement d’une villa mais des prospections n’ont pas confirmé l’hypothèse : un col appartient à une amphore à huile de Bétique des IIe et IIIe siècles,

Ø  au lieudit le Surand on a trouvé deux sites antiques : le premier en bordure de la route a été repéré après le curage d’un fossé et a livré de nombreux fragments de tegulae, quelques tessons de jatte, deux fragments de sigillée et un bracelet en bronze du Ier siècle, le second gisement, situé dans le marais occupe le fond de la vallée,  a livré des tessons de céramique commune avec des fragments de tegulae,

Ø  au lieudit Notre-Dame-des-Vignes, on a trouvé de nombreux fragments de tegulae et quelques tessons de céramique commune claire.

 

Haut Moyen Âge : face au site de Brunelière on a découvert, en 1880, deux sépultures en coffres de dalles ou rupestres de plan anthropomorphe d’époque méro-carolingienne.

La paroisse de Vallis Incognita est citée dès 653 (ou 655) dans une charte de l’archevêque de Lyon, Annemundus (Saint Ennemond) rappelant l’offrande de la paroisse faite antérieurement au monastère de Lyon par deux nobles, Radulphe et Constantin.

 

Bibliographie :

 

-       Abbé LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, Montrevel et du Passage, bulletin de l’Académie Delphinale, 4ème série, T 4, 1890, page 301

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 507

-       M. C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 59

-       M. C. BAILLY-MAITRE : les sépultures à inhumation du bas Dauphiné au Haut Moyen Âge, Evocations, 1979, page 88

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes françaises des Alpes du nord, 1983, page 220

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 89

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : dossiers histoire et archéologie, les fouilles de Charavines, n° 129, juillet août 1988, page 15

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : les habitats du lac de Paladru (Isère) dans leur environnement, 1993, page 312  

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : chevaliers paysans de l’an Mil au lac de Paladru, 1993, page 104

 

VALETTE (la) (canton de Matheysine-Trièves)

 

Il n’y pas de vestiges archéologiques connus. Toutefois, L. FELIX MAILLET pense à un domaine gallo-romain dont le centre aurait été le lieudit la Ville. On notera également un lieudit le Villard.

 

Haut Moyen Âge ? On aurait trouvé au-dessous de l’ancienne église des sépultures en coffres de lauzes.

 

Bibliographie :

 

L. FELIX MAILLET : la Valette et la Morte, images d’autrefois, 1895

 

VALJOUFFREY (canton de Matheysine-Trièves)

 

Protohistoire : selon G. BARRUOL, les Tricorii occupaient la vallée de Valjouffrey.

 

Epoque gallo-romaine : selon P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Joffreid (domaine de).

La carrière de marbres cristallins semblables aux marbres de Paros a pu être exploitée dès l’antiquité pour fournir les matériaux d’Aquae (Aix les Bains), notamment les thermes et le temple de Diane.

 

Bibliographie :

 

-       J. PRIEUR : l’administration romaine, la Savoie des origines à l’an Mil, 1983, page 239

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 217

-       CAG, 38/1, 1994, page 141

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 126

 

 

VARACIEUX (canton du Sud-Grésivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : le Chemin de l’Estrat passe pour être l’ancienne voie romaine de Vienne à Die.

Le nom de la localité pourrait provenir du patronyme Varacius (domaine de).

Vers 2017, on a découvert un site à tegulae avec quelques tessons de céramiques au lieudit Pré Revel.

 

Haut Moyen Âge : motte castrale de 3000 m2 au lieudit la Seigneurie.

 

Bibliographie :

 

-       C. FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana 1920

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 299

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 245

-       Patrimoine en Isère : site Internet de la CPI  

 

VARCES-ALLIERES-ET-RISSET (canton de Pont-de-Claix)

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  l’oppidum de Rochefort a livré, de 1904 à 1913, des vestiges d’époque néolithique : lames, lamelles, éclats, grattoir, fragment de hache…

Ø  à Lachar, les fouilles de l’ A 51 ont livré deux foyers domestiques avec une aire de débitage du silex de plein air qui a livré 138 pièces d’une seule famille de quartz

Ø  à Champ Nigat, les mêmes fouilles ont livré les fondations d’une maison néolithique (négatif d’un gros poteau sans calage et deux avec calage)  avec des céramiques et du matériel lithique

Ø  au lieudit Lavaudiou, une sépulture néolithique découvert en 1997 à l’occasion des fouilles de l’A 51

Ø  des abris sous roche non explorés sont signalés dans le rocher de Chabloz

Ø  R. PICAVET a localisé au Pré-du-Four un campement mésolithique

Ø  en juillet 2019, R. KELLER a recueilli au point le plus haut du Mollard, dans une ornière de VTT, un silex et un fragment de poterie argentifère ou plombifère.

 

Protohistoire : de nombreux vestiges sont également signalés :

 

Ø  la nécropole est de Rochefort a livré, en 1884, cinq tombes orientées nord sud avec un grand nombre de bracelets et d’anneaux du type éponyme « de Rochefort » : 32 bracelets (MD 67.3.126 et suivants), 4 anneaux en fer ou en lignite (MD 67.3.139, 148, 162 et 163) et une bague (MD 67.3.138)

Ø  la nécropole ouest de Rochefort a livré 4 bracelets du même type (67.12.55 et 56 et 67.12.37 et 39)

Ø  en 1884, au-dessus du pavillon de captage des sources, on a exhumé un habitat de la Tène

Ø  à Rochefort, emplacement d’un rempart gaulois et d’un site cultuel pré romain

Ø  l’oppidum a livré de nombreux fragments céramiques de vases, de jattes, de coupes, de plats… (environ 250 kg). Au pied de la pente est de l’oppidum, on a découvert en 1905 des tessons de la Tène

Ø  en 1905, des défrichements d’une vigne au pied de la pente est de l’oppidum ont livré des tessons de l’époque de la Tène

Ø  H. MULLER dit avoir recueilli au Rocher de la Tour des poteries d’allure protohistorique

Ø  à Champ Nigat, on a exhumé un chenal protohistorique comblé à l’époque de la Tène

Ø  à Drabuyard, on a découvert un grand fossé Hallstattien, un habitat de la Tène et des greniers laténiens.

Ø  à Rochedure, traces d’habitat de la Tène

Ø  aux Gaberts, site du Bronze final

Ø  en divers points au nord de la commune, des prospections ont livré une hache de bronze à ailerons médians, une petite statuette (cheval d’Epona ?), un petit sanglier votif et une monnaie allobroge du type au cavalier.

 

Epoque gallo-romaine : la commune est très riche en découvertes archéologiques :

 

Ø  l’oppidum de Rochefort semble avoir été renforcé et réutilisé au Bas-Empire : de nombreuses tegulae ont été découvertes ainsi que des objets en pierre (aiguilles de cristal de roche), 16 morceaux de marbre vert, pouvant provenir d’une villa de la plaine 6 fragments en bronze dont une bague, une rondelle des fragments de miroirs, de la céramique...

Ø  au centre de l’oppidum, H. MULLER a trouvé les traces d’un sanctuaire sylvestre fréquenté du IIIe siècle avant notre ère au Ve siècle de notre ère qui a livré une centaine de monnaies (monnaies massaliotes, as de Vienne et de Lyon, quinaires gaulois et monnaies impériales jusqu’au règne d’Honorius)

Ø  à la nécropole ouest, on a trouvé une très belle clé en fer et une monnaie de Constantin

Ø  en 1884, au dessus du pavillon de captage des sources, on a trouvé une monnaie d’Auguste et une de Dioclétien

Ø  au niveau des sources de Rochefort, emplacement d’un balnéaire qui a livré quelques substructions et un marteau votif en plomb du Ier siècle (MD 13.54.1)

Ø  H. MULER indique aussi avoir ramassé tout au long du rocher de nombreux fragments de tegulae, un petit bronze de Constantin et une belle clé romaine en fer

Ø  à Martinais, H. MULLER a fouillé en 1905 une tombe sous tegulae et un four à briques

Ø  au lieudit le Mollard H. MULLER a découvert quelques tombes sous tuiles, non loin d’un mamelon dit Camp-des-Sarrasins

Ø  à laTuilerie Thomas, au hameau de Petit-Rochefort, des tombes sous tuiles ont également été découvertes

Ø  avant 1982 on aurait aperçu une voie romaine « au centre du village »

Ø  au Cellier, une ferme de la fin du Ier siècle avant notre ère au IIe siècle de notre ère a été fouillée en sauvetage en 1982. Elle a livré de nombreux objets utilitaires : fil à plomb, peson pyramidal, perle en verre… En 1996, sur le même site, des structures complémentaires ont été repérées entre la Suze et la route nationale : de nombreuses tegulae étaient présentes en surface

Ø  à Lachar, les fouilles de l’A 51 ont livré une agglomération secondaire, peut être vicus frontière entre les Allobroges et les Voconces et lieu de perception du 40ème des Gaules. Elle a été fouillée sur 2 hectares et a livré, le long d’une voie romaine de 6 à 8 mètres de largeur, repérée sur plus de 100 mètres le longueur, plusieurs bâtiments du Ier au IIIe siècles (sols en terrazzo, traces de peintures murales), un four et un petit édicule du Haut-Empire, protégé par un édifice en bois, modifié au bas empire, vers le IIIe siècle, et reconstruit en pierre, avec des centaines de petites coupelles en terre cuite (environ 600) et une quarantaine de monnaies du Ier siècle et une de Claude II. Il s’agit peut- être de l’annexe d’un grand sanctuaire à Mercure non découvert par les fouilles. Au sud du site, emplacement de petite nécropole. L’agglomération semble se prolonger jusqu’à Vif

Ø  sous le manège à chevaux de Pellissière, une villa gallo-romaine a été repérée par détection aérienne

Ø  à Drabuyard, on a exhumé une voie romaine de grande largeur, parallèle à l’ancien CV n° 12 et une structure rectangulaire de 40 m2 (bâtiment agricole ou dépendance de la villa de Rochedure) qui a livré des fragments de sigillée, des céramiques communes, des clous, une anse d’amphore, des tegulae et une sépulture à incinération

Ø  à Champ-Nigat, emplacement d’établissement agricole avec plusieurs bâtiments sur 1000 m2 et des sépultures dans un fossé antique

Ø  à Rochedure on a fouillé sur 3700 m2 une grande villa gallo-romaine occupée du Ier au IIIe siècles et détruite par un incendie. Elle comportait au moins 25 pièces, dont une de 70 m2 avec exèdre et une memoria

Ø  sur le même site, emplacement d’une grande nécropole qui a livré 180 sépultures du Bas-Empire à la fin du Haut Moyen Âge dont une sépulture privilégiée sous tegulae

Ø  divers sites à tegulae ont été repérés en prospection pédestre à Pontcharra, à Nivolon, à Martinais-d’en-Bas et à Champ-Fleury

Ø  à Pellissière, hors de l’emprise des travaux autoroutiers, une villa a été localisée sous le manège à chevaux ; au même endroit une série de chenaux de même époque a été repérée

Ø  à Pontcharra, j’ai observé en août 1996 un mur d’orientation nord-sud construit en blocage de petits galets et, rue de la Marjoera une structure de mur sur 27 mètres de longueur

Ø  la même année, route des Salces j’ai détecté un site à tegulae face au lotissement le Nivolon

Ø  à la Fontanelle, on a découvert des bâtiments gallo-romains pouvant correspondre à l’extension sud de la villa de Rochedure

Ø  aux Gaberts, emplacement d’un habitat, d’une voie romaine de 6 mètres de largeur et d’un site artisanal alimenté par un aqueduc semi enterré aboutissant à un bassin (tuilerie ?)

Ø  en février 1997, dans un champ fraichement labouré à la Riboudie j’ai trouvé quelques fragments de tegulae

Ø  en 2007, les travaux de la voie de rabattement ont révélé un site du IIe siècle qui n’a pas pu être interprété

Ø  en 2010, à Dideyre des fixer (éléments de tabletterie)  ont été observés à l’occasion de la construction d’un lotissement ; il pourrait s’agir d’une extension du site du Val-d’Allières de Claix

Ø  en avril 2018, route des Salces, j’ai récupéré un fragment de béton romain et quelques tessons de céramique

Ø  dans le nord de la commune, des prospections on livré un as de la colonie de Nîmes, une fibule à queue de paon, des deniers de Faustine mère et de Faustine jeune, un denier de Marc Aurèle, un sesterce d’Alexandre Sévère et un foli de Maximien Hercule

Ø  selon P. H. BILLY, le nom d’Allières viendrait du patronyme Allarius (domaine d’)

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  l’oppidum de Rochefort a livré de nombreux vestiges d’époques mérovingienne et carolingienne : meules à affiler, céramiques, fers de chevaux, clous, clés à canon creux, lames de couteaux, enclume, hache, fragments de verre, clous de chaussures, 8 à 10 kg de culots de fonderie, des débris de boucles, plaques, barrettes et tiges…

Ø  l’église de Risset, selon M. COLARDELLE, pourrait avoir été édifiée sur un édifice cultuel paléochrétien

Ø  J. BRUNO voit dans le lieudit Brigaudières, une implantation burgonde

Ø  à Lachar, sur le site de l’agglomération gallo-romaine, on a exhumé deux bâtiments des VIe et VIIe siècles, avec galerie façade, peut-être entourés d’une enceinte. Deux sépultures du VIIIe au Xe siècles étaient présentes

Ø  à Champ-Nigat, emplacement d’un habitat du Haut Moyen Âge en pierres sèches avec quelques céramiques

Ø  à Rochedure sur le site de la villa, emplacement d’un habitat haut médiéval et d’un édifice cultuel paléochrétien de type basilique funéraire de 8 mètres sur 6 mètres qui a livré de nombreuses sépultures, dont deux sarcophages et une inscription fragmentaire du VIe siècle : « … (in h)OC TVMV / (lo m)ESERECOR / (dia ch)RISTI RE / (quiesc)ET IN (pace b)ONE (memoriae)… » : dans ce tombeau, par la miséricorde du Christ, repose en paix de bonne mémoire… » (MD 98.33.1.1 et 1.2)

Ø  aux Gaberts, emplacement d’un habitat du Haut Moyen Âge avec murs en pierres sèches et tessons de céramiques,

Ø  en 2022, 30 rue Jean Jaurès, on a mis au jour une sépulture non datée.

 

Bibliographie :

 

-       B. CHARVET : découverte d’une station préhistorique au gros mamelon de Rochefort, bulletin de l’Académie Delphinale, T XIX, 1885, pages 136 à 146

-       H. MULLER : note sur un bracelet trouvé à Rochefort, BSDEA, T 3, 1896, pages 215 à 218

-       H. MULLER : note sur les stations préhistoriques de plein air des environs de Grenoble, AFAS, 1904, page 1007

-       H. de GERIN RICARD : un pèlerinage gaulois avant et après la conquête romaine, bulletin archéologique, 1913

-       H. MULLER : description d’un ex-voto aux sources de Rochefort, BSDEA XXI, 1920-1921, pages 26 et 27

-       H. MULLER : sur un lieu de culte et d’offrandes du refuge ou oppidum de Rochefort près de Pont de Claix, BSDEA XXV, 1925-1928, pages 11 et 12

-       H. MULLER : l’oppidum de Rochefort près de Grenoble du néolithique au Xème siècle de notre ère, Annales de l’Université de Grenoble, VIII, 1931, pages 329 à 359 et Bulletin scientifique du Dauphiné, LII, 1932, pages 389 à 419

-       Trésors du Musée Dauphinois, 1968, n° 35, page 36

-       L. D. BEZEGHER : Claix et Pont-de-Claix à travers les siècles, 1968, pages 11 à 13 et 16 et 17  

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 152 à 154

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, 1, n° 723 à 763, pages 144 à 152 et 2, planches 24, 38, 43, 44 et 46

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977, page 334

-       M. COLARDELLE et L. GIACINTI : Claix (Isère), rapport de fouilles de sauvetage, CAHMGI, 1980, page 9

-       J. C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8, 1981, pages 13 à 15

-       J. C. MICHEL : le château d’Allières, bulletin des AVG n° 12, 1983, page 19

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 220 et 221

-       Archéologie chez vous, n° 4, 1985, n° 56 à 84, pages 10 à 15,  

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, pages 225 à 227

-       A. FRANCES : Varces d’où viens tu ? bulletin des AVG n° 20, 1987, pages 47 sq

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 397 et 398

-       J. C. MICHEL : églises et chapelles de Varces, bulletin des AVG n° 26, 1990, page 94

-       Dossiers de l’archéologie n° 174 : l’eau en Gaule, 1992, page 43

-       J. C. MICHEL : le Grand Rochefort, bulletin des AVG n° 32, 1993, pages 44 à 59

-       CAG 38/1, 1994, pages 154 et 155

-       J. C. MICHEL : à propos du marteau votif de Rochefort, bulletin des AVG n° 33, 1994, pages 7 à 14

-       La Pierre et l’Ecrit, 1994-1995, page 249

-       Patrimoine en Isère, le journal, 1995, pages 6 et 7

-       J. C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques de Varces, bulletin des AVG n° 36, 1995, pages 7 à 10

-       E. PLASSOT : chantier archéologique de Varces Lachar, note de synthèse du 17 août 1995

-       Réseau Sud, novembre 1995, page 4

-       Mémoire du pays Vizillois, n° 9, 1995, pages 44 à 47

-       Chantiers archéologiques de Varces-Allières-et-Risset, la plaine du Lavanchon, note de synthèse, AFAN, 1996

-       Patrimoine en Isère, le journal, 1996, page 7

-       J. C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 38, 1996, pages 23 à 25

-       Correspondance avec M. A. FRANCES du 18 octobre 1996

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique, 1996, pages 96 à 99

-       Observations personnelles de mai 1996 à février 1997

-       L’essor de l’Isère du 10 janvier 1997

-       J. C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 40, 1997, page 88

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 51, 56, 57 et 72

-       Autour du groupe épiscopal de Grenoble, DARA 1998, page 32

-       J. C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, 1, bulletin des AVG n° 43, 1999, pages 21 et 22

-       Grenoble antique, 1999, pages 11, 12, 13, 14, 28, 70, 117, 131, 145, 146 et 193

-       S. COUSSERAN : discrimination des quartz archéologiques de quelques sites des Alpes françaises par leurs inclusions fluides, géologie alpine, mémoire HS n° 31, 2000

-       S. COUSSERAN les paléoalpins, 2000, pages 49-58  

-       Patrimoine en Isère, 2001, planche VIII

-       Correspondance avec M. A. FRANCES des 10 et 17 février 2001

-       La Pierre et l’Ecrit, n° 12, 2001, pages 41 à 48

-       J. C. MICHEL : la voie principale du Trièves de Cularo à Forum Iulli, bulletin des AVG n° 49, 2002, page 8

-       Les Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 164 et 165

-       J. C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse, bulletin des AVG n° 50, 2002, pages 109 à 111

-       J. C. MICHEL : de l’origine de nos paroisses, bulletin des AVG n° 53, 2004, page 22

-       Atlas culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du Moyen Âge, 2004, page 171

-       B. REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, page 92

-       Correspondance de M. L. SERRES du 9 avril 2006

-       SRA Rhône-Alpes, 2006-2, page 129

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, pages 113 et 114

-       A. FAVIER (direction) : nouvelle histoire du Dauphiné, 2007, page 33

-       J. P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines, 2009, page 16

-       J. C. MICHEL : Histoire de Varces-Allières-et-Risset, 2019, pages 11, 12, 21 à 57, 60 à 71  

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Forum Iulli (inédit)

-       J. C. MICHEL : dossiers sur les sites archéologiques de la plaine du Lavanchon (inédit)

-       ADLFI Auvergne-Rhône-Alpes 2022

 

VASSELIN (canton de Morestel)

 

Epoque gallo-romaine : selon une tradition locale, un aqueduc romain allant de Vasselin à Curtin aurait été repéré.

Au lieudit la Grande-Terre, on a trouvé des tegulae et des céramiques communes.

D’après P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Vassilius (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : la fontaine de Saint Eusèbe de Verceil passe pour être située sur l’emplacement d’une église fondée vers 560 par Saint Theudère d’Arcisse.

La Viila Vassilianiaca est citée dans un acte de 890. 

 

Bibliographie :

 

-       Chanoine LANFREY : chez nous, 1930, page 240

-       Chanoine LANFREY : noms anciens des paroisses des communes du département de l’Isère, 1937, page 138

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 72

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 46

 

VATILIEU (canton du Sud-Graisivaudan)

 

Epoque gallo-romaine : selon P. H. BILLY, le nom de la commune proviendrait du patronyme Wattili (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : emplacement d’une motte castrale au cimetière.

 

Bibliographie :

 

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 300

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 613

 

VAUJANY (canton d’Oisans-Romanche)

 

Protohistoire : les recherches de M. C. BAILLY MAITRE ont révélé plusieurs sites d’exploitation du quartz dès l’époque du Bronze ancien :

 

-       l’exploitation la plus ancienne de la mine de l’Etendard, à 2635 m d’altitude a été datée par dendrochronologie de – 1975 à – 1730 avant J. C.

-       la même recherche pour la mine de Barbarate située à 2389 m d’altitude a donné une fourchette de – 1895 à – 1725

-       à la mine des Cochettes, exploitée à ciel ouvert à 2437 m d’altitude la datation a donné de – 1944 à – 1680

-       à la Balme Rousse, à 2600 m d’altitude, autre exploitation

-       à la Jasse, à 2474 m d’altitude, filon exploité à ciel ouvert

-       au Plan-des-Cavales, à 2550 m d’altitude, l’exploitation à ciel ouvert sur 250 m de longueur a révélé 11 sites différents datés de – 2025 à – 1834.

 

Epoque gallo-romaine : le vallon de Vaujany (Val de Janus ?) était de toute origine la voie d’accès à la Savoie. La voie qui mène au Col du Sabot parait être ancienne et elle conserve encore, dans sa partie basse, de larges sections pavées.

Chemin dit voie romaine des Demoiselles qui mène aux mines du même nom ouvertes sur le flanc ouest du col du Couard.

On notera également le lieudit Villette.

 

Bibliographie :

 

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 372

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 19

-       A. BOCQUET : les cuivres et les premiers bronzes dans les Alpes du nord : naissance d’une métallurgie régionale, 2006 (site Internet)

-       M. C. BAILLY-MAITRE : 4000 ans d’histoire minière en Oisans, vallée de la Romanche et pays vizillois, 2022, pages 56, 60 et 62 à 87

 

VAULNAVEYS-LE-BAS (canton d’Oisans-Romanche)

 

Epoque gallo-romaine : au lieudit les Charriers, on a découvert des monnaies de Gordien et un site métallurgique (visible à la date du 5 octobre 2002).

Une voie romaine, traversant la commune, semble avoir joint Vizille aux thermes d’Uriage.

 

Bibliographie :

-       Renseignements R. AILLAUD et visite de site le 5 octobre 2002

-       J. C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, Mémoire n° 63, 2022, page 7

 

VAULNAVEYS-LE-HAUT (canton d’Oisans-Romanche)

 

Préhistoire : au lieudit les Blachères, à l’entrée d’une propriété, deux mégalithes servent de piliers à un portail.

Contre le mur latéral de l’église paroissiale, pierre analogue, de provenance non définie, qui parait également être un mégalithe.

 

Protohistoire : selon un témoignage oral, on aurait découvert, sur un site non précisé, une monnaie gauloise.

Le pseudo tumulus dit Mollard-Rond est situé sur la commune de BRIE et ANGONNES.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  deux voies romaines semblent avoir existé : l’une de Vizille aux thermes d’Uriage, l’autre de Vaulnaveys à Brié

Ø  dans un pré, en contrebas de la route de Brié aux Alberges, tumulus dit le Mollard de la Gauloise qu’une tradition locale, rapportée par A. BOURNE, fait remonter à l’époque de Galba. Il ne s’agit peut-être de d’un bloc morainique, mais le site n’a pas été fouillé.

Ø  dans le parc du château des Alberges, en 1986 et 1987 on a fouillé, en sauvetage, un bâtiment à vocation agricole, probablement installé à proximité des bâtiments d’habitation d’un grand domaine. Le site a livré 23 petits bronzes de Constance II à Magnence, des débris de verre, une hache, des clous et de la céramique commune et sigillée. Il a connu plusieurs états :

-       au IIe siècle, un vaste bâtiment découpé en trois salles,

-       peu après, intervient une redistribution de l’espace habité avec consolidation des murs originels et établissement d’une charpente d’une portée considérable,

-       aux IVe et Ve siècles, réparation du bâtiment alors d’utilisation réduite.

 

Non loin de là, un site antique a livré des débris de céramique et une monnaie de Marc Aurèle.

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  le site des Alberges a livré de la céramique paléochrétienne tardive

Ø  un couvercle de sarcophage, en roche erratique, qui servait autrefois de parapet à un petit pont sur la route de Brié, au lieudit Saint Christophe, a été transporté le 13 novembre 1937 contre le mur de l’église paroissiale. La partie supérieure de ce couvercle de sarcophage est très légèrement arrondie en dos d’âne. Sur l’arête aplatie du sommet se détache une grande croix latine aux extrémités légèrement palées, sculptée en faible relief. Le plan, la section, comme le type de croix permettent de comparer ce couvercle à de nombreuses croix connues dans l’ensemble du monde mérovingien

Ø  à Saint-Christophe, existait une église, peut être d’origine paléochrétienne, dont la possession fut confirmée à la prévôté d’Oulx par le pape Urbain II en 1091

Ø   selon G. de MANTEYER, l’église Saint Jean-Baptiste de Vaulnaveys aurait fait partie d’un ensemble d’édifices cultuels érigés vers 461-468

Ø  une motte castrale, partiellement détruite par une exploitation de graviers, était située dans un fond de vallée, exemple rare, alors que se trouvent à proximité immédiate des sites de hauteur, à priori plus propices.

 

Bibliographie :

 

-       E. CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie à travers le Dauphiné, de Vienne à la Grande-Chartreuse, 1890

-       Dr FLANDRIN : les tranchées archéologiques d’Uriage, 1914-15, journal de fouilles (manuscrit)

-       A. BOURNE : Vizille et ses environs, 1925

-       Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, août 1971

-       Mottes médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 67

-       E. CHATEL : monuments sculptés en Gaule, IVe au Xe siècle, T 2, 1981, page

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221

-       J. C. MICHEL : vieux chemins, vieilles pierres (seconde promenade), bulletin des AVG n° 13, juin 1984, pages 47 à 49

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 252

-       R. REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 404

-       Patrimoine en Isère, pays de Vizille, 1994, pages 13 et 15 à 17

-       CAG 38/1, 1994, page 161

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, page 75

-       J. C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, Mémoire n° 63, 2022, pages 3 à 9

 

 

VAULX-MILIEU (canton de l’Isle-d’Abeau)

 

Protohistoire : on a découvert en juillet 1809, dans les marais de Vaulx, à 2,33 mètres de profondeur une hache à talon (MD 67.3.53) et une pointe de lance du Bronze moyen (MD 57.3.60).

En 2014, les fouilles du parc technologique ont livré un atelier de terre cuite et des structures funéraires.

 

Epoque gallo-romaine : la voie romaine de Lyon à Bourgoin sert encore de limite méridionale à la commune. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  dans des circonstances non précisées, on aurait découvert des substructions et des mosaïques

Ø  dans les Marais des Guinguettes et au lieudit les Trois Eaux, on aurait découvert des tegulae et une amphore du Ier siècle

Ø  lors des terrassements de l’autoroute A 43, on a découvert de nombreuses tegulae

Ø  un site à tegulae a été repéré au nord-ouest de Monbaly. Non loin de là, on a signalé des traces de construction ainsi que des sarcophages

Ø  des éléments de maçonnerie antique sont remployés à la ferme dite de l’Espérance

Ø  au lieudit la Verne une photo aérienne semble montrer une nécropole gallo-romaine et un site d’habitat

Ø  en 2008, au lieudit Couchu, on a découvert en prospection un site à tegulae

Ø  la même année, la Ferme de Lemand a également livré des tegulae.

 

Haut Moyen Âge : des sépultures de type indéterminé ont été exhumées au lieudit Couchu.

 

Bibliographie :

 

-       Annales du département de l’Isère du 14 juillet 1809, page 64

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 358 et 359

-       A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1970, pages 49 et 64

-       Promenade avec l’APAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, 1975, page 35

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 221

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 463

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 81

-       CAG 38/2, 2011, page 344

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, pages 112

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 111

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, pages 179 et 180

-       SRA Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017, pages 176 à 178

 

VELANNE (canton de Chartreuse-Guiers)

 

Epoque gallo-romaine : aux Bruyères, tradition de camp romain.

Au lieudit Saint-Jean, dans des circonstances non rapportées, on aurait découvert un sarcophage gallo-romain avec inscription.

Une voie romaine est conjecturée.

On notera la présence de deux toponymes souvent significatifs : Grand Champ et Grand Pré.

 

Bibliographie :

 

-       Abbé CHAPELLE : notice historique sur Merlas, Petite Revue Dauphinoise, 2ème année, 1887-1888, page 124

-       E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 172

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 402

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 65

-       C. BOURRILLON : 10 000 lieux en pays Voironnais, T 1, 2016, page 152

 

VENERIEU (canton de Charvieu-Chavagneux)

 

Préhistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  la Grotte de la Garenne aurait livré des vestiges d’époque magdalénienne

Ø  sur le plateau jurassique de l’Isle-Crémieu, on a découvert des indices d’occupation humaine du magdalénien final et de l’époque épipaléolithique

Ø  en 1998, dans les marais, on a découvert une hache polie d’époque néolithique

Ø  à la limite des communes de Vénérieu et de Saint-Hilaire-de-Brens, bloc erratique avec 4 cupules. Un autre bloc à cupule est signalé.

 

Epoque gallo-romaine : P. H. BILLY a vu dans le nom de la localité un possible culte à Vénus (Veneri). Bien que les inscriptions dédiées à la déesse de la beauté soient rarissimes dans nos régions, on en connaît une à Vienne sous la forme VENERI AVG.

De nombreux sites sont mentionnés :

-       des vestiges gallo-romains sont signalés à Rochevieille

-       dans les marais, on a mis au jour en 1975 les restes d’une cabane en charpente avec tuiles et vaisselle gallo-romaines. Une tegula portait, tracé au couteau, le schéma de la construction

-       en 1992 au lieudit la Chaux on a repéré des sites à tegulae qui ont également livré des moellons et de la céramique sigillée de Lezoux

-       en 1999, au lieudit Grand-Pré on a localisé une possible villa : tegulae, imbrices, pilon d’amphore, céramique commune, fragment de tubulus

-       en 2002, au lieudit la Grande-Terre un habitat gallo-romain a été identifié

-       en 2003 le lieudit Molaféroux a livré de la tegulae

-       la même année un autre site a tegulae est signalé à la Rivoire

-       toujours en 2003, au lieudit Saint-Didier, à proximité de la chapelle on a découvert un mur arasé construit en partie avec des tegulae.

 

Bibliographie :

 

-       J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, 1843

-       Curé POIX : la semaine religieuse de Grenoble, 1872

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 132

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier 1960

-       H. CHATAIN : contribution à l’étude des pierres à cupules du plateau de Crémieu, Evocations, 1976

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 302

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221

-       M. BILLARD : indices d’occupation humaine au magdalénien final et épipaléolithique sur le plateau jurassique de l’Isle Crémieu, la grotte de la Garenne à Vénérieu, Evocations, octobre décembre 1984

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 199 et 200

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 25

-       Inventaire général du canton de Crémieu, 1998, page 19

-       CAG 38/2, 2011, pages 344 et 345

 

VENON (canton de Saint-Martin-d’Hères)

 

Protohistoire : selon J. BRUNO, le lieudit Galatin pourrait indiquer l’emplacement d’un domaine gaulois : le domaine de Galatus. Selon le même auteur, le nom du lieudit Champ-Duret résulterait d’une zone gauloise fortifiée (douros) et le lieudit les Diaux indiquerait un lieu sacré gaulois.

 

Epoque gallo-romaine : emplacement de petite ferme gallo-romaine aux lieudits la Ville, le Grand-Champ et la Rivoire.

Le nom de Venon vient-il du patronyme romain Vennus ?

 

Bibliographie :

 

-       J. BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1981, pages 247 et 321

-       P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 302  

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 172

 

VENOSC (les Deux-Alpes) (canton d’Oisans-Romanche)

 

Préhistoire : une hache en pierre polie d’époque néolithique a été découverte au dessus du village.

 

Protohistoire : une voie, dite « celto ligure » partait de Venosc et montait sur le plateau des Deux-Alpes pour rejoindre la voie protohistorique de l’Oisans. Il en subsiste, surtout dans la partie basse, de très beaux segments pavés.

Vers 1839, on a découvert une nécropole de l’époque de Hallstatt qui contenait un grand nombre d’objets en bronze, notamment des bracelets fermés ou ouverts (aujourd’hui dispersés). Ces bracelets sont aujourd’hui conservés au musée Champollion de Vif. Quelques années auparavant il semble que l’on ait trouvé des sépultures similaires.

En 1856, on a exhumé des sépultures en coffres d’ardoise.

Selon B. FRANCOIS, Venosc aurait appartenu au territoire des Venisanes.

 

Epoque gallo-romaine : la commune a livré d’importants vestiges :

 

Ø  pour certains auteurs anciens et modernes, Venosc passe pour être la station de MELLODEDO de la Table de Peutinger, sur la voie romaine de Grenoble à Briançon par l’Oisans

Ø  F. VALLENTIN indiquait avoir découvert en 1877, au lieudit Fort des Têtes, une « forteresse romaine établie sur un rocher de forme bizarre nommé le Rocher des Clos ou des Têtes »

Ø  ce rocher, entièrement isolé, domine le Vénéon. Il se présente du coté du torrent sous l’aspect d’une grande muraille à pic et forme le Passage des Etroits. Du coté de la montagne de Pied-Moutet, il se compose de quatre éminences ou quatre « têtes » distinctes, séparées les unes des autres, d’où lui serait venu son nom. Un petit vallon, long de 400 mètres et large de 15 mètres, sépare le rocher des Clots de la montagne. En examinant attentivement, VALLENTIN dit avoir remarqué que des « têtes » avaient été taillées et arrondies de main d’homme. Deux d’entre elles, la deuxième et la quatrième, renfermaient sur le flanc oriental « dix huit citernes » mais FERRAND a montré, depuis lors, qu’il s’agissait de « marmites de géant » ou « marmites torrentielles ». Sur le sommet de la seconde tête se seraient trouvées « les ruines d’un ancien poste ». Entre la troisième et la quatrième « tête », existait un terrain bombé, de forme circulaire, entouré de tous cotés par des rochers. Ce lieu aurait été appelé le Camp ou la Citerne. Il y avait, dit VALLENTIN, entre le « camp » et la quatrième « citerne », une immense citerne creusée en partie entre le rocher et terminée du coté du « camp » par un mur visible à fleur du sol. Dès 1877, cette « citerne » aurait été comblée mais quelques vestiges sont encore visibles

Ø  la quatrième « tête », la plus élevée de toutes, présentait un sommet aplani formant trois terrasses où VALLENTIN dit avoir remarqué des pans de murs et une grande quantité de décombres : cette éminence aurait été appelée Tête du Château. On notera qu’aucune fortification médiévale n’est connue en ce lieu

Ø  il n’en demeure pas moins qu’une voie pavée, dite le Ferret, avec des murets de soutènement, d’époque imprécise, conduit au lieudit Ferraret puis à ce site étrange

Ø  F. VALLENTIN ajoute qu’on accédait du Ferret à la deuxième et à la quatrième « têtes » et au « camp » et qu’on reconnaissait, à la deuxième « tête » les vestiges d’un escalier taillé dans le roc et qu’un embranchement s’élevait en pente douce jusqu’au « camp ». De même, un « bel escalier tournant », taillé également dans le roc, ayant des marches longues de 1,30 mètre, bine conservé, permettait d’accéder de la voie au « château ». Il ajoute que la tradition locale attribuait de « fort » à Hannibal (!)

Ø  F. VALLENTIN, entre le Bourg-d’Oisans et le Châtelard avait imaginé un tracé fort compliqué passant par Venosc (pour lui MELLOSEDVM). Cette hypothèse de tracé de la voie romaine de l’Oisans (elle double la distance entre CATORISSIVM et MELLOSEDVM, 24 km contre 12 km) a néanmoins été reprise récemment par J. P. JOSPIN

Ø  des tombes du Bas-Empire sont également signalées et, vers 1840, sur un site non précisé, on aurait découvert des monnaies romaines, non décris

Ø  le musée Champollion de Vif conserve des bracelets décorés à fermoir des IIIe et IVe siècles.

 

Bibliographie :

 

-       A. de ROCHAS AIGLUN : découverte de bracelets en cuivre et de monnaies romaines à Venosc, Courrier de l’Isère du 17 mars 1840

-       J. J. CHAMPOLLION FIGEAC : sépultures gauloises à Venosc en Oisans, Revue Archéologique, XV, 1858, pages 625 à 627

-       F. VALLENTIN : la voie romaine de l’Oisans, bulletin de l’Académie Delphinale, 1877, pages 293 à 295

-       E. CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, premier âge du Fer, 1880

-       BASTET : catalogue de la collection Chaper, 1888

-       H. FERRAND : le lac Saint-Laurent, 1909, page 16

-       V. PIRAUD : trouvaille d’une hache en pierre polie en Oisans, BSDEA, T 31, n° 139

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 360

-       Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 19

-       A. REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, pages 499 et 500

-       P. L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1992, pages 31, 105, 109 et 110

-       CAG 38/1, 1994, page 57

-       Patrimoine en Isère, l’Oisans, 2001, pages 36, 38, 46 et 48 

-       B. FRANCOIS : le Bourg-d’Oisans, éléments d’histoire, Cahiers de l’Alpe, 2, 2002, page 34

-       J. C. MICHEL : la voie romaine de l’Oisans, 2005, page 31

-       CAG 38/4, 2017, pages 347 et 348

 

VERNAS (canton de Charvieu-Chavagneux)

 

Préhistoire : une lamelle néolithique aurait été découverte dans des circonstances non précisées.

P. CHANLIAUX et F. VALLENTIN évoquent une « allée couverte » près des Mollards qui aurait livré un poignard campaniforme d’époque chalcolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  des fonds de cabanes sont signalés en bordure du plateau d’Annoisin

Ø  un énorme tertre de pierres levées est connu dès le XVIIIe siècle sous le nom de Tombeau du Général Romain. Au printemps 1977, la DRAH a fait entreprendre une fouille des vestiges. Les travaux ont révélé que cette tombe avait été utilisée durant au moins quatre siècles, entre 2200 et 1800 avant notre ère. Elle a livré des tessons de céramique de l’époque du Bronze

Ø  en 1818, le creusement d’un tumulus au lieudit les Trois Mollards a révélé une tombe à char du Ier siècle avant notre ère qui contenait plusieurs armes, de la vaisselle en bronze remarquable tant par sa qualité que par sa quantité et un char de parade à quatre roues. Elle contenait aussi un bassin étrusque du milieu du IVe siècle avant notre ère et une poignée en forme de combattants en bronze d’Etrurie, de même époque, ce qui montre l’utilisation d’objets de prestige dans une même famille pendant plus de 200 ans. On a émis l’hypothèse que les descendants de l’aristocrate inhumé à Vernas pouvaient être ceux qui résidaient au palais de Saint-Romain-de-Jalionas. Longtemps conservé dans une collection privée, le matériel de la tombe est aujourd’hui exposé à la Maison du Patrimoine d’Hières-sur-Amby.

Ø  au lieudit les Marais, on a découvert en 1998 un habitat de l’âge du Bronze avec des trous de poteaux et des fosses

Ø  en un lieu non précisé, on a trouvé deux oboles de Marseille et un quinaire Lingon à la légende KALETEDV

Ø  en 1971, on a repéré au lieudit la Tour-Berthet un tumulus circulaire de 8 m entouré d’un fossé

Ø  en 1997 on a découvert au lieudit Charrière des panses de céramique et une scorie

Ø  en 1999, aux Marais on a découvert des fosses du Bronze final, sans doute liées à un habitat.  

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  au lieudit le Cingle, on a découvert un site d’époque gallo-romaine

Ø  au lieudit le Marais, emplacement d’une chaussée antique

Ø  en 1989 au lieudit Bourbouillon on a découvert, avec une concentration de tegulae une canalisation en terre cuite et de la sigillée

Ø  la même année un grand site a tegulae a été localisé au lieudit le Charnier

Ø  en 1997, le lieudit les Figuiers a révélé un site identique qui a livré en outre des gros clous, deux meules, des scories, de la sigillée et un mortier à lèvre pendante.

 

Haut Moyen Âge : sur le site de la chapelle ruinée de Saint Martin, emplacement d’une nécropole mérovingienne. La chapelle pourrait être de même origine. De fait, à une cinquantaine de mètres de l’édifice on a découvert des blocs architecturaux (chapiteaux).

 

Bibliographie :

 

-       F. VALLENTIN : de l’ancienneté de l’homme dans la province de Dauphiné, bulletin de l’Académie Delphinale, T 14, 1879

-       E. CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, nécropoles et tumulus, 1880

-       P. CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie, 1880

-       F. GABUT : archéologie historique et gallo-romaine, la construction lyonnaise, 1894

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier 1960

-       G. CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, 1962, GALLIA T 20, 1, pages 33 à 78

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 360

-       Des Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge, 1981-1984, notice n° 10

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, page 202

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 25

-       Les premiers princes celtes, Musée Dauphinois, 1990, pages 20 et 21

-       Inventaire général du canton de Crémieu, 1998, page 19

-       SRA Rhône-Alpes, bilan scientifique1999, page 107

-       Les Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 54 à 57

-       J. P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines, 2009, page 9

-       CAG 38/2, 2011, pages 345 et 346

 

VERNIOZ (canton de Vienne 2)

 

Préhistoire : une station néo-chalcolithique est signalée. Des fonds de cabanes auraient livré des pointes de flèches en silex.

 

Protohistoire : en 2012, on a découvert au lieudit le Cortet un site des VIIe, VIe siècles avant notre ère très riche en mobilier céramique. Un peu plus loin on a mis en évidence un site de la Tène.

 

Epoque gallo-romaine : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit le Bon-Temps, on a découvert en 1910 des structures de murs antiques avec des tuyaux de plomb, dont l’un avec 3 inscriptions : « QV(intus) V(iennae) F(ecit », QVINTVS V(iennae) F(ecit) et « (q)V(intus) V(iennae) F(ecit) et des poteries et, en 1914, de monnaies (non décrites), une tête d’enfant en marbre et un bassin en bronze ciselé orné de motifs équestres,

Ø  sous l’église de Saint Alban, on a trouvé en 1937 une colonne en marbre sculpté du IVe siècle, des vestiges de thermes, des pilastres et un fragment d’inscription funéraire,

Ø  au Rivier, on a exhumé un bassin de péristyle et les murs d’une villa,

Ø  au lieudit les Brosses, on a découvert une construction antique avec une piscine à trois absides, une canalisation en plomb ave la marque QVINTVS V F et de la sigillée du Ier siècle,

Ø  au lieudit la Combe, emplacement d’un site antique,

Ø  au lieudit Vitrieu (du bas latin vitrisco, vitre, verrier, verrerie), on a exhumé un atelier de verriers. Un bloc de verre bleu de 7,5 cm sur 6,2 cm est déposé à la mairie de Vernioz,

Ø  au lieudit Mont-Gai, un éboulement de terrain a révélé, dans les années soixante dix, les vestiges des gradins d’un ensemble semi elliptique qui pouvait être un théâtre ; celui-ci, seul théâtre rural connu à ce jour dans le département, pose le problème d’une éventuelle agglomération secondaire,

Ø  entre Saint-Alban-de-Varèze et le Bon-Temps, emplacement d’une grande villa d’au moins 5 hectares au centre d’un grand domaine estimé à 500/600 hectares. La verrerie et le théâtre doivent-ils y être rattachés ?

Ø  le filon de kaolin d’Auberives-sur-Varèze (supra), au  nord de la commune est attesté dès l’antiquité : un petit établissement, associé à des tegulae, a été mis au jour et suggère la présence d’un atelier d’exploitation

Ø  les fouilles du Cortet de 2013 ont livré des céramiques de la fin du Ier siècle avant notre ère

Ø  selon F. DORY, le nom de la localité pourrait provenir du patronyme Vernius (domaine de)

 

Haut moyen-âge : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  près de Saint-Alban on a découvert en 1937 un vase présumé mérovingien

Ø  une sépulture mérovingienne est signalée près de l’église Saint Alban par l’abbé DUPUIS en 1937

Ø  en 852, Vernioz est cité sous la forme Vernius dans un diplôme de Lothaire et sous la forme In Vernio en 939

Ø  l’église Saint Alban et la Villa Vernio sont citées en avril 870

Ø  à Vitrieu, emplacement de la Villa Vitrosco, citée au Xe siècle

Ø  les juifs étaient nombreux dans le royaume Franc à l’époque mérovingienne. Leur rôle semble avoir grandi à l’époque carolingienne sous Louis le Pieux. Relayant les Syriens, ils étaient devenus sous le règne de celui-ci les marchands officiels du palais. Au Xe siècle, le ghetto juif de la région de Vienne était situé à Vernioz.

 

Bibliographie :

 

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 772 et 1142

-       SEAUVE : compte rendu des fouilles du châtelet d’Assieu et de Vernioz, manuscrits 1955-1960 et 1967, SRA Rhône-Alpes

-       A. PELLETIER : compte rendu des visites effectuées à Ville-sous-Anjou et Vernioz le 5 octobre 1966, manuscrit SRA Rhône-Alpes

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 363

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221

-       A. COCHET et J. HANSEN : conduites et objets de plomb gallo-romains de Vienne, 46ème supplément à GALLIA, 1986, page 124

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 387 et 388

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 136

-       F. DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental, époque gallo-romaine, 1988, 1, pages 45 à 47 et 2, document 27

-       F. DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo romains du Bas Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, pages 233 et 234

-       CAG 38/1, 1994, page 119  

-       Grenoble antique, 1999, page 139

-       Patrimoine en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 27, 29, 30, 31 et 39

-       CAG 38/4, 2007, pages 348 et 349

 

VERPILLIERE (la) (canton de la Verpillière)

 

Préhistoire : le monument aux morts de la Verpillière est dressé contre un bloc erratique à cupules de 32 m3 qui se trouvait à Saint-Quentin-Fallavier et abritait des sépultures néolithiques. Le mégalithe mesure 7 mètres sur 6 mètres et pèse 88 tonnes (monument historique classé en 1926).

Tradition d’habitat néolithique, de type palafittique, aux tourbières.

En 2001, à l’occasion des travaux préalables à la déviation de la N 6, on a mis au jour, au lieudit la Verne un site néolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  on a découvert une hache à douille du Bronze final

Ø  vers 1960, on a exhumé aux tourbières voisines de la Verpillière d’une pirogue accompagnée d’un fer de lance

Ø  un enclos de l’âge du Fer a été repéré par détection aérienne

Ø  au lieudit Campanoz, emplacement d’un site de même époque avec fosses à pierres chauffantes

Ø  à la Verne, emplacement d’un habitat de la Tène.

 

Epoque gallo-romaine : une partie de la commune devait être traversée par la voie de Lyon à Bourgoin.

Sur le monticule de Comberlan, on aurait trouvé anciennement un tombeau maçonné avec du liant rouge.

On a découvert au XIXe siècle, lors de la construction de la voie ferrée, sur un site non précisé, des fragments de poterie, des canalisations, des fondations de murs et une sépulture gallo-romaine.

Dans une vigne en coteau, emplacement de tombes en dalles, peut être antiques.

A Campanoz, emplacement d’un site gallo-romain matérialisé par une fosse à résidu d’incinération.

 

Bibliographie :

 

-       J. CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars avril 1960, page 124

-       GALLIA Préhistoire, 1961, page 314

-       A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 363

-       M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 222

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 412 et 413

-       Isère gallo-romaine, 2, 1987, page 77

-       SRA, Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 97

-       CAG 38/2, 2011, page 347