NANTES-EN-RATTIER (canton de Matheysine-Trièves)
Haut
Moyen Âge : lors
de la construction de la route allant à Valbonnais on a découvert au lieudit le
Frenet de nombreuses sépultures. Elles étaient toutes constituées de
grandes lauzes et orientées vers le sud. Les corps reposaient la tête sur une pierre.
En examinant les crânes des squelettes on remarqua qu’ils étaient tous
dolichocéphales et de type « sarrasin ». On attribue cette nécropole
à l’époque supposée de leur passage dans la Matheysine vers le milieu du IXe siècle.
Une
motte castrale semble avoir précédé le château.
L’église
Saint Theudère pourrait avoir eu une origine antérieure à l’an Mil.
Bibliographie :
-
L.
CAILLET : une encyclopédie locale. La Mure d’Isère et ses environs, 1960,
page 83
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 93
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 444
-
Archéologie
chez vous n° 7, 1989, page 34
-
CAG
38/1, 1994, page 103
-
Mémoire
d’Obiou, n° 5, 2000, pages 41 et 42
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 2005, pages 688 et 689
NANTOIN (Porte-de-Bonnevaux) (canton de la Bièvre)
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme germanique Nandouin
(domaine de).
Au
lieudit Charpennes, on a découvert en 1846 dans les vestiges d’une
construction antique deux boucles d’oreille en or (aujourd’hui au Musée de la
civilisation gallo- romaine à Lyon) et des monnaies de Probus. Mais il n’est
pas sur que cette découverte soit à attribuer à Nantoin. Elle pourrait se
rapporter au Quartier des Charpennes de Villeurbanne.
Au
Vieux-Nantoin, présence de tegulae.
Haut
Moyen Âge : une
motte castrale de 600 m2 semble avoir existé au lieudit Château des
Murailles.
Bibliographie :
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe
siècle, 1977
-
P.
H. BILLY : origine des noms et des villages de France, 1981, page 210
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 108
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
V, 2, 1985, page 47
-
CAG
38/1, 1994, page 62
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 689
-
CAG
38/4, 2017, page 227
NERPOL-et-SERRES (canton du Sud-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme germanique Nerb
Wulf (domaine de).
Haut
Moyen Âge : à
Nerpol, au lieudit la Franchise motte castrale de 5 mètres de hauteur
bien conservée.
Bibliographie :
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 210
-
Patrimoine
en Isère, site Internet de la CPI
NIVOLAS-VERMELLE (canton de Bourgoin)
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
le
8 mai 1837, près de Ruffieu (alors sur la commune des EPARRES,
supra) on a découvert un trésor composé des objets suivants : 5 cuillères
en argent, gobelet en argent, 2 casseroles en argent dont l’une d’elle portant
sur le manche une inscription incisée en pointillé : « C(ai) DIDI
SECVNDI MIL(itis) LEG(ionis) II AVG(ustae) (centuria) MARI » :
« (appartient) à Caïus Didius Secundus, soldat de la IIe légion Augusta et
de la centurie de Marius) », 5 bagues en or, 6 aurei d’Hadrien,
Elagabale, Sévère Alexandre, Valérien et Galien. Ce trésor aurait été enfoui
vers 265 (au Musée de la Civilisation gallo- romaine de Lyon, Inv. A 1545)
Ø
non
loin de là, emplacement d’un édifice gallo-romain ayant livré des dalles avec
moulures, des débris de colonnes, des fragments de mosaïque, des canalisations
et des poteries
Ø
une
mosaïque polychrome représentant les signes du Zodiaque aurait été découverte
au début du XIXe siècle, avec des débris de colonnes, un réservoir d’eau et des
poteries sur le site d’une villa gallo-romaine à Rufieu
Ø
à Ruffieu,
non loin d’une ancienne chapelle dédiée à Saint Romain on a trouvé une monnaie
en or de Valentinien III
Ø
à Boussieu,
mention de découverte d’une estampille ATTALVS
Ø
au hameau
des Trappes, on a repéré une construction gallo-romaine avec des poteries
Ø
au Curtay,
emplacement d’un site à tegulae
Ø
le Musée
de la Civilisation gallo-romaine de Lyon conserve un vase à long col et anses
en « M » du Ier siècle, provenant de Ruffieu
Ø
le
lieudit Ruffieu est à rapprocher du gentilice RVFIVS mentionné
sur l’inscription de SAINT-SAVIN (infra)
Ø
en
un lieu non situé, on a découvert une monnaie en or de Valentinien III
Haut
Moyen Âge : aux Eparres,
au Champ des Hôpitaux et à Ruffieu, on a découvert des sépultures
paraissant dater du Haut Moyen Âge.
Les
origines du château vieux de Quinsonnas pourraient remonter au Xe siècle.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 87 et n° 827
-
CIL
XII, 1888, n° 2835 et n° 5686-95
-
J.
ARMANET : le trésor de Ruffieu, 1937
-
Chanoine
DUGOIN : Vermelle, 1953
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
octobre 1959, pages 5 et 6
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 45
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, 20 ans après un
premier inventaire, Evocations, janvier mars 1981
-
G.
PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin, 1982
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 197
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 89
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 9
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 584, pages 246, 249 et 250
-
CAG
38/2, 2011, pages 253 à 255
NOTRE-DAME-DE-COMMIERS (canton de Pont-de-Claix)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Bourg-d’Oisans par le Commiers et la
Matheysine.
Haut
Moyen Âge : le
pays de Commiers est cité en 739 dans le testament d’Abbon : In Comario
in pago Gratianopolitana.
Au
lieudit Tour des Amants ou des Alleman, motte castrale avec plate forme
sommitale de 20 m de diamètre.
Bibliographie :
-
J.
MARION : testament d’Abbon dans les cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, pages 33 à 48
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 543
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 250
-
CAG
38/1, 1994, page 160
-
Patrimoine
en Isère, pays de Vizille, 1994, page 21
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, revue
Mémoire n° 63, 2022, page 7
-
J. C.
MICHEL : la voie romaine de Grenoble à Bourg-d’Oisans par le Commiers et
la Matheysine (inédit)
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
NOTRE-DAME-DE-MESAGE (canton d’Oisans-Romanche)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine venant de Pont-de-Champ et desservant le plateau de
Laffrey et la Matheysine.
Au
lieudit Chambord, on a découvert au début des années 1990 un habitat
gallo-romain qui a livré des céramiques du Ier siècle (conservées
chez M. AILLAUD).
En
2000, le même site a révélé un possible petit atelier de ferronnerie (scories,
déchets de foyers…).
Haut
Moyen Âge : la
terre de Mésage est citée en 739 dans le testament d’Abbon sous le nom de Mesatico.
Selon
G. de MANTEYER, l’église Saint Sauveur aurait fait partie d’un groupe
d’édifices remontant à la période 461 - 468.
En
1850, près de l’église Saint Firmin on a découvert un sarcophage mérovingien
possédant un alvéole céphaloïde.
Bibliographie :
-
A.
BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, page 228
-
F.
de SAINT ANDEOL : notice sur l’église de Saint Firmin de Mésage, 1869,
pages 334 à 336
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du Nord, 1983, page 197
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 250
-
CAG
38/1, 1994, page 160
-
Patrimoine
en Isère : pays de Vizille, 1994, page 12
-
Le
Dauphiné Libéré du 2 septembre 2001
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 2001, page 87 et bilan scientifique 2002, page
105
-
CAG
38/4, 2017, pages 227 et 228
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
pages 12 et 13
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, revue
Mémoire n° 63, 2022, pages 5, 7 et 8
-
J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
NOTRE-DAME-DE-L’OSIER (canton du Sud- Grésivaudan)
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus.
Tout
au plus, peut-on mentionner un lieudit Grand-Champ.
NOTRE-DAME-DE-VAULX (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : des pointes triangulaires
néolithiques ont été découvertes au Grand Lac, à 1600 m d’altitude.
Bibliographie :
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 20
-
NOYAREY (canton de Fontaine-Vercors)
Préhistoire : la Grotte des Fées, route d’Ezy,
a livré des restes d’époque néolithique et chalcolithique.
Protohistoire : à la grotte d’Ezy, on a
découvert un rebord de coupe protohistorique (MD 67.3.16).
Epoque
gallo-romaine :
Noyarey était situé sur le tracé de la voie romaine de Valence à Grenoble.
Divers vestiges sont signalés :
Ø
une
tradition voudrait que le nom d’Ezy provienne d’un temple élevé à Isis.
Ce qui est établi est qu’on a trouvé sur le plateau d’Ezy des tuiles,
des briques et des vestiges de dalles gallo-romaines. En outre, au lieudit les
Chaumes on suppose l’emplacement d’une bâtisse antique qui pourrait être
une ancienne métairie, sinon une villa gallo-romaine
Ø
on
aurait également découvert sur le même plateau les restes d’un oratoire et des
monnaies de Vespasien
Ø
au lieudit le Molard, on a mis au jour,
en 1899, trois tombes en pierres blanches datées du IIe au IVe siècles
Ø
près
de l’église, lors de travaux d’adduction d’eau, on a trouvé des tuiles et de la
céramique gallo-romaine
Ø
à
une date non précisée on aurait découvert, parmi des substructions antiques, un
dépôt d’environ 250 monnaies de Gordien, Philippe père et fils, Otacile, Trajan
Dèce, Etruscille et Volusien. Ce trésor est perdu.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit le Morard, on a découvert trois sarcophages trapézoïdaux des VIe
au VIIIe siècles.
La
localité est citée sous le nom de Nuceretum au Xe siècle.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : bulletin de l’Académie Delphinale, 1842 -1845, page 66
-
J.
J. A PILOT : antiquités du Dauphiné, BSSI 1843, page 123
-
A.
VILLOT : objets trouvés dans les grottes d’Aizy sur Noyarey et de
l’Echaillon, BSSI, 3ème série, T 2, 1870, pages 339 à 380 et séance
du 25 juillet 1870, pages 458 et 459
-
F.
de VILLENOISY : RN 14, 1896, page 110, n° 3
-
H.
MULLER : sarcophages et tombes champdoliennes trouvées à Noyarey, BSDEA,
1899, pages 82 à 85
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 292
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 90
-
Chanoine
THELLIEZ : au pays du Dauphiné, 1961, pages 10 et 11
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes françaises du nord, 1983,
page 197
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 178
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
V, 2, 1988
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 179
-
CAG
38/1, 1994, pages 131 et 132
-
Grenoble
antique, 1999, pages 11, 148 et 191
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 71
-
J.
C. MICHEL : la voie de Cularo à Valentia (inédit)
OPTEVOZ (canton de Morestel)
Protohistoire : de nombreux vestiges sont
connus :
Ø
au
lieudit les Planches, H. MULLER a découvert un dépôt du Bronze final
composé de 10 à 12 bracelets et d’une cinquantaine de chaînettes avec
pendeloques, composées de 18 maillons ronds terminés par deux pendeloques
allongées triangulairement (dépôt de fondeur) (MD 34.101 à 111)
Ø
en
un point non précisé de la commune on a trouvé un bracelet en bronze, ouvert,
ovale, à très légers tampons, orné de cannelures au centre et obliques sur le côté
datant du Bronze final (MD 34.112)
Ø
au
lieudit le Paradis, traces d’occupation du Bronze final et de la Tène
Ø
au
lieudit les Planches, en 1934, on a découvert un dépôt de fondeur du Bronze
final comprenant 10 à 12 bracelets et une cinquantaine de chaînes
Ø
une
sépulture avec épée et pointe de lance en fer a été découverte en 1931 par H.
MULLER dans une carrière (MD 34.145 et 146)
Ø
au lieudit le Champ, on a découvert en
2000 une structure de l’âge du Fer
Ø
une
tête d’épingle représentant un gaulois a été découverte dans des circonstances
non précisées
Ø
au
lieudit Batailler-Est, on a découvert une obole de Marseille
émise entre 90 et 49 avant J. C, une obole des Volques Arécomiques
et une monnaie du type au cavalier
Ø
au
lieudit le Couloup, on a trouvé un potin de la Tène finale
Ø
en
2002, au lieudit Croix-Batailler, on a découvert un objet votif
dédié à une déesse d’origine gauloise.
Epoque
gallo-romaine :
Optevoz était probablement un vicus sur le tracé de la voie de Lyon à
Aoste (OCTAVA ?), (18 à 20 hectares ?) compte tenu de l’importance
des découvertes qui y ont été faites. De nombreux vestiges sont connus :
Ø
une
agglomération secondaire du Ier au IVe siècle, qui fait l’objet de fouilles
depuis 2006, lesquelles ont montré que le village actuel s’était superposé à
l’agglomération antique : outre une grande villa (infra), divers
bâtiments, une trame viaire, on a découvert, rue Camille Corot, un fanum,
Ø
entre
Optevoz et Siccieu-Saint-Julien, un chemin ancien est encore appelé Chemin
des Romains,
Ø
avant
1836, on a mis au jour un vase en bronze à deux anses qui renfermait des bijoux
et autres objets précieux (chaînette en fil d’or, collier, anneaux d’or et
d’argent, bracelet d’argent et deux cuillères en or),
Ø
plusieurs
cippes sont conservés à l’intérieur de l’église, dont l’un en bon état :
« D(is) M(anibus) / IVSTIVS IV / STINNVS IVSTI / OLE F(iliae) ET STATO /
RIE MAGNIAN / I FIL(liae) CON(iugi) INC(omparibili) P(osuit) / S(ub) A(scia) D(edicavit) » :
« aux dieux manes, Jusitius Justinus à sa fille Justolia et à sa femme
Statoria, fille de Magnianus, a élevé ce tombeau et l’a dédié sous
l’ascia »,
Ø
il
existe une tradition de temple duquel on aurait exhumé un autel taurobolique,
Ø
au
lieudit le Paradis, sur l’emplacement d’une villa on a trouvé deux dolia,
des monnaies, une cuillère en argent marquée TIFVAC ou TIFVLC et
un collier en or,
Ø
en
1908, on a exhumé une statuette de Sucellus (conservée au Musée de la Civilisation
gallo-romaine de Lyon),
Ø
dans
une sablière, on a découvert deux monnaies d’Auguste et de Tibère avec une
fibule en bronze,
Ø
une
poterie avec marque ACIRO FE(cit) a été trouvée,
Ø
en
1973, lors du creusement d’un silo, on a mis au jour une fosse dépotoir avec
des poteries, des sigillées et des tegulae,
Ø
en
1979, au lieudit le Champ, on a repéré un habitat avec céramiques et tegulae,
Ø
en
1995 et en 1998 au lieudit Batailler on a découvert deux fragments d’une
inscription : « … TIO M(arci) F(ilio) VOL(tinia) / (duum) IR(o) IR(e)
DI(ctundo) / (pontifici ?) I (duum) IVIR(o) L(ocorum publicorum
persequendorum) ... FIL(i)...”. (Collection particulière) : « à …
tius, fils de Marcus (de la tribu) Voltinia… duumvir chargé de dire le droit,
pontife (?), triumvir chargé de dresser l’état des lieux publics… son fils (ou
à son fils) »,
Ø
en
1998, on a découvert dans la propriété Chalard une dédicace à la déesse
Coriotana sur l’élément supérieur d’une suspension en bronze (conservée sur
place) : face A : « DAE CORIOTANA », face B : « M(arcus)
I(ulius) PRIMVLVS D(edicavit) » : « à la déesse Coriotana,
Marcus Iulius Primulus a donné (ou a dédié) »,
Ø
en
1999 au même endroit on a repéré un habitat avec céramiques et tegulae
Ø
place
de l’église, en 1999, on a découvert des vestiges d’habitat du Ier au IIIe siècles,
Ø
à
l’intérieur de l’église, inscription DM IVLIVS,
Ø
en
2000, on a découvert un enclos fossoyé et un chemin antique à empierrement,
Ø
la
même année, au lieudit le Champ, un site gallo-romain a livré des tegulae,
des céramiques et de la terre cuite,
Ø
en
2002, au lieudit Croix-Batailler on a découvert un riche mobilier gallo-
romain (céramiques d’importation et verrerie du Ier au IVe siècles)
Ø
en
2003, au Clos du Château Railler, on a découvert des centaines de
tessons, de céramiques, des monnaies, des scories, des pesons et des matériaux
de construction du Ier siècle avant J. C. au IVe siècle,
Ø
la
même année, au chemin de la Cure-Batailler on a exhumé des fosses et des
trous de poteaux,
Ø
en
2004, des fragments de tubuli, un tambour de colonne et des terres
cuites ont été mis au jour (site des IIe et IIIe siècles probable),
Ø
la
même année, au lieudit Clos-Batailler, au nord du vicus, on a mis au
jour un bâtiment antique avec quelques fosses,
Ø
en
2006, impasse Adolphe Appian on a découvert des trous de poteaux et des tegulae,
Ø
la
même année au lieudit Camille Corot, un habitat antique avec de nombreux tessons a été révélé
ainsi que des structures artisanales du Ier au IIIe siècles,
Ø
en
2010, au lieudit les Verchères, une partie de l’agglomération antique a
été observée,
Ø
à
ce jour, des campagnes annuelles de fouilles sont toujours en cours.
Haut
Moyen Âge : au Mollard-des-Fourches,
plus haut sommet de la commune, on a découvert des sépultures de type burgonde.
Au
lieudit le Macoulay et au lieudit Etang-de-Lemps, présence d’une
nécropole de même époque.
En
1999, à 60 mètres de l’église actuelle, on a exhumé deux sépultures du Haut Moyen
Âge.
En
2003, au lieudit Trio-Batailler on a découvert une nécropole de type
rural du Haut Moyen Âge.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 518
-
CIL
XII, 1888, n° 2369, 5686-777
-
H.
MULLER : mobilier d’une sépulture gauloise découverte près de Crémieu,
BSDEA, T 28, 1931 n° 1-4, pages 6 et 7
-
Une
campagne de fouilles archéologiques de l’Isle-Crémieu, Evocations, 1947-1948
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
octobre 1959, page 6
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 292
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 137, 138 et 174
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974
-
A.
BOCQUET et M. LEBASCLE : la métallurgie du Bronze final des Alpes du nord
de la France, Anthropologia Alpina, 1976
-
J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978
-
Des
Burgondes à Bayard : 1000 ans de Moyen Âge, 1981-1984, notice 10
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes françaises du nord, 1983,
page 198
-
Le
Progrès, 17 octobre 1983
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 158
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 21
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 1995, page 114
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, page 222
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1998, page 19
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 1999, page 102
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 2000, page 103
-
S.
CARRARA : Instrumentum, 12, 2000, pages 16 et 17
-
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, page 59
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, page 106
-
SRA
Rhône-Alpes, 2003, pages 101à 103
-
S.
CARRARA : la tombe à char de Vernas, 2003, pages 131 à 133
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2004, page 93
-
ILN,
V, 2, 2004, n° 565, 566 et 567, pages 234 à 236
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006, pages 100, 101 et 129
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2010, pages 84 et 85 ; bilan scientifique
2011, pages 105 et 106 ; bilan scientifique 2012, page 104 ; bilan
scientifique 2013, pages 117 et 118 ; bilan scientifique 2015, pages 105
et 106 ; bilan scientifique 2016, pages 172 à 174 ; bilan
scientifique 2017 (2021), pages 165 et 166
-
CAG
38/2, 2011, pages 255 à 268
ORIS-EN-RATIER (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine : une
mine d’or qui est peut être à l’origine du nom de la commune aurait été
exploitée dès l’époque antique.
En
2000, on a découvert une monnaie de Philippe l’Arabe (renseignement oral
janvier 2001).
Le
nom de la commune vient-il du patronyme Aurius (domaine de) ?
Bibliographie :
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 217
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 216
ORNACIEUX (Ornacieux-Balbins) (canton de la Bièvre)
Préhistoire : monolithe dit « celtique »,
servant de base à la Croix de Pitié dans un petit bois sous la motte
castrale.
Protohistoire : on a découvert vers 1870 une
épée gauloise sous un tertre à coté d’un très grand squelette. CHANLIAUX pense
qu’un oppidum celtique a pu exister sur le site du château.
Epoque
gallo-romaine :
divers auteurs, notamment d’ANVILLE, PILOT, S. GRAS, WALCKENAEUR, CHANLIUX,
CROZET, CHAPOTAT et, récemment, F. DORY, identifient Ornacieux avec la station TVRECIONO
de la voie romaine de Grenoble à Vienne, usuellement placée à Tourdan.
Or,
il semble que le nom d’Ornacieux n’ait jamais varié de son origine qui passait
pour être soit un patronyme, Ornacius, soit du nom Ornatiacum. Les
plus anciennes mentions écrites confirment cela : Ornaciacum au XIIe
siècle, Ornacefau au XIVe siècle, Ornacni, Ornasieu au XVe siècle.
Au
demeurant, on observera que la CAG 38/4 ne consacre qu’une demi page à
Ornacieux contre 30 à Revel-Tourdan.
Selon
le Chanoine LANFREY qui nomme Ornacieux Turrecianicum, le vicus éventuel
serait noyé sous quatre mètre d’alluvions. A ce jour, seuls des fragments de
tuiles et de céramiques auraient été découverts en un lieu du reste non
précisé.
Le
lieudit Chemin-Pavé, rappellerait l’emplacement d’une voie romaine dans
laquelle PILOT de THOREY voyait la voie de Grenoble à Vienne.
Aux
Plagnes, en 2004, on a identifié deux concentrations de tegulae avec des
poids en plomb, des tessons de céramique et un peson de tisserand en terres
cuites. Ce même site a livré, avant 2014, un trésor d’environ 400 pièces avec
un fond d’amphore : il s’agit principalement de monnaies des empereurs
illyriens à la Tétrachie mais principalement de Constantin. Ce lot, non publié,
a été dispersé.
Selon
P. H. BILLY le nom de la localité viendrait du patronyme Ornacius
(domaine d’).
R.
DELENE a travaillé sur les vestiges antiques de cette commune et m’a communiqué
en février 2018 les résultats de ses investigations. Il a localisé plusieurs
sites à tegulae, des possibles sépultures et le passage d’une voie
romaine.
Haut
Moyen Âge : au-dessus
du cimetière, emplacement d’une motte castrale très abîmée.
Vers
1965, au lieudit la Chapelle, des travaux de pose de canalisations ont
entraîné la destruction de quatre sépultures en pleine terre.
Bibliographie :
-
D’
ANVILLE : géographie ancienne abrégée, 1769
-
J.
J. A. PILOT : histoire de Grenoble, 1829
-
S.
GRAS : notes sur les restes des voies romaines sui existent dans l’Oisans,
1839
-
WALCKENAUER ;
géographie des Gaules, 1839
-
F.
CRIOET : description des cantons de l’Isère, 1870
-
GASPARD
e PIOLAT : recherches sur les communes des cantons de Saint Jean de
Bournay, 1889
-
P.
CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie, 1890
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
P.
BISCH ; rétrospective sur la plaine de Bièvre, BSDEA, 1961, page 119
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe
siècle, 1977
-
J.
BURDY ; promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978
-
Archéologie
en Rhône-Alpes, 1981, page 65
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 218
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle de
notre ère dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 198
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 108
-
CAG
38/1, 1994, page 73
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne,
2001, pages 36 à 38
-
CAG
38/4, 2017, page 228
-
J. J. A. PILOT de THOREY : monuments antiques,
BMG R 706-30, sd
ORNON (canton d’Oisans-Romanche)
Protohistoire : l’ancienne voie qui offre encore
des traces vers le col d’Ornon est vraisemblablement l’ancienne piste celto
ligure qui joignait la vallée de la Bonne au bassin de Bourg-d’Oisans. Cette
voie est présumée par les nombreuses trouvailles protohistoriques qui jalonnent
son tracé : la Motte-d’Aveillans, la Mure, Ornon, Bourg- d’Oisans. Elle
semble avoir été fréquentée dès le VIIIe siècle avant notre ère et utilisée
sans discontinuité jusqu’à la conquête romaine.
En
août 1858, à l’occasion de fouilles pour une construction, à deux mètres de
profondeur, on a découvert à la Pallud-d’Ornon une nécropole qui
contenait plusieurs corps, dont certains de haute taille, portant chacun des
bracelets. Cette nécropole fait partie du « Groupe de l’Oisans »
individualisé par CHANTRE et daté du Hallstatt final. Le Musée Dauphinois
conserve 15 bracelets ronds et 4 chaînettes en fil de bronze de Golasecca (MD
34.116 à 119, 67.12.53, 54, 67.3.69, 67.3.72, 67.12.97, et 73, 67.12.86, 67.12.101.1,
69.3.12, 13 et 70, 67.12.53 et ss, 69.3.12 et ss).
La
même nécropole a livré, en 1866, des bracelets en fer de l’époque de la Tène.
Epoque
gallo-romaine : la
voie celto-ligure fut aménagée à l’époque gallo-romaine. Elle porte toujours le
nom de « voie romaine ».
On
a découvert, au bord du tracé de cette voie, des tombes du Bas-Empire avec des
bracelets des IIIe et IVe siècles.
Au
Rivier, F. VALLENTIN indique avoir observé, en 1887, les vestiges d’une
voie taillée dans le roc.
En
1866, en creusant les fonds de la nouvelle église on a découvert, à 1,60 m de
profondeur, plusieurs sépultures en coffre de pierre dont trois avec un vase
funéraire.
Ornon
vient-il du patronyme Orimus (domaine d’) ?
Bibliographie :
-
Courrier
de l’Isère du 19 août 1858
-
A.
MACE : guide itinéraire, 1859, guide itinéraire
-
LECOQ :
Mont-de-Lans et Ornon, Matériaux 10ème année, T 10, 1861, page 325
-
A.
DUCIS : cimetières des Alpes de Savoie et du Dauphiné, 1867, page 32
-
F.
VALLENTIN : la voie romaine de l’Oisans, bulletin de l’Académie
Delphinale, 1877, pages 263 sq
-
L.
CAILLET : le Mure et ses environs, 1925, page 90
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 292
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 156 à 160
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 218
-
A.
BOCQUET : quelques objets inédits du Dauphiné, bulletin d’études
préhistoriques alpines, 1982, T 14, pages 7 sq
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 18
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 365
-
Archéologie
chez vous, n° 7, 1989, pages 8 et 9
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 489
-
A.
BOCQUET : les Alpes à l’âge du Fer, 1991, page 151
-
P.
L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1992, pages 31, 32, 62 et 110
-
CAG
38/1, 1994, page 57
-
Grenoble
antique, 1999, page 193
-
Patrimoine
en Isère, Oisans, 2001, pages 36, 38 et 48
-
J.
C. MICHEL : l’ancienne voie ligure de Grenoble à Bourg d’Oisans par le
Commiers et la Matheysine (inédit)
OULLES (canton d’Oisans-Romanche)
Protohistoire : gisements de cuivre et de
chalcopyrite exploités peut être dès la protohistoire.
Haut
Moyen Âge : J.
MARION y envisage le lieudit ollana du testament d’Abbon de 739.
Bibliographie :
-
Le
testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble, 1869, page 37
-
Patrimoine
en Isère, Oisans, 2001, pages 36 et 40
-
J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
OYEU (canton du Grand-Lemps)
Préhistoire : vers 1896, sur le site de
l’Usine Sitel, on aurait trouvé un fragment de roche polie (époque
néolithique ?).
Protohistoire : vers 1896 on a découvert
plusieurs tombes sous dalles dans la cour de l’usine. Dans l’une d’elle on a
découvert une hache trapézoïdale du type de Neyruz (Bronze final) et un
fragment de roche polie.
Epoque
gallo-romaine :
sur ancien chemin, on notera un lieudit Rome qui passe pour être situé à
l’emplacement d’un habitat gallo-romain.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune proviendrait du patronyme Audius
(domaine d’).
Haut
Moyen Âge : sur le
site de l’Usine Sitel on a découvert deux sépultures en pleine terre.
Au
lieudit Blaune, emplacement d’une butte artificielle (aujourd’hui
calvaire) désignée localement comme Tumulus Mollard-Rond ou encore Tombeau
de Chiperic.
Bibliographie :
-
Anonyme :
notice sur la commune d’Oyeu, 1837
-
F.
JOURDAN : lettre au CDPA, 1906
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 46
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 219
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 198
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 485 et 501
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 88
OYTIER-SAINT-OBLAS (canton de la Verpillière)
Préhistoire : on a découvert en 1964 au
lieudit les Revollets dans une tranchée effectuée pour aménager la
route, une lamelle en silex d’époque néolithique (Musée Dauphinois 67.1.3). Au
lieudit Mas de la Gorge, on a trouvé une hache polie en roche verte de
forme oblongue, également d’époque néolithique (Musée Dauphinois 67.1.1).
Protohistoire : en contrebas de la Motte-Guillaume
(infra) une grosse pierre plate avec rigole passe pour être une « pierre
sacrificielle gauloise » (mégalithe ?).
Epoque
gallo-romaine :
Oytier est situé à l’emplacement de la station Ad Octavum de la
voie romaine de Vienne à Rome. Au sud-est d’Oytier subsiste encore un gué
empierré de cette voie, traversant la Charantonge. Le lieudit En-Pajay
pourrait rappeler un pagus antique. De nombreux vestiges antiques sont
connus :
Ø
en
1848, au bourg même, on a découvert des substructions de thermes antiques assez
luxueux. Ceux-ci ont été retrouvés en partie en 1956
Ø
en
décembre 1952, on a mis au jour, dans la cour qui surplombe le chevet de
l’église, une paroi verticale de mur recouverte d’un enduit peint. Un jeu de
cinq couleurs avait été employé pour cette décoration murale faite de bandes de
traits géométriques et de petites fleurettes. Parfaitement restituée après un
lavage, la fresque est comparable à celles de Pompéi. Il est vraisemblable de
penser que ce mur était sans doute celui d’une importante demeure, richement
ornée ou d’une hôtellerie près de la voie romaine
Ø
en
mars 1956, entre la cure et la sortie du bourg, on a exhumé des murs, du
mortier de tuileau, des fragments d’enduits peints, du marbre blanc et des
tessons d’amphores
Ø
en
1962-1963 dans le « Garage Emerard » on a découvert trois murs longs
de 2,90 mètres, décorés d’enduit peint, une mosaïque de 11 mètres sur 6 mètres
et, à proximité, un aqueduc. Parmi le matériel récupéré figuraient une cruche
et un vase signés SEVVO, des antoniniani de Gallien et Claude II,
une monnaie de Phocas, empereur d’Orient, une frise sculptée en marbre et une
colonnette
Ø
derrière
l’église, traces d’aqueducs. D’autres traces sont encore
visibles notamment un caniveau bétonné traversant le chemin du Rapillard.
Plus au nord, en bordure de la rue principale, un autre tronçon de même
apparence pourrait en être le prolongement. D’autres vestiges d’aqueducs
existent au sud du hameau de la Poterie, au pied du bois d’En Paget et
au lieudit les Dames
Ø
en
face de l’église, emplacement d’une nécropole gallo-romaine
Ø
au
débouché de la Combe-Gilbert, nécropole de même nature
Ø
au
hameau de Vilnin alors que l’on creusait les fondations d’une maison, on
a découvert une grande tuilerie antique
Ø
sur
la Colline du Retour, on a découvert deux amphores sphériques et du
mobilier gallo-romain
Ø
au
lieudit la Poterie, on a mis au jour un as de Néron
Ø
des
monnaies de Claude II sont également signalées en un lieu non précisé
Ø
à Pajay
(pagus ?), emplacement vraisemblable de bourgade gallo-romaine. Un puits
antique est signalé. Une villa est vraisemblable,
Ø
au
lieudit Quoualoup, on a découvert des substructions (villa ?), de
la céramique et un embout d’épée. A 50 m de là, au sud est, emplacement d’un
site à tegulae
Ø
près
de l’église, alignement de pierres dallées, sans doute antiques, dit Chemin
des Fées,
Ø
en
2022, des fouilles ont révélé des sites à tegulae au Vilnin et au
Pagey et un habitat au Qualoup.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
au
lieudit la Scierie, on a découvert dans les années soixante une
nécropole mérovingienne
Ø
au IXe
siècle il y avait, à l’emplacement actuel d’un pittoresque groupe de maisons,
au bord du chemin d’Oytier à Saint-Oblas, une villa carolingienne, propriété de
Lempteus et de sa femme Agiloïs, dite Villa Sendolatis. En 830, ce
« vidane » de l’église de Vienne, fonda auprès de sa villa une église
dédiée à Saint Pierre et Saint Paul. Aujourd’hui, une simple croix marque
l’emplacement de ce sanctuaire primitif et une maison, jadis résidence féodale,
a remplacé la villa de Lempteus. Une nécropole a été retrouvée sur le site.
Elle était de grande importance (100 à 150 m de longueur)
Ø
au
lieudit Combe-Gilbert on a découvert des sépultures sous dalles de
molasse
Ø
la Villa
Santolatus est encore citée au IXe siècle
Ø
au Xe
siècle, une autre église, sous le vocable de Saint Symphorien, est mentionnée
Ø
près
de Saint-Oblas, emplacement d’une motte castrale de 60 mètres de longueur avec
basse cour dite Oppidum de Mont Guillaume.
Bibliographie :
-
Journal
de Vienne du 25 novembre 1848
-
J.
B. BARDIN : le pays de Septème, 1912, page 12
-
J.
SAUNIER : découvertes récentes gallo-romaines en pays viennois, la
mosaïque de Septème et la fresque d’Oytier, Evocations n° 79-80, 1953, pages
1094 à 1096
-
GALLIA
Informations archéologiques, 1953, 2, page 130
-
Le
Dauphiné Libéré du 7 janvier 1953
-
C.
VIENNOIS : vestiges d’une villa gallo-romaine avec hypocauste à Oytier
près de Vienne, 1953, archives SRA
-
Le
Dauphiné Libéré du 14 mars 1956
-
GALLIA
Informations archéologiques, 1958, 2, page 380
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations octobre
1959, pages 6 et 7
-
P.
DUFOURNET : le réseau routier gallo-romain de Vienne à Genève, actes du 89ème
congrès national des sociétés savantes, Lyon, 1964
-
GALLIA
Informations archéologiques, 1964, 2, page 517
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 295
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 24 et 28
-
J.
SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975, pages 3
à 8
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le viennois, Ve au XIe
siècle, 1977, pages 40 à 42
-
J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 40
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles
après J. C. dans les campagnes françaises du nord, 1983, page 198
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1, 1987, page 257
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 115 et 116
-
Bulletin
municipal d’Oytier-Saint-Oblas, janvier 1987, pages 31 à 34 et juin 1987, page
23
-
CAG
38/1, 1994, pages 97 et 98
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 689
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 72
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022
OZ-EN-OISANS (canton d’Oisans-Romanche)
Epoque
gallo-romaine : la
station de CATORISSIVM, mentionnée entre celles de MELLODEDO et
de CVLABONE dans la Table de Peutinger et entre celles de METROSELON
et de FINES dans l’Anonyme de Ravenne, est traditionnellement placée à
Bourg d’Oisans. Seul P. L. ROUSSET considère que cette station était située à
Oz. Outre l’exposition du tracé, une voie décelée depuis longtemps du Gua
sur Sarennes au Ravin de Poutran à Huez, le patronage des saints
des paroisses et des toponymes, il relève que l’ancien cadastre du Freney
mentionnait un lieudit Croix de l’Octave. Il y voit, sinon une borne
milliaire, du moins une indication de distance précisant l’éloignement du gîte
d’étape à partir duquel le calcul aurait été fait. Ce huitième mille pouvait
donc être Oz, qui se trouve précisément situé à 11 km.
Il
convient toutefois de remarquer que les toponymes Oz et Catorissium
n’ont aucune parenté mais ROUSSET pense que le premier pouvait être l’antique
nom indigène, conservé par les autochtones après la domination romaine. Il
pense que l’on pourrait bien retrouver à Oz l’endroit fortifié par les romains
car, encore maintenant, l’un des quartiers du village, bien situé à l’entrée du
bourg, au dessus d’un ravin, s’appelle encore le Château. Au XIXe siècle
selon CROZET, on voyait encore des tours en ruines et des pans de murailles
épaisses attribuées aux sarrasins.
Quoiqu’il
en soit, on a trouvé à Oz l’une des rares trouvailles faites en Oisans, une
pièce de monnaie de l’époque de Caligula, dénichée en fouillant du sable en
1860.
Selon
M. C. BAILLY MAITRE, la mine du lac du Milieu aurait été exploitée du Ier
au IIIe siècles.
On
notera également qu’il existe un lieudit le Villard.
Haut
Moyen Âge : motte
castrale de la Poype.
Bibliographie :
-
J.
D. H. ROUSSILLON : étude sur l’ancienne voie romaine de l’Oisans, 1865
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869-1870
-
J.
BAYLE : le massif des Grandes-Rousses, 1880, page 21
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 370
-
G.
SENTIS : l’Oisans, histoire, traditions, légendes, 1976
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 18 et 19
-
P.
L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1992, pages 62, 115, 120 et 121
-
CAG
38/1, 1994, page 57
-
DARA :
Brandes-en-Oisans, 1994, page 30
-
Patrimoine
en Isère, l’Oisans, 2001, page 46
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de l’Oisans, 2005, page 40
-
M.
C. BAILLY-MAITRE : 4000 ans d’histoire minière en Oisans, Vallée de la
Romanche, 1, 2022, page 102
PACT (canton de Roussillon)
Préhistoire : un ensemble de haches en roche
verte, d’époque néolithique, a été découvert par l’Abbé CHAPELLE (Musée
Dauphinois, 67.3.24 et 29 et 68.78.1).
Protohistoire : grand tumulus, dit de Mauphié,
exploré en 1895. On a trouvé sur le site une monnaie gauloise du type au
cavalier.
Des
« tombeaux gaulois » sont mentionnés à Tourrelière.
Derrière
l’église on aurait exhumé en 1885, des monnaies gauloises du type au cheval
galopant.
Epoque
gallo-romaine :
Pact était situé sur l’emplacement de la voie romaine de Vienne à Die et sur
celle de Tourdan à Andance. A cet égard, une vieille tradition rapporte que
« un chat peut aller de Tourdan à Pact sans se mouiller les pattes »,
signalant par là qu’il y avait sans doute une voie pavée.
Si
l’on en croit l’Abbé CHAPELLE, on aurait mis au jour à Pact de nombreux
témoignages de l’époque gallo-romaine. L’Abbé CHAPELLE était-il un fouilleur
comblé ou un affabulateur ? Toujours est-il que la plupart des vestiges
qu’il signale ont disparu :
Ø
plusieurs
milliers de monnaies d’Auguste, Tibère, Claude, Néron, Galba… jusqu’à Constance
Chlore,
Ø
des
débris de mosaïques,
Ø
une
nécropole à Mauphié,
Ø
un
camp romain à Tourrelière,
Ø
des
urnes funéraires,
Ø
un
crocodile en plomb,
Ø
une
tête de Victoire en bronze,
Ø
des
tegulae, des pesons, des colonnes et des tessons de sigillée près
de l’église et du cimetière (villa ?),
Ø
des
sépultures et un sarcophage devant l’église,
Ø
des
fragments de chapiteaux, de mosaïques, d’enduits peints et un fragment
d’inscription MAIAE au Mas des Ocellats,
Ø
des
pesons en terre cuite et en plomb ainsi que des statuettes de Mercure et d’un
danseur aux Barmanches,
Ø
des
sépultures sous tegulae à Château Vert,
Ø
des
vestiges d’habitat et de temple à Puvillin,
Ø
des
vestiges d’habitat au Mas de la Carte,
Ø
une
cabane et des silos sur les bords du torrent du Grand-Rival,
Ø
un
tesson estampillé OF PRIM aux Morelles,
Ø
une
statue de Mars, des tegulae et des poteries à Batailhouse.
Haut
Moyen Âge : une
épitaphe paléochrétienne a été découverte en 1885 près de l’église :
« HIC REQVIES / CIET IN PACE / BONE ME / MORIAE ISP / NOMENE S / …A…X QVI
/ (vix)IT IN PA / CE (a)NNVS / … (p)L(u)S M(imus) / ... Pour F. DECOMBES, la restitution du nom
de la défunte, IPSE ou IPSES, proposée par ALLMER puis MOMMSEN est très
incertaine du fait qu’il précède le not nomene. Le nom, comme il est
d’usage, devrait suivre ce mot : « ici repose en paix de bonne
mémoire dont le nom est … qui vécut en paix environ … années » (VIe siècle)
(perdue).
La
même année on découvrit une seconde épitaphe complète, gravée sur une plaque
irrégulière en calcaire grossier : « (croix monogrammatique) HIC
REQVIESCIT IN / PACE BONE MEMORI / AE VALERINVS / QVI VIXIT AN / NIS XXVIII
OBIIT K(a)L(endas) A(p)RILES INDIXIONE XESTA » : « Ici repose en
paix Valerinus de bonne mémoire qui vécut 27 ans. Il est mort aux calendes
d’avril, la sixième année après l’indiction » (1er quart du VIe
siècle ?) (Dans les réserves du Musée Dauphinois).
Au
Mas de la Carte (aujourd’hui Quarte), emplacement de la Villa
Ocellatis, mentionnée dans des actes de 880, 882 et 891. C’est probablement
ce site qui livré deux ou cinq fragments d’épitaphes paléochrétiennes des VIe et
VIIe siècles, aujourd’hui perdus.
Une
église, dédiée à la Vierge, est citée en 970.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 530 et n° 612
-
REMF,
T 2, 1884-1889, page 23
-
Abbé
CHAPELLE : les voies romaines de la Valloire et les fouilles faites à
Pact, le Dauphiné, XXII, 1885, page 330
-
A.
ALLMER : revue épigraphique du Midi, II, 1885, n° 543
-
Abbé
CHAPELLE : les antiquités de Pact près de Beaurepaire, 1886
-
BASTET :
catalogue de la collection Chaper : objets régionaux, 1888
-
CIL
XII, 1888, n° 5867, 5868 et 5869
-
E.
LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions de la Gaule antérieures au VIIIe
siècle, 1892, n° 127
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913 n° 94, 368, 397, 831, 845, 893 et
1194
-
S.
CHABERT : catalogue des inscriptions romaines du Musée Dauphinois, 1927
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 297
-
A.
BOQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 29
-
P.
MALET : essai d’un répertoire archéologique du canton de Beaurepaire,
Evocations, octobre 1970, pages 3 à 6
-
B.
BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979, page 18
-
P.
MALET : Beaurepaire et sa région : promenades et récits historiques,
1980
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les Alpes françaises du nord, 1983, pages 198 et 199
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à
la renaissance carolingienne, T 5, Viennoise du nord, 1985, n° 223, pages 602
et 603 et n° 224, pages 603 à 605
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1, 1987, page 188
-
Correspondance
de M. P. ROSSET BRESSAND du 17 janvier 1987
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 94 et 95
-
CAG
38/1, 1994, pages 49 et 50
-
Grenoble
antique, 1999, page 43
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 322, page 30 et 31
-
CAG
38/4, 2017, pages 231 à 233
PAJAY (canton de la Bièvre)
Epoque
gallo-romaine : le
nom de Pajay, anciennement nommé Pagiacum jusqu’au 15ème
siècle, pourrait dériver de pagus, terme latin désignant un pays, une
portion de région, habités surtout par des agriculteurs ou paysans.
Le
lieudit Combe Martin rappelle le souvenir de l’ancienne voie de Grenoble
à Vienne, devenue au Moyen Âge le Chemin de Saint Martin.
En
2005, on a observé une concentration de tegulae au lieudit Buis.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 108
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Grenoble à Vienne (inédit)
-
CAG
38/4, 2017, page 233
PALADRU (Villages-du-lac-de-Paladru) (canton du Grand-Lemps)
Préhistoire : divers blocs erratiques, connus
sous les noms de Pierre Bleue, Pierre du Libre Soleil, Pierre
qui danse pourraient être des mégalithes.
Le
site lacustre dit CH 14 a livré un pieu daté de 9000 BP (mésolithique ancien).
Protohistoire : à l’Ourcière, on a
découvert des vases de la Tène finale, dont un fragment de panse brossée et un
haut de panse tout à fait caractéristiques.
On
a vu dans le nom de Paladru, une explication étymologique
« celtique » : Paladru viendrait de « Pallas »
(divinité) et « Bru » (lac).
Epoque
gallo-romaine : au
pied du massif préalpin de la Chartreuse, le lac de Paladru occupe le fond
d’une petite dépression entre des collines provenant de dépôts tertiaires
remodelés par des érosions glaciaires et fluviales quaternaires. Le lac
lui-même est un vaste plan d’eau de 6 km de long et d’une largueur maximale de
1,2 km. Il figure parmi les tous premiers sites qui suscitèrent en Dauphiné
l’attention des archéologues. E. CHANTRE et H. MULLER furent les précurseurs
des recherches archéologiques menées sur les « palafittes » de
Paladru, jusqu’à ce que M. COLARDELLE et une équipe pluridisciplinaire
entreprennent, à compter de 1972, des fouilles méthodiques de grande ampleur.
Bien qu’aucun habitat significatif n’ait jusqu’alors été repéré, l’espace
autour du lac parait avoir été occupé dès la période augustéenne. Il pourrait
correspondre aux confins de domaines dont les centres étaient situés, soit dans
la vallée de l’Ainan à l’est, soit dans la vallée de la Bourbre à
l’ouest. Quinze stations immergées ont été identifiées, dont cinq sites gallo-romains,
deux lacustres et trois terrestres :
Ø
à
la station dite des Grands-Roseaux », des tegulae ont été
remployées dans les palafittes médiévales,
Ø
à Ourcière
(site CH 13), on a découvert des pieux datés par le C 14 de l’époque gallo-romaine,
des grandes tegulae, des imbrices et de nombreux tessons de
céramique d’époque augustéenne. Ces vestiges témoignent vraisemblablement d’un
habitat littoral ; des fouilles effectuées par l’INRAP en 2020 ont livré
une structure avec des pieux de chêne, des tegulae, des imbrices et de
la céramique gallo-romaine,
Ø
au
nord ouest du lac (site CH 15), on a découvert de nombreux fragments d’imbrices
et de tegulae et quelques tessons de céramique commune, parmi lesquels
les restes d’un gobelet en céramique bistre,
Ø
au
lieudit Carrière de l’Oursière (site CH 17), une grande quantité de
grandes tegulae et d’imbrices a été exhumée avec des tessons de
céramique commune et des tessons d’amphores,
Ø
à
l’est de Saint-Pierre, en contrebas du lieudit Mont Bonnet, on a
collecté des fragments de tegulae ainsi que des tessons d’amphores et de
céramiques communes claires ?
Ø
on
notera aussi la présence de trois lieudits Grand-Champ et d’un lieudit Grand-Pré.
Tradition
de voie romaine venant de Voissant.
Anciens
centres d’habitats gallo-romains possibles aux hameaux de Veyssin et du Village.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Sonnière, on a trouvé une tombe sous tuiles en bâtière du Ve ou
du VIe siècle.
A
Château-Vieux, motte castrale de 36 m sur 30 m avec des flancs hauts de
8 à 10 mètres. H. BLANCHET y voyait un castrum du temps de Charles Martel, ce
que l’archéologie n’a pas confirmé.
Aux
Trois-Croix, motte castrale de 30 m sur 18 m (castrum
Peladruti ?). La plate forme sommitale porte le calvaire qui lui a
donné son nom.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
E.
CHANTRE : les palafittes ou constructions lacustre du lac de Paladru près
de Voiron, bulletin de la SSI, 1871, pages 397 sq
-
Abbé
CHAPELLE : notice historique sur Melas près de Saint-Geoire, 1890
-
H.
MULLER : la baisse des eaux de Paladru en 1904-1905, BSDEA T 12, 1905,
pages 36 à 46
-
J.
MILLION : le lac de Paladru, 1951, page 55
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1959, n° 3, page 79
-
Mottes
médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 69
-
G.
DREVET : rapport de recherches, 1983 (manuscrit)
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 393 et 394
-
Renseignements
de G. DREVET, 1987
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 65
-
Les
dossiers de l’archéologie n° 129, juillet août 1988, page 71
-
Archéologie
chez vous, n° 8, 1990, pages 27 et 28
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : les habitats du lac de Paladru, 1993, pages 289,
310, 312
-
J.
P. MOYNE : à la découverte du pays d’art et d’histoire des 3 Vals, lac de
Paladru, 1993, pages 39 et 41
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 690
-
CAG
38/2, 2011, page268
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
PANISSAGE (Vals-de Virieu) (canton du Grand-Lemps)
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus.
PANOSSAS (canton de Charvieu-Chavagneux)
Préhistoire : pierre située sur la limite du
domaine gallo-romain de Saint Marcel Bel Accueil portant une cupule.
Protohistoire : on aurait découvert des
« vestiges d’époque celtique » (sépultures ?). Selon A. BOCQUET,
un oppidum gaulois est vraisemblable aux Rochers de Verdun. Le
lieudit Briançon pourrait rappeler, selon le même auteur, l’emplacement
d’une forteresse gauloise.
Au
lieudit En-Marsa, en 2005, on a découvert 3 enclos considérés comme des
sépultures protohistoriques.
Epoque
gallo-romaine :
Panossas passe pour avoir été une station gallo-romaine d’une certaine
importance. De nombreux vestiges sont connus :
Ø
on
y a découvert des odorants ithyphalliques avec cheval, serpent et roue solaire
(conservés à la Mairie)
Ø
selon
P. H. BILLY, le nom de la localité pourrait résulter du patronyme Pannaceus
(domaine de)
Ø
au Mas du Girerd et au Mas du Loup,
on aurait découvert des stèles antiques représentant des divinités nues ;
ces pierres, décrites par ESPERANDIEU, sont aujourd’hui considérées comme des
faux
Ø
à 1500 mètres au sud du village, le lieudit les
Buissières a livré en 1969 des indices de luxe (marbres variés, enduits
rouges et noirs, éléments d’hypocaustes, poteries rares, sigillée représentant
un guerrier au combat, un lion, un gladiateur, le bas d’une divinité) et les
vestiges d’une villa ou d’un relais de l’époque augustéenne au IVe siècle avec
un bâtiment principal de 70 m x 20 m ; fouillé depuis de nombreuses
années, le site archéologique des Buissières a été inscrit en totalité à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2015
Ø
en
1820, au lieudit Rachassin, on a trouvé un long bloc de pierre qui a du
faire partie d’une frise ornée d’une moulure. Il est aujourd’hui conservé dans
le domaine du Château Rouge (maison forte d’Anthouillet) où il
sert de réservoir à une fontaine. Il s’agit vraisemblablement d’un fragment de
mausolée : « PONTIF(ic) HERES EX FO(rmula testamenti) » :
« à Pontife, son héritier (a élevé ce tombeau) conformément aux prescriptions
de son testament »
Ø
sur
la commune, en un lieu non précisé, une détection aérienne a révélé, en 2002,
une seconde grande villa avec galerie de façade et thermes
Ø
au
lieudit Bois de Traversa, on a découvert des restes de fondation antique
Ø
en
2003, au lieudit les Batailles on a trouvé une concentration de tessons
de céramiques (petits gobelets à cols tronconiques, petits vases à paroi fine)
de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle ainsi que de la céramique
Allobroge, des fragments de meules et des scories laissant penser à une zone
artisanale
Ø
en
2006, plusieurs bâtiments rectangulaires ont été découverts en prospection
aérienne au lieudit Gorgen avec, au sol, une forte concentration d’imbrices
et de tegulae
Ø
en
2017, chemin d’Anthouillet, on a découvert un balnéaire monumental,
probablement rattaché à une villa.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit le Plantier, emplacement d’une motte castrale.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 184
-
CIL
XII, 1888, n° 2365
-
Dr
REVEIL : sépultures préhistoriques de Panossas, bulletin de la société
d’anthropologie de Lyon, 1905, pages 130 à 133
-
E.
ESPERANDIEU : recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, T 1,
1907, page 410
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, octobre
1959, page 7 et mai juillet 1960, page 153
-
P.
LEUTRAT : promenades en Dauphiné, 1976
-
Y.
BURNAND : note sur l’établissement gallo-romain des Buissières à Panossas,
Evocations, janvier avril 1976
-
H.
CHATAIN : nouvelles pierres à cupules de l’Isère, Evocations, 35ème
année, 1979, N° 1, page 1
-
P.
H. BILLY : origine des noms et des villages de France, 1981
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises des Alpes, 1983, page 199
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 161 et 162
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 21 et 22
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1998, page 19
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2003, page 124
-
A.
BOCQUET : une nouvelle approche des Allobroges et leur territoire,
archéologie et toponymie, bulletin d’études préhistoriques alpines, T 25, 2004
pages 207 sq
-
ILN,
V, 2, Vienne, n° 575, pages 242 et 243
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2005, pages 121 à 123
-
La
Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 231 et 232
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006-1, pages 112 et 113
-
CAG
38/2, 2011, pages 268 à 271
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2012, pages 104 et 105
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, pages 118 et 119
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, page 105
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, pages 107 à 109
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, page 176
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017 (2021), pages 166 et 167
-
Promenade
avec l’APPAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau, sd
-
A.
BOCQUET : site Internet
PARMILIEU (canton de Morestel)
Protohistoire : dans une sépulture individuelle
placée dans une fente de rocher, il y avait deux épingles en bronze à tête
légèrement conique. Celles-ci appartiennent à la civilisation des tumulus (Bronze
moyen) (MD 67.12.227).
Epoque
gallo-romaine :
selon DAUZAT, le nom de la commune pourrait provenir du patronyme Parmilius
(domaine de). Divers vestiges sont connus :
Ø
Au
lieudit Senin, traces d’un aqueduc dit romain, de section carrée de 0,80
m, long de 60 m qui débute au Puit-de-Jacob, crevasse naturelle élargie
et peut- être aménagée à l’époque gallo-romaine
Ø
au
même lieu, un terre plein de 20 à 30 m de coté, parsemé de tegulae et de
fragments de poteries, renfermerait des substructions de villa
Ø
en
1910 on a découvert en un lieu non précisé un sarcophage (ou un coffre de dalles)
sans mobilier funéraire
Ø
des
carrières de pierre auraient été exploitées dès l’antiquité
Ø
en
1993, puis en 2005, au lieudit Serverin des prospections ont livré le
site d’une petite villa
Ø
au
lieudit Chonou on aurait identifié en 1994 un habitat gallo-romain
Ø
la
même année, au lieudit Mollard et Pré-Noyer, une prospection a livré un
grand épandage de tegulae
Ø
en
2004, au lieudit le Bois-Brûlé, on a découvert un épandage de tuiles
antiques.
Haut
Moyen Âge : lors
de la création de la route de Parmilieu à Conilieu on a mis au jour des tombes
du Haut Moyen Âge.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : âge du bronze, I, page 160
-
Le
Petit Dauphinois du 4 février 1910
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930, page 260
-
L.
CHAMPIER : remarques sur la structure de quelques villages de l’Isle-
Crémieu, Evocations n° 29 et 30
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, pages 19 et 20
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 269
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 57
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle de
notre ère dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 199
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 165 et 166
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 21
-
CAG
38/2, 2011, pages 270 et 271
PASSAGE (le) (canton de la-Tour-du-Pin)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges importants sont connus :
Ø
près
d’une croix, dite de Normandot, à proximité d’Aoste, on a découvert en
1862 une inscription romaine. Achetée par M. de CHABONS elle a été remployée à
son château du Passage, à un angle sur la façade arrière extérieure où elle est
toujours : « IOVI OM / AVGVSTO / SACRVM / Q VALERIVS / SENECIO EX /
VOTO SLM » : « Iovi O(ptimo) M(aximo) Auguste sacrum Q(uintus)
Valerius Senecio, ex voto, S(oluto) L(ibens) M(erito) » : « à
Jupiter, très bon, très grand, Auguste, Quintus Valerius Senecio a élevé cet
autel avec reconnaissance, en accomplissement de son vœu » (fin du Ier siècle
ou début du IIe siècle)
Ø
en
un lieu et à une époque non précisés, des monnaies romaines auraient été
découvertes
Ø
une
autre inscription provenant d’Aoste etait conservée au château : « C(aius)
VALERIVS… VS PRAEF(ectus) / PAGI OCT(aviano) SVO(rum) E(t filio) RVM SVOR(um) /
NOMINE VICA(nis au)GVSTANIS » : « Caius Valerius... préfet du
canton d’Oct... tant en son nom qu’au nom de ses fils, aux habitants du bourg
d’Augustum”. Cette inscription est de grand intérêt puisqu’elle fait connaître
le pagus dont dépendait le vicus (aujourd’hui au musée d’Aoste)
Ø
la
toponymie des lieudits Villard, Villette et le Grand Champ
suggère l’emplacement d’un domaine gallo-romain.
Haut
Moyen Âge : un
objet remarquable a longtemps été conservé au château du Passage. Il s’agit
d’un missorium qui figure maintenant parmi les collections du Cabinet
des Médailles de la Bibliothèque Nationale. Découvert en 1714 dans un domaine
de la famille de Chabons, il a été longtemps tenu, sans raison, pour un
« bouclier carthaginois » ayant appartenu à l’armée d’Hannibal (!) ».
Cette « tradition » tenace est toujours mentionnée dans certains
ouvrages contemporains.
Ce
plateau, d’un poids de 33 livres, est décoré en son centre d’un lion devant
lequel se voit la cuisse d’une bête qu’il a dévorée. Au revers, figurent deux
graffitis dont l’un indique le poids comme il était de coutume sur nombre
d’objets antiques et l’autre donne, en cursive mérovingienne, une ligne gravée
entre deux croix : « + AGNERICO SOMM + ». Le personnage désigné
pourrait être le Patrice Agnaric, gouverneur du pays de Vienne vers le
début du VIIIe siècle.
Motte
castrale du Bois de la Motte de 25 mètres sur 20 mètres.
Bibliographie :
-
J. J. A. PILOT, BSSI III, 1843
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 531
-
CIL
XII, 1888, n° 2410
-
E.
LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions de la Gaule antérieures au VIIIe
siècle, 1892, page 142, n° 125
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 529, page 89
-
M.
RIOLLET : histoire de la Tour-du-Pin et de onze villages voisins, 1930,
page 6
-
Chanoine
B. LANFREY : chez nous, 1930
-
J.
ROUGIER : sur la voie antique d’Augusta Praetoria à Vienne : Aoste en
Dauphiné, Evocations, septembre 1980
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 504
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 88
-
J.
ROUGIER : Aoste-la-Romaine, 1988, pages 55 et 56
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 65
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 690
-
CAG
38/2, 2011, page 271
PASSINS (Arandon-Passins) (canton de Morestel)
Préhistoire : le lac de Save a livré,
en 1996, une meule (MD 67.4.4) accompagnée de pieux et de poutres équarries,
des ossements de cervidés, une hache marteau en serpentine et une gaine de
hache en bois d’époque néolithique.
E.
CHANTRE signale deux haches polies triangulaires d’époque néolithique.
Protohistoire : la villa de Passins (infra)
parait avoir succédé à un habitat gaulois.
A
Crévières, le site d’habitat gallo-romain a livré des tessons d’aspect
pré romains.
En
2006, un niveau laténien a été découvert sous le site de la villa.
Epoque
gallo-romaine : la
commune était traversée par le compendium d’Aoste à Lyon. Des vestiges de cette
voie ont été repérés à Bachelin. Le chemin dit de l’Estrat
pourrait être un tronçon de cette voie. Selon P. H. BILLY, le nom de la commune
viendrait du patronyme Paccius (domaine de). Divers vestiges sont
connus :
Ø
on
situait jadis à Bachelin, l’emplacement d’un culte à Bacchus
Ø
à Crevières,
emplacement d’un petit habité en pisé à fondations de gros blocs de pierres
Ø
importante
villa gallo-romaine, fouillée en sauvetage en 1979 et 1980 au lieudit les
Charmieux. Elle se présentait sous la forme d’un bâtiment allongé, divisé
en petites pièces et précédé d’un portique. L’une des pièces possédait un sol
en mosaïque. La villa primitive semble avoir été remplacée ultérieurement par
une grande et luxueuse villa, couvrant une superficie beaucoup plus importante.
Le site a livré des canalisations de tegulae et d’imbrices, une
lampe en céramique sigillée de la Graufesenque (MD 83.7.1), un bec de
lampe en céramique (MD 83.7.1), trois fibules en bronze (MD 83.7.3 à 5), une
palette à fard en os (MD 83.7.6), une clé en fer (MD 83.7.7), un instrument de
chirurgie (MD 83.7.8), une épingle à chas en bronze (MD 83.7.9),, des forces
(MD 83.7.10), un couteau en fer (MD 83.7.11), un hameçon en bronze (MD 83.7.12),
une meule en lave (MD 83.7.13), des monnaies de Domitien, Faustine Mère et
Faustine Jeune (MD 83.7.14 à 17), et des tessons de céramique estampillés AGENOR
et SEXTINUS. Un aqueduc, reconnu en deux endroits, desservait la villa
en eau. Celle-ci a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1985 ;
il n’en reste aujourd’hui que quelques traces envahies par la végétation
Ø
dans
la tourbière, on a mis au jour en 1966, un petit vase ovoïde du bas empire (MD
71.52.1)
Ø
à Chassins,
à l’ouest de la commune, emplacement d’habitat gallo-romain près de l’église
et, à proximité, sépultures associées à des tegulae
Ø
en
1966, on a découvert au chef lieu une mosaïque polychrome ensuite enfouie, qui
est sans doute à rapporter à la ville
Ø
En
1981, deux autres bâtiments de la villa ont été mis au jour.
Haut
Moyen Âge : à peu
de distance du site gallo-romain de Crévières, on a découvert une
nécropole mérovingienne avec ré inhumations.
A
Chassins, sépultures en coffres du Haut Moyen Âge.
A
Crévières, un coffre de plan trapézoïdal a été fouillé en 1972.
En
2006, une occupation du Xe siècle a été révélée (trous de poteaux et fosse).
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : établissements paléoethnologiques de la période de la pierre
polie, 1867, pages 60 et 61
-
Curé
POIX : la Semaine Religieuse de Grenoble, 1872
-
G.
de MORTILLET : la préhistoire dans les grottes, 1913, n° 630, page 58
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations 1960,
pages 151 à 153
-
A.
BOCQUET : le problème de l’occupation palafittique au nord du Bas Dauphiné
du néolithique final au Bronze final, bulletin de la SPF, T 64, 2, 1967, pages
501 à 506
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, pages 15 et 16
-
R.
GIRARD : rapport archéologique, 1969
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 290
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 98
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas
Dauphiné du VIe au XIe siècles, 1973
-
GALLIA
Préhistoire, T 20, 2, 1977, page 635
-
M.
C. BAILLY-MAITRE : les sépultures à inhumation du Bas Dauphiné au Haut Moyen
Âge, Evocations, 35ème année, 1979, n° 1 page 91
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 223
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier mars 1981
-
Archéologie
chez vous, n° 2, 1983, pages 11 à 15
-
Archéologie
en Rhône-Alpes, 10 ans de recherches, 1983, 1984, page 47
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 295
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 41 et 42
-
A.
PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-
Alpes, 1988, page 203
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2006-1, page 101
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 145
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les patrimoines,
2009, pages 33 et 35
-
CAG
38/1, 2011, pages 272 à 274
PEAGE-DE-ROUSSILLON (le) (canton de Roussillon)
Epoque
gallo-romaine : la
Via Agrippa traversait la commune.
On
a découvert au midi du Péage, dans la plaine de Sablons, près du Grand Chemin
un milliaire fragmentaire, aujourd’hui perdu : « … / … / … / … /
NOBILISSIMIS / CAESARIBVS / (fl)AVIO… / …. VERO… / … XI… »
qu’on
a lu « DOMINIS NOSTRIS FLAVIO VALERIO CONSTANTIO ET GALERIO VALERIO
MAXIMIANO INVICTIS AVGVSTIS ET NOBILLISIMIS CAESARIBVS FLAVIO VALERIO SEVERO ET
GALERIO VALERIO MAXIMINO XIII » : « à nos maîtres, les empereurs
Falvius Valerius Constance et Galère Valerius Maximien, invincibles, Augustes
et aux très nobles césars Flavius Valerius Sévère et Galerius Valerius Maximin,
13 000 pas » (entre le 1er mai 305 et le 25 juillet 306).
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 35
-
CIL
XII, 1888, n° 5543
-
I. KONIG : der meilensteine des Gallia Narbonensis,
Itinera Romana, 1970, n° 115, pages 194 et 195
-
A.
PELLETIER : Vienne gallo-romaine au Bas-Empire, 1974, page 128
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 134
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
1988, pages 30 et 31
-
CAG
38/1, 1994, page 115
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne
sous l’empire romain, 2001, pages 79 et 80
-
Patrimoine
en Isère : pays de Roussillon, 2003, page 27
PELLAFOL (canton de Matheysine Trièves)
Epoque
gallo-romaine : en
avril 1922, entre le hameau de la Javergne et celui des Payas,
dans un champ, près d’une voie probablement antique aboutissant à un pont dit
romain sur le Drac, on a exhumé un trésor de 160 monnaies d’époque constantinienne.
H. MULLER a étudié 148 exemplaires, presque tous très bien conservés et portant
encore parfois des traces d’argenture : un Licinius II, 37 Constantin, 3
Crispus, 1 Fausta, A Hélène, 38 Constantin II César, 24 Constance II César, 20 Urbs
Roma, 23 Constantinopolis. Le terminus post quem est de
335. En avril 1994, le Musée Dauphinois a pu racheter 63 de ces monnaies (sans
numéro d’inventaire), les autres n’étant plus localisées.
Bibliographie :
-
H.
MULLER et L. RIPPERT : le petit trésor de monnaies romaines découvert à
Pellafol, BSDEA 23, 1923, pages 30 à 32
-
A.
BLANCHET : supplément aux trésors de monnaies romaines, manuscrit vers
1942, 1943, n° 1006
-
A.
BEAUP : histoire du Trièves, 1977, pages 26 et 27
-
J.
D. CALLU : inventaire des trésors de bronze constantiniens, 1981, n° 3,
page 33
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 32
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, pages 151 et 153
-
Histoire
des communes de l’Isère, 2006, page 165
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, n° 21, pages 48 et 49
-
Archéologie
chez vous, n° 7, 1989, pages 12 et 13
-
CAG
38/1, 1994, page 59
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, pages 41 à 43
-
Grenoble
antique, 1999, page 192
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, bulletin des AVG n° 45, 2000,
page 50
-
Patrimoine
en Isère, 2006, pages 32 et 33
PENOL (canton de la Bièvre)
Protohistoire : certains historiens du XIXe siècle
voyaient dans Penol le nom punique Pénépolis, « ville des
Carthaginois ». Hannibal, lors de son épopée, y aurait « passé ses
troupes en revue ». P. CHANLIAUX disait même avoir retrouvé l’emplacement
du « camp retranché Carthaginois ». Moins prosaïquement, le nom de
Penol viendrait de Penno, signifiant sommet. De fait, le village est
dominé par un coteau de 450 mètres, altitude remarquable dans la plaine de
Bièvre. Celui-ci aurait pu accueillir un oppidum.
A
l’emplacement de l’église, site cultuel antérieur à l’époque gallo-romaine.
Des
prospections aériennes, en 2003, 2005 et 2009, ont révélé plusieurs structures
circulaires, peut-être d’origine protohistorique.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
passage
supposé de la voie romaine de Grenoble à Vienne, au lieudit le Content
qui est une enclave de la commune de Penol sur celle ce BEAUFORT (supra)
Ø
l’église
est construite sur l’emplacement d’une villa romaine dont une partie des
pierres de taille ont été remployées dans le chevet et dans le chœur. Sous le
chœur subsiste une mosaïque de la fin du IVe siècle qui était vraisemblablement
le sol d’une pièce de la villa (monument historique, 1980)
Ø
les
fouilles de R. GIRARD, en 1996 1997, aux abords de l’église ont confirmé
l’emplacement d’une luxueuse demeure antique
Ø
dans
le jardin du presbytère, on a signalé la trace de deux aqueducs, des figurines,
des monnaies romaines et autres objets
Ø
au Bois des Burettes, avant 1860, on
aurait découvert des « objets romains »
Ø
trace
de deux canaux antiques, dont l’un aboutissait à une citerne également antique,
recouverte au XIXe siècle par une fontaine et un lavoir
Ø
sur
un site non précisé, on mentionne la découverte de coutelas, de poignard et de
monnaies de Decius
Ø
en
2007, au Village, la construction d’une maison individuelle a livré des tegulae
Ø
au Mas
de l’Eglise, en 2013 et 2014, des prospections ont localisé deux
concentrations de tegulae
Ø
aux
Ecommuneaux, en 2014 et 2015, un autre site à tegulae a été
repéré
Ø
en
2015, le lieudit Marchand a livré un site présentant des tegulae,
des céramiques, une meule en basalte, une panse d’amphore, une tôle de bronze…
Haut
Moyen Âge : au
pied du coteau des Burettes, on a trouvé des objets métalliques
semblables à ceux du lac de Paladru.
Bibliographie :
-
AYMAR
du RIVAIL : De Allobrogibus, 1540
-
V.
TESTE : inscriptions chrétiennes du Ve siècle découvertes à la Côte-Saint-
André, BM 20, 1854, pages 488 à 491
-
Abbé
CLERC JACQUIER : la Côte-Saint-André, 1860, page 7
-
A.
MACE : guide itinéraire, 3, la Côte-Saint-André et ses environs, 1860,
page 29
-
A.
de SAINT ANDEOL : notice sur les églises de Penol et du Mottier, bulletin
de l’Académie Delphinale, 1860, pages 597 à 608
-
P.
CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie, 1890
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 2, 1958, pages 381 et 382
-
R.
GIRARD : rapport sur les fouilles exécutées en 1966 et 1967 près de
l’église de Penol
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n°
16, 1974
-
A.
LUYAT : l’église de Penol, 1977
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIIe
siècle, 1977, pages 45 et 46
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècles
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 199 et
200
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 238
-
Correspondance
de M. J. CARRAZ-BILLAT du 22 janvier 1987
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 108 et 109
-
CAG
38/1, 1994, page 62
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, page 117
-
CAG
38/4, 2017, pages 234 à 237
PERCY (le) (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : on aurait découvert des silex
d’époque néolithique.
Epoque
gallo-romaine :
emplacement d’une voie romaine secondaire qui, se séparant de la voie de
Grenoble à Fréjus, joignait le Trièves au Diois par le col de Menée.
Selon
BEAUP, des tegulae auraient été découvertes en 1910 et en 1954 au début
du chemin d’Esparron.
Selon
TERRAS, au lieudit Las Adjulieta, des carrières de pierre passent pour
avoir été exploitées à l’époque gallo-romaine.
En
décembre 2022, on a trouvé à la sortie du Percy, en direction de Mens, dans un
talus, une pièce de Faustine l’Ancienne (renseignement de M. Clément CISCLO,
2022).
Haut
Moyen Âge : le Cassies
in Pago Diensi du testament d’Abbon de 739 est-il le lieudit Casseyre ?
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 45
-
H.
TERRAS : la Vicomté de Trièves et la baronnie de Gresse en vallée
chevaleureuse, 1970, page 345
-
A.
BEAUP : histoire du Trièves, 1977, page 345
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 28
-
CAG
38/1, 1994, page 58
-
Patrimoine
en Isère : Trièves, 1996, page 35
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, III, bulletin des AVG n° 46,
2000, page 33
-
J.
C. MICHEL : la voie principale du Trièves de Cularo à Fréjus, bulletin des
AVG n° 49, 2002, page 13
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 8
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J.
C. MICHEL : une belle découverte sur la commune du Percy, la Lettre des
AVG n° 55, mars 2023, page 4
-
J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
PERIER (le) (Chanteperier) (canton de Matheysine-Trièves)
Protohistoire : passage de la voie Ligure qui
joignait la vallée de la Bonne au bassin de Bourg d’Oisans.
Dans
la vallée de la Malsanne, juste avant le Périer, existerait encore un
mur que l’on faisait garder au Moyen Âge durant les périodes d’insécurité. Il
est mentionné dans un texte de 1388 ainsi qu’un autre rempart à Lavorant
(Livet-et-Gavet, supra). P. L. ROUSSET pense que ces deux remparts avaient été
édifiés par les Ucennii et que la permanence de ces deux fortifications
jusqu’à l’époque médiévale et des précautions prises en ces deux endroits de
passage obligé montre le renouvellement des mêmes sécurités d’ont s’assurait le
peuple pré romain.
Epoque
gallo-romaine : la
voie protohistorique était encore utilisée à l’époque gallo- romaine, peut être
aux périodes de hautes eaux du lac d’Oisans. Sur le Périer elle est encore
désignée comme « la voie romaine ».
Bibliographie :
-
Isère
gallo romaine, 1, 1985, page 216
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, page 213
-
P.
L. ROUSSET : au pays de la Meije, 3ème édition, 1992, page 62
PIERRE (la) (canton du Haut-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit les Maladières, des fouilles de sauvetage effectuées en 1980,
1981 ont dégagé les thermes d’une villa : la piscine du frigidarium, un
petit bassin, des enduits peints et un fronton de temple. La piscine, de
grandes dimensions, était restée intacte jusqu’à la margelle de déambulation et
comprenait encore ses deux escaliers d’accès et la bonde de régulation d’eau.
Le mur nord de la pièce subsistait encore sur près de 2,20 m de hauteur pour
une longueur de 8,80 m et une largeur de 6,80 m. Le site a livré de la
céramique commune et sigillée, un vase allobroge estampillé SEVVO, des
amphores, du verre domestique et à vitre, des stucs parfaitement conservés et
de très grande qualité, des colonnes, des fragments de tuyaux en plomb, des
bordures et plaques de marbre, des tesselles de mosaïques, des fragments
d’enduits peints, des céramiques portant les lettres « M » et
« D » et un jeton avec inscription « NSO / NVS »
(aujourd’hui au musée Dauphinois, non répertoriés)
Ø
au lieudit le Ferrat, emplacement d’une
voie antique, probablement la voie de la rive gauche du Grésivaudan
Ø
le
toponyme de la Pierre pourrait suggérer l’emplacement d’un milliaire
disparu.
Haut
Moyen Âge : sous
le château, emplacement probable de motte castrale.
Bibliographie :
-
GALLIA
Informations, 1982, 2, page 401
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 58
-
Archéologie
chez vous n° 9, 1991, pages 17 à 23
-
CAG
38/1, 1994, page 66
-
Archéologia
n° 335, juin 1997, page 28
-
Grenoble
antique, 1999, page 191
-
A.
BOUET : les thermes privés et publics en Gaule Narbonnaise, II, 2003,
pages 206 et 207
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 380
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines,
2009, page 36
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la rive gauche du Grésivaudan (inédit).
PIERRE-CHATEL (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : le lac de Pierre-Châtel aurait
livré quelques palafittes.
Protohistoire : à Sersigaud, on a
découvert des vestiges du premier âge du Fer.
Au
lieudit le Verminier, en 2000, on a découvert un foyer protohistorique
avec un fragment de céramique non tournée en pâte noire.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de la Matheysine. Elle passait à l’est du lac, puis
aux Bruneaux et à Sersigaud où des traces manifestes auraient été
observées. Divers vestiges sont connus :
Ø
d’après
PILOT, on aurait trouvé les traces d’un camp romain (?). La tradition veut
que ce camp ait été implanté sous Feyteny. Le nom de ce hameau pourrait
d’ailleurs être d’origine antique et provenir de Festinus (domaine de)
Ø
à Sersigaud,
en 1813, on a découvert une lampe romaine en bronze et quatre vases d’argile
contenant des monnaies pour un poids total de 67 kg (?), soit entre 25 000
et 30 000 monnaies (Macrin, Elagabale, Gordien III, Trajan Dèce, Claude
II…). B. REMY pense qu’il s’agissait peut être de la solde des armées de
Placidianus cantonnées à Grenoble en 269-270, enfouie par suite d’une
insécurité importante
Ø
en 1952, on a trouvé dans un jardin près de
l’église des monnaies d’Antonin le Pieux, Hadrien, Marc Aurèle, Faustine II… Il
s’agit peut-être d’un second trésor pouvant se rapporter aux mêmes évènements
Ø
au lieudit Grand-Lonjagne, d’autres
monnaies ont été découvertes
Ø
en
2000, les travaux préalables à un projet de déviation routière ont amené la
découverte d’indices d’un site antique : tuiles et tessons céramiques
gallo- romains et tardifs
Ø
en
2003, au lieudit la Thibanne, on a découvert une grande fosse du IIe siècle
avec de nombreux fragments de céramique sigillée, de la verrerie fondue et des
fragments de fer (clous). Il s’agit vraisemblablement d’un bûcher funéraire qui
pouvait faire partie d’un petit ensemble funéraire le long de la voie, en
relation avec un établissement rural.
Haut
Moyen Âge : à Grand-Lonjagne,
à 300 mètres du tracé de la voie romaine, on a découvert des vestiges d’époque burgonde :
substructions d’un édifice et sépultures sous lauzes.
Bibliographie :
-
le
Journal du Département de l’Isère du 20 octobre 1813
-
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du Dauphiné, 1844-1852, III, page
196
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846, page 66
-
L.
CAILLET : la Mure et ses environs, 1925, page 38
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 35
-
R.
REYMOND : Pierre-Châtel hier et aujourd’hui, 1968, pages 71 et 85
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 94
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, pages 96 et 97
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, n° 56, page 60
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 95
-
CAG
38/1, 1994, page 104
-
Grenoble
antique, 1999, page 192
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 2002, page 106 et 2003, page 103
-
Patrimoine
en Isère, 2006, pages 31 et 33
-
O.
LEMPEREUR, B. REMY et J. P. JOSPIN : un petit fragment du gros trésor de
monnaies romaines du IIIe siècle de Pierre-Châtel, la Pierre et l’Ecrit, 17,
2006, pages 251 à 312
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
pages 13 et 19
PIN (le) (Villages-du-lac-de-Paladru) (canton du Grand-Lemps)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit carrefour des Plaines, on a découvert un habitat gallo-romain
Ø
site
gallo-romain de Bourgealière en partie sur la commune de CHARAVINES
(supra)
Ø
en
un lieu non précisé de la commune, on aurait repéré un site à tegulae
Ø
en
1989, une prospection a permis de repérer un autre site antique avec de
nombreux fragments de tuiles, des tessons de sigillée et de la céramique
grise
Ø
l’actuel
GR 65 ou Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui passe vers la
Chartreuse de la Sylve-Bénite, pourrait être d’origine antique
Ø
le
trésor de monnaies du Bas-Empire dit des Allex, attribué par A. BLANCHET
et par la plupart des auteurs postérieurs à la commune du PIN (où il existe
bien un lieudit les Allex) est en fait à rapporter au département de la
Drôme.
Haut
Moyen Âge :
de nombreux vestiges sont également connus :
Ø
Ars
est cité dans le testament d’Abbon de 739 : colonica in Glisione prope
de Arcia. Le colonica ainsi visé est l’actuel hameau de
Collonges situé sur les communes de CHASSIGNIEU (supra) et de SAINT-ONDRAS
(infra)
Ø
une
tradition locale, consignée au château de VIRIEU, fait mention d’un lieu nommé Lion
des Sarrasins où se serait livrée une bataille contre les envahisseurs
Ø
la
même tradition situe au lieudit l’Eglisier, l’emplacement d’une très
ancienne église qui aurait été détruite par les sarrasins
Ø
au Hameau
de la Cruaz, on a découvert une sépulture de nature indéterminée
Ø
l’habitat
littoral du Pré-d’Ars, submergé par le lac de Paladru au XIe siècle, a
sans doute donné naissance à la tradition de la Ville d’Ars qui aurait
été excommuniée par le pape Alexandre III et saccagée et brûlée par Frédéric
Barberousse. Le site a été localisé par G. VALLIER en 1866. Il est aujourd’hui
submergé à une profondeur de 18 à 21 mètres.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église de Grenoble
dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, pages 41 et 43
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en Bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 48
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après
J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 200
-
Des
Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge, 1984, n° 346, page 126
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 507
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 89
-
X.
LORIOT et B. REMY : trésors monétaires antiques de France, Rhône- Alpes,
V, 2, 1988, page 15
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : les habitats du lac de Paladru dans leur
environnement, 1993, page 312
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
PINSOT (Haut-Bréda) (canton du Haut-Grésivaudan)
Protohistoire : le lieudit Pot-Martre,
cité dès 1081, est un possible témoignage d’un champ d’urnes (nécropole avec
pots).
Epoque
gallo-romaine :
selon J. BRUNO le nom de la commune pourrait provenir du patronyme Pinscius
(domaine de).
On
notera également les toponymes Barbara (sobriquet habituel remontant aux
colonies de vétérans), Pré-Lombard (prisonniers d’époque gallo-romaine ?)
et Grand- Pré.
Haut
Moyen Âge : le
lieudit Glezin est-il le Glisio du testament d’Abbon de
739 ?
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, pages 37 à 44
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 174
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 196, 202, 280, 287 et 310
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 8
-
J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
PISIEU (canton de Roussillon)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne, dont le tracé sert encore de
limite communale entre Pisieu et Saint Barthélemy de Beaurepaire. Cette voie
aurait été retrouvée au quartier dit des Jaillières.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait de Pitius (domaine de).
En
2005, au lieudit Grange-Neuve, des prospections ont livré des tegulae,
des céramiques et des fragments d’amphore et de verre.
En
2006, à Grande-Grange, un site a tegulae a été noté.
La
même année, à Gambaloup, un site similaire a été observé.
Toujours
en 2006, le lieudit Jallières à livré de la tegulae avec des
céramiques et un peson en terre cuite, ainsi que le lieudit Plaine d’Arcieu.
Haut
Moyen Âge : une
paroisse est citée en 969
Bibliographie :
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n°
16, 1974
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 227
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 95
-
CAG
38/4, 2017, pages 238 et 239
PLAN (canton de la Bièvre)
Préhistoire : à l’automne 1968, le Dr MALENFANT
a trouvé quelques éclats néolithiques dans des labours.
Protohistoire
et époque gallo-romaine :
l’oppidum dit Camp de César se situe sur le plus haut sommet de la
commune, à une altitude voisine de 850 mètres, d’où la vue est
magnifique : non seulement elle domine toute la plaine mais elle s’étend
en écharpe de Voiron à Beaurepaire. Ce site, qui semble avoir été la clé de
voûte de la région à l’époque protohistorique, est le triomphe de la pente
aménagée. Il a été isolé du reste de la colline par un vallon artificiel de 120
mètres de long sur 40 mètres de large et 15 mètres de profondeur. Dans le fond
de ce vallon, un premier chemin d’accès est encore utilisable et pénètre
l’oppidum par le sud est. Un second chemin, peut être plus récent, longeait la
base du talus, obligeant l’assaillant éventuel à se présenter à découvert.
La
superficie de l’ouvrage couvre environ 4 hectares. Les pentes qui l’entourent
de toute part ont été taillées à même la moraine et ont encore une inclinaison
de 30°. Au sud-est elles sont vertigineuses puis, ne dépassant pas le minimum
de 30 mètres, elles font le tour complet du site. La levée de terre au nord
ouest était en outre surmontée d’un mur en bloc de poudingue et de terre. La
masse de la muraille effondrée peut, en cubage, lui donner une hauteur d’un à
deux mètres sur une largeur d’un mètre.
Le
travail effectué en ce lieu retiré est considérable et témoigne d’une
population fort nombreuse. Trois points d’eau existent dans l’enceinte même,
sans quoi nul habitat prolongé n’eut été concevable. En son centre, l’ouvrage
de Plan conserve un vaste pierrier orienté est ouest qui pouvait,
primitivement, être un tumulus. Des amas semblables existent également sur la
crête et à l’extérieur de l’ouvrage, tant à l’est qu’à l’ouest. Enfin, à
l’extérieur du « camp », vers les Terreaux des traces
concentriques (enclos ou silos protohistoriques ?) on été photographiées
sous la végétation.
Par
certains cotés, la situation et la configuration de cet oppidum rappellent,
dans une moindre mesure, le camp alsacien du Mont-Saint-Odile.
La
référence à César, qui est récente, ne procède d’aucun élément historique. L’ancien
cadastre nomme le site la Villa.
De
la céramique de la Tène finale (jattes à bords rentrant, céramique à décor ondé
et ocellé) a été recueillie sur l’oppidum, à la base du rempart. Quelques tegulae
et un tesson de céramique du Bas-Empire ont également été trouvés, sur la
colline du Retour.
Si
la fonction d’oppidum existe bien, la durée d’occupation du site reste encore à
préciser.
Près
du hameau de Girin on aurait découvert des tombes avec des épées en
bronze de l’époque de la Tène.
Haut
Moyen Âge : en
1925, un cultivateur qui labourait un champ a trouvé deux lances, dites
« sarrasines », datées de 700-750.
Bibliographie :
-
L.
JACQUOT : le camp de César, BSPF, 10, 1913, pages 438 et 439
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, Evocations janvier février 1955, page
1376 et octobre 1957, pages 1809 et 1810
-
P.
BISCH : rétrospectives sur la plaine de Bièvre, 1960
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, page 94
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 299
-
G.
CHAPOTAT : le camp de César à Plan en Bas Dauphiné, Evocations, avril
1981, pages 39 à 48
-
GALLIA
Informations, 2, 1982, page 402
-
Archéologie
en Rhône Alpes, 1983-1984, page 48
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 144
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 90
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 49
-
CAG
38/1, 1994, pages 122 et 123
-
Grenoble
antique, 1999, page 122
POISAT (canton de Saint-Martin-d’Hères)
Epoque
gallo romaine :
des monnaies romaines non décrites auraient été récupérées par E. CHAPER au XIXe
siècle.
Passage
de la voie romaine de la rive gauche du Graisivaudan.
Le
Musée Dauphinois conserve un peson en céramique estampillé FAYK
provenant de Poisat (site non précisé).
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 172
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 164
-
J.
C. MICHEL : Poisat, traces du passé, revue Traces n° 4, 2022, pages 6 et 7
POLIENAS (canton de Tullins)
Préhistoire : en 1864, en construisant la voie
ferrée entre Poliénas et l’Albenc, on a découvert une défense et des ossements
de mammouth (aujourd’hui dans les réserves du Muséum d’Histoire Naturelle de
Grenoble).
Protohistoire : en 1999, on a découvert
fortuitement au lieudit la Ville, à 1,50 m de profondeur, un vase en
céramique peinte qui renfermait un trésor composé de 602 monnaies gauloises en
or et en argent d’oboles grecques. Ce trésor, unique en France,
comprenait :
-
10 statères
gaulois en or de la fin du IIe siècle avant notre ère qui imitent le statère
de Philippe II de Macédoine : au droit, la tête d’Apollon et, au revers,
un aurige conduisant un bige,
-
427
monnaies gauloises en argent, du type au buste de cheval, portant toutes
l’inscription IALIKOVESI, probablement le nom d’un chef allobroge ou
d’un magistrat,
-
165
oboles grecques de Marseille avec, au droit, la tête d’Apollon et, au
revers MA
L’enfouissement
de ce trésor est voisin de 121 avant notre ère, époque de la conquête romaine
de la région.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère.
On a vu dans le nom de la localité le patronyme Pollenius (domaine de).
Le
bourg, au lieudit la Ville est construit sur l’emplacement d’une immense
villa gallo- romaine, peut être un vicus. A diverses époques, on a
retrouvé de très nombreux vestiges antiques :
Ø
le
8 juillet 1872, sous une maison particulière, on a découvert un sol pavé en
opus sectile,
Ø
à
plusieurs reprises, la construction de maisons a mis au jour des restes de
tambours de colonnes, un seuil de porte, des blocs de calcaire…
Ø
dans
la cour de l’école, on a découvert une voûte et un bassin,
Ø
dans
la cave d’une maison du Bourg, on verrait encore des murs et un pavement en
opus sectile
Ø
dans
la cave du bâtiment de la poste, un hypocauste est englobé dans la maçonnerie,
Ø
dans
un jardin, au sud du village, en 1990, des thermes du Ier au IIIe siècles ont
été fouillés,
Ø
en
face de l’église, c’est une canalisation en plomb qui a été découverte,
Ø
trois
sarcophages ont été exhumés près de l’église,
Ø
sur
le sommet de la colline de Rochefort, écrêté par l’exploitation d’une
carrière, on a découvert une trentaine de sépultures en coffres de tegulae et
des sarcophages. A quelque distance, on a exhumé des blocs cubiques moulurés
sur quatre faces, provenant d’un édifice monumental de forme parallélépipédique,
Ø
un
pressoir antique, ressemblant à un pressoir à olives découvert à Pompéi, a
également été trouvé sur le site,
Ø
en
1982, le creusement d’une tranchée au lieudit le Chaffard a entrainé la
découverte de nombreuses tegulae,
Ø
aux
lieudits le Puits et la Thivolière, des sites à tegulae ont
été repérés en 1985 et 1988,
Ø
dans
un jardin, en 1990, on a fouillé des thermes qui ont révélé trois états entre
la première moitié du Ier siècle et la première moitié du IIIe siècle,
Ø
la
même année, des fouilles clandestines ont mis au jour certaines parties d’un
balnéaire du Haut Moyen Âge,
Ø
au Puits,
un site à tegulae a livré des céramiques,
Ø
enfin,
l’église conserve des tambours de colonnes antiques, dans le mur du chevet, et
des blocs en remploi (seuil de porte), dans le chaînage sud-ouest.
Haut
Moyen Âge : à Rochefort,
on a découvert un site funéraire du Haut Moyen Âge avec des sarcophages en tuf.
Fin
1992, vers le portail de l’église, on a mis au jour deux sarcophages du Haut Moyen
Âge.
A
Châteauneuf, emplacement de motte castrale aujourd’hui difficilement discernable.
Bibliographie :
-
E.
CAILLEMER : procès verbal de la séance du 8 juillet 1872, BSSI, 3ème
série, 4, 1875, page 262
-
G.
LAFAYE et A. BLANCHET : inventaire des mosaïques de la Gaule, 1, 1909, n°
130, page 31
-
J.
LANCHA : mosaïques géométriques, les ateliers de Vienne, 1977, pages 171
et 174
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 230
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 206
-
Archéologie
chez vous n° 5, 1986, pages 10, 15 et 23
-
H.
de KLINJ : rapport de prospection, 1988
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 266 et 267
-
J.
P. JOSPIN et J. P. MOYNE : Poliénas (Isère) : la Ville :
balnéaire de villa gallo-romaine, rapport de sauvetage, CAHMGI, SADRAH, 1990
-
Archéologie
en Isère, 1991, page 7
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 75 à 79
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1993-1994, page 216
-
CAG
38/1, 1994, pages 138 et 139
-
Y.
BLANC : de Pollinaco à Poliénas, de l’époque romaine à 1789, 1994
-
GALLIA
informations, Rhône-Alpes, 1996, pages 121 et 122
-
Archéologia
n° 335, juin 1997, pages 27 et 28
-
Patrimoine
en Isère, le journal, n° 9, 2000, page 6
-
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, pages 48 à 51 et 140 à 141
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 387
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 146
-
Isère
magazine, 2008, page 47
-
J.
P. JOSPIN : les Allobroges, gaulois et romains des Alpes, les Patrimoines,
2009, pages 35 et 36
-
CAG
38/4, 2017, pages 239 à 242
POMMIER-DE-BEAUREPAIRE (canton de Roussillon)
Préhistoire : des silex taillés (choppors)
auraient été découverts avant 1910 au Plan d’Arcieu.
En
1956, une hache polie néolithique a été découverte dans un champ.
Epoque
gallo-romaine : à Arcieu,
emplacement de villa qui aurait livré des tuiles, des dalles de pierre et des
monnaies.
Haut
Moyen Âge :
emplacement de motte castrale.
Bibliographie :
-
BSDEA,
1956, page 130
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 299
-
P.
MALET : Beaurepaire et sa région, promenades et récits historiques, 1980,
page 18
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 192
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 95
-
CAG
38/1, 1994, page 50
POMMIERS-LA-PLACETTE (la-Sure-en-Chartreuse) (canton de Voiron)
Préhistoire : vers 1840, dans un
bloc de lignite, on trouva une dent molaire de mastodonte.
Epoque
gallo-romaine : en
1843, on a découvert, lors de la démolition de l’autel de l’ancienne église,
une inscription : « IVLI / MASVLVS / ET KARVS / FRATRES / V(t) V(overant)
S(oluerunt) L(ibertis) M(erito) » : « les frères Julius
Mansuetus et Julius Carus, en accomplissement de leur vœu, de bon gré et à
juste titre comme ils l’avaient promis ». C’est à tort que cette
inscription est souvent attribuée à VOREPPE.
Au
Champ du Vas, un site à tegulae a été repéré en 2013 par P.
Girard.
Il
convient également de noter la présence de trois lieudits Grand-Champ et
d’un lieudit Grand-Pré.
Haut
Moyen Âge : au
hameau du Vas, des sépultures en coffres de dalles ont été observées par
H. MULLER.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
1843, pages 123 et 135
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 451
-
G.
VALLIER : une inscription retrouvée, BM 44, 1878, pages 682 à 687 et 788
-
CIL XII, 1888, n° 2226
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 200
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 262
-
CAG
38/1, 1994, page 164
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 350, pages 54 et 55
-
CAG
38/4, 2017, pages 242 et 243
PONSONNAS (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine :
selon V. MIARD, les romains auraient fondé Ponsonnas, mais ceci n’est corroboré
par aucune découverte archéologique.
Est-ce
le domaine de Pontio ?
Bibliographie :
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, page 37
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 231
PONTCHARRA (canton du Haut-Grésivaudan)
Protohistoire : on a découvert dans le torrent
du Bréda une très belle hache spatule du Bronze final (M. D. 67.12.182).
Provenant
d’un site inconnu, le Musée Dauphinois conserve cinq petites haches à douille
du Bronze final (67.12.172 à 175) et une pointe de lance triangulaire de même
époque (67.12.168).
Selon
S. LANCEL, Hannibal, en 218 avant notre ère, aurait bénéficié de l’escorte des
Allobroges jusqu’à Pontcharra.
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
vers
1880, dans des circonstances indéterminées, on a découvert un trésor de 400 antoniniani
de Posthume à Claude II,
Ø
sur
le Coteau-Bayard, site à tegulae ayant livré des fibules, des
canalisations, des monnaies du IVe siècle et trois fragments d’enduits peints
(MD 78.6.319 à 321). Une villa est conjecturée à cet endroit,
Ø
en
1946, à la papeterie de Moulin-Vieux, on a trouvé des monnaies du IVe siècle
et des tegulae,
Ø
la
même année, lors de la construction de la voie ferrée reliant Pontcharra à la
Rochette, on a découvert des vestiges antiques,
Ø
à Grignon,
en 1997, on a exhumé, lors de fouilles de sauvetage, la pars rustica
d’une villa,
Ø
en
1998, à proximité de la voie romaine de Grenoble à Détrier, on a mis au jour
les restes d’une mansio ou d’une agglomération secondaire. Deux pièces
de grandes dimensions ont été exhumées. L’occupation du site recouvre plusieurs
siècles,
Ø
emplacement
de très grande ferme gallo-romaine, encore repérable par ses deux Villards :
Villard-Noir et Villard-Benoît,
Ø
J.
BRUNO situe à Pontcharra une colonie de vétérans,
Ø
un
lieudit Herculier (culte à Hercule ?) est à signaler.
Bibliographie :
-
A.
BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques
en Gaule, 1900, page 150
-
H.
MULLER : revue des Alpes dauphinoises, 1904, pages 9 et 10
-
H.
MULLER : présentation d’objets des époques du Bronze et du Fer trouvés en
Dauphiné, BSDEA, T 11, n° 1, pages 48 à 62
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, page 18
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 299
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 47, 55, 56 et 64
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 322 et 329
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 58
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, page 49
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 277
-
A.
BOCQUET : l’archéologie de l’âge du Fer dans les Alpes occidentales, 1991,
pages 10 à 13
-
Archéologie
chez vous n° 9, 1991, page 13
-
CAG
38/1, 1994, pages 66 et 67
-
A.
VERNEY : étude de la composition élémentaire d’un corpus d’objets base
cuivre de l’âge du Bronze final dans les Alpes françaises, 1994
-
S.
LANCEL : Hannibal, 1997, page 129
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1998-1999, page 208
-
Grenoble
antique, 1999, pages 25 et 191
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 146
-
CAG
38/4, 2017, pages 243 et 244
PONT-DE-BEAUVOISIN (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine : la
localité double (Isère et Savoie) a autrefois été identifiée avec la station de
LABISCONE ou LAVISCONE que l’on place aujourd’hui aux Echelles.
Divers
vestiges sont connus :
Ø
au XVIIIe
siècle, le Comte de Caylus, dans son « Recueil d’antiquités » signale
une petite figurine de bronze représentant une femme assise qui porte des
fleurs et des fruits dans un bassin sur les genoux (déesse mère ?), comme
provenant du Pont-de-Beauvoisin
Ø
en
1818, en réparant le mur de l’église, on a mis au jour une inscription :
« MARTI AVG(ustus) / C(aius) BETVTIVS HERMES / IIIIII VIR AVG T(estamento)
P(osuitt) I » : « à Mars Auguste, Caïus Betutius Hermès, sévir
augustal, a ordonné par testament (l’érection de ce monument) ».
L’inscription est conservée dans le dallage de l’église
Ø
dans
les mêmes circonstances, on aurait découvert un petit bronze de Jupiter qui fut
offert à Louis XV par le Comte de Caylus (aujourd’hui à la Bibliothèque
Nationale)
Ø
en
1888, on a découvert un balsamaire en verre bleuté du Ier siècle (aujourd’hui
au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon)
Ø
une
sépulture gallo-romaine est également mentionnée
Ø
deux
colonnes en pierre, d’un seul tenant, provenant peut être d’un temple, sont
conservées au théâtre de verdure, place du Champ-de-Mars.
Bibliographie :
-
Album
du Dauphiné, 1835
-
J.
H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales de
la Gaule à l’époque romaine, 1846, page 257
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 307
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
1843
-
CIL
XII, 1888, n° 2415
-
H.
J. PERRIN : histoire de Pont-de-Beauvoisin, 1897
-
P.
SAINT OLIVE : à propos du Pont-de-Beauvoisin, Evocations, octobre 1956
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 308
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 49
-
Archéologie
chez vous n° 8, 1990, pages 10 et 24
-
ILN,
V, 3, Vienne, 2004, page 621
-
Correspondance
de M. A. ISARD du 6 septembre 2005
-
B.
REMY : les sévirs augustaux dans la colonie de Vienne, la Pierre et
l’Ecrit, n° 18, 2007, page 44
PONT-DE-CHERUY (canton de Charvieu-Chavagneux)
Préhistoire : on a découvert une hache polie
et un petit ciseau en serpentine d’époque néolithique.
Les
marais de la Bourbre auraient livré quelques restes de palafittes.
Epoque
gallo-romaine :
Pont-de-Chéruy occupe une situation de carrefour où se croisaient le compendium
d’Aoste à Lyon et la Via de Saint-Claude. Les textes médiévaux mentionnent la Via
Publicas Vetus ou Strata Lugdini.
Au
lieudit le Constantin, on a trouvé un peson en terre cuite avec
inscription : IVVIINALIS F(ecit) et des monnaies de
Constantin.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : études paléoetnologiques dans le nord du Dauphiné, 1867, page 68
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du Lyonnais, 1890
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, octobre
1959, page 7
-
A.
BOCQUET : le problème de l’occupation palafittique dans le nord du Bas
Dauphiné, bulletin SPF, 64, 1967, pages 501 à 516
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 301
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 124
-
CAG
38/1, 1994, page 167
PONT-DE-CLAIX (canton de Pont-de-Claix)
Protohistoire : on a découvert le 19 octobre
1919 au lieudit le Saut du Moine, dans un ancien gué sur le Drac, à 4
mètres de profondeur, une épée en bronze de 0,55 m de longueur. Il s’agit d’une
pièce exceptionnelle datée traditionnellement du Bronze final dont on pense
aujourd’hui qu’elle pourrait remonter au XIVe siècle avant notre ère (conservée
au Musée de Gap).
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Grenoble à Fréjus, venant d’Echirolles, devait franchir le Drac
à hauteur de l’actuel pont.
Selon
J. BRUNO, le nom de la colline de Marcelline rappellerait l’emplacement
d’un domaine gallo-romain, celui de Marcellus.
Contrairement
à tous les auteurs, C. JULLIAN situe, de manière inexplicable, au Pont de Claix
le franchissement de l’Isère par Munatius Plancus en juin 43 avant notre ère
(?).
Bibliographie :
-
H.
MULLER : Rhodiana, 1920, page 15
-
H.
MULLER et A. BOUCHAYER : BSDEA T 21, 1920, 1921, pages 21 à 25
-
L.
D. BEZEGHER : Claix et Pont-de-Claix à travers les siècles, 1968, page 12
-
C.
JULLIAN : histoire de la Gaule, 1920-1926, édition 1993, 1, page 1149
-
J.
C. MICHEL : la préhistoire dans le canton de Vif, bulletin des AVG n° 8,
1981, page 17
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 301
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 308
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 225
-
J.
C. MICHEL : un très ancien domaine : Marcelline, bulletin des AVG n°
28, 1991, pages 45 et 46
-
Patrimoine
en Isère : pays de Vizille, 1994, pages 10 et 11
-
Grenoble
antique, 1999, pages 13, 125, 127 et 192
-
J.
C. MICHEL : la voie principale du Trièves de Cularo à Forum Iulii,
bulletin des AVG n° 49, 2002, page 7
-
J.
C. MICHEL : Marcelline à Pont-de-Claix, revue des AVG n° 87, 2021, pages
37 à 40
PONT-EN-ROYANS (canton du Sud-Grésivaudan)
Préhistoire : grotte sépulcrale d’époque
néolithique ou chalcolithique signalée par F. VALLENTIN
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont signalés :
Ø
selon
PILOT, on aurait découvert « dans une forêt voisine de Pont en
Royans », deux pierres tumulaires dont la première portait
l’inscription : « L(ucio) MAEC(io) TERT(ius) / F(ilio) MAELONI /
EXCES(so) OST(io) / TIB(eris) ANN(orum) L / FIL(ii) SVI F(ecerunt)» :
« aux dieux manes de Lucius Mecertius, fils de Meotonius, mort sous le
poids d’un ostracisme décrété par Tibère, ses fils, l’empereur y consentant,
ont élevé ce monument », et l’autre : « D(is) M(anibus) / C(aii)
BICATT(i) POTITI P(rimo) PI(aris) / ET VIREIAE / TERNEN(t)IAE / VIVI SIBI / FERERVNT » :
« aux dieux manes de C. Bicatius Potitius et Veria Terentia ». Elles
proviendraient, en fait, d’un mausolée élevé à Saint-Thomas-en-Royans (Drôme)
Ø
sur
la montagne des Trois Châteaux, emplacement d’un site à tegulae.
C. FILHOL y voyait « un poste surveillant le passage de la voie romaine de
Vienne à Die »
Ø
sur
un site non précisé, on aurait découvert des fragments de mosaïques et des
monnaies romaines.
Bibliographie :
-
A.
-
CIL
XII, 1888, n° 2210 et 2211
-
A.
ALLMER : plusieurs inscriptions antiques, notamment du Royans, BSAD, T IV,
1888, n° 5 et 6, pages 228 et 229
-
C.
FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodiana, 2, 1921, page 48
-
H.
DESAYE : l’épigraphie du Royans, revue Drômoise, T 82, 1980, n° 420, pages
334 à 346
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 101
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 8 à 10
-
B.
GELY : les pratiques funéraires préhistoriques : inventaire et
analyse de sépultures de la région Rhône-Alpes, 1993
-
CAG
38/1, 1994, page 105
-
A.
BOCQUET : site Internet
PONT-EVEQUE (canton de Vienne 1)
Epoque
gallo-romaine :
Pont-Evêque, situé sur le tracé de la voie romaine de Vienne à l’Italie était
en fait un vicus dépendant de la ville capitale, le Vicus Brenniacus au
quartier de Cancanne. Divers vestiges sont connus :
Ø
le
hameau de Chemin-Vieux est situé sur le tracé de cette voie,
Ø
en
1746, dans un jardin, on a trouvé une inscription : « A(ulus)
LVCILLIVS / CANTABER /VIVVS SIBI » : « Aulus Lucillius Cantaber
à lui-même de son vivant » (conservée au Musée Lapidaire de Vienne, n°
511)
Ø
en
1841, « à 200 pas à l’est du pont de la Vega », on aurait découvert
deux urnes en verre remplies d’ossements et de cendres, un anneau en or et deux
lacrymatoires
Ø
en
1856 au bord de la Gère, on a mis au jour deux caves de maisons gallo- romaines
dont l’une contenait quatre amphores
Ø
en
1885, on a trouvé dans une maison, une inscription semblable à celle découverte
en 1746 : « A(ulo) LVCILIO / CANTABRO / Q(uaestori) COL(oniae) VIEN(nensium) » :
« à Aulo Lucilio Cantaber, questeur de la colonie de Vienne ». Ce
personnage avait donc deux épitaphes, la première placée sur le monument qu’il
s’était fait édifier et l’autre, faite après sa mort (perdue)
Ø
une
troisième inscription aurait été découverte au bord de la voie romaine :
« L(ucius) VALERIVS / VITALIS / VIVOS SIBI / ET SVIS / FECIT » :
« Lucius Valerius Vitalis à lui-même de son vivant et aux siens a élevé ce
tombeau »
Ø
on
a également découvert, en des lieux non précisés, le bras d’une statue en
bronze (disparu), des fragments de vases en bronze et une tête de jeune femme
en marbre rouge (au musée de Vienne)
Ø
à
l’est du Pont de la Véga, on a découvert deux urnes funéraires avec un anneau
en or et un lacrymatoire
Ø
au
lieudit Champ du Liard, emplacement de site à tegulae
Ø
au
lieudit Cancanne, emplacement de carrières de molasse calcaire qui
auraient été exploitées pour la construction de certains monuments de Vienne
Ø
en
1959, on a découvert, remployé dans un mur, un chenet en grès de molasse. A
chaque extrémité se trouvaient, d’un coté la tête d’un chien de type basset de,
de l’autre, une figurine
Ø
le
musée de Vienne conserve le bras d’une statue de bronze, demi nature
Haut
Moyen Âge :
l’ancienne église Saint Romain semble avoir été construite sous Saint Pancrace,
en l’honneur de Romain qui subit le martyre à Antioche en 303. Elle servit de
sépulture, dans la première moitié du Ve siècle, à trois martyrs
Viennois : Séverin, Exupère et Félicien. L’évêque Barnard les fit
transférer en 841 à Romans dans l’église du monastère qu’il avait fait édifier.
Ancienne
église Saint Hilaire, fondée en 920, qui dépendait de l’abbaye Saint André le
Bas. Il en subsiste toujours un lieudit Saint Hilaire, au nord de la
commune.
La
Villa Pontum est citée vers l’an mille.
Bibliographie :
-
T.
C. DELORME : description du Musée de Vienne, n° 153 et 155, 1841
-
Journal
de Vienne du 8 juillet 1856
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 178, 179 et 377
-
Le
Dauphiné Libéré du 7 septembre 1959
-
CIL
XII, 1888, n° 1976, 2020
-
S.
BOUCHER : Vienne : bronzes antiques, 1971, page 16
-
J.
SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975
-
A.
PELLETIER : Vienne antique, 1982, pages 354 et 472
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 97
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 158
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, pages 68 à 70
-
F.
DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne, bulletin de la
société des Amis de Vienne, n° 84, 1989, page 112
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 225
-
G.
CHAPOTAT : les grottes de Cancanne, bulletin de la société des Amis de
Vienne, 87, 4, 1992, pages 163 à 168
-
ILN
V, 1, Vienne, 2004, n° 216, page 288
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 74, page 147 et n° 170, page 243
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 163
-
Charte
n° 158 de Saint-André-le-Bas
PORCIEU-AMBLAGNIEU (canton de Morestel)
Protohistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
on
a découvert, en 1896, un important dépôt de fondeur de l’âge du Bronze moyen
(poignards, faucilles, bracelets…) acquis en 1897 par le Musée des Antiquités
Nationales
Ø
en
1960, on a mis au jour, à 100 mètres à l’ouest du pont de Sault-Brenaz, un
dépôt d’au moins dix haches à douille du Bronze final
Ø
au
dessus d’Amblagnieu, oppidum présumé de l’époque de la Tène
Ø
une
monnaie gauloise au cheval galopant, attribuée aux Cavares, est signalée.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
à
300 mètres à l’ouest de l’ancienne église d’Amblagnieu, subsisteraient quelques
structures d’époque gallo-romaine. Porcieu pourrait venir du patronyme Porcius
(domaine de)
Ø
à
Amblagnieu, on a découvert une inscription à Mercure : « MERCVR /
AVGVST / SENNIVS MA / RTIVS ET MET / IVS MARTIN / IANVS AVGVR / ES
SMPE » : « à Mercure Auguste, les augures Sennius Martius et
Metius Martinianus, du produit d’une quête »
Ø
emplacement
de grande villa gallo-romaine au hameau du Turnourd, à proximité d’une
voie empierrée
Ø
le
fond de la vallée d’Amblagnieu a livré une mosaïque et de nombreuses tegulae
Ø
au
cimetière actuel, on aurait découvert des sépultures, dont certaines avec des
vases lacrymatoires
Ø
le Pont
de Sault, sur le Rhône, aurait été édifié en 1826 sur des restes de piles
romaines
Ø
en
2003, à Monterieu on a détecté un bâtiment gallo-romain
Ø
en
2004, au lieudit Malembert une villa est apparue en prospection
sur une surface d’environ 8000 m2
Ø
la
même année, on a repéré au lieudit les Trois-Chênes un grand site à tegulae.
Haut
Moyen Âge : au
cimetière actuel, de nombreuses sépultures en coffres complets de dalles
calcaire fines et longues, de plan rectangulaire ou trapézoïdal, ont été mises
au jour entre 1960 et 1970.
A
500 mètres environ du village d’Amblagnieu, on a découvert une sépulture
mérovingienne violée.
En
1930, des sarcophages auraient été trouvés à l’extérieur de l’église
d’Amblagnieu.
Porcieu-Amblagnieu
est-il le site du Basciasco du testament d’Abbon de 739 ?
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 37
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, n° 185, 1876
-
CIL
XII, 1888, n° 2378
-
A.
de MORTILLET : hachette de l’âge du Bronze de Porcieu Amblagnieu, AFAS, T
1, 1906, page 276
-
J.
DECHELETTE : manuel d’archéologie préhistorique, T 2, 1910, pages 173 à
175
-
U.
CHEVALLIER : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 7
-
L.
CHAMPIER : remarques sur la structure de quelques villages de l’Isle
Crémieu, Evocations, 29, 30, 1948
-
J.
SAUNIER : à propos d’une récente découverte de haches de l’âge du Bronze à
Porcieu-Amblagnieu, Evocations n° 2, 1959, pages 34 à 40
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier
février 1959, page 74 et octobre 1959, page 7
-
J.
SAUNIER : à propos d’une découverte récente de haches de l’âge du Bronze à
Porcieu-Amblagnieu, Evocations, novembre décembre 1960, pages 34 à 40
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 301 à 304
-
A.
BOCQUET et M. C. LEBASCLE : néolithique et âge des Métaux dans les Alpes
françaises, 1976
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 232
-
M.
COLARDELLE : sépultures et tradition funéraire du Ve au XIIIe siècles
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 200
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 168
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 22
-
S.
CARRARA : la tombe à char de Verna, 2003, page 132
-
CAG
38/2, 2011, pages 275 à 277
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
PREBOIS (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine du Trièves, entre le col de la Croix Haute et Mens, passait sur la
commune de Prébois et franchissait l’Ebron sur un gué à l’amont de Toucheboeuf.
Il subsiste également des vestiges de cette voie au Mas-Martinet.
Des
textes anciens indiquent qu’à l’emplacement de l’ancienne église Sainte
Eugénie, au bord de la voie romaine, subsistaient les fondations d’un édifice
antique et, notamment, un mur ayant un mètre d’épaisseur. Certains auteurs y
ont vu un temple. On penserait davantage aujourd’hui à une possible mansio.
Au
lieudit Condamines-d’en-Haut, on a découvert, en 1924, une sépulture
gallo romaine contenant un mobilier funéraire, une urne, un vase et une lampe
du IIIe siècle, signée FORTIS.
Des
tegulae auraient été découvertes sur un site non précisé.
Haut
Moyen Âge : en
1974, au chef lieu, lors de l’élargissement de la route, on a mis au jour
quelques tombes en coffres de dalle.
Motte
castrale de Feuillans.
Bibliographie :
-
L.
TERRAS : la Vicomté de Trièves en vallée chevaleureuse, 1970, pages 16 et
83, 84
-
A.
BEAUP : histoire du Trièves, 1977, page 22
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 201
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 65
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, pages 343 et 344
-
CAG
38/1, 1994, page 99
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, page 34
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, III, bulletin des AVG n° 45,
2000, page 49
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 691
PRESLES (canton du Sud-Grésivaudan)
Préhistoire : la grotte de Preletang,
connue depuis 1889, a été fouillée scientifiquement entre 1958 et 1966. Le
gisement se compose de silex taillés attribués au Moustérien. La roche dure de
la grotte a été polie par le frottement du pelage des ours qui longeaient la
paroi pour se guider dans l’obscurité. La marque de leurs griffes est également
visible sur certaines parois.
La
grotte de Marignat, dite aussi des Fées ou des Bœufs, a livré
quelques restes du paléolithique moyen.
La
grotte du Grand-Serre, à 1220 mètres d’altitude, a livré en 1981 et 1984
un faible outillage lithique (lamelles du paléolithique moyen).
Au
lieudit la Plaine, on a découvert quelques éclats d’allure du
paléolithique moyen.
En
2020 et en 2022, des fouilles programmées à la grotte du Grand-Serre ont
livré des vestiges du paléolithique moyen et supérieur (silex et ours des
cavernes.
Protohistoire : la grotte de Marignat a
livré des fragments de céramique du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
dans la grotte du Grand-Serre, on a trouvé quelques tessons de
céramiques gallo-romaines.
Bibliographie :
-
O.
DECOMBAZ : les grottes de la vallée de la Bourne et du Vercors, Spelunca T
3, n° 13, 1898
-
GALLIA
Préhistoire, T 4, 1961, page 329
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 304 à 308
-
GALLIA
Préhistoire, T 25, 2, 1982, page 499 et 7 28, 2, 1985, page 407
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 102
-
CAG
38/1, 1994, page 106
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique, 1994, page 114 et 1995, pages 115 et 116
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1994-1195, pages 235 et 236 et 1995-1996, page 215
-
P.
LEQUATRE : le repaire d’ours des cavernes et son industrie moustérienne
(grotte de Préletang), GALLIA Préhistoire, 1996, pages 1 à 83
-
S.
BERNARD-GUELLE : prospection thématique dans le Vercors et sur ses marges,
1997, page 45
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 15
-
S.
BERNARD-GUELLE : étude de quelques séries lithiques moustériens dans
« les paléoalpins », 2000, page 110
-
Patrimoine
en Isère, le journal n° 9, 2000, page 7
-
P.
BINTZ : premiers alpins, 50 000 ans d’aventure humaine, les
Patrimoines, 2003, pages 10, 13 et 16
-
P.
BINTZ et J. J. MILLET : Vercors, terre de préhistoire, 2012, pages 73 et
74
-
CAG
38/4, 2017, page 245
-
C.
GRIGGO et alii : la grotte de Préletang, un camp de chasse moustérien de
moyenne montagne in P. BINTZ : l’homme dans les Alpes de la pierre au
métal, 2019, pages 179 à 194
-
A.
BOCQUET : Inventaire 0 en ligne
-
Vassieux,
sd, page 67
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022
PRESSINS (canton de Chartreuse-Guiers)
Protohistoire : dans le lit de la Bièvre on a
découvert un bracelet du Bronze moyen. Oppidum.
Au
lieudit Combe Noire on a repéré un système défensif de type oppidum.
Epoque
gallo-romaine :
selon P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Priscuis.
Le
lieudit les Cloches a livré des tuiles, des monnaies et un fragment de dolium.
Au
lieudit Fallamieux, de 1985 à 1997 on a découvert un important mobilier
gallo-romain, en particulier des sigillées, des panses d’amphore, un
peson en terre cuite, des fragments de meule en lave… A ce même lieudit, un
aqueduc aurait été vu.
Au
lieudit le Faisseau, on a découvert un puits contenant 30 kg de
céramiques des deux premiers siècles, dont certains estampillés OF MATV et
OF NIGER.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit le Mollard on a découvert en 1871 une nécropole contenant neuf
tombes.
Emplacement
de motte castrale sur le promontoire dominant le village, au lieudit Châteauvieux.
Bibliographie :
-
J.
COMBIER et R. LAURENT : corpus pré et protohistorique de la région
lyonnaise, bulletin de la société Linnéenne n° 5, 1960, pages 131 et 135
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 308
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 234
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 56
-
Archéologie
chez vous n° 8, 1990, page 10
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 682
-
CAG
38/2, 2021, page 277 et 278
PRIMARETTE (canton de Roussillon)
Préhistoire : au milieu du XXe siècle, au
lieudit les Etangs des Chevres, on a découvert une hache en pierre polie
d’époque néolithique.
Protohistoire : une hache du Bronze moyen a été
retrouvée en 1975 au lieudit la Grande Charrière.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne, dont certains segments ont été
retrouvés sur la rive droite du Dolon.
En
1991, sur le tracé de cette voie, les travaux de la ligne TGV auraient mis au
jour une borne milliaire avec l’inscription IIII.
En
2007, au lieudit Varambon des prospections ont livré de la céramique
rouge et des restes d’amphores.
La
même année, des concentrations de tegulae ont été observées au lieudit Rechardon
et au lieudit Falconnet.
Bibliographie :
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information régionale,
16, 1974
-
GALLIA
Préhistoire, T 20,2, 1977, page 635 et T 23, 2, 1980, page 506
-
G.
CHAPOTAT : la voie préhistorique sud de la croisée de Vienne, RAECE XXXII,
1981
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 195
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 96
-
CAG
38/4, 2017, pages 245 et 246
PROVEYZIEUX (canton de Grenoble 2)
Préhistoire : la clairière dite de Girieux,
à 1300 mètres d’altitude, au pied de la Pinéa, a livré en 1968 des
vestiges d’une industrie magdalénienne et mésolithique de plein air (nucleus,
éclats, lames, lamelles, microlithes).
Au
col de la Charmette, emplacement d’un atelier ou d’une mine de débitage
du paléolithique supérieur au mésolithique qui a livré plusieurs centaines de
pièces.
Epoque
gallo-romaine : en
un lieu et à une date non précisés, on aurait découvert des monnaies romaines.
P.
H. BILLY voit dans le nom de la commune le patronyme Probatius (domaine
de).
On
notera également le lieudit Villardiere et le lieudit Grand-Champ.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 370
-
GALLIA
Préhistoire, T 20, 2, 1977, page 635
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 235
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 268
-
Archéologie
chez vous n° 10, 1992, page 14
-
P.
BINTZ et R. PICAVET : rapport de campagne de prospection archéologique en
Vercors, 1992-1993
PRUNIERES (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : on a découvert une hache en
roche verte, triangulaire, de section ovale à tranchant oblique, d’époque
néolithique (MD 69.49.1). Selon H. MULLER, on aurait également découvert un
« casse tête » avec un tranchant néolithique. Selon DUSSERT,
plusieurs autres haches auraient été mises au jour en cultivant un champ autour
de Prunières.
Epoque
gallo-romaine :
l’exploitation des mines de cuivre et de mercure pourrait remonter à l’époque
gallo-romaine. On y a trouvé, en effet, une médaille formée de deux pièces de
monnaies romaines accolées avec, au sommet, un anneau.
Bibliographie :
-
A.
DUSSERT : essai historique sur la Mure et son mandement, 1903, page 36
-
H.
MULLER : notes sur les stations préhistoriques en plein air des environs
de Grenoble, AFAS, 1904
-
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, pages 35 et
37
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistoire et protohistorique, 1969, page 308
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques de
l’Isère, 1970, page 29
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 94
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 456
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, pages 103 et 104
-
CAG
38/1, 1994, page 104
-
Patrimoine
en Isère, 2006, pages 20 et 21
QUAIX-EN-CHARTREUSE (canton de Grenoble 2)
Préhistoire : sur la limite des communes de
Quaix et de Saint-Martin-le-Vinoux, H. MULLER a découvert l’une des plus belles
pierres à cupules du Dauphiné (aujourd’hui au Musée Dauphinois, 34.63.43). Le
bloc comporte une vingtaine de cupules à fond plat ou sur creusées d’une autre
cupule et reliées par des canaux les rejoignant entre elles.
Vers
1920, on aurait découvert, sur un lieu non précisé, des tegulae et 6 moyens
bronzes.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : note sur une pierre à cupules découverte aux environs de
Grenoble, bulletin de la société d’anthropologie de Lyon, 7 28, pages 125 à 129
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 99
-
CAG
38/4, 2017, page 246
QUET-EN-BEAUMONT (canton de Matheysine-Trièves)
Protohistoire : au lieudit la Grange, on
a découvert en 1940 un site protohistorique (Bronze final) sur une haute,
étroite et longue crête. En 1974, puis en 1982, on y a trouvé du mobilier du
bronze final : tessons de céramique noire et brune (dont deux vases ont
été reconstitués), un fragment de faucille, un poinçon et un autre objet en
bronze. Il s’agit du premier site protohistorique découvert dans le bassin du
haut Drac, entre la Mure et le Champsaur.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Gap par la Matheysine. Un pont sur la Sezia
pourrait être d’origine antique.
Haut
Moyen Âge : Quet
est-il le Laquaticum du testament d’Abbon ?
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
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AYROLES : le gisement de la grange de Quet à Quet-en-Beaumont, 1982
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REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, pages 154 et 155
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C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
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J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
page 15
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
QUINCIEU (canton du Sud-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine : le
sommet de la colline, à 767 mètres d’altitude, au lieudit Ville-Champ-Flou
passe pour avoir été occupé par une « ancienne ville qui aurait été
détruite au IXe siècle par les sarrasins ». Le site a livré d’importantes
accumulations linéaires de galets et un gisement de tegulae.
A
Tivollet, à 675 mètres d’altitude on a découvert en 1978 un site à tegulae.
En
1991, on a pressenti une aire de fabrication de tuiles antiques.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Quintius
(domaine de).
Haut
Moyen Âge :
Quincieu est cité en 739 dans le testament d’Abbon : Quinciaco ou Quintiaco.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 37
-
O.
CHANAVAZ : les lieudits ou noms des lieux de communes, secteurs de
communes, hameaux, mas, BSDEA, 1894
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octobre 1959, page 8
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P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
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-
Isère
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-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 270
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 83 et 84
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CAG
38/1, 1994, page 182
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J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 79
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
REAUMONT (canton de Tullins)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Vienne à Grenoble.
Le
hameau de Mercueil, situé sur le tracé de la voie romaine, pourrait
tirer son nom d’un culte à Mercure. P. CHANARON pense qu’il existe un lien
étroit entre ce lieudit et la petite ferme dite de l’Eygua Salaz, aqua
salinum ou eau salée.
En
1875, lieudit Champ-Picheron, une sépulture à incinération a été
découverte : elle comportait une amphore, une fiole en verre, un vase en sigillée,
une coupe en céramique et quatre monnaies de Nerva, Trajan et Antonin le Pieux
ainsi qu’une urne cinéraire en verre.
Près
du château, en 1885, on a trouvé une monnaie de Constance II.
Haut
Moyen Âge : le
castrum de Planèse est connu dès le Xe siècle comme dépendant du Comté
de Salmorenc.
Motte
castrale présumée du Châtelard. Il pourrait s’agir du castrum de
Planèse.
Bibliographie :
-
L’Impartial
du Dauphiné du 1er août 1874, page 2
-
P.
CHANARON : Charnècle à travers les siècles, 1980, pages 13, 14 et 30
-
M.
COLARDELLE : sépultures et tradition funéraire du Ve au XIIIe siècle après
J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 201
-
Isère
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-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 37
-
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38/1, 1994, page 110
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 414
-
J. C. MICHEL : la voie romaine de Cularo
à Vienne (inédit).
RENAGE (canton de Tullins)
Epoque
gallo-romaine : T.
OGIER pensait qu’une tour ruinée, connue alors sous le nom de Teney,
était d’origine antique. Sa localisation n’est plus possible aujourd’hui.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la localité viendrait du patronyme Renos (domaine
de).
Bibliographie :
-
T.
OGIER : la France par cantons et par communes, département de l’Isère,
1863
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 243
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 39
-
CAG
38/1, 1994, page 110
RENCUREL (canton du Sud-Grésivaudan)
Préhistoire : la commune possède de nombreuses
grottes préhistoriques :
Ø
Grotte
Favot : il s’agit
de l’une des plus vastes grottes du Vercors. Elle communique, à son extrémité,
par un puit profond de sept mètres, avec une salle où DECOMBAZ découvrit, en
1898, les squelettes de deux grands ours des cavernes
Ø
Grotte
des Fadas : elle a livré, en 1938, des vestiges d’époque
moustérienne
Ø
Grotte
du Rimet : on y a découvert des ossements humains et des traces de
foyers
Ø
Grotte
de la Balme-Noire : elle a été découverte en 1893 à l’entrée de la
nouvelle prise d’eau. D’après H. MULLER, elle contenait des ossements divers,
dont ceux d’ursus speleus et de lion des cavernes et des silex du
paléolithique moyen
Ø
Grotte
de la Balme-de-Rencurel : en 1913, on y a découvert de nombreux
ossements d’ursus speleus
Ø
en
1983, on a trouvé au Col de Romeyère, un petit éclat Levallois du
paléolithique inférieur.
Protohistoire : en 1962, on a trouvé à la Balme-Noire
une jatte en céramique à bords rentrant de l’époque de Hallstatt (M. D.
69.2.84), des anneaux en bronze, deux fragments d’un fil torse et un fragment
de bracelet en lignite.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Château-Fort, plusieurs terrasses imbriquées accueillent à leur
sommet une motte tronconique d’environ 6 mètres de hauteur.
Bibliographie :
-
Dictionnaire
archéologique de la Gaule, 1875
-
F.
VALLENTIN : excursions archéologiques dans les Alpes du Dauphiné, congrès
CAF, 1875
-
F.
de VILLENOISY : les grottes de Villard-de-Lans et de la région de la
Bourne, 1893-1894
-
A.
BOCQUET et SGCAF : grotte de la Balme-Noire dans néolithique et âges des
métaux dans les Alpes françaises, 1958
-
GALLIA
Préhistoire, T 4, 1961, page 331
-
A.
BOCQUET : la grotte de Balme-Noire, Rencurel, bulletin de la SPF, T 59, n°
1 et 2, 1962, pages 156 à 164
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 308
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 89
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 103
-
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38/1, 1994, page 106
-
S.
BERNARD GRUELLE : rapport d’activités, 1997, page 48
-
S.
BERNARD GRUELLE : les paléoalpins, 2000, page 110
REVEL (canton du Moyen-Grésivaudan)
Préhistoire
ou Protohistoire :
les archéologues COLLOMB et PIRAUD mentionnent qu’ils ont repéré en 1838 à Freydières
une « pierre dressée » et des « fonds de cabanes » en assez
grand nombre autour du lac, des chemins construits avec des blocs de pierres et
des bords de murs en pierre sèche d’allure pré gauloise ainsi que des travaux
de terrassement très anciens.
Epoque
gallo-romaine :
selon J. BRUNO, le lieudit Bersonna pourrait rappeler un domaine de Bercius.
Haut
Moyen Âge : selon
G. de MANTEYER, l’ancienne église Notre Dame aurait fait partie d’un groupe
d’églises (Saint Pierre de BRIE, Saint Jean-Baptiste de MURIANETTE, Saint-Sauveur
d’URIAGE) remontant à la période 432-440.
Motte
castrale présumée de Castellare.
Bibliographie :
-
G.
de MANTEYER : les origines chrétiennes de la IIe Narbonnaise, 1924, page
292
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 46
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 38
-
CAG
38/1, 1994, page 63
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 2005, page 421
REVEL-TOURDAN (canton de Roussillon)
Préhistoire : on a trouvé quatre haches polies
en jadéite verte qui ont été déposées au Musée des Antiquités Nationales en
1890.
Une
hache à ailerons médians est également mentionnée ainsi que des palets disques
en quartzite.
H.
CHATAIN aurait découvert quatre gros blocs de forme ovoïde présentant sur le
sommet des sortes d’anneaux réalisés par usure qui auraient servi au travail de
l’Os.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
une
hache en bronze, du type des Roseaux à large tranchant en arc de
cercle a été découverte (MD 67.12.186) ainsi qu’une hache à ailerons médians et
un bracelet à cannelures, le tout du Bronze final
Ø
en
1890, on a mis au jour, à Tourdan, à l’occasion de travaux d’adduction d’eau,
une caisse en bois contenant un petit vase en terre cuite renfermant environ
250 monnaies gauloise d’argent (dont 162 oboles de Marseille, 7 monnaies
au buste de cheval, 66 au bouquetin, 5 au cheval galopant avec légende IAZVS
et 5 anépigraphes, des anneaux de verre, un bracelet et un anneau. 58 monnaies
étaient du type « au bouquetin » et il y avait 121 oboles
massaliotes
Ø
un bronze
de Marseille découvert par la suite au même endroit est peut être étranger au
trésor. Des fibules du type de Nauheim ont également été découvertes
dans des sépultures
Ø
enfin,
les fouilles de 1972-1974 sur le site de l’agglomération ont livré une obole
massaliote et deux oboles gauloises
Ø
en
2003, lors de la construction d’une maison, on a découvert une couche
archéologique de l’époque de la Tène.
Epoque
gallo-romaine : la
question de l’identification de Tourdan à l’antique TVREDONNO (ou TVRECIONNO)
de la Table de Peutinger a divisé les historiens régionaux pendant plus d’un
siècle. La lecture est controversée car l’écriture n’est pas nette. De fait, il
y a trois lectures possibles : TURECIONICO comme sur les
« Cuivres d’Anvers » ainsi que, source dépendante, sur les
« Cuivres d’Amsterdam » (1653), TURECIONNO, lecture faite par
quelques auteurs et TVREDONNO : c’est la lecture de DESJARDINS et
de HIRSCHFELD (CIL XII). Nonobstant les théories concernant Ornacieux et, à un
degré moindre, Saint Jean de Bournay, il est difficile de ne pas situer
aujourd’hui à Tourdan l’ancienne statio. R. TRUC a retrouvé certains
segments de la voie de Vienne à Grenoble, notamment sur la rive droite du Dolon
où, parallèlement au chemin actuel, se devine le chemin antique envahi de
broussailles qui se raccorde au lit du ruisseau par un tracé oblique très
caractéristique. Il aboutit à l’actuelle route départementale 51 et, au-delà de
la route jusqu’à la Perrière, il est carrossable. Ce chemin figurait de
façon très précise sur le cadastre de 1836. Contrairement à la majorité des
avis, G. CHAPOTAT, ne voit dans ce tracé qu’un chemin gaulois. En tout état de cause on a découvert à TOURDAN
de très nombreux vestiges :
Ø
en
1838, dans un champ près de l’église, on a découvert un bassin entouré de
ciment rouge et un vase à l’effigie d’Auguste et d’Agrippa,
Ø
en
1842, à Tourdan, près des fondations d’un édifice romain, on a trouvé un vase
en argent décoré de deux registres : en haut, les saisons portées par des
animaux et des génies et, au registre inférieur, des scènes marines. Ce vase
exceptionnel est conservé au British Muséum à Londres,
Ø
en
1886, on a trouvé de la céramique sigillée avec estampille BIRRANTVS,
Ø
à
diverses époques, on a exhumé des statuettes de Minerve, Mars, Vénus, Hercule,
des amphores, des poteries, notamment au lieudit Saint Martin,
Ø
sur
le mamelon de la Tourelière, près du hameau dit Mas de Saint Martin,
des vestiges antiques ont jadis été interprétés comme un temple,
Ø
les
fouilles du site antique, conduites entre 1972 et 1980, ont révélé une agglomération
secondaire, couvrant environ 40 hectares avec un abondant matériel du Ier au
IIIe siècles. La trame bâtie s’étendait principalement à l’est de la voie
romaine de Vienne à Grenoble,
Ø
l’un
des bâtiments de la mansio a été dégagé sur 25 m2. Une monnaie de
Trébonien Galle fournit un terminus ante quem (253),
Ø
en
1972, on a trouvé, au lieudit le Prieuré quatre sépultures gallo-romaines
en tegulae,
Ø
en
1974, on a exhumé des céramiques et des monnaies de Tibère,
Ø
en
1976, on a dégagé la voie romaine, d’axe nord sud, large de 4,50 mètres et
bordée de part et d’autre par un fossé, empierrée de gros galets de quartzites glaciaires,
Ø
la
même année on a mis au jour à Revel un tronçon d’aqueduc
Ø
en
1978, un bâtiment a révélé trois états successifs de la fin du Ier siècle avant
notre ère à la fin du Ier siècle de notre ère (2 aes de Vienne, 3
monnaies à l’autel de Lyon, un stylet, une lampe en bronze et des céramiques
sigillées estampillées OF AQVIT,
Ø
une
inscription, fragmentaire, a été trouvée : « C(aio) A…VER / CI FIL(io)
GAL(li) / CO (e)X STIP » : autel à Caïus Gallicus, fils de … du
produit d’une quête… » (perdu)
Ø
en
1980, on a trouvé deux intailles « bonus eventus » et
« Mars ultor », des céramiques allobroges (MARTINVS, MAXIMVS,
SEVVO, PRISCVS), des briques et tubulii estampillés, neuf
lampes, une fibule et 8 monnaies (denier républicain, monnaie gauloise
au cavalier, 3 aes de Néron…), un moule monétaire de Julia Domna, divers
objets de tabletterie et des chutes de tôles de bronze et de plomb
Ø
dans
les années 90, on a découvert le fragment supérieur mouluré d’un autel
funéraire en calcaire : « L(ucius) VIBIVS / C(ai) F(ili) /
… » : « … Lucius Vibus fils de Caïus» (conservé au musée du
site),
Ø
en 2002, on a repéré des structures d’habitat
à Tourdan et, à l’est du hameau, la voie romaine,
Ø
en
2003, on a découvert les fondations d’un imposant monument antique (temple,
mausolée, portique ?) dont il ne subsiste qu’une imposante substruction
constituée de dalles de molasse liées par un béton de chaux.
Ø
En
2006, des prospections ont révélé des fermes et des annexes agraires et un
possible fanum.
Au
dépôt de fouilles, musée archéologique de Tourdan, sont conservés : la
collection de pièces gauloises et romaines, des objets divers en bronze, une
très belle lampe en bronze du IIe siècle, des poteries gauloises et gallo
romaines, des sigillées, de la verrerie, des intailles, marbres, meules,
tegulae, imbrices, amphores, pesons…
Haut
Moyen Âge : le
site archéologique de Tourdan a livré trois inscriptions
paléochrétiennes :
Ø
la
première a été trouvée en 1844 dans une maison voisine de l’église :
« HIC REQVIESCIT IN PA / CE BONE MEMORIAE GVN / DIISCLVS IN SPE RESSVRRE /
XIONIS MESERECORDIA / CHR(ist)I Q(ui) VIXIT IN SECOLO / ANNVS LXVIIII OBIIT IN
CHR(ist)O / XVI KAL(endas) FEBRVARIAS / VI P(ost) CON(sulatum) BASILI INDIC(tione)
XI » : « ici repose en paix Gundiisclus de bonne mémoire, dans
l’espoir de ka résurrection et de la miséricorde du Christ, qui vécut dans le
siècle 69 ans. Il est mort dans le Christ le 16 des calendes de février, 6 ans
après le consulat de Basile, la 11ème année de l’indiction »
(17 janvier 547 ou 548). Cette inscription est aujourd’hui conservée à Vienne
au cloître de Saint-André-le-Bas,
Ø
la
seconde a été trouvée en 1865 dans le jardin de la cure : (h)IC REQVIESCIT
IN PACE / BONE MEMORIAE ADICA / (q)VI VIXIT ANNUS SEX ET MI / NSES QVINQVE
OBIAT IN CHR(ist)O / NONO DECIMVS (k)ALENDAS SEPTEMBR(es) VICES E(t) ITER P(ost)
C(onsulatum) C / BASILI V(iri) CLARISSIMI CON / SOLES INDEXIONI TESIA /
DECNA » : « ici repose en paix Adica de bonne mémoire morte dans
le Christ à l’âge de six ans et cinq mois, le 19 des calendes de septembre et
la 23ème année après le consulat de Basile, clarissime, indiction
treizième » (14 août 564 ou 565). Cette inscription, encastrée dans le mur
de l’église, à gauche de la porte d’entrée, est classée monument historique au
titre des objets mobiliers (1975),
Ø
la
troisième mentionne : « HIC REQVIESCIT IN PA / CE BONE MEMORIAE MA /
TRONA S(an)C(t)EMONIALES IN / SPE RESVRRECXIONES ME / SERECORDIA CHR(ist)I
VIXIT / IN SECOLO ANN(os) XXXII » : « ici repose en paix
Matrona de bonne mémoire, vierge consacrée dans l’espoir de la résurrection et
de la miséricorde du Christ. Elle a vécu dans le siècle 32 ans » (milieu
du VIe siècle). Cette inscription est également conservée dans la façade de
l’église, à gauche de la précédente et elle est classée monument historique au
titre des objets mobiliers (1975).
Nota :
les deux inscriptions ci-avant ne sont plus visibles en 2008.
Un
cimetière chrétien existait donc là au VIe siècle, près de l’église primitive
dédiée à Saint Martin qui serait passé par là en 386 en se rendant de Vienne à
Milan et en évangélisant la région. Le lieudit porte encore le nom de Champ
Martin. En 1974, on a retrouvé cette nécropole, confirmée par neuf
sépultures et par une typique agrafe de linceul en bronze, trouvée sur l’épaule
gauche d’un enfant de huit à neuf ans.
En
1972, des sondages au lieudit le Prieuré ont livré des sépultures parmi
les vestiges de structures d’habitat antique.
En
2003, on a découvert trois ou quatre sépultures à inhumation.
Au
Xe siècle, Tourdan est le siège de la Villa Tordionacus.
Motte
castrale du Saut du Chevalier, en forme de plate forme sommitale élevée
d’une vingtaine de mètres. Elle se compose d’un large et profond fossé
annulaire et d’une plate forme de 20 mètres sur 10 mètres.
Motte
castrale de Revel encore très apparente.
Bibliographie :
-
Encyclopédie
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-
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DESJARDINS : géographie et administrative de la Gaule romaine, 1876
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Abbé
CHAPELLE : les antiquités de Pact, 1884-1885, pages 328 à 336
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REMF,
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Correspondance
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du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 58 et 75
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TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 692
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38/4, 2017, pages 248 à 278
REVENTIN-VAUGRIS (canton de Vienne 2)
Préhistoire : une hache néolithique est
signalée.
Protohistoire : dépôt dit de la Poype,
comprenant des lingots de forme variée, des haches à ailerons, des poignards,
des faucilles, des épées fragmentées, des pointes de lances, des fragments de
cuirasse, des bracelets, des épingles, des restes de roue de char… Le voisinage
a également fourni une hache à bords droits, une hache à talon, une hache à
aileron et une hache à douille. L’ensemble de ce dépôt est daté du Bronze
final.
Au
lieudit Reventin, on a découvert une hache à douille du Bronze final
brute de fonderie.
Epoque
gallo-romaine : le
Grand-Chemin et le Vieux-Pavé sont deux témoignages de la Via
Agrippa.
Sur
le territoire de la commune, de nombreux vestiges sont connus :
Ø
en
1751, au lieudit la Rivière, on a découvert une urne en verre. Au même
endroit, on a exhumé des colonnes brisées, des grosses pierres taillées et
moulurées et un vase en pierre,
Ø
une
charte de Cluny (n° 1053) mentionne un « mur antique » près du
ruisseau de la Gerbolle et la Via Publica,
Ø
en
1841, à la chapelle Saint Alban de Navou, on a découvert une
inscription : « D(is) M(anibus) / EVTYCHETIS / INFANTIS / DVLCISSIMI
/ QVI V(ixit)… » : « au dieux manes d’Eutiches, enfant adoré,
qui a vécu … ans… » (au musée lapidaire de Vienne),
Ø
en
1859, dans une fouille sous la chapelle de Saint Alban de Navou, on a
découvert une inscription : « D(is) M(anibus) / RVFINI CAES N / VIL
XX HER / STATIONIS / VIENNA / TAMINIA / SEVERINA / CONIVGI PIISS » :
aux dieux manes de Rufinus (esclave) de notre César, responsable du bureau de
Vienne du XXème des héritages, Taminia Severina pour son époux très
affectueux »,
Ø
la
même année et au même endroit, une autre inscription a été exhumée :
« … / … / OPTIMO / … ET SIBI / … ET VRBICAE / CONIVGI SANCTISS(imae) » :
« … a fait (ce monument) de son vivant… pour le meilleur des pères… pour
lui-même et pour Urbica son épouse irréprochable »,
Ø
toujours
la même année et au même endroit, autre inscription : « … / SORORI
CARISS(imae) / … : « … pour … sa très chère sœur » (perdu),
Ø
au
lieudit Saint-Christ, on a découvert deux milliaires (disparus depuis
1875) dont un d’Antonin le Pieux : « IMP(eratori) (Caesari) T(ito) AE
/ LIO (Had)RIANO / ANTON(ni)NO AVG(usto) / PIO P(atri) P(atriae) (pontifici M(aximo)
TRIB(unicia) / P(ostestate) VII CO(n)S(uli) IIIII / III »: « à
l’empereur César Titus Aelius Hadrianus Antonin Auguste, Pieux, père de la
patrie, grand pontife, dans sa septième puissance tribunicienne, consul pour la
quatrième fois, trois milles (de Vienne) »,
Ø
en
1922, dans le Rhône, on a exhumé une inscription de la seconde moitié du Ier
siècle : « DIS MAN(i)BVS Q(uintus) LICINIVS SVRVS / VIVOS SIBI ET /
Q(uinto) LICINIO REPENTINO / PATRONO » : « aux dieux manes,
Quintus Licinius Surus, à lui-même, de son vivant, et à Quintus Licinius
Repentrinus, son patron » ( aujourd’hui au Musée Lapidaire de Vienne,
n° 689). Repentinus a vraisemblablement donné son nom à un vicus mentionné par
une autre inscription : VICI REP, le Vicus Repentinus d’où
est venu Reventin.
Ø
on
a également découvert à Saint Christ, en 1835, un fragment de marbre
blanc représentant une tête de satyre (aujourd’hui au Musée Lapidaire de
Vienne) et un vase à libation en bronze (aujourd’hui au Musée de la Civilisation
gallo-romaine de Lyon),
Ø
au
même endroit, on a trouvé un ossuaire en verre de forme carrée à col
circulaire,
Ø
en
1992, au lieudit Rabotte, on a mis au jour un camp militaire itinérant,
Ø
la
même année, à la chapelle du Vieux Vaugris on a découvert des fragments
de dollium du Ier siècle
Ø
en
un lieu non précisé, on a trouvé une urne en verre, un vase de pierre en cornet
et un bloc antique percé d’un trou cylindrique.
Haut
Moyen Âge : ancien
oratoire de Saint Christ à Vaugris qui passait pour avoir été édifié au Ve siècle
par le prêtre Sévère. Il n’en subsiste plus que le lieudit Saint Christ.
Un
diplôme de Lothaire mentionne la Villa Vagoria.
Un
autre diplôme de Louis l’Aveugle cite la Repentinus Villa vers 919
Motte
médiévale signalée par A. VASSY.
Bibliographie :
-
Dr
CHARVET : mémoire sur les grands ossements fossiles du Dauphiné, BSSI
1860, page 103
-
G.
CHARVET : fastes de la ville de Vienne, 1869, pages 170 à 173
-
E.
CHANTRE : établissement paléoethnologiques dans le bassin du Rhône, T 1,
1875-1876, pages 95 à 98
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 13, 78, 386 et 387
-
A.
BRUEL : cartulaire de Cluny, II, 1876-1903, n° 1053
-
CIL
XII, 1888, n° 1958, 2034, 2049 et 5541
-
Bulletin
de la société des amis de Vienne, n° 84,1, 1889
-
E.
ESPERANDIEU : recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, 3,
1907, n° 338
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 738 et n° 1037
-
E.
WILLE : la sculpture romaine au Musée lapidaire de Vienne, n° 44, 1952
-
J.
C. COURTOIS : les dépôts de fondeur de Vernaison (Rhône) et la Poype de
Vaugris (Isère), cahiers Rhodaniens n° 7, 1960, pages 3 à 24
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 309
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I.
KONIG : Itinera romana, 3, 1970, n° 113, pages 193 et 194
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S.
BOUCHER et S. TASSINARI : bronzes antiques du Musée de la Civilisation
gallo-romaine de Lyon, 1, 1976, n° 181
-
F.
AUDOUZE et G. GAUCHER : bulletin CRSM, SPF, T 74, n° 1, 1977, pages 24 et
25
-
Mottes
médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 76
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 143
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 164 et 165
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 2, 1988, documents 39 et 40
-
F.
DORY : inventaire archéologique des environs de Vienne, bulletin de la
société des amis de Vienne, n° 84, 1989
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 225
-
Le
Dauphiné Libéré du 13 novembre 1993
-
CAG
38/1, 1994, pages 150 et 151
-
SRA
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-
F.
DORY : nouvelles recherches épigraphiques d’anthroponymie gallo- romaines
aux environs de Vienne, bulletin de la société des Amis de Vienne, n° 89,
fascicule 1, 1994, pages 21 à 25
-
Grenoble
antique, 1999, page 28
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne
sous l’empire romain, 2001, page 62
-
ILN,
V, 1, n° 106, pages 178 et 179, n° 152, pages 224 et 225, n° 236, page 305, n°
261, page 361 et n° 296, page 345
RIVES (canton de Tullins)
Protohistoire : en janvier 1882, au lieudit le
Plan, on a mis au jour une sépulture gauloise accompagnée d’un important
mobilier archéologique : 3 épées, des fourreaux, des pointes de lances,
des fibules, un baudrier porte épée, trois anneaux, une agrafe en fer, un tube
en fer (M. D. 34.128 à 34.144).
Un
oppidum gaulois est conjecturé.
Epoque
gallo-romaine : au
Bas-Rives, emplacement possible de la voie romaine de Grenoble à Vienne,
dans le prolongement de laquelle la route moderne a pu se superposer au tracé
antique. Si l’on admet que le pont qui enjambe la Fure au fond d’un vallon
encaissé occupe un emplacement traditionnel, la voie romaine pouvait atteindre
Rives par l’ancien chemin encore visible, situé à gauche au sortir de
Charnecle, traverser Rives en ligne droite suivant la rue principale actuelle
puis, à la sortie de la ville, passer au quartier de la Maladière.
Avant
1839, non loin des forges, dans un jardin, on a découvert une monnaie d’Antonin
le Pieux et une clé et à peu de distance, un amas de tegulae.
Au
Bas Rives, H. MULLER signale la présence de trois tombes sous tegulae.
A
une date et un lieu non précisés, un berger aurait trouvé une monnaie en or de
Decius.
On
peut noter la présence de deux lieudits souvent significatifs : Grand
Pré et Grande Pièce.
Haut
Moyen Âge : vers
1915, au lieudit le Prieuré, on a mis au jour des sépultures en coffres
de dalles.
Au
lieudit la Poype (Châteaubourg), emplacement de motte castrale dominant
de plus de 40 mètres un méandre de la Fure. La plate forme sommitale a
un diamètre de 8 à 10 mètres. En contrebas, traces d’une basse cour de 30
mètres sur 25 mètres.
Bibliographie :
-
G.
VALLIER : Rives dans l’Album du Dauphiné, 4, 1839, page 87
-
G.
VALLIER : le vallon de la Fure, 1852, page 19
-
F.
VALLENTIN : BM, 45, 1879, pages 537 à 540
-
F.
VALLENTIN : découvertes archéologiques faites en Dauphiné pendant l’année
1879, bulletin de l’Académie Delphinale, 3ème série, T 15, 1879,
pages 44 à 47
-
A.
CHARVET : armes et autres objets gaulois trouvés à Rives en 1882, bulletin
de l’Académie delphinale, XVII, 1882, page 295
-
A.
CHARVET : débris d’objets trouvés sur le terrain d’un ancien tumulus à
Rives, AFAS, 1, 1885, page 175
-
E.
CHANTRE : les nécropoles gauloises du Bas Dauphine : Leyrieu, Rives
et Genas, 1899
-
P.
ALBERT : Rives, pages d’histoire, 1938, pages 5 et 6
-
Trésors
du Musée Dauphinois, 1968, pages 29 et 30
-
GALLIA
Préhistoire, XII, 2, 1969, pages 311 et 314
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 311 à 314
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 169 à 172
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Vienne et Grenoble, Information Régionale n°
16, 1974
-
P.
CHANARON : Charnecle à travers les siècles, 1980, pages 12 et 15
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle de
notre ère dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 202
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 109
-
Archéologie
chez vous n° 5, 1986, pages 7 à 9
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 27
-
CAG
38/1, 1994, pages 110 et 111
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 23 et 24
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 425 et 426
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit)
RIVIERE (la) (canton du Sud-Graisivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
passage présumé de la voie romaine de Valence à Grenoble.
Vers
1855 on a découvert un dépôt monétaire du IIIe siècle, composé de plusieurs
milliers d’antoniniani, (3000 ?), dont les plus récents étaient aux
effigies de Philippe Ier, d’Octavie et de Philippe II, et d’un plat
en argent.
Bibliographie :
-
G.
VALLIER : CAF, 24, 1857, page 376
-
E.
LACOUR : RA, 2, 1860, page 406
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G.
VALLIER : revue savoisienne, 8, 1867, page 82
-
G.
VALLIER : ASFN, 3, 1868, page 28
-
G.
VALLIER : RBN, 38, 1882, page 357
-
H.
BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques
en Gaule, 1900, n° 206
-
L.
CHAURAND : BSFN, 28, n° 8, 1973, page 476
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 207
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale 1992, pages 80 et 81
-
CAG
38/1, 1994, page 139
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, page 50
ROCHE (canton de la Verpillière)
Préhistoire : pierre
de dimensions importantes (3,5 x 2,5 m) comportant 22 cupules certaines.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Vienne à Bourgoin passait à hauteur de Vaugelas et
traversait Saint-Bonnet. Elle se poursuivait sur le plateau de Quincia
dont le nom traduit une origine antique.
Au
hameau de Chavanet une nécropole gallo-romaine a été découverte vers
1920.
Au
nord de la voie, domaine gallo-romain dit des Trois-Eaux où l’on a
découvert des poteries. La ferme actuelle pourrait être construite sur
l’habitat antique.
A
Saint-Bonnet, dans les restes de l’ancien cimetière, on a découvert en 1937 des
tuiles romaines, des sigillées, des fragments d’amphores et une belle
estampille de Q VERRVS ACHILAEVS.
Sur
la colline de l’ancien château, emplacement d’un site à tegulae.
En
2007, au lieudit les Bellotières, on a repéré un habitat gallo-romain.
En
2008, au lieudit les Bachasses, des tuiles gallo-romaines ont été
découvertes.
La
même année, au Boulot, une prospection a montré un épandage de tegulae.
Toujours
en 2008, au Genevray, une prospection a livré des tuiles et des tessons
de céramique commune.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont signalés :
Ø
au
hameau des Grandes-Terres, tradition de nécropole burgonde
Ø
au
lieudit le Genevray, un tertre naturel a livré des sépultures en pleine
terre ou encadrées de lauzes
Ø
vers
1920, au hameau de Chavanel, on a découvert des sépultures en pleine
terre remontant sans doute au Bas-Empire et se poursuivant au Haut Moyen Âge
Ø
au
hameau de Lassieu, emplacement de la Villa Lisciacum citée au Xe siècle
Ø
emplacement
de motte castrale au lieudit le Château.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALLIER, 1921, page 202
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, octobre
1959, page 8
-
J.
SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe
siècle, 1977, pages 51 et 52
-
H.
CHATAIN : nouvelles pierres à cupules du département de l’Isère,
Evocations n° 1, 1978, pages 5 à 10
-
GALLIA
Préhistoire, 23, 2, 1980, page 509
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 202
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 438 et 439
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 80
ROCHES-DE-CONDRIEU (les) (canton de Vienne 2)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
en
1820, au lieudit Ville-de-Sabion, on aurait mis au jour dans une
propriété des colonnes (de temple ?) ainsi que des casques romains qui
n’ont pas été conservés
Ø
en
1861, parmi les ruines d’une villa gallo-romaine, on a découvert un vase en
bronze (oenochoé), les fragments d’un siège en bronze et deux têtes de
mulets ayant du servir de décoration à ce siège. La panse du vase représente
une tête bachique (Bacchus et Silène). Celui-ci est conservé depuis 1888 au
Musée du Louvre
Ø
le
Musée des Antiquités Nationales conserve un fragment du siège en bronze, avec
inscription : « … / (Eut ?) YC(h)… / … (IIIIII)V(ir) AV(gustal)
/ …VS /… / …VS… / …DAPH(nus ?) » : l’inscription pourrait
mentionner deux surnoms grecs : Eutyches ( ?) et, sans doute, Daphnus
(Inv. 86.465)
Ø
sur
les rives du Rhône, on a également trouvé une plaque en bronze représentant
également le groupe Bacchus et Silène (décor de char ?). Cette plaque est
conservée au Musée de la Civilisation gallo-romaine à Lyon
Ø
en
1985, 7 rue de la Gare, on a exhumé une construction gallo-romaine avec des tegulae,
des imbrices, de la céramique allobroge et une monnaie de Philippe
l’Arabe
Ø
peu
avant 1987, au lieudit la Sparterie, on a découvert un habitat antique
avec des blocs sculptés appartenant à un fronton, des monnaies, des poteries et
une inscription E… IACIN…
Ø
dans
une collection particulière sont conservées des sculptures anthropomorphes et
zoomorphes
Haut
Moyen Âge : motte
médiévale signalée par A. VASSY
Bibliographie :
-
FROEHNER :
les musées de France, 1873, page 75
-
CIL
XII, 1888, n° 1806
-
La
Gazette des Beaux-Arts, 1, 1894, page 29
-
S.
REINACH : antiquités nationales, bronzes figurés de la Gaule romaine,
1894, n° 394
-
S.
REINACH : répertoire des bas-reliefs grecs et romains, II, 1912, page 291
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A.
de RIDDER : Musée du Louvre : les bronzes antiques, 1913, page 104
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J.
FLACHIER : les Roches-de-Condrieu il y a 100 ans, 1924, pages 8 et 9
-
S.
BOUCHER et S. TASSINARI : bronzes antiques du Musée de la Civilisation
gallo-romaine de Lyon, I, 1976, pages 36 et 37
-
Mottes
médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 76
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 165
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, 1, pages 61 à 63 et 2, documents 44b
-
F.
DORY : recherches sur la campagne viennoise gallo-romaine, Evocations
1988, pages 145 à 153
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas Dauphiné,
la Pierre et l’Ecrit 1990, pages 225 à 227
-
CAG
38/1, 1994, pages 151 et 152
-
H.
CHEW : objets en bronze d’époque romaine provenant des Roches de Condrieu
(Isère), revue du Louvre et des musées de France, n° 5 et 6, 1996, pages 27 à
47
-
Grenoble
antique, 1999, page 47
-
ILN,
V, 1, Vienne, 2004, n° 297, page 346
-
CAG
38/4, 2017, pages 280 et 281
ROCHETOIRIN (canton de la Tour-du-Pin)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa de Vienne à Milan, au lieudit Cornu.
Près
de l’église, on a découvert au XIXe siècle des monnaies de Commode.
A
la fin du XIXe siècle, des fouilles faites en dessous de la tour de Romanèche,
dans la partie basse de la colline ont livré l’emplacement d’une construction
antique.
Sur
un site non précisé, on aurait trouvé au début du XXe siècle une monnaie de
Lucius Verus.
Haut
Moyen Âge :
emplacement d’une nécropole au lieudit Cornu.
Bibliographie :
-
M.
RIOLLET : histoire de la Tour-du-Pin et de 11 villages voisins, 1930, page
7
-
P.
SAINT OLIVE : la voie romaine de Vienne à la Tour-du-Pin et Aoste,
Evocations, 1946, page 7
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 50
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 202
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 28
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 70
ROISSARD (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : au lieudit les Auches, on
a découvert en 1921, à l’occasion de travaux d’adduction d’eau, un site
chalcolithique.
En
un lieu non précisé on aurait découvert une hache néolithique.
Epoque
gallo-romaine :
passage vraisemblable de l’une des voies romaines du Trièves.
En
1919, à la Côte des Aréniers, on a découvert un vase funéraire gallo-romain.
Au
hameau de Maissenas, les traces d’un habitat du Bas-Empire ont été
repérées. Celui-ci a livré des sigillées tardives.
Sur
l’Ebron, entre Roissard et Lavars, emplacement probable d’un pont
antique.
Haut
Moyen Âge : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
Roissard
est cité sous le nom de Riaciosco dans le testament d’Abbon de 739
Ø
le
creusement d’une carrière de graviers, à proximité de la D 34, a entraîné la
mise au jour en 1970 d’une très importante nécropole, connue depuis très
longtemps sous le nom de Cimetière des Lépreux
Ø
les
sépultures (plusieurs centaines à l’origine), étaient situées en groupes
grossièrement alignés, tête au nord est et pieds au sud. Son utilisation va du
gallo romain tardive jusqu’au Bas Moyen Âge (XIIe siècle). Les fosses en pleine
terre sont les plus anciennes et peuvent être datées des IVe et Ve siècles. Les
sépultures en coffres complets se rapportent aux VIIe et VIIIe siècles. A ce
type appartiennent deux sépultures particulièrement remarquables : une
sépulture de bébé et une inhumation double, homme et femme, enterrés le même
jour et se regardant l’un l’autre, bras entrecroisés. Ce type de sépulture,
généralement datée du VIIe siècle est particulièrement rare : une
quinzaine seulement sont connues avec certitude en France, Suisse et Allemagne.
La nécropole a livré également un très important mobilier, notamment des
fibules, un petit couteau (MD 76.51.1) des boucles de ceinturons (MD 76.51.1, 2
et 3), 2 bagues (MD 76.51.7 et 10), des agrafes à double crochet (MD 76.51.5 et
6), une stèle (MD 76.51.15) et un jeton anépigraphe (MD 76.51.4)
Ø
l’habitat
contemporain a été découvert à 200 mètres en contrebas de la nécropole, sur un
replat de terrain. Le contenu d’un foyer domestique a permis de la dater par la
méthode du C 14 de l’an 770, + ou – 130
Ø
sous
l’église, une motte castrale est présumée.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 42
-
L.
RIPPERT et H. MULLER : une station néolithique à Roissard, BSDEA, T 21,
1921, pages 30 à 32
-
L.
TERRAS : Rouissar in Trievas, 1968, pages 14, 17, 18, 23
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 314
-
L.
TERRAS : la Vicomté de Trièves en vallée chevaleureuse, 1970, page 14
-
A.
BEAUP : les sanctuaires du Trièves, 1980, page 175
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, pages 27 à
57 et 387 à 398
-
Des
Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge : catalogue de l’exposition,
1984, n° 119, 120, 133, 135, 136, 152 et 153
-
Archéologie
chez vous n° 4, 1985, pages 30 à 33
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 82
-
Premiers
temps chrétiens en Gaule méridionale, antiquité tardive et Haut Moyen Âge, IIIe
au VIIIe siècle, 1986, pages 152 à 154
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 229
-
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, pages 290 à 295
-
CAG
38/1, 1994, pages 100 et 101
-
Patrimoine
en Isère : Trièves, 1996, pages 29, 34 et 48 à 55
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, 2000, bulletin des AVG n° 50,
octobre 2002, page 57
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine principale du Trièves de Cularo à Forum Iulii,
bulletin des AVG n° 49, 2002, pages 9 à 11
-
J.
C. MICHEL : promenades historiques en Trièves, bulletin des AVG n° 50,
2002, page 57
-
J.
C. MICHEL : de l’origine de nos paroisses, bulletin des AVG n° 53, 2004,
pages 22 et 23
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 10,
19
-
J.
C. MICHEL : Roissard, revue des AVG n° 74, 2014, pages 41 à 44
-
CAG
38/4, 2017, pages 281 à 284
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, pages 7 à 10
-
L.
RIONDET et J. C. MICHEL : Histoire de Monestier-de-Clermont, Avignonet,
Roissard… 2020, pages 16, 19, 22, 23, 27 à 33
-
Cinq
ans d’archéologie médiévale dans la région Rhône-Alpes, sd, page 8
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
ROMAGNIEU (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine : la
proximité d’AOSTE rend vraisemblable une occupation dense de ce lieu à l’époque
gallo-romaine. De surcroît, il était traversé par la voie de Vienne à Milan
dont des vestiges ont été retrouvés au lieudit Oncinet. Son nom pourrait
provenir du patronyme Romanus ou Romanius (domaine de). Divers
vestiges sont connus :
Ø
en
1839, on a extrait de l’église un cippe avec base et couronnement :
« CLAVD(iae) ALBINAE / TIB(erii) CL(audii) ALBINI / NAVARC(hi) CLAS(sis) / GERM(anicae) FILIAE
/ M(arcus) POMPEIVS / PR(iscia)NV(s) CO(n)IVG(i)
OPTIM(ae) » : « à Claudia Albina, fille de Tiberius Claudius
Albinus, commandant de vaisseau de la flotte germanique, Marcus Pompeius
Priscinius à la meilleure épouse ». Cette inscription montre la haute
qualité de certains des habitants du vicus d’AOSTE, de même que leur
provenance de lieux éloignés de l’empire. A cet égard, c’est l’une des
inscriptions les plus intéressantes de la région
Ø
au
lieudit Sous Bouthey, un pont romain avait été établi pour le passage de
la Via Agrippa. Les piles de ce pont, formées de gros blocs en pierre de
choin équarris à la hache, gisent encore dans le lit du torrent. Il s’agissait
vraisemblablement d’un pont construit à la fois en pierre et en bois
Ø
le
lieudit Publay, situé à proximité immédiate, conserve peut être le
souvenir d’un péage en cet endroit : Ad Publicanos
Ø
au
lieudit la Massotte, inscription servant de soubassement à une
fenêtre : « … LVTE IMP / AVR ANTO / G TECTVM / COLVMNIS / ABVS DVA
BVS E » : « en mémoire du salut de l’empereur Marc Aurèle
Antonin (a payé de son argent) le toit et les colonnes, deux
penules… » ; cette inscription, entachée de plusieurs fautes, est à
rapprocher de deux inscriptions semblables d’AOSTE commémorant l’érection du
toit d’un temple. Elle a peut- être été écartée en raison de la transcription
fautive
Ø
un
présumé souterrain pourrait être l’un des aqueducs d’AOSTE.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, BSSI, 3, 1843, page 147
-
A.
MACE : mémoire sur quelques points controversés de la géographie des pays
qui ont constitué le Dauphiné avant et pendant la domination romaine, 1863
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 114
-
CIL
XII, 1888, page 2412
-
P.
SAINT-OLIVE : la voie romaine de Vienne à la Tour-du-Pin et Aoste, et le
pont romain du Boutey sur le Guiers, Evocations, octobre et décembre 1946
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1981
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 247
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 346
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 5 et 6
-
J.
ROUGIER : Aoste-la-Romaine, 1988, pages 56, 57 et 65
-
Archéologie
chez vous, n° 8, 1990, pages 10 et 14
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 606, pages 271 et 272
-
CAG
38/2, 2011, pages 279 à 284
ROUSSILLON (canton de Roussillon)
Préhistoire : on a découvert une hache polie
de forme ovalaire à tranchant poli très arrondi et un grattoir perçoir en silex
d’époque néolithique.
Protohistoire : le tumulus dit protohistorique
du cimetière n’est en fait qu’une motte médiévale (infra).
En
2017, rue Fernand Leger, on a découvert un site avec du mobilier
protohistorique : céramique non tournée du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine : on
a assimilé Roussillon à la station routière de FIGLIANAE que l’on situe
plutôt aujourd’hui à Saint-Rambert-d’Albon dans la Drôme. Néanmoins, de
nombreux fragments de céramiques auraient été trouvés aux Vials et aux Chals
où existe, depuis toujours, un artisanat
de poterie. Divers vestiges sont connus :
Ø
un
milliaire de Constance a jadis été trouvé à Roussillon. Il indiquait le XIIIe ou
le XIVe mille de la Via Agrippa : « IMP(eratoti) CAE(sari) FLAVIO /
CLAVDIO / CONSTANTIO / PIO NOB(ibillimo) CAESA(ari)) / DIVI CONSTANTI / PII
AVG(usti) NEPOTI » XIII (ou XIIII) : « à l’empereur César
Flavius Claudis Constance, pieux, très noble césar, petit fils du divin
Constance, pieux, auguste. A 13 000 (ou 14 000 pas de Vienne). Il
serait aujourd’hui conservé à Saint-Sorlin-de-Moras dans la Drôme
Ø
vers
1870, deux aqueducs auraient été mis au jour sur le coteau des Vials
Ø
à
la même époque, une voie pavée a été exhumée au carrefour de la rue des Vials
et du chemin Gauthier
Ø
dans
une vigne en 1881, on a trouvé un trésor de plusieurs centaines de monnaies de
Constance, Constantin, Valentinien…
Ø
sur
l’emplacement du bourg actuel, la photographie aérienne révèle la trace de
plusieurs bâtiments antiques
Ø
aux
Vials, une colonne antique sert de soutènement à un portail (ferme Gauthier)
Ø
une
autre colonne est encastrée sous l’un des murs de l’église Saint Jacques
Ø
en
1932, on aurait vu un aqueduc au bas du Coteau des Combes
Ø
au
bourg on a découvert de nombreux fragments de tegulae
Ø
les
photographies ariennes révèlent la présence de plusieurs bâtiments gallo-
romains.
Haut
Moyen Âge : dans
les années soixante, on a découvert au cimetière une nécropole de type
burgonde.
Au
cimetière, butte tronconique et massive, bien conservée, de la première
installation castrale des seigneurs de Roussillon au Xe siècle.
Bibliographie :
-
Journal
de Vienne du 1er mai 1881
-
Revue
Epigraphique, II, janvier février 1886, n° 579, pages 164 et 165
-
CIL
XII, 1888, n° 5560
-
L.
DUGAS : notice historique sur Saint-Maurice-l’Exil, 1924
-
A.
VASSY : les pseudo tumulus ou mottes féodales de la région de Vienne,
Rhodiana, 1937, pages 109 à 114
-
Abbé
GRANGIER : Roussillon et son canton, 1947
-
Collectif,
1949, pages 12 et 13
-
G.
CHAPOTAT : catalogue guide de l’exposition de préhistoire du 4 mai u 15
septembre, 1963
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 314
-
I.
KONIG : Itinera Romana, 1970, page 108
-
A.
PELLETIER : Vienne gallo-romaine au Bas-Empire, 1974, page 129
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe
siècle, 1977, pages 52 et 53
-
J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 60
-
Mottes
médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 76
-
Archéologia
n° 154, mai 1981, page 65
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 204
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 307
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 131
-
F.
DORY : archéologie et voies antiques du Viennois Occidental, 1988, époque
gallo-romaine, pages 31 et 32
-
R.
LAUXEROIS : trésors monétaires antiques, de Vienne et de sa région,
bulletin de la société des amis de Vienne, 84, 1, 1989, pages 15 à 18
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas Dauphiné,
la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 228
-
F.
DORY : la voie romaine d’Agrippa de Vienne à Saint-Vallier, l’Indépendant
du Viennois, 1992, 1993
-
CAG
38/1, 1994, page 115
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier de la cité de Vienne sous
l’époque romaine, 2001, pages 94 et 95
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 18, 23, 46
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2007, pages 167 et 168
-
H.
de TERREBASSE : Roussillon et son canton, sd
ROVON (canton du Sud-Graisivaudan)
Préhistoire : au lieudit Pas-de-l’Echelle,
une grotte a livré des vestiges du lithiques du mésolithique au néolithique.
A
l’est de Rovon, en 1970, on a découvert des éclats, des lamelles et des
perçoirs d’époque néolithique.
En
1882, on a signalé la découverte d’os humains et de faune dans une grotte.
Protohistoire : la grotte du Pas-de-l’Echelle
a livré de la céramique du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
passage supposé de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de
l’Isère.
L’abri
du Pas-de-l’Echelle semble avoir été utilisé jusqu’à l’antiquité
tardive.
On
notera également la présence d’un lieudit Grand-Pré.
Bibliographie :
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1994, page 116 et bilan scientifique 1995, page
116
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2003, pages 104 et 105 et 2004, pages 94 à 96
-
La
Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, page 222
-
P.
BINTZ et J. J. MILLET : Vercors terre de préhistoire, 2012, pages 54, 55,
124, 147 182 et 183
-
C.
LAROCHE et P. BINTZ : une occupation gallo-romaine de longue durée dans un
abri d’altitude : le Pas de l’Echelle à Rovon, la Pierre et l’Ecrit, 24,
2013, pages 5 à 22
-
CAG
38/4, 2017, pages 284 et 285
-
P.
BINTZ (direction) : l’homme dans les Alpes de la pierre au métal, 2019, pages
109 à 160 et 283 à 294
ROYAS (canton de Bièvre
Protohistoire ? Au lieudit Grand Vieros,
des clichés IGN de 2009 montrent deux cercles concentriques.
Epoque
gallo-romaine :
dans des substructions antiques on a découvert, vers 1851, un trésor monétaire
de 140 bronzes de Vespasien à Philippe l’Arabe, une patère d’argent et un poids
en plomb.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune pourrait provenir du patronyme Rubius (domaine
de).
Haut
Moyen Âge : une
prospection récente, au lieudit le Vieux-Château, au nord-est de Royas,
a amené la découverte d’une motte castrale sur le versant nord de la vallée de
la Gervonde. Cette motte, boisée, entourée d’un fossé circulaire, domine
d’une quinzaine de mètres environ un replat situé sur son flanc sud est (basse
cour). Une petite route, à l’emplacement du fossé extérieur, a été élargie
faisant apparaître deux fosses de plan circulaire.
Ces
deux fosses, ou silos, contenaient au dessous d’un remplissage de terre, des
galets mêlés de quelques tessons des Xe et XIe siècles et d’éléments de métal
cuivreux, une terre organique riche en charbon de bois et leur fond portait des
traces d’incendie.
Bibliographie :
-
Le
Constitutionnel du 26 février 1852
-
A.
BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques
en Gaule, 1900, n° 199
-
Histoire
du Dauphiné, 1973
-
Mottes
médiévales en Dauphiné et en Savoie, archéologie médiévale, 1979, page 76
-
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 249
-
Archéologia
n° 54, mai 1981, page 65
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 143
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
V, 2, 1988, page 50
-
CAG
38/4, 2017, page 285
-
Cinq
ans d’archéologie médiévale dans la région Rhône Alpes, sd, page 8
ROYBON (canton de Bièvre)
Préhistoire : indice de site du paléolithique
moyen (pointe de silex de type Levallois, M. D. 1.25.347).
Une
pointe de silex gris d’époque chalcolithique a également été découverte.
Epoque
gallo-romaine : un
vieux chemin partant de Saint-Pierre-de-Bressieux et suivant la ligne de faite
dans la traversée de la forêt de Chambaran est qualifié de « voie
romaine ». Il est désigné sur le plan cadastral sous le nom de Chemin
de l’Etrat ou Estra du Faital. Selon FILHOL, il s’agirait de
la voie romaine de Vienne à Die.
Dans
le bas du village, des murs en petit appareil passent pour être antiques. Mais
il s’agit plus vraisemblablement de restes de l’enceinte médiévale de Roybon.
A
l’Aigue-Noire-Bas, des travaux de repérage préalables à l’aménagement
d’un Center Parc ont livré de la tegulae.
A
Vatillier Sud, des sondages archéologiques préalables au contournement
de la RD 71, ont révélé en 2017 un bâtiment du Haut-Empire de 200 m2 comprenant
cinq pièces avec abondance de tegulae et d’imbrex, de destination
inconnue.
On
notera également la présence d’un lieudit Villette.
Haut
Moyen Âge : emplacement
de motte castrale.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 371
-
C.
FILHOL : la voie romaine de Vienne à Die, Rhodania, 2, 1921, pages 47 à 50
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 314
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 22
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 125
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, pages 27 et 51
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2014, page 106
-
CAG
38/4, 2017, pages 285 et 286
-
SRA
Auvergne-Rhône-Alpes, bilan scientifique 2017 (2021), pages 168 et 169
RUY-MONTCEAU (canton de Bourgoin-Jallieu)
Protohistoire : aux Cantinières, on a
découvert une épée de la Tène finale.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Vienne à Milan passait vers la Croix Rouge. Le Chemin
de l’Estrat est sans doute un tronçon de cette voie dont un segment a été
exhumé en 1925. Divers vestiges sont connus :
Ø
au
lieudit Château de Thézieu on a découvert au XIXe siècle des sépultures
gallo romaines
Ø
la
mosaïque dite « aux signes du Zodiaque », trouvée à Nivolas Vermelle,
a été conservée dans le sol de la salle d’eau du manoir de la Salière jusqu’en
1968, époque de sa destruction
Ø
le
site des Cantinières (supra) a également révélé un habitat gallo-romain
Ø
à Chapèze,
emplacement d’un site à tegulae
Ø
l’ancien
village disparu de Mercury sur Montceau pouvait rappeler l’emplacement
d’un culte à Mercure.
Ø
En
2016, au lieudit Vie de Boussieu on a découvert des fossés d’époque
gallo-romaine.
Haut
moyen Âge : en
1940, au lieudit Charlant on a exhumé deux sépultures des Ve au VIIe siècles.
Au
plateau d’Amboueze, emplacement d’une nécropole d’époque indéterminée.
Selon
PILOT de THOREY, il existait dans l’ancien village de Mercury une église
qui passait pour avoir été fondée par Saint Theudère et qui devint ensuite une
église relevant de Saint-Chef. Une croix en marque toujours l’emplacement
présumé.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : géographie ecclésiastique, manuscrit BMG
-
J.
CHAUFFIN : deux sépultures archéologiques à Charlant, Evocations, novembre
décembre 1950, pages 679 et 680
-
J.
CHAUFFIN, les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier
février 1959, page 77 et octobre 1959, page 8
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, pages 50 et 51
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 204
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 91
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 9
-
CAG
38/2, 2011, page 284
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2016, page 177
SABLONS (canton de Roussillon)
Protohistoire : en 2022, un site protohistorique
a été découvert à la ZAC Inspira.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa.
Au
lieudit les Rotisseaux, dans un champ du lit majeur du Rhône,
emplacement d’un site à tegulae.
Haut
Moyen Âge : la Villa
Sablonis et l’église Saint Ferréol sont mentionnées en 895 dans le
cartulaire de Saint-André-le-Bas de Vienne.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire historique et géographique, manuscrit XIXe siècle,
BMG
-
Abbé
CHAPELLE : les antiquités de Pact près de Beaurepaire, 1886
-
J.
B. LANFREY : noms anciens des communes du département de l’Isère, 1937,
page 91
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 134
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 228
-
CAG
38/1, 1994, page 116
-
ADLFI
Informations Auvergne-Rhône-Alpes 2022
SAINTE-AGNES (canton du Moyen-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine :
selon J. BRUNO, le lieudit la Ville (la Villa au XIIe siècle)
indiquerait l’emplacement d’une villa gallo-romaine.
Ceci
semble être corroboré par la toponymie environnante (lieudits le Mas,
les Grands-Champs et les Grands-Prés.
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page252
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 38
SAINT-AGNIN-SUR-BION (canton de l’Isle-d’Abeau)
Epoque
gallo-romaine :
deux voies romaines auraient traversé la commune : l’une allant vers Artas
dont les vestiges auraient été découverts en 1855 au Bois de Cantarot
et l’autre se dirigeant sur Saint-Jean-de-Bournay.
Une
communication à l’Académie Royale des Sciences de Lyon en date du 25 mai 1819
fait état d’une importante station découverte au Grand-Pian, lieudit de
la commune. Le site aurait livré des colonnes, des plaques de marbre, des tubes
d’hypocauste… et aurait été détruit au moment des grandes invasions.
Sur
une pente, en bordure méridionale de la route de Saint-Jean-de-Bournay, emplacement
d’un site à tegulae.
Haut
Moyen Âge : Guy
ALLARD rapporte que Saint Agnin était autrefois appelé Fort de Vaux et
qu’il aurait pris le nom de Saint Agnin (ou Aignan) évêque d’Orléans et
originaire de ce lieu au Ve siècle.
Le
présumé ermitage de Saint Aignan était peut être édifié au lieu appelé le
Vieux Château. En 1839, on a démoli, à l’emplacement d’une grange,
un petit hangar dont l’un des cotés, construit en pierres, paraissait antique.
Selon la tradition, c’est dans cet ermitage que Saint Aignan aurait vécu en
reclus durant cinq ans.
Emplacement
de motte castrale au lieudit les Pins ou les Portes, avec un
fossé encore bien visible.
Bibliographie :
-
G.
ALLARD : recherches sur le Dauphiné, manuscrit du XVIIe siècle, 1, 139
-
J.
B. LAMBERT : notice sur Saint-Agnin près de Bourgoin, 1889
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
novembre décembre 1959, page 44
-
J.
CHETAIL : où est né Saint Aignan ? Evocations, novembre décembre 1973
-
Archéologia
n° 154, mai 1981, page 65
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 419
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 143
-
CAG
38/1, 1994, page 125
SAINT-ALBAN-DE-ROCHE (canton de l’Isle-d’Abeau)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa entre Vienne et Bourgoin (Saint- Alban était
jadis nommé Saint Alban de Strata). Divers vestiges sont connus :
Ø
des
tegulae ont été trouvées à la Combe et à la Croix-Blanche
Ø
une
coupelle en céramique sigillée, trouvée sur la commune, est conservée à
la mairie
Ø
au
chevet de l’église, une sigillée avec lagène est conservée
Ø un site d’habitat antique a été détecté
par prospection aérienne au lieudit la Ladrière
Ø
au
lieudit le Fabre, on a exhumé une sépulture antique
Ø
des carrières antiques auraient été repérées
Ø
les
inscriptions de la Grive sont traitées à BOURGOIN-JALLIEU (supra)
Ø
au
lieudit les Moines, une prospection archéologique a livré en 2008 de la tegulae
Ø
la même année, au lieudit Choutier on a
découvert un épandage de tegulae.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Collonges (Colonica ?), le cimetière des
Autrichiens a livré des sépultures en coffres de dalles.
Tradition
de sanctuaire à Saint-Alban, du IVe ou du Ve siècle : ecclesia Beati
Albani martyris de Strata
Au
lieudit la Combe, on place un habitat d’époque carolingienne.
Bibliographie :
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, novembre
décembre 1959, pages 44 et 45
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné, VIe au XIe siècle, 1972, page 15
-
J.
SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au XIe
siècle, 1977, page 56
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 204
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 444
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 80
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 577 et 578 pages 244 et 245
-
Promenade
avec l’APPAS dans le passé de la ville nouvelle de l’Isle d’Abeau, sd
SAINT-ALBAN-DU-RHONE (canton de Vienne 2)
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
on
a découvert une pierre tombale du IIe siècle, mesurant 1,20 m de hauteur dur
0,55 m de largeur. Elle est terminée en forme de triangle dans la partie
supérieure. Il s’agit d’une petite stèle, engagée jadis dans le mur d’une
maison. Les lettres, très effacées, laissent deviner l’inscription :
« D(iis) M(anibus) / CAVNIAE / HEORTES / P(ublius) LICINIVS / FL(o)RIDVS /
CONIVGI / KARASSIMAE » : « aux dieux manes de Caunia Heorte,
Publius Licinus à son épouse chérie ». L’inscription est aujourd’hui encastrée
dans un mur du château
Ø
au
lieudit Pont-Pierre, culée d’un ancien pont, présumé antique,
franchissant la Varèze
Ø
au
même endroit, des fondations de murs auraient été dégagées ainsi que des
tegulae, des débris de poteries et des objets romains
Ø
des
monnaies d’Auguste, Tibère, Vespasien, Faustine II, Claude II, Gallien,
Constantin et Valentinien Ier ont découvertes en divers points de la
commune
Ø
au Mas
de Bastard, on a découvert des fragments de poteries, des objets en fer,
des bijoux, une amphore et des monnaies romaines
Ø
au
lieudit de Prime, on a trouvé une espèce de mortier en marbre jaunâtre
qui fait aujourd’hui office de bénitier à l’église
Ø
au
hameau de Turral, des substructions et une sépulture sont signalées.
Haut
Moyen-Âge : la parrochia
Sancti Albini est citée au Xe siècle.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 438
-
CIL
XII, 1888, n° 2182
-
F.
PEROUSE : aperçu historique sur le prieuré de Saint-Alban-du-Rhône en
Dauphiné, 1902, pages 4, 7 à 10 et 85 à 88
-
P.
de CARBONNIERES : inventaire d’archéologie rurale dans le Viennois, Ve au
XIe siècle, 1977, pages 57 et 58
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 204
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 356
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 134
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois Occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 34
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 228
-
CAG
38/1, 1994, page 116
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 19 et 26
-
ILN
V, 1, Vienne, 2004, n° 298, pages 346 et 347
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 84
SAINT-ALBIN-DE-VAULSERRE (canton de Chartreuse- Guiers)
Haut
Moyen Âge : à Crolaz,
emplacement supposé de motte castrale.
Bibliographie :
-
Archéologie
chez vous n° 8, 1990, page 32
SAINT-ANDEOL (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : des armatures de flèches du
néolithique final ont été découvertes au Pas Morta, à 1889 mètres
d’altitude.
Au
lieudit Grotte-Charbonnière on a découvert, en 1963 et en 1968, un
racloir en silex, un nucléus et trois éclats du paléolithique supérieur.
Epoque
gallo-romaine :
passage supposé d’une voie romaine.
Bibliographie :
-
P.
BINTZ et R. PICAVET : rencontres néolithiques Rhône-Alpes n° 7, 1992,
pages 55 à 62
-
P.
BINTZ et R. PICAVET : deux sites d’altitude des Hauts-Plateaux du Vercors,
les grottes du Campagnol (Gresse) et de Charbonnières (Saint- Andéol), livret
guide d’excursion préhistorique et quaternaire en Vercors, 1995, pages 154 à
157
-
Patrimoine
en Trièves, 1996, pages 30 et 31
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, II, bulletin des AVG n° 44,
1999, pages 21 et 22
-
J.
C. MICHEL : Préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 10
-
J.
C. MICHEL et L. RIONDET : histoire de Château-Bernard… Saint-Andéol, 2022,
pages 12, 13 et 29
SAINT-ANDRE-EN-ROYANS (canton du Sud- Graisivaudan)
Préhistoire : en 1886, on a découvert une
hache marteau en pierre polie d’époque néolithique.
Epoque
gallo-romaine :
avant 1837 on a découvert au lieudit Guibaudière ou Palois, un
important habitat gallo-romain avec des pavements en opus sectile.
Au
château des Pruniers, est conservé un cippe mutilé découvert en 1896 :
« D(iis) M(anibus) / SAMMIAE / P(ublii ?) L(ibertae) AG(re)STI / NAE
/ V… I / ET… C / (ariss)IMAE / SAMMIVS / (p)RI(m)iTIVVS / VIVVS / ET SIBI /
FECI(t) / ET S(ub) A(scia) D(edicavit) » : « aux dieux manes de
Sammiae Agrestinae, affranchie de Publius, sa très chère, Sammius Primitivus a
élevé de son vivant pour lui-même et l’a dédié sous l’ascia ».
Bibliographie :
-
J.
OLLIVIER : revue du Dauphiné, 1, 1837, page 288
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
Abbé
A.
-
Abbé
L. CLERC JACQUIER : notice sur Saint-André-en-Royans, 1852, pages 11 et 12
-
L’année
épigraphique, 1896, n° 1159, pages 455 et 456
-
A.
ALLMER et Chanoine PERROSSIER : l’inscription de Saint-André-en- Royans,
BSAD, XXX, 1896, pages 374 et 375
-
H.
MULLER : description d’une hache marteau trouvée à Saint-André-en- Royans,
BSDEA, T 14, n° 3, 1907, pages 200 à 203
-
A.
FAVOT : notes historiques et archéologiques sur Beauvoir-en-Royans, BSDEA,
T 17, 1910, pages 86 à 88
-
E.
ESPERANDIEU : ILGN, 1929, n° 335, page 103
-
M.
LETONNELIER : le cippe de Saint-André-en-Royans, Rhodiana, 1933, pages 117
et 118
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 103
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 19
-
CAG
38/1, 1994, page 106
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 10 et 11
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 339, pages 45 et 46
SAINT-ANDRE-LE-GAZ (canton de la Tour-du-Pin)
Préhistoire : en 1904, dans le ballast du
chemin de fer, près de la gare, on a trouvé une hache polie de couleur beige
marron, d’époque néolithique.
Epoque
gallo-romaine :
selon DENIER, la partie est du Bois de la Motte présente une éminence
particulière qui, d’après lui, aurait été élevée dès l’époque gallo-romaine. En
l’absence de traces patentes, il semblerait plus probable d’y voir une motte
castrale (voir aussi le Passage supra).
En
2012 et en 2022, un prospecteur a découvert au lieudit Côte-Giroud, un
épandage de tegulae et d’imbrices sur une surface d’environ 500
m2
Bibliographie :
-
A.
DENIER : la Tour-du-Pin, terre des Dauphins, 1966
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 57
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, pages 95 et 96
-
A.
BOCQUET : site Internet
-
Renseignements
de M. J. P. SUBRA du 7
mars 2022
SAINTE-ANNE-SUR-GERVONDE (canton de Bièvre)
Haut
Moyen Âge : au Mas
du Balif on aurait découvert anciennement des sépultures dites burgondes.
J.
MARION plaçait au lieudit Marsonney (à rapprocher du nom ancien de la
commune, Maconney) le Maconiono du testament d’Abbon de 739
Bibliographie :
-
J.
MARION : testament d’Abbon dans Cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble, 1869, page 37
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 210
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 143
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-ANTOINE (canton du Sud-Grésivaudan)
Préhistoire : à une date non précisée on
aurait trouvé une dent de dinotherium.
En
1915, au lieudit la Chapeze on a découvert un biface en silex d’époque
néolithique.
Epoque
gallo-romaine : au
lieudit Mas-de-Banol, on a découvert en 1976 lors de travaux de captage
dans un bois, des fragments d’une statuette, un couteau et des tegulae.
Au
lieudit Saint-Didier, on a trouvé en 1986, dans les vestiges arasés d’un
petit bâtiment, quelques tuiles antiques et un fragment d’amphore.
Haut
Moyen Âge : dans
la sacristie de l’église abbatiale sont conservées les fragments en marbre de
deux inscriptions lapidaires du VIe siècle (une troisième a été perdue)
apportées de Rome au XVIIe siècle, lors de la translation de reliques de
saints. Ces deux inscriptions ont été classées monuments historiques au titre
des objets mobiliers en 1968.
L’ancien
château de la Motte-Saint-Didier (nom primitif du lieu) était situé sur
une butte (motte vraisemblable) séparée du village actuel par le ruisseau du Lyolin.
Bibliographie :
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 316
-
F.
DESCOMBES : trois inscriptions de Rome transférées au XVIIe siècle à Saint-Antoine
en Dauphiné, Rivista di archéologia christi, 1973, pages 121 à 130
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 162 et 163
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à
la renaissance carolingienne, XV, 1985, n° 11, 12, 13, page 758
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 63
-
CAG
38/1, 1994, page 128
SAINT-APPOLINARD (canton du Sud-Graisivaudan)
Epoque
gallo-romaine : H.
MULLER a signalé en 1908 des vestiges gallo-romains au lieudit Tuilerie-Marin :
tuiles, poteries et monnaies.
Haut
Moyen Âge : au
sommet du tertre sableux dominant le village on a trouvé, en 1908, des
sépultures sous dalles.
A
la fin du Xe siècle, Folcard, custode de Saint Barnard de Romans donne à cette
abbaye une terre sur la paroisse de Saint-Appolinard.
Bibliographie :
-
Dr
CHARVET : mémoire sur les grands ossements fossiles du Dauphiné, BSSI
1860, page105
-
A.
BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA,
T 7, 1900, page 18
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 204
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 163
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 128
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 64
-
CAG
38/1, 1994, page 129
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, page 35
-
Fiche
H. MULLER sd au Musée Dauphinois
SAINT-AREY (canton de Matheysine-Trièves)
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus.
SAINT-AUPRE (canton de Voiron)
Préhistoire : au lieudit les Balmettes,
dans un abri sous roche, on a découvert en 1997 du matériel d’époque
mésolithique (1062 silex et une trentaine de tessons aziliens).
Epoque
gallo-romaine :
dans le mur de l’église est encastrée une pierre funéraire avec
inscription : LICINIAE P(ublii) FIL(iae) / MACRINVLAE / C(aïus) ATISIVS
PAVLLIN(us) / VXORI OPTIMAE / ET ATISIAE C(aii) F(iliae) MACRINAE AN(norum) /
VIII » : « à Licinia Macrinula, fille de Publius (Licinius),
Caïus Atisius Paullinus à son épouse excellente et à Alisiae Macrina, sa fille, décédée à l’âge de 8 ans ».
Cette
inscription est à rapprocher de celle de CLONAS-SUR-VAREZE, dédiée à Publius
Licinus Macrinus, fils de Marcus. En mettant en parallèle les deux
inscriptions, on peut reconstituer le stemma de cette famille sur 4
générations de LICINII dans la cité de Vienne : Marcus Licinius, le grand
père, les deux fils Publius Licinius Macrinus et Lucius Licinius, Licinia
Macrinula, la fille de Publius et Alisia Macrina, sa petite fille.
Les
Atisii sont également connus à Aoste comme fabricants de mortiers (C. Atisius
Sabinus, C. Atisius Gratus et L. Atisius Secundus) ou comme simple particulier
(C. Atisius Primus). A Genève, une Atisia Maria est mentionnée, à Beaucroissant
un C. Atisius Sedulus dédie un temple à Mercure et à Grenoble plusieurs Atisii
sont également mentionnés (Sextus Atisius, Atisius).
Au
lieudit Grand-Chemin, emplacement de la voie secondaire de Moirans à
Chambéry par Voiron et Merlas.
Au
lieudit le Marais, un prospecteur a repéré au début des années 2000, un
site gallo-romain.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : BSSI, 4, 1860, page 377
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, n° 447
-
CIL
XII, 1888, n° 2203
-
G.
FAUCHON : Saint-Aupré mon village, 1963
-
Archéologie
chez vous n° 2, 1982, page 19
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 262
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 453
-
G.
FAUCHON, H. COUTIS et P. COMMEAUX : histoire de Voiron et du pays
voironnais, 1991, page 206
-
CAG
38/1, 1994, page 164
-
En
attendant le jugement dernier, archéologie funéraire dans les Alpes, 1995, page
11
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 1997, pages 112 et 113 et bilan scientifique 1998, pages 110
et 111
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63
-
Grenoble
antique, 1999, page 86
-
G.
MONIN et D. PELLETIER : les paléoalpins, 2000, pages 129 à 141
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 346, page 51
SAINT-BARTHELEMY (canton de Roussillon)
Préhistoire : on a trouvé dans les Marais
des Fontaines une lamelle en silex à retouches unilatérales d’époque
chalcolithique (M. D. 67.3.40) et des haches en pierre polie d’époque
néolithique.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne, dont un tronçon aurait été
exhumé au début du XIXe siècle.
Divers
vestiges sont connus :
Ø
entre
1841 et 1845, en creusant les fondations de l’église actuelle, on a trouvé les
murs d’un établissement antique : les murs extérieurs de l’édifice, de
dimensions assez considérables, très épais, étaient construits très
régulièrement et revêtus d’un parement à assises. A l’intérieur du bâtiment
subsistait un dallage en mosaïques et panneaux à fond bleu et rouge, encadré
d’une bordure de pierre
Ø
en
1845, lors de la construction du chemin de fer, on a découvert au lieudit Olivières
des monnaies, une herminette en fer et une statuette de Vénus en bronze (ou en
argent ?)
Ø
en
1875 on a mis au jour un ensemble d’objets de bronze qui fut acquis par le
Musée des Antiquités Nationales : un buste d’Ephèbe diadémé, réplique d’un
type polycléterin, deux anses de bronze représentant des dauphins, une
statuette représentant peut être un bélier ainsi que plusieurs colonnettes
Ø
une
statuette de Mercure, apparemment de même origine, est conservée au musée des
beaux arts et d’archéologie de Vienne
Ø
à
une date non précisée on a découvert une marque sur fond rouge PVGN (au
musée des beaux arts et d’archéologie de Vienne)
Ø
dans
des circonstances non précisées, on a découvert une tegula comportant
une inscription en cursives : « (cor)VMPIT AMI(cvm) / (expe)R TVS
DV…/ FIT PVER ATTI(i) / ATT(i) VXOR FIAT / … ET DV… / ATT… / QVID F…/ …
V… » (au musée de Vienne)
Ø
on
a également découvert, en 1879 au lieudit Grand Champlard, une
inscription sur marbre (aujourd’hui au Musée Lapidaire de Vienne) :
« … / …AC(i) / …NDI F(ilii)… (testamento fieri) I(ussit » :
« à … fils de …ndius. Il a ordonné par testament la réalisation (de ce
monument ?)
Ø
dans
la propriété Chorier, on a découvert deux « tombeaux en
plomb » et des vases en terre cuite contenant des monnaies de Decius,
Gordien et Philippe l’Arabe, ainsi que des tuyaux en plomb
Ø
CHANLIAUX
signale, sans précisions, un « camp romain »
Ø
sont
également mentionnés une tête de Faune en marbre, des amphores et l’emplacement
d’un aqueduc
Ø
en
2006, aux Bigalettes, des prospections ont livré de la céramique sigillée
et des scories
Ø
la
même année, au lieudit la Prairie, on a repéré un site qui a livré de la
tegulae et de la céramique grise
Ø
toujours
en 2006, aux Grandes-Réparations on a localisé un grand site à tegulae.
Haut
Moyen Âge : en
2002, place de l’église, on a découvert une nécropole du Haut Moyen Âge.
En
2006, à l’Ile Barrin, des prospections ont fourni des céramiques et des
scories du Ve au VIIIe siècles.
Bibliographie :
-
V.
BERTHIN : revue de Vienne, 1837, page 390
-
A.
MACE : guide itinéraire, II, 1860, page 51
-
A.
ALMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1876, page 390
-
J.
LAURIERE : des objets d’art provenant de Vienne, CAF, 1879, pages 341 et
342
-
CIL
XII, 1888, n° 724, 2189, 5681-3
-
S.
REINACH : bronzes figurés de la Gaule romaine, 1894, n° 332 et 333, page
296, n° 213, page 222 et 312, pages 288 à 290
-
Abbé
TURC : notes historiques, 1910-1914
-
L.
LAMOTHE : Beaurepaire d’Isère à travers les âges, 1935, page 18
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
novembre décembre 1959, page 45
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 316
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 25
-
R.
TRUC : la voie romaine de Grenoble à Vienne, Information Régionale n° 16,
1974
-
A.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 205
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 202
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 98
-
CAG
38/1, 1994, page 53
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2002, page 107
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 325, pages 32 et 33
-
CAG
38/4, 2017, pages 287 à 290
SAINT-BARTHELEMY-DE-SECHILIENNE (canton d’Oisans-Romanche)
Protohistoire : sur la limite avec Gavet,
l’hydronyme Morge implique une limite (Morga, la frontière
gauloise). La proximité du toponyme Avorandus (Lavorant, Gavet) renforce
cette présomption. A. BOCQUET y voit la frontière entre les Allobroges
et les Ucennii.
Haut
Moyen Âge : Saint-Barthélemy
pourrait être le Misicasiana du testament d’Abbon de 739 (lieudit actuel
Mesaget). MARION ne se prononce pas sur cette éventualité, contrairement
à PILOT de THOREY.
Bibliographie :
Le
testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble, 1869, page 37
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 226
A.
BOCQUET : l’Allobrogie après Hannibal, 2004, page 40
H.
BESSAT et C. GERMI : les noms du patrimoine alpin, Atlas toponymique, II,
2004, pages 183, 307 et 313
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, revue
Mémoire n° 63, 2022, page 4
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-BAUDILLE-DE-LA-TOUR (canton de Charvieu- Chavagneux)
Préhistoire : la grotte de Brotel a
livré trois squelettes d’enfants accompagnés de silex magdaléniens.
Protohistoire : à la grotte de Brotel, on
a découvert quelques traces de l’époque de Hallstatt.
Une
ou plusieurs sépultures de même époque ont livré deux bracelets ovales, (aujourd’hui
au Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon).
Provenant
de Surbaix, le Musée Dauphinois conservait une pointe de lance en fer.
Diverses
monnaies gauloises ont été découvertes sur la commune :
Ø
au
lieudit la Plaine : 2 monnaies allobroges au cavalier et 2 potins
en bronze,
Ø
au
lieudit Lacliou : 1 quinaire éduen à la légende EDVIS /
ORGETIRIX, ainsi qu’un quinaire éduen
Ø
au
lieudit le Cruy : 1 quinaire lingon à la légende KALETEDV,
Ø
au
lieudit Levaray : 1 monnaie allobroge au cavalier,
Ø
au
lieudit Marcolay 1 : 1 obole de Marseille et 1 monnaie allobroge
au cavalier,
Ø
au
lieudit Médille : 1 monnaie marseillaise au taureau et un fragment
d’amphore italique
Ø
au
lieudit Chavautier en 2009, un quinaire lingon.
Ø
Par
ailleurs, au lieudit le Mont et le Bessin, en 1999, on a trouvé un
bracelet en verre torsadé de la Tène.
Ø
Le
lieudit Angiltan a livré des amphores italiques de la Tène.
Epoque
gallo-romaine : au
lieudit le Mont, emplacement d’une station dite de Surbaix.
De
1960 à 1980 on a prospecté au lieudit le Gua un épandage de tegulae sur
1 ha qui a livré du mobilier céramique, 4 fibules, 43 monnaies, des fragments
d’amphore et des coulées de bronze. On pense à un probable atelier de bronzier.
Près
d’un ancien chemin dit des Romains, on a trouvé un four, des outils de
potier et un petit habitat de 40 m x 30 m, peut-être dépendance d’une villa. Le
site a livré de nombreux tessons céramiques et 6 monnaies.
En
1986, aux lieudits Charnoux, la Plaine et Pré Loup on a
localisé la pars urbana d’une villa. Le site a livré plusieurs monnaies
des IIIe et IVe siècles.
Les
prospections effectuées aux lieudits Angiltan et Champuye et Biona
depuis 1989 ont identifié, sur 3 hectares, plusieurs concentrations de matériel
archéologique, notamment de la céramique, des tegulae et un lot de monnaies du IIe
siècle. Il pourrait s’agir de plusieurs bâtiments relevant d’une grande villa
du secteur.
Au
lieudit Broday, en 1991, on a repéré un grand épandage de tegulae,
11 tessons d’amphores et un aes de Décence. On pense à une exploitation
agricole.
Également
en 1991, on a découvert au lieudit le Chevrier un gisement céramique
avec deux anneaux de bronze, une petite clochette et 8 monnaies du IIe siècle.
Au
Champ de l’église, sont signalées en 1993 de nombreuses tegulae
et imbrices.
Également
en 1993, au lieudit Pusin et Perruse un site a livré de la tegulae,
des imbrices, un as de Nîmes, cinq contrepoids de balance en
plomb, une clé, des anneaux en bronze…
Toujours
en 1993, le lieudit Revorey et Fayolant a livré un petit habitat avec un
fragment de meule et un semis de Tibère.
Le
lieudit Champ-de-l’Epine a, pour sa part, livré en 1993 de la tegulae,
des fragments de bronze et de plomb (atelier de bronzier ?) et un nummus
d’époque constantinienne.
En
1993 on a également trouvé un grand épandage de tuiles antiques au lieudit Derrière
le Tevay.
Aux
Fourches, toujours en 1993, un petit habitat a été localisé sur 3
hectares.
En
1993-1994, au lieudit Marcolay, on a vu plusieurs épandages de tegulae
et le site a livré 75 monnaies. On peut penser à un dépôt votif accumulé dans
un petit sanctuaire.
En
1999, aux lieudits Charmioux et la Plaine, on a repéré une
possible pars urbana de villa.
La
même année, les lieudits le Cruy et Chavautier ont livré de la tegulae,
quatre fragments d’amphore et un as de Nîmes.
Toujours
en 1999, au lieudit Laclou, un site a livré des céramiques grises, des sigillées,
un as de Nerva, un dupondius de Marc Aurèle, un as de
Commode, un denier de Julia Domna, un nummus de Constantin, un as
de Magnence et un as de Constance ainsi qu’un important mobilier
métallique d’une possible activité métallurgique.
Également
en 1999, au lieudit Magèle, on a localisé une petite ferme de 80 m x 30
m.
Au
lieudit le Mont et le Bessin, on a découvert en 1999 sur 3 hectares une
grande villa avec cour quadrangulaire et établissement thermal. Le site a livré
15 monnaies.
A
Montagnieu, en 1999, les prospections ont montré un site à tegulae
avec des tessons de sigillée.
A
Noyaret, en 1999, un site a livré un petit habitat avec tegulae, imbrices,
tessons de céramique et 5 monnaies.
Au
lieudit Olon, en 1999, on a découvert une petite exploitation agricole.
Au
lieudit Pierre-Grosse, en 1999, une prospection a révélé un site à tegulae.
Au
lieudit Grillière, en 1999, un site a livré des tessons de céramique et
des fragments de meule.
A
Lacliou en 1999, un site d’activité métallurgique a livré un abondant
mobilier métallique, de la céramique commune grise et 7 monnaies.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit Montagnieu, on a découvert en 1999 une tombe en coffre de
lauzes.
Saint-Baudille
pourrait être le Basciasco du testament d’Abbon de 739.
Bibliographie :
-
E.
CHANTRE : études paléoethnologiques dans le nord du Dauphiné, 1867, pages
30 à 33
-
Le
testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble, 1869, page 37
-
Dictionnaire
archéologique de la Gaule, T 2, 1875, page 282
-
E.
CHANTRE : âge du bronze, T 1, 1875-1876, page 229
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 317
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier mars 1981
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 172
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 23
-
S.
CARRARA : la tombe à char de Verna, 2003, pages 131 à 135
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2006, page 113
-
CAG
38/2, 2011, pages 286 à 293
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-BAUDILLE-ET-PIPET (canton de Matheysine-Trièves)
Protohistoire : un bracelet en bronze est
conservé au musée de Vienne avec la seule mention Saint-Baudille.
Provient-il de Saint-Baudille-et-Pipet ou de Saint-Baudille-de- la-Tour ?
(Ce qui semblerait davantage vraisemblable).
Epoque
gallo-romaine : en
1902, au lieudit les Condamines, on a mis au jour plusieurs sépultures
en coffre de tuiles dont l’une contenait un pichet en sigillée claire au
Musée Dauphinois, n° 27.2.24. En 1922, des fouilles furent effectuées sur le
site et on découvrit deux nouvelles tombes contenant un bassin en bronze (MD n°
34.23.71), une cruche à anse (MD n° 27.2.57) ainsi qu’une petite coupe en verre
et un gobelet en verre (perdus). Un habitat gallo-romain, peut être un relais,
est pressenti.
En
1954, en un point non précisé, on aurait trouvé un site à tegulae.
Bibliographie :
-
Compte
rendu du 22 mars 1922, BSDEA, page 9
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 317
-
A.
BEAUP : histoire du Trièves, 1977, page 22
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle de
notre ère dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 205
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 65
-
R.
REYMOND : énigmes, curiosités, singularités, 1987, page 348
-
CAG
38/1, 1994, page 99
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, page 36
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 9
-
J.
C. MICHEL : Saint-Baudille-et-Pipet, revue des AVG n° 69, 2012, pages 41
sq
-
CAG
38/4, 2017, page 290
SAINT-BERNARD (Plateau-des-Petites-Roches), canton du Moyen-Grésivaudan
Préhistoire : à l’Aup-du-Seuil,
plusieurs gisements en abri sous roche, d’époques mésolithique et néolithique,
sont reconnus depuis 1993 :
-
le
premier, dit Abri n° 1 a livré plusieurs milliers de pièces lithiques et
des vases campaniformes
-
le
second, dit Abri n° 2 a révélé 300 pièces de matériel lithique.
Deux
autres gisements mésolithiques sont signalés.
Une
pierre à cupules a été découverte en 1908 par H. MULLER au hameau des Pelloux.
Cette pierre, qui faisait partie d’un bassin a été détruite avec lui en 1963.
Protohistoire : l’Abri n° 2 de l’Aup-du-Seuil
a livré des céramiques de l’âge du Bronze.
Epoque
gallo-romaine : à l’Aup-du-Seuil,
sur les Lances de Malissard, inscription romaine en belles lettres de 12
centimètres de hauteur, sur deux lignes : HOCVSQVII / AVVIORVM.
Il
faut admettre que les deux « II » de chacune des lignes représentent
la lettre « E ». La disparition de cette forme vers la fin du VIe siècle
de Rome permet de dater cette inscription de la fin de la République ou du
temps d’Auguste. Ce serait l’un des plus anciens documents épigraphiques du
Dauphiné. Que signifie l’inscription ? Différentes interprétations ont été
données. La plus proche de la vérité semble être : « jusqu’ici
s’étend le territoire des Avei ». Qui étaient ces Aveii ? Une
peuplade pré romaine ? Les possesseurs d’un immense domaine ? Peut
être ces Aveii étaient-ils de la famille d’un magistrat monétaire allobroge
dont on connaît une monnaie du type au cavalier avec la légende DURNAC /
AVIII des années 60 à 43 avant notre ère.
Une
autre inscription aurait existé sur les crêtes de Malissard, ainsi que deux
autres sur la crête allant du Grand-Manti aux Rochers du Midi.
L’une d’entre elles aurait été encadrée de deux anneaux en fer et aurait
signalé la limite orientale du domaine des Aveii (peut être à l’Aup-du-Seuil)
avec inscription : HIC FINES AVLIORVM. Les anneaux portaient peut
être une chaîne interdisant le passage avec le Grésivaudan. Une troisième, mal
reproduite, aurait été vue au dessus des haberts du Vallon de Marcieu :
O QVIS OVES OCVLORVM et une quatrième aurait existé au Pas de Montbrun.
Mais nul n’a jamais retrouvé aucune de ces dernières inscriptions qui ne
pouvaient, pourtant, être gravées que dans un lieu accessible.
Bibliographie :
-
CIL
XII, 1888, n° 2325
-
J.
SESTIER : le tramway de Grenoble à Chapareillan et la vallée du
Grésivaudan, rive droite de l’Isère, 1900, page 90
-
M.
DURRY : l’inscription de la crête de Malissard, REA, T 29, 1927, pages 286
à 288
-
G.
ESPERANDIEU : ILGN, 1929, n° 344
-
B.
GUIRIMAND : si les Petites-Roches m’étaient contées, 1970, pages 41, 45,
86 et 133, 134
-
S.
COUPE : en Chartreuse et en Vercors, 1977, page 65
-
B.
GUIRIMAND : Petites-Roches, sentiers d’histoire, 1978, page 63
-
Archéologie
chez vous, n° 3, 1984, page 12
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 194
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1993, pages 104 et bilan scientifique 1994,
page 117
-
CAG
38/1, 1994, page 135
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1995, page 117 et bilan scientifique 1996, page
104
-
P.
BINTZ et alii : un site d’altitude du mésolithique et du néolithique
ancien, l’Europe des derniers chasseurs, 1995, pages 611 à 616
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, pages 205 et 206
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1997, page 113 et bilan scientifique 1998, page
112
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 27 et 63
-
P.
BINTZ : Saint-Bernard, l’Aup-du-Seuil, la Pierre et l’Ecrit 1998-1999,
pages 205 et 206
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 1999, pages 103 à 105
-
S.
COUSSEREAU : les paléo alpins, revue de géographie alpine, HS n° 31, 2000,
pages 49 à 58
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2000, pages 104 et 105, 2001, pages 87 et 88 et
2002, pages 107 et 108
-
P.
BINTZ et D. PELLETIER : le site d’altitude du mésolithique et du
néolithique ancien de l’Aup-du-Seuil, Cahiers d’archéologie Romande n° 81,
2000, pages 189 à 195
-
P.
BINTZ : premiers alpins, 50 000 ans d’aventure humaine, les
Patrimoines, 2003, pages 31 et 32
-
ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 452 et 453, pages 147 et 148
-
B.
REMY : l’apport des inscriptions et l’établissement de l’économie
pastorale dans la cité de Vienne, BEPAA XVII, 2004, pages 243 et 244
-
Atlas
culturel des Alpes occidentales de la préhistoire à la fin du Moyen Âge, 2004,
page 37
-
La
Pierre et l’Ecrit, 17, 2006, pages 223 et 224
-
J.
P. JOSPIN et L. VENDITTELI : un domaine pastoral en Chartreuse, celui des
Avei, dans premiers bergers des Alpes de la préhistoire à l’antiquité, 2008,
pages 137 et 138
-
P.
BINTZ et L. SERRIERES : l’Aup-du-Seuil en Chartreuse dans premiers bergers
des Alpes de la préhistoire à l’antiquité, 2008, pages 102 et 103
-
A.
BOCQUET : Inventaire 0 en ligne
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, pages 120 et 121
-
P.
BINTZ : archéologie et environnement dans la réserve des Hauts-de-
Chartreuse : le site de l’Aup-du-Seuil, bulletin de l’Académie delphinale
n° 6, juin 2014, pages 221 à 242
-
Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 290 à 292
-
J.
ROBBE, C. GRIGO, P. BINTZ : le site de l’Alpe 2, un campement de chasse du
premier mésolithique, l’homme dans les Alpes de la pierre au métal, 2018, pages
223 à 227
SAINT-BLAISE-DU-BUIS (canton de Tullins)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie de Grenoble à Vienne.
On
peut noter la présence d’un lieudit la Grande-Pièce.
Bibliographie :
-
J.
C. MICHEL : la voie de Cularo à Vienna (inédit).
SAINTE-BLANDINE (canton de la Tour-du-Pin)
Protohistoire : en novembre 1890, au cours de
labours effectués sur le point le plus élevé du hameau des Bruyères, au
lieudit Trièves des Anes, on a exhumé un petit vase en cuivre repoussé à
larges bords qui contenait 1454 monnaies gauloises du 1er siècle
avant notre ère (dont 1222 portaient au revers la légende COMA) se
répartissant ainsi :
-
1394
du type du cavalier combattant,
-
59
du type à l’hippocampe,
-
1
du type au bouquetin.
Selon
un témoignage inédit, des épées pliées de l’époque de la Tène auraient été
découvertes « dans une vigne ».
Epoque
gallo-romaine : au
Marzelet, on a découvert une petite bouteille en verre avec des tegulae.
Le
nom du hameau du Trievoz évoque un carrefour antique. Selon le Dr
DENIER, un embranchement de la voie romaine de Vienne à Aoste aurait desservi
le hameau de Bel Air.
Au
musée d’Aoste est exposé un vase en bronze du Ier siècle avant notre ère.
Un
prospecteur indique avoir repéré dans un champ en limite de Saint-Didier-de-la-
Tour un bâtiment gallo-romain.
Bibliographie :
-
F.
M. ALOTTE de la FUYE : description du trésor de Sainte-Blandine, bulletin
de l’Académie Delphinale, 4ème série, T 4, 1890, pages 249 à 290
-
F.
M. ALOTTE de la FUYE : le trésor de Sainte Blandine, 1891
-
C.
A. SERRURE : annuaire de la société française de numismatique et
d’archéologie, 20, 1896, page 392
-
A.
BLANCHET : traité des monnaies gauloises, appendice F, 1900, n° 125, page
569
-
A.
GEVREY : symbolique des monnaies gauloises des dépôts de Moirans, Sainte-Blandine,
Tourdan et Laneyron, bulletin de l’Académie Delphinale, 4ème série,
T 17, 1903, pages 139 à 181
-
E.
GUIBOURG : le trésor de Sainte-Blandine, bulletin de la société française
de numismatique, 8, 1953, page 162
-
P.
SAINT OLIVE : du trésor de Sainte-Blandine et de quelques érudits du
Dauphiné, Evocations, octobre 1954, pages 1295 à 1304
-
J.
CHAUFFIN : à la rencontre de la préhistoire, Evocations, novembre décembre
1963, page 67
-
A.
DENIER : la Tour-du-Pin terre des Dauphins, 1986
-
A.
DEROC : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du Rhône, Etudes de
numismatique celtique, 2, 1983, page 38
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 30 et 31
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 71
-
X.
LORIOT et B. REMY : trésors monétaires antiques de France, V, 2, 1988,
page 51
-
Grenoble
antique, 1999, page 26
-
CAG
38/2, 2011, pages 293 et 294
SAINT-BONNET-DE-CHAVAGNE (canton du Sud- Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
à
la limite des communes de Saint-Bonnet et de Saint-Hilaire-du-Rosier, en un
lieu qui paraît renfermer des restes de fondations dont la tradition locale
fait « une ancienne cité », on a découvert en 1873, dans le lit du Furand,
un cippe avec base et couronnement du IIe siècle et inscription : « D(iis)
M(anibus) / C(aio) CACVSIO / LVCANO / IIVIR(o) AERAR(ii) / CATIA CATIOLA /
CONIVGI CARIS / SIMO » : « aux dieux manes, à Caïus Cacusius
Lucanus, duumvir du trésor, Cattia Catiola à son très cher époux » (perdu),
Ø
sur
un site non précisé, on aurait découvert des aes de Nîmes du milieu du Ier
siècle avant notre ère et des monnaies
de Vespasien, Septime Sévère et Constantin,
Ø
au
lieudit le Vallin ou Vallins, on a découvert en 1956 une
sépulture sous tegulae du bas empire,
Ø
au
lieudit Chavagne, emplacement d’un habitat,
Ø
au
lieudit les Routes, emplacement de site à tegulae,
Ø
au Pré
du Furand, les travaux de construction de l’A 49 ont livré plusieurs sites
à tegulae,
Ø
au
lieudit la Grande-Grange, en 1988, on a prospecté un important habitat
sur plus de un hectare qui a livré de nombreuses tegulae, des fragments de
céramique, des blocs de mortier, des meules, un peson, des céramiques
sigillées… S’agissait-il de la demeure de Caivs Cacvsivs lvcanvs ?
Bibliographie :
-
A.
LACROIX : bulletin de la société archéologique de la Drôme, 8, 1874, page
381 et 9, 1875, pages 464 et 465
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE, inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne,
1876, n° 169 bis et additions, pages 4 et 5
-
CIL
XII, 1888, n° 2192
-
GALLIA
Informations archéologiques, 2, 1958, page 380
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 207
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 163
-
G.
VICHERD et H. de KLIJN : autoroute A 49, prospections archéologiques,
1988, DRAH
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 84 à 86
-
CAG 38/1, 1994, page 129
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, pages 32 à 34
-
ILN
V, 2, Vienne, 2044, n° 326, pages 33 et 34
SAINT-BUEIL (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine : au
XIXe siècle, près de l’église, on aurait découvert des monnaies romaines non
décrites.
Passage
possible d’une voie secondaire de Velanne à Saint-Bueil par le lieudit Ferrandant.
On
peut noter la présence d’un toponyme souvent significatif : Grand-Pré.
Bibliographie :
-
Abbé
CHAPELLE : notice historique sur Merlas, Petite Revue Dauphinoise, 4ème
année, 1889-1890, page 33
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 65
-
C.
BOURRILLON : 10 000 lieux en pays Voironnais, T 1, 2016, page 152
SAINT-CASSIEN (canton de Voiron)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne.
Le
hameau de Maloza passe pour avoir été le centre d’un domaine gallo-romain.
A
cet égard, on peut noter la présence du lieudit Grand-Champ.
Bibliographie :
-
P.
CHANARON : Charnècle à travers les siècles, 1980
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 117
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit).
SAINT-CHEF (canton de Bourgoin-Jallieu)
Préhistoire : sur la banquette de molasse, à
droite du porche de l’église abbatiale, emplacement de 12 cupules et de
plusieurs hémisphériques.
Protohistoire : on a découvert, en 1760, un
petit taureau en airain d’époque gauloise.
Sur
la commune, on a découvert un poignard en bronze avec nervure médiane bien
marquée et talon pourvu de deux encoches latérales pour les rivets (M. D.
34.114) ainsi que deux haches en bronze.
G.
BARRUOL situe à Saint-Chef l’oppidum préromain de SOLONIVM.
Epoque
gallo-romaine : divers
vestiges sont connus :
Ø
dans
la grande nef de l’église abbatiale, près de la porte d’entrée, stèle romaine
en pierre, anépigraphe
Ø
dans
la chapelle Saint Theudère, l’arc en
plein cintre est soutenu par deux colonnes antiques
Ø
avant
1760, on a découvert dans un champ, un trésor comprenant deux patères, quatre
bassins ou plats ronds, deux plats ovales, une soucoupe, deux cuillères et 40 monnaies
d’Auguste à Constantin
Ø
à Arcisse,
on a repéré les fondations d’une villa gallo-romaine, peut être celle dans
laquelle serait né Saint Theudère à la fin du Ve siècle
Ø
vers
1973, dans des circonstances inconnues, on a découvert un trésor monétaire des IIIe
et IVe siècles. Pour ce qui en a été conservé, il s’agit de monnaies de
Dioclétien, de Maximien Hercule, de Constance Chlore et de Sévère II
Ø
une
marque sur céramique MVTILO F(ecit) est signalée ainsi que des vases en
bronze et en argent (?)
Ø
à Laval,
un site a livré des tegulae, un hypocauste et un fragment de mosaïque
Ø
à Crucilleux,
à Fussieu et à Trieux, emplacements possibles de sites d’habitat
Ø
sous
le chœur de l’église, on a trouvé deux tegulae
Ø
en
1958, sur le chemin du château Teyssier de Savy, on a également
découvert deux tegulae
Ø
en
1960, vers la Tour du Poulet « qui semble de facture romaine »
on a découvert une tombe datant soit de l’Antiquité tardive, soit de l’époque
burgonde
Ø
en
2008, au lieudit Laval, on a repéré un site possible de villa gallo-romaine.
Haut
Moyen Âge : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
le
monastère de Saint Pierre d’Alarone, qui était situé au Marchy,
était l’un des quatre monastères mérovingiens fondés par Saint Theudère
Ø
les
fouilles de 1999 sur le site de l’abbatiale ont révélé des couches
archéologiques dont certaines pourraient remonter aux origines du site
Ø
l’église
Saint Maurice d’Arsitia est citée au IXe siècle
Ø
l’abbaye
de Saint-Chef fut, au cours du Moyen Âge, l’une des plus importantes du
Dauphiné. Elle avait été fondée vers 563 par saint Theudère, issu d’une
illustre famille gallo-romaine originaire d’Arcisse, l’ancienne paroisse
de Saint- Chef. Theudère, qui avait reçu la prêtrise en Arles, revint en
Dauphiné où il fonda quatre monastères, dont celui de Saint-Chef, qui se
nommait à l’origine Sainte Marie du Val Rupian. Appelé à Vienne, il y
mourut en 569 et des prodiges accompagnèrent ses funérailles selon l’archevêque
Adon qui, trois siècles plus tard, écrivit une « Vie de Saint Theudère »
et l’offrit au monastère du Val Rupian
Ø
en
893, sans doute après des destructions commises par les sarrasins, l’archevêque
de Vienne, Barnoin, releva le monastère avec l’aide de moines de Montielender
en Champagne, réfugiés à Vienne pour fuir les invasions normandes
Ø
vers
900, ces moines retournèrent chez eux et, dans la seconde moitié du Xe siècle,
l’archevêque de Vienne, Thibaud, entreprit la reconstruction du monastère,
nécessitée par de nouvelles dévastations. Selon les bénédictins de Saint-Maur,
Saint Thibaud aurait été inhumé dans le monastère.
Bibliographie :
-
A.
C. P de CAYLUS : recueil d’antiquités égyptiennes, étrusques, grecques et
romaines, 1762, pages 289 à 298
-
E.
CHANTRE : âge du Bronze final, 1867
-
CIL
XII, 1888, n° 5698-7
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 405 et 911
-
M.
VARILLE : l’abbaye de Saint-Chef en Dauphiné, 1929
-
H.
MULLER : cinq poignards de l’âge du Bronze des Alpes françaises, BSDEA, T
25, 1930, pages 95 à 98
-
P.
SAINT OLIVE : un trésor gallo-romain trouvé Saint-Chef en 1760,
Evocations, janvier février 1949, pages 35 et 36
-
J.
CHAUFFIN et D. RUTLER : vers une extension du problème des pierres à
cupules, Evocations, n° 105-106, 1956, pages 1519 sq
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, janvier
février 1959, page 75 et novembre décembre1959, pages 45 et 46
-
G.
BARRUOL : les peuples préromains du sud-est de la Gaule, 1969
-
G.
BARRUOL : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 62 et 63
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 317
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, pages 62 et 63
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 52
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page
205
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 94
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 9
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, pages 51 et 52
-
P.
HAMON : églises de l’Isère, sd, pages 18 et 19
-
CAG
38/2, 2001, pages 294 et 295
SAINT-CHRISTOPHE-EN-OISANS (canton d’Oisans- Romanche)
Préhistoire
ou Protohistoire :
abri sous roche de Champebron, remanié au Moyen Âge.
A
Pemeau et aux Fumas, abris de même nature.
Epoque
gallo-romaine : le
pont sur la Romanche, au hameau de Champhorent, est traditionnellement
appelé « pont romain ». Il ne semble toutefois pas qu’il remonte
au-delà du XVIIe ou du XVIIIe siècle.
Haut
Moyen Âge : au
lieudit la Vieille-Bérarde, motte ressemblant à une fortification de
terre de l’an Mil, dominant les ruines très arasées de l’ancien village de la
Bérarde.
Bibliographie :
-
Patrimoine
en Isère, Oisans, 2001, pages 56, 57, 78 et 79
SAINT-CHRISTOPHE-SUR-GUIERS (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Vienne à Milan descendait le col de Couz, vers les
Echelles, et se trouvait forcée d’emprunter le défilé que les crues de la
grotte venaient souvent raviner. Les Romains endiguèrent les eaux en les
rejetant dans la galerie. Le mur romain, réparé en 1649, subsiste encore en
partie. La voie romaine, taillée dans le roc, est encore visible vers le pont
Saint-Martin, lequel, encore appelé « pont romain » ne daterait que
du XIXe siècle (site classé, 1911).
Haut
Moyen Âge : motte
castrale supposée du Châtelard.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 154
-
CAG
38/1, 1994, page 126
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 437 et 438
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Lemenco par le Voironnais
(inédit).
SAINT-CLAIR-DE-LA-TOUR (canton de la Tour-du-Pin)
Préhistoire : à la ZAC du Serpentin,
des fouilles préventives ont révélé en 2015 une structure à pierres chauffantes
d’époque néolithique.
Protohistoire : un tumulus de l’âge du Bronze Moyen
est signalé.
Vers
1857, on a découvert, dans des circonstances indéterminées, un dépôt de 500 ou
600 monnaies gauloises, avec une nette prédominance du type à l’hippocampe.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Vienne à Milan. Elle conserve encore le nom de Chemin
de l’Estrat. Divers vestiges sont connus :
Ø
à Passeron,
on a découvert à diverses époques, les substructions d’un vaste édifice ou d’un
ensemble de villae, parmi lesquelles il y avait des dalles, des débris de
fresques, de la poterie vinaire, une mosaïque, une brique conique avec marque
de potier non relevée et une vingtaine de monnaies romaines
Ø
contre
le mur de l’église est conservé un milliaire de Constantin, trouvé à Passeron
en 1928, en même temps qu’étaient mis au jour les vestiges signalés ci avant. Le
milliaire, haut de 1,70 mètre, porte l’inscription : « IMP(eratori)
CAES(ari) / FL(avio) VAL(erio) / CONSTANTINO / P(io) F(elici) / AVG(usto) /
DIVI / CONSTANTI / AVG(usti) / PII FILIO / XXX » : « à
l’empereur César Flavius Valerius, Constantin, le Pieux, l’heureux, Auguste,
fils du divin Constance Auguste le Pieux, à trente mille pas (de Vienne) »
(entre décembre 307 et le printemps 310) (Monument Historique au titre des
objets mobiliers, 1933)
Ø
Ce
texte a succédé à une première inscription, martelée après la mort de Maximien
comme ce fut le cas sur de nombreuses inscriptions : « IMP(eratori)
CAES(ari) / FL(avio) VAL(erio) / CONSTANTINO / P(io) F(elici) / AVG(usto) /
M(arci) AVR(elli) VAL(eri) / (Maxim)IANI / AGV(usti) / (nep)OTI / (divi) /
(co)N(stanti) / AVG(usti) / P(ii) / (filio) / XXX » : « à
l’empereur César Flavius Valerius Constantin, pieux, heureux, Auguste, petit
fils de Marcus Aurelius Valerius Maximien Auguste, fils du divin Constance Auguste
pieux, trentième mille ».
La
distance indiquée montre que la borne a été déplacée d’environ 8 km par rapport
à son emplacement originel.
Au
Mas des Bises, PILOT signale des « tombeaux d’époque
romaine ».
On
aurait également découvert à Saint-Clair une statue d’Hercule et des monnaies.
Haut
Moyen Âge : vers
1900, à Passeron, on a trouvé des tombes formées de larges dalles
contenant des squelettes et des armes (nécropole mérovingienne ?).
Le
lieu est mentionné au Xe siècle : passeranis ager et villa.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : les antiquités du Dauphiné, 1842
-
G.
VALLIER : RDN, 38, 1882, page 49
-
A.
BLANCHET : traité des monnaies gauloises, 1905, page 569
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère, 1920, page 261
-
G.
LETONNELIER : BSDEA, 1928, pages 21 et 22
-
M.
RIOLLET : histoire de la Tour-du-Pin et de onze villages voisins, 1930,
page 7
-
P.
SAINT OLIVE : à propos de la voie romaine entre la Tour-du-Pin et Aoste,
le chemin des Nourrices, Evocations, n° 8, 1946, pages 4 et 5
-
P.
WUILLERMIER : en territoire Viennois, REA, 48, 1946, page 95
-
L’année
épigraphique, 1949, pages 164 et 165
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, page 93
-
A.
DENIER : la Tour-du-Pin, terre des Dauphins, 1966, page 170
-
A.
PELLETIER : Vienne de 275 à 468, état des sources, 1988, pages 131 et 132
-
S.
SCHEERS : les monnaies de la Gaule inspirées de celles de la République
romaine, n° 29, 1969, page 80
-
I.
KONIG : Itinera romana, 3, 1970, n° 105, page 188
-
A.
DEROC et P. C. VIAN : les monnaies gauloises d’argent de la vallée du
Rhône, cahiers numismatiques, 8, 1971, page 78
-
J.
BURDY : promenades gallo-romaines autour de Lugdunum, 1978, page 43
-
J. C. RICHARD : studien zu fundmünzen der antike,
1979, page 215
-
M.
COLARDELLE : sépultures et tradition funéraire du Ve au XIIIe siècle après
J. C. dans les campagnes de Alpes françaises du nord, 1983, page 205
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 33
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 71
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, Rhône
Alpes, V, 2, 1988, page 43
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 63
-
F.
BERTRANDY : bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne
sous l’empire romain, 2001, pages 86 à 88
-
SRA
Rhône-Alpes, 2006-2, page 145
-
CAG
38/2, 2011, pages 295 et 296
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2015, page109
-
J.
J. A. PILOT : rapport fait à la commission des monuments historiques du
département de l’Isère, manuscrit n° 50, sd, Fonds PILOT, BMG
SAINT-CLAIR-DU-RHONE (canton de Vienne 2)
Préhistoire : on a découvert, vers 1960, un
atelier de taille du silex d’époque néolithique, au bord du Plateau de Glay,
au lieudit le Marquis.
Plusieurs
haches de même époque sont signalées.
Protohistoire : des vestiges de l’époque de la
Tène ont été trouvés au sud du village, en 1966.
Un
habitat gaulois est pressenti à Varambon.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la Via Agrippa à l’actuel Chemin des Carrosses.
Une agglomération secondaire est conjecturée à Saint-Clair : les
découvertes sont en effet fort importantes et étendues.
Ø
vers
1825, on a découvert une statue romaine décapitée, d’époque augustéenne, en
calcaire (déesse ?), qui, à l’origine, devait mesurer 1,60 m de hauteur.
Elle pourrait provenir d’un mausolée. La statue est aujourd’hui exposée dans un
foyer de personnes âgées, près de la Mairie
Ø
à
l’angle du Bois des Prailles, emplacement de villa gallo-romaine
Ø
au
lieudit les Littes, on a trouvé des poteries, des amphores et des tegulae,
en bordure de la voie ferrée
Ø
au
lieudit Petiteux, existent un site antique et une voie dallée remblayés
Ø
au
sud de l’embouchure du Salvant, on a trouvé un fragment de voie dallée
Ø
au
pied de la colline du Peyron, au débouché d’une arcade de la voie
ferrée, emplacement de mur antique cyclopéen en pierres sèches et parois d’une
construction,
Ø
derrière
la Colline de la Madone, on a repéré un ensemble de modestes villae
du bas empire
Ø
des
vestiges de canalisations, en provenance de la source des Grisolles, ont
été repérés
Ø
des
sarcophages monolithes en pierre ont été exhumés le long du chemin de Clarasson
Ø
au
lieudit du même nom, au sud du village, des murs antiques et des tuiles
abondent. On connaît, en outre, à proximité de ces vestiges, d’anciennes
carrières de glaise, de part et d’autre du Saluant. Des sondages ont
livré de nombreux tessons de céramiques sigillées et un ensemble de six
salles qui ont conservé leur sol. Eu égard au nom du lieudit, à la présence
d’énormes carrières de glaise et à l’excellence de la situation du lieu, sur
les grandes voies commerciales fluviales et routières, on a proposé d’y
localiser les célèbres fabriques du potier CLARIANVS, dont les
productions ont essaimé dans toute la Gaule et même en Afrique. Une villa
romaine a été repérée à proximité du site en 1905. Est-ce la demeure de
CLARIANVS ?
Ø
au
même endroit, on a remarqué, en 1990, des structures antiques et un chemin
empierré. A proximité, on a découvert une importante nécropole qui a livré des
monnaies des IIIe et IVe siècles
Ø
entre
1966 et 1970, on a fouillé un village gallo-romain dont les maisons furent
abandonnées vers 275. Les demeures possédaient des mosaïques et des pavements
de la fin du Ier siècle avant notre ère, avec une occupation continue jusqu’au IIIe
siècle. Ce type de mosaïques n’existe en Gaule qu’à Glanum et Vaison-la-Romaine
Ø au lieudit Villa Joulia ou Bramafan,
on a fouillé à compter de 1965, sur 3 hectares, un habitat du Ier siècle avant
notre ère, occupé jusqu’au IIIe siècle. Un ensemble de douze salles avec
pavements de terrazzo a été découvert. Sur le site, on a trouvé des
tegulae signées CLARIANVS, une antéfixe estampillée (se)CV(n)D(us)
RUFI F(ecit) et des monnaies de Victorien ainsi que des fonds de céramique
sigillée estampillée, dont l’un marqué L TETIVS SAMIA
Ø
en
1996, au lieudit Varambon, on a découvert des structures gallo-romaines
assez bien conservées (fosses, solins), un chemin empierré, des fondations de
murs et quatre sépultures contenant des vases en céramique et des monnaies de
Victorinus et Tétricus
Ø
en
2002, au même endroit, on a découvert un chemin empierré, des structures
d’habitat, une sépulture à incinération du Ier siècle et une nécropole de même
nature (50 sépultures) du IIIe au Ve siècles avec une moitié de nummus
du 4ème siècle
Ø
en
2005, sur ce même site, un sesterce de Gordien III a été découvert.
Haut
Moyen Âge : motte
castrale sur laquelle on a édifié Notre-Dame-du-Bon- Secours.
A
Varambon, emplacement d’activité artisanale (fours) du VIIe au XIIe siècles.
L’ancienne
église Saint Genis, remonterait au Xe siècle. Elle aurait reçu le chef de Saint
Clair dans un reliquaire provenant du monastère de Sainte Blandine de Vienne où
il était précédemment conservé.
Bibliographie :
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 26, 2, 1968, pages 586 et 588
-
Compte
rendu du groupe archéologique de Saint Clair du Rhône, 1969-1970
-
GALLIA,
Informations archéologiques, 1971, page 427
-
M.
GUIRONNET : Saint-Clair-du-Rhône, son histoire, 1980, pages 20 à 30 et 36
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 361
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 134 et 145
-
A.
PELLETIER et alii : histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône
Alpes, 1988, pages 203 et 204
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, pages 35 à 39
-
F.
DORY : contribution à l’inventaire des sites gallo-romains du Bas
Dauphiné, la Pierre et l’Ecrit, 1990, page 228
-
CAG
38/1, 1994, pages 116 et 117
-
H.
LAVAGNE : recueil des mosaïques de la Gaule, III, Narbonnaise, 3 Sud-Est,
2000, page 81 n° 542
-
Patrimoine
en Isère, pays de Roussillon, 2003, pages 16, 18, 22, 23, 27, 29, 30 et 38
-
CAG
38/4, 2017, pages 292 à 296
SAINT-CLAIR-SUR-GALAURE (canton de Bièvre)
Préhistoire : des traces mésolithiques sont
signalées.
Epoque
gallo-romaine : le
lieudit la Feytaz est à rapprocher de l’ancienne voie romaine des Chambarans,
connue sous le nom de l’Etraz du Faital.
Traces
de villa gallo-romaine au confluent de la Galaure et du ruisseau de la Combe
de la Perrière.
Haut
Moyen Âge :
emplacement de motte castrale.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 127
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 73
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, page 51
SAINT-DIDIER-DE-BIZONNES (canton du Grand-Lemps)
Epoque
gallo-romaine ? :
la Grand-Vie pourrait rappeler une voie ancienne sinon antique.
Haut
moyen äge :
l’église de Saint Didier de Lepiae est citée comme dépendance de
l’abbaye de Saint-Chef au IXe siècle.
Bibliographie :
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930,
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 33
SAINT-DIDIER-DE-LA-TOUR (canton de la Tour-du- Pin)
Haut
Moyen Âge : une
charte de l’archevêché de Vienne, du 2 décembre 882, mentionne l’ecclesia
sancti Desideri juxta Villam Pinus.
Bibliographie :
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 911
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 34
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 88
SAINT-EGREVE (canton de Grenoble 2)
Préhistoire : quelques vestiges sont
signalés :
Ø
en
1895, lors de travaux dans l’enclos psychiatrique, on a trouvé, à 4 mètres de
profondeur, une hache néolithique (M. D. 84.11.1)
Ø
en
1970, 3 rue du Charmant-Som, on a trouvé une hache polie néolithique
Ø
la
même année, dans un ossuaire au pied de Rocheplane, on a découvert des
ossements, des céramiques et des lames de silex néolithiques.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
vers
1870, au pied du rocher de Rocheplane, on a exhumé une sépulture de
l’époque du Bronze avec de la céramique et des bracelets
Ø
selon
H. MULLER, la grotte de Rochepleine a été occupée dès l’âge du Bronze
Ø
en
1925, on a découvert à la Monta, un bracelet rond, en bronze, de l’époque
de Hallstatt (M. D. 67.12.68)
Ø
au
lieudit Petit Sappey, une grotte a livré, en 1995, les restes de
plusieurs vases du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine : la
commune était traversée par la voie romaine de Grenoble à Vienne. Celle-ci
arrivait de la Buisseratte par le chemin de terre conduisant à la Ferme
de Fiancey. Puis elle passait aux abords du hameau du Muret, où elle
est encore bordée, à droite, par le mur du château du Muret. Elle passait
ensuite à Cuvillieu, franchissait la Vence et se poursuivait à hauteur
de l’actuelle église sur le site industriel de la CSF. Divers vestiges sont
connus :
Ø
la
grotte de Rochepleine a livré des tessons de céramique gallo-romaine et
une monnaie de Septime Sévère
Ø
à
la Monta, on a découvert, en 1977, lors de fouilles de sauvetage, les
restes d’une construction du Haut-Empire avec un sol empierré, de la céramique
Allobroge (au MD sn) une épingle à cheveux en os (au MD sn) et un balsamaire en
verre bleu translucide (au Musée Savoisien n° 899.264)
Ø
au
hameau de la Clapière, on a trouvé une monnaie de Trajan
Ø
près
du hameau du Petit-Sappey, A. BOCQUET a découvert de la céramique gallo-romaine
Ø
au
lieudit le Muret, sous un talus, on a trouvé des tessons d’amphores.
Haut
moyen Âge : à
l’hôpital de Saint-Robert, on a exhumé, en 1884, des sépultures en coffres de
dalles.
Près
du hameau du Petit-Sappey, A. BOCQUET a découvert, en 1995, de la
céramique burgonde.
Bibliographie :
-
E.
DUFFOUR : découverte archéologique à Saint-Robert, l’Impartial des Alpes
du 16 mai 1884
-
H.
MULLER : notes sur les stations préhistoriques de plein air des environs
de Grenoble, 1904
-
G.
CHAPOTAT : la croisée de Vienne, 1959, page 44
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 317 et 318
-
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1970, page 72
-
M.
C. BAILLY-MAITRE et M. CLERMONT : inventaire d’archéologie rurale en bas
Dauphiné du VIe au XIe siècle, 1974, page 53
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information régionale n°
16, 1974
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, pages 205 et
206
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 133
-
Archéologie
chez vous, n° 10, 1992, pages 21 et 31
-
CAG
38/1, 1994, page 171
-
Grenoble
antique, 1999, pages 13 et 187
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit).
SAINT-ETIENNE-DE-CROSSEY (canton de Voiron)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la Grotte
de Crossey, fouillée en 1938, a livré des restes du néolithique et du chalcolithique
Ø
au
lieudit Saint-Etienne, une grotte a livré une dizaine d’éclats de taille
et quelques tessons de poterie néolithique
Ø
en 1972, en un lieu non précisé, on a
découvert une station néolithique qui a livré une quarantaine d’éclats ainsi que
quelques nucleus néolithiques
Ø
la Grotte du Ratz, dans la falaise du
même nom, a livré en 1906 des fragments de poterie néolithique.
Protohistoire : la Grotte de Crossey, a
livré des vestiges du bronze final et l’époque de Hallstatt.
Lors
de la construction du tramway, à la fin du XIXe siècle, on a découvert une
sépulture de la Tène.
A
Tolvon, emplacement supposé d’un oppidum de la fin de l’indépendance
gauloise.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont également signalés :
Ø
avant
1843, dans des circonstances inconnues, on a découvert des monnaies des
Antonins à Gordien le Jeune
Ø
dans la Grotte de Crossey, on a trouvé
un habitat gallo-romain tardif avec une meule en lave et des monnaies de
Caracalla et de Julia Mammae
Ø
au
lieudit le Plan, emplacement d’un site à tegulae
Ø
entre
les lieudits le Plan et le Crest, des prospections font état
d’une villa,
Ø
le
lieudit Tavernières (Tabernae au XIVe siècle), doit peut être son
nom et son origine a une taverne romaine, située près de la voie romaine
secondaire qui traversait la commune
Ø
des
sites à tegulae ont été repérés en prospection aux lieudits Barratier,
la Couchonnière, le Pontet et le Châtelet,
Ø
on
peut aussi noter la présence de trois lieudits Grand-Champ.
Haut
Moyen Âge : le
château primitif de Tolvon (aujourd’hui Château de Saint Denis)
parait avoir été édifié sur une motte castrale. Saint Théobald, qui fut
archevêque de Vienne entre 957 et 1001, serait né dans ce château en 925.
Bibliographie :
-
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
G.
FAUCHON : le pays voironnais, 1968, page 94
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 318
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 206
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 263
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 454
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, n° 57, page 60
-
G.
FAUCHON, H. COUTIS et P. COMMEAUX : histoire de Voiron et du pays
voironnais, 1991, pages 180 et 181
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 444
-
CAG
38/1, 1994, page 164
-
CAG
38/4, 2017, pages 296 et 297
-
Fiche
CPI (sd)
SAINT-ETIENNE-DE-SAINT-GEOIRS (canton de Bièvre)
Protohistoire ? Des clichés aériens IGN de 2003,
2009 et 2015 ont révélé, en divers points des structures fossoyées dont
certaines pourraient être des nécropoles.
Epoque
gallo-romaine : de
nombreux vestiges sont connus :
Ø
en
1769, on découvrit dans un champ au sud du village, au lieudit la Thivolière,
une cave antique voûtée, revêtue de tuileau, avec des tuyaux en plomb et une
inscription MPC
Ø
peu
avant, à quelques mètres de là, une mosaïque en marbre aurait été trouvée ainsi
qu’un trident en bronze doré
Ø
en
1855, entre Brézins et Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, lors de la construction
du chemin de fer, on aurait mis au jour un tronçon de la voie romaine
Ø
en
1896, au lieudit Jous ou Jovis on a trouvé une statuette en
bronze de Mercure ; la tradition veut qu’un temple à Jupiter ait existé à
cet emplacement
Ø
au
lieudit les Ayes, on a découvert à plusieurs reprises des briques
estampillées CLARIANVS
Ø
la
voie romaine de Vienne à Grenoble traversait la commune : elle a été
exhumée à plusieurs reprises au lieudit Grand-Chemin
Ø
le
prieuré de Morchamps aurait été édifié sur un site antique. Vers 1990,
l’aménagement de la route a fait apparaître des vestiges gallo-romains sur les
ruines du prieuré
Ø
vers
1983, une découverte fortuite a fait apparaître un bâtiment gallo-romain
incendié
Ø
en
un lieu non précisé, une nécropole gallo-romaine aurait été découverte
Ø
sur
la route de la Barrière, un mur antique et des tegulae auraient
été exhumés à l’occasion de labours
Ø
à
la Pierre, en creusant un puits, on a trouvé un dépotoir avec de la
céramique et des pesons des IIIe et IVe siècles. A ce même lieudit, plusieurs
concentrations de tegulae sont signalées
Ø
en
2009, à la Coulaz Nord, plusieurs concentrations de tegulae sont
signalées
Ø
aux
Blétons, en 2010, on a trouvé 12 rebords de tegulae
Ø
la
même année, d’autres rebords ont été trouvés au lieudit Clos-Mignot
Ø
également
en 2010, un site a livré au lieudit Veyer des rebords de tegulae,
de la céramique grise et de la sigillée.
Haut
Moyen Âge : selon
une tradition, Charles II dit le Chauve, aurait fait halte à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs
en 873.
Bibliographie :
-
A.
MACE : guide itinéraire, IV, 1861, pages 7 à 9
-
A.
P. SIMIAN : Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, village delphinal, 1861, pages
39 à 42
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869, page 4
-
CIL
XII, 1888, n° 5679-19
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1959
-
A.
BLANC et H. DESAYE : inscriptions nouvelles de la Drôme et de l’Ardèche,
GALLIA, T 27, 1, 1969, pages 223 et 224
-
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information Régionale n°
16, 1974
-
M.
COLARDELLE : rapport d’activités, 1978-1979, CAHMGI, page 8
-
R.
MOYROUD : Bressieux en Dauphiné avant l’an Mil, Evocations, janvier juin
1983
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 206
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 141 et 142
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 83
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 52
-
CAG
38/1, 1994, page 123
-
CAG
38/4, 2017, pages 297 à 300
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Grenoble à Vienne (inédit)
SAINT-GENIS : voir MENS
SAINT-GEOIRE-EN-VALDAINE (canton de Chartreuse- Guiers)
Protohistoire : en 1983, au lieudit Genevrière,
on a découvert des tessons de la fin de l’époque gauloise avec des fragments de
tuiles et un gros élément de jatte en céramique grise.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
au Mas
de Cabarot, on a découvert au XIXe siècle des restes de constructions
antiques, des monnaies et des « tombeaux romains ». L’un de ces
tombeaux aurait été transporté au château de Longpra
Ø
à Champlet,
on a trouvé des tegulae et un four du Bas-Empire
Ø
en
un lieu non précisé, emplacement supposé de villa, centre probable d’un
domaine
Ø
l’église
conserve, sur son coté extérieur ouest, deux colonnes en conglomérat de
Bourdeaux, provenant peut être d’un monument antique local ou de Saint Sixte
(> MERLAS)
Ø
au
château de Longpra est conservée une inscription à la foudre divine de
Jupiter : DIVVM / FVLGVR / CONDITVUM : « (lieu où) la
foudre divine (de Jupiter) est passée ». On a trouvé sur des zones
sommitales ou dans des terres très exposées aux orages des inscriptions
semblables commémorant la chute de la foudre en un point donné. L’endroit
foudroyé, consacré à Jupiter Fulgur, était sans doute réservé pour le
culte et interdit de travaux agricoles. On connaît, dans le sud-est de la
Gaule, une dizaine d’inscriptions de ce type,
Ø
on
notera également la présence de trois toponymes souvent significatifs : la
Villette, le Grand-Champ et la Grande-Pièce.
Haut
Moyen Âge : motte
castrale présumée au Châtelard de 30 mètres de diamètre.
Bibliographie :
-
F.
CROZET : descriptions des cantons de l’Isère, 1869-1870, 2, page 5
-
Abbé
CHAPELLE : notice historique sur Merlas, Petite Revue Dauphinoise, 2ème
année, 1887-1888, pages 95, 127 et 128
-
J.
POULET : en visitant les monuments historiques du Dauphiné, l’église de
Saint-Geoire-en-Valdaine, Evocations, décembre 1946 janvier 1947, page 120
-
R.
GIRARD : les inscriptions chrétiennes de Saint-Sixte, Evocations, novembre
décembre 1964, pages 50 SS
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 206
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, pages 370, 371 et 385
-
Renseignements
G. DREVET, 1987
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 63
-
Archéologie
chez vous n° 8, 1990, pages 9 et 24
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 345, page 50
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 697
-
N.
GIROUD : Saint-Geoire-en-Valdaine, son histoire, sd, page 7
SAINT-GEOIRS (canton de Bièvre)
Epoque
gallo-romaine : avant
1860, on aurait découvert des « objets romains ».
Vers
1883, H. MULLER aurait découvert une nécropole gallo-romaine et des amphores.
Selon
une tradition locale, le hameau de Cours aurait été occupé par un
camp romain « où l’on aurait célébré des jeux ». Des pierres
antiques, des fragments de bronze et des tuiles estampillées CLARIANVS y
auraient été des découverts.
Dans
la maçonnerie du clocher de l’église, reconstruit au XVIIe siècle, ont été
remployés des fragments de tegulae.
Bibliographie :
-
A.
MACE : guide itinéraire, 1861, page 38
-
Chanoine
LANFREY : chez nous, 1930
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 144
-
H.
MULLER : tombes gallo romaines à Saint-Geoirs, sd
SAINT-GEORGES-DE-COMMIERS (canton de Pont-de- Claix)
Epoque
gallo romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à la Mure par la Motte-d’Aveillans.
Quelques vestiges sont connus :
Ø
L’église
conserve un cippe gallo-romain anépigraphe
Ø
on
a anciennement découvert, à l’occasion de travaux, un contrepoids de balance en
bronze représentant une figure caricaturale semblant appartenir à un groupe
d’origine Alexandrine représentant des têtes de prêtres d’Isis et un petit vase
en céramique sombre (aujourd’hui dans une collection particulière)
Ø
à
la Gardette, emplacement d’un possible site funéraire avec présence, en
surface, de nombreuses tegulae. Sur le site lui-même, présence de
fortifications informes repérées en prospection pédestre.
Haut
Moyen Âge :
Commiers est cité en 739 dans le testament d’Abbon : Comeris et Comario
in pago Gratianopolitarum.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 251
-
J.
C. MICHEL : de quelques vestiges gallo-romains de Saint-Georges-de-
Commiers, bulletin des AVG, n° 42, 1988, page 8
-
CAG
38/1, 1994, pages 160 et 161
-
Patrimoine
en Isère, pays de Vizille, 1994, pages 13, 16 et 22
-
Grenoble
antique, 1999, page 148
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil, revue
Mémoire n° 63, 2022, page 7
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-GEORGES-D’ESPERANCHE (canton de la Verpillière)
Préhistoire : on a découvert dans un champ une
hache en pierre polie, un fragment de hache et une herminette cassée d’époque
néolithique.
Epoque
gallo-romaine : on
situe à Saint-Georges l’ancienne station de MALUM sur l’emplacement de
la voie romaine de Vienne à Bourgoin, encore nommée Grand Chemin.
Quelques vestiges sont connus :
Ø
en
1900, au lieudit Gallot, on a découvert un puits antique et des tegulae
Ø
au
lieudit Maisons Quesmins, emplacement d’un site à tegulae
Ø
en
1989, au lieudit la Froide, on a découvert, lors des travaux du TGV sud-est,
une ferme gallo-romaine des Ier et IIe siècles.
Haut
Moyen Âge : au
bourg, on a trouvé des céramiques du Haut Moyen Âge.
La
Terra Sancti Georgii est citée au IXe siècle.
Bibliographie :
-
P.
DUFOURNEL : le réseau routier gallo-romain de Vienne à Grenoble, actes du
89ème congrès des sociétés savantes, 1964
-
J.
SAUNIER : la voie romaine de Vienne à Bourgoin, Evocations, 1975
-
H.
CHATAIN : deus nouvelles séries de haches en pierre polie dans le Bas
Dauphiné, Evocations, 38ème année, janvier 1982
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 116
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1990, page 260
-
Archéologie
en Isère, 1991, page 7
-
GALLIA
Informations, Rhône-Alpes, 1996, page 124
-
Grenoble
antique, 1999, page 148
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 90
-
SRA
Rhône-Alpes 2006-2, page 150
SAINT-GERVAIS (canton du Sud-Grésivaudan)
Préhistoire : en 2013 on a fouillé au lieudit le
Grand-Tournant, à 1080 m d’altitude un site épipaléolithique et
mésolithique.
Protohistoire : les fouilles du Grand-Tournant
ont également révélé une occupation de l’âge du Fer.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère.
Haut
Moyen Âge :
emplacement de motte castrale d’Armieu.
Bibliographie :
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 697 et 698
-
SRA
Rhône-Alpes, bilan scientifique 2013, page 122
-
J.
C. MICHEL : la voie de Cularo à Valentia (rive gauche de l’Isère) (inédit)
SAINT-GUILLAUME (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : en un lieu non précisé, H.
MULLER aurait découvert une station néolithique.
Protohistoire : H. MULLER mentionne des débris
céramiques de l’époque de Hallstatt.
Epoque
gallo-romaine :
d’après TERRAS, Touchane aurait été un « castrum romain »,
mais rien n’a jamais étayé cette opinion.
Passage
possible d’une voie romaine.
En
2001, dans la forêt, au lieudit les Verneaux (ou Verniaux), J. L.
JOUTY a découvert un four à chaux primitif, très semblable à celui de Saint-Pancrasse
(infra) daté du bas empire.
On
signalera un lieudit Lombardier (colonie de Lombards du Bas-Empire ?).
Haut
Moyen Âge : le Macitha
in pago Diense du testament d’Abbon de 739 pourrait correspondre au lieudit
Masette.
Sur
le site de Touchane (Toschana, Tocscana, Tochana castrum),
emplacement de motte castrale avec sa basse-cour.
Bibliographie :
-
Le
testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble, 1869, page 42
-
Renseignements
de F. GAUTIER
-
L.
TERRAS : la baronnie de Gresse en vallée chevaleureuse, 1971, page 14
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 82
-
J.
C. MICHEL : en remontant le cours de la vallée de la Gresse : Saint-
Guillaume, bulletin des AVG n° 17, 1986, page 40
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, revue des AVG n° 54, 2004, page 10
-
CAG
38/1, 1994, page 101
-
J.
C. MICHEL : témoin oublié de la féodalité, Touchane en Trièves, bulletin
des AVG n° 37, 1996, page 33
-
Patrimoine
en Isère, Trièves, 1996, page 74
-
J.
C. MICHEL : les voies romaines du Trièves, 2, bulletin des AVG n° 44,
1999, pages 19 et 21
-
J.
L. JOUTY et J. C. MICHEL : notes sur un four à chaux primitif découvert à
Saint-Guillaume, bulletin des AVG n° 47, 2001, page 46
-
J.
C. MICHEL : préhistoire du Trièves, bulletin des AVG n° 54, 2004, page 10
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, pages 7 à 10
-
J.
C. MICHEL et L. RIONDET : histoire de Château-Bernard… Saint-Guillaume,
2022, pages 15, 38, 39, 44 et 50
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-HILAIRE-DE-BRENS (canton de Charvieu- Chavagneux)
Préhistoire : une grotte aurait livré des
vestiges du paléolithique supérieur.
Non
loin du château de Montplaisant, monolithe de 6 mètres de hauteur dit Pierre
Femme (mégalithe ?).
Protohistoire : en 1867, CHANTRE a découvert une
hache de l’époque du Bronze.
A.
BOCQUET voit dans le nom de Brens, le patronyme gaulois Brennos.
Epoque
gallo-romaine :
vers la route de Flosailles à Crémieu, on aurait découvert une
canalisation antique avec du béton à tuileau.
Dans
les Marais des Vernes, on aurait trouvé des monnaies des Ier et IIe siècles.
En
1977, au Grand-Marais, on a vu les traces d’un établissement
métallurgique (fragments de fer, lentille de plomb…).
Haut
Moyen Âge : une
église est mentionnée vers 980.
Bibliographie :
-
Regeste
dauphinois n° 1405
-
E.
CHANTRE : âge du Bronze, 1875-1876
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, mai
juillet 1960, page 153
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 319
-
J.
CHAUFFIN : 20 ans après un premier inventaire de nos sites gallo-romains,
Evocations, janvier mars 1981
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 175
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 23
-
Inventaire
général du canton de Crémieu, 1988, page 19
-
A.
BOCQUET : les Allobroges et l’Allobrogie, 2004
SAINT-HILAIRE-DE-LA-COTE (canton de la Bièvre)
Protohistoire ? : à Champ-Souffrey,
des photographies aériennes IGN de 2009 on voit une anomalie circulaire de 18 m
de diamètre.
Une
anomalie semblable se voit sur les mêmes clichés aux lieudits Bièvre et
la Plaine de Fournache.
Epoque
gallo-romaine :
avant 1854, dans des circonstances inconnues, on a découvert une amphore
contenant 1500 petits bronzes.
La
découverte d’une très riche sépulture en 1888, parfois attribuée à Saint
Hilaire de la Côte, concerne en fait Saint-Hilaire-du-Rosier (infra).
Au
lieudit Grange-Papet, dans un champ, tegulae observées le 11
novembre 2003.
En
2006, le lieudit Au-Bouchet présente un épandage de tegulae.
En
2011, en prospection on a découvert au lieudit Glandut 16 rebords de tegulae
et un morceau de meule à bras en basalte.
Bibliographie :
-
V.
TESTE : inscriptions chrétiennes du Ve siècle découvertes à la Côte Saint
André, BM 20, 1854
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 206
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 109
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône-Alpes, V, 2, 1988, page 52
-
CAG
38/1, 1994, page 62
-
CAG
38/4, 2017, page 301
SAINT-HILAIRE-DU-ROSIER (canton du Sud-Graisivaudan)
Préhistoire : au lieudit les Lots, on a
mis au jour un site occupé du mésolithique à l’âge du bronze qui a livré 700
silex taillés et de nombreux outils néolithiques (burins, perçoirs, racloirs,
grattoirs…).
Protohistoire : selon A. BOCQUET, emplacement
d’oppidum dominant l’Isère.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère.
Divers
vestiges sont connus :
Ø
peu
avant 1888, sur un site imprécis, on a découvert un dépôt constitué des objets
suivants : une statuette de Mercure, un lot de bijoux en or comprenant
deux colliers à trois rangs de chaînes chacun avec garniture ornée de pierres
noirâtres, une paire de boucles d’oreilles en or avec un saphir enchâssé dans
le chaton et deux aurei de Vespasien et de Titus. Il s’agit, selon
toutes probabilités, d’une riche sépulture
Ø
à
la limite de Saint-Hilaire et de Saint-Bonnet-de-Chavagne, dans le lit du Furand,
restes possibles de fondations antiques qui, selon la tradition locale,
seraient celles d’une « ancienne cité » (villa ?)
Ø
aux
lieudits Paillette et Girard, les travaux de construction de
l’autoroute A 49 ont révélé des établissements du Haut-Empire
Ø
aux
lieudits Au Tondu et le Sibert, emplacement de sites à tegulae
Ø
au
lieudit le Creux, des substructions antiques ont été repérées
Ø
au
lieudit le Petit Arnage, emplacement d’un site gallo-romain
Ø
au
lieudit les Carrières, on a découvert une nécropole gallo-romaine
Ø
en
1988, le lieudit Girard a révélé un important établissement gallo-romain
Ø
en
2003, une photographie aérienne du site des Guillots présente le plan
d’une succession de deux bâtiments à grandes cours orientés sud-ouest /
nord-est,
Ø
enfin
on signalera la présence d’un lieudit Grand-Champ.
Bibliographie :
-
CIL
XII, 1888, n° 2192
-
A.
NUGUES : le trésor de Chatuzange, bulletin de la société d’archéologie de
la Drôme, 22, 1988, page 345
-
Notes
de centenaire, recueil des enquêtes d’histoire locale, manuscrit 1988, BMG R
7718-290
-
J.
ROMAN : contribution sur le dépôt de monnaies et de bijoux romains de
Saint Hilaire du Rosier, BSAF, 1889, page 100
-
E.
CHAPER : procès-verbal, bulletin de l’Académie Delphinale, 4ème
série, 3, 1889, page XXVI
-
A.
BORDIER : les fouilles archéologiques et les légendes en Dauphiné, BSDEA T
7, 1900, page 19
-
J.
SAUTEL : CAG XI, Drôme, 1957, page 101
-
X.
LORIOT et H. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le
département de l’Isère, BSFN, 1976, page 68, n° 5
-
M.
COLARDELLE : sépultures et tradition funéraire du Ve au XIIIe siècle après
J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 206
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 163 et 164
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, pages 52 et 53
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 66 à 68
-
CAG
38/1, 1994, pages 129 et 130
-
Patrimoine
en Isère, Chambaran, 1999, pages 26 à 29, 32 et 41 à 44
-
A.
BOCQUET : site Internet
-
CAG
38/4, 2017, pages 301 à 302
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Valentia (rive droite de l’Isère) (inédit).
SAINT-HILAIRE (Plateau-des-Petites-Roches
(canton du Moyen-Grésivaudan)
Préhistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
en
1971, au Col du Coq, on a découvert des vestiges néolithiques d’industrie
lithique et des céramiques
Ø
trouvée
dans la commune et replacée devant le Syndicat d’Initiatives, pierre avec 70
cupules
Ø
aux
Chatampierres, bloc erratique avec 27 cupules
Ø
en
un lieu non précisé, autre bloc erratique avec 94 cupules.
Protohistoire : selon J. BRUNO, le lieudit les
Dioux pourrait marquer un lieu sacré gaulois.
Epoque
gallo-romaine :
selon J. BRUNO, le lieudit le Granet rappellerait un domaine de Granius.
Haut
Moyen Âge : au
nord du Bec-Margain, une butte arrondie aux lignes régulières fait
penser à une motte castrale.
Une
tradition locale rapporte qu’en 967 l’évêque Isarn, pour échapper à une
invasion des Hongres, construisit à Saint-Hilaire une bâtie.
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 135
-
B.
GUIRIMAND : Petites-Roches, sentiers d’histoire, 1978, page 49
-
F.
BALLET et P. RAFFAELI : rupestres, 1990
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 194
SAINT-HONORE (canton de Matheysine-Trièves)
Préhistoire : au lac Charlet, on a
découvert des silex taillés du mésolithique ou du néolithique.
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine principale de la Matheysine passait à hauteur de Tors et de
Pontcharra.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 95
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 19
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de la Matheysine, revue des AVG n° 84, 2019,
pages 13, 14 et 19
SAINT-ISMIER (canton du Moyen-Grésivaudan)
Préhistoire : quelques vestiges sont
signalés :
Ø
le Manival
fut dès les temps préhistoriques une voie de pénétration a l’intérieur du
massif de la Chartreuse
Ø
le sentier qui va de Saint-Ismier au col de
la Faita comporte de nombreux abris sous roches. Près de l’un d’eux, on a
découvert une hache en pierre d’époque néolithique
Ø
au
lieudit l’Eboulement, en 1896, on a découvert une hache polie d’époque
néolithique
Ø
un
mégalithe, haut d’environ 90 cm, a été découvert dans un champ en 1965 entre
Saint-Ismier et Saint-Nazaire par A. BOCQUET.
Epoque
gallo-romaine : la
grande ferme de Meylan couvrait la superficie de l’actuelle commune. L’une de
ses aberrances, celle des Lombards, était située à l’entrée de la gorge
du Manival.
La
voie romaine de Grenoble à Chambéry traversait la commune.
Selon
J. BRUNO, le nom du lieudit Charvinières pourrait découler d’un
patronyme gaulois romanisé : Carvus (domaine de).
Au
lieudit la Bâtie, on a découvert, vers 1880, quelques coffres en tegulae.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont connus :
Ø
Saint
Imerius (ou Humerius), moine au diocèse de Bâle, aurait fondé un monastère en
cet endroit au VIIe siècle, autour duquel se serait formé le bourg qui porte
son nom
Ø
Certains
auteurs ont vu dans le lieudit Arces le colonica in Glisione prope de
Arcia
Ø
à
la tour d’Arces, emplacement d’une motte castrale
Ø
une
seconde motte, de 30 mètres sur 15 mètres, a été localisée au lieudit les
Autarels
Ø
au
lieudit Notolet ou Pipacon, la découverte fortuite q’une
quinzaine de sépultures par H. MULLER en 1897 a conduit à présumer
l’emplacement d’une ancienne église dont il aurait vu quelques vestiges.
Ø
à
la Bâtie, une nécropole du Haut Moyen Âge a été découverte. Une autre
est pressentie au quartier de Saint-Nazaire.
Bibliographie :
-
le
testament d’Abbon dans J. MARION Cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble, 1869, page 41
-
H.
MULLER : compte rendu de la commission des fouilles, BSDEA, T 4, 1897,
pages 107 et 108
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 319
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Apes,
1977
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 206 et
207
-
Archéologie
chez vous n° 3, 1984, pages 11 et 21
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 72
-
CAG
38/1, 1994, page 174
-
Collectif :
autrefois … à Saint-Ismier, 2000
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 455
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-JEAN-D’AVELANNE (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine : Avelanne,
Avelanna, serait une déformation d’ad villam (en direction de la
villa). Divers vestiges sont connus :
Ø
au
hameau des Eteppes (jadis Stabulle, probablement de stabulum,
auberge), on a découvert l’emplacement d’une voie romaine
Ø
des
restes de fondations, des pierres décorées de moulure, des vestiges de
mosaïques, des tuiles, une colonne et un chapiteau réunis au XIXe siècle à la
Mairie attestent l’existence d’une riche habitation gallo-romaine. Celle-ci
semble avoir été située au lieudit Vieux Saint Jean
Ø
l’un
des propriétaires de cette villa avait été décurion des Voconces. Son tombeau,
dont proviennent des fragments, devait être de très monumentale apparence
d’après le développement que son épitaphe, gravée en une seule ligne composée
de lettres de 28 cm de hauteur, laisse supposer
Ø
cette
épitaphe, de 0,60 m de hauteur sur 1,25 m de longueur, était enchâssée dans le
clocher de l’ancienne église, démolie en 1891
Ø
l’inscription
« … / …THIOR H(ic situs est) (here)DES DE (suo posuerunt) » est
interprétée comme suit : « decurio Vocontiorum his situs est heredes
de suo posuerunt » : « … décurion des Voconces, repose en ce
lieu. Ses héritiers ont, de leurs deniers, élevé ce tombeau » (perdue)
Ø
au
hameau du Village, des fondations en pierres de taille auraient été
aperçues.
Haut
Moyen Âge : vers
1856, en défrichant un champ sur une petite colline qui borde au sud est
l’étang des Combes, on découvrit plusieurs cercueils formés avec des dalles de
molasse des VIIIe au Xe siècles.
Bibliographie :
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1869, n° 547
-
CIL
XII, 1888, n° 2420
-
L.
et M. SAGE : un village du Bas Dauphiné : Saint-Jean-d’Avelanne, 1976
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 359
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 57
-
Archéologie
chez vous, n° 8, 1990, page 9
-
ILN,
V, 2, Vienne, 2004, n° 590, pages 254 et 255
SAINT-JEAN-DE-BOURNAY (canton de l’Isle-d’Abeau)
Préhistoire : pierre à cupules signalée au
lieudit le Grand Etang.
Protohistoire : tradition d’oppidum gaulois.
Au
lieudit les Serves, des prospections aériennes ont révélé des enceintes circulaires
probables.
En
divers lieux, des clichés IGN ont révélé des structures circulaires ou
semi-circulaires.
Epoque
gallo-romaine :
les auteurs anciens voyaient en Saint-Jean-de-Bournay une station (TVRECIONICVM)
sur la voie romaine de Grenoble à Vienne. Des « découvertes d’objets
antiques », sans précisions, sont mentionnées.
Une
seule trouvaille est bien attestée : en 1895, en reconstruisant l’église
paroissiale, on découvrit, dans le sous sol, un masque colossal d’Hercule en
pierre. Celui-ci est aujourd’hui conservé au musée de Vienne.
Au
pied du chevet de l’église Saint Pierre, traces de matériaux archéologiques du IIe
au Ve siècles et mur d’antiquité tardive.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont connus :
Ø
dans
le mur extérieur de l’église, à gauche de l’entrée principale, est conservée
une inscription paléochrétienne : « HIC NATVS CARAMQVAE TVENS EX
MVNERE IOGALEM / INSTITVET SOBOLEM SEMPLECETATE PIA / HIC QVANQVAM GEMENO
NATARUM PIGNORE FULSIT / EXSIMIA DE LAUDE SATES NUNC EXPRIME(re ?) ERAT
TEMPVS / VIR FVET EXCELLENS ARGVTISSEMVS APTVS / TEMPOREBVS VARIES INGENTIA
FATA RELIQVID / (ur)BES AB ANTIQVA NOVELETATE ERAD CAPVD / VIX TENIT HIC TOMVLVS
LAVDES QVI CONTEGIT ART(u)S / PRIDI(e) KAL(endas) MAIAS VICIES II PVS(t) CON(sulatum)
BASILI V(iri) C(larissimi) C(onsulis) IND(iction)E X » : « né en
ces lieux et partageant avec son épouse chérie l’accomplissement d’un saint
devoir, il a élevé ses enfants dans une simplicité pieuse : deux filles
qui suffiraient à la gloire de sa maison s’il n’était temps de consacrer
quelques mots à sa louange. Homme supérieur, habile, apte aux circonstances des
temps divers qu’il a traversés et des grands rôles qu’il a remplis. Le premier
de ses concitoyens par l’ancienneté de sa noblesse, il repose dans ce tombeau
qui abrite ses membres mais qui suffit à peine à remplir son éloge. Il est mort
la veille des calendes de mai, la 22ème année après le consulat de
Basile, clarissime, indiction dixième » (30 avril 522) (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1991)
Ø
inscription
perdue, de même époque, dite de Teodemodos, dont la description est donnée
par le CIL : « HOC TOMOLOM / REQVIESCET IN PACE / BONE MEMORIE TEO /
DEMODOS QVI VIXI / T PLVS MENOS A(n)OS
XXXXI NOTA(vi) / DIE NONO K(a)LENDAS IENVA / RIAS / INDIX / ION(e)… » :
« dans ce tombeau repose en paix, de bonne mémoire, Teodemodos mort à
l’âge de 41 ans, plus ou moins, le 9 des calendes de janvier, indiction… »
(24 décembre… VIe siècle)
Ø
selon
B. BLIGNY, une église d’origine paléochrétienne est pressentie
Ø
Saint-Jean-de-Bournay
est l’emplacement vraisemblable du Bornaco du testament d’Abbon de 739
Ø
aux
Blesses, on a découvert, au XIXe siècle, une nécropole du Haut Moyen Âge
Ø
à
l’église Saint Pierre, en 2001, on a découvert une nécropole des VIe au VIIIe siècle.
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire générale de Dauphiné, 1661
-
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
1843, page 159
-
J.
J. A PILOT : antiquités du Dauphiné, 1846
-
E.
LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle,
1865, n° 461 et 462
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions romaines et du Moyen Âge de
Vienne, 1869, n° 1826 et 1942
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 37
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1, 1870
-
CIL
XII, 1888, n° 2179 et 2180
-
F.
GASPARD et A. PIOLAT : recherches historiques sur les communes des cantons
de Saint-Jean-de-Bournay, 1889, page 161
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 404
-
ILCV,
1, 1931, n° 270, pages 64 et 65
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, page 93
-
H.
CUCHERAT : sur deux inscriptions chrétiennes provenant de Saint-Jean-de-Bournay,
Evocations, janvier février 1964, pages 68 à 70
-
GALLIA
Préhistoire, 20-2, 1977, page 642
-
B.
BLIGNY (direction) : histoire du diocèse de Grenoble, 1979, page 18
-
J.
PELLET : Saint-Jean-de-Bournay, 1979
-
E.
CHATEL : monuments sculptés en France, IVe au Xe siècle, T 2, 1981, n° 32
-
M.
COLARDELLE : sépultures et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 207
-
F.
DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à
la renaissance carolingienne, T 5, Viennoise du nord, 1985, n° 218 et 219,
pages 589 à 595
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 141
-
CAG
38/1, 1994, page 126
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 75
-
SRA Rhône-Alpes,
bilan scientifique 2003, page 113
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-JEAN-DE-MOIRANS (canton de Tullins)
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Grenoble à Vienne traversait la commune, probablement au
lieudit le Pavé.
En
1990, au lieudit les Charbonnières, le curage d’un fossé a livré un
peson en plomb, des fragments de tegulae, un as de Nîmes, un sesterce
d’Aurélien et quatre autres monnaies non identifiées.
On
peut noter la présence de deux lieudits Grand Champ et d’un lieudit Grand
Pré.
Bibliographie :
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 117
-
CAG
38/4, 2017, page 304
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Grenoble à Vienne (inédit).
SAINT-JEAN-DE-SOUDAIN (canton de la Tour-du-Pin)
Protohistoire : en 1982, lors de travaux de
terrassement, on a mis au jour, au lieudit Praille, une sépulture de la
Tène, bien datée pars son mobilier métallique : épée avec fourreau, pointe
à douille de talon d’une lance et fibule à ressort.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Vienne à Milan.
Divers
vestiges sont signalés :
Ø
vers
le château de Cuirieu, on a mis au jour vers 1900 des sépultures gallo-
romaines. Dans la cave de ce même château, des restes de murailles pourraient
être antiques
Ø
en
1970 -1971, lors de travaux de restauration de l’église Saint Jean Baptiste, on
a découvert des sépultures sous dalles avec des éléments de poterie gallo-
romaine
Ø
au
sud du village, traces d’un habitat avec hypocauste
Ø
au
sud de Salerieu, on a trouvé des fragments de tegulae et de
tubulures.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
Cuirieu est cité en 739 dans le testament
d’Abbon sous la forme Baccoriaco
Ø
au
lieudit Bas-Cuirieu, au-dessus de la Bourbre, emplacement
possible de l’établissement de Majorien, métallurgiste de l’entourage d’Abbon,
cité dans son testament
Ø
dans
le village existe une source dont la réputation date du IXe siècle, la fontaine
de Saint Vivant, troisième archevêque de Reims en 389. Cette fontaine coule
au bas du presbytère aujourd’hui désaffecté. Source fraîche et limpide, elle
guérissait, dit-on, de la fièvre jaune. Il pourrait s’agir d’un site cultuel
remontant au Bas-Empire
Ø
des
travaux de consolidation de l’église en 1971 ont révélé une partie de murs de
fondations du Xe siècle
Ø
le
château de Cuirieu est d’origine ancienne et repose sur des vestiges
sans doute antique ou du moins carolingiens.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 37
-
M.
RIOLLET : histoire de la Tour-du-Pin et de onze villages voisins, 1930
-
J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations,
janvier février 1960, pages 93 et 94
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 207
-
Archéologie
en Rhône Alpes, 10 ans de recherches, 1983-1984, page 46
-
A.
BOCQUET et M. COLARDELLE : note sur une tombe du 2ème âge du Fer
découverte à Saint-Jean-de-Soudain, RAN, T XVII, 1984, page 326
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 37
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, page 71
-
J.
C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraitre)
SAINT-JEAN-DE-VAULX (canton d’Oisans-Romanche)
Préhistoire : découverte isolée d’une armature
de flèche en silex beige de la fin du néolithique.
Epoque
gallo-romaine ? :
on notera la présence d’un lieudit Villaret.
Bibliographie :
-
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, page 368
-
Patrimoine
en Isère, 2006, page 20
-
J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille des origines à l’An Mil, revue
Mémoire n° 63, 2022, page 3
SAINT-JEAN-D’HERANS (canton de Matheysine-Trièves)
Epoque
gallo-romaine : la
voie romaine de Mens à la Mure traversait la commune et aboutissait au pont de
Cognet sur le Drac.
Près
de la voie, en 1994, au lieudit le Barbier-et-Clos, on a découvert un
site gallo- romain (mansio ?) qui a livré de nombreux fragments de
céramiques sigillée, dont l’une estampillée OF MER(cator), de la
céramique Allobroge avec marque MAR(cus), des vases des Ier et IIe siècles,
des mortiers et un sesterce d’Hadrien.
Haut
Moyen Âge : en
septembre 1974, lors de la construction d’une route reliant le Villard à
la Ferme de Champ-Couras, on a mis au jour une nécropole dont les parois
des tombes étaient constituées par des lauzes solidement assemblées.
Sur
le site de Barbier-et-Clos, on a également découvert des fragments de
vases en bandeau du Ve au VIIe siècles.
Saint-Jean-d’Hérans
est cité en 739 dans le testament d’Abbon sous la forme Ereno, et Super
de Derauso.
Bibliographie :
-
J.
MARION : le testament d’Abbon dans cartulaires de l’église cathédrale de
Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, pages 42
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 543
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 66
-
J.
P. JOSPIN : un site gallo-romain à Saint-Jean-d’Hérans, mémoire d’Obiou n°
5, 2000, pages 27 à 31
-
CAG
38/4, 2017, page 304
-
J.
C. MICHEL : Abbon et nos contrées, revue des AVG n° 82, 2018, page 10
-
J. C. MICHEL : le testament d’Abbon, 2023 (à paraître)
SAINT-JEAN-LE-VIEUX (canton du Moyen-Grésivaudan)
Epoque
gallo-romaine : à
une date et en un lieu non précisé, on a trouvé une meule gallo-romaine.
J.
BRUNO voit dans le lieudit Massiat un domaine de Macius.
Bibliographie :
-
J.
BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, page 165
-
Patrimoine
en Isère, pays de Domène, 1995, page 11
SAINT-JOSEPH-DE-RIVIERE (canton de Chartreuse-Guiers)
Epoque
gallo-romaine : à Pont-de-Demay,
H. MULLER a découvert en 1898 des tombes sous dalles avec des vases du IVe siècle.
Haut
Moyen Âge ? :
en 1972, des travaux d’aménagement d’une station essence à l’entrée du village
ont amené la découverte de sépultures non dallées sans mobilier.
Bibliographie :
-
H.
MULLER : découverte d’une tombe ancienne au Pont-de-Demay, BSDEA, 1898,
pages 114 et 115
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes françaises des Alpes du nord, 1983, page 207
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 154
-
CAG
38/1, 1994, pages 126 et 127
SAINT-JULIEN-DE-RATZ (la-Sure-en-Chartreuse) (canton de Voiron)
Préhistoire : un grattoir chalcolithique a été
trouvé en surface par H. MULLER.
Au
lac de Saint-Julien, site préhistorique de plein air de datation non
précisée.
Protohistoire : non loin du lac, à l’entrée
d’une propriété, une pierre représente un visage sculpté frustre. Selon G.
FAUCHON, cette sculpture et une autre de même nature qui existait jadis dans le
voisinage seraient « d’origine gauloise ».
Epoque
gallo-romaine :
sur la route du Bret à la Placette, lors d’une rectification de
la chaussée, on a découvert un site à tegulae.
Bibliographie :
-
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 319
-
G.
FAUCHON : le pays voironnais, 1968, page 85
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 263
-
J.
CLERC : recherches pollenanalytiques sur la paléoécologie tardiglaciaire
et holocène en Bas Dauphiné, 1988
SAINT-JULIEN-DE-L’HERMS (canton de Roussillon)
Epoque
gallo-romaine : la
localité a parfois été assimilée, sans justification, à la station de TVREDONNO
(> voir REVEL-TOURDAN).
La
voie romaine extrapolée entre la Côte Saint André et Vienne par Ornacieux
pouvait traverser la commune.
Bibliographie :
-
GASPARD
et PIOLAT : recherches historiques sur les communes du canton de Saint
Jean-de-Bournay en Dauphiné, 1899
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, page 98
-
J.
C. MICHEL : la voie romaine de Cularo à Vienna (inédit).
SAINT-JUST-CHALEYSSIN (canton de la Verpillière)
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Vienne à Pont-de-Cheruy dite Via de Saint
Claude, encore nommée Itinere antique dans un terroir de 1473. Un
pont romain est parfois signalé.
Selon
F. DORY, le nom de la commune pourrait venir du patronyme Calexius (domaine
de).
Haut
Moyen Âge : un
acte du 28 avril 837 fait mention des terres que Lempteus et sa femme Agiloïs
possèdent à la villa qui nominatur Calexiano et qu’ils donnent à
l’église de SATOLAS qu’ils ont fondée. Un acte de novembre 927 cite encore la Villa
qui nominatur Calexiano (Chaleyssin) et l’Ager Incrinianacensis (Saint
Just).
Bibliographie :
-
N.
CHORIER : histoire générale de Dauphiné, 1661, 1, 668
-
U.
CHEVALLIER : cartulaire de l’abbaye Saint André le Bas à Vienne, 1869, n°
30, pages 93 et 94
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du lyonnais déterminées par les hôpitaux du
moyen âge, 1877
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 646 et 1078
-
Un
exemple de survivance des traditions du Haut Moyen Âge : l’église Saint
Pierre de Chaleyssin (Isère) dans 108ème congrès national des
sociétés savantes, Grenoble, 1983, pages 320 à 340
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1987, page 263
-
Isère
gallo-romaine, 2, 1987, pages 116 et 117
-
F.
DORY : inventaire archéologique et voies antiques du Viennois occidental,
époque gallo-romaine, 1988, page 222
-
CAG
38/1, 1994, page 99
-
J.
FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 93
SAINT-JUST-DE-CLAIX (canton du Sud-Graisivaudan)
Protohistoire : au confluent de l’Isère et de la
Bourne, au lieudit Quatre-Têtes, emplacement d’oppidum de l’âge
du Bronze final. Certains auteurs y ont vu l’oppidum de Ventia et de la
bataille qui opposa en 62 avant notre ère Romains et Allobroges.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive gauche de l’Isère.
Cette commune a livré de nombreux vestiges :
Ø
au
lieudit Mane, on a mis au jour en 1868 dans les restes d’un mausolée, un
cippe couronné d’un fronton avec inscription : « G(aio) CONTESSIO /
VOL(tinia) LAEVINO / F(amini ?) II VIR(o) IVR(e) DIC(undo) / T(estamento)
F(ieri) I(ussit) » : « à Gaïus Contessius Laevinus de la tribu
Voltinia, flamine, duumvir chargé de dire le droit. Monument élevé par
testament ». Celui-ci est conservé près du portail de la propriété Glénat
Ø
également
à Mane, on aurait découvert anciennement un dépôt monétaire antique de 4
kg de monnaies en bronzes (non décrites)
Ø
toujours
à Mane, dans une noyeraie, on a trouvé un site à tegulae et une
conduite d’eau qui passe pour être antique
Ø
d’autres
pierres funéraires semblables auraient également été exhumées
Ø
à
la Bibliothèque Nationale est conservée (?) une plaque en bronze qui aurait été
découverte à Saint-Just au XIXe siècle : « … / … (q)VAE INFR… / …
ERIT NON … / … »
Ø
pouvant
provenir des maisons de Saint-Nazaire-en-Royans rattachées à Saint-Just-de-Claix,
on aurait découvert en 1845 la partie supérieure d’un autel « SVCESA
MINIIR / VAII / V(it) V(overa) S(olvit) L(ibens) M(erito) » : « Successa
a élevé ce monument à Minerve avec reconnaissance, en accomplissement d’un
vœu » (aujourd’hui en collection privée)
Ø
de
même provenance (selon J SAUTET, mais de Saint-Nazaire-en-Royans selon ALLMER),
on signale en 1868 un fragment de patère en bronze avec une inscription
semblable à celle du cippe de Mane : « CONTESSIO L(ucii) FIL(io) VOL(tinia)
/ IVRIS DICVNDI / Q CASTRICIVS HERMES CLIENS » : « à …
Contessius… fils de Lucius (Contessius) de la tribu Voltinia… chargé de dire le
droit, Quintus Castricius Hermès, son client » (à la BNF, n° 2311). Le
personnage évoqué sur les deux inscriptions est vraisemblablement le même
Ø
également
près de Saint-Nazaire, vers 1877, on aurait trouvé des monnaies et une
statuette en bronze représentant un personnage nu, assis, la main droite levée
Ø
au
lieudit Quatre-Têtes (supra), des auteurs ont vu un camp romain. De
fait, le site s’étend sur 500 m de longueur pour une largeur de 250 mètres. Une
levée de terre de plus de 300 mètres barre l’éperon au nord. Un rempart domine
le « camp » de 4 à 5 mètres. Le nom de Quatre Têtes viendrait
de ce que l’on y aurait trouvé quatre sépultures qui, dans l’esprit local,
devaient être celles de « quatre empereurs romains ». Sur toute la
surface du site H. MULLER a recueilli de nombreux débris de « tuiles à
crochet » (tegulae) et d’amphores
Ø
vers
1877, la réalisation du canal de la Bourne a livré une statuette en bronze
représentant un personnage nu, assis (perdu) et des monnaies
Ø
au
lieudit les Loyes, emplacement de villa gallo-romaine
Ø
au
lieudit Piné, emplacement d’un important habitat antique sur un demi
hectare
Ø
au Village
Vieux, on a découvert une nécropole antique
Ø
au
même endroit, présence de remplois antiques
Ø
au
lieudit Villevert, ou Villevet, tradition de villa
Ø
en
1996, à Mane, on a découvert, dans un champ parsemé de tegulae,
19 monnaies en mauvais état.
Haut
Moyen Âge : au Village
Vieux, emplacement de motte castrale.
Bibliographie :
-
Abbé
A.
-
E.
LACOUR : Ventia et Solonion, RA, 1860, pages 406 et 407
-
COURBASSIER :
Ventia, BSAD II, 1867, page 200
-
Le
Courrier de la Drôme du 31 janvier 1868, page 2
-
A.
ALLMER : plusieurs inscriptions antiques, notamment du Royans, BSAD III,
1868, pages 229 et 230
-
A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
Vienne, 1869, n° 153 et 780
-
CIL
XII, 1888, n° 2206, 2207, 2208 et 2209
-
H.
MULLER : un camp présumé romain près de Saint-Nazaire-en-Royans, AFAS,
1907, page 1058
-
A.
LACROIX : à travers l’histoire du canton de Loriol et du Royans, 1922,
pages 76 et 79
-
CAG
XI, Drôme, 1957, pages 100 et 101
-
X.
LORIOT et B. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le
département de l’Isère, BSFN, 1976, n° 6, page 68
-
H.
DESAYE : l’épigraphie romaine du Royans, Revue Drômoise, T 82, n° 420,
1981, pages 334 à 346
-
A.
PELLETIER : Vienne antique, 1982, page 87
-
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 207
-
Isère
gallo-romaine, 1, 1985, pages 103 et 104
-
X.
LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de France,
Rhône Alpes, V, 2, 1988, page 53
-
W.
MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-
romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 11 à 17
-
CAG
38/1, 1994, pages 106 et 107
-
B.
REMY : chronique de numismatique antique des pays de Savoie et du
département de l’Isère, Etudes Savoisiennes, 6, 1996-1997, page 154
-
Les
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ILN
V, 2, Vienne, 2004, n° 331, pages 37 et 38 et n° 338, page 44
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CAG
38/4, 2017, pages 304 à 306