SAINT-LATTIER (canton du sud-Grésivaudan)
Préhistoire : un site mésolithique est
signalé.
Protohistoire : au lieudit Combe-de-Nant,
A. BOCQUET voit un oppidum gaulois en raison de la toponymie et de la
disposition du site. Quelques tessons de l’âge du bronze ont été découverts sur
le site.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence.
Divers
vestiges sont signalés :
Ø
en
un lieu non précisé, H. MULLER signale des « tuiles à crochet » (tegulae)
Ø
au
lieudit les Fauries, emplacement d’une voie dite Chemin du Pavé,
avec dallage et traces d’ornières avec un entraxe de 1,40 mètre
Ø
en
1956, à la Ferme de Vallin, on a découvert une tombe gallo-romaine sous
tuiles
Ø
au
lieudit Gamond, les prospections de l’autoroute A 49 ont livré un site à
tegulae.
Haut
moyen-âge : motte
castrale dite Pain-de-Sucre.
Bibliographie :
-
M.
VIGNARD : la voie romaine des Fauries, Cahiers Rhodaniens, IV, 1957, pages
85 et 86
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 207
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 164
-
G.
VICHERD et H. de KLINJ : A 49, prospection archéologique, DRAH, 1988
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 68 et 71
-
CAG
38/1, 1994, page 130
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, pages 26 à 32
-
A.
BOCQUET : une nouvelle approche des Allobroges et de leur
territoire : archéologie et toponymie, bulletin d’études préhistoriques et
archéologiques alpines, T 15, n° spécial, 2004
-
Fiche
H. MULLER, sd, Musée Dauphinois
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Valentia (inédit)
SAINT-LAURENT-DU-PONT (canton de Chartreuse-Guiers)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la Grotte
des Eugles a livré, en 1992-1993, de très nombreux ossements d’ursus
speleus et des silex taillés d’époque moustérienne (galets de quartzite, rognons
de silex, éclats, racloirs, pointe Levallois…) (- 80 000 à – 50 000
ans avant notre ère), c'est-à-dire à une période où les glaciers occupaient la
plaine de Saint-Laurent. Mais, l’homme préhistorique aurait profité d’une
période de réchauffement climatique inter glaciaire pour s’installer
provisoirement dans les montagnes : pourquoi ne pas imaginer des tribus
établies sur les hauteurs allant chasser jusque sur le glacier comme le font
aujourd’hui encore des esquimaux au Groenland ?
Ø
en
1856, lors de travaux de dessèchement des marais, on a découvert des pilotis
près de Villette. Il est possible qu’une station ait existé à cet endroit,
au bord d’un ancien lac
Ø
F.
VALLENTIN a signalé, en 1879, la découverte d’objets de pierre et de bronze
dans les tourbières de la plaine de Saint-Laurent
Ø
en 1921, près du hameau du Sappey on a
trouvé un éclat ovalaire d’époque néolithique
Ø
à Bovinant,
on a repéré un site néolithique
Ø
la
grotte dite de la Tanière a livré un peu de matériel néolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
sur
un site non précisé, on a découvert une faucille à rivet du Bronze final (MD
67.12.148)
Ø
une
hache à rebord du Bronze moyen a été trouvée dans des déblais
Ø
près
de Villette, on a découvert des pilotis interprétés par J. MOLLIN comme
un habitat indigène palustre
Ø
la Grotte
des Eugles a livré une hache gauloise en fer
Ø
en
octobre 1919, dans un champ du hameau de Villette, au lieudit le Moteau,
on a mis au jour un vase renfermant un trésor de 1850 pièces dont 344 deniers
consulaires, 20 quinaires et 976 pièces gauloises du début du IIe siècle
avant notre ère allant jusqu’au Ier siècle avant notre ère, toutes du type au
cavalier, la plupart portant la légende DVRNACOS / AVSCRO(CVS) ou DVRNACVS
/ DONNVS, noms des chefs locaux qui patronnaient ces émissions. Le terminus
post quem indique un enfouissement vers 45 avant notre ère.
Epoque
gallo-romaine : au
lieudit le Pavé, emplacement d’une voie romaine secondaire. La commune a
livré de nombreux et riches vestiges :
Ø
dans
les restes de l’ancienne église de Villette, on a découvert en 1867,
dans les ruines possibles d’un temple à Quirinus, des fragments de colonnes,
deux statues en marbre, une petite statuette émaillée, un autel votif avec le
buste d’une divinité (MD 34.5795) et deux dédicaces à Quirinus, uniques en
Gaule et dans toutes les provinces romaines. Seules Rome et quelques très rares
villes d’Italie ont livré, jusqu’alors, des dédicaces à cette très ancienne
divinité
Ø
la
première dédicace porte : « QVIRINO AVG(usto) / SACRVM » :
« consacré à Quirinus Auguste » (MD 34.5683) et la seconde :
« QVIRINO AVG / COIVS MODES / TVS ET IVL(ius) MA / CRINVS EX R(eponso) P(osureunt) »
(MD 34.5683) : « à Quirinus Auguste, Coïus Modestus et Iulis Macrinus
à la suite d’une réponse (de la divinité) ont posé (cet autel) ». Coïus
porte un gentilice celtique qui se retrouve à Genève (CIL XII, 2636)
Ø
au
hameau des Fagots, on a découvert, dans des substructions d’une probable
villa romaine, encore nommée Château de Néron au début du XIXe siècle,
des éléments de parure (boucles d’or, fibule en bronze…), des tuyaux en plomb,
des plats en argent, des pesons de métier à tisser, des monnaies (dont des auréi),
de nombreuses tuiles, de la céramique Allobroge dont un fond de vase estampillé
NOSTER, des éléments de parure ainsi qu’un « autel avec un buste
attribué à Mercure ». Il s’agit, en fait, d’un autel votif d’époque pré
Claudienne
Ø
la
grotte des Eugles a livré quelques monnaies romaines (non décrites)
Ø
sur
la commune, en un lieu et à une date non précisés, on a trouvé des monnaies de
Lucius Verus, Constance Chlore et Constantin
Ø
en
août 1929, au pied du mur du cimetière, on a découvert un cippe avec une
dédicace à Sylvain : « Q(uintus) TA… (dius ?) (Ca ?) RVS /
SILVANO DAT » : « Quintus Ta… (dius) (ca) RVS a fait don (de cet
autel) à Sylvain » (MD 34.5685)
Ø
au
lieudit Maison Fayolle, emplacement de site à tegulae
Ø
au
lieudit la Julia, un site gallo-romain est signalé
Ø
le
site de Pont-de-Demay est traité à SAINT-JOSEPH-DE-RIVIERE (supra)
Ø
en
juin 2010, sur la place de Villette, on a découvert un fragment de fût de
colonne en brèche rouge avec chapiteau (conservé chez un particulier)
Ø
la
même année, lors de l’aménagement de cette place, on a observé de grosses
pierres, peut-être du temple antique ayant précédé l’église.
Bibliographie :
-
le
Courrier de l’Isère du 26 septembre 1867 : découverte d’un temple romain
et de deux tombes gallo romaines à Villette (Isère)
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1869, n° 448 et 449
-
R.
GERY : antiquités trouvées à Villette, bulletin de l’Académie Delphinale,
5ème série, T 14, 1878
-
F.
VALLENTIN : ancienneté de l’homme dans la province de Dauphiné, 1879
-
CIL
XII, 1888, n° 630, 2201 et 2202
-
J.
JACQUET : un coin de Dauphiné, 1892
-
E.
ESPERANDIEU : recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, III,
1910, n° 2640
-
H.
FERRAND : autel à mercure trouvé à Villette, RAE, T XII, n° 1, 1910
-
H.
MULLER : BSDEA 21, 1920-1921, page 15
-
F.
de VILLENOISY : RN 1921, pages 31 et 32
-
H.
MULLER : le trésor de deniers consulaires et de quinaires de Villette,
bulletin de l’Académie Delphinale, 1922
-
A.
BLANCHET : RN 1924, page 251
-
H.
MULLER : une station azilienne dans le massif de Chartreuse : la
grotte des Eugles, BSDEA T 24, 1924, pages 79 à 85
-
ILGN,
1929, n° 664
-
M.
DUBOIS : un cippe votif découvert à Saint-Laurent-du-Pont, BSDEA n° 26,
1929
-
L’année
épigraphique, 1930, n° 129
-
F.
BOURDIER : pliocène quaternaire dans le bassin du Rhône, 1953
-
H.
ROLLAND : monnaies de la république romaine trouvées en Gaule, 1957, page
43
-
J.
MOLLIN : Saint-Laurent-du-Pont, 1966, pages 34 et 35
-
S.
SCHEERS : les monnaies de la Gaule inspirées de celles de la république
romaine, 1969, n° 30, page 80
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 319 à 323
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques,
1970, page 67
-
A.
DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du
Rhône, CN 8, 1971, page 79
-
J.
B. COLBERT de BEAULIEU : traité de numismatique celtique, 1, 1973, page
313
-
M.
H. CRAWFORD : RRCH, 1974, page 117
-
A.
DEROC : les monnaies gauloises d’argent, études numismatiques celtiques,
2, 1983, page 39
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 151 à 153 et 157
-
Archéologie
chez vous, n° 10, 1992, pages 10, 14, 24, 25, 26 et 28 à 31
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, pages 53 et 54
-
CAG
38/1, 1994, page 127
-
Grenoble
antique, 1999, pages 10, 145 et 147
-
S.
BERNARD GRUELLE : les paléoalpins, 2000, page 113
-
S.
BRUNELLI : deux dédicaces au dieu Quirinus à Saint-Laurent-du-Pont, la
Pierre et l’Ecrit, n° 14, 2003
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 347, 348 et 349, pages 52 à 54
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les patrimoines,
2009, page 43
-
CAG
38/4, 2017, pages 306 à 308
-
E.
CAILLEMER : notes pour servir à l’archéologie du département de l’Isère,
sd
SAINT-LAURENT-EN-BEAUMONT (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Gap.
Bibliographie :
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 24
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
pages 15 et 21
SAINTE-LUCE (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : on a découvert une hache polie
néolithique en 1884 (M. D. 49.1.1)
Bibliographie :
-
V.
PIRAUD : présentation d’une hache néolithique en serpentine, BSDEA, T 31,
n° 139, 1944
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 323
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée
Dauphinois, 1970, page 29
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 20
SAINT-MARCEL-BEL-ACCUEIL (canton de Bourgoin- Jallieu)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la grotte
de Messenas a livré des restes d’époques paléolithique et
néolithique : nucleus, lamelles, microlithes, bois de cerfs
travaillés…
Ø
sur
le chemin d’accès à la grotte, on a découvert une hache d’époque néolithique
Ø
une
autre hache de même époque est signalée par H. CHATAIN
Ø
la grotte de la Garenne a fourni
quelques éléments lithiques d’époque azilienne
Ø
dans
les bois des Manges, grotte qui semble avoir été occupée de l’époque
néolithique jusqu’au Moyen Âge si l’on en juge par la variété des vestiges
découverts
Ø
bloc
erratique du Gros de Levan avec dix cupules assez érodées
Ø
à
la Ferme des Crouillières, bloc erratique avec treize cupules
Ø
au
sud du Bois des Gorges, au bord d’un sentier, gros bloc erratique de
forme pyramidale avec une cupule sommitale très nette.
Protohistoire : au lieudit Bois-des-Manges,
dans une grotte, on a découvert une sépulture protohistorique.
La
grotte de Messenas a livré des restes de l’âge du Fer.
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
station
gallo-romaine dite de Messenas
Ø
au
sud-est du village, quatre murs parallèles, échelonnés à flanc de pente,
semblent avoir délimité des terrasses antiques : quelques tegulae
et des traces de foyers les accompagnaient
Ø
des
stèles figurées auraient été anciennement décrites
Ø
aux
Sétives de Charpier, emplacement probable de cabane gallo-romaine de
marais
Ø
aux
Roberts, à l’ouest du château de Loras, parcelle parsemée de tegulae
Ø
une zone funéraire en tegulae maçonnées
a été découverte non loin de l’église
Ø
à Villieu,
on a exhumé une sépulture en pleine terre
Ø
traces
d’habitat à Chanille, Saunieu et Chaudenou
Ø
à Pan-Perdu,
près de la Croix des Perrières, on a découvert isolément un as de
Nîmes de l’époque républicaine
Ø
à
la grotte de Manges, on a trouvé une monnaie d’Antonin le Pieux
Ø
au
lieudit les Croisées, on a identifié un bâtiment agricole antique
Ø
en
1959, on a découvert au lieudit les Alexandres, à 100 m au sud de
l’église, une villa gallo-romaine
Ø
en
1997, au lieudit Sous-le-Vernay on a découvert un site d’habitat ;
ce même site aurait livré un petit trésor monétaire de 56 antoniniani de
Dioclétien
Ø
au
lieudit la Herse, en 1997 et 1999 on a découvert l’annexe agricole d’une
villa non identifiée
Ø
au
lieudit Gauchey de l’Ile en 1999, on a repéré en prospection une ferme
gallo-romaine
Ø
en
2003, au lieudit Lavan, on a découvert un site à tegulae
Ø
la
même année, au lieudit Maison-Noire, une prospection a révélé un site
d’habitat,
Ø
en
2014, des fouilles ont livré des vestiges de la pars urbana de la Villa
des Alexandres.
Haut
Moyen Âge : en
1958, à gauche de la route qui va de la place de l’église à celle de la Mairie,
on a mis au jour une sépulture du Ve siècle.
L’ancienne
église de Messenas est connue depuis 890.
En
2014, sur le site des Alexandres, on a découvert une tombe
mérovingienne.
Bibliographie :
-
H.
CUCHERAT : une curieuse sépulture découverte à Saint marcel Bel Accueil,
Evocations, novembre 1958
-
J.
CHAUFFIN : les pierres à cupules en Bas Dauphiné, Evocations, 1959, n° 105
et 106 pages 1519 sq
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier
février1960, page 94
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 323
-
M.
C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, pages 53 à 55
-
J.
COMBIER : livret guide, excursion 1976, page 28
-
H.
CHATAIN : les haches en pierre polie du Bas Dauphiné, Evocations, 35ème
année, n° 2, 1979, pages 41 et 42
-
H.
CHATAIN : nouvelles pierres à cupules de l’Isère, Evocations, 35ème
année, n° 2, 1979, pages 82 et 83
-
GALLIA
Préhistoire, T 23, 2, 1980, page 507
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 99
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 99
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 10
-
CAG
38/2, 2011, pages 298 à 302
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, pages 108 et 109
-
Promenade
avec l’APPAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, sd
SAINT-MARCELLIN (canton du Sud-Grésivaudan)
Préhistoire : quelques auteurs se sont fait
l’écho de la découverte d’une gravure de mammouth sur un os. H. MULLER précise
à cet égard qu’un humérus de petit cheval a été trouvé par un enfant qui
prétendait avoir suivi, avec un clou, un dessin primitif sans laisser de traces
de l’ancien dessin.
Protohistoire : on a découvert une hache à
ailerons médians du Bronze moyen. F. DORY y situe un possible emplacement de SOLONION,
oppidum principal des Allobroges jusqu’en 61 avant J. C.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
passage
de la voie romaine de la voie de Grenoble à Valence par la rive droite de
l’Isère
Ø
des
tombes gallo-romaines comprenant des objets en verre sont signalées par H.
MULLER
Ø
en
1885, dans des circonstances inconnues, on a découvert un multiple d’or de
Gallien
Ø
à la fin du XIXe siècle, on a trouvé au Coteau
des Ronchives un dépôt monétaire non décrit
Ø
en
un lieu non précisé, on aurait trouvé des objets en verre provenant de
sépultures
Ø
le
plateau de Joud pourrait devoir son nom à Jovis (Jupiter). On y
aurait trouvé une monnaie de Constantin et une pointe d’amphore
Ø
on
signale également une tombe gallo-romaine ayant livré un récipient en verre du IIe
ou du IVe siècles. Cette découverte pourrait en fait se rapporter à CHATTE
(supra).
Haut
moyen-âge : en
1989, au lieudit les Brasses-Plantées, on a exhumé, sur le tracé de l’A
49, les restes d’une habitation agricole de la seconde moitié du Xe siècle, sur
une surface de 60 mètres sur 35 mètres.
Selon
B. BLIGNY, une église aurait pu exister à Saint-Marcellin dès l’époque
mérovingienne.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : exposition d’anthropologie préhistorique au congrès de l’AFAS, BSDEA
T XI, 1904, n° 3 et 4, page 11
-
H.
MULLER : examen d’un os représentant un mammouth trouvé à Saint-
Marcellin, AFAS, 35ème session, 1906, page 149
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 323
-
B.
BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18
-
J.
SORREL : Histoire de Saint-Marcellin, 1981, page 14
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 159
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, page 63
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 115
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 69 et 70
-
CAG
38/1, 1994, page 130
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 124
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, pages 32 et 45
SAINTE-MARIE-D’ALLOIX (canton du Haut-Grésivaudan)
Protohistoire : en un lieu et à une date non
précisés, on aurait découvert une hache à douille du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Chambéry dite Chemin de l’Empereur.
Ø
des
découvertes anciennes ont révélé des vestiges de bains romains, notamment un caldarium,
des colonnettes, des parois de marbre et le seuil d’un temple ainsi que des
vestiges d’aqueduc, le long du chemin de Sainte- Marie-du-Mont. Ces thermes,
appartenant peut être à une grande villa, ont été retrouvés en 1981,
Ø
une
autre villa romaine semble avoir existé dans la partie basse de la commune, le
long de la voie romaine,
Ø
dans
une niche d’une maison d’époque renaissance située « près du ruisseau de
l’Alloy », à proximité de structures antiques, J. SESTIER possédait un
buste de marbre représentant une impératrice romaine et une autre petite tête
en pierre d’une jeune femme à cheveux ondulés,
Ø
dans
l’ancienne Maison Pelloux, on a vu autrefois une canalisation gallo-
romaine,
Ø
au
lieudit Villette et Roua, on a découvert en mai 1979 un coffre en tegulae
contenant des antoniniani,
Ø
dans
la cour d’une ferme, en contrebas du lieu de la trouvaille, on aurait trouvé
une mosaïque,
Ø
en
plusieurs endroits du village on aurait vu ou exhumé des vestiges
antiques : sépulture, vases funéraires, monnaies…
Ø
en
2021, des fouilles de l’INRAP au lieudit Maison Sainte Marie ont permis
de retrouver une partie de la pars urbana de la villa découverte en
2021et ont livré de la céramique des IVe et Ve siècles et des fragments
d’enduits peints,
Ø
on
notera la présence d’un lieudit le Villard.
Bibliographie :
-
J.
SESTIER : le tramway Grenoble-Chapareillan et la vallée du Grésivaudan,
rive droite de l’Isère, 1900, page 95
-
Découverte
d’un balneum gallo-romain à Sainte-Marie-d’Alloix, BSDEA, 1913
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 370
-
P.
de la MAGDELEINE : Sainte-Marie-d’Alloix, histoire et préhistoire, 1952,
pages 12, 13, 41 et 44
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 324
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 323
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 40, 2, 1982, page 403
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 210
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, pages 15 à 17
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 195
-
CAG
38/1, 1994, pages 135 et 136
-
SRA
2006-2, page 145
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2021
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Lemencun (inédit)
SAINTE-MARIE-DU-MONT (canton du Haut-Grésivaudan)
Préhistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
la Grotte
de la Rousse a livré, à la fin du XIXe siècle, des outils de silex, une
hache polie néolithique et des fragments de céramique chalcolithique
Ø
sur le sentier qui surplombe la grotte, vers
1700 mètres d’altitude, H. MULLER a trouvé, dans le petit abri dit du Col de
l’Alpe, des éclats de silex taillé
Ø
à Nerival,
on a découvert des fragments de céramique chalcolithique
Ø
au
lieudit le Châtelard, bloc ovoïde qui semble avoir été taillé et dressé
(mégalithe ?)
Ø
au
lieudit la Villa, pierre taillée comportant une cupule
Ø
en
2003, sur l’alpage de l’Alpe, on a trouvé des silex taillés du
mésolithique
Ø
en
2004, à l’occasion de travaux de captage d’eau, on a découvert un site
mésolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont également
connus :
Ø
la grotte
de la Rousse a également livré sept urnes du Bronze final, remarquablement
intactes, sur lesquelles figurent des caractères jusqu’alors inconnus dans les
Alpes du nord
Ø
en
1878, à l’occasion de la construction de la route de Sainte-Marie-d’Alloix, on
a découvert trois herminettes à douilles de l’époque de Hallstatt (M. D. 67.12.170
et 171, 72.23.1)
Ø
en
1917, dans un champ, H. MULLER a trouvé des pendeloques à bélières de l’âge du Bronze
Ø
entre
le tunnel et le village, dans les bois, au lieudit l’Antique, de gros
blocs formant des murs imitant des terrasses, laissent à penser qu’il y a pu y
avoir, en cet endroit, une enceinte pré celtique ou un éperon barré.
Profondément enfouie dans l’épaisseur de la forêt, cette construction s’allonge
sur une centaine de mètres en montant légèrement vers le sud. Après s’être
renflée vers son extrémité supérieure comme pour former la base d’une tour,
elle se confond ensuite avec le rocher. Les découvertes faites sur ce site,
nommé barreria antiqua au XIVe siècle, n’ont pas permis jusqu’alors de
la dater
Ø
en
1987, vers le lieudit la Touvière, on a découvert une épingle de l’âge
du Bronze
Ø
le
site mésolithique découvert en 2004 a également livré quelques éléments
céramiques de l’âge du Bronze ou du Fer.
Epoque
gallo-romaine :
emplacement supposé de villa gallo-romaine dont le centre pouvait se situer au
lieudit la Ville.
Haut
moyen âge : motte
castrale de Saint-Georges.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : considérations sur le préhistorique de la région grenobloise,
Recueil des travaux historiques, Géographie Alpine, V, 1917, pages 385 sq
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 370
-
H.
MULLER : trois haches à douille de Sainte-Marie-du-Mont, BSDEA, T 28,
1931, pages 6 et 7
-
H.
MULLER : présentation de 4 haches en bronze, BSDEA XXIX, 1932, page 28
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 324
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 54
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 319 et 323
-
B.
GUIRIMAND : Petites-Roches, sentiers d’histoire, 1978, pages 103, 106 et
107
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, page 6
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 195
-
CAG
38/1, 1994, page 136
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 20 et 21
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2005, pages 112 et 113
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 529
-
La
Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 225 et 226
SAINT-MARTIN-DE-CLELLES (canton de Matheysine- Trièves)
Préhistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
on
a découvert des haches néolithiques (dont une au M. D. 67.12.303) et des
pointes de flèches de tradition azilienne dans un champ de Trezannes
Ø
au
lieudit les Sées, H. MULLER a identifié une station chalcolithique. Elle
a livré 25 haches polies en roche verte ou noire, des pointes de flèches en
silex, des lames et des grattoirs. Un poignard poli est conservé au Musée
Dauphinois (MD 67.12.303)
Ø
un
biface chalcolithique a été récolté en surface.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus.
Des
vestiges gallo-romains sont signalés à la station des Sées, notamment
une voie et une sépulture à crémation du Ier siècle.
En
un point non précisé, des tegulae sont signalées.
Haut
moyen-âge : aux Sées,
on a également découvert des vases d’époque mérovingienne.
Motte
castrale de Darne.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs
de Grenoble, AFAS, 1904, page 1004
-
H.
MULLER : un poignard en pierre polie, station de Sées, l’Homme
Préhistorique, 1926, pages 164 à 166
-
L.
TERRAS : la Vicomté de Trièves en vallée chevaleureuse, 1970, page 13
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 27 et 28
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 324 et 325
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 42
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, pages 30, 31, 34 et 36
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, 1, bulletin des AVG n° 43,
1999, page 23
-
J. C. MICHEL : la voie romaine principale
du Trièves de Cularo à Fréjus, bulletin des AVG n° 49, 2002, page 11
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 8
SAINT-MARTIN-DE-LA-CLUZE (canton de Matheysine- Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
passage vraisemblable d’une voie romaine.
PILOT
indique que l’on y a trouvé, au XIXe siècle, un trésor contenant notamment des
monnaies des Antonins et une rare statuette de Luperque. Celle-ci ne
figure dans aucune collection connue.
A
Paquier, au bord du chemin conduisant à la chapelle, très ancienne borne
qui passe pour être d’origine antique.
Le
socle sur lequel repose le bénitier de l’église de Paquier pourrait
évoquer une colonne antique.
Haut
Moyen Âge :
emplacement supposé de motte castrale à Paquier.
Autre
motte castrale dans un sous-bois au sud du village, à la cote 902 m.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de
l’Académie Delphinale, I, 1842-1845
-
BSSI,
III, 1843, page 122
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, 1844-1852,
III, page 196
-
L.
TERRAS : la Vicomté de Trièves et la baronnie de Gresse en vallée
chevaleureuse, 1970
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 83
-
CAG
38/1, 1994, page 101
-
J.
C. MICHEL : à propos d’une découverte ancienne à Paquier, bulletin des AVG
n° 36, 1995, pages 37 à 43
-
J.
C. MICHEL : le château des Alleman de Paquier, bulletin des AVG n° 36,
1995, page 46
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 43, 1999,
page 22
-
Grenoble
antique, 1999, pages 147 et 193
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, III, bulletin des AVG n° 46,
2000, pages 30 à 32
-
J. C. MICHEL : monnaies antiques de la
vallée de la Gresse, bulletin des AVG n° 50, octobre 2002, page 110
-
J.
C. MICHEL et L. RIONDET : Histoire de Château-Bernard…
Saint-Martin-de-la-Cluse, 2022, pages 39, 40 et 51
SAINT-MARTIN-DE-VAULSERRE (canton de Chartreuse- Guiers)
Epoque
gallo-romaine :
tradition de voie romaine qui, venant de Voissant, aurait traversé Saint-Martin-de-Vaulserre
avant de tendre sur Paladru. Cette voie aurait été localisée au lieudit le
Sauge.
Bibliographie :
-
Abbé
CHAPELLE : notice historique sur Merlas près de Saint-Geoire, 1890
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 57
SAINT-MARTIN-D’HERES (canton de Saint-Martin-d’Hères)
Préhistoire : au Bigot, bloc erratique
de 2 mètres de longueur, sur 1,50 mètre de largeur et 1,50 m de hauteur avec 46
cupules.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan, dont le souvenir
subsiste dans le Chemin du Pavé.
Des
monnaies romaines auraient été découvertes par CHAPER au XIXe siècle.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : note sur une pierre à cupules découverte aux environs de
Grenoble, Congrès Préhistorique de France, Chambéry, 1909, pages 519 et ss
-
H.
MULLER : découverte d’une pierre à cupules dans l’Isère, bulletin de la
société préhistorique de France, T 8, 1911, page 196
-
H.
MULLER : la pierre à cupules du Bigot, Rhodiana, 1928, pages 105 à 107
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 171
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 164
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan (inédit).
SAINT-MARTIN-D’URIAGE (canton d’Oisans-Romanche)
Préhistoire : près de la maison forestière du Marais,
on a découvert, en 1892, une lame en silex de section trapézoïdale irrégulière
de l’époque du paléolithique moyen (M. D. 60.11.1).
Au
lieudit Lac Blanc de Belledonne, on a découvert une lame en silex gris
d’époque néolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
soutenant
la plate forme de la maison forte de Pinet, mur en très grosses pierres,
jadis assimilé à une « construction druidique »
Ø
dans des circonstances indéterminées, on
aurait découvert une monnaie gauloise
Ø
une
hache à douille faisait partie des collections du château d’Uriage et provenait
des travaux de construction de l’édifice
Ø
une
monnaie gauloise a été trouvée sur le site thermal.
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
avec
une quinzaine de bassins et de piscines mis au jour à l’occasion de plusieurs
campagnes de fouilles, la station thermale d’Uriage apparaît comme la plus
importante connue en Gaule. Elle s’étendait sur près d’un kilomètre de longueur
et devait comporter des ensembles cultuels, des boutiques et, éventuellement,
un théâtre
Ø
plusieurs
tronçons de colonnes de module identique, taillés dans un même calcaire,
proviennent sans doute d’une colonnade de palestre
Ø
de
nombreux débris de moulure et des revêtements de marbre blanc ont été signalés.
Parmi les nombreux objets de site mis au jour, on peut mentionner de nombreux ex-voto
de « M(arcus) RVF(ius) MARCIAN(us) V… F(ecit », sans doute plombier
ayant eu son atelier à Uriage, une série de marteaux en plomb, une plaque dite
« aux griffons » avec bas relief en plomb portant l’inscription
« L(ucius SCRI(bonnius) MARTINVS A C » : « Lucius
Scribonius Martinus acqueductum (fecit) » (s’agit-il de la construction
d’un aqueduc aqueductum fecit ou d’une provenance aquensis fecit ?) »,
des statuettes de Vulcain d’un Amour,
d’un Génie et d’Apollon (statues au Musée d’art et d’histoire de Genève,
moulages au Musée Dauphinois (37.5.25, 37.5.26 et 37.5.27) trois amphores complètes, un col d’amphore
marqué VERSO indiquant la consommation à Uriage d’un vin venu de Campanie
au Ier siècle avant J. C. , 48 monnaies d’un as de Nîmes à une monnaie de
Valens, en passant par Auguste, Vespasien, Hadrien, Commode, Galien et
Constance, des hypocaustes, des aqueducs, des pilettes rondes dont une
estampillée L VIR I, des briques CLARIANA et A(ula)
DECI(ma) ALPINA, un fond de céramique allobroge marqué Q VER AQVILLA F
et de nombreux fragments de mosaïques de pavage (M. D. 34-5887), une base et
sept fragments de colonnes (M. D. 37.5.23, 1 à 7) et une casserole (au MAN)
Ø
PILOT
pense que ce Scribonius Martinus était de la famille Scribonia
qui a donné à Rome des consuls, des tribuns et un médecin distingué qui vivait
sous Auguste et Tibère. Ce qui semblerait le prouver et expliquerait en même
temps la cause d’une cinquantaine de plaques de plomb, représentant chacune
d’elles un marteau, trouvées parmi les vestiges, ce serait à la fois le surnom
de MARTINVS et ces mêmes marteaux dont on n’a pas trouvé ni l’usage ni
le motif. Le marteau était l’emblème des SCRIBONIA que l’on voit sur la
plupart de leurs médailles et qu’ils adoptèrent à cause d’un des leurs qui,
étant prêteur, avait fait clore le forum d’une charpente. BERRIAT de SAINT
PRIX, pour sa part, considérait que, d’après la forme des lettres, cette
inscription était du siècle d’Auguste. Un atelier de plombier parait probable
sur le site
Ø
l’origine
de l’exploitation de la source d’Uriage par les romains n’est pas connue avec
certitude. Sur ce problème, deux éléments sont versés ici aux
débats possibles :
-
il
semblerait qu’un chercheur Italien ait découvert, lors de recherches effectuées
en 1950 à la bibliothèque de Vérone, la lettre d’un lieutenant de César,
adressée à un ami de cette ville, lui expliquant que ses graves blessures
avaient été cicatrisées presque miraculeusement par les eaux d’Uriage (en ce
cas, les thermes remonteraient au milieu du Ier siècle avant J. C. mais ceci ne
parait guère vraisemblable),
-
plus
sure est la position de PILOT qui, se fondant sur l’une des inscriptions
trouvées à Uriage, considère que le fondateur des bains serait SCRIBONIVS
MARTINVS qui parait avoir vécu dans le premier siècle de notre ère
Ø
en
1821, on a découvert dans un gobelet à compression en céramique, caché dans
l’exèdre d’une piscine, un petit trésor enfoui en 285, comprenant huit monnaies
de Vespasien, Hadrien, Commode, Gallien, Claude II, Tetricus et Maximien César
Ø
les thermes d’Uriage étaient desservis par une
voie venant soit de Vizille, par la vallée de Vaulnaveys, soit de Grenoble par
Herbeys et Villeneuve d’Uriage
Ø
bien qu’abandonnées, les sources semblent
encore fréquentées durant le moyen âge. Le seigneur Alleman, possesseur du
château et des terres environnantes, lassé des visites que les malades
effectuaient aux eaux d’Uriage, aurait fait détruire ce qui restait des thermes
romains
Ø
en
1874, en construisant le fort des Quatre Seigneurs, on découvrit un
trésor d’antoniniani du IIIe siècle
Ø
deux
zones de fermes gallo-romaines ont été localisées : une partie autour de
Saint Nizier avec le Villard et la Ravoire, l’autre partie plus
au sud avec la Ville, vers Saint Martin. Au Suquet, emplacement
supposé d’un bois sacré.
Haut
Moyen Âge : selon
G. de MANTEYER, l’ancienne église Saint Sauveur aurait fait partie d’un groupe
d’églises (Saint Pierre de Brié, Saint Jean-Baptiste de Murianette, Notre Dame
de Revel), remontant à la période 432-440.
Le
château d’Uriage est bâti sur une probable motte castrale fossoyée.
Bibliographie :
-
Le
Journal de Grenoble du 23 juin 1821
-
BERRIAT
de SAINT PRIX : rapport sur les antiquités et les bains d’Uriage près de
Grenoble, 1829, pages 291 à 296
-
Album
du Dauphiné, 1, 1835, page 140
-
J.
GERDY : recherches sur les eaux minérales d’Uriage, 1838, pages 4 à 10
-
J.
J. A. PILOT : séance du 3 mai 1841, BSSI, II, page 207
-
Dr
BERNARD : mémoire sur les eaux minérales d’Uriage, BSSI, 1842, pages 339 à
376
-
J.
J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de
l’Académie Delphinale, 1, 1842-1845, page 66
-
De
SAINT FERREOL : note sur un chauffoir romain découvert à Uriage en 1844,
BSSI, 1844
-
J.
H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales de
la Gaule à l’époque romaine, 1846, page 262
-
Le
Courrier de l’Isère du 2 mai 1847
-
A.
MICHAL LADICHERE : Uriage et ses environs, guide pittoresque et
descriptif, 1850, pages 33 à 36
-
A.
BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, pages 264, 265 et 271
-
H.
PALLIAS : souvenirs des Alpes, Uriage, 1866, pages 12 sq
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869-1870, 1, pages 12 et 13
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 872 et 1985
-
H.
GAIDOZ : Taranis à propos des marteaux en plomb d’Uriage, Revue Celtique,
6, 1883-1885, pages 457 à 459
-
CIL
XII, 1888, n° 2251a, 2251b, 5679-20 et 5679-22
-
A.
PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, page 16
-
A.
BLANCHET : les trésors des monnaies romaines et les invasions germaniques
en gaule, 1900, page 150
-
J.
FLANDRIN : la tranchée et les tranchées archéologiques d’Uriage,
1914-1915, manuscrit M. D.
-
G.
de MANTEYER : les origines de la IIe Narbonnaise, 1924, page 292
-
W.
DEONA : l’Apollon citharède d’Uriage, les Musées de Genève n° 6, 1949,
page 2
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 326
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 25
-
A.
PELLETIER : Vienne gallo-romaine au Bas-Empire, 1974, page 328
-
S.
TASSINARI : la vaisselle en bronze romaine et provinciale au Musée des Antiquités
Nationales, XXIXème supplément à GALLIA, 1975, pages 29 et 31
-
S.
BOUCHER : recherches sur les bronzes figurés de la Gaule près romaine et
romaine, 1976, pages 146 à 148
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 296 et 321
-
J.
BRUNO et M. COLARDELLE : les thermes gallo-romains d’Uriage, rapport de
sondages, 1977, DAH Rhône Alpes
-
L.
VIVARAT : Uriage les Bains et ses environs, 1979, pages 41, 53, 143 à 145
-
J.
BRUNO : les thermes gallo-romains d’Uriage, bulletin de liaison de la DAH
Rhône Alpes, 1979-1980, n° 9, page 38
-
F.
PERAZZA : les thermes gallo-romains d’Uriage, rapports de fouilles, 1979,
1980, 1981 et 1982, DAH Rhône Alpes
-
L.
VIVARAT : Uriage les bains et ses environs, 1979
-
Correspondance
avec L. VIVARAT des 15 février et 29 mars 1984
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 39 à 41 et 47
-
A.
PELLETIER, A. BLANC, P. BROISE, J. PRIEUR : histoire et archéologie de la
France ancienne, Rhône Alpes, 1988, page 204
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, n° 34, page 34
-
Les
dossiers de l’archéologie, n° 174, l’eau en Gaule, septembre 1992, pages 32 et
38
-
F.
PERAZZA : les thermes gallo-romains d’Uriage, la Pierre et l’Ecrit,
1992-1993, pages 73 à 88
-
CAG
38/1, 1994, pages 63 à 65
-
Patrimoine
en Isère, pays de Domène, 1995, pages 12 à 19
-
Archéologia
n° 335, juin 1997, page 23
-
Grenoble
antique, 1999, pages 136, 138, 139, 145, 146, 147, 148 et 193
-
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, page 151
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 449 et 450, pages 146 et 147
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 480
-
Le
château d’Uriage, 1000 ans d’histoire, 2006, page 17
-
CAG
38/4, 2017, pages 310 à 314
-
H.
MULLER : antiquités trouvées à Uriage, sd, manuscrit MD
SAINT-MARTIN-LE-VINOUX (canton de Grenoble 2)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la Grotte
de l’Ermitage, immense porche ouvert au pied de la falaise méridionale du
Néron, au dessus de la Buisserate, a livré des restes de l’époque
chalcolithique
Ø
une
hache en pierre polie a été découverte en 1930 dans les fossés au bord de la
route de Clémencières. Elle est en roche verte piquetée, de forme
oblongue et de section ovale, au tranchant poli et remonte à l’époque
néolithique (M. D. 34.115)
Ø
une
petite prairie sur la montagne du Néron, au dessus de la falaise qui
domine le quartier de la Buisseratte a livré un silex
Ø
la pierre à cupules trouvée par H. MULLER sur
les limites des communes de Saint-Martin-le-Vinoux et de Quaix est traitée avec
cette dernière commune (supra).
Protohistoire : divers vestiges sont également
signalés :
Ø
la Grotte
de l’Ermitage, a livré des restes du Bronze ancien et de la Tène
Ø
sur
le rocher du Néron, on a découvert de la céramique grossière du Bronze
final. Le matériel de ce gisement est absolument unique par l’usage inhabituel
du décor à impressions digitales sur de la céramique fine
Ø
au Mont
Rachais, vers l’altitude 1000 mètres, levée de terre disposée en équerre
qui semble être un refuge de l’époque de la Tène. De la poterie du Bronze final
semble avoir été découverte sur le site
Ø
en construisant
une canalisation, au début du XXe siècle, on a trouvé un lot de 14 perles
d’ambre. Il est à présumer que celles-ci appartenaient à une nécropole gauloise
détruite par les travaux.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Grenoble à Vienne sortait par l’actuelle Montée Chalemont,
passait au niveau supérieur du Jardin des Dauphins et traversait ensuite
le territoire de Saint-Martin avant de longer la base du Néron. Voie de
passage allobroge puis romaine, elle fut également utilisée durant tout le
moyen âge : c’était, en effet, la seule route possible en direction de
Vienne et de Lyon, l’Isère venant affleurer la base de la colline, à
l’emplacement de l’actuel Quai de France. Le tracé est encore très visible dans
certaines sections où il reste connu sous le nom de Voie Romaine.
Il a été retrouvé, vers la route de Clémencières, en 2008, à l’occasion
d’un débroussaillage. Divers vestiges sont connus :
Ø
le
chemin du poste romain du Néron part de Narbonne, où il a été
reconnu dès 1891. Il est assez praticable sauf en un point où H. MULLER pensait
qu’une porte ou un petit abri en bois avaient été édifiés de manière à y loger
un garde
Ø
au-dessus
de la paroi, on distingue encore des traces de taille sur le rocher avec
encastrement prévu pur une grande poutre de 0,35 m de section et de 8,80 mètres
de longueur qui devait supporter un pont
Ø
ce chemin (semblable à celui de Rochetaillée
(> BOURG-D’OISANS) aboutit à un poste où refuge, situé sur une petite
prairie au débouché d’une cheminée herbeuse
Ø
il
subsiste une citerne de 14 mètres sur 7 mètres avec 2 mètres à 3,50 mètres de
creux et la taille de deux entailles transversales soutenant jadis la charpente
d’un toit. Deux emplacements de constructions ont été sondés à l’est et près de
la citerne. A une centaine de mètres de ce point, H. MULLER a également trouvé
un fond d’habitat de type gallo-romain. Il pensait que cet endroit avait été
fortifié à la fin du IIIe siècle.
Ø
sur
le site, on a également découvert un marteau, une enclume, un petit bronze de
Claude II, des débris de verres, de poteries, des clous et des tuiles
Ø
au
lieudit Premier Pré-Néron, on a découvert de nombreux fragments de
tegulae et au Deuxième Pré-Néron, des fragments de céramiques. Le
lieudit Clapier du Dromadaire a livré des débris de céramiques et de
tuiles
Ø
sur
le Sentier d’Aiguebelle, on a trouvé de nombreux fragments de tuiles
Ø
la Grotte
de l’Hermitage a livré des céramiques gallo romaines et des tegulae
en grand nombre
Ø
en
contrebas de la maison dite de « Guy Pape », au bord de la voie
romaine, sur les limites de Grenoble et de Saint-Martin-le-Vinoux, on a
anciennement découvert, dans des circonstances non précisées, une hipposandale
Ø
au XIXe
siècle, sur un site non précisé, on a découvert des tombes gallo- romaines
Ø
sous
la villa dite La Casamaure, emplacement de structures antiques
Ø
dans
les années 1970, vers la maison de Guy Pape, au dessous des éboulis, on a
trouvé un fragment en marbre de cuisse de femme de 35 cm de longueur, ayant pu
appartenir à une grande statue (conservé chez M. F. PASCAL).
Haut
moyen-âge : en
1902, à la base de l’escarpement du Néron, H. MULLER a recueilli de la
céramique burgonde.
Bibliographie :
-
F.
VALLENTIN : ancienneté de l’homme en Dauphiné, bulletin de l’Académie
Delphinale, T V, 1880
-
H.
MULLER : BSDEA, 1904
-
H.
MULLER : encore le Neyron, revue des Alpes Dauphinoises, 10ème
année, n° 3, 1907, pages 257 à 261
-
H.
MULLER : comment furent édifiés le refuge et poste gallo-romain du Neyron,
revue montagnarde n° 24, 15 décembre 1911, pages 339 à 375
-
H.
MULLER : note sur le chemin et le poste gallo-romain du Neyron, 1912
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 326 et 327
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 30
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n°
16, 1974
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 134 et 135
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 276
-
Archéologie
chez vous, n° 10, 1992, pages 21 et 33 à 35
-
CAG
38/1, 1994, page 171
-
J.
P. JOSPIN : la vallée de l’Isère à l’époque romaine, Archéologia n° 385,
juin 1997, page 30
-
Grenoble
antique, 1999, pages 12, 13, 117 à 120, 169, 186, 187, 202, 204, 206, 210, 213
et 220
-
Renseignements
de Mme H. PERRIN du 14 juin 2000
-
B.
REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, pages 108 et
109
-
Renseignements
de Mme H. PERRIN du 7 mars 2008
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)
SAINT-MAURICE-EN-TRIEVES (canton de Matheysine- Trièves)
Epoque
gallo-romaine : passage
de la voie romaine de Grenoble à Fréjus. Cette voie a été localisée au Col
Turdot, à 855 mètres d’altitude, d’où elle gagnait Lalley qui, jusqu’en
1730, n’était qu’un hameau de Saint-Maurice.
Au
bas du ruisseau Bonson, on a trouvé un sarcophage de petites dimensions.
Des
découvertes de tegulae sont signalées sans lieu ni date.
Bibliographie :
-
A.
BEAUP : histoire du Trièves, 1977, page 22
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 28
-
CAG
38/1, 1994, page 58
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, pages 34 et 36
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 43, 1999,
page 24
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Forum Iulii,
bulletin des AVG n° 49, 2002, page 13
-
J.
C. MICHEL : Saint Maurice en Trièves, revue des AVG n° 80, 2017, pages 24
ss
SAINT-MAURICE-L’EXIL (canton de Vienne 2)
Protohistoire : quelques tessons de l’époque de
la Tène ont été trouvés dans les niveaux gallo-romains.
A
Sangenay emplacement d’habitat (infra).
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa, dont un segment a été mis au jour au lieudit les
Blaches. Divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit le Lioure, on a découvert au XIXe siècle un sarcophage en plomb
du bas empire,
Ø
au
lieudit Givray, on a trouvé deux fours à chaux d’époque gallo-romaine et
un sarcophage en molasse,
Ø
au
lieudit le Cercle, on a découvert en 1956 des sépultures du Haut-Empire,
Ø
au
lieudit Sangenay, en 1978, lors des fouilles préalables à la
construction de la centrale nucléaire de Saint-Alban Saint-Maurice, on a mis au
jour plusieurs dizaines de fonds de cabanes de la Tène finale au haut moyen
âge, sur plus de 10 hectares. Ces cabanes étaient groupées par cinq ou six et
ont livré un important matériel : tegulae (dont une avec la marque CLARIANVS,
des céramiques en nombre, un peson pyramidal, un médaillon d’applique à décor
de gladiateurs, une amphore vinaire de Tarragone signée IVLI(us) THEOPHIL(us).
Certaines tombes remontaient au haut empire et étaient couvertes en tegulae.
L’activité de ce village a dû être l’extraction de l’argile et sa
transformation avec écoulement par voie fluviale comme en témoigne la
découverte d’un quai antique. Les vestiges provenant de ce site sont
aujourd’hui exposés dans le hall d’accueil de la centrale nucléaire,
Ø
habitat
gallo-romain du Colombier,
Ø
au
lieudit les Varilles, traces d’aqueduc.
Haut
Moyen Âge : le
prieuré du Bosc, dédié à Saint Martin, remonte peut être au IXe siècle,
époque où il aurait pu être édifié par les Bénédictins de Saint-André-le-Bas de
Vienne.
Bibliographie :
-
Saint
Alban, Saint Maurice, Informations n° 6 du 25 octobre 1982
-
L.
DUGAS : notice historique sur Saint-Maurice-l’Exil au canton de
Roussillon, 1924, page 38
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe
siècle, 1977, page 61
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 208
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 365
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 135
-
F.
DORY : archéologie et voie antiques du Viennois occidental, époque gallo-
romaine, 1988, pages 41 et 124
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 229
-
Le
Dauphiné Libéré du 20 octobre 1993
-
CAG
38/1, 1994, pages 117 et 118
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 26 et 27
SAINT-MAXIMIN (canton du Haut-Grésivaudan)
Protohistoire : A. BOCQUET voit à l’emplacement
de la Tour d’Avallon, un oppidum gaulois.
Epoque
gallo-romaine : le
Chemin du Pavé pourrait être une ancienne voie romaine.
Haut
moyen-âge : sous
la Tour d’Avallon, emplacement de motte castrale.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 58
-
A.
BOCQUET : une nouvelle approche des Allobroges et de leur
territoire : archéologie et toponymie, bulletin d’études préhistoriques et
archéologiques alpines, T 15, n° spécial, 2004
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 488 et 491
SAINT-MICHEL-DE-SAINT-GEOIRS (canton de Bièvre)
Protohistoire ? : des prospections
aériennes de 1967 et 1972 ont montré aux lieudits le Petit-Moulin et Sachet
des cercles simples et concentriques.
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus. Toutefois, on notera la présence
d’un lieudit Villaret.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370
-
GALLIA
Préhistoire, 20, 2, 1977, page 642
SAINT-MICHEL-EN-BEAUMONT (canton de Matheysine- Trièves)
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus.
SAINT-MICHEL-LES-PORTES (canton de Matheysine- Trièves)
Préhistoire : sur le chemin menant au Serre
de l’Eglise, pierre curieuse qui est peut être un ancien mégalithe.
Protohistoire : des bracelets en bronze ronds et
fermés de section ovale (du type dit de Rochefort, prouvant l’existence
d’une piste nord sud au sud de la France dès l’époque protohistorique), de
l’époque de Hallstatt, ont été découverts dans une tombe ouverte le 20 février
1905, au lieudit le Gerbon (ou Jerbon), près de la gare (M. D.
67.12. 64 et 94).
Des
tessons de céramiques du Bronze final de grandes dimensions ont été découverts
sur les berges du ruisseau du Piot.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus. Divers indices sont à
signaler :
Ø
sur
le territoire de la commune, on aurait découvert des tegulae
Ø
dans
la chapelle Saint Michel, colonne paraissant antique, sciée en deux morceaux
dans le sens de la hauteur (milliaire ?)
Ø
le
lieudit Vicaire (Vicarius) indique-t-il un ancien vicus ?
Ø
au
bord de l’actuelle route départementale, ancienne voie romaine, borne indiquant
« 40 km (de Grenoble) » qui correspond parfaitement aux 27
milles estimés de la voie antique (39,980 km).
Haut
moyen-âge : au
hameau de Chauplane, au lieudit Saint Sulpice, emplacement
traditionnel d’une ancienne chapelle qui, selon TERRAS, aurait été édifiée à
l’époque d’Abbon.
L.
RIONDET a émis l’hypothèse que l’Ambilis in Taraone du testament d’Abbon
de 739 se soit situé à ce qui deviendra la Bâtie-d’Ambel à Thoranne.
Motte
castrale de Thorame d’où le comte de Die passe en acte en 1040.
Motte
castrale de Darne avec terrasses.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : une nouvelle sépulture de l’âge du Fer à Saint Michel les Portes,
AFAS, 35ème session, 1906, pages 697 à 699
-
U.
CHEVALIER : Regeste dauphinois, 1913-1926, n° 1898
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 33
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois 1970, pages 71 et 72
-
L.
TERRAS : la Vicomté de Trièves en vallée chevaleureuse, 1970, page 14
-
N.
SALOMON : sépulture de l’âge du fer à mobilier alpin, les âges des métaux
dans les Alpes, 1976
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 28
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 146 et 147
-
CAG
38/1, 1994, page 58
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1999, page 33
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Forum Iulii,
bulletin des AVG n° 49, 2002, pages 111 et 112
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, pages 8
et 9
-
J.
C. MICHEL : un village du Trièves, Saint-Michel-les-Portes, revue des AVG
n° 64, pages 47 sq
-
L.
RIONDET : Ambilis in Taraone, revue des AVG n° 77, 2016, page 57
SAINT-MURY-MONTEYMOND (canton du Moyen- Grésivaudan)
Préhistoire : une pointe de flèche foliacée
losangique, d’époque néolithique, a été découverte un peu au-dessus du Lac
Blanc.
Epoque
gallo-romaine :
emplacement supposé de ferme gallo-romaine au Villard.
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 321
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 42
-
A.
BOCQUET : site Internet
SAINT-NAZAIRE-LES-EYMES (canton du Moyen- Graisivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Chambéry, peut être au lieudit la
Vie (via).
En
2013, près de l’église, on a trouvé une ébauche de lampe à huile en terre cuite
datée du second quart du Ier siècle.
Haut
moyen âge : selon
B. BLIGNY, une église aurait pu être fondée dès l’époque mérovingienne.
Bibliographie :
-
B.
BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 72
-
CAG
38/4, 2017, page 316
SAINT-NICOLAS-DE-MACHERIN (canton de Voiron)
Epoque
gallo-romaine : en
1837, l’élargissement du chemin de Saint-Sixte à Voiron a révélé au Mas du
Plan, sur 150 mètres, « le pavé noirci d’une ancienne route »,
sans doute la voie romaine des Echelles à Voiron.
Le
lieudit Grand Chemin, témoigne également de cette voie.
Dans
les années 1980 un site à tegulae est signalé au sud-est du village.
On
peut aussi noter la présence d’une lieudit la Grande-Pièce.
Haut
moyen-âge : en
1840, on aurait découvert des sépultures du Ve siècle, le long d’un mur ayant
pu constituer les fondations d’une église primitive.
Bibliographie :
-
G.
FAUCHON : le pays voironnais, 1968
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 263 et 264
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 499
SAINT-NIZIER-DU-MOUCHEROTTE (canton de Fontaine-Vercors)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
gisement
de plein air des Guillets, attestant une pénétration de l’époque de
l’interstade Wurm II et III (moustérien)
Ø
en
1969, on a mis au jour, au même endroit, un site lavelloisien (-
30 000 ans) ayant livré des éclats de silex. Le site a révélé cinq indices
du paléolithique moyen, de l’épipaléolithique et du chalcolithique
Ø
au
lieudit Aire de Rochetière, emplacement d’un atelier de débitage de
silex en plein air, d’époque néolithique
Ø
à
l’entrée du village de Saint-Nizier, à droite du dernier hameau, on a découvert
quelques éclats d’époque néolithique
Ø
au
lieudit la Tour, on a trouvé quelques racloirs du paléolithique
inférieur.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : coup d’œil sur le préhistorique des environs de Grenoble, 1906
-
H.
MULLER : la préhistoire et la protohistoire des environs de Grenoble,
AFAS, 1925, pages 67 sq
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 327
-
A.
MALENFANT : découverte d’une industrie moustérienne de surface sur le
plateau des Guillets, compte rendu de l’Académie des Sciences, T 268, 1969
pages 2403 à 2405
-
La
préhistoire en Vercors, courrier du parc, n° 22, 1979, pages 12 à 15 et 20 à 21
-
Grenoble
antique, 1999, page 10
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, page 87
-
P.
BINTZ et J. MILLET : Vercors, terre de préhistoire, 2013, page 36
-
Vassieux,
sd, page 37
SAINT-ONDRAS (canton du Grand-Lemps)
Protohistoire : A. BOCQUET voit dans le lieudit Brénier
le patronyme gaulois Brennos et dans le lieudit Barriaux un
somment fortifié gaulois.
Epoque
gallo-romaine : au
hameau de Brénier on a localisé vers 1930 des vestiges d’un habitat
antique.
Haut
moyen-âge : sur la
commune s’étend une partie du hameau de Collonges (Colonica en
739) : > CHASSIGNIEU (supra).
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, II, 1987, page 89
-
A.
BOCQUET : l’Allobrogie avant Hannibal, 2004, pages 60 et 62
SAINT-PANCRASSE (Plateau-des-Petites-Roches (canton du Moyen-Grésivaudan)
Préhistoire : 8 ou 9 éclats de silex d’époque
mésolithique ont été trouvés au Col du Coq, près du habert.
Près
d’une maison, bloc erratique partiellement enterré avec 8 cupules.
A
l’extrémité du village du Baure, pierre avec 7 cupules certaines.
Epoque
gallo-romaine :
selon J. BRUNO, emplacement possible de petite ferme gallo- romaine sur le
plateau.
Au
lieudit les Bellets, on a trouvé dans une carrière, en 1977, les
vestiges de plusieurs fours à chaux. Un échantillon de bois, daté au C 14, a
donné une fourchette 210-470 après J. C.
On
notera la présence d’un lieudit Grand-Pré.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Château-Nardent, emplacement possible de motte castrale.
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 319 et 326
-
B.
GUIRIMAND : Petites-Roches, sentiers d’histoire, 1978, pages 25, 31 et 32
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 136
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 195
-
F.
BALLET et P. RAFFAELLI : rupestres, 1990
-
CAG
38/1, 1994, page 136
SAINT-PAUL-DE-VARCES (canton de Pont-de-Claix)
Préhistoire : une importante nécropole
comportant plusieurs gisements du chalcolithique à l’âge du Bronze, a été
découverte en 1960, au lieudit les Racles.
Trois
groupes sépulcraux ont été identifiés :
-
groupe sépulcral n° 1 (époque chalcolithique) : il a livré 28 corps
sur deux étages, dont l’étage inférieur du chalcolithique avec :
Ø
un
gobelet caliciforme en céramique bistre (M. D. 69.2.7)
Ø
un
ciseau poli en roche verte (M. D. 69.2.7 et 8)
Ø
9
perles en os (M. D. 69.2.9, 10, 11,12, 13, 14, 15, 16 et 17)
Ø
un
éclat de silex (M. D. 69.2.19)
- groupe sépulcral n° 2 :
> des restes concassés de deux
enfants et d’un corps en position allongée avec quelques céramiques
indéterminables,
> groupe sépulcral n° 3 (époque
chalcolithique) : il a livré les restes broyés de 27 individus, dans
un coffre de pierre avec du matériel chalcolithique :
Ø
6
lames en silex (M. D. 69.246, 247, 248, 249, 250, 251
Ø
une
pioche en bois de cerf (M. D. 69.2.44)
Ø
un
poinçon en os (M. D. 69.2.45)
-
à
400 mètres de la nécropole, une petite grotte funéraire a livré des corps sans
mobilier mais la position des corps correspondant aux inhumations du
chalcolithique.
Au
Vallon de l’Echaillon, au bord du chemin de Saint-Paul au Gua, pierre
légèrement creusée (mégalithe ?).
Au
Pas de Dieu, un bloc de pierre porterait l’empreinte d’un pied géant de
80 cm de longueur. S’agit-il d’une gravure rupestre ?
Protohistoire :
Le
groupe sépulcral n° 1 a livré des vestiges du Bronze moyen :
Ø
2
coupes en céramique bistre (M. D. 67.4.12 et 69.2.18),
Ø
1
épingle en bronze à tête conique (M. D. 67.4.8),
Ø
9
bracelets ouverts (M. D. 69.2.20, 21, 22,23, 24, 25, 27 et 28),
Ø
7 anneaux avec spirales (M. D. 69.2.29 et ss),
Ø
8 tubes spirales (MD 69.2.35 à 42)
Ø
des
corps inhumés du Bronze final et des inhumations en position naturelle de la
fin du Bronze moyen.
En
1960, avant la découverte de la nécropole, on a trouvé, aux Racles, une
hache à douille, un bracelet de lignite (M. D. 67.415) et une rouelle du Bronze
final ou de l’époque de Hallstatt, à quatre rayons émanant d’un cercle central
(M. D. 69.2.43).
Sans
lien avec la nécropole, on a également découvert un anneau de schiste noirâtre
(M. D. 1.40.436).
Epoque
gallo-romaine :
sur un site non précisé, on a découvert une monnaie en or de Valentinien III.
Sur
le versant est du Col Vert, H. MULLER a trouvé, en 1914, une monnaie
romaine du IIe siècle.
Bibliographie :
-
GALLIA
Préhistoire, T IV, 1961, pages 322 à 328
-
J.
COMBIER : les enseignements de la découverte de Saint-Paul-de-Varces, SPF
T 59, n° 3, 4, 1962, pages 164 à 167
-
A.
BOCQUET : la nécropole protohistorique de Saint-Paul-de-Varces, 1963
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, pages 19, 21 à 23 et 25
-
A.
BOQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 327 à 331
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 68, 69 et 129 à 137, n° 129 à 137
-
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
1981, pages 11 à 13
-
F.
GAUTIER : le Col Vert, bulletin des AVG n° 14, 1984, page 66
-
Archéologie
chez vous n° 4, 1985, notices 24 à 51
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 225
-
J.
C. MICHEL : à propos de quelques objets préhistoriques de Saint-Paul-de-
Varces, bulletin des AVG n° 17, 1986, pages 21 et 22
-
X.
LORIOT : corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône Alpes,
1988, V, 2, n° 8, page 63
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 395
-
J.
P. CALLU et X. LORIOT : l’or monnayé, dispersion des aurei en Gaule sous
l’empire, 1990, page 179
-
J.
C. MICHEL : Saint-Paul-de-Varces à l’aube de l’histoire, bulletin des AVG
n° 26, 1990, pages 52 à 54
-
J.
HEINRICH : Saint-Paul et son histoire à travers les âges, bulletin des AVG
n° 27, 1991, pages 37 à 39 et n° 28, 1991, pages 60 à 65
-
CAG
38/1, 1994, page 154
-
Grenoble
antique, 1999, pages 12 et 13
-
J.
C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse, bulletin des AVG
n° 50, 2002, page 111
-
J.
C. MICHEL : promenade au Gua, bulletin des AVG n° 52, 2003, page 67
-
J.
C. MICHEL : Histoire de Varces-Allières-et-Risset, 2019, pages 17 à 20, 43
et 54
SAINT-PAUL-D’IZEAUX (canton de Bièvre)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
on
a tiré des ruines de l’abbaye de Bonnecombe un milliaire de l’époque de
Constantin qui sert maintenant de support de bénitier de l’église.
L’inscription est partiellement conservée : « IMP(eratori) CAES(ari)
/ FL(avio) VAL(erio) / CONSTANTINO / P(io) F(elici) / AVG(usto) / … / … /
… » : « à l’empereur César Flavius Valerius Constantin, pieux,
heureux, Auguste… ». Les quatre dernières lignes ont été martelées. Ce
martelage aurait pu intervenir à la suite de la lutte qui opposa Maximien à
Constance III. ALLMER y a vu « M(arci) AVR(eli) / VAL(eri) MAXI / (miami
AUG(usti) (nepoti) » : « petit fils de Marcus Aurelius Maximien
Auguste »
Ø
ce
milliaire, dont la distance n’est plus lisible, devait initialement être situé
dans la plaine d’Izeaux, au bord de la voie romaine de Grenoble à Vienne. C’est
le seul milliaire conservé de cette voie : « à l’empereur César,
Flavien, Valerius, Constantinus, pieux, heureux, auguste… » (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1975)
Ø
des
monnaies romaines auraient été découvertes sur le site de l’abbaye de Bonnecombe
Ø
en
un lieu non précisé, J. CHAUFFIN indique que l’on aurait trouvé des tegulae.
Bibliographie :
-
G.
VALLIER : dissertation sur une colonne milliaire au nom de Constantin
découverte récemment à Saint-Paul-d’Izeaux, BAD, 12, 1865, pages 349 à 365
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 43
-
CIL
XII, 1888, n° 5508
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, janvier février
1960, page 94
-
I.
KONNIG : Itinera Romana, III, 1970, n° 98, pages 183 et 184
-
A.
PELLETIER : Vienne gallo-romaine au Bas-Empire, 1974, page 132
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n0
16, 1974
-
Isère gallo-romaine, 1, 1985, page 207
-
Archéologie
chez vous n° 5, 1986, page 12
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 272
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 81
-
CAG
38/1, 1994, pages 139 et 140
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63
-
Grenoble
antique, 1999, page 188
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne
sous l’empire romain, 2001, pages 88 et 89
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)
SAINT-PAUL-LES-MONESTIER (canton de Matheysine- Trièves)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
au Col
du fau, au lieudit les Condamines, les fouilles de l’autoroute A 51
ont révélé un site de col occupé, sans discontinuité, du néolithique au Bronze
final. Celui-ci a livré de nombreux éclats de débitage
Ø
au
début des fouilles, en 1994, on avait pensé à un possible site cultuel qui
semblait accrédité par la présence de grandes dalles couchées associées à des
épandages de silex. On avait alors cru à la présence d’un petit ensemble
mégalithique de type cromlech mais les fouilles de l’hiver 1995-1996 ont
montré que les dalles couchées avaient vraisemblablement une origine naturelle.
Selon F. THIERIOT, responsable de la fouille, ces dalles auraient été charriées
par des glissements de terrain. Par contre, la présence de mobilier néolithique
et de soles de foyer témoigne bien d’un axe de circulation préhistorique et d’un
site de campement temporaire
Ø
le
30 juin 1996, une pointe de flèche en silex a été trouvée fortuitement sur le
site par Mme C. VENOT
Ø
la Pierre
du Prêtre située au bord d’un ancien chemin, vers la Grange du Fau
a toujours été considérée comme étant un mégalithe bien qu’aucune cupule n’ait
jamais été décelée.
Protohistoire : les fouilles des Condamines
ont livré les traces d’un foyer remontant environ à 3000 ans (datation au C 14)
et quelques morceaux de céramique du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Fréjus.
A
Chabotte, subsiste dans le mur d’une maison une tête sculptée dite
« romaine ». Non loin de là, on aurait trouvé, gisant à même le sol,
des colonnes supposées antiques. Celles-ci ne sont plus visibles mais un
tronçon de colonne, à l’entrée de la maison à la tête, pourrait être la base
d’un milliaire.
A
Rivoiranche, au bord du tracé de la voie romaine, on a exhumé en 2002 un
possible fragment de milliaire.
Bibliographie :
-
L.
TERRAS : la Vicomté de Trièves, 1970, page 85
-
Archéologie
chez vous n° 4, 1985, n° 216 et 217, page 59
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 83 et 84
-
J.
C. MICHEL : en remontant le cours de la vallée de la Gresse, bulletin des
AVG n° 22, 1988, page 20
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, page 229
-
Entretien
du 19 août 1996 avec F. THIEROT
-
La
lettre des AVG n° 1, 1996, page 2
-
Patrimoine
en Trièves, le Trièves, 1996, pages 30 et 31
-
J.
C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 38,
1996, page 23
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, pages 95 et 96
-
J.
C. MICHEL : une tête romaine à Chabotte de Saint-Paul-les-Monestier,
bulletin des AVG n° 41, 1998, pages 50 et 51
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 43, 1999,
page 23
-
Grenoble
antique, 1999, pages 12, 135, 168 et 191
-
J.
C. MICHEL : à propos de la voie de Munatius Plancus, bulletin des AVG n°
45, 2000, page 51
-
Correspondance
de J. L. JOUTY des 4 mars 2000 et 23 novembre 2000
-
Lettre
de Y. JOLLY, 22 août 2001
-
Les
nouvelles du pays, n° 181, septembre 2001
-
J.
C. MICHEL : à Saint-Paul-les-Monestier, la voie romaine principale du
Trièves, les nouvelles du pays n° 188, 2002
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Fréjus,
bulletin des AVG n° 49, 2002, page 9
-
Sciences
et avenir, janvier 2003, pages 88 à 91
-
J.
C. MICHEL : un milliaire à Rivoiranche ? revue des AVG n° 53, 2004,
pages51 et 52
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 10
-
J.
C. MICHEL : de quelques têtes sculptées, bulletin des AVG n° 60, 2007,
page 18
-
J.
C. MICHEL et L. RIONDET : Sagnebattu, revue des AVG n° 84, 2019, pages 31
et 32
-
L.
RIONDET et J. C. MICHEL : Histoire de Monestier-de-Clermont…
Saint-Paul-les Monestier, 2020, pages 11, 18, 19, 23, 24
SAINT-PIERRE-D’ALLEVARD (Crêts-en Belledonne (canton du Haut-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de DETRIER (Savoie).
Une
colonne gallo-romaine est en remploi dans le clocher de l’église (face nord).
Haut
Moyen Âge : le
lieudit Charpieux est-il le Crispiacum du testament d’Abbon de
739 ?
Motte
castrale du Châtelard.
Motte
castrale sous la Tour d’Aquin.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans les cartulaires de l’église cathédrale
de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 44
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 310
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 9
-
Archéologie
chez vous n° 9, 1991, pages 16 et 66
-
CAG
38/1, 1994, page 46
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 505 et 508
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-PIERRE-DE-BRESSIEUX (canton de Bièvre)
Protohistoire : la motte médiévale de Boule
Billon, qui passait pour être un ancien tumulus, a livré des bois de cerfs,
des ossements d’animaux et du matériel du Bronze moyen.
En
1967 et 1972, des prospections aériennes ont révélé un enclos quadrangulaire.
Epoque
gallo-romaine :
passage supposé d’une voie romaine de Vienne à Die dite Estrat du Faital.
En
2013, on a observé au lieudit Fourneyre et Feuges une concentration de tegulae.
En
2016, au lieudit Bois Favet, des travaux de drainage ont livré des
tegulae.
Haut
moyen-âge : la
motte castrale de Boule-Billon a livré de la céramique grise et des
tessons de poterie du Xe siècle.
Motte
castrale dite du Chatelard de 45 mètres sur 35 mètres avec une
élévation de 10 mètres. Elle n’a pas livré de matériel.
Bibliographie :
-
A.
FAURE : détails antéhistoriques sur la Buisse et Saint-Pierre-de-Bressieux,
Matériaux, 1865-1866, pages 44 et 45
-
Dictionnaire
archéologique de la Gaule, 1875, page 571
-
C.
FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, 1920
-
G.
CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, 1962
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 331
-
GALLIA
Préhistoire, 20, 2, 1977, page 642
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 145 et 146
-
CAG
38/4, 2017, page 317
SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE (canton de Chartreuse-Guiers)
Préhistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
en
1921, au col de Bovinant, H. MULLER a découvert, à 1640 mètres
d’altitude, des vestiges d’époque néolithique indiquant que le col était déjà un
lieu de passage de chasseurs
Ø
dans
un champ touchant au mur ouest du monastère, on a trouvé au printemps 1969 des
éclats et des lames néolithiques. La même année, on a découvert des éclats de
même époque au pied de la télécabine
Ø
au col
du Coq, on a trouvé des vestiges mésolithiques (lamelles, burins,
grattoirs). Au même endroit, emplacement de station néolithique qui a livré 80
pièces lithiques.
Protohistoire : au col de Bovinant,
traces d’un habitat gaulois.
Epoque
gallo-romaine : A.
de VALOIS situait la station de CATORISSIUM à la Grande-Chartreuse (?).
Bibliographie :
-
E.
CHABRAND : la porte et la voie romaine de Mont-de-Lans, 1906, page 6
-
GALLIA
Préhistoire, T 20, 2, 1977, page 638
-
A.
BOCQUET : site Internet
SAINT-PIERRE-DE-CHERENNES (canton du Sud- Grésivaudan)
Préhistoire : la Grotte de Marinat a
livré, en 1981, 3 silex moustériens du paléolithique moyen.
Un
bloc mégalithique avec 2 cupules certaines est signalé par A. BOCQUET.
Protohistoire : la Grotte de la Bête a
livré, en 1988 et 1999 de la céramique protohistorique (99 tessons)
(aujourd’hui à la mairie de la commune)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
H.
MULLER a rapporté la découverte « d’une grotte sous les ruines de
l’abbaye » (prieuré de Nacon) qui a livré des « objets » gallo-romains,
notamment une inscription aujourd’hui encastrée dans la façade de l’église
moderne (il s’agit, selon toute vraisemblance de l’une des inscriptions
paléochrétiennes, infra)
Ø
Dans
les ruines du prieuré W. MEYER a observé des fragments épars de tegulae
Ø
dans la Grotte de la Bête, on a trouvé un
antoninianus de Tetricus
Ø
au
lieudit Pater, on a découvert des tegulae et des tessons de
céramique claire et sigillée sur 0,5 hectare marquant l’emplacement d’un
habitat gallo- romain important
Ø
lieudit
le Fa se prolongeant sur PRESLES. Ce toponyme, très rare en
France, est unique dans l’Isère. Il peut être issu de fanum et rappeler
l’emplacement d’un site cultuel.
Haut
Moyen Âge : au XIXe
siècle, dans les ruines du prieuré de Nacon, on a découvert deux
fragments d’inscriptions paléochrétiennes, aujourd’hui encastrées dans la
façade de l’église (classées monuments historiques au titre des objets
mobiliers en 1992) :
Ø
«
+ IN HOC TVMOLVM / REQVIESCIT IN PACEM / BONE MEMORIA VR / BICIVS ABBA NOBE /
LIS NATALEBVS SED / BEATVS EX OPERE / BVS CASTVS SV / BRIVS / BENIGNVS » :
« dans ce tombeau repose en paix Urbicius de bonne mémoire, abbé noble par
sa naissance mais bienheureux par ses œuvres, pur, sobre, bienveillant » (VIe
ou VIIe siècles)
Ø
« …
/ QVI (vixit annos/us plus minus ?) / LXV (obiit in pace) / VIII
K(alendas)… P(ost) C(onsulatum) / BASIL(i) V(iri) C(larissimi) C(onsulis)“ :
« ... qui vécut 65 ans (plus ou moins ?). Il est mort le 8 des
calendes de l’année (ou du consulat de la Nième année) du consulat de
Basile » (VIe siècle)
Ø
Selon
B. BLIGNY, une église existait en cet endroit dès l’époque mérovingienne.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI, 1843, pages 155 et 156
-
E.
LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle,
1856-1865, II, n° 471
-
CIL
XII, 1888, n° 1553
-
A.
FAVOT : notes historiques et archéologiques sur Beauvoir-en-Royans, BSDEA
T 17, 1910, page 87
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 96, page 19
-
C.
FILHOL : le prieuré de Nacon, BSDEA n° 15, 1926
-
ILGN,
1931, n° 336, pages 103 et 104
-
B.
BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 206
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 104
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions de la Gaule, XV, Viennoise du Nord,
n° 228 et 229, 1985, pages 612 à 615
-
E.
ROUSSET : rapports de sondages, CDPA, 1989-1990
-
W.
MEYER : l’ancien canton de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine, 1992,
pages 17 à 19
-
CAG
38/1, 1994, page 107
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 125
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 75
SAINT-PIERRE-DE-MEAROTZ (canton de Matheysine- Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Gap.
Haut
Moyen Âge : motte
castrale présumée.
Bibliographie :
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 39
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 33
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, page 701
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 24
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des VG n° 84, 2019,
pages 15 et 21
SAINT-PIERRE-D’ENTREMONT (canton de Chartreuse- Guiers)
Protohistoire
et époque gallo-romaine :
au Col de Bovinant, H. MULLER a trouvé à 1643 mètres d’altitude, en
1908, des céramiques du 2ème âge du Fer et du matériel gallo-romain.
On
notera la présence de deux toponymes généralement significatifs : le
Villard et les Grands Prés.
Haut
moyen âge : au Villard,
motte castrale du Châtelard.
A
Saint Même, motte castrale présumée.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : une station estivale préhistorique et gallo-romaine au Col de
Bovinant, Revue de géographie alpine, IX, 4, 1921, pages 641 à 644
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332
-
Archéologie
chez vous, n° 10, 1992, page 10
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 509 et 510
SAINT-PIERRE-DE-MESAGE (canton d’Oisans-Romanche)
Préhistoire : au lieudit les Favets,
monolithe entaillé connu sous le nom de Pierre Cerise.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine. Vers l’église,
un tronçon probable de cette voie est encore nommé Chemin Romain.
Au
lieudit les Hébreux, on aurait découvert des monnaies romaines.
Haut
Moyen Âge : selon
G. de MANTEYER, l’église aurait fait partie d’un groupe d’édifices cultuels
édifiés vers 461-468.
Au
lieudit le Palais, des ruines, aujourd’hui peu visibles, forment une
vague enceinte. Le toponyme pourrait être de haute époque et rappeler
l’emplacement d’un édifice mérovingien ou carolingien. Celui-ci a été détruit
par un lotissement.
Au
lieudit la Chavance, emplacement d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
G.
de MANTEYER : les origines chrétiennes de la IIe Narbonnaise, 1924
-
A.
BOURNE : Vizille et ses environs, 1925
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 251
-
CAG
38/1, 1994, page 161
-
Patrimoine
en Isère, pays de Vizille, 1994, pages 20 et 21
-
E.
PILOT de THOREY : Pont-de-Champ et chapelle de Sainte Madeleine, sd
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
pages 12 et 13
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil,
Mémoire n° 63, 2022, pages 7 et 8
SAINT-PRIM (canton de Vienne 2)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa. Divers vestiges sont connus :
Ø
au
nord de Toissieu, des travaux agricoles auraient mis au jour, au XIe siècle,
un foyer, des chenets et une « louve en marbre blanc » (S’agit-il de
la levrette dite de CHONAS comme le pense F. DORY ? > CHONAS-L’AMBALLAN
supra). Des substructions existaient sur environ un hectare
Ø
au
lieudit les Alamandières, on a exhumé, en 1900, une nécropole avec
quelques monnaies romaines non décrites
Ø
Emplacement
d’une villa romaine en limite de CHONAS-L’AMBALLAN
Ø
aux
lieudits Champ-du-Poirier et le Chanet, emplacements de sites à tegulae.
Haut
Moyen Âge : traces
d’une basilique élevée en 430 par le prêtre Sévère.
Au
lieudit Toisy ou Toisieu était situé, croit-on, le château
mérovingien de Tauriacum del Tausiacum, villa d’où est datée une charte
du roi Boson de l’an 881. Des sarcophages y ont été trouvés.
L’église
de Saint Prim est mentionnée dès le 30 avril 863, époque où elle est cédée à
Saint Pierre de Vienne. Elle conserve, contre le mur du chœur, une inscription
du Xe siècle.
Bibliographie :
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe
siècle, 1977, page 63
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 209
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 369 et 370
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 135
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 42
-
F.
DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne, bulletin de la
société des amis de Vienne, n° 84, 3, 1989, page 115
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 230
-
CAG
38/1, 1994, page 118
SAINT-QUENTIN-FALLAVIER (canton de la Verpillière)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
en
1975, à l’occasion de travaux, on a mis au jour, au milieu d’une accumulation
de bois fossiles et de belles ammonites, des squelettes d’ichtyosaures,
solidement enchâssés dans du calcaire Toarcien. Ces reptiles gigantesques, du
secondaire, qui tenaient à la fois du poisson et du lézard, atteignaient 10
mètres de longueur. Ils sont révélateurs d’un rivage proche, vieux de 200
millions d’années
Ø
des
sépultures néolithiques ont été découvertes en 1919 sous un bloc erratique à
cupules, transporté à la VERPILLIERE (infra). Les sépultures étaient
accompagnées d’un important mobilier : outils en silex, armes emmanchées
sur bois de cerf, colliers en pierre…
Ø
à
hauteur de l’étang de la Fuly, au bord de la route de Bonnefamille, bloc
rocheux avec 5 cupules
Ø
au Mas-Millet,
en 1919, on a découvert un bloc erratique avec une centaine de cupules
Ø
une
hache polie néolithique est signalée
Ø
en
1967, on a découvert, au nord est de l’étang de Fallavier, un silex taillé de
technique Levallois.
Protohistoire : des fonds de cabanes ont été
repérés, au début du XXe siècle, au sommet de la Colline de Rolland.
Cette colline aurait pu être un oppidum gaulois.
Un
enclos de l’âge du fer a été repéré par détection aérienne.
Au
lieudit Campanoz, les travaux de déviation de la RD 1006 en 2001, ont
livré deux fosses à céramiques et à pierre chauffante du Bronze final.
En
2017, au lieudit le Blanc-Coulon, on a fouillé deux structures de
combustion protohistoriques.
Epoque
gallo-romaine : le
lieudit les Quatre-Routes rappelle un carrefour de la voie romaine de
Lyon à Milan avec celle de Vienne à Pont-de-Chéruy, dite Via de Saint Claude.
Le lieudit l’Estrat rappelle également l’une de ces voies.
Divers
vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit la Sarrazinière, à mi-chemin de l’église et du cimetière, au
pied de la colline de Monthon, à demi enterrée, une construction gallo-romaine
est aujourd’hui aménagée en resserre de jardin. C’est un bâtiment
rectangulaire, mesurant intérieurement 7,20 mètres sur 4,80 mètres pour une
hauteur de 8 mètres, recouvert d’une voûte en plein cintre, en partie détruite.
Cette voûte semble reposer sur deux rangées de briques qui la délimitent à la
base. Elle est pourvue de grandes niches sous arcs en cintre et de murs enduits
de tuileau. Il s’agit manifestement des restes d’une grande villa gallo-romaine
(monument historique, 1950)
Ø
à
diverses époques on a découvert des vestiges de cette villa : en 1825, un
morceau de corniche, en 1825-1830, des grandes mosaïques (détruites peu après),
une canalisation venant de Fallavier, divers éléments de décor et
d’architecture et en 1976, lors de la construction du pipe line de Feyzin,
diverses substructions
Ø
un
trésor de deux kilos de pièces en bronze aurait été découvert, à proximité de
la villa, dans des circonstances non précisées
Ø
un
tronçon d’aqueduc descendant du vallon dit Combe de la Lieuse a été
exhumé en 1863
Ø
au
pied du Donjon de Relon, emplacement d’un site à tegulae
Ø
à
la Grande Fessy, emplacement possible d’une nécropole ayant livré des
sarcophages avec des monnaies tardives
Ø
les
restes d’une vaste installation ont été repérées dans le talus est de la route
de Saint Quentin à Bonnefamille
Ø
à Campanoz,
les fouilles de 2001 ont également livré de la céramique commune et sigillée.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Tortue, des coffres de dalles auraient été découverts
anciennement.
A
l’est du château de Fallavier, monticule couronné d’une motte castrale
fossoyée.
Le
château de Fallavier passait pour être d’origine carolingienne.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : pierre à cupules découverte à Saint-Quentin-Fallavier, BSDEA, T
20, n° 4, 1919, page 20
-
H.
MULLER : recherches faites auprès du bloc erratique de Saint-Quentin-
Fallavier, congrès de Rhodiana, 2ème session, 1920
-
J.
SAUNIER : sur la présence de ruines romaines à Saint-Quentin-Fallavier,
Rhodiana, 1930, pages 111 à 114
-
R.
CHARMILLON : ruines gallo-romaines de Saint-Quentin-Fallavier, Evocations,
janvier février 1951, pages 701 à 711
-
J.
CHAUFFIN : le four à chaux de la Fuly, Evocations, mars 1956, pages 1604 à
1606
-
J.
CHAUFFIN et D. RUTLER : vers une extension du problème des pierres à
cupules, Evocations, n° 105 et 106, 1956, pages 1519 sq
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, janvier février
1960, page 95
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIIe
siècle, 1977, pages 63 et 64
-
J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 41
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars
1981
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 209
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 451 et 452
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 80 et 81
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 125
-
H.
LAVAGNE : recueil général des mosaïques de la Gaule, III Narbonnaise, 3,
2000, page 95
-
CAG
38/2, 2001, pages 302 et 303
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 699
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017, page 169
-
Promenade
avec l’APPAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, sd
SAINT-QUENTIN-SUR-ISERE (canton de Tullins)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
on
a découvert au Bec-de-l’Echaillon, des inhumations collectives d’époque
chalcolithique, avec des éclats de silex et des tessons céramiques
Ø
en
1969, au lieudit le Replat face à la Cabane Bambou, on a trouvé des
éclats néolithiques
Ø
en
1970, au lieudit le Martinet on a trouvé des nucleus, des
grattoirs et des lamelles d’époque néolithique
Ø
en
1971, au lieudit la Rivière, on a trouvé des éclats néolithiques.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la Grotte
de l’Echaillon, fouillée en 1870, contenait huit corps inhumés avec des
fragments de céramique du Bronze final (MD 67.3.17, 1 à 9) et un grain
d’enfilage en bois de cerf (MD 67.3.26)
Ø
au
lieudit le Replat, P. DALLOZ signale un chemin pré romain montant à la
crête, à quelque distance de la chapelle Saint Ours
Ø
au
hameau du Git, chemin préromain franchissant une dénivellation de 400
mètres conduisant de la Ferme de Lespinasse sur Veurey à la Combe
et les Maîtres. Est-ce la voie qu’aurait suivie Hannibal au début du IIIe
siècle avant notre ère ?
Ø
au
lieudit la Regonfle, on a découvert, vers 1874, deux pièces gauloises en
argent, du type au cheval galopant, avec la légende DVBNO.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère.
Divers vestiges sont connus :
Ø
en
1837, en un lieu non précisé, on a découvert un dépôt monétaire de plusieurs
milliers de pièces du bas empire, antérieur à l’époque de Gallien
Ø
en
1843, PILOT signale des vestiges d’aqueduc gallo-romain
Ø
au
lieudit Bec-de-l’Echaillon, une petite grotte fouillée par H. MULLER en
1903 a livré des fragments de deux vases en sigillée, des tegulae
et deux monnaies d’Aurélien et de Numérien
Ø
en
1971, au lieudit Ferrouillère, un habitat gallo-romain et des sépultures
de même époque ont été fouillés en sauvetage.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI, T 3, 1843, page 125
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846, page 125
-
E.
LACOUR : Ventia et Solonion, RA, 2, 1860, pages 396 sq
-
Anonyme :
le trésor de Moirans dans l’Impartial des Alpes, 1879, page 2
-
F.
VALLENTIN : découvertes archéologiques faites en Dauphiné pendant l’année
1879, page 47
-
H.
MULLER et G. FLUSIN : fouille d’une petite grotte sépulcrale à
l’Echaillon, AFAS, 1906 pages 644 à 652
-
H.
MULLER une grotte sépulcrale préjugée de l’âge du renne à l’Echaillon, AFAS,
1906, pages 140 et 141
-
J.
LAVIGNE et D. LEQUATRE : grotte de l’Echaillon, bulletin SGCAF, 5, 1958
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 332
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 90 et 93
-
P.
DALLOZ : réseau d’antiques chemins au nord du Vercors, bulletin de
l’Acédémie delphinale, janvier 1978, n° 1, pages 17 à 25
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 209
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 208
-
Archéologie
chez vous, n° 5, 1986, pages 7 et 10
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 273
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 82 et 83
-
CAG
38/1, 1994, page 140
-
Grenoble
antique, 1999, pages 12, 135, 168 et 191
-
Fiche
H. MULLER au Musée Dauphinois (sd)
SAINT-ROMAIN-DE-JALIONAS (canton de Charvieu- Chavagneux)
Préhistoire : des pilotis d’époque néolithique
auraient été retrouvés dans les marais.
En
1999, au bord du ruisseau Girondan, on a découvert un niveau
d’occupation néolithique.
En
2002, au sud des Marais de la Besseye, on a trouvé un site néolithique
qui a livré une hache en dolérique et du matériel lithique.
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
en
1987, on a découvert sous un tumulus dit Géraud, le fastueux tombeau
d’un prince Celte du VIIIe ou du IXe siècles avant notre ère. Le monument
funéraire se présentait sous la forme d’une masse de sable circulaire de 45
mètres de diamètre et de 25 mètres de hauteur. Sous le tertre se trouvaient les
restes du plancher et du plafond d’une petite chambre funéraire. Dans la tombe,
plusieurs objets témoignaient du rang du défunt, notamment une épée de bronze,
un poignard, un plat en bronze, une pendeloque, de nombreux petits anneaux, un
grand chaudron en bronze à deux anses, un bracelet et un collier en or ainsi
que d’autres parures également en or et de la vaisselle domestique. Au pied de
la dépouille, des ossements de bovidés pouvaient correspondre à des bêtes
sacrifiées rituellement. La vaisselle de bronze indique le caractère
ostentatoire du pouvoir en même temps qu’elle témoigne du contrôle exercé par
l’aristocratie sur les échanges à longue distance : une situle est
probablement originaire de l’est de la Hongrie et les autres récipients
possèdent de fortes analogies avec des produits fabriqués en Toscane.
Ø
plusieurs autres tumuli sont connus dont le
tumulus dit Nicole. En 1990, trois tertres ont été explorés au lieudit Trois
Mollards : ils étaient entourés de fossés circulaires. Au centre de
l’un d’eux, une tombe à incinération de l’âge du bronze a été découverte dans
un vase en céramique. Aux lieudits les Tâches et les Mollards,
cinq autres tertres funéraires, non encore fouillés, paraissent être de même
époque
Ø
tumulus
dit des Tilleuls ou du Peillard, fouillé en 1974
Ø
tumulus
dit Roger, fouillé en 1987
Ø
tumulus
dit Abel, localisé en 1987 mais non fouillé
Ø
tumulus
dit Stéphane, découvert en 1987 et étudié en 1990
Ø
au nord des marais, traces d’une construction
en bois et en torchis du IXe siècle
avant notre ère
Ø
au
pied de l’église, on a découvert des niveaux d’occupation de l’âge du Bronze et
du premier âge du Fer
Ø
sur la commune, des traces d’occupation
gauloise sont signalées en plusieurs points
Ø
au
lieudit le Port, on a repéré en 2001 des traces d’occupation de âge du Fer
et une voie protohistorique
Ø
au Vernai,
des traces d’occupation de l’âge du Bronze et de l’âge du Fer ont été repérées
en 2010.
Epoque
gallo-romaine :
passage du compendium d’Aoste à Lyon. Une voie privée pouvait relier
cette voie à la grande villa. De riches vestiges sont connus :
Ø
vers
l’église, emplacement de l’une des plus vastes villae du sud de la
France, mi ferme, mi palais qui, selon les dernières estimations, aurait pu
couvrir une superficie de 13 hectares et posséder un domaine de 24 km2.
Celle-ci est connue depuis longtemps mais elle a seulement été fouillée à
compter de 1970. La partie résidentielle s’étend sur 2 hectares et comprend
plusieurs dizaines de pièces. Un mur d’enceinte a été dégagé ou repéré sur plus
de 300 mètres de longueur. Il semble qu’une poterne de 2 mètres environ ait
existé dans un coin de cette enceinte. Au nord et à proximité de la route
actuelle, bordant le canal du marais, une natatio de 60 mètres de
longueur sur 20 mètres de largeur et 2 mètres de hauteur et une palestre
appartenant à des thermes domestiques ont été dégagées (elles sont aujourd’hui
comblées mais marquées au sol).
Ø
de
l’autre côté de la route, grand portique avec colonnade. D’autres bâtiments ont
été repérés dans l’angle déterminé par le jardin de la cure et le chevet de
l’église. Un grand corps de bâtiment rectangulaire de 17,6 mètres sur 7,80
mètres est inscrit dans des murs qui semblent délimiter une cour de 39 mètres
sur 18 mètres.
Ø
les
fouilles de 1978-1979, ont permis de retrouver un niveau d’incendie avec de
nombreux fragments de poterie dont l’un portait une estampille de SEXTVS
ANNIVS, ce qui situe sa fabrication entre 20 avant notre ère et 5 après
notre ère
Ø
le
premier état de la villa est daté de 40 avant notre ère, l’hypothèse étant
émise que son installation serait à mettre en relation avec la récente création
(- 43) de Lugdunum. Très précoce pour la région, la villa se distingue, de
plus, par l’utilisation de techniques de construction de type méditerranéen
(colonnes en briques, sols en mortier…) et non par l’adaptation de techniques
gauloises plus ou moins romanisées. Cet état primitif sera totalement arasé au
début de notre ère pour laisser la place à une nouvelle villa palais datée
d’environ 40 après J. C. Ce deuxième état connaîtra son apogée au IIe siècle.
Le domaine semble ensuite avoir été occupé jusqu’au Ve siècle de notre ère,
époque où un établissement aristocratique comparable à celui de Larina succède
à la villa. Au-delà de la pars urbana et de la zone thermale,
emplacement d’une zone artisanale, à l’activité basée sur la métallurgie (des
loupes de fer y ont notamment été découvertes). La production de cet atelier de
forgeron reste inconnue, comme c’est le cas pour un atelier de tabletterie
situé à proximité.
Le
site est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis
1984.
Ø
au
sud de la RN 117, dans les marais, on aurait aperçu des blocs de pierre
taillés, provenant vraisemblablement de la villa
Ø
on a également découvert, dans des
circonstances non précisées, un casque en cuivre et un sigilum portant,
sur l’un de ses cotés, une tête de Mercure
Ø
contre
un mur de l’église, bloc taillé avec inscription « V »
Ø
au
bord de la route départementale, peu avant le site de la villa, un cippe
apparemment anépigraphe est remployé comme piédestal d’une croix
Ø
au
lieudit le Terreau, on a découvert, en 1970, une tuilerie gallo-romaine
comprenant deux puits, cinq fosses à argile et l’emplacement d’un bâtiment à
trois fours de cuisson
Ø
au
carrefour de Burens, vestiges d’un aqueduc et d’un réservoir
Ø
au Grand
Plan, on a découvert un sarcophage
Ø
en
1997, au lieudit le Périer, un site d’habitat a été localisé sur 7000 m2
Ø
la
même année au lieudit Sadou, on a repéré une ferme gallo-romaine
Ø
en
1999, au lieudit Forêt-de-Jalionas, on a localisé les vestiges d’un
habitat ou d’un atelier sur 8500 m2
Ø
au
lieudit le Port, on a vu en 2001 des fossés antiques
Ø
une
bague gallo-romaine est conservée au Musée de la Civilisation gallo- romaine de
Lyon
Ø
en
2014, la palestre de la grande villa a été en partie fouillée
Ø
en
2020 et en 2021, des fouilles ont livré deux bâtiments semi-enterrés de
destination inconnue.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
outre
la réoccupation de la villa à l’époque mérovingienne, les fouilles ont exhumé
les restes d’une chapelle paléochrétienne du Ve siècle, ancêtre de l’actuelle
église (visibles sur le site)
Ø
un
chapiteau en marbre blanc, d’époque burgonde, a été trouvé sur le site
Ø
l’église
réutilise des maçonneries gallo-romaines et mérovingiennes et le clocher porche
pourrait remonter au Xe siècle
Ø
non
loin de l’église, des traces d’occupation mérovingienne et un bâtiment du Haut Moyen
Âge ont été découverts
Ø
au
lieudit Pont-Romain, traces d’aménagement de berge (VIIe au IXe siècles)
Ø
sur
le site du Vernai, emplacement d’une grande nécropole (190 tombes) du VIe
au XIIIe siècles.
Bibliographie :
-
F.
COCHARD : note sur le camp de Dessines, 1823
-
Abbé
LACROIX : histoire de Saint-Romain, 1884
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier
février 1960, page 95
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 2, 1968, pages 588 et 589
-
R.
PINET : découverte de la villa de Saint-Romain-de-Jalionas, Evocations,
mars avril 1968
-
A.
DUFOURG : notes à propos d’une prospection phytopographique sur le site de
la villa de Saint-Romain-de-Jalionas, Evocations, mars avril 1970
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 2, 1971, pages 428 et 429
-
R.
PINET : Saint-Romain-de-Jalionas, gisement archéologique d’une huilerie
antique au lieudit le Terreau, Evocations, janvier 1972
-
M.
C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné, VIe au XIe siècle, 1972, page 55
-
A.
DUFOURG : le portique de la villa de Saint-Romain-de-Jalionas, Evocations,
novembre décembre 1972
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 2, 1973, page 530
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 2, 1975, page 539
-
A.
DUFOURG et J. L. ANTOINE : à propos du passé protohistorique de Saint-
Romain-de-Jalionas, Evocations, janvier 1978
-
A.
DUFOURG : nouvelle prospection phytotopographique à Saint-Romain-de-
Jalionas, Evocations, janvier à mars 1979
-
A.
DUFOURG : un nouveau départ pour les fouilles de Saint-Romain-de-
Jalionas, Evocations, avril à juin 1980
-
A.
DUFOURG : le site de Saint-Romain-de-Jalionas dans son contexte
archéologique, bulletin de liaison de la DRAH Rhône-Alpes, 9, 1980, pages 10 à
27
-
R.
PINET : gisement archéologique d’une tuilerie antique au lieudit le
Terreau, Evocations, janvier février 1982
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 209
-
Des
Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge, 1984,
-
Le
Dauphiné Libéré du 14 août 1987
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 179 à 181
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 23
-
A.
PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône
Alpes, 1988, page 203
-
Les
premiers princes celtes, Musée Dauphinois, 1990, pages 53 à 62
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1990, page 254
-
Archéologie
en Isère, 1991, page 6
-
De
Lascaux au Grand Louvre, archéologie et histoire en France, 1991, page 404
-
Les
plus beaux sites archéologiques de la France, 1993, page 191
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, pages 222 et 223
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 125
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1996, page 105
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1996-1997, pages 212 et 213
-
L’archéologue,
n° 35, avril mai 1998, pages 79 et 80
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 31, 33 et 55
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1998, pages 19 et 20
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, page 106
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 105 et 106
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, pages 91 à 99
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, page 110
-
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 24 et 25 et 82 à 85
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, page 106
-
Atlas
culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du Moyen Âge, 2004,
page 155
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2005, page 112
-
La
Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 233 et 234
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, page 106
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006 -2, page 147
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 111
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines,
2009, page
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2010, pages 85 et 86
-
CAG
38/1, 2011, pages 303 à 331
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 110
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, page 178
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020 et 2021
-
R.
POYET : le Vernai à Saint-Romain-de-Jalionas, rapports de fouilles 2020 à
2023
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022
SAINT-ROMAIN-DE-SURIEU (canton de Roussillon)
Protohistoire : tradition d’oppidum gaulois sur
le plateau de Surieu.
Epoque
gallo-romaine :
près du château et au château même, on a découvert des tegulae.
P.
H. BILLY voit dans le nom de Surieu le patronyme Surius ou Serius
(domaine de).
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont signalés :
Ø
on
a découvert des silos, des fosses et un foyer du Haut Moyen Âge
Ø
à
proximité du château, emplacement de motte castrale
Ø
dans
la façade d’une maison du village, fragment de sculpture pré romane remployé (Xe
siècle ?)
Ø
la
chapelle Notre Dame fut consacrée en 908 et plusieurs fois remaniée au cours
des siècles. C’est là que les reliques de Saint Lazare auraient séjourné quand
on les transporta d’Autun lors des invasions sarrasines.
Bibliographie :
-
Collectif :
Roussillon et son canton, 1949, page 57
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de l’Isère, 1981
-
M.
JEANNET VALLAT : Surieu, rapport de fouilles, 1983
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 373
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 135
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 42
-
CAG
38/1, 1994, page 118
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, page 53
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 701 et 702
-
P.
CAVARD : notice sur Saint-Romain-de-Surieu, manuscrit 402, BM de Vienne
(sd)
SAINT-ROMANS (canton du Sud-Graisivaudan)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
de
1919 à 1923, le creusement d’une série de caveaux au cimetière a permis de
mettre au jour des silex taillés, des ossements, des pierres de foyer et des
déchets alimentaires du paléolithique supérieur
Ø
A l’abri
du Calvaire, on a découvert une pointe de flèche en silex blond à retouches
bifaces d’époque magdalénienne (MD 69.1.27)
Ø
en
1971, un gisement néolithique (sur un site non précisé) a livré des silex et
des pointes de flèches
Ø
au
lieudit les Caules, on a découvert de nombreux éclats et des pointes de
flèches à pédoncule et aileron d’époque néolithique.
Protohistoire : au barrage des Dragonnières, on
a découvert en avril 1960 un trésor monétaire de l’époque de la Tène constitué
de plus de 6000 oboles de Marseille du IIe siècle avant notre ère, dont la
plupart présentaient au droit la tête d’Apollon et, au revers, la roue à quatre
rayons cantonnée des lettres MA.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère.
De nombreux vestiges sont connus :
Ø
dans
la façade nord ouest de l’église, inscription gallo romaine remployée :
« MEMORIAE / T(iti) AELLI LVCONIANI / T(itus) AELIVS NORBANVS / FILIO
PIISIMO / POSTERISQ(ue) SVIS » : « à la mémoire de Titus Aelius
Luconianus, Titus Aelius Norbanus à son excellent fils et à ses
descendants »
Ø
dans
les murs de soutènement du parvis de l’église, des blocs antiques sont
remployés,
Ø
au-delà
de l’église, une base de colonne en calcaire est visible au pied d’une maison,
Ø
entre
l’église et le calvaire, au lieudit Champ-Brun, emplacement d’un riche
habitat qui a livré, au début du XXe siècle, des monnaies, de la céramique
sigillée, des tesselles de mosaïques, du marbre, des briques de dallage, des tubuli
d’hypocauste (une partie de ce matériel est aujourd’hui conservée au musée de
Beauvoir en Royans),
Ø
en
1854, dans des circonstances non précisées, on aurait découvert un trésor
monétaire du IIIe siècle (les pièces les plus récentes étaient de l’époque de
Gallien).
Ø
au
hameau des Dragonnières, des remplois antiques sont visibles dans les
murs de certaines constructions,
Ø
au
lieudit Férié, vestiges d’un habitat antique (tegulae,
céramiques),
Ø
au
lieudit les Chirouses, des vestiges gallo-romains sont signalés,
Ø
au
lieudit les Cantes-Ouest, vers 1960, on a mis au jour des tegulae,
des tessons de céramique et un fragment de dolium. Sur cette parcelle
des tuiles antiques demeurent visibles,
Ø
au
lieudit Aris, emplacement d’un site à tegulae
Ø
au Village
en 2003, des tegulae ont été exhumées.
Haut
Moyen Âge : des
poteries de type burgonde ont été trouvées au début du XXe siècle près du
calvaire.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI, T 3, 1843, page 155
-
E.
LACOUR : Ventia et Solonion, RA, 1860, page 406
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 781
-
CIL
XII, 1888, n° 2205
-
A.
BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques,
1900, n° 200, page 152
-
A.
FAVOT : notes historiques et archéologiques sur Beauvoir-en-Royans, BSDEA,
T 17, 1910, page 88
-
A.
FAVOT : étude historique, archéologique et ethnographique sur Saint-
Romans-en-Royans, 1919, page 8
-
H.
MULLER : découverte d’un gisement magdalénien à Saint-Romans, Rhodiana,
1924, pages 61 et 62
-
C.
GAILLARD : note sur la faune du magdalénien de Saint-Romans, bulletin de
la société naturaliste et archéologique de l’Ain, n° 52, 1938, pages 264 à 273
-
F.
BOURDIER et M. MILLIAT : 1941 : nouvelles fouilles du gisement
préhistorique du cimetière de Saint-Romans, BSSI n° 158, 1941
-
GALLIA,
Informations archéologiques, T 20, 2, 1962, page 646
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 333 à 335
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 23
-
C.
BRENOT : trésor d’oboles massaliètes de Saint-Romans, BSFN, 31, 1976,
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-
X.
LORIOT et H. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le
département de l’Isère, BSFN, 1976, page 69
-
H.
DESAYE : l’épigraphie romaine du Royans, Revue Drômoise, T 82, n° 420,
1981, pages 334 à 346
-
A.
DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes de
numismatique celtique, 2, 1983, pages 38 et 59, 60
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 104
-
A.
PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône
Alpes, 1988, page 206
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 23
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
V, 2, Rhône-Alpes, 1988, n° 35 et 36, page 54
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 19 à 21
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, page 30
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 106 et 107
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 97
-
A.
BOCQUET : site Internet
SAINT-SAUVEUR (canton du Sud-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence.
Selon
J. SORREL, le nom de la rivière et du château de Cumane pourrait venir
du latin decumane ou decumale.
Au
lieudit le Perron, en 1988, les fouilles de l’autoroute A 49 ont mis au
jour un petit établissement rural du début du Ier siècle de notre
ère, remplacé pendant la seconde moitié du même siècle par un grand bâtiment
rectangulaire qui perdurera jusqu’au milieu du IIIe siècle.
Au
lieudit Tourne-Bride, emplacement d’un site à tegulae.
Provenant
de Saint Sauveur, sont conservés au Musée Dauphinois 2 sesterces de
Gordien et de Marc Aurèle, un as et un sesterce de Gordien, un sesterce
de Sévère Alexandre et un antoninanus de Salonine.
Bibliographie :
-
J.
SORREL : histoire de Saint-Marcellin, 1981
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 164
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 70 et 71
-
CAG
38/1, 1994, page 130
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, pages 125 et 126
-
Patrimoine
en Isère, 1999, pages 32 et 37
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page
-
CAG
38/4, 2017, pages 319 à 321
SAINT-SAVIN (canton de Bourgoin-Jallieu)
Préhistoire : dans le village même, fontaine
recouverte d’un dôme fait de blocs erratiques. Dans le pilier arrière droit de
cet édifice se trouve encastrée une belle pierre à cupules. Deux d’entre elles,
les plus importantes, présentent un poli de façonnage tout à fait remarquable.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
dans
les murs de l’église, fragments de trois blocs jointifs de calcaire d’une
inscription gallo romaine « … / I RVFI L(uci) RVFI CATONIS (fragment A)
SENTINI RVF (fragments B et C », haute de 0,45 mètre et longue de 3,85
mètres qui parait avoir fait partie d’une frise d’un temple monumental. Les
fragments « A » sont en remploi dans le mur extérieur nord de
l’église et les fragments « B » et « C » dans le mur
extérieur nord. Le texte mentionne sans doute 3 citoyens romains dont les noms
sont au génitif : « RUFI », L RVFI CATONIS et SENTINI RVF.
Un seul personnage est connu par son nom complet : LVCIVS RUFIVS
CATO : son gentilice est connu aux thermes d’Uriage (MARCVS RVFIVS
MARCINVS) mais son cognomen « CATO » est relativement rare. Le second
gentilice « SENTINIVS » apparaît dans une inscription des Avenières
(supra) : « TITVS SENTINIVS »
Ø
à
l’est du Moulin de Laval, on a découvert des fragments antiques : tubuli,
hypocaustes, éléments de mosaïque…
Ø
sur
le terrain de football, à 40 mètres de l’église, on a mis au jour deux hourdis
de béton paraissant antiques
Ø
à
la Butte des Sarlines, emplacement d’un site à tegulae
Ø
la
maison forte de la Ville passe pour avoir été élevée sur l’emplacement d’une
villa gallo-romaine
Ø
au
lieudit les Grandes-Marques, des tegulae ont été observées en
2007
Ø la même année un site identique a été
remarqué dans le Marais des Charbonniers
Ø
toujours
en 2007, un site a tegulae a été noté au Plateau de Charpèze
Haut
moyen âge :
On
a pu y situer parfois le lieudit Sevorio du testament d’Abbon de 739
Demptézieu est cité sous la forme, Dentasiacum
dans une bulle du pape Sergius III adressée à l’archevêque de Lyon en mai 910).
Au
Xe siècle mention de Saviniatico.
Emplacement
d’une motte castrale.
En
1956, une sépulture a été découverte à proximité.
Bibliographie :
-
le
testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble,
1869, page 37
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 516
-
CIL
XII, 1888, n° 2359
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1007
-
F.
MANCIPOZ : la maison forte de Ville à Saint-Savin, Evocations n° 77 et 78,
mars 1953
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier
février 1960, page 95
-
M.C.
BAILLY-MAITRE et M. CERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, pages 55 et 56
-
H.
CHATAIN : nouvelles pierres à cupules du département de l’Isère,
Evocations, n° 1, 1978, pages 5 et ss
-
GALLIA
Préhistoire, 23, 2, 1980, page 508
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 209 et
210
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 103
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 10 et 11
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 579, pages 245 et 246
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 101
-
CAG
38/2, 2011, pages 331 et 332
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
SAINT-SEBASTIEN (Châtel-en-Trièves (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : une hache néolithique a été
découverte vers Masserange.
Epoque
gallo-romaine : au
lieudit le Villard, emplacement possible d’un site d’habitat antique.
Haut
Moyen Âge : selon
l’abbé DUSSERT, l’ancienne paroisse de Morges aurait été fondée au VIe siècle
et Saint Arey, qui devait devenir évêque de Gap y serait né.
Motte
castrale de Château-Vieux. La butte, tronconique, a été largement
détruite par l’installation d’une tour TDF. Au nord, traces de basse cour.
Bibliographie :
-
A.
DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 129
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 66
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, pages 30 et 62
-
Mémoire
d’Obiou, n° 5, 2000, page 40
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 702 et 703
-
J.
C. MICHEL : la préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page
9
SAINT-SIMEON-DE-BRESSIEUX (canton de Bièvre)
Préhistoire : l’importante station dite de Croix-Trouva
a livré des outils présentant un aspect moustérien mais, surtout, un important
matériel d’époque néolithique : grattoirs, burins, perçoirs, couteaux,
pointes de flèches, haches en pierre polie… représentant plus de 200 outils ou
armes.
Protohistoire : on a découvert au lieudit le
Truchet un dépôt de fondeur du bronze final. Le nombre de pièces composant
cette fonderie était considérable et leur variété très riche : haches en
bronze à ailerons terminaux avec anneau, haches à douilles, bracelets… Une
partie du gisement est déposé au Musée des Antiquités Nationales. Le Musée
Dauphinois conserve une hache (68.78.2).
Des
photographies aériennes de l’IGN de 2008 et 2009 montrent des structures aux Constantinières
et à Marguetière.
Epoque
gallo-romaine :
passage d’une voie romaine, encore appelée le Grand Chemin, sur
la limite communale avec la Côte Saint André. Cette voie pourrait être celle,
controversée, de Vienne à Die. Divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit le Temple, on aurait mis au jour, avant 1860, des vases, des
tuyaux, des tombeaux, un fragment de sarcophage en pierre et une monnaie
romaine
Ø
au
lieudit Beauregard, on a trouvé des tegulae et des briques
Ø
entre Charpenay et le Fouilloud,
de nombreuses tegulae ont été découvertes
Ø
au
lieudit le Lacat, emplacement d’un habitat antique et d’une nécropole de
même époque. Il existe, au sujet de ce site, une tradition de village, nommé Campalou,
qui aurait été détruit par des « hordes sarrasines »
Ø
M.
de LUZY, propriétaire du château du même nom, aurait trouvé dans une annexe du
château un « bouclier romain »
Ø
dans des circonstances inconnues, on a trouvé
des fragments de céramique allobroge estampillés VA(ll)O FE(cit)
Ø
En
2004, au lieudit Marguetière on a repéré un site avec des tegulae et
de la sigillée
Ø
En
2007, au Raffour, on a localisé un site qui a livré de nombreux rebords
de tegulae, des céramiques grises et des fragments d’amphores
Ø
En
2009, au lieudit Bizolle, une concentration de tegulae a été
observée
Ø
En
2011, à la Chapelle, deux sites à tegulae ont été découverts en
prospection
Ø
La
même année, deux sites de Marguetière ont livré des tegulae
Ø
En
2012 au lieudit Gerfanière, un épandage a livré 172 tessons de
céramiques
Ø
En
2013, au lieudit le Veau on a repéré une concentration de tegulae.
Haut
Moyen Âge : vers
la station de Croix-Trouva, l’observation du site par photos aériennes a
permis de repérer plusieurs structures linéaires rondes, rectangulaires et
trapézoïdales, qui pourraient correspondre à un habitat de haute époque.
Bibliographie :
-
A.
MACE : guide itinéraire, III, 1860, page 44
-
F.
CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons
de l’Isère, 1870, page 6
-
Dictionnaire
archéologique de la Gaule, T 2, 1875, page 521
-
E.
CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, âge du Bronze,
T 2, 1875-1876, page 94
-
G.
de MORTILLET : les potiers Allobroges, 1879, page 31
-
C.
FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, 1920
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1959, page 76
-
G.
CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, GALLIA 1, 1962,
page 36
-
R.
LAURENT : 2 haches en bronze de la collection Gueyffier à Bressieux,
Rhodiana, 3ème année, fascicule 2, 1962, pages 31 à 40
-
GALLIA
Préhistoire, T 6, 1963, page 288
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 335
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 52 et 53
-
R.
MOYROUD : Bressieux en Dauphiné avant l’an Mil, Evocations, janvier à juin
1983, page 30
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 145 e 146
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 53 et 54
-
CAG
38/1, 1994, page 123
-
CAG
38/4, 2017, pages 321 à 324
SAINT-SORLIN-DE-MORESTEL (canton de Morestel)
Epoque
gallo romaine :
-
emplacement
d’un aqueduc qui allait de Vasselin à Curtin
-
au
lieudit Pré de la Fontaine, on aurait vu un canal maçonné
-
en
1972-1973, des tegulae ont été observées dans des effondrements de
terrain.
Bibliographie :
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, page 95
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 42
-
CAG
38/2, 2011, page 332
SAINT-SORLIN-DE-VIENNE (canton de Vienne 2)
Epoque
gallo-romaine :
traces d’une voie romaine (de Grenoble à Vienne ?).
En
1987, lors de l’installation d’un gazoduc, on a dégagé au lieudit Charbonnières,
deux aqueducs parallèles en provenance d’EYZIN. Aux lieudits Combe des
Garennes et la Rosière, des fragments de ces deux aqueducs se
retrouvent.
Bibliographie :
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 155
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 165
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 64
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 231
-
CAG
38/1, 1994, pages 152 et 153
SAINT-SUPLICE-DES-RIVOIRES (canton du Grand- Lemps)
Haut
Moyen Âge : motte
castrale des Rajons (rasée).
SAINT-THEOFFREY (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : le lac de Petichet aurait
livré des « restes palafittiques ».
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine. Son tracé est
encore bien marqué entre les Theneaux et les Bruneaux.
En
2015, au lieudit les Eybains on a découvert les restes d’un foyer et
d’une canalisation en terre cuite vernissée.
On
notera la présence du toponyme le Villard.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 370
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 95
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 110
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
pages 13 et 18
SAINT-VERAND (canton du Sud-Grésivaudan)
Epoque
gallo romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère.
Au
lieudit la Maladière, on a découvert une monnaie en bronze de
Constantin.
Bibliographie :
-
J.
SORREL : histoire de Saint-Marcellin, 1981, page 14
-
Isère
gallo romaine, 1, 1985, page 165
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 71
-
CAG
38/1, 1994, page 130
SAINT-VICTOR-DE-CESSIEU (canton de la Tour-du-Pin)
Epoque
gallo-romaine :
selon le Dr DENIER, un embranchement de la voie romaine de Vienne à Chambéry
passait au lieudit Mornas et, sans doute, au lieudit Trievoz.
Au
lieudit la Molette on aurait découvert des céramiques, des tegulae,
un contrepoids en terre et des scories.
Bibliographie :
-
A.
DENIER : la Tour-du-Pin, terre des Dauphins, 1966
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 72
-
CAG
38/2, 2011, page 332
SAINT-VICTOR-DE-MORESTEL (canton de Morestel)
Protohistoire :
-
Au
lieudit les Rochettes, au début des années 2000, on a découvert des
tessons de céramique protohistorique du Bronze final, un rebord de jatte de
l’Age du Fer et un rebord de pot micassé de la Tène
-
la
même année, au lieudit Chevrin, une prospection a mis au jour des
tessons de céramique de la Tène
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont signalés :
Ø
on
aurait découvert, en un lieu et à une date non précisés, des monnaies romaines
Ø
au
lieudit Payerne, emplacement d’un site à tegulae
Ø
au
dessous du pont de Payerne, on aurait découvert une monnaie romaine
Ø
au
lieudit Nirzet, on a remarqué des substructions et des tegulae et
on a découvert une faucille en fer et une monnaie
Ø
au
lieudit Beauve, on a observé la présence de nombreuses tegulae
Ø
en
2000, au lieudit Chevrin on a repéré un site à tegulae
Ø
la
même année un site identique a été repéré au lieudit les Rochettes
Ø
dans
le même temps, des tuiles à rebord et un fond de gobelet en céramique ont été
recueillis près de la Tour de Nacon
Ø
en
2007, on a repéré une carrière de meules antiques
Ø
en
2014, au lieudit la Combe-Noire, on a repérés des fossés gallo-romains.
Haut
Moyen Âge :
-
des
sépultures du Haut Moyen Âge sont signalées à la Tour de Nacon
-
aux
Rochettes, en 2000, on a recueilli des fragments de pierre ollaire. Des
fragments de même nature ont été trouvés aux lieudits Chevrin et les
Rochettes.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : les antiquités du Dauphiné, 1846
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, page 95
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 298
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 42
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 128
-
CAG
38/2, 2011, pages 332 à 334
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, page 109
SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE (canton du Haut- Grésivaudan)
Protohistoire : le Musée Dauphinois conserve un
bracelet en argent massif de 108 grammes (époque de la Tène ?), étiqueté
comme provenant de Saint-Vincent-de- Mercuze (67.3.209).
Les
autres mentions de découvertes protohistoriques de BOCQUET (site Internet)
concernent en fait la Commune de SAINTE-MARIE-DU-MONT (supra), réunie de 1973 à
1984 avec celle de SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE.
Selon
J. BRUNO, le lieudit Branchy, aurait été une terre de Brancus, roi des
Segovallauves, qui accompagna Hannibal en 218 avant notre ère lors de sa
traversée du Grésivaudan.
Epoque
gallo-romaine : la
commune était traversée par le Chemin de l’Empereur, voie romaine de
Grenoble à Chambéry.
D’après
PILOT, le lieu devrait son nom à un oratoire dédié à Mercure qui aurait été
situé sur l’emplacement de l’ancienne église paroissiale.
Les
environs de la voie romaine ont livré 3 trésors monétaires :
Ø
fin
janvier 1869, on a découvert, au lieudit la Bellangère un trésor d’au
moins 1550 monnaies de Valérien à Constance Chlore (dont 1022 antoniniani
de Valérien), enfoui vers 310
Ø
le
25 janvier 1870, au Mas de la Branche, un cultivateur a exhumé un vase
en poterie rouge contenant 304 pièces d’argent et de bronze frappées entre 196
et 377 et se rapportant à 33 empereurs,
Ø
en
1961, un troisième trésor de 230 monnaies, frappées entre 233 et 377 fut
également découvert. Les monnaies allaient de Gallien à Constantin.
Vers
1930, H. MULLER a dégagé, lors d’une fouille dans une cour de ferme, un élément
de ce qui lui parut être une piscine ou une grande vasque de marbre noir.
Une
ferme gallo-romaine chevauchait les communes de Saint-Vincent-de-Mercuze et de
Sainte-Marie-d’Alloix dans leur partie basse. L’ensemble s’appuyait sur la voie
romaine.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
G.
VALLIER : le trésor de Saint-Vincent-de-Mercuze, BSSI, 1870, page 325 et
336 à 350
-
H.
MULLER : notes sur des monnaies romaines trouvées à Saint-Vincent-de-
Mercuze, BSDEA, 6, 1899, pages 77 à 88
-
A.
BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques
en Gaule, 1900, n° 194 et 195, page 151
-
N.
PAPET : trouvaille de monnaies romaines de Saint-Vincent-de-Mercuze,
BSDEA, 1961
-
B.
COLOMBAN : recherches archéologiques dans le canton du Touvet, TER 1974
-
X.
LORIOT et B. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le
département de l’Isère, BSFN, 6, 1976, n° 26, 27 et 28, page 69
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 21, 56, 292 et 323
-
J.
P. CALLU : inventaire des trésors de bronzes constantiniens, collection de
numismatique romaine, XII, 1981, n° 5, page 28
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, pages 11, 18 et 19
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 196
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
V, 2, 1988, n° 37, 38 et 39, page 55
-
A.
PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône
Alpes, 1988, page 206
-
J.
PRIEUR : la province romaine des Alpes Cottiennes, 1968, page 87
-
CAG
38/1, 1994, page 136
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la rive droite du Grésivaudan (inédit)
SALAGNON (canton de Bourgoin-Jallieu)
Protohistoire : dans les années 1980, on signale
au lieudit Molard de Bise un possible tumulus.
Epoque
gallo-romaine : à
propos de la révolte des Allobroges, en 61 avant notre ère, Tite Live mentionne
seulement : « les Allobroges s’étant révoltés, le prêteur C.
Pomptinus les soumet à Solonne ». Dion Cassius donne, quant à lui, un
assez long texte sur ce soulèvement mais sans autre précision
géographique : « ayant dirigé ses troupes vers la ville de Ventia…
arrivèrent enfin à Solonium. Ils s’emparèrent d’un château situé au-dessus,
vainquirent dans un combat ceux qui restaient et brûlèrent un quartier de cette
ville construite en bois… ». Selon J. PRIEUR, cette ville de Solonium
aurait pu être située, non à Soyons en Ardèche où on la place
traditionnellement, mais à Montmiral dans la Drôme ou à Salagnon. Mais aucun
vestige archéologique ne confirme cette hypothèse.
Lors
de la démolition de l’ancienne église on aurait découvert une inscription
romaine (non publiée).
En
1980, on a découvert sur la digue une tegula isolée.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme Salanius
(domaine de).
Haut
Moyen Âge : il
semble que dès 894 il y avait à Salagnon une église placée sous le patronage de
Saint Theudère et dépendant de l’abbaye de Saint-Chef.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, BSSI, III, 1843
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 269
-
J.
PRIEUR : l’occupation romaine dans la Savoie des origines à l’an Mil,
1983, page 169
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 104
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 11
-
CAG
38/2, 2011, page 334
SALAISE-SUR-SANNE (canton de Roussillon)
Préhistoire : sur des terrasses anciennes,
entre les Clos et les Quinilles, on a découvert en 1961 un galet
de quartzite taillé d’époque Acheuléenne (entre – 270 000 et –
200 000 avant notre ère).
Protohistoire : en 2009, un diagnostic
archéologique aux Petites Balmes à révélé un
En
2009, au lieudit Petites-Balmes on a découvert un site de l’âge du
Bronze.
Vase-silo
de l’Age du Bronze.
En
2011, rue Louis Saillant, on a découvert une sépulture de la même
époque.
En
2017, à la ZAC Inspira on a découvert deux sites de l’âge du Bronze qui
ont livré des foyers de pierres chauffantes et des céramiques.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa dont le souvenir a subsisté dans le nom du
lieudit le Grand Chemin.
Le
Chemin de l’Estrat semble correspondre à la voie secondaire de Salaise à
revel. Divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit la Gare, emplacement d’un site à tegulae
Ø
au
lieudit le Lac, traces d’un bâtiment antique visible par éclairage
rasant
Ø
près
de la Sanne, on a trouvé dans un champ des fragments d’amphores et une
partie de moulin à grain
Ø
en 1982, on a repéré sur 300 mètres de
longueur des structures vraisemblablement gallo-romaines
Ø
sur
le site du prieuré, on a trouvé quelques tessons de céramiques antiques
Ø
pont
présumé romain mais, pour A. BUISSON, le pont est médiéval.
Ø
En
2009, le site des Petites-Balmes a livré des vestiges d’époque
gallo-romaine.
Haut
Moyen Âge : un
fragment de sarcophage des VIe ou VIIe siècles a été trouvé au chevet de
l’église. Une nécropole paléochrétienne devait exister sur le site. Elle a
livré plusieurs sépultures et un fragment d’inscription funéraire :
« … NA… M NATV… / S ARTVI… / … T CAEL… / … LIV… » (VIe siècle ?).
Les
fouilles effectuées de 1990 à 1993 sur le site du prieuré ont confirmé
l’existence d’une cella carolingienne antérieure au prieuré médiéval et
ont livré des trous de poteaux en bois, des moellons et du tuf lié au mortier
du milieu du IXe siècle. On a également découvert une monnaie de Louis le
Pieux.
Bibliographie :
-
V.
TESTE : note sur la crypte de Salaise, BM, VI, 1859
-
Abbé
GRANGIER : Roussillon et son canton, 1949
-
F.
BOURDIER : le bassin du Rhône au quaternaire, géologie et préhistoire,
1961-1962
-
GALLIA
Préhistoire, T 6, 1963, page 290
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 336
-
A.
BUISSON : Salaise sur Sanne notre village, 1981, 1, page 11 et 2, page 59
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 377
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 135 et 136
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 43
-
Archéologie
en Isère, 1991, page 4
-
J.
F. REYNAUD : le prieuré de Salaise-sur-Sanne, la Pierre et l’Ecrit,
1992-1993, pages 89 à 99
-
La
pierre et l’Ecrit, 1993-1994, pages 216 et 217
-
CAG
38/1, 1994, page 118
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 126
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 17, 26, 63 à 65 et 68
-
CAG
38/4, 2017, page 325
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2009, pages 84 et 85
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2011, page 107
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes 2017, pages 169 à 173
SALETTE-FALLAVAUX (la) (canton de Matheysine-Trièves)
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus.
SALLE-EN-BEAUMONT (la) (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine et le
Beaumont.
Haut
moyen-âge :
-
on
envisage de situer à la Salle le site du Saliaris curtis du testament
d’Abbon de 739.
-
motte
castrale du Châtelard dite Serre de la Motte au-dessous de la gare des Egats.
Il n’en subsiste plus rien.
Bibliographie :
-
J.
MARION : testament d’Abbon dans les cartulaires de l’église Notre Dame de
Grenoble, 1869, XXII A, page 38
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 39
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 33
-
Mémoire
d’Obiou, n° 5, 2000, page 40
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 24
-
Mémoire
d’Obiou, n° 12, 2007, pages 151 et 152
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
page 15
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAPPEY-EN-CHARTREUSE (le) (canton de Meylan)
Préhistoire : en 1905, sur le chemin de
secours du Fort du Saint Eynard, H. MULLER a découvert une pointe de
flèche d’époque néolithique (MD 67.3.68).
Protohistoire : au pied de la cheminée de Chamechaude,
H. MULLER a également découvert une pointe de flèche à soie en bronze de l’âge
du Fer.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : note sur une pointe de flèche en bronze trouvée au pied de la
cheminée de Chamechaude, BSDEA, T 9, n° 1, 1902, pages 28 à 30
-
H.
MULLER : description de pointes de flèches trouvées en Dauphiné, BSDEA, T
12, n° 1, pages 26 à 29
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 336
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 66
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, page 8
SARCENAS (canton de Grenoble 2)
Préhistoire : divers sites sont connus :
Ø
au Col
de Porte, H. MULLER a découvert en 1909, une station de surface ou un
atelier de débitage du silex qui a révélé plus de 300 éclats de taille de
silex, nucleus, fragments de lames…
Ø
le
même site a livré en 1969 un vaste gisement mésolithique de plein air qui a
livré 2000 pièces : grattoirs, encoches, pointes...
Ø
en
1968, au Habert de Malaville, on a trouvé des éclats mésolithiques
Ø
en
1971, au lieudit la Marinière, on a trouvé des éclats mésolithiques
Ø
en 1997, sur la ligne de crête reliant la
montagne de Chamechaude à la Pinéa, on a découvert à l’abri sous roche
de Canaple un gisement mésolithique qui a livré une industrie lithique
bien représentative
Ø dans
un petit chemin qui monte à Chamechaude on a trouvé quelques éclats néolithiques
Ø
au
printemps 1971, au lieudit Clairière du Bouchet, on a découvert un
gisement mésolithique qui a livré des éclats, des lamelles et des nucleus.
Protohistoire : selon P. H. BILLY, le nom de la
localité viendrait du patronyme gaulois Cersennus (domaine de).
Epoque
gallo-romaine : à
300 mètres en contrebas de l’église se trouvent des lames de calcaire
verticales sortant de la pente et utilisées comme murs d’un abri. Elles sont
distantes de 3 à 4 mètres. On y voit des traces de fixation de poutres et une
ouverture en forme de porte. A droite, en entrant dans cet enclos, se trouve
une pierre vaguement creusée en bassin. On y a imaginé un « culte à
Mithra » mais un grattage, effectué en 1972, n’a rien révélé.
Haut
Moyen Âge : la
localité de Cernenatis est citée en 858.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : Revue des Alpes Dauphinoises, 12ème année, n° 3, pages
39 et ss
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 396
-
Renseignements
communiqués par M. B. RENOU, curé du Sappey, le 5 juillet 1973
-
GALLIA
Préhistoire, T 20,2, 1980, page 638
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 270
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 135
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 281
-
CAG
38/1, 1994, page 171
-
Grenoble
antique, 1999, page 148
-
M.
MALLENFANT, C. BRESSY et D. PELLETIER : les paléoalpins, 2000, pages 179 à
189
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, pages 93 et 94
-
A.
BOCQUET : site Internet
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 106
SARDIEU (canton de la Bièvre)
Protohistoire :
-
au
lieudit Blache de Chalambrier des clichés de 2009 montrent des anomalies
circulaires
-
la
même année, au lieudit les Lignières, une anomalie du même type a été
observée
-
toujours
en 2009, entre le Grand-Chemin et le Rival des photographies aériennes
ont montré une grand structure de forme oblongue
-
en
2011, au nord-est du Mas des Blaches, une concentration de galets a été
vue
Epoque
gallo-romaine : les
lieudits le Pavé, la Grande-Vie et le Grand-Chemin pourraient
signaler une voie romaine.
Au
centre du village, lors de la construction d’un lotissement, on a mis au jour
des tegulae.
En
2009, au lieudit les Blaches, on a découvert une concentration de tegulae.
En
2012, aux Plantées-Nord on a découvert une concentration identique avec
des tessons céramiques et un fragment de meule à bras.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 173
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 109
-
CAG
38/1, 1994, page 62
-
CAG
38/4, 2017, pages 325 et 326
SASSENAGE (canton de Fontaine-Vercors)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
en
1900, H. MULLER a sondé la Grotte du Doigt de Dieu qui s’ouvre au pied
de la falaise dominant Sassenage, derrière une aiguille détachée de la
paroi : il y a découvert des vestiges néolithiques : un percuteur, un
nucleus, trois fragments de céramique,
Ø
H.
MULLER a également fouillé la station de Pra-Paris qui surplombe la
plaine de l’Isère entre les Engenières et Noyarey : il y a trouvé
du matériel néo-chalcolithique dans la couche la plus ancienne
Ø
en
1986, au lieudit la Grande-Rivoire, on a découvert fortuitement, vers
l’altitude 580 mètres, un abri sous roche qui a connu des occupations
s’échelonnant du mésolithique au néolithique. Les chasseurs mésolithiques y ont
laissé d’importants restes d’animaux de grande taille. Ce site, fouillé depuis
lors, offre l’occasion rare d’observer le passage de l’homme chasseur à
l’éleveur cultivateur ; interrompues trois années les fouilles ont repris
en 2020 sur le niveau du premier mésolithique
Ø
au
lieudit Balmes de Sentaire, on a trouvé de nombreux ossements humains et
du matériel néolithique : lames, silex, hache polie, fragments de
céramique,
Ø
aux
Côtes-de-Sassenage, on a découvert un petit racloir néolithique.
Protohistoire : de nombreux sites sont également
connus :
Ø
la
station de Bonne-Conduite, située vers la centrale électrique, a livré
en 1958 une aiguille à chas du Bronze final ou de la Tène (MD 69.2.86), un plat
en céramique noire du Bronze final (MD 69.2.85) et quelques vestiges de
l’époque de la Tène. Près de là, un fond de cabane du bronze final a été mis au
jour en 1958. En 1964, un peu en amont de la station, on a mis au jour une
sépulture avec deux bracelets en fer et bronze de l’époque de Hallstatt
Ø
à Pra
Paris, on a trouvé des céramiques du Bronze final
Ø
la Grotte
des Chèvres, qui s’ouvre au pied de la falaise qui domine le bourg à
l’ouest, a livré en 1959 et en 1962 du matériel du bronze final et des vestiges
de l’époque de Hallstatt et de la Tène ainsi que deux monnaies gauloises de
Nîmes, du type au crocodile
Ø
la Grotte
du Doigt de Dieu a livré, dans la couche la plus récente, du matériel de
l’âge du bronze et le site de la Grande-Rivoire a aussi révélé des
vestiges des âges du Bronze et du Fer : céramiques, foyer...
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence et passage de l’Avia
Publica qui conduisait de Grenoble à Die. Un segment de cette voie
existerait aux Côtes-de-Sassenage. Divers vestiges sont connus :
Ø
au
hameau des Côtes, dans l’ancien cimetière, cippe ayant servi de
piédestal à une croix. PILOT y a lu, sur la première ligne D M.
L’inscription, qui devait comporter une dizaine de lignes, est aujourd’hui
totalement illisible
Ø
le cippe a été employé ultérieurement mais
toujours à l’époque gallo-romaine, par creusement comme sarcophage
Ø
à
la station de Bonne-Conduite on a découvert des céramiques et des
monnaies romaines
Ø
les
carrières de pierre de Sassenage semblent avoir été utilisées dès l’époque
gallo romaine, notamment pour la construction des stèles grenobloises
Ø
en
1937, on a découvert un autel avec inscription : « VIAMAE D(eae) /
CRAXO V(olum) S(olvit) L(ibero) / M(erito) VOTO EXCEPT(io) » :
« à la déesse Viama, Craxo s’est acquitté de son vœu de bon gré et à juste
titre, sa prière ayant été exhaussée ». Cette dédicace votive, témoin de
la survie des cultes indigènes en Gaule romaine, révèle la présence d’un
sanctuaire rural proche (MD 38.8.81)
Ø
en
1957 on a trouvé dans le lit du Furon un as de Néron
Ø
le
site de la Grande-Rivoire a également livré quelques vestiges de l’époque
gallo-romaine : céramique, foyer…
Ø
en
2017, dans les jardins du château, on a découvert une villa sur cour avec des
thermes organisés sur plusieurs pièces. Cette villa a été détruite au moyen-âge
lors de l’installation des seigneurs de Sassenage dans un château lui-même
démoli pour la construction du château actuel en 1669,
Ø
on
notera également la présence du toponyme les Grands-Champs.
Haut
Moyen Âge : aux Cotes,
en 1921, on a mis au jour des sépultures trapézoïdales en coffres de dalles.
Selon
la tradition, le Château Vieux remonterait au Xe siècle, époque à
laquelle Isarn, évêque de Grenoble, aurait donné la terre de Sassenage au
chevalier Bérenger pour le récompenser de ses éclatants services.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
CIL
XII, 1888, n° 2307
-
P.
de MORTILLET : la préhistoire dans les grottes, Congrès préhistorique de
France, 18 au 24 août 1912, pages 390 et ss
-
H.
MULER : les origines de Grenoble, 1930, page 8
-
L.
ROYER : inscription d’un autel découvert à Sassenage, BSAF, 1937, pages
198 à 201
-
L’année
épigraphique, 1938, n° 58
-
F.
CAMOIN : Villard-de-Lans, son histoire, 1955, page 23
-
D.
JALABERT : étude sur les carrières de pierre de la Porte-de-France et
autres carrières locales, 1969, page 104
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 336 à 341
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois 1970, n° 251 et 351
-
C.
MULLER : Sassenage, 1971, page 3
-
N.
SALOMON : sépultures de l’âge du Fer à mobilier alpin dans les Alpes des
Métaux, 1976, pages 119 sq
-
J.
COMBIER : dix ans de recherches préhistoriques dans la région Rhône Alpes,
GALLIA Préhistoire, 20, 2, 1977, page 638
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page
210
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 177
-
Archéologie
chez vous n° 6, 1987, n° 17, 25 à 27 et 62
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 183
-
Cahiers
du Centre de Préhistoire du Vercors, n° 3, 1988, page 40
-
Bulletin
de la SADRAH et du CAHMGI, 1991, page 5
-
CAG
38/1, 1994, page 132
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1994, page 120
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1994-1995, pages 236 et 237
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1995, page 117
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, pages 127 et 128
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 28 et 29
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Grenoble
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SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 107 et 108
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 95
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SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, pages 110 et 111
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B.
REMY : Grenoble à l’époque gallo-romaine d’après les inscriptions, 2002,
pages 112 et 113
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 107 et 108
-
P.
Y. NICOD et R. PICAVET : la stratigraphie de la Grande Rivoire (Isère,
France) et la question de la néolithisation alpine, Cahiers d’archéologie
romande, 95, 2003, pages 151 à 172
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 97
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 364, pages 68 et 69 et n° 434, page 137
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SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 2005, page 114
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La
Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 225 et 226
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, pages 104 à 106
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, pages 112 et 113
-
Premiers
bergers des Alpes de la préhistoire à l’antiquité, 2008, pages 45 à 51 et 74 à
79
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les patrimoines,
2009, page 40
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes 2017 (2021) pages 173 à 175
-
CAG
38/4, 2017, pages 326 à 329
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020 et 2021
-
Vassieux,
pages 40, 41 et 64 (sd)
-
J.
C. MICHEL : l’Avia Publica (inédit)
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022
SATOLAS (canton de la Verpillière)
Préhistoire : deux pierres à cupules sont
connues, l’une avec 38 cupules, dite Pierre Jacques et l’autre avec 14
cupules.
Une
hache en pierre polie est signalée par H. CHATAIN.
Protohistoire : au lieudit Croix de l’Eperon,
emplacement supposé d’oppidum gaulois.
Au
lieudit les Chapelles, on a envisagé l’emplacement d’un tumulus.
Epoque
gallo romaine : au
lieudit le Chaffard, passage de la voie romaine de Vienne à Pont-de-Chéruy,
dite Via de Saint Claude. Non loin de là, vers la Ferme du Port,
vestiges de construction ayant livré un as du IIIe siècle.
Traces
de fondations d’un pont antique et traces de cadastration.
Au
lieudit Mas des Iles on a découvert, dans les années 1970 des tuiles,
des imbrices et des tessons d’amphore.
Selon
P. H. BILLY le nom de la commune viendrait du patronyme Sintula (domaine
de).
Haut
Moyen Âge : une
église aurait été édifiée en 820 par Lempteus et sa femme Agiloïs dans leur Villa
Sentolanus. Cette église aurait été consacrée par Audin, co-évêque de Lyon.
En 837, les susnommés concèdent à leur église de Satolas leur villa que
vocatur Calessianum (Saint-Just-de-Chaleyssin).
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire de Dauphiné, 1, 1661, 668
-
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, 1869, cartulaire A, n° VII, page 13
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais, 1877
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 643 et 646
-
J.
B. LANFREY : noms anciens des communes du département de l’Isère, 1937,
page 124
-
R.
CHARMILLON : un ancien passage sur la Bourbre, le Chaffard, Evocations,
1949
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
novembre décembre 1959, page 42
-
H.
CHATAIN : nouvelles pierres à cupules de l’Isère, Evocations n° 1, 1979,
pages 2 et 3
-
H.
CHATAIN : les haches en pierre polie du bas Dauphiné, Evocations, avril
1980
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 272
-
A.
CHARVET : aspects historiques du pays de Velin, Evocations, janvier juin
1983
-
Histoire
des communes, 1987, pages 457 et 458
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 81
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 35
-
CAG
38/2, 2011, page 335
SAVAS-MEPIN (canton de Bièvre)
Epoque
gallo-romaine :
tradition de voie romaine.
Selon
P. H. BILLY, le nom de Savas viendrait du patronyme Sapaudius et celui
de Mépin du patronyme Mepius ou Mapius.
Haut
Moyen Âge : la Villa
Sabodatis est attestée par un acte de décembre 890.
Bibliographie :
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 889
-
J.
B. LANFREY : noms anciens des paroisses des communes du département de
l’Isère, 1937, page 124
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 144
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 106
SECHILIENNE (canton d’Oisans-Romanche)
Protohistoire : on a découvert un bracelet rond
de l’époque de Hallstatt, induisant une ancienne voie de passage.
On
notera un lieudit Trois Fontaines (site cultuel gaulois ?).
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Briançon par l’Oisans. Aux rochers des
Lauzes et des Sagnes et au lieudit les Rivoirands, F.
VALLENTIN dit avoir vu « les entailles de la voie de l’Oisans ».
Selon
le chanoine LANFREY, le nom de la commune viendrait de Villa Coecilius
ou Villa Caecilius selon ROUSSET, mais la plus ancienne trace écrite
porte le nom de Sichilina.
Bibliographie :
-
A.
BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, page 247
-
F.
VALLENTIN : la voie romaine de l’Oisans, bulletin de l’Académie
Delphinale, 1877, page 302
-
H.
FERRAND : la voie romaine de l’Oisans, BSSI, 1913, page 129
-
L.
COTES et ARMANET : contribution à l’étude de la voie romaine de l’Oisans,
BSDEA, janvier 1927
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
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-
A.
BOCQUET : quelques objets inédits du Dauphiné, bulletin d’études
préhistoriques alpines, T 14, 1982 pages 7 sq
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Isère
gallo romaine, 1, 1985, pages 251 et 252
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A.
BOCQUET et F. BALLET : nouveaux témoins de la civilisation campaniforme
dans les Alpes françaises du nord, bulletin d’études préhistoriques alpines, T
19, 1987, pages 9 sq
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, page 275
-
R.
REYMOND : mystères et curiosités de l’histoire, 1991, pages 394 et 395
-
P.
L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1992, page 121
-
B.
FRANCOIS : mémoire de Bourg-d’Oisans, 1998, page 19
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de l’Oisans, 2005, pages 20 et 21
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille des origines à l’An Mil, revue
Mémoire n° 63, 2022, pages 4, 5 et 7
SEMONS (Porte-de-Bonnevaux) (canton de la Bièvre)
Protohistoire : à la lisière de la forêt de
Bonnevaux, on a découvert en 1840, dans des circonstances non précisées, un
dépôt d’environ 800 monnaies gauloises du type au bouquetin, au buste de cheval
et au cheval galopant.
Epoque
gallo-romaine :
passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Vienne.
Un
site gallo romain a été repéré sur la limite communale avec ARZAY.
En
2005, au lieudit les Plagnes on a découvert, avec des tegulae, un
tesson de sigillée, un peson de tisserand et une monnaie indéterminée.
Bibliographie :
-
le
Journal de Vienne du 6 février 1841, page 1
-
T.
C. DELORME : description du Musée de Vienne, 1841, n° 320, page 311
-
R.
LAUXEROIS : trésors monétaires antiques de Vienne et de sa région,
bulletin de la société des amis de Vienne, 84, 1, 1989, pages 15 à 18
-
CAG
38/1, 1994, page 62
-
CAG
38/4, 2017, page 328
SEPTEME (canton de Vienne 1)
Préhistoire : on a découvert en septembre
1941, au lieudit le Chapelet une hache entièrement polie d’époque
néolithique.
Protohistoire : au Péage, tumulus
protohistorique à la base du coteau dominant la D 75.
Epoque
gallo-romaine :
Septème occupe l’emplacement du 7ème milliaire depuis Vienne, sur la
route de Vienne à Milan : Ad Septimun Lapidem.
De
nombreux vestiges sont connus :
Ø
au Péage
de Septème, vers la rivière, subsistent des vestiges de cette voie,
Ø
non
loin de là, des constructions ruinées, paraissant antiques, ont été découvertes
en 1904,
Ø le château de Septème passe pour avoir
été édifié sur l’emplacement d’un castrum antique. Il est de fait que les
remparts ceinturant l’ancien bourg médiéval de la Ville présentent des
blocs de calcaire de choin qui passent pur être romains et qui proviendraient,
selon la tradition, de la villa du Piaget,
Ø les montants de la cheminée du château
pourraient correspondre à des colonnes romaines
Ø
au
lieudit Piaget, tradition de bourgade antique nommée Pagey (pagus ?),
s’étendant du Péage de Septème au lieudit Bilois sur OYTIER SAINT OBLAS
(supra) : divers vestiges sont signalés au XIXe siècle
Ø
de
nombreuses trouvailles de tegulae et de monnaies, dont une de Vespasien,
sont citées en divers points de la commune
Ø
la
construction d’un groupe scolaire en 1953 a permis la mise au jour, à 2,50
mètres de profondeur, d’une grande mosaïque du Ier siècle en opus signinum,
divisée en deux panneaux de 3,16 et 3,40 mètres de coté. Conservée dans le sous
sol de l’école, la mosaïque, aujourd’hui très abîmée est inscrite à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1954)
Ø
lors
des travaux d’aménagement du lotissement le Village, on aurait aperçu le rebord
d’une piscine gallo-romaine
Ø
des
débris de tuileaux ont été découverts à la scierie et au cimetière de Septême.
Haut
Moyen Âge : à Subtuer,
emplacement d’une ancienne église disparue, dédiée à Saint Etienne, qui pouvait
remonter au Haut Moyen Âge.
Selon
la tradition locale le nom du Palais proviendrait d’un
« palais qu’aurait fait construire Charlemagne avec une chapelle dédiée à
Saint Blaise ».
Le
Vieux Fort pourrait remonter à l’époque carolingienne.
Emplacement
de motte castrale.
BIibliographie :
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870
-
J.
B. BARDIN : étude historique sur le pays de Septème depuis ses origines
jusqu’à nos jours, 1912, page 8
-
GALLIA
Informations, 11, 1953, pages 130 à 132
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
novembre décembre 1959, pages 43 et 44
-
F.
RUDE : sur la voie romaine : Septème, Oytier, Diémoz, Evocations,
octobre 1960, page 44
-
J.
SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975, pages
129 à 133
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, 5Ve
au XIIe siècle, 1977, pages 67 et 68
-
H.
CHATAIN : les haches en pierre polie du bas Dauphiné, Evocations, avril
1979
-
J.
SAUNIER : découvertes récentes gallo-romaines en pays viennois : la
mosaïque de Septème et la fresque d’Oytier, Evocations, n° 79, 80, 1983
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 210
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 102 et 103
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 158 et 159
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois Occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 71
-
CAG
38/1, 1994, pages 143 et 144
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 133
-
H.
LAVAGNE : recueil des mosaïques de la Gaule, III, Narbonnaise, 3, 2000,
pages 98 à 100
-
CAG
38/4, 2017, pages 328 et 329
SEREZIN-DE-LA-TOUR (canton de Bourgoin-Jallieu)
Epoque
gallo-romaine : le
Chemin de l’Etrat est vraisemblablement une ancienne voie romaine.
Divers vestiges sont signalés :
Ø
au
hameau du Vernay, aqueduc souterrain en briques de proportions semblables
aux aqueducs de Vienne
Ø
au
lieudit Liernas, au hameau de Collomb, on a découvert en 1888 dix
sépultures en coffres de dalle de molasse avec quelques fragments de poterie et
une petite amphore en terre cuite estampillée S B
Ø
selon
P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Caesarius (domaine
de).
Haut
Moyen Âge : la
localité est citée au Xe siècle sous le nom de Villa Cirisiacus avec une
église dédiée à Saint Alban.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : BSSI, T III, séance du 19 décembre 1843
-
Le
mois de Bourgoin du 19 février 1888
-
J.
B. LANFREY : noms anciens des communes de l’Isère, 1937, page 125
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 276
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 11
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 107
SERMERIEU (canton de Morestel)
Préhistoire : plusieurs objets néolithiques
auraient été signalés à CHANTRE (haches polies ?).
Vers
1960, on a découvert à la Grotte de Goulette des tessons de céramique
non tournée.
En
2000, on a découvert un grand enclos néolithique.
Protohistoire : on a découvert deux monnaies
gauloises du type au cavalier.
En
2000, on a découvert deux fours polynésiens du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine : la
partie est de la commune était vraisemblablement traversée par le chemin
d’Aoste à Lyon dit compendium d’Aoste. Divers vestiges sont
connus :
Ø
en
1857 on a découvert une statuette en bronze de Mercure vers l’église à peu de
profondeur. Au même endroit on a mis au jour un espace circulaire revêtu d’un
béton formé de morceaux de tuiles concassées et entouré de briques creuses
Ø
un
cippe anépigraphe a été découvert vers Olouise (perdu)
Ø
entre
l’église paroissiale et Olouise, emplacement d’une villa dont quelques
pièces ont été fouillées, notamment une piscina chauffée et un bassin
relié à un tepidarium
Ø
au
lieudit Combe-Noire, un habitat du Ier siècle a livré en 2000, divers
récipients en céramique, des objets domestiques et des outils
Ø
entre
Sermerieu et Morestel, emplacement d’un site à tegulae
Ø
au
lieudit Combe-Noire, on a découvert en 2000 un habitat rural constitué
de quelques bâtiments ou d’une exploitation agricole
Ø
selon
P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme germanique Salumas
(domaine de)
Ø
en
2004, au lieudit Chanoz on a découvert un enclos gallo-romain
Ø
en
2006, des thermes de villa ont été découverts.
Haut
Moyen Âge : au
hameau de Tirieu, on a découvert, en 2002, 10 inhumations en coffre.
Bibliographie :
-
BSSI,
T IV, 1860
-
E.
CHANTRE : haches en bronze du nord du Dauphiné, Matériaux, n° 9 et 10,
pages 395 à 397
-
Abbé
PICHOT : BM, 1866-1868
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, novembre décembre
1959, page 42
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 345
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 276
-
A.
DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes
numismatiques celtiques, n° 2, 1983, page 36
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 299
-
Isère
gallo romaine, 2, 1987, page 42
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, page 107
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 98
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 146
-
CAG
38/2, 2001, pages 334 à 337
SERPAIZE (canton de Vienne 1)
Protohistoire : en 2003, au lieudit Domaine
de la Platrière on a observé une structure en creux du 8ème
siècle avant notre ère.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Vienne à Pont de Chéruy dite Via de Saint
Claude.
La
tête de Junon, parfois attribuée à Serpaize, est à rapporter à VILLETTE-de-
VIENNE (infra).
Au
lieudit les Brosses, dans la cour d’une ferme, inscription fragmentaire
retaillée à usage de bassin : « … ET / IVSTINVS DONA(ue)RVN(t)… » :
« … et Justinus ont donné (ce monument) ».
Selon
J. MAYOUD, plusieurs inscriptions romaines seraient mentionnées dans des actes
postérieurs au XIe siècle.
Haut
Moyen Âge : des
sépultures en pleine terre ont été observées.
Dans
un diplôme de Louis l’Aveugle de 920, la localité est citée sous le nom de Salpatia
Superior.
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire de Dauphiné, 1658, page 508
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 274
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais, 1877
-
CIL
XII, 1888, n° 1890
-
J.
MAYOUD : nos villages, Villette, Serpaize, 1892, page 3
-
Bulletin
de la société des amis de Vienne, 1911, page 59
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1038
-
M.
FERRARO : notice historique sur la commune de Serpaize, manuscrit, 1976
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe
siècle, 1977, page 69
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 210
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 108
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 159
-
CAG
38/1, 1994, page 144
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 292, pages 341 et 432
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 108
SEYSSINET-PARISET (canton de Fontaine-Seyssinet)
Préhistoire : au pied de la Tour-sans-Venin,
on a mis au jour des outils d’époque néolithique : silex et lame.
La
Grotte des Sarrasins, signalée par un immense porche, a livré depuis
1966 un important gisement s’étendant du deuxième millénaire avant notre ère à
la période gallo romaine. Du très important matériel retiré à l’occasion des
fouilles, il y a lieu de noter deux objets particulièrement intéressants :
une cuillère en céramique, remarquable par son intégrité et un vase décoré qui
est l’exemplaire comportant la plus grande variété de décors trouvé, à ce jour,
dans les gisements néolithiques français (MD 67.4.6).
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la Grotte
des Sarrasins a livré un peu de matériel du Bronze ancien dont une boite en
céramique gravée du XVIIe siècle avant notre ère. On a également trouvé des
céramiques du bronze moyen et du Bronze final dont une louche (MD 67.4.5), un
gobelet à épaulement (MD 67.4.9) et une jatte (MD 67.4.13)
Ø
au lieudit le Chatelas, une nécropole a
livré en 1905 avec 7 sépultures, 6 bracelets en bronze de l’époque de Hallstatt
(MD 67.12.65 à 69 et 67.12.96)
Ø
aux
Iles de Seyssinet, on a découvert un fragment de bracelet de la Tène
Ø
près
du cimetière, en mai 1919, on a mis au jour un fragment de bracelet en ruban de
l’âge du Fer.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont également signalés :
Ø
sur
le site de la Tour-sans-Venin, on a trouvé au XVIIe siècle une
inscription, aujourd’hui perdue : « ISIDI MATRI / SEX(tus) CLAVDIVS
VALERIANVS / ARAM / CVM SVIS ORNAMENTIS / VT VOVERAT / D(onum) D(dedit) (ou
dedit dedicavit) » : « à Isis mère, Sextus Claudius Valerianus,
en accomplissement de son vœu, fait don de cet autel avec sa décoration ».
Ø
selon
H. MULLER, il y aurait eu à cet endroit un refuge du Bas-Empire, comparable à
ceux du Néron (> SAINT-MARTIN-LE-VINOUX), de Rochefort (> VARCES) et de
Saint-Loup (VIF)
Ø
on
aurait découvert, sur la commune, des monnaies romaines, des tessons de
poteries, des tuiles et des « épées et autres armes »
Ø
A.
de VERNISY dit avoir vu dans le mortier de la maçonnerie de la Tour-sans-Venin
des morceaux de tegulae
Ø
au domaine
de Beauregard, on aurait trouvé des tombes sous tegulae
Ø
la Grotte
des Sarrasins a livré des fragments d’époque gallo-romaine.
Haut
moyen âge : divers
vestiges sont connus :
Ø
au
milieu du XIXe siècle, on aurait mis au jour, près du château de Beauregard,
des tombes de tradition burgonde
Ø
au
cours des fouilles de la Grotte des Sarrasins, on a découvert une
sépulture double, d’époque mérovingienne, identique à celle de ROISSARD (supra)
mais ici entourée d’un cordon de blocs de calcaire et recouverte d’un
amoncellement de même nature. Les deux individus étaient placés sur une planche
de hêtre. A la tête de l’homme figuraient divers objets assez
hétéroclites : une bague dans une
aumônière à fermoir en fer, une boucle d’oreille, une plaque dorsale de
garniture de ceinture, une boucle de ceinture, un briquet, une bouterolle de
fourreau … (MD 76.51.1 à 12)
Ø
au
lieudit la Ferme, on a découvert cinq sépultures d’époque indéterminée
Ø
à
la Tour-sans-Venin, emplacement vraisemblable d’une motte castrale
Ø
au Chatelas,
motte castrale présumée de 30 mètres sur 15 mètres avec basse-cour en forme de
demi-lune au sud.
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire de Dauphiné, 1, 1661, page 239
-
J.
J. CHAMPOLLION-FIGEAC : antiquités de Grenoble, 1807, n° VII, pages 53 à
57
-
BSSI,
1841
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 782
-
CIL
XII, 1888, n° 2217
-
H.
DESSAU, ILS, T 3, 1892-1916, n° 4363
-
H.
MULLER : sondages pratiqués dans la grotte dite des Sarrasins, BSDEA,
1895, pages 27 à 30
-
A.
de VERNISY : Pariset, Seyssins, Seyssinet, Saint-Nizier, bulletin de
l’Académie delphinale, 1889, page 189
-
H.
MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs
de Grenoble, AFAS, 1904
-
H.
MULLER : notes sur le chemin et le poste gallo-romain du Néron, Annales de
la société des touristes du Dauphiné, 37, 1911, pages 267 à 287
-
A.
SALAC : Isis, Sarepis à Seyssinet-Pariset, Rhodiana, 8, 1926, pages 61 à
65
-
H.
MULLER : sépulture de la fin de Hallstatt à Pariset, Rhodiana,1926, pages 105
et 106
-
A.
BOCQUET et N. PAPET : la grotte des Sarrasins, BSDEA, 1966, pages 365 à
367
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, pages 16, 17, 20, 21 et 23
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 345 à 348
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 70, 71, 85, 86 et 88
-
GALLIA
Préhistoire, 1977, pages 638 et 639
-
GALLIA
Préhistoire, 23,2, 1980, page 507
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, pages 210 à
216
-
Des
Burgondes à Bayard, 1984, notice 165, page 165
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 179
-
Archéologie
chez vous, 6, 1987, pages 7,8, 10, 19, 20, 21 et 27
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 192 et 193
-
Dictionnaire
archéologique de la France, 1990, page 545
-
A.
BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer dans les Alpes occidentales, 1991,
page 151
-
L.
VIDMAN et R. TURCAN : les cultes orientaux dans le monde romain, 1992,
pages 100 à 104
-
CAG
38/1, 1994, page 173
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 245
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 35 et 51
-
Grenoble
antique, 1999, pages 14, 28, 117, 148 et 191
-
B.
REMY : Grenoble à l’époque gallo-romaine d’après les inscriptions, 2002,
page 94
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 353, page 58
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 543 et 548
-
B.
REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, page 89
-
CAG
38/4, 2017, pages 329 à 330
SEYSSINS (canton de Fontaine-Seyssinet)
Préhistoire : on a découvert une pointe de
flèche à retouches bifaces d’époque chalcolithique (MD 67.3.41).
Au
pied de la partie nord du rocher de Comboire, on a découvert un gisement
néolithique avec des éclats de silex, une lame et un grattoir.
Protohistoire : sur un site non précisé on a
découvert un tesson protohistorique avec impressions digitales.
A
la Grotte Vallier, on a recueilli des fragments de dolia de la
Tène finale (MD 67.3.15.1 et 2).
Les
fouilles de Pré-Nouvel de 2010 ont livré un paléosol du Bronze final
avec quelques tessons céramique et de probables structures d’habitat de même
époque.
Epoque
gallo-romaine :
passage d’une voie romaine venant de la plaine et se dirigeant sur Claix par le
col de Cossey. Des traces de cette voie sont toujours visibles entre le
nouveau cimetière et le château de Cossey. De nombreux vestiges sont
connus :
Ø
près
de la maison forte de Colonges, qui passe pour avoir été bâtie sur une
villa gallo-romaine, on a découvert des monnaies romaines dont une de Trajan
Ø
il
existe une tradition de « camp romain », non loin du ruisseau descendant
de la ferme des Arcelles
Ø
sur
un site non précisé, on a découvert des fragments de céramiques sigillées du
Ier siècle des ateliers de la Graufesenque (MD 78.6.871 et 872)
Ø
en
1892 et 1897, on a découvert au-dessous du Priou, des tombes sous tegulae
Ø
des
tombes de même nature ont été trouvées en 1894 au lieudit Cholaterre
Ø
en
1900, au-dessus du village, on a exhumé des tombes du IIIe siècle
Ø
en
1910, des tombes sous tuiles ont été exhumées en face de la cure
Ø
en
1978, on a trouvé une boucle d’oreille gallo-romaine
Ø
la Grotte
Vallier, creusée sur le flanc est du Moucherotte à 1650 mètres d’altitude a
livré, en 1910, plus d’un mètre cube de tuiles romaines. H. MULLER pensait
qu’il y avait eu en cet endroit, au Bas-Empire, un refuge naturel devant lequel
on avait établi un auvent couvert en tegulae destiné à protéger les
habitants contre les chutes de pierres, les rafales et les gouttières. La
grotte a également livré des tessons de poteries des IIIe et IVe siècles, de la
sigillée de la Graufesenque (M. D. n° 78.6.871 et 872), un
sesterce illisible et des entailles creusées dans les parois pour y loger des
poutres
Ø
des témoins oculaires disent avoir vu des murs
antiques dans le talus de la route conduisant de Seyssins à Claix
Ø
le nom de la commune vient-il du patronyme Saxius
(domaine de) ?
Ø
A Pré-Nouvel,
les fouilles préalables à l’aménagement de la ZAC ont révélé en 2012 deux
sites :
-
le
site n° 1 : l’occupation la plus ancienne est matérialisée par les
vestiges isolés de cinq tous de poteaux d’époque augustéenne. Entre la fin du Ier
siècle et le IIe siècle, l’occupation principale du site est caractérisée par
l’aménagement d’une voie et la construction d’un petit bâtiment adjacent.
Orientée ouest-est, la voie était conservée sur près de 45 m de longueur et
large de 3,50 mètres. Elle était bordée au sud par le mur de soutènement d’une
terrasse et au nord par un fossé de drainage. De plan rectangulaire (4,80 m sur
3,88 m) le petit bâtiment était établi à quelques mètres au nord de la voie et
offrait une architecture soignée. Les murs étaient maçonnés au mortier de chaux
et mesuraient 0,52 m de large. Les angles étaient solidement chainés dès la
fondation. Les élévations étaient construites en petits moellons calibrés
disposés en assises régulières. Faute d’éléments significatifs, sa fonction
reste mystérieuse. D’autres constructions devaient exister à proximité. A
partir de la fin du IIe siècle on constate l’abandon du bâtiment. Des artéfacts
traduisent l’exercice d’activités artisanales. L’aménagement d’un foyer
cantonné par des pierres marque le dernier état de la réoccupation du bâtiment
entre la fin du IVe siècle et le début du VIe siècle avant sa ruine complète.
13 monnaies ont été recueillies dont un dupondius de Trajan, un sesterce
de Marc Aurèle, 6 antoniniani du IIIe siècle, dont un de Gallien, une maiorina
de Magnence et un centenionalis de Constantinople, ainsi qu’une bague en
argent, cinq pesons de tisserand, un fragment de meule et une pierre a
aiguiser.
-
Le
site n° 2 a également révélé des trous de poteaux et des fossés d’époque
augustéenne.
-
Les
deux sites ont livré 1154 fragments de céramique et 608 fragments de vases et
d’amphores de – 50 à + 20,
Haut
moyen-âge : divers
vestiges sont également signalés :
Ø
des
sépultures en coffres de dalles ont été trouvées à diverses reprises autour de
l’église Saint Martin
Ø
en
1893, on a mis au jour au-dessus du Priou une nécropole de tradition
burgonde
Ø
en
1971, des travaux de terrassement, rue des Charrières, ont mis au jour un foyer
appartenant à un habitat du Haut Moyen Âge
Ø
de
SAINT ANDEOL, de VERNISY et le Dr ROGER
faisaient remonter l’église Saint Martin au IXe siècle, sous le règne de Boson.
Il semble toutefois qu’elle ne soit pas antérieure au XIe siècle
Ø
motte
castrale présumée au Châtelard
Ø
l’édifice
gallo-romain de Pré-Nouvel a été réoccupé du IVe au début du VIe siècle
avant sa ruine complète. Une anomalie topographique du site a été interprétée
comme une motte castrale de 7 m de hauteur et 40 m de diamètre.
Bibliographie :
-
F.
de VILLENOISY : Seyssins et la voie romaine de la rive gauche du Dauphiné,
le Dauphiné du 20 octobre 1892
-
A.
de VERNISY : Pariset, Seyssins, Seyssinet, fragments d’histoire, 1899,
pages 123 et 125, 126
-
H.
MULLER : la grotte du Moucherotte, revue des Alpes dauphinoises, 4, 1911
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 348 et 349
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 23 et 90
-
J.
ROGET : église Saint Martin de Seyssins, 1980
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 277
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du Nord, 1983, page 216
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 180 et 181
-
Archéologie
chez vous, n° 6, 1986, n° 60 et 61, page 103
-
Entretien
du 12 octobre 1987 avec M. Charles VALLIER, fils de l’inventeur de la grotte
éponyme
-
J.
C. MICHEL : chemins d’en haut, bulletin des AVG n° 20, 1987, pages 29 et
30
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 198
-
CAG
38/1, 1994, page 173
-
Grenoble
antique, 1999, page 193
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 553
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2010, page 88
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2012, pages 108 et 109
-
Rapport
final d’opération d’archéologie préventive (Pre-Nouvel) d’octobre 2012
-
CAG
38/4, 2017, pages 331 et 332
SEYSSUEL (canton de Vienne 1)
Préhistoire : en 1970, on a découvert une
hache polie allongée d’époque néolithique.
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit la Gelaye, tronçon de la voie romaine de Lyon à Vienne
Ø
à
proximité, on a exhumé un enclos de 30 mètres sur 15 mètres avec de nombreuses tegulae
Ø
en
1829, à coté de l’église, on a découvert de nombreux fragments de briques
estampillées VIRIORVM
Ø
on
a trouvé une stèle en l’honneur d’un sévir du IIe siècle : « D(iis) M(anibus)
/ Q(uinto) CONNIO / SAVRIAE IIIIIIVIR(o) / AVG(ustali) Q(uintus) CONNIVS /
RHODOCHVS / IIIIIIVIR AVG(utalis) / PATRI PIISSIMO / Q(uintus) CONNIVS / APER
AVO » : « aux dieux manes, à Quintus Connius Sauria, sévir
augustal, Quintus Connius Rhodochus, sévir augustal à son excellent père,
Quintus Connius Aper à son grand père » (aujourd’hui au Musée Lapidaire de
Vienne, n° 526),
Ø
un
autel avec base et couronnement du IIe siècle, dédié à Junon reine :
« IVNONI REG(inae) AVG(ustae) / SACRVM / T(itus) CASSIVS EROS ET CASSI /
PRI(s)CVS / EVPHEMVS / SECVNDVS / FILI » : « consacré à Junon
reine Auguste, Titus Cassius Eros et ses fils, Cassius Priscus, Cassius
Euphemus et Cassius Secundus ». Il est également aujourd’hui au Musée
Lapidaire de Vienne, n° 559
Ø
dans
une propriété, serait conservée une inscription funéraire partielle :
« … EGENTIBVS… N / QVO(d) NON CVPIVNT / (sub asc)IA DED(icavit) » :
« … qu’ils ne désirent pas. Il l’a dédié sous l’ascia »,
Ø
au
château de Seyssuel, on a trouvé la partie inférieure d’un autel : « …
AFER / EX VOTO » : « à Afer (a élevé cet autel) » en
accomplissement de son vœu ». ALLMER pense au chevalier viennois C.
PASSRIVS AFER du 1Ier siècle. Il est aujourd’hui encastré dans une
muraille. Ce fragment a été découvert avec plusieurs pièces de marbre provenant
des décombres du château ruiné de la vallée qui, selon la tradition, aurait été
édifié sur un « antique palais ».
Ø
des
tessons de sigillée avec estampille OF DASVI sont signalés
Ø
aux
lieudits Linda et la Gelaye, emplacements de sites à tegulae.
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire de Dauphiné, 1658, page 375
-
COCHARD :
archives du Rhône, 3, 1825, page 307
-
MERMET :
archives du Rhône, 10, 1829, page 374
-
T.
C. DELORME : description du musée de Vienne, 1841, n° 80 et 124
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 195, 248, 273, 400 et 1086
-
Baron
RAVERAT : nouvelles excursions en Dauphiné, 1879, page 34
-
CIL
XII, 1888, n° 1815, 1816, 1880, 1841, 2045 et 5679-76
-
GALLIA
Préhistoire, T 20, 2, 1977, page 639
-
A.
PELLETIER : Vienne antique, 1982, page 460
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 111
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 159
-
F.
DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne (rive gauche du
Rhône), bulletin de la société des amis de Vienne, n° 84, 1989, page 115
-
CAG
38/1, 1994, pages 144 et 145
-
Grenoble
antique, 1999, page 45
-
B.
REMY : les sévirs augustaux de la colonie de Vienne, la Pierre et l’Ecrit,
n° 18, 2007, pages 34 et 41
SICCIEU-SAINT-JULIEN-ET-CARISIEU (Canton de Charvieu-Chavagneux)
Protohistoire : en 1925, on a découvert dans un
champ de Carisieu, un dépôt de l’époque de Hallstatt comprenant
notamment 7 pointes de flèches et 2 ciseaux.
En
2004, on a mis au jour cinq anneaux en bronze.
Epoque
gallo-romaine : à la
Rama et à Carisieu, passage présumé de la voie romaine de Lyon à
Aoste dite compendium d’Aoste. Divers vestiges sont connus :
Ø
entre
Optevoz et Siccieu-Saint-Julien, emplacement d’une voie romaine encore nommée Chemin
des Romains,
Ø
diverses
voies secondaires ont été repérées par détection aérienne. Le nom de la
chapelle des Quatre Vents pourrait se traduire par Quatre Viae,
Ø
à Carisieu,
emplacement d’une importante villa gallo-romaine qui aurait livré des
mosaïques,
Ø
sur
la fontaine de Carisieu, lion en pierre remployé provenant de la villa,
Ø
dans
l’étang de Gilieu on a trouvé une lagène en sigillée (MD
34.2337)
Ø
des
monnaies romaines et une statue drapée en pierre sont évoquées,
Ø
des
sépultures gallo-romaines auraient été découvertes au lieudit Grand Mollard
Ø
aux
lieudits Barisieu et Champagne, en 1999, on a découvert un établissement
agricole d’environ 3 ha
Ø
en
2006, le SRA signale plusieurs sites à tegulae
Ø
le
nom de la commune vient-il du patronyme Siscius ?
Haut
Moyen Âge :
emplacement d’une nécropole mérovingienne au lieudit Etang de Gilieu).
L’ager
Siliacensis mentionné dans un acte du 20 mars 870 pourrait se rapporter à
Siccieu.
L’ancienne
paroisse de Saint Didier d’Eypieu (Siliaco), qui dépendait de
l’abbaye de Saint Chef, est connue par un texte de 894.
Bibliographie :
-
Regeste
dauphinois n° 771
-
A.
DONNADIEU : la trouvaille de Carisieu, Rhodiana n° 1325, 1929, pages 162 à
168
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1960,
pages 123 à 125
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349
-
D.
FAUCHON : un village du plateau de Crémieu, Siccieu-Saint-Julien-et-
Carisieu, Evocations, janvier 1974
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 277
-
A.
BOCQUET : aperçu sur les rapports entre les Alpes françaises et l’Italie
du néolithique à l’âge du Fer, 8ème congrès national des sociétés
savantes, Grenoble, 1983, page 75
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle de
notre ère dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 216
-
Le
Progrès du 17 octobre 1985
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 184 et 185
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 23 et 24
-
A.
BOCQUET : un grand moment de notre histoire il y a 3300 ans, la Pierre et
l’Ecrit, 17, 2006, page 12
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 109
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2006, page 113
-
CAG
38/1, 2011, pages 337 à 339
SIEVOZ (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
une sépulture gallo-romaine est signalée.
On
notera également la présence d’un lieudit le Villard.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit la Tour, emplacement d’une motte castrale fossoyée.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370
-
Patrimoine
en Isère, 2006, pages 24 et 44
SILLANS (canton de Bièvre)
Protohistoire ? des clichés IGN de 2013 montrent
deux structures circulaires au lieudit Vaugauthier.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Grenoble à Vienne traversait la commune et son souvenir s’est
perpétué dans le Grand-Chemin.
A
Vaugauthier, on aurait découvert en 1957 les traces d’une construction
gallo- romaine. Une tradition locale y situe un « vieux village
disparu ».
Au
lieudit Treize-Fontaines, les vestiges d’une importante construction
auraient été mis au jour vers 1986.
Le
nom de la commune vient-il du patronyme Silus (domaine de) ?
Bibliographie :
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 37
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mai
juillet 1960, page 53
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Vienne et Grenoble, Information Régionale,
16, 1974
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 277
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 146
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 95
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 55
-
CAG
38/1, 1994, page 123
-
N.
CHABAH : Sillans petite cité de grandes aventures, 2000
-
CAG
38/4, 2017, page 333
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)
SINARD (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : les travaux effectués à compter
de 2001 entre les lieudits Pingallas et Pied Taillé pour la
construction de l’autoroute A 51 ont permis de reconnaître, sur un kilomètre de
longueur, un riche potentiel archéologique. Trois terrasses d’habitat, en
surplomb de terrains cultivés, ont livré des vestiges du mésolithique
sauveterrien. Les sites explorés sont les suivants :
Ø
Pingallas : des vases du néolithique moyen
ont été découverts. Il s’agit du premier site de cette période bien caractérisé
en Trièves,
Ø
Blachette
nord : site du
néolithique moyen. Un cromlech a été exhumé avec un lambeau de sol néolithique
et des lames en silex sur tout le pourtour. Ce cromlech est double : un
grand cercle de pierres de 12 mètres de diamètre ayant livré une concentration
de céramiques et de galets (signe peut être d’une sépulture) et un second
cercle, de moindres dimensions, de 8 mètres de diamètre. Ces cromlechs, en
pierre locale, érigés vers 3500 avant notre ère, semblent avoir été détruits à
l’époque gallo-romaine. Il s’agit là d’une découverte considérable, le seul
cromlech connu jusqu’alors avec certitude dans les Alpes étant celui du col du
Petit-Saint-Bernard,
Ø
Blachette
sud : le site a
livré des centaines d’armatures mésolithiques.
Ø
Les
Emenées : site
occupé à compter du néolithique final.
Protohistoire :
Ø
on
a trouvé en 1914 une hache à bords droits du type de Neyruz, de l’époque
du Bronze moyen (MD 67.12.184),
Ø
à Blachette-Nord,
on a découvert un alignement de 11 fours de l’âge du Bronze sur 60 mètres de
longueur. Sa destination, peut être cultuelle, reste à peu près inconnue,
Ø
à Blachette-Sud,
le site a livré, sur un hectare, des vestiges de l’âge du Bronze moyen et final
avec 300 trous de poteaux correspondant à l’emprise d’au moins six maisons. Il
y avait donc là un village. On a également découvert une sépulture de la fin de
l’âge du Fer,
Ø
aux
Emenées, fragments de céramiques, dont certaines avec des graines
fossilisées, du Bronze final,
Ø
à Pied-Taillé,
site de l’âge du Bronze final avec quelques éléments de l’âge du Fer et
paléosol de l’époque de Hallstatt correspondant au site le mieux conservé et le
plus étendu du nord Trièves.
Epoque
gallo-romaine :
Ø
à Pingallas
et à Pied-Taillé, emplacement d’un collovium gallo-romain,
Ø
à Blachette-Nord,
d’importantes structures ont été repérées et exhumées en partie :
bâtiments, enclos, forge, entrepôt avec une grande dolia de 66 cm de
diamètre. Il semblerait qu’il s’agisse d’une mansio des IIe et IVe siècles
au bord d’une voie (mais laquelle ?). Le site a livré de nombreuses
poteries, de la céramique sigillée et une monnaie de Magnence. Au nord de ce
site (qui semble avoir été abandonné au IVe siècle), on a découvert deux
sépultures à incinération du Ve siècle,
Ø
à Blachette-Sud,
on a découvert deux sépultures à incinération,
Ø
à
Pied Taillé, structure fossoyée gallo-romaine,
Ø
à la
Grange, d’autres structures gallo-romaines ont été repérées,
Ø
au
lieudit Champ-de-la-Porte, emplacement d’une structure gallo-romaine
avec négatif de poteau, fosse et fragments de céramiques.
Haut
Moyen Âge : le
lieudit la Motte pourrait rappeler le souvenir d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 43 et 44
-
Archéologie
chez vous, n° 4, 1985, n° 23
-
SRA,
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1994, page 111
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, page 228
-
La
lettre des AVG, n° 1, mars 1996 et n° 2, septembre 1996
-
J.
C. MICHEL : découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 38, décembre
1996, page 23
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1997, pages 26, 29 et 30
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves,1, bulletin des AVG n° 43, 1999,
pages 22 et 23
-
Grenoble
antique, 1999, page 11 et 193
-
H.
JACOBEDE NAUZOIS : le cuivre et le bronze à l’âge du Bronze dans les
Alpes, 2000-2001
-
J.
C. MICHEL : Sinard, éléments d’histoire, bulletin des AVG n° 47, 2001,
page 25
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 96
-
J.
C. MICHEL : fouilles archéologiques de l’A 51, bulletin des AVG n° 49,
2002, page 58
-
INRAP :
présentation du 17 décembre 2002 à Sinard
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2002, pages 113, 114 et 115
-
J.
C. MICHEL : A 51, fouilles archéologiques de Sinard, bulletin des AVG n°
52, 2003, page 51
-
Sciences
et Avenir, janvier 2003 : des cercles dans la montagne, pages 88 à 91
-
CPI :
le journal, n° 15, 2003, page 8
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 108 à 112
-
AREA :
la vie de l’autoroute, mai 2004, page 15
-
D.
PELLETIER, C. MULLER, P. ALIX et C. RICHE : le gisement mésolithique et
néolithique de Blachette-Sud (Sinard, Isère), premiers résultats dans bulletin
de la SPF, n° 3, 2004, pages 597 à 620
-
J.
V. OZANNE et alii : découvertes archéologiques majeures sur le tracé de
l’A 51 à Sinard, bulletin de la SPF n° 3, 2004, pages 601 à 603
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, pages 10
et 11
-
Atlas
culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du moyen âge, 2004,
page 171
-
Patrimoine
en Isère, 2006, pages 17 et 19
-
P.
BINTZ et J. J. MILLET : Vercors, terre de préhistoire, 2012, pages 140 et
141
-
CAG
38/4, 2017, pages 333 à 335
-
L.
RIONDET : Histoire de Monestier-de-Clermont… Sinard, 2020, pages 8 à 16,
25 et 33
SOLEYMIEU (canton de Morestel)
Protohistoire : au lieudit Sablonnières,
sur le bord des tourbières, on a découvert une épingle en bronze à tête conique
du Bronze final (MD 67.3.66).
Deux
haches du Bronze final auraient été trouvées par CHANTRE dans une tourbière.
Epoque
gallo-romaine : la
commune était traversée par la voie romaine d’Aoste à Lyon dite compendium
d’Aoste.
Une
inscription gallo-romaine du Ier siècle a été trouvée lors de la démolition de
l’ancienne église. Elle est aujourd’hui enchâssée dans le mur du clocher :
« … H(eres ?) T(estamento) P(oni) IUSSI(t) » : « … en
exécution de son testament (a ordonné l’érection de ce monument »
(monument historique au titre des objets mobiliers, 1975).
Deux
marques sur poterie noire AGENOR FE et SEVERINV… ont été
découvertes.
En
1993, au lieudit Bargolet, une prospection a révélé un site pouvant
correspondre à une dépendance agricole. Un site identique a été repéré la même
année au lieudit Puiratier.
En
1994, au lieudit Fayolle, un site a été détecté et a livré des tessons
de céramique et des fragments de verre.
La
même année, deux épandages de tegulae ont été repérés au lieudit Roussillon.
Toujours
en 1994, le lieudit Sous-Vernant a révélé une petite dépendance
agricole.
Haut
moyen âge : divers
vestiges sont connus :
Ø
en
1965, au lieudit la Roche, on a découvert une nécropole burgonde
Ø
à Tirieu,
une nécropole de même époque a été exhumée
Ø
deux
sépultures ont été découvertes en 1965 à la Fontaine des Trois Chevaliers,
sur la limite de Courtenay
Ø
Charles
le Chauve aurait tenu une assemblée à Soleymieu, peut être dans un castrum
situé à Sablonnières, mais il y a possibilité de confusion avec le
« concile de Savonnières » tenu en 859 dans un faubourg de Toul
Ø
emplacement
de motte castrale à Sablonnières. Certains auteurs voient dans son
origine une « forteresse des rois burgondes »
Ø
Soleymieu
est cité sous la forme Villa Solemniacus au IXe siècle.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : haches en bronze du nord du Dauphiné, Matériaux, 3ème
année, n° 9, 10, pages 395 à 397
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 517, 826 et 871
-
CIL
XII, 1888, n° 2368, 5686-22 et 5686-828
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 719
-
A.
CHAGNY : un pays aimé des peintres, sites et monuments de la région de
Crémieu, 1929
-
G.
SABATIER : châteaux anciens et modernes du centre et du sud-est, T 2, 1929
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
Chanoine
LANFREY : noms anciens des communes du département de l’Isère, 1937, page
130
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1960,
pages 93 à 96
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 58
-
M.
C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné, VIe au XIe siècle, 1977, pages 56 et 57
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 2003, page 216
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 189
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 24
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 569, page 238
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 109
-
CAG
38/4, 2017, pages338 et 339
SONE (la) (canton du Sud-Graisivaudan)
Epoque
gallo romaine :
divers vestiges sont signalés :
Ø
selon
les traditions locales, le village aurait été jadis une bourgade romaine nommée
Sononum. Des vestiges de rues pavées, des lieux encore désignés sous le
nom de « Charrières », des débris de murs, des tuiles et des
fragments d’amphores attesteraient que des constructions antiques s’étendaient
très au-delà des limites de l’actuel village
Ø
tradition
de pont romain sur l’Isère permettant le franchissement de la rivière par la
voie romaine de Vienne à Die. Selon certaines sources, ce pont aurait été
détruit par les sarrasins. Selon d’autres sources, il se serait écroulé à la
fin du XVIIIe siècle. L’une des culées de ce pont serait encore en place,
l’autre ayant été détruite par les Ponts-et-Chaussées « parce qu’elle gênait
la circulation sur l’Isère »
Ø
aux
lieudits Lassertas et Basse Epinasse, les fouilles de l’autoroute
A 49 ont livré l’emplacement d’un habitat antique
Ø
au
lieudit Nipolière, emplacement d’un site à tegulae, au nord du
cimetière actuel.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Saint-Ferréol, on a découvert en 1954 une nécropole avec 9
sarcophages en tuf de deux séries distinctes, l’une du début du haut moyen-
âge, l’autre de l’époque carolingienne. Le vocable laisse à penser à un
possible site paléochrétien.
Une
église serait citée à la Sone dès 934.
Motte
castrale vraisemblable à l’emplacement du château.
Bibliographie :
-
Collectif
1888 : notes de centenaire, recueil des enquêtes d’histoire locale
réalisées par les instituteurs de l’Isère pour le centenaire de la révolution,
manuscrit BMG R 7778-78
-
A.
BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA,
T 7, 1900, page 19
-
C.
FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, n° 245, 1921, page 48
-
M.
C. BAILLY MAITRE : les sépultures à inhumation du Bas Dauphiné au Haut Moyen
Âge, Evocations, 35ème année, nouvelle série, n° 1, 1979, page 92
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 2003, page 216
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 165
-
G.
VICHERD et H. de KLIJN : A 49, prospection archéologique, DRAH, 1988
-
R.
MOYROUD : Bressieux en Dauphiné avant l’an mil, Evocations, janvier juin
1989, pages 21 sq
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine : inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 71 à 73
-
CAG
38/1, 1994, pages 130 et 131
-
Patrimoine
en Isère, pays de Chambaran, 1999, pages 32 et 46
-
J.
P. JOSPIN et Y. BONFAND : les ponts sur l’Isère à la Sone /
Saint-Just-de-Claix, la Pierre et l’Ecrit 2016
SONNAY (canton de Roussillon)
Protohistoire : emplacement supposé de village
gaulois au lieudit Mourgue.
Epoque
gallo-romaine :
l’ancien chemin dit de Lestrat, de Salaise à Revel, pourrait être
d’origine antique de même que la Vie d’Arlot. Divers vestiges sont
connus :
Ø
au
lieudit Sainte-Catherine, dans l’ancien quartier d’Arcolles, la
tradition mentionne l’existence de bains dédiés à Hercule (?)
Ø
en
1886, à Saint-Sulpice, on a découvert un mur antique et des monnaies de
Constance Chlore
Ø
au hameau de Saint-Sulpice, près de la Vie
d’Arlot, on a découvert au XIXe siècle des vases, des monnaies d’Auguste et
de Constance Chlore, des poids de tisserand, le tout dans une ancienne
construction dont les murs étaient larges de 2 mètres. On a proposé d’y voir un
relais gallo-romain. Au même endroit, on a exhumé 15 sépultures sous tegulae
Ø
à
l’oratoire Sainte Catherine, on pouvait voir avant 1941 deux statuettes
dont l’une d’Hercule. Tout près on dégagea une conduite d’eau voûtée ainsi que
les restes d’un mur antique
Ø
au
lieudit Combe-Durand-Nord on a repéré une construction antique de 18 mètres
de longueur sur 10 mètres de largeur
Ø
au
lieudit Tépin, on a trouvé une monnaie d’Hadrien
Ø
au
lieudit le Plan, on a découvert des tuiles romaines et une monnaie
d’Hadrien
Ø
le
nom de la localité pourrait provenir du patronyme Sunna (domaine de).
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Cimetière des Autrichiens, on a découvert en 1959 une nécropole
carolingienne.
N.
CHORIER fait état d’une « fontaine miraculeuse » (Sainte
Catherine ?) connue dès le IXe siècle, qui avait la faculté de
« guérir des fiebvres ».
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : Histoire de Dauphiné, I, 1661, page 36
-
G.
ALLARD : dictionnaire historique, chronologique, généalogique et
historique du Dauphiné, manuscrit du XVIIe siècle publié par H. GARIEL en 1864,
I, page 39
-
Abbé
CHAPELLE : rapport sur les fouilles archéologiques de Pact, bulletin de
l’Académie Delphinale, 1885, page 397
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe
siècle, 1977, page 69
-
A.
FLASSEUR : histoire de Sonnay, BM de Sonnay, 1980
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 279
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes françaises du nord, 1983,
page 218
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 382 et 383
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 136
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 71
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 232
-
CAG
38/1, 1994, pages 188 et 119
-
Patrimoine
en Isère, canton de Roussillon, 2003, page 26
SOUSVILLE (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Gap. Au lieudit les Rampes
subsiste un beau tronçon pavé de cette voie.
A
Pont-Haut, emplacement d’un pont romain qui a subsisté sous le pont
actuel jusqu’en 1957, époque où on l’a dynamité. Des traces de culée sont
toujours visibles sur la rive droite.
A
la Croix-Sousville, on a découvert des amphores, des tuiles et des
poteries gallo- romaines (atelier de potier ?).
Haut
Moyen Âge : le Pont
Haut est cité en 942 (Pontald) dans une donation faite à Cluny par
un nommé Rostagnus.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : notice sur Ponthaut, le Dauphiné, 2, 1866, page 68
-
A.
DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903, 1903, page
38
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, pages 37 et
38
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 95
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, page 115
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 467
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, pages 112 à 114
-
CAG
38/1, 1994, page 104
-
Grenoble
antique, 1999, page 192
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
page 15
SUCCIEU (canton de Bourgoin-Jallieu)
Epoque
gallo-romaine :
une station assez importante semble avoir occupé le carrefour de la Molette
sur le chemin de Saint-Victor-de-Cessieu. P. H. BILLY voit dans le nom de la
commune le patronyme Siscius (domaine de).
Haut
Moyen Âge : on
cite Sieucio au VIIe siècle, Villa Siciaco au IXe siècle et
l’église de Sisiaco (ou Sieucio) dans un acte du 23 mai 911
Bibliographie :
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1015
-
Dictionnaire
topographique de PILOT de THOREY publié par U. CHEVALLIER, 1920, page 336
-
J.
B. LANFREY : noms anciens des paroisses des communes du département de
l’Isère, 1937, page 131
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, page 96
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 281
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 110
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 11
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 110
SUSVILLE (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : E. CHANTRE signale la découverte
de « deux objets néolithiques ».
Une
hachette en silex a été trouvée sur le site de Roche-Paviotte.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
dans
la commune, on a découvert un anneau en bronze du VIIe siècle avant notre ère,
peut être fragment d’un bracelet (au Musée Matheysin de la Mure)
Ø
à Roche-Paviotte,
on a trouvé des tessons protohistoriques
Ø
à Nantizon,
emplacement d’un habitat gaulois.
Epoque
gallo-romaine : au
lieudit la Crey, on a découvert des céramiques gallo- romaines ainsi que
sur le site de Roche-Paviotte.
On
notera également le toponyme le Villaret.
Haut
Moyen Âge : emplacement
de mottes castrales à Roche-Paviotte et à Breydent (un Braidencus
est cité dans le cartulaire de Saint Hugues comme témoin du sacre de l’évêque
Isarn en 960) avec basse-cour de 80 mètres sur 25 mètres. Au Terrail,
emplacement possible d’une troisième motte arasée.
Bibliographie :
J.
MARION : les cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits
cartulaires de Saint Hugues, 1869
E.
CHANTRE : le Dauphiné préhistorique, AFAS, TII, 1885, pages 482 à 502
A.
DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903, page 36
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 368
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 349
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 470
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 13
Archéologie
chez vous n° 7, 1989, page 9
CAG
38/1, 1994, page 104
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 706
Patrimoine
en Isère, 2006, pages 16, 24 et 45
TECHE (canton du Sud-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère.
A
proximité d’un ancien gué (lieudit le Gua), les vestiges d’un habitat
antique sont signalés.
Haut
Moyen Âge : à
l’ancien lieudit Vourey, emplacement d’une très ancienne église sous le
vocable de Saint Martin, citée dans un cartulaire de Saint-André-le-Bas de
Vienne en 998, époque où elle fut donnée à Saint-Maurice-de-Vienne.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 165
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, page 32
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Valentia (inédit)
TENCIN (canton du Haut-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan.
P.
H. BILLY voit dans le nom de la commune le patronyme Tincius (domaine
de).
Il
existe un lieudit Grand-Maison, toponyme indiquant souvent l’emplacement
d’anciens relais routiers d’origine antique. Il faut également noter un lieudit
Pont Rouge, situé juste en face du hameau sur la Terrasse où existait un
port à l’époque gallo-romaine.
En
1902, dans l’ancienne propriété Michoud, on a découvert un sarcophage gallo-
romain.
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 285
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 218
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 58 et 59
-
Fiche
H. MULLER, sd au Musée Dauphinois
LA TERRASSE (canton du Moyen-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan, dite Chemin de
l’Empereur, qui devrait son nom à l’empereur Aurélien qui la fit sinon
construire, du moins réparer en divers endroits. Cette voie est encore
discernable en plusieurs endroits. Divers vestiges sont connus :
Ø
devant
l’église, autel avec inscription : « MERCVRIO / AVG(usto) / L(ucius)
DIVIVS RVF(us) / EX VOTO / S(olvit) L(ibens) M(erito) » : « à
Mercure Auguste, Lucius Divius Rufus avec reconnaissance, en accomplissement de
son vœu » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911),
Ø
au
bourg, dans la propriété de la Sécurité Sociale, inscription :
« POMPEIA / L(uci) FIL(ia) / SEVERA / T(estamento) P(oni) I(ussit) » :
« Pompeia Severa, fille de Lucius, en exécution de son testament a fait
ériger (ce monument) »
Ø
dans
la propriété Chatelain, au hameau de Chonas, des vestiges de voie
romaine seraient visibles par temps de sécheresse,
Ø
emplacement
de grande ferme gallo-romaine qui joignait la Terrasse au Touvet,
Ø
à Chonas,
on aurait également trouvé au XIXe siècle des tombeaux, des pierres tumulaires
et des sarcophages. En 1981, on a découvert sur ce site un établissement rural
avec du mobilier céramique du IIe siècle,
Ø
au
même hameau, subsisterait la rampe d’un petit port gallo-romain sur l’Isère,
Ø
en
1863, la réfection du clocher, qui menaçait ruine, a amené la mise au jour de
deux larges pierres employées dans la maçonnerie qui cachaient deux belle
moulures. On aurait également trouvé dans les fondations du clocher une brique
en terre cuite, très large, avec inscription (non relevée) du fabricant et deux
sarcophages de deux mètres sur soixante centimètres,
Ø
face
à l’ancienne église de Saint Aupré, croix ancienne dont le fût pourrait
être une colonne antique.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont connus :
Ø
au
hameau de Chonas, on a découvert au XIXe siècle une inscription
paléochrétienne : « HIC REQVIESCIT B(o)N(ae) / M(e)M(oriae) IOANNIS ET I / DEVALENTIA (q)VI VIXIT ANNO XIIII OBIIT
/ IN PACE VIII ID(us) IVLI(ias) SYMMA(co) / ET / BOETIO V(iris) C(larissimis)
CON(sulibus) » : « Ici repose Ionnis de Valentia, de bonne
mémoire, qui vécut 14 ans. Il est mort en paix le 8 des Ides de juillet, sous
le consulat de Symmaque et de Boèce, clarissimes » (inscription perdue)
Ø
Saint
Aupré, originaire de Sens, aurait obtenu de l’évêque Leporius un emplacement au
bord de l’Isère, sur le domaine de la Villa Miliciacum, dans le pagus
de Grenoble. Il y aurait établi, au VIIe siècle, un ermitage et élevé un
sanctuaire dédié à Saint Nazaire avant de mener une vie érémitique tout en
assurant, dans un petit hospice, la charité
Ø
selon
PILOT, l’église de la Terrasse aurait été reconstruite au Moyen Âge sur
l’emplacement et avec les matériaux de l’église primitive de Saint Aupré
du 7ème siècle, elle-même peut être édifiée sur un édifice gallo-romain
Ø
dans
les fondations de l’église actuelle on a découvert deux sarcophages monolithes
du VIIIe siècle
Ø
en
1981, l’ouverte d’une tranchée a révélé une sépulture du IXe siècle.
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire de Dauphiné, 1, 1661, page 237
-
J.
J. CHAMPOLLION-FIGEAC : antiquités de Grenoble, 1807, n° IV, pages 42 à 44
-
J.
J. A. PILOT : recherches sur les antiquités dauphinoises, 1833, pages 196
et 197
-
J.
J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de
l’Académie Delphinale, 1842-1845, pages 66 et 67
-
J.
J. A. PILOT : BSSI, 3, 1843, pages 136 à 138
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère,
1844-1852, page 199
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
J.
J. A. PILOT : sur un édit d’Aurélien et le Chemin de l’Empereur, BSSI,
1861, pages 437 à 442
-
PV
BSSI, 1864, pages 427 et 428
-
E.
LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle,
1865, n° 469, pages 169 et 170
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 507 et 508
-
CIL
XII, 1888, n° 2222, 2285 et 2309
-
J.
SESTIER : le tramway de Grenoble à Chapareillan et la vallée du
Grésivaudan, rive droite de l’Isère, 1900, pages 62 et 63
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 320 et n° 326
-
E.
DIELH : ILCV, II, 1931, page 83
-
B.
COLOMBAN : recherches archéologiques dans le canton du Touvet, TER, 1974
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 323
-
B.
BLIGNY : histoire des diocèses de France, Grenoble, 1979, page 18
-
J.
C. MICHEL : à la recherche de Placidianus, bulletin des AVG n° 10, 1982,
pages 18 et 19
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 218 et
219
-
O.
ANDRU : le site gallo-romain de Chonas, 1984, page 17
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, pages 11 et 14
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à
la renaissance carolingienne, T 5, Viennoise du nord, 1985, n° 243, pages 632
et 633
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 197 et 198
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 322
-
CAG
38/1, 1994, pages 136 et 137
-
Grenoble
antique, 1999, pages 145 et 190
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 454 et 455, pages 148 et 149
-
CAG
38/4, 2017, pages 336 et 337
THEYS (canton du Haut-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
voie pavée dite romaine selon PILOT.
Emplacement
de ferme gallo-romaine dont le centre aurait été le village actuel. Une
trouvaille isolée (non décrite) y aurait été faite.
J.
BRUNO voit dans le nom du hameau des Bourguignons une implantation
burgonde primitive et à Herculais, l’emplacement d’un culte à Hercule.
On
notera la présence de trois toponymes significatifs : le Villard, la
Villette et la Ville.
Haut
moyen-âge :
emplacement de motte castrale de 18 mètres sur 12 mètres au lieudit le
Château.
Bibliographie :
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III,
1844-1852, pages 197 et 199
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 370
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes, 1977,
pages 54, 140, 188, 321, 322, 323 et 329
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 59
-
Archéologie
chez vous, n° 9, 1991, page 31
-
CAG
38/1, 1994, page 67
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 576
THODURE (canton de Bièvre)
Préhistoire : le 17 juillet 1981, au lieudit Vieroz,
on a trouvé une lame en silex brun.
En
1984 on a trouvé une hache en pierre polie d’époque néolithique.
Protohistoire : en 1858, en arrachant un arbre,
un cultivateur mit au jour seize objets de bronze reliés entre eux par un fil
de bronze provenant vraisemblablement d’un dépôt de fondeur de l’âge du Bronze.
Le dépôt comprenait deux lingots, un marteau, deux poinçons ou burins, deux
poignards, une lance et huit haches.
Au
nord de la commune, des clichés IGN de 2009 et 2015 ont montré un ensemble
d’enclos pouvant correspondre à des fosses protohistoriques.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
dans
le village, lors de travaux et à différentes reprises on aurait exhumé des
tuiles romaines, notamment vers la Maison Veyron
Ø
de
nombreux sites à tegulae ont été repérés : au lieudit Passandière,
au lieudit la Bourgeat, au lieudit l’Etang, au lieudit le Verrier
(sur près d’un hectare avec une forte densité) et au lieudit le Clos
Ø
au
lieudit Bruyerat, on aurait exhumé en 1984 des vestiges de murs, des
tegulae, des tessons de céramique commune, des clous et un peson en terre cuite
estampillé (collection particulière)
Ø
au
lieudit Marende un four de tuilier a été découvert et, non loin de là,
une canalisation faite d’imbrices
Ø
au
même endroit, un site à tegulae a livré un tesson de verre bleu décoré
de deux guirlandes
Ø
dans
le village, lors de travaux et à différentes reprises on aurait exhumé des
tuiles romaines, notamment près de la Maison Veyron
Ø
le
nom de la localité pourrait provenir du patronyme germanique Teodar (domaine
de),
Ø
on
notera également un lieudit la Ville.
Haut
Moyen Âge : un
acte de 892 (ou 902) porte donation de biens de Taldubrico à l’église de
Saint Donat.
La
Villa Taldiviro est citée dans un acte du 9 août 949.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : Age du Bronze, T 1, 1875-1876, page 93
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 906
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 352
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 287
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 127
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 75
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 41 à 43
-
CAG
38/1, 1994, page 121
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, pages 26, 32 et 37
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 111
THUELLIN : voir VEYRINS-THUELLIN
TIGNIEU-JAMEYZIEU (canton de Charvieu-Chavagneux)
Préhistoire : des découvertes de haches polies
d’époque néolithique sont signalées par CHANTRE.
Epoque
gallo-romaine : P.
H. BILLY voit dans le nom de Tignieu le patronyme Tennius (domaine de).
A
Jameyzieu et au Chatenay, emplacement possible de la voie romaine de
Vienne à Pont de Chéruy dite Via de Saint Claude.
Une
inscription romaine à PARTENOPA est signalée par J. CHAUFFIN.
En
1991, on a localisé au lieudit la Bouverie des épandages de tegulae.
En
2006, au lieudit Pan-Perdu on a découvert un site funéraire rural du Ier
siècle.
On
notera également la présence d’un lieudit la Ville.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : haches du nord du Dauphiné, Matériaux, 3ème année,
1867, n° 9 et 10, page 489
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 370
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier 1960
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 353
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 288
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 24
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2006, page 106
-
CAG
38/2, 2011, pages 339 à 341
TORCHEFELON (canton de la Tour-du-Pin)
Epoque
gallo-romaine : à Milieu,
dans les eaux de la cascade du ruisseau de Siccieu, on a découvert des tegulae.
Haut
Moyen Âge :
RIVOIRE de la BATIE mentionne un Alexandre André de Torchefelon en 850.
Vers
887, 890, Bernuinus, archevêque de Vienne, rétrocède en usufruit au Comte
Theutbert la villa de Tortiliacum.
Le
8 des ides de mars 926, Tortiliacum est cédé à l’église de Vienne.
Bibliographie :
-
G. RIVOIRE
de la BATIE : armorial du Dauphiné, 1867, page 733
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 869
-
J.
CHAUFFIN : vingt ans après un premier inventaire de nos sites gallo-
romains, Evocations, 1981, page 8
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 72
TOUR-DU-PIN (la) (canton de la Tour-du-Pin)
Préhistoire : on a découvert des haches en
pierre polie d’époque néolithique.
En
1936, en creusant les égouts, avenue Victor Hugo, à 1,80 mètre de profondeur, on
a découvert une statuette en grès de 20 cm de hauteur, dite l’Idole. Les
yeux et le nez contenaient du plomb coulé et les orbites étaient faites d’incisions
coupées pour simule une pupille. Il semble qu’il s’agisse d’une image du dieu Thot
à tête cynocéphale qui proviendrait du Ghana. Une autre « idole », de
même nature, provenant de Guinée a été trouvée en Bretagne et datée du
néolithique.
Epoque
gallo-romaine : la
localité de la Tour-du-Pin, dont on ignore l’étendue réelle à l’époque antique,
était située sur le tracé de la Via Agrippa dans sa section comprise entre
BERGVSIUM et AVGVSTVM. La voie romaine traversait l’agglomération actuelle par
l’ancien Chemin de l’Extra, devenu l’avenue Victor Hugo où elle a été
retrouvée, avec son pavage, à 1,20 mètre de profondeur vers 1950. Son tracé, rectiligne,
a également été localisé dans les limites communales formées par la RD 145 C
sur environ un kilomètre.
Les
travaux de voierie effectués à différentes époques à l’emplacement de la voie
romaine ont amené diverses découvertes :
Ø
des
substructions de constructions,
Ø
un
poids de tisserand en terre cuite avec empreinte du potier PRISCVS,
Ø
une
jarre romaine brisée avec des débris de tuiles,
Ø
une
canalisation en terre cuite,
Ø
une
meule en grès percée en son centre,
Ø
une
pièce de monnaie de Constantin II,
Ø
des
tegulae de toutes dimensions.
Sur
le site de l’ancien château, près de l’ancien cimetière, lors de la
construction de la voie ferrée de Lyon à Grenoble vers 1856, des objets de
bronze ont été découverts :
Ø
un
peson de balance représentant une tête et un buste de femme,
Ø
une
tête de mulet servant d’ornement à une douille de forme rectangulaire,
Ø
les
restes d’un trépied dont les montants recourbés reposent sur des griffes de
panthère,
Ø
une
tête de vautour munie au dessus et au dessous de tessons servant à la fixer
(fragment de meuble ?),
Ø
une
statuette de Mars Ultor de 15 cm de hauteur : le dieu est debout,
la tête couverte d’un casque, la lance, le bouclier et la jambe gauche sont
manquants (au MAN)
Ø
deux
fragments de porphyre vert,
Ø
des
tessons de poterie noire.
Toutes
ces pièces, à l’exception de la statuette de Mars (aujourd’hui au Musée des
Antiquités Nationales) ont été dispersées.
D’autres
vestiges sont connus :
Ø
62
rue d’Italie, dans des circonstances non précisées, on aurait découvert des
monnaies du IVe siècle,
Ø
à
l’emplacement du Crédit Agricole, place de la Nation, lors de travaux dans le
sous sol, des fondations d’époque gallo-romaine auraient été vues,
Ø
sous
l’hôpital, lors de terrassements profonds, des empierrements attribués à une
chaussée urbaine auraient été vus,
Ø
en
1840, dans une maison voisine de la place centrale, on a découvert un cippe
romain, ensuite perdu puis retrouvé de manière fortuite, un siècle plus tard,
dans un petit bois près du château de Tournin où il est, depuis lors,
conservé : « D(is) M(anibus) / M(arci) VLPI PAVLI / ANIMAE DVLCIS /
SIMAE QVI VIXIT / AN(nis) XXXII M(ensibus) V » (ascia sur le coté gauche) » :
« aux dieux manes de Marcus Ulpius Paulinus, âme chérie, qui vécut 32 ans,
5 mois « ,
Ø
au
lieudit Châtenay, dans une vigne, on aurait trouvé, en 1920, une grosse
tête en marbre,
Ø
vers
1920, dans des circonstances non décrites, un trésor de monnaies romaines
aurait été découvert,
Ø
un
fragment de colonne cannelée, en marbre blanc, qui marquait la limite communale
avec SAINT-JEAN-DE-SOUDAIN aurait été détruit vers 1960, lors de l’urbanisation
du quartier,
Ø
au Bois-de-Passy,
emplacement d’un site antique repéré par détection aérienne.
Haut
moyen-âge : en
1967 on a découvert, à droite de l’ancien cimetière, sous un pseudo tumulus que
la tradition locale nommait Tombeau de Clodomir et qui est
vraisemblablement une motte castrale, une sépulture mérovingienne.
La
Tour du Pin est-elle le Pinus du testament d’Abbon ?
On
connaît un acte de cession au nom de Saint Pierre de Lyon de tous les honores
de Turis de Pinu (653 ou 655).
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI, 1843, pages 137 et 138
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III,
1846, page 201
-
J.
MARION : testament d’Abbon dans cartulaires de la cathédrale de Grenoble
dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 43
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 515
-
CIL
XII, 1888, n° 2354
-
H.
de VILLEFOSSE : trouvaille d’une statue de Mars et d’objets en bronze à la
Tour du Pin, BSNAF, 1907, pages 117 à 120
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 507
-
M.
RIOLLET : histoire de la Tour-du-Pin et de onze villages voisins, 1930,
page 7
-
A.
DENIER : découvertes à la Tour-du-Pin, BSDEA, T 29, 1936, page 79
-
P.
SAINT OLIVE : à propos de la voie romaine entre la Tour-du-Pin et
Aoste : le chemin des Nourrices, Evocations, 1946, pages 2 à 5
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P.
WUILLERMIER : en territoire viennois, REA, 1946, page 95
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A.
DENIER : histoire des châteaux de la Tour-du-Pin, Evocations, mai 1946,
pages 14 et 15
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars
avril 1960, page 123
-
A.
DENIER : trouvailles d’objets romains à Panossas et à la Tour-du-Pin,
bulletin de l’Académie Delphinale, 1964, pages 45 et 46
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A.
DENIER : la Tour-du-Pin, terre des Dauphins, 1966, pages 1, 45, 46, 71,
72, 124 et 125
-
A.
DENIER : sur une découverte récente à la Tour-du-Pin, Evocations, octobre
1967
-
P.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 43
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 9
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 69
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 9
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 585, page 250
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 111
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
TOUVET (le) (canton du Haut-Grésivaudan)
Protohistoire : on a découvert un poinçon de
cuivre de l’époque du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine : la
commune était traversée par la voie romaine de la rive gauche de Grésivaudan.
Divers vestiges sont connus :
Ø
Selon
SESTIER on aurait découvert, à diverses époques, des monnaies et des objets
gallo-romains, des substructions, une colonne, des tessons de poteries ainsi
qu’une grande tombe renfermant des vases funéraires
Ø
lors
de la construction de la mairie on a mis au jour une grande fosse formée d’un
ciment extrêmement dur. On y a vu un horreum pour le stockage du blé
Ø
emplacement
d’une grande ferme gallo-romaine joignant la Terrasse au Touvet
Ø
au
lieudit le Pollard, en 1898, on a exhumé deux sépultures sous tuiles
avec des vases en sigillée
Ø
J.
BRUNO voit dans le lieudit Mont-Mercier un culte à Mercure.
Haut
moyen-âge : motte
castrale de Beaumont.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : tombes champdoliennes au Touvet, BSDEA, 1899, pages 86 à 88
-
J.
SESTIER : le tramway Grenoble-Chapareillan et la vallée du Grésivaudan,
rive droite de l’Isère, 1900, pages 66 et 68
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 323, 324 et 329
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, pages 11 et 21
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 190
-
CAG
38/1, 1994, page 137
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 584
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine du Grésivaudan, rive droite de l’Isère
(inédit)
TRAMOLE (canton de l’Isle-d’Abeau)
Préhistoire : bloc erratique dit Pierre des
Rollands avec 10 cupules.
Epoque
gallo-romaine : on
aurait trouvé anciennement près d’une ferme des ossements et des monnaies non
décrites.
Bibliographie :
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, mars avril 1960,
page 123
-
GALLIA
Préhistoire, T 23, 2, 1980, page 509
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Vde au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 144
-
CAG
38/1, 1994, page 126
TREFFORT (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : le bassin du parc du château d’Herbelon
passe pour être taillé dans un ancien mégalithe.
Protohistoire : le 7 juillet 1996, vers
l’embarcadère de la Mira sur le lac de Monteynard, au lieudit Pré-du-Priou,
on a découvert à la suite d’une variation des eaux du lac une sépulture
gauloise comportant un squelette d’adulte et deux squelettes d’enfants avec un
riche mobilier (bijoux, perles, bracelets). Cette sépulture a été pillée avant
d’avoir pu être étudiée.
Haut
Moyen Âge : à Herbelon,
nécropole d’époque indéterminée.
On
notera un lieudit la Motte.
Bibliographie :
-
J.
C. MICHEL : la lettre des AVG n° 2, septembre 1996
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 11
-
L.
RIONDET et J. C. MICHEL : Histoire de Monestier-de-Clermont… Treffort,
2020, pages 12, 16 et 33
TREMINIS (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : au Col de la Croix, à
1497 mètres d’altitude, on a découvert en 1993 un gisement mésolithique de
plein air qui a livré plusieurs centaines de pièces lithiques et des pièces
bicéphales du néolithique final.
Epoque
gallo-romaine :
des « objets romains » (dont une inscription ?) auraient été
découverts en un lieu et dans des circonstances non précisés.
Bibliographie :
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1993, page 105
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, pages 26, 27, 34 et 36
-
A.
MORIN : première approche du néolithique final dans les massifs de la
Chartreuse, du Vercors et du pays du Buech, 1985
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 9
TREPT (canton de Charvieu-Chavagneux)
Préhistoire : on a découvert dans les
tourbières, une hache à bord droit d’époque néolithique.
Au
nord du village, pierre à cupules dite Pierre de Dieu, par opposition à
un autre bloc erratique dit Pierre du Diable qui lui ne porte pas de
cupules.
Protohistoire : un dépôt de deux haches du
bronze moyen est signalé par Chantre ainsi qu’une hache à bords droits de la civilisation
des tumulus.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
à Cozances,
où aboutit un ancien chemin encore dénommé Chemin des Romains, on
a découvert en août 1912 au lieudit Mas du Var un vase en cuivre rouge
contenant un trésor de 2110 antoniniani de Trebonien Galle à Claude II
Ø
non
loin de là on a repéré, en 2000, l’emplacement d’une villa gallo-romaine de la
fin de l’antiquité s’étendant sur au moins 12 hectares
Ø
entre Montbron et Pressieu, emplacement
d’un site à tegulae
Ø
en
un lieu non précisé on a trouvé un peson de tisserand et une estampille AGENOR
FE sur poterie grise
Ø
le
chemin dit Vie de l’Estrat est sans doute une ancienne voie romaine
Ø
en
2000, on signale au hameau de Pourcieu la découverte d’une villa
gallo-romaine
Ø
sous
l’église actuelle, on a découvert en 2007 les substructions d’un bâtiment du
bas empire
Ø
la
même année, un site à tegulae est mentionné au lieudit Luminière
Ø
en
2013, on a découvert un site gallo-romain au lieudit Pourcieu.
Haut
moyen-âge : divers
vestiges sont signalés :
Ø
lors
de la démolition de l’ancienne église au XIXe siècle, on a découvert trois
fragments d’une inscription paléochrétienne sur marbre, aujourd’hui
perdue : « … Q… / … NRITTORV / (f)RATIQ(u)E P… / …BS PATRONA ROC… / …S
VESTRIS SOLLICITA(t) V… / … CINIS C(um)
TEMPORAL(.)S T… / …XXV P(ost) C(onsulatum) IVST(ini) INDIC(tione) XIII / …
MVNIA… / …OI… ». Aucune restitution ne peut être proposée mais la datation
envisagée correspond à 564 ou 565, 25ème année après le Consulat de
Justinus, indiction 13
Ø
la localité est signalée sous le nom de Trequasenses
en 655, dans le testament (controversé) de Saint Ennemond
Ø
entre
Montbron et Pressieu, on a découvert quelques sépultures en
coffres de dalles
Ø
certains
auteurs attribuent à la Poype de Serrières une origine mérovingienne
pensant que Guy de Habsbourg aurait épousé Alize de la Poype, dont il aurait
pris les armes et le nom, vers 760.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : haches en bronze du nord Dauphiné, Matériaux, 3ème
année, n° 9 et 10, 1867, pages 395 à 397
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 825, 1715 et 1829
-
CIL
XII, 1888, n° 2367, 5686-22 et 5688-10
-
E.
LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions de la Gaule antérieures au VIIIe
siècle, 1892, n° 101, page 120
-
H.
MULLER : notes préliminaires sur un trésor de monnaies gallo-romaines
découvert à Cozances de Trept, BSDEA, T 19, n° 1 et 2, 1912, pages 49 et 50
-
C.
JULLIAN, REA, 14, 1912, page 408
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 408
-
A.
BLANCHET, RN, 1913, n° 37, page 414
-
Dictionnaire
topographique de PILOT de THOREY publié par U. CHEVALLIER, 1920, page 350
-
E.
ESPERANDIEU : ILG, 1, 1929, n° 345, page 106
-
ILCV,
1, 1931, n° 1678, page 325
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars
avril 1960, pages 123 et 124
-
J.
LAFAURIE : RN, 1964, n° 2, page 124
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 353
-
M.
C. BAILLY MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 58
-
X.
LORIOT et H. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le
département de l’Isère, BSFN, 31, 1976, n° 8, page 68
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 219
-
R.
GOMOT : à la recherche du passé, le Progrès du 17 octobre 1983
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à
la renaissance carolingienne, XV, Viennoise du nord, 1985, n° 255, pages 657 et
658
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 24 et 25
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 195 et 196
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, pages 39 et 56
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1998, page 19
-
CAG
38/2, 2011, page 343
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, page 124
TRONCHE (la) (canton de Meylan)
Préhistoire : au lieudit Pré-Marguin,
sur le flanc nord du Mont-Rachais, à 320 mètres d’altitude, un faux plat au
bord de la route de Grenoble au Sappey a livré, en 1911, des couches
archéologiques dont les plus anciennes ont livré des céramiques
chalcolithiques.
Sur
le Mont-Rachais lui-même, H. MULLER a découvert un site occupé au néolithique
qui a livré des silex.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la
station du Pré-Marguin a également livré des céramiques du Bronze
ancien, de l’époque de Hallstatt (poignard italiote à deux rivets) et de
l’époque de la Tène
Ø
au
même endroit, on a mis au jour en mars 1911 un petit vase en terre grise
contenant entre 50 et 52 monnaies gauloises en argent, dont 39 du buste au
cheval, 2 du type au bouquetin et 7 oboles marseillaises avec MA au
revers (37 sont conservées au Musée Dauphinois)
Ø
le
site du Mont-Rachais a également livré des fragments de poteries du bronze
final
Ø
sur
un site non précisé on a découvert 7 bracelets en bronze (MD 67.3.113 et ss), 2
boutons en bronze (MD 67.3.123 et 4), une perle d’ambre (MD 67.3.122), une
plaquette en bronze (MD 67.3.121) et une pointe de lance (MD 67.3.120) pouvant
provenir d’une nécropole de l’époque de Hallstatt
Ø
dans
les fouilles de la Villa Belledonne, on a trouvé une fibule en bronze
des IVe ou IIIe siècles avant notre ère
Ø
J.
BRUNO voit dans le lieudit Beldone un probable sanctuaire gaulois
Ø
En
2007, 5 route de Chartreuse, un diagnostic a permis de repérer une occupation
datée du Bronze final : trous de poteau, fond de fosse et céramique.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de la rive droite du Grésivaudan. Cette voie, celle
de l’Italie, après être sortie de CVLARO par un axe unique devait se séparer de
la voie de Vienne à hauteur de l’actuelle Montée-Chalemont et passer derrière
le centre cultuel et funéraire de Saint-Laurent où elle devait être bordée de
nombreux tombeaux. La commune a livré de nombreux vestiges :
Ø
une
grande ferme gallo-romaine, semble avoir recouvert une partie significative de
la commune,
Ø
en
1808, en un lieu et dans des circonstances non établies, on aurait exhumé des
fragments de mosaïques,
Ø
avant
1838, selon PILOT, on aurait trouvé, en un lieu mal déterminé, plusieurs
monnaies en argent des IIe et IIIe siècles pour un poids total de 1,5 livre,
Ø
chemin
de la Viotte, on a
découvert au début du XIXe siècle, diverses constructions et, notamment, un
bassin circulaire et les restes d’un canal en pierre : on pense qu’il
pouvait s’agir de thermes ; au même endroit, on a trouvé deux urnes
cinéraires en terre cuite, une urne en marbre et quelques tombeaux dont l’un en
marbre blanc,
Ø
dans
les fondations de l’hôpital, à 3,50 mètres de profondeur, on a découvert de
nombreuses tegulae,
Ø
la
station du Pré-Marguin a également livré de la céramique gallo-romaine,
Ø
2
inscriptions funéraires, aujourd’hui perdues, sont attribuées à la
Tronche : « D(iis) M(anibus) / MAGIAE RVFI / NAE CN(aues) VERG(ilius
ou inuis) / IOSIMVS CON / IVGI SANCTISSIMAE » : « aux dieux
manes de Magia Rufina, Cnaeus Vergiosimus à sa vertueuse épouse » et
« D(iis) M(anibus) / M(arco) MAGIO POTENTINO / MAGI MACRINVS / ET ATILIVS
FILLI / PATRI PIENTISS(imo) » : aux dieux manes, à Marcus Magius Potentinus,
Magius Macrinus et Magnus Atilius, ses fils, à leur excellent père »,
Ø
au
lieudit Villa-Belledonne, on a mis au jour en 1947 une nécropole du bas
empire contenant de 40 à 100 sépultures avec du mobilier céramique, des
verreries, des bracelets et des bagues,
Ø
au
lieudit Saint-Ferréol, une autre nécropole a été découverte. Elle a
livré, en 1865, 1876 et 1900 des sarcophages et en 1920, des tombes maçonnées,
Ø
un
bassin, portant la date de 1646, a été établi dans un sarcophage de forme
trapézoïdale(jadis Grande Rue, il n’est plus visible aujourd’hui.
Ø
J.
BRUNO voit dans le lieudit la Viennoise, l’emplacement d’un site à
fonction administrative officielle inclus dans la grande ferme gallo-romaine de
Meylan
Ø
En
2020, des fouilles préventives sur le site du Cadran Solaire ont livré
une sépulture du Haut-Empire avec des tegulae et des clous.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également mentionnés :
Ø
autour
de l’ancienne église Saint Ferjus, on a découvert à diverses époques, une
nécropole composée de tombes maçonnées et de sarcophages
Ø
en
1862, dans le fond de la sacristie de la nouvelle église Saint Ferjus, on a
trouvé un « cercueil en plâtre » des Ve ou VIe siècles. Sur ce site
devait exister un édifice paléochrétien consacré à Saint Ferréol qui a
également livré une belle inscription paléochrétienne sur marbre :
« (in hoc t)OMOLO REQVI / (esci)T IN PACE BON(ae) ME(mo)RIAE FAMOLA DEI
SACR(ata) / DEO PVELLA POPVLUNI / A IN SPE RESURRIEXIONIS / MISRERECORDI(a) E
XR(ist)I QV(a)E VI / INDICT(ione) DVODE / CEMA » : « dans ce
tombeau repose en paix, de bonne mémoire, la jeune Populonia, servante de Dieu,
qui, dans l’espoir de la résurrection par la miséricorde du Christ, vécut 25
ans et mourut le jour des Ides d’octobre, douzième année de l’indiction »
(fin du VIe ou début du VIIe siècles) (MD 34.5730)
Ø
une autre nécropole, de même époque, a été
découverte au lieudit Saint Sixte sur les limites communales entre La
Tronche et Grenoble. A cet endroit existait, dès la fin du VIe siècle, une
église
Ø
Le
martyr de Saint Ferjus aurait eu lieu le 12 janvier 683
Ø
la Vierge Noire de la Tronche, en
bois, aurait été découverte au IXe siècle.
La statue actuelle, en pierre, date de 1733.
Bibliographie :
-
G.
ALLARD : inscriptions romaines de la ville de Grenoble, manuscrit 1660,
édité en 1864 et réédité en 1992, pages 32 et 39
-
G.
ALLARD : dictionnaire historique, chronologique, géographique,
généalogique et héraldique du Dauphiné, 1664, publié en 1884, T 2, pages 377 et
520
-
N.
CHARBOT : histoire de la ville de Grenoble, manuscrit 1917, n° 19 et 31,
page 26
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI, 3, 1843, page 123
-
J.
J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de
l’Académie Delphinale, 1, 1844-1845, page 66
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J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III,
1846, page 198
-
J.
G. H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales
de la Gaule, 1846, page 252
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 485 et 486
-
CIL
XII, 1888, n° 2281, 2282 et 5682-6
-
A.
PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, pages 48 et 49
-
H.
MULLER : sarcophages et tombes champdoliennes trouvés à la Tronche, 1900
-
U.
CHEVALIER : Regeste dauphinois, 1913, n° 328
-
H.
MULLER : un petit trésor de monnaies gauloises associé à quelques oboles
marseillaises à la Tronche, BSDEA, 20, 1919, pages 144 à 152
-
H.
MULLER : sépultures et inscriptions gallo-romaines découvertes à la
Tronche près de Grenoble, Rhodiana, 2, 1921, page 94
-
S.
CHABERT : sépultures et inscriptions gallo-romaines découvertes à la
Tronche, REA, 1921, pages 225 et 226
-
L’Année
Epigraphique, 1922, n° 114
-
S.
CHABERT : catalogue des inscriptions romaines du Musée Dauphinois, 1927,
pages 57 et 58
-
ILGN,
1, 1929, n° 342
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, page 32
-
L.
ROYER : les fouilles d’un cimetière découvert près de Saint Laurent de
Grenoble, BSDEA, 29, 1936, page 3
-
Le
Dauphiné Libéré du 1er septembre 1947 : découverte d’un
cimetière gallo- romain à la Tronche
-
Le
Travailleur Alpin du 5 novembre 1947 : un cimetière gallo-romain aux
portes de Grenoble
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 353 et 354
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, n° 810 à 821, pages 160 à 162
-
A.
DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du
Rhône, cahiers de numismatique, 8, 1979, n° 29, page 79
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 43, 249 et 328
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 219 et
220
-
A.
DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes de
numismatique celtique, 2, 1983, page 39
-
R.
et M. COLARDELLE : la nécropole paléochrétienne de Saint Sixte et la
toponymie chrétienne de Grenoble, 108ème congrès national des
sociétés savantes, 1983, pages 131 à 142
-
Archéologie
chez vous n° 3, 1984, pages 6 à 9 et 20 à 22
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à
la renaissance carolingienne, XV, Viennois du nord, 1985, n° 237
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 73
-
X.
LORIOT et B. REMY : Corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, pages 38 et 56
-
A.
BOCQUET : les Alpes à l’Age du Fer, 1991, page 125
-
CAG
38/1, 1994, pages 169 et 170
-
En
attendant le jugement dernier, archéologie funéraire dans les Alpes, 1995, page
18
-
R.
GIRARD : le trésor de monnaies gauloises de la Tronche, Trésors
monétaires, T XVI, 1997, pages 11 à 14
-
Grenoble
antique, 1999, pages 13, 98, 99, 173, 174 et 239
-
B.
REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, pages 120 et
121
-
Notes
manuscrites du Dr FLANDRIN, sd, (Musée Dauphinois)
-
P.
THEVENON : découverte d’un cimetière gallo-romain Villa Belledonne à la
Tronche, dossier manuscrit BMG R 90 773
-
CAG
38/4, 2017, pages 338 à 340
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la rive droite du Grésivaudan (inédit)
TULLINS (canton de Tullins)
Protohistoire : dans un ancien gué de la Fure,
on a découvert en 1860 un poignard à longue lame triangulaire du Bronze final
(MD 67.12.155).
Au
hameau de Tizin, on aurait découvert une épingle du Bronze final.
Au
lieudit le Paradis, tradition d’oppidum.
Selon
A. BOCQUET, la Fontaine de Bourbouillon viendrait de Borbo ou Borvo,
dieu des sources.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
PILOT
mentionne la découverte de tombeaux, de vases funéraires, de monnaies et d’un
camée à effigie de Faustine,
Ø
à
Fures, avant 1933, on aurait découvert sous les bureaux de la papeterie Guelly
un four gallo-romain et quelques monnaies dont une de Claude II,
Ø
à
une époque et en un lieu non précisé on a trouvé un as de Nîmes
(aujourd’hui dans une collection particulière),
Ø
au
lieudit Paradis, on a trouvé une nécropole à incinération,
Ø
sur
le front d’une carrière on aurait repéré des vestiges d’aqueduc,
Ø
en
1987 rue Victor Hugo, on a découvert un site d’habitat ayant connu au moins
deux états : Ier et IIe siècles et IIIe, IVe siècles,
Ø
l’entrée
de l’église paroissiale est encadrée par deux séries de colonnes antiques et
des gros blocs provenant selon toute vraisemblance d’un édifice monumental
(Poliénas ?),
Ø
dans
la chapelle de l’hôtel Dieu, un fragment de colonne romaine sert de base au
baptistère,
Ø
dans
les années 2000, on a découvert a Bourbouillon des tegulae
Ø
le
nom de Tullins vient-il du patronyme Tullius (domaine de) ?
Ø
on
notera aussi la présence d’un lieudit Grand-Pré.
Haut
moyen âge : dès
843, Tullins est le siège d’une villa carolingienne, Villa Tolianus et
le chef-lieu d’un pagus. L’église Saint Maurice, citée pour la dernière
fois en 1091, date de sa donation à Saint-Pierre-de-Vienne, remontait
vraisemblablement à cette époque.
Emplacement
de motte castrale avec basse-cour sur le site du château delphinal.
Bibliographie :
-
Album
du Dauphiné, IV, 1839, page 130
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI, 3, 1843, page 159
-
A.
MACE : guide itinéraire de Saint-Rambert à Grenoble, T V, 1860, page 41
-
A.
BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA,
7, 1900, page 19
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 674 et n° 705
-
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930
-
H.
MULLER : cinq poignards de l’âge du Bronze des Alpes françaises, BSDEA, T
27, 1930, pages 95 à 98
-
DARIUS :
histoire de Tullins, 1932
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars
avril 1960, page 124
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 354
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 63
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 293
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page
220
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 205
-
Archéologie
chez vous n° 5, 1986, pages 7, 12 et 18
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 252 et 253
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 83 à 85
-
CAG
38/1, 1994, page 140
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 601
-
A.
BOCQUET : l’Allobrogie et les Allobroges, site Internet
VALBONNAIS (canton de Matheysine-Trièves)
Protohistoire : passage de la voie dite ligure
qui joignait Grenoble à l’Oisans par la Matheysine.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à l’Oisans par la Matheysine ayant
succédé à la « voie ligure ».
L’inscription
« GIROA / … VM / (li)BERT(ae) / (opti)M(a)E FECIT » que mentionne le
CIL ne semble pas devoir être attribuée à Valbonnais.
Le
carré magique est un cryptogramme connu dès la seconde moitié du IIe siècle
à Doura Ouropos sur les rives de l’Euphrate, à Circenster
en Angleterre, à Pompéi et, plus tardivement, à Rochemaure, à Saint-Michel-d’Aiguilhe
du Puy, à Château Chinon, à Jarnac et, sans doute, à Valbonnais (XVIIIe
siècle ?).
SATOR
AREPO
TENET
OPERA
ROTAS
L’interprétation
littérale de ces cinq mots latins qu’on peut lire verticalement et
horizontalement aboutit à une plate formule du genre « le semeur Arepo
tient avec soin les roues ». Mais le « carré magique » va
au-delà de cette stricte traduction car il s’agit d’une crux dissimulata
dans un contexte d’apparence mystérieuse, par des chrétiens en butte aux
persécutions sous le règne de Marc Aurèle.
Les
25 lettre du « carré » sont celles des mots « Pater
Noster ». La croix est dessinée par le mot tenet deux fois répété.
A chaque extrémité des branches de la croix, donc quatre fois répété, figure le
Tau grec dont les premiers chrétiens avaient fait le symbole, d’eux seuls
connus, de la croix. Enfin, on remarque, de part et d’autre de chacun de ces
« taux » terminaux, l’alpha et l’oméga de l’Apocalypse de Saint Jean.
Le développement des lettres du carré donne :
A
--
P
A
T
E
R
A / P A T
ER N O S T E R / O
O
S
T
E
R
--
O
Ce
« carré magique » a été classé monument historique au titre des
objets mobiliers en 1934.
Haut
moyen-âge : la
tradition situe au hameau de la Chieze l’emplacement de l’église
primitive qui passait pour avoir été fondée par Saint Arey en 580.
Au
lieudit Champié Pré Jean Bois, on a découvert en 1980 une sépulture sous
dalle de tradition carolingienne.
Au
lieudit le Pigeonnier, emplacement d’une motte castrale de 2000 m2.
Bibliographie :
-
J.
J. CHAMPOLLION FIGEAC : mélanges historiques du Dauphiné, 1807, page 13
-
CIL
XII, 1888, n° 5871
-
G.
VALLIER (sous pseudonyme de Saint-Percurens) : l’inscription de
Valbonnais, Petite Revue Dauphinoise, 1891-1892, pages 65 à 77
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
G.
le TONNELIER : note sur l’inscription de Valbonnais, 1932
-
OFFNER :
encore l’inscription dite de Valbonnais, BSDEA, 1932-1936, pages 42 et 43 et 99
à 101
-
J.
OHERNE : à propos de quatre pierres gravées situées dans le pays de
Valbonnais, bulletin de l’Académie Delphinale, octobre 1971, janvier 1972
-
G.
le TONNELIER : une interprétation du carré magique Sator Arepo, 1952
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 213 et 214
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, pages 175, 176 et 188
-
Archéologie
chez vous n° 7, 1989, page 4
-
R.
REYMOND : mystères et curiosités de l’histoire, 1991, pages 186 et 187
-
Mémoire
d’Obiou, n° 5, 2000, pages 38 et 39
-
J. C. MICHEL : la voie romaine de
Grenoble à Bourg-d’Oisans par le Commiers et la Matheysine (inédit)
VALENCIN (canton de la Verpillière)
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la commune dériverait du patronyme Valens
(domaine de).
Au
Fayet, passage présumé de la voie romaine de Vienne à Pont-de-Chéruy
dite Via de Saint Claude.
Bibliographie :
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais déterminées par les hôpitaux du
moyen-âge, 1877
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, mars avril 1960,
page 124
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 118
VALENCOGNE (canton du Grand-Lemps)
Protohistoire : le site du Surand a livré
un tesson de la fin de l’époque gauloise.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit Grand-Etang de Brézins-Brunelière, la découverte ancienne
de tubulii avait fait penser à l’emplacement d’une villa mais des
prospections n’ont pas confirmé l’hypothèse : un col appartient à une
amphore à huile de Bétique des IIe et IIIe siècles,
Ø
au
lieudit le Surand on a trouvé deux sites antiques : le premier en
bordure de la route a été repéré après le curage d’un fossé et a livré de
nombreux fragments de tegulae, quelques tessons de jatte, deux fragments
de sigillée et un bracelet en bronze du Ier siècle, le second gisement,
situé dans le marais occupe le fond de la vallée, a livré des tessons de céramique commune avec
des fragments de tegulae,
Ø
au
lieudit Notre-Dame-des-Vignes, on a trouvé de nombreux fragments de tegulae
et quelques tessons de céramique commune claire.
Haut
Moyen Âge : face
au site de Brunelière on a découvert, en 1880, deux sépultures en
coffres de dalles ou rupestres de plan anthropomorphe d’époque méro-carolingienne.
La
paroisse de Vallis Incognita est citée dès 653 (ou 655) dans une charte
de l’archevêque de Lyon, Annemundus (Saint Ennemond) rappelant l’offrande de la
paroisse faite antérieurement au monastère de Lyon par deux nobles, Radulphe et
Constantin.
Bibliographie :
-
Abbé
LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, Montrevel et du
Passage, bulletin de l’Académie Delphinale, 4ème série, T 4, 1890,
page 301
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 507
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 59
-
M.
C. BAILLY-MAITRE : les sépultures à inhumation du bas Dauphiné au Haut Moyen
Âge, Evocations, 1979, page 88
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes françaises des Alpes du
nord, 1983, page 220
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 89
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : dossiers histoire et archéologie, les fouilles
de Charavines, n° 129, juillet août 1988, page 15
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : les habitats du lac de Paladru (Isère) dans leur
environnement, 1993, page 312
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : chevaliers paysans de l’an Mil au lac de
Paladru, 1993, page 104
VALETTE (la) (canton de Matheysine-Trièves)
Il
n’y pas de vestiges archéologiques connus. Toutefois, L. FELIX MAILLET pense à
un domaine gallo-romain dont le centre aurait été le lieudit la Ville.
On notera également un lieudit le Villard.
Haut
Moyen Âge ? On
aurait trouvé au-dessous de l’ancienne église des sépultures en coffres de
lauzes.
Bibliographie :
L.
FELIX MAILLET : la Valette et la Morte, images d’autrefois, 1895
VALJOUFFREY (canton de Matheysine-Trièves)
Protohistoire : selon G. BARRUOL, les Tricorii
occupaient la vallée de Valjouffrey.
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Joffreid (domaine
de).
La
carrière de marbres cristallins semblables aux marbres de Paros a pu être
exploitée dès l’antiquité pour fournir les matériaux d’Aquae (Aix les
Bains), notamment les thermes et le temple de Diane.
Bibliographie :
-
J.
PRIEUR : l’administration romaine, la Savoie des origines à l’an Mil,
1983, page 239
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 217
-
CAG,
38/1, 1994, page 141
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, page 126
VARACIEUX (canton du Sud-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine : le
Chemin de l’Estrat passe pour être l’ancienne voie romaine de Vienne à
Die.
Le
nom de la localité pourrait provenir du patronyme Varacius (domaine de).
Vers
2017, on a découvert un site à tegulae avec quelques tessons de
céramiques au lieudit Pré Revel.
Haut
Moyen Âge : motte
castrale de 3000 m2 au lieudit la Seigneurie.
Bibliographie :
-
C.
FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana 1920
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 299
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 245
-
Patrimoine
en Isère : site Internet de la CPI
VARCES-ALLIERES-ET-RISSET (canton de Pont-de-Claix)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
l’oppidum
de Rochefort a livré, de 1904 à 1913, des vestiges d’époque
néolithique : lames, lamelles, éclats, grattoir, fragment de hache…
Ø
à Lachar,
les fouilles de l’ A 51 ont livré deux foyers domestiques avec une aire de
débitage du silex de plein air qui a livré 138 pièces d’une seule famille de
quartz
Ø
à Champ
Nigat, les mêmes fouilles ont livré les fondations d’une maison néolithique
(négatif d’un gros poteau sans calage et deux avec calage) avec des céramiques et du matériel lithique
Ø
au
lieudit Lavaudiou, une sépulture néolithique découvert en 1997 à
l’occasion des fouilles de l’A 51
Ø
des
abris sous roche non explorés sont signalés dans le rocher de Chabloz
Ø
R.
PICAVET a localisé au Pré-du-Four un campement mésolithique
Ø
en
juillet 2019, R. KELLER a recueilli au point le plus haut du Mollard,
dans une ornière de VTT, un silex et un fragment de poterie argentifère ou
plombifère.
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
également signalés :
Ø
la
nécropole est de Rochefort a livré, en 1884, cinq tombes orientées nord
sud avec un grand nombre de bracelets et d’anneaux du type éponyme « de
Rochefort » : 32 bracelets (MD 67.3.126 et suivants), 4 anneaux en
fer ou en lignite (MD 67.3.139, 148, 162 et 163) et une bague (MD 67.3.138)
Ø
la
nécropole ouest de Rochefort a livré 4 bracelets du même type (67.12.55
et 56 et 67.12.37 et 39)
Ø
en
1884, au-dessus du pavillon de captage des sources, on a exhumé un habitat de
la Tène
Ø
à Rochefort,
emplacement d’un rempart gaulois et d’un site cultuel pré romain
Ø
l’oppidum
a livré de nombreux fragments céramiques de vases, de jattes, de coupes, de
plats… (environ 250 kg). Au pied de la pente est de l’oppidum, on a découvert
en 1905 des tessons de la Tène
Ø
en
1905, des défrichements d’une vigne au pied de la pente est de l’oppidum ont
livré des tessons de l’époque de la Tène
Ø
H.
MULLER dit avoir recueilli au Rocher de la Tour des poteries d’allure
protohistorique
Ø
à Champ
Nigat, on a exhumé un chenal protohistorique comblé à l’époque de la Tène
Ø
à Drabuyard,
on a découvert un grand fossé Hallstattien, un habitat de la Tène et des
greniers laténiens.
Ø
à Rochedure,
traces d’habitat de la Tène
Ø
aux
Gaberts, site du Bronze final
Ø
en
divers points au nord de la commune, des prospections ont livré une hache de
bronze à ailerons médians, une petite statuette (cheval d’Epona ?), un
petit sanglier votif et une monnaie allobroge du type au cavalier.
Epoque
gallo-romaine : la
commune est très riche en découvertes archéologiques :
Ø
l’oppidum
de Rochefort semble avoir été renforcé et réutilisé au Bas-Empire :
de nombreuses tegulae ont été découvertes ainsi que des objets en pierre
(aiguilles de cristal de roche), 16 morceaux de marbre vert, pouvant provenir
d’une villa de la plaine 6 fragments en bronze dont une bague, une rondelle des
fragments de miroirs, de la céramique...
Ø
au
centre de l’oppidum, H. MULLER a trouvé les traces d’un sanctuaire sylvestre
fréquenté du IIIe siècle avant notre ère au Ve siècle de notre ère qui a livré
une centaine de monnaies (monnaies massaliotes, as de Vienne et de Lyon,
quinaires gaulois et monnaies impériales jusqu’au règne d’Honorius)
Ø
à
la nécropole ouest, on a trouvé une très belle clé en fer et une monnaie de
Constantin
Ø
en
1884, au dessus du pavillon de captage des sources, on a trouvé une monnaie
d’Auguste et une de Dioclétien
Ø
au
niveau des sources de Rochefort, emplacement d’un balnéaire qui a livré
quelques substructions et un marteau votif en plomb du Ier siècle (MD 13.54.1)
Ø
H.
MULER indique aussi avoir ramassé tout au long du rocher de nombreux fragments
de tegulae, un petit bronze de Constantin et une belle clé romaine en fer
Ø
à
Martinais, H. MULLER a fouillé en 1905 une tombe sous tegulae et un four
à briques
Ø
au
lieudit le Mollard H. MULLER a découvert quelques tombes sous tuiles,
non loin d’un mamelon dit Camp-des-Sarrasins
Ø
à laTuilerie
Thomas, au hameau de Petit-Rochefort, des tombes sous tuiles ont également
été découvertes
Ø
avant
1982 on aurait aperçu une voie romaine « au centre du village »
Ø
au Cellier,
une ferme de la fin du Ier siècle avant notre ère au IIe siècle de notre ère a
été fouillée en sauvetage en 1982. Elle a livré de nombreux objets
utilitaires : fil à plomb, peson pyramidal, perle en verre… En 1996, sur
le même site, des structures complémentaires ont été repérées entre la Suze et
la route nationale : de nombreuses tegulae étaient présentes en
surface
Ø
à Lachar,
les fouilles de l’A 51 ont livré une agglomération secondaire, peut être vicus
frontière entre les Allobroges et les Voconces et lieu de perception du 40ème
des Gaules. Elle a été fouillée sur 2 hectares et a livré, le long d’une voie
romaine de 6 à 8 mètres de largeur, repérée sur plus de 100 mètres le longueur,
plusieurs bâtiments du Ier au IIIe siècles (sols en terrazzo, traces de
peintures murales), un four et un petit édicule du Haut-Empire, protégé par un
édifice en bois, modifié au bas empire, vers le IIIe siècle, et reconstruit en
pierre, avec des centaines de petites coupelles en terre cuite (environ 600) et
une quarantaine de monnaies du Ier siècle et une de Claude II. Il
s’agit peut- être de l’annexe d’un grand sanctuaire à Mercure non découvert par
les fouilles. Au sud du site, emplacement de petite nécropole. L’agglomération
semble se prolonger jusqu’à Vif
Ø
sous
le manège à chevaux de Pellissière, une villa gallo-romaine a été
repérée par détection aérienne
Ø
à Drabuyard,
on a exhumé une voie romaine de grande largeur, parallèle à l’ancien CV n° 12
et une structure rectangulaire de 40 m2 (bâtiment agricole ou dépendance de la
villa de Rochedure) qui a livré des fragments de sigillée, des
céramiques communes, des clous, une anse d’amphore, des tegulae et une
sépulture à incinération
Ø
à Champ-Nigat,
emplacement d’établissement agricole avec plusieurs bâtiments sur 1000 m2 et
des sépultures dans un fossé antique
Ø
à Rochedure
on a fouillé sur 3700 m2 une grande villa gallo-romaine occupée du Ier au IIIe siècles
et détruite par un incendie. Elle comportait au moins 25 pièces, dont une de 70
m2 avec exèdre et une memoria
Ø
sur
le même site, emplacement d’une grande nécropole qui a livré 180 sépultures du Bas-Empire
à la fin du Haut Moyen Âge dont une sépulture privilégiée sous tegulae
Ø
divers
sites à tegulae ont été repérés en prospection pédestre à Pontcharra,
à Nivolon, à Martinais-d’en-Bas et à Champ-Fleury
Ø
à Pellissière,
hors de l’emprise des travaux autoroutiers, une villa a été localisée sous le
manège à chevaux ; au même endroit une série de chenaux de même époque a
été repérée
Ø
à Pontcharra,
j’ai observé en août 1996 un mur d’orientation nord-sud construit en blocage de
petits galets et, rue de la Marjoera une structure de mur sur 27 mètres
de longueur
Ø la même année, route des Salces
j’ai détecté un site à tegulae face au lotissement le Nivolon
Ø
à
la Fontanelle, on a découvert des bâtiments gallo-romains pouvant
correspondre à l’extension sud de la villa de Rochedure
Ø
aux
Gaberts, emplacement d’un habitat, d’une voie romaine de 6 mètres de
largeur et d’un site artisanal alimenté par un aqueduc semi enterré aboutissant
à un bassin (tuilerie ?)
Ø
en
février 1997, dans un champ fraichement labouré à la Riboudie j’ai
trouvé quelques fragments de tegulae
Ø
en
2007, les travaux de la voie de rabattement ont révélé un site du IIe siècle
qui n’a pas pu être interprété
Ø
en
2010, à Dideyre des fixer (éléments de tabletterie) ont été observés à l’occasion de la
construction d’un lotissement ; il pourrait s’agir d’une extension du site
du Val-d’Allières de Claix
Ø
en
avril 2018, route des Salces, j’ai récupéré un fragment de béton romain
et quelques tessons de céramique
Ø
dans
le nord de la commune, des prospections on livré un as de la colonie de
Nîmes, une fibule à queue de paon, des deniers de Faustine mère et de Faustine
jeune, un denier de Marc Aurèle, un sesterce d’Alexandre Sévère et un foli de
Maximien Hercule
Ø
selon
P. H. BILLY, le nom d’Allières viendrait du patronyme Allarius (domaine
d’)
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
l’oppidum
de Rochefort a livré de nombreux vestiges d’époques mérovingienne et
carolingienne : meules à affiler, céramiques, fers de chevaux, clous, clés
à canon creux, lames de couteaux, enclume, hache, fragments de verre, clous de
chaussures, 8 à 10 kg de culots de fonderie, des débris de boucles, plaques,
barrettes et tiges…
Ø
l’église
de Risset, selon M. COLARDELLE, pourrait avoir été édifiée sur un édifice
cultuel paléochrétien
Ø
J.
BRUNO voit dans le lieudit Brigaudières, une implantation burgonde
Ø
à Lachar,
sur le site de l’agglomération gallo-romaine, on a exhumé deux bâtiments des VIe
et VIIe siècles, avec galerie façade, peut-être entourés d’une enceinte. Deux
sépultures du VIIIe au Xe siècles étaient présentes
Ø
à Champ-Nigat,
emplacement d’un habitat du Haut Moyen Âge en pierres sèches avec quelques
céramiques
Ø
à Rochedure
sur le site de la villa, emplacement d’un habitat haut médiéval et d’un édifice
cultuel paléochrétien de type basilique funéraire de 8 mètres sur 6 mètres qui
a livré de nombreuses sépultures, dont deux sarcophages et une inscription
fragmentaire du VIe siècle : « … (in h)OC TVMV / (lo m)ESERECOR /
(dia ch)RISTI RE / (quiesc)ET IN (pace b)ONE (memoriae)… » : dans ce
tombeau, par la miséricorde du Christ, repose en paix de bonne mémoire… »
(MD 98.33.1.1 et 1.2)
Ø
aux
Gaberts, emplacement d’un habitat du Haut Moyen Âge avec murs en pierres
sèches et tessons de céramiques,
Ø
en
2022, 30 rue Jean Jaurès, on a mis au jour une sépulture non datée.
Bibliographie :
-
B.
CHARVET : découverte d’une station préhistorique au gros mamelon de
Rochefort, bulletin de l’Académie Delphinale, T XIX, 1885, pages 136 à 146
-
H.
MULLER : note sur un bracelet trouvé à Rochefort, BSDEA, T 3, 1896, pages
215 à 218
-
H.
MULLER : note sur les stations préhistoriques de plein air des environs de
Grenoble, AFAS, 1904, page 1007
-
H.
de GERIN RICARD : un pèlerinage gaulois avant et après la conquête
romaine, bulletin archéologique, 1913
-
H.
MULLER : description d’un ex-voto aux sources de Rochefort, BSDEA XXI,
1920-1921, pages 26 et 27
-
H.
MULLER : sur un lieu de culte et d’offrandes du refuge ou oppidum de
Rochefort près de Pont de Claix, BSDEA XXV, 1925-1928, pages 11 et 12
-
H.
MULLER : l’oppidum de Rochefort près de Grenoble du néolithique au Xème
siècle de notre ère, Annales de l’Université de Grenoble, VIII, 1931, pages 329
à 359 et Bulletin scientifique du Dauphiné, LII, 1932, pages 389 à 419
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, n° 35, page 36
-
L.
D. BEZEGHER : Claix et Pont-de-Claix à travers les siècles, 1968, pages 11
à 13 et 16 et 17
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 152 à 154
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, 1, n° 723 à 763, pages 144 à 152 et 2, planches 24, 38,
43, 44 et 46
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 334
-
M.
COLARDELLE et L. GIACINTI : Claix (Isère), rapport de fouilles de
sauvetage, CAHMGI, 1980, page 9
-
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
1981, pages 13 à 15
-
J.
C. MICHEL : le château d’Allières, bulletin des AVG n° 12, 1983, page 19
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 220 et
221
-
Archéologie
chez vous, n° 4, 1985, n° 56 à 84, pages 10 à 15,
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 225 à 227
-
A.
FRANCES : Varces d’où viens tu ? bulletin des AVG n° 20, 1987, pages
47 sq
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 397 et 398
-
J.
C. MICHEL : églises et chapelles de Varces, bulletin des AVG n° 26, 1990,
page 94
-
Dossiers
de l’archéologie n° 174 : l’eau en Gaule, 1992, page 43
-
J.
C. MICHEL : le Grand Rochefort, bulletin des AVG n° 32, 1993, pages 44 à
59
-
CAG
38/1, 1994, pages 154 et 155
-
J.
C. MICHEL : à propos du marteau votif de Rochefort, bulletin des AVG n°
33, 1994, pages 7 à 14
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1994-1995, page 249
-
Patrimoine
en Isère, le journal, 1995, pages 6 et 7
-
J.
C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques de Varces, bulletin des AVG
n° 36, 1995, pages 7 à 10
-
E.
PLASSOT : chantier archéologique de Varces Lachar, note de synthèse du 17
août 1995
-
Réseau
Sud, novembre 1995, page 4
-
Mémoire
du pays Vizillois, n° 9, 1995, pages 44 à 47
-
Chantiers
archéologiques de Varces-Allières-et-Risset, la plaine du Lavanchon, note de
synthèse, AFAN, 1996
-
Patrimoine
en Isère, le journal, 1996, page 7
-
J.
C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 38,
1996, pages 23 à 25
-
Correspondance
avec M. A. FRANCES du 18 octobre 1996
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 1996, pages 96 à 99
-
Observations
personnelles de mai 1996 à février 1997
-
L’essor
de l’Isère du 10 janvier 1997
-
J.
C. MICHEL : A 51, découvertes archéologiques, bulletin des AVG n° 40,
1997, page 88
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 51, 56, 57 et 72
-
Autour
du groupe épiscopal de Grenoble, DARA 1998, page 32
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, 1, bulletin des AVG n° 43,
1999, pages 21 et 22
-
Grenoble
antique, 1999, pages 11, 12, 13, 14, 28, 70, 117, 131, 145, 146 et 193
-
S.
COUSSERAN : discrimination des quartz archéologiques de quelques sites des
Alpes françaises par leurs inclusions fluides, géologie alpine, mémoire HS n°
31, 2000
-
S.
COUSSERAN les paléoalpins, 2000, pages 49-58
-
Patrimoine
en Isère, 2001, planche VIII
-
Correspondance
avec M. A. FRANCES des 10 et 17 février 2001
-
La
Pierre et l’Ecrit, n° 12, 2001, pages 41 à 48
-
J.
C. MICHEL : la voie principale du Trièves de Cularo à Forum Iulli,
bulletin des AVG n° 49, 2002, page 8
-
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 164 et 165
-
J.
C. MICHEL : monnaies antiques de la vallée de la Gresse, bulletin des AVG
n° 50, 2002, pages 109 à 111
-
J.
C. MICHEL : de l’origine de nos paroisses, bulletin des AVG n° 53, 2004,
page 22
-
Atlas
culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du Moyen Âge, 2004,
page 171
-
B.
REMY et J. P. JOSPIN : Cularo, Gratianopolis, Grenoble, 2006, page 92
-
Correspondance
de M. L. SERRES du 9 avril 2006
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 129
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, pages 113 et 114
-
A.
FAVIER (direction) : nouvelle histoire du Dauphiné, 2007, page 33
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines,
2009, page 16
-
J.
C. MICHEL : Histoire de Varces-Allières-et-Risset, 2019, pages 11, 12, 21
à 57, 60 à 71
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Forum Iulli (inédit)
-
J.
C. MICHEL : dossiers sur les sites archéologiques de la plaine du
Lavanchon (inédit)
-
ADLFI
Auvergne-Rhône-Alpes 2022
VASSELIN (canton de Morestel)
Epoque
gallo-romaine :
selon une tradition locale, un aqueduc romain allant de Vasselin à Curtin
aurait été repéré.
Au
lieudit la Grande-Terre, on a trouvé des tegulae et des céramiques
communes.
D’après
P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Vassilius (domaine
de).
Haut
Moyen Âge : la
fontaine de Saint Eusèbe de Verceil passe pour être située sur
l’emplacement d’une église fondée vers 560 par Saint Theudère d’Arcisse.
La
Viila Vassilianiaca est citée dans un acte de 890.
Bibliographie :
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930, page 240
-
Chanoine
LANFREY : noms anciens des paroisses des communes du département de
l’Isère, 1937, page 138
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 72
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 46
VATILIEU (canton du Sud-Graisivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la commune proviendrait du patronyme Wattili
(domaine de).
Haut
Moyen Âge : emplacement
d’une motte castrale au cimetière.
Bibliographie :
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 300
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 613
VAUJANY (canton d’Oisans-Romanche)
Protohistoire : les recherches de M. C. BAILLY
MAITRE ont révélé plusieurs sites d’exploitation du quartz dès l’époque du
Bronze ancien :
-
l’exploitation
la plus ancienne de la mine de l’Etendard, à 2635 m d’altitude a été
datée par dendrochronologie de – 1975 à – 1730 avant J. C.
-
la
même recherche pour la mine de Barbarate située à 2389 m d’altitude a
donné une fourchette de – 1895 à – 1725
-
à
la mine des Cochettes, exploitée à ciel ouvert à 2437 m d’altitude la
datation a donné de – 1944 à – 1680
-
à
la Balme Rousse, à 2600 m d’altitude, autre exploitation
-
à
la Jasse, à 2474 m d’altitude, filon exploité à ciel ouvert
-
au Plan-des-Cavales,
à 2550 m d’altitude, l’exploitation à ciel ouvert sur 250 m de longueur a
révélé 11 sites différents datés de – 2025 à – 1834.
Epoque
gallo-romaine : le
vallon de Vaujany (Val de Janus ?) était de toute origine la voie d’accès
à la Savoie. La voie qui mène au Col du Sabot parait être ancienne et
elle conserve encore, dans sa partie basse, de larges sections pavées.
Chemin
dit voie romaine des Demoiselles qui mène aux mines du même nom ouvertes
sur le flanc ouest du col du Couard.
On
notera également le lieudit Villette.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 372
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 19
-
A.
BOCQUET : les cuivres et les premiers bronzes dans les Alpes du
nord : naissance d’une métallurgie régionale, 2006 (site Internet)
-
M.
C. BAILLY-MAITRE : 4000 ans d’histoire minière en Oisans, vallée de la
Romanche et pays vizillois, 2022, pages 56, 60 et 62 à 87
VAULNAVEYS-LE-BAS (canton d’Oisans-Romanche)
Epoque
gallo-romaine : au
lieudit les Charriers, on a découvert des monnaies de Gordien et un site
métallurgique (visible à la date du 5 octobre 2002).
Une
voie romaine, traversant la commune, semble avoir joint Vizille aux thermes
d’Uriage.
Bibliographie :
-
Renseignements
R. AILLAUD et visite de site le 5 octobre 2002
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil,
Mémoire n° 63, 2022, page 7
VAULNAVEYS-LE-HAUT (canton d’Oisans-Romanche)
Préhistoire : au lieudit les Blachères,
à l’entrée d’une propriété, deux mégalithes servent de piliers à un portail.
Contre
le mur latéral de l’église paroissiale, pierre analogue, de provenance non
définie, qui parait également être un mégalithe.
Protohistoire : selon un témoignage oral, on
aurait découvert, sur un site non précisé, une monnaie gauloise.
Le
pseudo tumulus dit Mollard-Rond est situé sur la commune de BRIE et
ANGONNES.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
deux
voies romaines semblent avoir existé : l’une de Vizille aux thermes
d’Uriage, l’autre de Vaulnaveys à Brié
Ø
dans
un pré, en contrebas de la route de Brié aux Alberges, tumulus dit le Mollard
de la Gauloise qu’une tradition locale, rapportée par A. BOURNE, fait
remonter à l’époque de Galba. Il ne s’agit peut-être de d’un bloc morainique,
mais le site n’a pas été fouillé.
Ø
dans
le parc du château des Alberges, en 1986 et 1987 on a fouillé, en
sauvetage, un bâtiment à vocation agricole, probablement installé à proximité
des bâtiments d’habitation d’un grand domaine. Le site a livré 23 petits
bronzes de Constance II à Magnence, des débris de verre, une hache, des clous
et de la céramique commune et sigillée. Il a connu plusieurs
états :
-
au IIe
siècle, un vaste bâtiment découpé en trois salles,
-
peu
après, intervient une redistribution de l’espace habité avec consolidation des
murs originels et établissement d’une charpente d’une portée considérable,
-
aux
IVe et Ve siècles, réparation du bâtiment alors d’utilisation réduite.
Non
loin de là, un site antique a livré des débris de céramique et une monnaie de
Marc Aurèle.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
le
site des Alberges a livré de la céramique paléochrétienne tardive
Ø
un
couvercle de sarcophage, en roche erratique, qui servait autrefois de parapet à
un petit pont sur la route de Brié, au lieudit Saint Christophe, a été
transporté le 13 novembre 1937 contre le mur de l’église paroissiale. La partie
supérieure de ce couvercle de sarcophage est très légèrement arrondie en dos
d’âne. Sur l’arête aplatie du sommet se détache une grande croix latine aux
extrémités légèrement palées, sculptée en faible relief. Le plan, la section,
comme le type de croix permettent de comparer ce couvercle à de nombreuses
croix connues dans l’ensemble du monde mérovingien
Ø
à Saint-Christophe,
existait une église, peut être d’origine paléochrétienne, dont la possession
fut confirmée à la prévôté d’Oulx par le pape Urbain II en 1091
Ø
selon G. de MANTEYER, l’église Saint Jean-Baptiste
de Vaulnaveys aurait fait partie d’un ensemble d’édifices cultuels érigés vers
461-468
Ø
une
motte castrale, partiellement détruite par une exploitation de graviers, était
située dans un fond de vallée, exemple rare, alors que se trouvent à proximité
immédiate des sites de hauteur, à priori plus propices.
Bibliographie :
-
E.
CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie à travers le Dauphiné, de
Vienne à la Grande-Chartreuse, 1890
-
Dr
FLANDRIN : les tranchées archéologiques d’Uriage, 1914-15, journal de
fouilles (manuscrit)
-
A.
BOURNE : Vizille et ses environs, 1925
-
Les
Affiches de Grenoble et du Dauphiné, août 1971
-
Mottes
médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 67
-
E.
CHATEL : monuments sculptés en Gaule, IVe au Xe siècle, T 2, 1981, page
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221
-
J.
C. MICHEL : vieux chemins, vieilles pierres (seconde promenade), bulletin
des AVG n° 13, juin 1984, pages 47 à 49
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 252
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 404
-
Patrimoine
en Isère, pays de Vizille, 1994, pages 13 et 15 à 17
-
CAG
38/1, 1994, page 161
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 75
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil,
Mémoire n° 63, 2022, pages 3 à 9
VAULX-MILIEU (canton de l’Isle-d’Abeau)
Protohistoire : on a découvert en juillet 1809,
dans les marais de Vaulx, à 2,33 mètres de profondeur une hache à talon
(MD 67.3.53) et une pointe de lance du Bronze moyen (MD 57.3.60).
En
2014, les fouilles du parc technologique ont livré un atelier de terre cuite et
des structures funéraires.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Lyon à Bourgoin sert encore de limite méridionale à la commune.
Divers vestiges sont connus :
Ø
dans
des circonstances non précisées, on aurait découvert des substructions et des
mosaïques
Ø
dans
les Marais des Guinguettes et au lieudit les Trois Eaux, on
aurait découvert des tegulae et une amphore du Ier siècle
Ø
lors
des terrassements de l’autoroute A 43, on a découvert de nombreuses tegulae
Ø
un
site à tegulae a été repéré au nord-ouest de Monbaly. Non loin de
là, on a signalé des traces de construction ainsi que des sarcophages
Ø
des
éléments de maçonnerie antique sont remployés à la ferme dite de l’Espérance
Ø
au
lieudit la Verne une photo aérienne semble montrer une nécropole
gallo-romaine et un site d’habitat
Ø
en
2008, au lieudit Couchu, on a découvert en prospection un site à tegulae
Ø
la
même année, la Ferme de Lemand a également livré des tegulae.
Haut
Moyen Âge : des
sépultures de type indéterminé ont été exhumées au lieudit Couchu.
Bibliographie :
-
Annales
du département de l’Isère du 14 juillet 1809, page 64
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 358 et 359
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 49 et 64
-
Promenade
avec l’APAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, 1975, page 35
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 221
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 463
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 81
-
CAG
38/2, 2011, page 344
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, pages 112
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page 111
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, pages 179 et 180
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017, pages 176 à 178
VELANNE (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine :
aux Bruyères, tradition de camp romain.
Au
lieudit Saint-Jean, dans des circonstances non rapportées, on
aurait découvert un sarcophage gallo-romain avec inscription.
Une
voie romaine est conjecturée.
On
notera la présence de deux toponymes souvent significatifs : Grand
Champ et Grand Pré.
Bibliographie :
-
Abbé
CHAPELLE : notice historique sur Merlas, Petite Revue Dauphinoise, 2ème
année, 1887-1888, page 124
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 172
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 402
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 65
-
C.
BOURRILLON : 10 000 lieux en pays Voironnais, T 1, 2016, page 152
VENERIEU (canton de Charvieu-Chavagneux)
Préhistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
la Grotte
de la Garenne aurait livré des vestiges d’époque magdalénienne
Ø
sur
le plateau jurassique de l’Isle-Crémieu, on a découvert des indices
d’occupation humaine du magdalénien final et de l’époque épipaléolithique
Ø
en
1998, dans les marais, on a découvert une hache polie d’époque néolithique
Ø
à
la limite des communes de Vénérieu et de Saint-Hilaire-de-Brens, bloc erratique
avec 4 cupules. Un autre bloc à cupule est signalé.
Epoque
gallo-romaine : P.
H. BILLY a vu dans le nom de la localité un possible culte à Vénus (Veneri).
Bien que les inscriptions dédiées à la déesse de la beauté soient rarissimes
dans nos régions, on en connaît une à Vienne sous la forme VENERI AVG.
De
nombreux sites sont mentionnés :
-
des
vestiges gallo-romains sont signalés à Rochevieille
-
dans
les marais, on a mis au jour en 1975 les restes d’une cabane en charpente avec
tuiles et vaisselle gallo-romaines. Une tegula portait, tracé au
couteau, le schéma de la construction
-
en
1992 au lieudit la Chaux on a repéré des sites à tegulae qui ont
également livré des moellons et de la céramique sigillée de Lezoux
-
en
1999, au lieudit Grand-Pré on a localisé une possible villa : tegulae,
imbrices, pilon d’amphore, céramique commune, fragment de tubulus…
-
en
2002, au lieudit la Grande-Terre un habitat gallo-romain a été identifié
-
en
2003 le lieudit Molaféroux a livré de la tegulae
-
la
même année un autre site a tegulae est signalé à la Rivoire
-
toujours
en 2003, au lieudit Saint-Didier, à proximité de la chapelle on a
découvert un mur arasé construit en partie avec des tegulae.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
1843
-
Curé
POIX : la semaine religieuse de Grenoble, 1872
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 132
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier 1960
-
H.
CHATAIN : contribution à l’étude des pierres à cupules du plateau de
Crémieu, Evocations, 1976
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 302
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221
-
M.
BILLARD : indices d’occupation humaine au magdalénien final et
épipaléolithique sur le plateau jurassique de l’Isle Crémieu, la grotte de la
Garenne à Vénérieu, Evocations, octobre décembre 1984
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 199 et 200
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 25
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1998, page 19
-
CAG
38/2, 2011, pages 344 et 345
VENON (canton de Saint-Martin-d’Hères)
Protohistoire : selon J. BRUNO, le lieudit Galatin
pourrait indiquer l’emplacement d’un domaine gaulois : le domaine de Galatus.
Selon le même auteur, le nom du lieudit Champ-Duret résulterait d’une
zone gauloise fortifiée (douros) et le lieudit les Diaux
indiquerait un lieu sacré gaulois.
Epoque
gallo-romaine :
emplacement de petite ferme gallo-romaine aux lieudits la Ville, le
Grand-Champ et la Rivoire.
Le
nom de Venon vient-il du patronyme romain Vennus ?
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1981, pages 247 et 321
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 302
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 172
VENOSC (les Deux-Alpes) (canton d’Oisans-Romanche)
Préhistoire : une hache en pierre polie
d’époque néolithique a été découverte au dessus du village.
Protohistoire : une voie, dite « celto
ligure » partait de Venosc et montait sur le plateau des Deux-Alpes
pour rejoindre la voie protohistorique de l’Oisans. Il en subsiste, surtout
dans la partie basse, de très beaux segments pavés.
Vers
1839, on a découvert une nécropole de l’époque de Hallstatt qui contenait un
grand nombre d’objets en bronze, notamment des bracelets fermés ou ouverts
(aujourd’hui dispersés). Ces bracelets sont aujourd’hui conservés au musée
Champollion de Vif. Quelques années auparavant il semble que l’on ait trouvé
des sépultures similaires.
En
1856, on a exhumé des sépultures en coffres d’ardoise.
Selon
B. FRANCOIS, Venosc aurait appartenu au territoire des Venisanes.
Epoque
gallo-romaine : la
commune a livré d’importants vestiges :
Ø
pour
certains auteurs anciens et modernes, Venosc passe pour être la station de MELLODEDO
de la Table de Peutinger, sur la voie romaine de Grenoble à Briançon par
l’Oisans
Ø
F.
VALLENTIN indiquait avoir découvert en 1877, au lieudit Fort des Têtes,
une « forteresse romaine établie sur un rocher de forme bizarre nommé le Rocher
des Clos ou des Têtes »
Ø
ce
rocher, entièrement isolé, domine le Vénéon. Il se présente du coté du
torrent sous l’aspect d’une grande muraille à pic et forme le Passage des
Etroits. Du coté de la montagne de Pied-Moutet, il se compose de
quatre éminences ou quatre « têtes » distinctes, séparées les unes
des autres, d’où lui serait venu son nom. Un petit vallon, long de 400 mètres
et large de 15 mètres, sépare le rocher des Clots de la montagne. En
examinant attentivement, VALLENTIN dit avoir remarqué que des
« têtes » avaient été taillées et arrondies de main d’homme. Deux
d’entre elles, la deuxième et la quatrième, renfermaient sur le flanc oriental
« dix huit citernes » mais FERRAND a montré, depuis lors, qu’il
s’agissait de « marmites de géant » ou « marmites
torrentielles ». Sur le sommet de la seconde tête se seraient trouvées
« les ruines d’un ancien poste ». Entre la troisième et la quatrième
« tête », existait un terrain bombé, de forme circulaire, entouré de
tous cotés par des rochers. Ce lieu aurait été appelé le Camp ou la Citerne.
Il y avait, dit VALLENTIN, entre le « camp » et la quatrième
« citerne », une immense citerne creusée en partie entre le rocher et
terminée du coté du « camp » par un mur visible à fleur du sol. Dès
1877, cette « citerne » aurait été comblée mais quelques vestiges
sont encore visibles
Ø
la
quatrième « tête », la plus élevée de toutes, présentait un sommet
aplani formant trois terrasses où VALLENTIN dit avoir remarqué des pans de murs
et une grande quantité de décombres : cette éminence aurait été appelée Tête
du Château. On notera qu’aucune fortification médiévale n’est connue en ce
lieu
Ø
il
n’en demeure pas moins qu’une voie pavée, dite le Ferret, avec des
murets de soutènement, d’époque imprécise, conduit au lieudit Ferraret
puis à ce site étrange
Ø
F.
VALLENTIN ajoute qu’on accédait du Ferret à la deuxième et à la
quatrième « têtes » et au « camp » et qu’on reconnaissait,
à la deuxième « tête » les vestiges d’un escalier taillé dans le roc
et qu’un embranchement s’élevait en pente douce jusqu’au « camp ». De
même, un « bel escalier tournant », taillé également dans le roc,
ayant des marches longues de 1,30 mètre, bine conservé, permettait d’accéder de
la voie au « château ». Il ajoute que la tradition locale attribuait
de « fort » à Hannibal (!)
Ø
F.
VALLENTIN, entre le Bourg-d’Oisans et le Châtelard avait imaginé un
tracé fort compliqué passant par Venosc (pour lui MELLOSEDVM). Cette
hypothèse de tracé de la voie romaine de l’Oisans (elle double la distance
entre CATORISSIVM et MELLOSEDVM, 24 km contre 12 km) a néanmoins
été reprise récemment par J. P. JOSPIN
Ø
des
tombes du Bas-Empire sont également signalées et, vers 1840, sur un site non
précisé, on aurait découvert des monnaies romaines, non décris
Ø
le
musée Champollion de Vif conserve des bracelets décorés à fermoir des IIIe et
IVe siècles.
Bibliographie :
-
A.
de ROCHAS AIGLUN : découverte de bracelets en cuivre et de monnaies
romaines à Venosc, Courrier de l’Isère du 17 mars 1840
-
J.
J. CHAMPOLLION FIGEAC : sépultures gauloises à Venosc en Oisans, Revue
Archéologique, XV, 1858, pages 625 à 627
-
F.
VALLENTIN : la voie romaine de l’Oisans, bulletin de l’Académie
Delphinale, 1877, pages 293 à 295
-
E.
CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, premier âge
du Fer, 1880
-
BASTET :
catalogue de la collection Chaper, 1888
-
H.
FERRAND : le lac Saint-Laurent, 1909, page 16
-
V.
PIRAUD : trouvaille d’une hache en pierre polie en Oisans, BSDEA, T 31, n°
139
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 360
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 19
-
A.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, pages 499 et 500
-
P.
L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1992, pages 31, 105, 109 et 110
-
CAG
38/1, 1994, page 57
-
Patrimoine
en Isère, l’Oisans, 2001, pages 36, 38, 46 et 48
-
B.
FRANCOIS : le Bourg-d’Oisans, éléments d’histoire, Cahiers de l’Alpe, 2,
2002, page 34
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de l’Oisans, 2005, page 31
-
CAG
38/4, 2017, pages 347 et 348
VERNAS (canton de Charvieu-Chavagneux)
Préhistoire : une lamelle néolithique aurait
été découverte dans des circonstances non précisées.
P.
CHANLIAUX et F. VALLENTIN évoquent une « allée couverte » près des Mollards
qui aurait livré un poignard campaniforme d’époque chalcolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
des
fonds de cabanes sont signalés en bordure du plateau d’Annoisin
Ø
un
énorme tertre de pierres levées est connu dès le XVIIIe siècle sous le nom de Tombeau
du Général Romain. Au printemps 1977, la DRAH a fait entreprendre une
fouille des vestiges. Les travaux ont révélé que cette tombe avait été utilisée
durant au moins quatre siècles, entre 2200 et 1800 avant notre ère. Elle a
livré des tessons de céramique de l’époque du Bronze
Ø
en
1818, le creusement d’un tumulus au lieudit les Trois Mollards a révélé
une tombe à char du Ier siècle avant notre ère qui contenait plusieurs armes,
de la vaisselle en bronze remarquable tant par sa qualité que par sa quantité
et un char de parade à quatre roues. Elle contenait aussi un bassin étrusque du
milieu du IVe siècle avant notre ère et une poignée en forme de combattants en
bronze d’Etrurie, de même époque, ce qui montre l’utilisation d’objets de
prestige dans une même famille pendant plus de 200 ans. On a émis l’hypothèse
que les descendants de l’aristocrate inhumé à Vernas pouvaient être ceux qui
résidaient au palais de Saint-Romain-de-Jalionas. Longtemps conservé dans une
collection privée, le matériel de la tombe est aujourd’hui exposé à la Maison
du Patrimoine d’Hières-sur-Amby.
Ø
au
lieudit les Marais, on a découvert en 1998 un habitat de l’âge du Bronze
avec des trous de poteaux et des fosses
Ø
en
un lieu non précisé, on a trouvé deux oboles de Marseille et un quinaire
Lingon à la légende KALETEDV
Ø
en
1971, on a repéré au lieudit la Tour-Berthet un tumulus circulaire de 8
m entouré d’un fossé
Ø
en
1997 on a découvert au lieudit Charrière des panses de céramique et une
scorie
Ø
en
1999, aux Marais on a découvert des fosses du Bronze final, sans doute
liées à un habitat.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont signalés :
Ø
au
lieudit le Cingle, on a découvert un site d’époque gallo-romaine
Ø
au
lieudit le Marais, emplacement d’une chaussée antique
Ø
en
1989 au lieudit Bourbouillon on a découvert, avec une concentration de
tegulae une canalisation en terre cuite et de la sigillée
Ø
la
même année un grand site a tegulae a été localisé au lieudit le Charnier
Ø
en
1997, le lieudit les Figuiers a révélé un site identique qui a livré en
outre des gros clous, deux meules, des scories, de la sigillée et un
mortier à lèvre pendante.
Haut
Moyen Âge : sur le
site de la chapelle ruinée de Saint Martin, emplacement d’une nécropole
mérovingienne. La chapelle pourrait être de même origine. De fait, à une
cinquantaine de mètres de l’édifice on a découvert des blocs architecturaux
(chapiteaux).
Bibliographie :
-
F.
VALLENTIN : de l’ancienneté de l’homme dans la province de Dauphiné,
bulletin de l’Académie Delphinale, T 14, 1879
-
E.
CHANTRE : études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, nécropoles et
tumulus, 1880
-
P.
CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie, 1880
-
F.
GABUT : archéologie historique et gallo-romaine, la construction
lyonnaise, 1894
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier 1960
-
G.
CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, 1962, GALLIA T
20, 1, pages 33 à 78
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 360
-
Des
Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge, 1981-1984, notice n° 10
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 202
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 25
-
Les
premiers princes celtes, Musée Dauphinois, 1990, pages 20 et 21
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1998, page 19
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique1999, page 107
-
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 54 à 57
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines,
2009, page 9
-
CAG
38/2, 2011, pages 345 et 346
VERNIOZ (canton de Vienne 2)
Préhistoire : une station néo-chalcolithique
est signalée. Des fonds de cabanes auraient livré des pointes de flèches en
silex.
Protohistoire : en 2012, on a découvert au
lieudit le Cortet un site des VIIe, VIe siècles avant notre ère très
riche en mobilier céramique. Un peu plus loin on a mis en évidence un site de
la Tène.
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit le Bon-Temps, on a découvert en 1910 des structures de murs
antiques avec des tuyaux de plomb, dont l’un avec 3 inscriptions :
« QV(intus) V(iennae) F(ecit », QVINTVS V(iennae) F(ecit) et
« (q)V(intus) V(iennae) F(ecit) et des poteries et, en 1914, de monnaies
(non décrites), une tête d’enfant en marbre et un bassin en bronze ciselé orné
de motifs équestres,
Ø
sous
l’église de Saint Alban, on a trouvé en 1937 une colonne en marbre sculpté du IVe
siècle, des vestiges de thermes, des pilastres et un fragment d’inscription
funéraire,
Ø
au Rivier,
on a exhumé un bassin de péristyle et les murs d’une villa,
Ø
au
lieudit les Brosses, on a découvert une construction antique avec une
piscine à trois absides, une canalisation en plomb ave la marque QVINTVS V
F et de la sigillée du Ier siècle,
Ø
au
lieudit la Combe, emplacement d’un site antique,
Ø
au
lieudit Vitrieu (du bas latin vitrisco, vitre, verrier, verrerie),
on a exhumé un atelier de verriers. Un bloc de verre bleu de 7,5 cm sur 6,2 cm
est déposé à la mairie de Vernioz,
Ø
au
lieudit Mont-Gai, un éboulement de terrain a révélé, dans les années
soixante dix, les vestiges des gradins d’un ensemble semi elliptique qui pouvait
être un théâtre ; celui-ci, seul théâtre rural connu à ce jour dans le
département, pose le problème d’une éventuelle agglomération secondaire,
Ø
entre
Saint-Alban-de-Varèze et le Bon-Temps, emplacement d’une grande villa
d’au moins 5 hectares au centre d’un grand domaine estimé à 500/600 hectares.
La verrerie et le théâtre doivent-ils y être rattachés ?
Ø
le
filon de kaolin d’Auberives-sur-Varèze (supra), au nord de la commune est attesté dès
l’antiquité : un petit établissement, associé à des tegulae, a été
mis au jour et suggère la présence d’un atelier d’exploitation
Ø
les
fouilles du Cortet de 2013 ont livré des céramiques de la fin du Ier siècle
avant notre ère
Ø
selon
F. DORY, le nom de la localité pourrait provenir du patronyme Vernius (domaine
de)
Haut
moyen-âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
près
de Saint-Alban on a découvert en 1937 un vase présumé mérovingien
Ø
une
sépulture mérovingienne est signalée près de l’église Saint Alban par l’abbé
DUPUIS en 1937
Ø
en
852, Vernioz est cité sous la forme Vernius dans un diplôme de Lothaire
et sous la forme In Vernio en 939
Ø
l’église
Saint Alban et la Villa Vernio sont citées en avril 870
Ø
à Vitrieu,
emplacement de la Villa Vitrosco, citée au Xe siècle
Ø
les
juifs étaient nombreux dans le royaume Franc à l’époque mérovingienne. Leur
rôle semble avoir grandi à l’époque carolingienne sous Louis le Pieux. Relayant
les Syriens, ils étaient devenus sous le règne de celui-ci les marchands
officiels du palais. Au Xe siècle, le ghetto juif de la région de Vienne était
situé à Vernioz.
Bibliographie :
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 772 et 1142
-
SEAUVE :
compte rendu des fouilles du châtelet d’Assieu et de Vernioz, manuscrits
1955-1960 et 1967, SRA Rhône-Alpes
-
A.
PELLETIER : compte rendu des visites effectuées à Ville-sous-Anjou et
Vernioz le 5 octobre 1966, manuscrit SRA Rhône-Alpes
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 363
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 221
-
A.
COCHET et J. HANSEN : conduites et objets de plomb gallo-romains de
Vienne, 46ème supplément à GALLIA, 1986, page 124
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 387 et 388
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 136
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, 1, pages 45 à 47 et 2, document 27
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, pages 233 et 234
-
CAG
38/1, 1994, page 119
-
Grenoble
antique, 1999, page 139
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 27, 29, 30, 31 et 39
-
CAG
38/4, 2007, pages 348 et 349
VERPILLIERE (la) (canton de la Verpillière)
Préhistoire : le monument aux morts de la
Verpillière est dressé contre un bloc erratique à cupules de 32 m3 qui se
trouvait à Saint-Quentin-Fallavier et abritait des sépultures néolithiques. Le
mégalithe mesure 7 mètres sur 6 mètres et pèse 88 tonnes (monument historique
classé en 1926).
Tradition
d’habitat néolithique, de type palafittique, aux tourbières.
En
2001, à l’occasion des travaux préalables à la déviation de la N 6, on a mis au
jour, au lieudit la Verne un site néolithique.
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
on
a découvert une hache à douille du Bronze final
Ø
vers
1960, on a exhumé aux tourbières voisines de la Verpillière d’une pirogue
accompagnée d’un fer de lance
Ø
un
enclos de l’âge du Fer a été repéré par détection aérienne
Ø
au
lieudit Campanoz, emplacement d’un site de même époque avec fosses à
pierres chauffantes
Ø
à la
Verne, emplacement d’un habitat de la Tène.
Epoque
gallo-romaine :
une partie de la commune devait être traversée par la voie de Lyon à Bourgoin.
Sur
le monticule de Comberlan, on aurait trouvé anciennement un tombeau
maçonné avec du liant rouge.
On
a découvert au XIXe siècle, lors de la construction de la voie ferrée, sur un
site non précisé, des fragments de poterie, des canalisations, des fondations
de murs et une sépulture gallo-romaine.
Dans
une vigne en coteau, emplacement de tombes en dalles, peut être antiques.
A
Campanoz, emplacement d’un site gallo-romain matérialisé par une fosse à
résidu d’incinération.
Bibliographie :
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mars
avril 1960, page 124
-
GALLIA
Préhistoire, 1961, page 314
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 363
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 222
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 412 et 413
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 77
-
SRA,
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2001, page 97
-
CAG
38/2, 2011, page 347